Laëtitia Le Corguillé, l`atout casse-cou
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Laëtitia Le Corguillé, l`atout casse-cou
Lundi 6 août 2012 Portrait tout Peut arriver Laëtitia Le Corguillé, l’atout casse-cou des tricolores Une dette du XVIe siècle réclamée à l’Espagne Un député polonais réclame à l’Espagne le remboursement d’une dette de plus de 57 millions d’euros qui date du… XVIe siècle. Il s’agit d’un emprunt de 430 000 ducats en or, contracté par le roi Philippe II d’Espagne auprès de la reine de Pologne, l’Italienne Bona Sforza, pour couvrir les dépenses de la guerre entre l’Espagne et la France. Ce crédit n’a jamais été remboursé en totalité. Alors que l’Espagne est en plein marasme économique, bonjour la solidarité européenne… David Adémas Moins vite, moins haut, moins fort… C’était un peu la devise de la parodie de Jeux olympiques qui s’est déroulée samedi, à Berlin. Lancer de sachet de thé, 200 m à reculons ou le surprenant manger-de-muffins-à-laverticale-et-sans-les-mains figuraient au programme officiel des épreuves de ces « Slowlympics, une alternative à l’obsession olympique – et de la société – du plus vite, plus haut, plus fort », selon Paul Sullivan, de l’association organisatrice, Slow Travel Berlin. « À part un photographe heurté par une saucisse volante », et des tenues pas toujours conformes aux règles olympiques, les concurrents (une centaine) se sont montrés à la hauteur de l’enjeu. Sébastien VANNIER. (à Berlin) Médaillée d’argent à Pékin, Laëtitia Le Corguillé milite en faveur d’une discipline spectaculaire. Tout comme la Nantaise Nathalie Pottier, championne du monde en titre, qui s’élancera à ses côtés, mercredi. Londres. De notre envoyé spécial Dans la famille olympique française, voici la plus « secouée » de la bande : Laëtitia Le Corguillé, originaire des Côtesd’Armor, championne de BMX, ce petit vélo survolté qui décolle au-dessus des bosses. Quatre ans après sa médaille d’argent à Pékin, elle défend ses chances à Londres. Dernier virage de la finale olympique 2008. Par miracle, Laëtitia Le Corguillé esquive une gamelle, dans l’abordage d’une Anglaise impétueuse. Aujourd’hui encore, cette image lui soutire un frisson : « J’ai failli passer par-dessus mon vélo, c’était limite. À l’arrivée, on a retrouvé la valve de son pneu avant dans ma roue arrière… » Welcome sur la planète BMX, peuplée de riders au sang chaud. Débarqué des États-Unis, au début des seventies, le bicross des pionniers californiens s’est mué en show exaltant, dans lequel huit casse-cou harnachés de pied en cap roulent des mécaniques sur une piste ondulée comme une meringue. Format ultracourt (40 secondes de course), sauts à gogo, arène bruyante et bariolée, le BMX emballe une jeunesse avide d’adrénaline. Très tôt, Laëtitia Le Corguillé a craqué pour ce petit vélo rigolo - son père a fondé le club de Saint-Brieuc - jusqu’à fondre sur la médaille d’argent olympique. Les Jeux de Pékin l’ont sortie de l’ombre. Elle avoue : « J’ai eu du mal à digérer, je peinais à me remotiver pour les compétitions ordinaires. » Sa sœur jumelle Audrey, jeune retraitée du circuit, l’aide à « rebondir » et, quatre ans plus tard, à 26 ans, elle débarque à Londres en chercheuse d’or. En VRP, aussi, tant elle s’investit en faveur de sa discipline, en portant la bonne parole dans les quartiers sensibles. « Je n’envie pas les footballeurs » Telle est sa mission : « Je suis sous contrat avec la Police nationale, j’interviens pour montrer le dynamisme du BMX. Je vais aussi dans des salons consacrés au sport, à la rencontre d’autres athlètes. » La L’image championne au cœur bien accroché récolte ce qu’elle a semé : « Les gamins adorent, des emplois se créent, c’est parfait. » Entre deux furieuses séances de toboggan sur deux roues, Miss Laëtitia achève son cursus de psychomotricienne à Marseille, « car tout ça ne durera pas, il faut penser à l’avenir ». Installée en Provence, à proximité de structures fédérales labellisées BMX, elle ne se plaint pas. Son statut de sportive de haut niveau lui vaut des horaires aménagés : « J’étale ma 3e année sur deux ans. Et j’ai aussi la chance d’avoir une directrice très compréhensive. Le soir, je m’arrange pour bosser mes cours… » La Bretonne ne roule pas sur l’or, mais dans la poussière, ce qui aide à garder les pieds sur terre : « J’arrive à bien vivre, grâce aux aides des collectivités territoriales, à un sponsor privé (la Caisse d’Épargne), au club. Rien à voir avec un footballeur, évidemment, mais je ne les envie pas. Eux sont épiés, dans leurs moindres faits et gestes, moi, je me balade tranquillement dans la rue. Sauf peut-être à SaintBrieuc, où il arrive qu’on me reconnaisse… » À la bourse bretonne, son indice de notoriété va reprendre des points, à chacun de ses passages télé. Ce mercredi, à 16 h, elle fait son entrée en scène. Les deux cents licenciés du club de Saint-Brieuc retiendront leur souffle jusqu’à la finale, vendredi. En attendant, leur héroïne prend ses marques au Village olympique. Dans ses allées cosmopolites, son regard émeraude croise celui d’athlètes aux antipodes de son quotidien, à l’instar du basketteur Tony Parker ou du tennisman Jo-Wilfried Tsonga. Qui gagnent en un jour ce qu’elle amasse en un an. Au carrefour des Jeux olympiques, entre icônes du monde pro et héritiers de l’amateurisme, les chocs sont fréquents. Jean-Pascal ARIGASCI. Photos : David ADÉMAS. Le manger-de-muffins-sans-les-mains, une des épreuves. Des crevettes olympiques Toujours dans la catégorie les olympiades en folies, direction la région de Dunkerque. Là-bas, des “athlètes” se battent pour le titre de meilleur décortiqueur de crevettes grises. Au bord de la plage de Leffrinckoucke, assiette, bol, verre et lingette rincedoigts, échauffement des doigts, et go ! Le concours est lancé. Il a été vite dominé par celle qui rafle tous les titres depuis six ans, une fille de pêcheur, qui a fourni 150 g de petits crustacés de la mer du Nord en dix minutes. Les prix PLONGENT ! Du 17 juillet au 25 août ® Béatrice Le Grand Des cuisines qui donnent envie. Regarder la parade du Festival interceltique de Lorient, c’est assister à une marche triomphante. Les sonneurs, torse bombé, vous laissent sans voix en martelant le pavé au rythme des bombardes et cornemuses ; les femmes, la tête fièrement levée, arborent perles, dentelles et broderies de soie, rappelant combien les Bretons ont richement œuvré à diversifier leur mode vestimentaire. La parade finalement, c’est du beau, c’est du sérieux… Et puis voilà qu’une petite Zoé, fraîchement débarquée d’Écosse, se fixe dans votre objectif, en ce dimanche matin. Elle accompagne sa maman, danseuse au Keltika Higland Dancers, arbore comme elle, la célèbre jupe kilt. Et là, du haut de ses 1 an, on peut dire qu’à l’applaudimètre, elle est la grande gagnante du défilé. À chaque danse, Zoé s’est trémoussée sur le pavé, nullement intimidée par la foule et n’omettant pas de saluer le public à la fin de chaque prestation. Texte et photo : Béatrice LE GRAND. 52, route du Meuble La Brosse - ST GREGOIRE 02 99 13 08 90 ZA de la Hallerais VERN SUR SEICHE 02 99 51 12 12