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SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE– Sens chimique : olfaction et gustation 18/10/2013 Labbé Justine L3 Système Neurosensorielle et Psychiatrie Pr Bartolomei, Neurophysio 6 pages Sens chimique : olfaction et gustation Plan A.Gustation I. La perception II.Mécanisme générale de la transformation du goût III.Transfert vers le SNC B.Olfaction I.Organisation générale II.Transduction des Odeurs III.enregistrement des neurones olfactifs C.Anomalie de la perception olfactive I.Disomie II.Odorat et vieillissement Prof sexy et sympa vous avez raté qqch !! Olfaction et gustation sont deux sens ayant des points communs ➢ Stimuli chimiques (odeurs saveurs) ➢ Perception mêlée (aliments, rétro-olfaction) ➢ Sens d’alerte mais soumis à un apprentissage important chez l’homme ➢ Structures cérébrales communes en particulier au niveau de la perception hédonique ➢ Systèmes perceptifs différents A. Gustation I. La perception Sens du goût présent et important dès la naissance (reconnaissance odeurs et goût mère) Apprentissage tout au long de nos expériences (caractère hédonique des aliments) La perception gustative est liée à la discrimination de 5 saveurs de base (correspondant à 5 récepteurs) : o Salé, o sucré, o amère, o acide, o umami (acide glutamique) Correspondance Saveur chimique : • Salé : NaCl ou autres sels (ex sel de potassium) • Acide : acides • Sucré : sucres mais aussi autres molécules (sucres artificiels tel que l'aspartame) Pas de correspondance stricte pour le sucre : plusieurs molécules • Pas de correspondance chimique particulière pour le goût amères (ions K+, Mg++, quinine, café : 800 composants...) 1/6 SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE– Sens chimique : olfaction et gustation • Umami : Viandes fromages, champignons et plus généralement dans la cuisine asiatique ; correspond à l’acide glutamique Organe du goût : Langue SNC Langue Papilles G Bourgeons G (1-500) Cellules Gustatives (50-100) Les papilles gustatives sont sur la langue ● Au fond de la langue : papilles caliciforme ● Latéralement : papilles foliées ● En avant : papilles Fungiformes Ces papilles ont des bourgeons gustatifs avec un nombre variable mais plus nombreux au fond que à l'avant de langue : ➢ très nombreux sur les caliciformes ➢ modéré pour les papilles foliées ➢ faible dans les papilles fungiformes Pore Le bourgeon est une structure en forme d’oignon, avec un pore supérieur. Il contient des cellules réceptives du goût (50 à 100) : les TRC ( = Taste R cells) Les TRC sont entourés de : – cellule basale : renouvellement fréquent dût à la durée de vie de 15j des TRC – fibres nerveuse (fibres efférentes) II. Mécanisme générale de la transformation du goût Les saveurs stimulent des cellules TRC (via des récepteurs des canaux) il va s’en suivre alors une modification du potentiel (dépolarisation) du TRC qui active les fibres nerveuses (PA) par libération d'un neuro-médiateur. Les 5 goûts ont des mécanismes spécifique : 2/6 SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE– Sens chimique : olfaction et gustation Ø Détection du salé : canaux Na+ sensibles à l’amiloride Exprimés dans des cellules TRC spécifiques. Mécanisme spécifique à de petites concentration d'apport en NaCl mais si l'apport est trop important, toutes les cellules vont se retrrouver stimulées pas l'entrée d'autres récepeteurs au sel (même si aucun recepteur TCR du NaCl sur la cellule) Chaque cellule TRC à un type de R spécifique d’un goût (salé par exemple) Pour les autres saveurs : R transmembranaires couplés à des protéines G Pas de dépolarisation directe par l’entrée du Na+ mais grâce à des Protéines G dépendantes. Ø Acide Longtemps peu connue travaux récents (années 200) Protéine PKD 1L3 et 2L1. Le dimère de ces deux protéines est nécessaire pour que le R soit efficace, puis dépolarisation de la cellule : effet indirect passant par une cascade liée au protéine G (= R métabotropique). Ø Amer Les substances amères sont détectées par une trentaine de Récepteurs T2R différents (à 7 domaines transmembranaires) Trentaine de gènes chez l’homme et les souris Plusieurs isoformes possible dans la même cellule Détection puissante et non spé de l’amer (poison ++) Ø Saveurs sucrée et Umami Famille des R T1R Sont aussi détectées par des similaires de la famille T2 Ce sont des formations d'hétéro dimère(« hétéro R ») : La saveur sucrée est due à T1R2-T1R3 La saveur umami T1R1-T1R3 Chaque bourgeon gustatif contient un nombre variables de TCR avec plusieurs spécificités (plusieurs récepteurs aux différentes saveurs) D e gauche à droite : Bleu : bitter Bleu ciel Salty Vers Sour Jaune : Umami Rouge sweet Vert Bleu Bleu ciel Rouge 3/6 SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE– Sens chimique : olfaction et gustation III. Transfert vers le SNC Une fois que les fibres nerveuses se dépolarise (neurones bipolaires) les transmissions de l’influx passe par les nerfs en direction du tronc cérébral puis au niveau du tractus solitaire, il y ensuite une décussation au niveau du bulbe et les fibres gagnent le thalamus. A partir de ce-dernier les fibres relais envoie l’information vers le cortex gustatif au niveau cortical. 3 Nerfs Antérieur de la langue : nerf VII Postérieur de la langue : nerf IX, et X Cortex gustatif : petite zone localisée dans l’insula antérieure. (Dans la profondeur de la vallée Sylvienne) Expérience : IRM fonctionnel : Neuro-anatomie fonctionnelle du goût BOLD : modification d’oxygénation par modification du débit cérébral analysable en IRM fonctionelle. Absorption de substances (amer, sucré etc) en étudiant les réponses au niveau du SNC. Tous les goût vont activer de façon bilatérale d’une région particulière : la partie antérieur de l’insula. Quand on demande d’apprécier et surtout savourer, juger le caractère agréable ou désagréable, il existe une activation des régions orbito-frontal (idem pour l'odorat) B. Olfaction Peut-être aussi un système d’alarme (odeurs de fumée etc..) Plus de 5 millions de substance odorantes (80% serait perçues comme désagréable) L’apprentissage est comme pour le goût important C’est un système à 2 neurones ne passant pas par le thalamus et atteignant directement le SNC Les molécules odorantes sont des corps chimique assez volatil pour atteindre le neuro-épithélium olfactif Petite taille (<300Da) bonne solubilité dans l’eau pour traverser le mucus Molécules aromatiques et aliphatiques++ Un grand nombre de molécules peuvent réunir ces conditions de 10 000 à 20 000 substances sont actuellement qualifiées d’odorantes. I. Organisation générale • Epithélium olfactif dans les fosses nasales • Fixation des odeurs sur des R spé • Emission d’un message nerveux (PA) • Relais au niveau du bulbe olfactif • Transfert vers le SVC (cortex olfactif) [aucun relais thalamique] 4/6 SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE– Sens chimique : olfaction et gustation Epithelium olfactif : 10 cm2, Contact du mucus 3types cellulaires : o Cellules olfactives R (COR) : neurones bipolaires avec une dendrite et un axone, ils sont renouvelées toutes les 3 semaines environ o Cellules basales (renouvellement) o Cellules de soutien II. Transduction des Odeurs Fixation des odeurs sur des R au niveau dendritiques (cils) R à 7 domaines transmembranaires avec une protéine G, Nombreuses formes (1000 gènes chez rats, 350 chez homme) Chaque COR a un seul type de R L’activation des R provoque une dépolarisation des cellules (protéine G) et émettent des PA par leurs axones. III. Enregistrements des neurones olfactifs Les COR ont un seul R uniques mais certains sont sensibles à plusieurs odeurs selon le R Un odorant peut stimuler, en fonction de son motif chimique, différents R (et inversement un récepteur peu reconnaître plusieurs site d'une même substance odorante) . La combinaison des R permettent d’avoir une sensibilité aux odeurs Relais dans le bulbe olfactif : Les cellules bipolaires envoient leurs axones à travers la lame criblée de l’éthmoïde vers le bulbe olfactif où elle fait synapse dans un gloméruile olfactif avec un deuxième neurone (cellule mitrale), qui va quitter le bulbe olfactif pour gagner, à travers le tractus olfactif, le cortex olfactifs dans le SNC. Projection centrales ➢ Cortex temporal interne : cortex piriforme, amygdales (région émotionnelle), cortex entorhinal sur hippocampe (région mémoire) Vers ➢ Cortex Préfrontal : Orbito frontal 5/6 SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE– Sens chimique : olfaction et gustation Expérience : enregistrements des réponses évoquées dans l’amygdale sous l’effet de stimuli olfactif Amygdale peut moduler l’olfaction via la mémoire émotionnelle Amygdale peut moduler la consolidation impliquée dans la mémoire hippocampes, rhinal cortes L’inactivation bilatérale de l’A abolit l’apprentissage olfactif Chez l’Homme atteinte bilatéral des A altère l’apprentissage olfactif et la reconnaissance des odeurs Le jugement hédonique (agréable ou desagréable?) va activer les mêmes zones hédoniques du goût citées précédemment : dans la partie basale du lobe frontal L’intensité est juger dans l’insula C. Anomalie de la perception olfactive I) dysosmie Dysosmie quantitative : le patient a une perte de l’odorat (hyposmie ou anosmie) ou la perception d’un odorat trop développé (hyperosmie) Dysosmie qualitatives La cacosmie est la perception d’une mauvaise odeur qui existe réellement à l’intérieur du corps du sujet La parosmie est la perception d ‘une mauvaise odeur déclenchée par la perception d’une molécule odorante provoquant usuellement une sensation plutôt agréable Hallucination olfactive est la perception erronée d’une odeur Exemple de causes de troubles olfactifs Odorats et pathologie rhino-sinusienne (rhinites,..) Odorat et traumatisme crânien Jusqu’à 25% des Trauma crânien sévères (globalement 7%), anosmies ou hyposmie sévères II) Odorat et vieillissement Odorat et toxique (tabac cocaïne, radiothérapie, médicaments) Tumeurs cérébrales (base du lobe frontal) Epilepsies aura olfactive dans les crises de l’amygdale ou du système orbito-frontal Et voilà ces deux ronéos faits, dur durs vus le débit de la première.... Un immense merci à Dorothée !!!!! Et libre cours à votre imagination … 6/6