PLF 2015 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION
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PLF 2015 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION
PLF 2015 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : DIRECTION DE L’ACTION DU GOUVERNEMENT Version du 07/10/2014 à 08:41:02 PROGRAMME 308 : PROTECTION DES DROITS ET LIBERTÉS MINISTRE CONCERNÉ : MANUEL VALLS, PREMIER MINISTRE TABLE DES MATIÈRES Présentation stratégique du projet annuel de performances Objectifs et indicateurs de performance Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro Analyse des coûts du programme et des actions 2 4 27 30 51 2 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DU PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Serge LASVIGNES Secrétaire général du Gouvernement Responsable du programme n° 308 : Protection des droits et libertés Le programme 308 « Protection des droits et libertés » regroupe les crédits de huit autorités administratives indépendantes, de la commission nationale consultative des droits de l’homme et du Défenseur des droits. Depuis 2014, les dotations de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique figurent également sur ce programme. Compte tenu de la spécificité de ce programme, l’élaboration d’une véritable stratégie d’ensemble ne s’avère pas aisée. Il s’agit d’affirmer les démarches de performance conduites par chacune des autorités administratives indépendantes tout en menant un travail de synthèse visant à une plus grande transversalité des objectifs et à une meilleure convergence des indicateurs. Dans cette perspective, la stratégie du programme 308 s’articule autour d’objectifs qui reflètent le champ d’action couvert par les entités du programme. Pour l’année 2015, ces objectifs peuvent se décliner en ces termes : - défendre et protéger efficacement les droits et les libertés ; - éclairer la décision politique en offrant une expertise reconnue ; - renforcer l'efficacité de la régulation du secteur audiovisuel au profit des auditeurs et des téléspectateurs ; - accompagner les professionnels dans leur démarche de conformité à la loi ; - optimiser la gestion des fonctions support. Toutes les entités du programme disposent d’un dispositif de performance en dehors de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique nouvellement créée par les lois du 11 octobre 2013. Le libellé des objectifs, volontairement large, offre une grande transversalité au programme. Avec les objectifs « défendre et protéger efficacement les droits et les libertés » et « optimiser la gestion des fonctions support », la performance de la plupart des autorités administratives indépendantes est mesurée par des indicateurs transversaux. RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 Défendre et protéger efficacement les droits et les libertés INDICATEUR 1.1 Nombre de dossiers et de réclamations traités par an et par un ETP d’agent traitant INDICATEUR 1.2 Délai moyen d’instruction des dossiers INDICATEUR 1.3 Nombre de lieux contrôlés INDICATEUR 1.4 Taux d’effectivité du suivi des prises de position du Défenseur des droits OBJECTIF 2 Éclairer la décision politique en offrant une expertise reconnue INDICATEUR 2.1 Délai moyen de transmission d’un avis INDICATEUR 2.2 Contribution aux rapports gouvernementaux, aux projets de loi et au débat public OBJECTIF 3 Renforcer l’efficacité de la régulation du secteur audiovisuel au profit des auditeurs et des téléspectateurs INDICATEUR 3.1 Pour les services de télévision et de radio, nombre de fréquences nouvelles autorisées, conventionnées et nombre de modifications réalisées 3 PLF 2015 Protection des droits et libertés PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES OBJECTIF 4 INDICATEUR 4.1 OBJECTIF 5 Programme n° 308 Accompagner les professionnels dans leur démarche de conformité à la loi Niveau de satisfaction des correspondants à la protection des données à caractère personnel relatif à la qualité de service rendu par la CNIL Optimiser la gestion des fonctions support INDICATEUR 5.1 Ratio d’efficience bureautique INDICATEUR 5.2 Efficience de la gestion immobilière INDICATEUR 5.3 Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines INDICATEUR 5.4 Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n°87-517 du 10 juillet 1987 4 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF n° 1 : Défendre et protéger efficacement les droits et les libertés La défense et la protection des droits et des libertés fondamentales constituent l’esprit de la mission assignée à plusieurs autorités administratives indépendantes intervenant dans divers secteurs et soutenues par les services du Premier ministre. Indicateur 1.1 « Nombre de dossiers et de réclamations traités par an et par ETP d’agent traitant » L’indicateur 1.1 mesure la performance en adoptant le point de vue du contribuable. Il rend compte du nombre de dossiers et de réclamations traités par an et par ETP d’agent traitant. La nature très différente des dossiers ou réclamations traités par chaque autorité administrative indépendante doit être prise en compte. Pour cette raison, l’indicateur est décliné en sous-indicateurs. Défenseur des droits er Le Défenseur des droits, autorité constitutionnelle indépendante a succédé, le 1 mai 2011, au Médiateur de la République, à la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, au Défenseur des enfants et à la Commission nationale de déontologie de la sécurité. Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) L'objectif retenu pour le Conseil supérieur de l'audiovisuel vise à mesurer le traitement des saisines des téléspectateurs, des auditeurs, des associations et des élus. La régulation du secteur de l’audiovisuel est en effet assurée, à titre principal, en vue de protéger le public et les consommateurs, plus particulièrement les plus jeunes. Les courriers reçus portent principalement sur les problèmes de réception de la TNT, la protection de l’enfance, la qualité des programmes et, en période électorale, l’équilibre des temps de parole politique. Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) L’instruction des demandes d’avis en cas de refus de communication de documents ou de décision défavorable en matière de réutilisation des informations publiques (2e alinéa de l’article 20 de la loi du 17 juillet 1978) est une mission essentielle de la CADA. Dans un cadre plus large, elle veille au respect de la liberté d’accès et du droit de réutilisation. Les actions de la Commission dans le développement du réseau de personnes responsables au sein des autorités administratives, de la formation et de la sensibilisation des administrations conduisent à une limitation du nombre de dossiers instruits, or ces actions ne sont pas prises en compte dans l’indicateur. A titre d’exemple, le traitement des demandes de renseignement émanant des administrations n’apparaît pas dans l’indicateur actuel. La CADA, grâce à la mise en service d’une nouvelle application de gestion informatique qui intègre à la fois les dossiers instruits mais aussi les dossiers de demande de renseignements, envisage de modifier à l’horizon 2015 son indicateur. Il deviendrait un sous-indicateur du « nombre de demandes traitées par agent ». L’objectif cible devra être modifié en conséquence. En l’état actuel, la cible fixée à 620 dossiers annuels traités par agent pour 2017, permet à la Commission, à la fois de maintenir sa qualité de service dans des délais contraints, mais également de répondre aux demandes de renseignement. 5 PLF 2015 Protection des droits et libertés OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 308 Indicateur 1.2 « Délai moyen d’instruction des dossiers » Du point de vue de l’usager, le délai d’instruction des dossiers ou des réclamations constitue tout naturellement un élément caractéristique de la performance des autorités administratives indépendantes, celle-ci devant toutefois être envisagée suivant des temporalités différentes, propres à l’exercice de chacune des missions de ces autorités. L’indicateur 1.2 est ainsi décliné en plusieurs sous-indicateurs. Défenseur des droits L’indicateur constitue une synthèse et une adaptation des indicateurs des autorités réunies au sein du Défenseur des droits. Il est rappelé que, en fonction de la complexité de chaque dossier, il existe un délai incompressible en deçà duquel la qualité de l’instruction peut être remise en cause. Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) En fonction de la nature des saisines, leurs délais d'instruction sont très variables. Cependant, il est paru important au Conseil de rendre compte de cette activité et de s'attacher à mesurer la performance de l'institution vis-à-vis de l'usager. Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) La saisine pour avis de la CADA joue un rôle de filtre permettant de réduire le nombre des contentieux présentés au juge administratif. Si cette étape préalable est obligatoire pour le demandeur, il est essentiel qu’elle ne soit pas vécue par l’usager comme une perte de temps retardant l’accès effectif à l’information recherchée. L’article 19 du décret n° 2005-1755 du 30 décembre 2005 fixe un délai de 30 jours à la Commission pour notifier son avis. La CADA se heurte à des délais de traitement incompressibles, qui tiennent au délai de 10 jours laissé aux administrations pour faire valoir leurs arguments et leurs observations (respect du contradictoire), aux contraintes professionnelles des rapporteurs généraux et des rapporteurs qui exercent cette activité à titre secondaire (ils ne sont donc pas mobilisables en permanence), et enfin au fait que la Commission ne se réunit que tous les 15 jours, un rythme hebdomadaire n’étant pas envisageable du fait du nombre de membres qui siègent et des hautes responsabilités qu’ils exercent par ailleurs. Mécaniquement, le délai moyen d’instruction ne peut pas être inférieur à 33,5 jours. La Commission compte, pour améliorer ses résultats, sur les effets positifs de la nouvelle application de gestion informatique et la dématérialisation de ses dossiers. Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) La commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) a pour mission première de vérifier la légalité et d ’ assurer le contrôle de proportionnalité des demandes d’interceptions de sécurité, soit un peu plus de 6000 dossiers par an. Elle assure le contrôle des interceptions autorisées par le Premier ministre ou son délégué. Elle contrôle a posteriori toutes les demandes validées portant sur le recueil de données techniques de communication. L’indicateur retenu s’attache à mesurer la performance de la CNCIS à l’égard de l’usager, entendu ici comme directions des ministères habilités à solliciter des interceptions de sécurité, dans le délai de traitement des demandes soumises à l’urgence absolue. Elles exigent, au regard de l’imminence de l’acte, de l’importance du renseignement ou de la gravité du risque d’atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation, un avis et une décision dans un délai inférieur à une heure. La mise en œuvre d’une procédure informatisée et commune de traitement des demandes urgentes comme ordinaires, va conduire à la prise en compte, dans cet indicateur sur le délai d’instruction, de l’ensemble des saisines de la Commission en matière d’interceptions. 6 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) La CNIL reçoit annuellement près de 6 000 plaintes pour non-respect de la loi « Informatique et Libertés ». Il convient d’y ajouter des milliers de demandes écrites de particuliers traitées par le front office de la CNIL et les nombreuses questions traitées par téléphone. Le service de « plainte en ligne », accessible depuis le site Internet « cnil.fr », est utilisé par la moitié des usagers qui saisissent la CNIL. Le principal motif de saisine reste l’opposition à figurer dans un fichier, tous secteurs d’activité confondus. Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) Avec l’accroissement de la notoriété du CGLPL, les saisines sont plus nombreuses. L’instruction des dossiers, de plus en plus complexes, nécessite de multiples échanges avec les administrations concernées (santé, pénitentiaire, etc.) tant par courrier que sur place. Le délai correspond à celui de la première réponse apportée (hors accusé de réception). Indicateur 1.3 « Nombre de lieux contrôlés » Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) Le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) a choisi de rendre compte du nombre de lieux de privation de liberté visités par an. En effet, c’est principalement par ce moyen que la loi du 30 octobre 2007 modifiée a entendu confier, au contrôleur, la prévention des violations des droits fondamentaux des personnes privées de liberté. L’approfondissement des visites tient au nombre croissant de personnes rencontrées, de documents consultés et au temps d’immersion dans la vie quotidienne des établissements. Il se traduit par un allongement du temps passé sur place. Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) Cet indicateur permet de suivre une autre partie des activités de contrôle de la CNCIS, qui outre l’avis adressé au Premier ministre sur les questions relatives aux interceptions des communications et de leurs données techniques, assure le contrôle légal des conditions d’exploitation des mesures de renseignement technique autorisées par le Premier ministre. Outre le suivi individualisé des dossiers, la CNCIS réalise des inspections auprès des services habilités centraux et déconcentrés. Les contrôles sur pièce et sur place ainsi exercés constituent un indicateur de l’action de la commission visant à garantir le respect des dispositions légales et des libertés publiques dont la protection lui est dévolu par le législateur, et ce au profit du citoyen. Indicateur 1.4 «Taux d’effectivité du suivi des prises de position du Défenseur des droits» Le Défenseur des droits a souhaité rendre compte au travers d’un nouvel indicateur de l’efficacité de son action. Celuici est destiné à mesurer dans quelle proportion ses propositions de nature juridique sont suivies d’effet. La création de cet indicateur répond aux préconisations de la Représentation nationale. Ainsi, le rapport parlementaire du 28 octobre 2010 du comité d’évaluation et de contrôle considérait que les autorités indépendantes non dotées d’un pouvoir coercitif devaient se doter d’un indicateur permettant de mesurer si les recommandations sont ou non suivies d’effet. 7 PLF 2015 Protection des droits et libertés OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 308 INDICATEUR 1.1 : Nombre de dossiers et de réclamations traités par an et par un ETP d’agent traitant (du point de vue du contribuable) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible Nombre de saisines traitées par an et par ETP d’agents traitants du Défenseur des droits Nbre 468 477 460 435 435 435 Nombre de saisines traitées par an et par ETP d’agents traitants du CSA Nbre 674 921 888 955 927 1 000 Nombre de dossiers traités par an et par un ETP d’agents traitants de la CADA Nbre 664 710 620 625 620 620 Précisions méthodologiques Défenseur des droits Sources de données : les données sont fournies par la direction des systèmes d’information, de la documentation et des études du Défenseur des droits. Mode de calcul : les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant : Numérateur : nombre de dossiers traités par an Dénominateur : nombre d’ETPT d’agents traitants Le nombre d’agents traitants ne se limite pas aux ETP budgétaires en raison de l’existence d’un réseau de délégués territoriaux participant à l’instruction des dossiers, mais ne figurant pas dans le plafond d’emploi. Conseil supérieur de l’audiovisuel Sources de données : les données sont fournies par les directions concernées et consolidées par la direction administrative et financière. Mode de calcul : les résultats (estimation) sont obtenus à partir du quotient suivant : Numérateur : nombre de saisines traitées par an Dénominateur : nombre d'ETP d'agents traitants Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) Sources des données : les données sont fournies respectivement par le secrétariat général de la Commission et par la direction des services administratifs et financiers (DSAF) du Premier ministre. Mode de calcul : les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant : Numérateur : nombre de dossiers traités par an Dénominateur : nombre d’ETPT consommé. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Défenseur des droits L’application informatique-métier « Agora » permet l’enregistrement et le traitement des réclamations. Elle unifie les anciennes applications en vigueur dont celle propre aux délégués du Médiateur de la République et permet désormais d’une part, d’identifier les réclamations en doublons et, d’autre part, d’affiner les prévisions. A titre d’exemple, un dossier instruit par un délégué et transféré au siège (ou inversement) constitue un seul et même dossier. Les prévisions répondent donc à un objectif de transparence et de sincérité des indicateurs. A noter également pour répondre à sa mission essentielle d’accès aux droits, que la moitié des dossiers reçus par l’Institution donnent lieu à des réponses d’information ou d’orientation juridique. Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) Le passage de la France au tout numérique est maintenant achevé depuis plus de deux ans. Les problèmes résiduels de réception ont, pour la plupart, trouvé une solution. Le lancement des six nouvelles chaînes en haute définition, 8 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE commencé en décembre 2012, poursuit son déploiement (jusqu’en juin 2015), avec une anticipation des problèmes potentiels de mieux en mieux assurée. S’il en résulte une baisse notable des saisines adressées au Conseil sur le passage de la France au tout numérique, il est à noter que la campagne pour les élections municipales de mars 2014, pour les élections en Nouvelle Calédonie (mai 2014) et pour l’élection des représentants au Parlement européen de mai 2014 a déjà entraîné de nombreuses réactions de la part du public. C’est pourquoi la prévision actualisée 2014 passe de 888 (PAP2014) saisines à 955 (prévision actualisée 2014). Les données 2014 n’ont pas été reconduites pour l’année 2015. En effet, une seule élection est prévue (conseillers régionaux et/ ou départementaux). L’année 2017 devrait conduire les électeurs à se manifester plus massivement auprès du Conseil du fait de la tenue de l’élection présidentielle puis des élections législatives. L’augmentation de cet indicateur est motivée également par le fait que les personnes saisissent de plus en plus fréquemment le Conseil du fait de ses nouvelles missions (services de médias audiovisuels à la demande – SMAD droits des femmes, etc.) ou d’une meilleure connaissance de celles-ci (signalétique, déontologie, langue française). En outre, à l’heure actuelle, même s’il est difficile d’évaluer l’impact qu’aura, sur le public, le lancement de la radio numérique terrestre, à compter du 20 juin 2014, cet événement peut néanmoins être un facteur supplémentaire justifiant l’évolution des données susmentionnées. Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) L’enregistrement et le suivi des dossiers jusqu’à la notification de l’avis rendu par la Commission nécessitent de nombreuses étapes de vérification, de recherche de jurisprudence, d’envoi de courrier et d’enregistrement de pièces dans les dossiers, d’échanges avec les rapporteurs au cours de la rédaction des projets, de relecture soigneuse. Ce travail est réalisé par les rédacteurs de la CADA qui représentent 8 ETPT pour une consommation réelle de 7,6 ETPT en moyenne sur l’année 2014. Il faut aussi tenir compte du fait que 3 rédacteurs doivent assumer des tâches supplémentaires d’administration de la base informatique de gestion des dossiers, de mise à jour du site Internet et de suivi du réseau des 1800 personnes responsables de l’accès aux documents administratifs (PRADA). En réalité ce sont moins de 7 ETPT qui sont consacrés au traitement des dossiers de saisine de la Commission. Or, le secrétariat général doit en outre répondre (par courrier ou courriel) à un volume de plus 2 300 consultations d’administration, travail en partie assuré également par les rédacteurs. La Commission souhaite, quand elle aura achevé d’unifier son mode de traitement tant des saisines que des demandes de renseignement de l’administration, réexaminer la méthodologie de cet indicateur afin de mieux rendre compte de son activité. D’autant que, mieux la CADA renseigne les administrations moins elle sera saisie de refus de communication de la part des demandeurs qui se sont adressés à ces mêmes administrations. La qualité des avis rendus par la Commission dépend en partie du travail des rédacteurs. A effectif et qualité constants, la cible rend compte du maintien du nombre de dossiers traités, qui correspond à un niveau très élevé d’activité. INDICATEUR 1.2 : Délai moyen d’instruction des dossiers (du point de vue de l’usager) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible Délai moyen d’instruction des dossiers par le Défenseur des droits jours 60 67,5 60 60 60 60 Délai moyen d’instruction des saisines par le CSA jours 17 15,8 18,4 14,9 13,2 15,8 Délai moyen d’instruction des dossiers par la CADA jours 39 40,3 36 38,2 36 35 minutes 56 36 < 60 42 < 60 < 60 Délai moyen d’instruction des demandes d’interception adressées en urgence absolue à la CNCIS 9 PLF 2015 Protection des droits et libertés OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 308 Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible Délai moyen d’instruction des plaintes par la CNIL jours SO SO 170 170 160 140 Délai de réponse aux saisines (CGLPL) jours 42 62 60 70 75 75 Précisions méthodologiques Défenseur des droits Sources des données : les données sont fournies par la direction des systèmes d’information, de la documentation et des études du Défenseur des droits. Mode de calcul : les quatre autorités administratives indépendantes intégrées au Défenseur des droits avaient chacune une approche différente de cet indicateur. A partir de 2012, celui-ci est calculé de manière uniforme par différence entre la date de fin d’instruction du dossier et celle de réception par l’institution. Par ailleurs, tous les dossiers sont pris en compte dans le calcul de cet indicateur, ce qui inclut les dossiers irrecevables pour lesquels l’institution apporte dans le cadre de sa mission d’accès aux droits une information/réorientation aux réclamants ainsi que les dossiers traités par les délégués présents sur l’ensemble du territoire. Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) Sources de données : les données sont fournies par les directions concernées et consolidées par la direction administrative et financière. Mode de calcul : le délai moyen indiqué ci-dessus est calculé par la différence entre la date de réception du courrier postal ou électronique du téléspectateur ou de l’auditeur ayant saisi le Conseil et la date de la réponse qui y est apportée par le service de l’information et de la documentation, de la direction des technologies et de la direction des programmes, avec ou sans examen par le Collège du Conseil. Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) Sources de données : les données sont fournies par le secrétariat général de la commission d’accès aux documents administratifs. Mode de calcul : les données s’appuient sur l’utilisation d’un système automatisé de gestion et d’information dans lequel est saisi chaque évènement de la procédure de traitement pour chaque demande (date d’enregistrement de la demande, date de départ de la lettre de notification). Le délai affiché correspond à la moyenne du nombre de jours entre la date d’enregistrement et la date de notification pour l’ensemble des demandes inscrites aux séances de l’année. Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) Sources de données : les données sont fournies par le délégué général de la Commission sur la base des données enregistrées sur les registres des documents classifiés. Mode de calcul : le délai d’instruction des demandes d’interception court entre l’instant de la saisine de la commission pour le contrôle d’une interception de sécurité demandée selon la procédure dite d’urgence absolue et celui de l’avis, favorable ou non, formulé et transmis par la commission, à l’autorité décisionnelle, à savoir le Premier ministre ou son délégué. Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) Sources des données : les données sont fournies par le service informatique de la CNIL à partir de l’application métier. Mode de calcul : les résultats, exprimés en jours calendaires, sont obtenus à partir du quotient suivant : Numérateur : somme des délais d’instruction (différence entre la date d’arrivée de la plainte et sa date de clôture) des plaintes clôturées sur le mois considéré. Dénominateur : nombre de plaintes clôturées sur le mois considéré. Contrôleur général des lieux de privation de liberté Sources de données : Les données sont fournies par les services administratifs du contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL). Mode de calcul : Le sous-indicateur mesure le délai entre la date de réception de la demande et la date du courrier apportant une première réponse aux questions posées, hors accusé de réception (prise en compte de l’information en vue d’une enquête ou d’une visite d’établissement, incompétence). Les délais sont calculés à partir des données extraites du logiciel ACROPOLIS. 10 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Défenseur des droits Le délai moyen d’instruction fourni dans le PLR 2013 (« délai actualisé 2013 »), à savoir 67,5 jours, a été légèrement supérieur à l’objectif initialement fixé de 60 jours. Cette tendance s’explique principalement par le fait que le siège de l’Institution a procédé en 2013 à la clôture de nombreux dossiers parmi les plus anciens, ce qui a mécaniquement allongé le délai moyen d’instruction. Toutefois, ces actions ont eu également pour effet bénéfique de rajeunir le stock des dossiers en instance. L’âge moyen des dossiers en instance a ainsi diminué de 30 % entre 2012 et 2013. L’Institution poursuit son objectif de réduire son délai moyen d’instruction à 60 jours sur 2014, 2015 et 2017. Il faut rappeler qu’environ la moitié des dossiers traités par l’Institution relève de l’accès aux droits et ne font pas l’objet d’une instruction approfondie : au niveau des délégués territoriaux, cet accès aux droits se traduit par une information délivrée au réclamant au moment de l’entretien avec les délégués ; au niveau du siège, les dossiers relevant de l’accès aux droits sont instruits dans des délais très brefs : 10 jours en moyenne quand le réclamant fournit un dossier complet. Celui-ci reçoit alors dans ce délai un courrier d’information ou de réorientation. Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) Commencé en décembre 2012, le déploiement des six nouvelles chaînes en haute définition (multiplex R7 et R8) autorisé par le Conseil s’est poursuivi tout au long de l’année 2013. Au cours de celle-ci, le nombre de saisines du Conseil par des téléspectateurs a été étroitement lié aux différentes vagues de mise en service des émetteurs de ces deux nouveaux multiplex et aux éventuelles difficultés de réception rencontrées. Au regard de la prévision actualisée pour 2014 (14,9 jours), effectuée au vu des saisines effectives reçues courant de la même année, le délai de traitement des saisines s’améliore passant de 18,4 jours (PAP2014) à 14,9 jours, à 13,2 jours en 2015 pour augmenter à nouveau en 2017 (15,8 jours). Ce délai, en diminution par rapport à la réalisation 2013 (15,8 jours) et la prévision 2014 résulte d’un effort commun pour optimiser le délai moyen d’instruction des saisines par le CSA. En ce qui concerne l’année 2014, malgré les élections municipales et européennes qui pourraient, sans commune mesure toutefois avec les scrutins présidentiel et législatif de l’année 2012, donner lieu à une hausse du délai moyen d’instructions des saisines, le Conseil souhaite pérenniser son engagement d’optimisation de son délai moyen. L’année 2017 connaîtra néanmoins une légère augmentation liée au nombre des saisines concernant l’équilibre des temps de parole politique et le pluralisme de l’information. Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) L’augmentation de 15 % du nombre des saisines de la CADA sur l’année 2013 explique la relative dégradation du délai de traitement au cours de cette même année. Cette augmentation a pesé plus particulièrement sur les deux rapporteurs généraux de la CADA qui signent 97 % des avis. Cette charge de travail supplémentaire a été difficilement compatible avec leur activité professionnelle principale et a occasionné des retards dans la validation et la notification des avis. Le délai moyen d’instruction des dossiers en 2013 (40,3 jours) est le résultat d’un décompte manuel opéré par sondage. Le module statistique intégré au nouveau système de gestion informatique indique, quant à lui, un délai de traitement de 33 jours pour 2013. La CADA a décidé de retenir le résultat le moins favorable. Les chiffres définitifs ne seront connus au travers de l’outil statistique qu’en fin d’année 2014. Cependant, en procédant de nouveau par sondage sur un échantillon suffisamment large et représentatif, il a été établi une amélioration au premier trimestre 2014, pour un niveau d’activité sensiblement identique à celui du premier trimestre 2013. Le délai de traitement moyen est estimé à 38,2 jours. Cette estimation permet d’envisager pour 2015 le maintien de la prévision à 36 jours. Cet objectif pourra être atteint si le niveau d’activité se maintient à environ 5 000 dossiers dans l’année. 11 PLF 2015 Protection des droits et libertés OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 308 Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) Les demandes adressées à la Commission en urgence absolue ne représentent qu’une part de l’ensemble des demandes initiales d’interception (15 % à 20% en moyenne), il n’en constitue pas moins l’origine d’un axe clair de performance pour la commission, eu égard à la sensibilité des opérations qu’il recouvre. Un délai d’instruction inférieur à une heure pour les urgences absolues, marque la performance des services de la CNCIS parce qu’il atteste, d’une part de la réactivité de l’entité et, d’autre part de sa permanence. Néanmoins la mise en place d’une procédure unique de traitement des demandes d’interceptions et d’un circuit continu d’avis va modifier cet indicateur. Il constituera désormais le délai moyen de traitement de toutes les demandes d’interceptions, urgentes ou ordinaires. Il rendra ainsi compte de la performance de la Commission sur l’ensemble de la mission des avis préalables qui lui sont dévolues en matière d’interceptions des communications. Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) Dans un contexte d’exposition médiatique fréquent sur les thématiques « informatique et libertés » touchant le grand public et d’extension du périmètre du téléservice de « plainte en ligne », la CNIL veille à la qualité du service rendu aux citoyens qui la saisissent d’une plainte. Cette qualité de service passe par la maîtrise des délais de traitement et s’appuie sur une refonte en cours des outils et procédures de relation avec ses usagers dans le cadre de son plan stratégique et opérationnel 2012-2015 et de son schéma directeur des systèmes d’information 2014-2015. Les délais d’instruction des plaintes ne dépendent pas uniquement du service des plaintes de la CNIL. Ils sont en effet tributaires de la complétude du dossier reçu, des délais et de la qualité des réponses apportées par ses interlocuteurs, ainsi que de la nature des suites données (clôture après information du plaignant, nouveaux échanges de courriers, contrôle sur place, mise en demeure, procédure de sanction). Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) L’augmentation constatée sur les premiers mois de 2014 laisse envisager un allongement du délai. Compte tenu des moyens dont disposent le Contrôleur général, sans augmentation d’effectifs, le délai ne pourra être réduit. En effet, la complexité des dossiers, les délais de réponse des administrations sollicitées ne permettent pas d’apporter plus rapidement une réponse aux personnes privées de liberté. INDICATEUR 1.3 : Nombre de lieux contrôlés (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible Nombre de lieux de privation de liberté contrôlés par an Nbre 159 140 150 140 150 150 Nombre de sites centraux et régionaux d’interception contrôlés annuellement Nbre 23 20 28 18 20 20 Précisions méthodologiques Contrôleur général des lieux de privation de liberté Sources de données : Les données sont fournies par les services administratifs du contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL). Mode de calcul : Les résultats intègrent les missions diligentées entre le 1er janvier et le 31 décembre de chaque année. Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) Sources de données : les données sont fournies par le délégué général de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS). Elles proviennent des procès-verbaux de l’assemblée plénière de la Commission qui définit les orientations en matière de vérification et de contrôle. 12 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Mode de calcul : le nombre annuel de sites contrôlés sur les 26 antennes régionales et services déconcentrés répartis dans toutes les régions de la métropole et dans les départements d’outre-mer auxquels s’ajoutent les services centraux et les plates-formes nationales (soit 40 sites au total). JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) Le nombre de 150 visites ne sera certainement pas tout à fait atteint en 2014. C’est en effet la qualité des visites qui est privilégiée. L’objectif demeure cependant pour les prochaines années. Si la totalité du parc pénitentiaire a fait l’objet d’une première visite, de nombreux établissements de santé mentale de taille importante n’ont pas encore été visités, ainsi que de nombreux commissariats et brigades de gendarmerie. Les lieux déjà visités feront également l’objet d’une deuxième visite pour vérifier le suivi des premières recommandations. Le nombre total de lieux de privation de liberté a été estimé à 5 600 (rapport n°162 de l’Assemblée nationale du 18 septembre 2007) ». Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) Les constatations faites et les résultats obtenus lors des contrôles des sites les années précédentes ont permis de définir la périodicité la plus efficace des inspections sur pièces et sur place. Le niveau d’un contrôle tous les deux ans a ainsi été arrêté par l’assemblée plénière de la CNCIS. La prévision de 20 sites contrôlés annuellement correspond également à la capacité maximale de contrôle au regard du nombre d’agents et des autres missions de la Commission ainsi qu’au caractère très exceptionnel des visites sur sites effectuées par les membres parlementaires de l’assemblée plénière de la CNCIS, organe collégial de décision. INDICATEUR 1.4 : Taux d’effectivité du suivi des prises de position du Défenseur des droits (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible Taux de résolution amiable des réclamations % 82 83 SO 80 80 80 Taux de jugements qui confirment les observations en justice du Défenseur des droits % 68 72 SO 70 70 70 Précisions méthodologiques Défenseur des droits Le nouvel indicateur se décompose en deux sous-indicateurs : - le taux de règlements amiables suivis d’effet ; - le taux de jugements confirmant les observations de l’Institution. L’Institution s’est dotée au cours de l’année 2013 d’une application métier unique, dénommée AGORA, fusionnant tous les logiciels des précédentes autorités. Cette application permet des analyses statistiques suffisamment fines pour mesurer la performance des actions du Défenseur des droits. Il est donc possible de calculer avec précision et fiabilité les deux sous-indicateurs susmentionnés. Sous-indicateur : « Le taux de résolution amiable des réclamations » Sources des données : les données sont fournies par la direction des systèmes d’information, de la documentation et des études du Défenseur des droits. Mode de calcul : une requête ciblée sur AGORA permet de recenser tous les dossiers traités au cours de l’année écoulée et dans lesquels soit une atteinte à un droit à une liberté a été établie soit la situation du réclamant a été jugée préoccupante et pour lesquels un règlement amiable a été proposé. On calcule ensuite, parmi ces dossiers, ceux qui ont été suivis d’effet, étant précisé qu’un règlement amiable réussi intervient généralement après des échanges informels avec le mis en cause et le réclamant mais qu’il peut aussi faire suite à une décision formalisée (c’est le cas pour les recommandations et les demandes de poursuites disciplinaires). Sous-indicateur : «Taux de jugements qui confirment les observations en justice du Défenseur des droits » 13 PLF 2015 Protection des droits et libertés OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 308 Sources des données : les données sont fournies par la direction administrative et financière du Défenseur des droits. Mode de calcul : une requête ciblée sur AGORA permet de recenser tous les jugements rendus au cours de l’année écoulée pour lesquels l’Institution a présenté des observations en justice (quelle que soit l’année au cours de laquelle ces observations ont été présentées et quel que soit le degré de juridiction). On décompte ensuite, parmi ces jugements, ceux qui confirment les observations de l’Institution, pour en déduire un ratio d’efficacité. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE L’Institution affiche des taux élevés de suivi de ses positions et l’enjeu est de maintenir ces résultats élevés. OBJECTIF n° 2 : Éclairer la décision politique en offrant une expertise reconnue Indicateur 2.1 « délai moyen de transmission d’un avis » Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) La CCSDN, créée par la loi n° 98-567 du 8 juillet 1998, est chargée de donner un avis à l'autorité administrative sur la déclassification et la communication d’informations ayant fait l’objet d’une classification. Depuis la loi n° 2009-928 du 29 juillet 2009, la Commission est aussi appelée à donner un avis sur certains textes relatifs à des lieux classifiés et son Président ou son représentant doit participer aux perquisitions conduites par des magistrats dans les lieux protégés au titre du secret de la défense nationale. Le délai moyen de transmission d’un avis par la CCSDN caractérise sa performance au regard de l’usager, entendu ici comme une autorité administrative. Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) La loi « informatique et libertés » insiste sur le rôle de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) en matière d’éclairage de la décision politique. Les dossiers concernés par l’indicateur 2.1 sont les demandes d’avis transmises par les administrations centrales sur des projets de texte prévoyant le traitement de données à caractère personnel ainsi que sur des projets de fichiers mis en œuvre sous leur responsabilité. Les délais d’instruction dépendent de la complétude des dossiers reçus, de leur analyse par le service des affaires juridiques de la CNIL, des délais et de la qualité des réponses reçues, ainsi que de la nature des suites données (courrier ou examen en séance plénière de la Commission). Le délai de réponse maximal prévu par la loi « informatique et libertés » et ses textes d’application est de 90 jours à compter de la réception de la demande dans certains cas (consultation sur un projet de loi ou de décret, demande de conseil) et de 120 jours s’agissant de la mise en œuvre, par l’État, de traitements automatisés de données à caractère personnel. Indicateur 2.2 « contribution aux rapports gouvernementaux, aux projets de loi et au débat public » Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) La CNCDH, créée en 1947 et refondée par la loi n° 2007-292 du 5 mars 2007 est consultée sur les projets ou propositions de loi dans les domaines des libertés, des droits de l’Homme, du droit et de l’action humanitaire. Du fait de sa composition pluraliste (organisations non gouvernementales spécialisées, syndicats, experts internationaux), elle est à même d’éclairer la décision politique sur les implications que peuvent avoir les projets ou propositions de lois sur les citoyens. Elle peut s’autosaisir des projets et propositions de lois dès lors qu’elle ne serait pas consultée. Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) Le CCNE, créé par la loi n° 2004-800 du 6 août 2004, a pour mission de donner un avis sur les problèmes moraux qui sont soulevés par la recherche dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé, que ces problèmes concernent l’homme, des groupes sociaux ou la société toute entière. Il estime avoir rempli sa mission dès lors que ses avis ont suscité un débat, soit au sein de la représentation nationale et des administrations concernées par son domaine de réflexion, soit dans la communauté professionnelle de la science et de la santé, soit plus largement encore dans la société civile en raison des échos que les médias leur ont donnés. Ce débat sociétal a pour fonction essentielle d’apporter un éclairage à la décision politique. 14 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) Créé par la loi du 17 janvier 1989, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a pour mission de garantir la liberté de communication audiovisuelle en France. La loi du 30 septembre 1986, modifiée à de nombreuses reprises, lui confie de larges responsabilités, parmi lesquelles : la protection des mineurs, le respect de l'expression pluraliste des courants d'opinion, l’organisation des campagnes électorales à la radio et à la télévision, la rigueur dans le traitement de l'information, l’attribution des fréquences aux opérateurs, le respect de la dignité de la personne humaine, la protection des consommateurs. De plus, le Conseil est chargé de « veiller à la défense et à l’illustration de la langue et de la culture françaises » sur les antennes. Il a également pour missions de rendre les programmes de la télévision accessibles aux personnes souffrant d'un handicap auditif ou visuel ; de veiller à la représentation de la diversité de notre société dans les médias ; de contribuer aux actions en faveur de la protection de la santé, etc. Plus récemment le pouvoir de nomination des présidents des sociétés nationales de programmes a été rétabli au CSA. Pour toutes ces missions, le Conseil procède régulièrement à la publication d’avis, de rapports, d’études, et formule chaque année des propositions d’évolution de la législation et de la réglementation du secteur de l’audiovisuel. En intervenant publiquement par la voix de ses représentants lors d’événements nationaux et internationaux, il contribue à la visibilité des grands enjeux liés au secteur de l’audiovisuel et à l’animation du débat public sur ces thèmes. INDICATEUR 2.1 : Délai moyen de transmission d’un avis (du point de vue de l’usager) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible Délai de transmission d’un avis à l’autorité administrative après saisine de la CCSDN jours 31 31 30 30 30 30 Délai moyen de transmission d’un avis au gouvernement par la CNIL jours SO SO 90 90 80 60 Précisions méthodologiques Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) Sources de données : Les données sont fournies par le secrétariat général de la CCSDN. Mode de calcul : Le délai de transmission est apprécié (en jours) du moment où la CCSDN reçoit le dossier complet jusqu’à la date à laquelle la CCSDN rend son avis et le communique à l’autorité administrative concernée. Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) Sources des données : les données sont fournies par le service informatique de la CNIL à partir de l’application métier. Mode de calcul : les résultats, exprimés en jours calendaires, sont obtenus à partir du quotient suivant : - Numérateur : Somme des délais d’instruction (différence entre la date d’arrivée de la demande et sa date de clôture) des dossiers clôturés sur le mois considéré. - Dénominateur : Nombre de demandes d’avis clôturées sur le mois considéré. INDICATEUR 2.2 : Contribution aux rapports gouvernementaux, aux projets de loi et au débat public (du point de vue de l’usager) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible Contribution de la CNCDH sur le plan national Nombre d’avis 7 15 17 16 9 15 Contribution du CCNE au débat sur la bioéthique (retombées presse et entretiens) Nb 650 780 850 870 900 950 Fréquentation du site du CCNE (visiteurs uniques par mois) Nb 4 200 6 690 8 500 8 500 9 000 9 500 Contribution du CSA aux rapports gouvernementaux, aux projets de loi et au débat public Nbre SO SO SO 71 71 71 15 PLF 2015 Protection des droits et libertés OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 308 Précisions méthodologiques Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) Sources des données : Les données sont fournies par le secrétariat général de la CNCDH. Sur le plan national, la contribution de la CNCDH revêt les formes suivantes : - un avis, assorti de recommandations, rendu par la commission sur un projet de loi, sur saisine du Gouvernement ou sur autosaisine ; - l’audition par les commissions parlementaires ; - la publication d’une étude de fond assortie de recommandations sur un thème général. Mode de calcul Du 1er janvier au 31 décembre de l’année N, nombre d’avis et d’études rendus par la CNCDH. Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) Sous-indicateur : « Contribution du CCNE au débat sur la bioéthique » Sources de données : Les données sont fournies par le secrétariat général du CCNE. Mode de calcul : L’indicateur du CCNE rend compte de l’élargissement de la réflexion éthique en mettant en lumière les retombées médiatiques des activités du comité (conférences de presse accompagnant la diffusion d’un avis, entretiens conduits par les membres du CCNE, journées annuelles d’éthique, organisation ou participation à des colloques nationaux ou internationaux, rencontres avec les étudiants). On peut d’ores et déjà constater une nette augmentation du nombre de retombées médiatiques des travaux du CCNE. Les deux derniers avis du Comité, n° 120 et 121 sur le séquençage du génome fœtal et celui rendu sur la fin de vie, suite à une saisine du président de la République, ont été largement médiatisés. Sous-indicateur : « Fréquentation du site du CCNE » Sources de données : Les données sont fournies par le secrétariat général du CCNE. Mode de calcul : Le nombre de visiteurs uniques par mois est déterminé par l’outil de mesure du trafic Internet « Google Analytics ». Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) Sous-indicateur : « Contribution du CSA aux rapports gouvernementaux, aux projets de loi et au débat public » Sources des données Les données sont fournies par la direction générale du CSA. La contribution du CSA au débat public revêt différentes formes : - la publication de rapports et études sur des thèmes liés au secteur de l’audiovisuel ; - l’audition du Président et des membres du Conseil par les commissions de chacune des deux chambres du Parlement ; - des interventions publiques régulières ; - la publication d’avis ; - la publication d’un rapport annuel assorti de propositions de modifications législatives et/ou réglementaires ; - les propositions d’évolution de la réglementation sont celles figurant dans le rapport annuel du CSA. Sont prises en compte les propositions de modifications : législatives, réglementaires, de régulation. Mode de calcul Du 1er janvier au 31 décembre de l’année N, nombre de rapports et études publiés, nombre d’interventions du Président et des membres du CSA devant les commissions parlementaires et nombre de modifications proposées. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) La CNCDH envisage de rendre 13 avis et 3 études en 2014. Cette prévision correspond à un rythme comparable à celui de l’année précédente mais reste sensiblement plus élevée aux résultats pour 2011 et 2012. Le résultat pour 2012 reste toutefois exceptionnel en raison du renouvellement des membres des collèges de la Commission qui a occasionné un ralentissement temporaire de l’activité. 16 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Le rôle de la CNCDH est d’éclairer la décision des pouvoirs publics. Rappelons à cet égard que la saisine de la CNCDH par le Gouvernement devrait intervenir pour tout projet de loi touchant aux droits de l’homme, à l’action humanitaire ou au droit international humanitaire, mais n’est pas obligatoire. De plus, la CNCDH a toujours la faculté de s’autosaisir. Le nombre d’avis adoptés au cours de l’année dépend ainsi étroitement du nombre de saisines de la CNCDH par le Gouvernement. En 2014, année marquée par les élections municipales et européennes, la CNCDH constate un ralentissement du nombre de projets de loi, et partant, du nombre de saisines de la CNCDH. Ce facteur, extrinsèque à l’activité de la CNCDH, explique l’écart entre la prévision initiale et celle actualisée en cours d’année 2014. La CNCDH a d’ores et déjà publié en 2014 deux ouvrages (Rapport sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie 2013, remis au Gouvernement le 1er avril 2014 ; Les actes du colloque « Défendre en justice la cause des personnes détenues »), et publiera en décembre l’ouvrage « Droits de l’homme en France (2012-2013) », qui paraît tous les deux ans. Enfin, le nombre d’auditions de la présidente de la CNCDH ou de membres désignés par elle s’inscrit toujours sur un rythme très soutenu. Concernant l’année 2015, année de renouvellement des collèges de la CNCDH, les prévisions s’établissent à 7 avis et 2 études. Comme en 2012, l’année 2015 sera marquée par une paralysie temporaire de l’activité, le nombre d’avis adoptés devraient être approximativement le même qu’en 2012. Toutefois, au-delà du seul nombre d’avis adoptés, la CNCDH devrait publier deux études (le rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, et compte tenu de l’élargissement de son mandat, un rapport sur la traite des êtres humains). En effet, le conseil des ministres du 14 mai dernier a adopté le Plan d’action national contre la traite des êtres humains (2014-2016) qui fait de la CNCDH le rapporteur national indépendant en charge d’un rapport annuel. Ainsi, sous réserve que la CNCDH dispose des moyens nécessaires pour mener à bien cette nouvelle mission, un rapport devrait être publié dès 2015. Concernant 2017, la cible est estimée à 13 avis et 2 études. Le nombre d’avis devrait rester proche de celui de 2014, compte tenu du fait que l’année 2017 est également une année électorale. La CNCDH devrait publier en 2017 une étude sur la traite des êtres humains et le rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) Dès lors qu’il s’agit de la première année de mise en œuvre de l’indicateur, les prévisions sont reconduites à l’identique, faute de prévisibilité. OBJECTIF n° 3 : Renforcer l’efficacité de la régulation du secteur audiovisuel au profit des auditeurs et des téléspectateurs Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) Les indicateurs ci-dessous reposent sur le nombre de fréquences nouvelles autorisées, de nouveaux services conventionnés, du nombre de modifications administratives et des études de planification en vue de la réalisation de modifications des fréquences effectuées par le CSA, que ce soit en télévision ou en radio. Il convient de souligner que ces indicateurs n’ont pas vocation, en soi, à augmenter chaque année, étant donné que ces activités dépendent fortement du contexte et notamment des demandes du secteur audiovisuel. De plus, ils ne représentent pas l’ensemble de l’activité du CSA en matière de régulation des fréquences de la télévision et de la radio. 17 PLF 2015 Protection des droits et libertés OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 308 INDICATEUR 3.1 : Pour les services de télévision et de radio, nombre de fréquences nouvelles autorisées, conventionnées et nombre de modifications réalisées (du point de vue de l’usager) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible Nombre de fréquences nouvelles autorisées et de nouveaux services conventionnés Nbre 786 1388 2 176 1 981 928 776 Nombre de modifications administratives et de modifications de fréquences réalisées Nbre 2 972 1781 1 548 1 603 1 682 3 246 Nombre d’études de planification de fréquences effectuées Nbre 4 739 2825 6 411 1 788 2 525 3 770 Précisions méthodologiques Sources de données : Les sources de données sont : - le fichier de suivi des appels à candidatures ; - le fichier de suivi des modifications techniques ; - le fichier de suivi des fréquences temporaires ; - le fichier de suivi des coordinations internationales ; - la base de données des fréquences du CSA ; - le fichier de suivi des travaux de Radio France. Les sous-indicateurs 1 et 2 ont été alimentés conjointement par la direction des technologies (DT) et la direction des opérateurs audiovisuels (DOA), puis consolidés par la direction administrative et financière (DAF) du CSA. Mode de calcul : Sous-indicateur 1 : « Nombre de fréquences nouvelles autorisées et conventionnées » Pour la radio, le nombre de fréquences nouvelles autorisées correspond à la somme du nombre de fréquences liées : - aux agréments des appels à candidatures partiels et généraux ; - aux autorisations d’émetteurs de confort (en incluant le cas particulier des tunnels) ; - aux agréments liés aux appels d’autoroute (le tronçon est pris comme base de calcul : on ne compte pas chaque site comme une autorisation) ; - aux autorisations sur des nouvelles ressources pour Radio France et RFO ; - aux nouveaux services conventionnés en non hertzien. Pour la télévision, il s’agit de la somme des fréquences planifiées en TNT et télévisions locales ainsi que du nombre de nouveaux services conventionnés en non hertzien. Sous-indicateur 2 : « Nombre de modifications administratives et de modifications de fréquences réalisées » Pour la radio, ce nombre correspond au : - nombre de modifications techniques ayant donné lieu à une publication au Journal officiel (il n’inclut pas les refus décidés par le Conseil) ; - nombre de réaménagements de radios privées et publiques ; - nombre de transferts de sites effectués sur les réseaux de radio France ; - nombre de modifications techniques de RFO ; - nombre de reconductions d’autorisations hertziennes ; - nombre de modifications apportées aux conventions des radios existantes en hertzien et en non hertzien. Sous-indicateur 3 : « Nombre d’études de planification de fréquences effectuées » Pour la radio, le nombre d'études de planification de fréquences effectuées correspond à la somme du nombre de fréquences liées : - aux allotissements correspondant aux plans de fréquences des appels à candidatures publiés par le Conseil ; - aux refus de modifications techniques ; - aux expérimentations de nouvelles fréquences ou de modifications techniques ; - aux études de coordination provenant des consultations des pays étrangers en FM et Radio Numérique Terrestre ; - aux études de fréquences temporaires ; - aux études pour des nouvelles ressources hors appel à candidatures pour Radio France. Ainsi, une fréquence est considérée comme nouvelle s’il s’agit d’une nouvelle ressource ou si son autorisation est arrivée à échéance. Pour la télévision, il s’agit de la somme des études relatives aux chaînes/multiplex pour chaque site pour les plans : - analogique (notamment les réaménagements) ; - numérique transitoire ; 18 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 - OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE passage ; pour le plan cible ; outre-mer ; coordination internationale (demandes de coordination entrante des pays étrangers) ; télévision mobile personnelle ; télévisions locales. Le tableau ci-dessous présente le détail (radio, TV, non hertzien) de chaque sous-indicateur. 2014 Prévision actualisée Nombre de fréquences nouvelles autorisées et de nouveaux services conventionnés Nombre de modifications administratives et de modifications de fréquences réalisées Nombre d’études de planification de fréquences effectuées 2015 Prévision 2017 Cible Radio 123 273 234 TV 1858 655 542 TOTAL 1981 928 776 Radio 940 920 1740 TV 663 762 1506 TOTAL 1603 1682 3246 Radio 1403 1485 1520 TV 385 1040 2250 TOTAL 1788 2525 3770 JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Depuis la fin de FM+, le Conseil continue à densifier à la marge le spectre FM. Par ailleurs, il a décidé de mener une réflexion sur les possibilités d’enrichir de manière plus intensive le paysage radiophonique en FM. En outre, le nombre de fréquences mises en appel à candidatures dépend certes des études menées pour dégager de nouvelles ressources, mais aussi de l’arrivée à échéance des autorisations aux termes des 15 ans (autorisations délivrées pour une durée de 5 ans, reconductibles deux fois par tacite reconduction). Le volume de ces fréquences arrivant à échéance est très dépendant d’une année sur l’autre. On notera à cette fin qu’un appel à candidatures lancé en année N a des conséquences que sur l’année N+1, puisque le Conseil doit alors procéder à la phase d’agrément de sites, à savoir vérifier la conformité du site proposé avec les termes du plan de fréquences annexé à l’appel à candidatures. Par ailleurs, l’article 17 de la loi n°2013-1028 du 15 novembre 2013 relative à l’indépendance de l’audiovisuel public a renforcé l’article 31 de la loi relative aux consultations publiques préalables aux appels à candidatures, en donnant la possibilité au Conseil de l’assortir d’une étude d’impact. Avant le lancement de chaque appel à candidatures en radio, le Conseil doit donc s’interroger sur l’opportunité de mettre en application ces dispositions. Ce point a retardé le calendrier des appels à candidatures. Le lancement de la majorité des appels à candidatures prévus en 2013 a donc été reporté à 2014. Il en est de même pour les prévisions 2015. Pour 2017, il est supposé que le Conseil décide de se lancer dans un chantier de densification intensive du spectre. Les premiers appels seraient alors lancés en 2016. Une hypothèse d’un gain en fréquences moyen a été prise. En parallèle, dans l’attente des suites qui seront données à son rapport sur la numérisation de la radio, le Conseil continue à travailler sur les plans de fréquences RNT. En effet, il est, d’une part, nécessaire de réaliser les études fréquentielles en vue de pouvoir répondre aux sollicitations des pays frontaliers en termes de coordination internationale des fréquences. D’autre part, le Conseil se doit de préparer les plans de fréquences en amont, au cas où il serait envisagé de lancer de nombreux appels. Pour 2015 et 2017, il a été supposé que le Conseil lancera de nouveaux appels à candidatures sur un nombre très limité de villes. La volumétrie est sans incidence sur l’ordre de grandeur des indicateurs. 19 PLF 2015 Protection des droits et libertés OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 308 Enfin, le Conseil travaille aussi sur des saisines externes, telles que, par exemple, les demandes de coordination internationale, les demandes de fréquences ou les demandes de modifications des données techniques des autorisations. Une hypothèse sur les volumétries moyennes observées les précédentes années a été prise. Par ailleurs, le nombre de reconductions en radio est cyclique et dépend du nombre de fréquences arrivant à échéance des 5 ans (1ère reconduction) ou des 10 ans (2ème reconduction). Ce nombre va connaître une augmentation en 2016 et en 2017 en raison notamment des premières reconductions des autorisations délivrées dans le cadre des appels généraux en outre-mer et surtout des secondes reconductions des premiers appels généraux de fréquences concernées par les appels. Quant au nombre de modifications apportées aux conventions des radios existantes en hertzien et en non hertzien, il est très dépendant de l’évolution législative et réglementaire ainsi que des demandes de la part des radios : il est donc plus difficilement prévisible. Pour la télévision, il s’agit de la somme des réaménagements de fréquences déjà autorisées en TNT et pour les télévisions locales. S’y ajoutent le nombre de reconduction d’autorisations hertziennes ainsi que le nombre de modifications apportées aux conventions des radios existantes en hertzien et en non hertzien. La remarque faite plus haut pour la radio, quant au nombre de modifications apportées aux conventions, est également valable pour la télévision. OBJECTIF n° 4 : Accompagner les professionnels dans leur démarche de conformité à la loi Chaque année, le correspondant à la protection des données à caractère personnel s’affirme comme un acteur essentiel de la mise en conformité des organismes publics ou privés avec la loi « Informatique et Libertés ». L’enjeu est en effet, désormais, d’assurer une mise en conformité dynamique des traitements de données à caractère personnel, dans un environnement technologique extrêmement évolutif. La CNIL s’appuie donc largement, pour la diffusion des bonnes pratiques et pour l’application de la loi, sur les correspondants « Informatique et Libertés » (CIL) dont le nombre est en constante augmentation. INDICATEUR 4.1 : Niveau de satisfaction des correspondants à la protection des données à caractère personnel relatif à la qualité de service rendu par la CNIL (du point de vue du citoyen) Niveau de satisfaction des correspondants à la protection des données à caractère personnel relatif à la qualité de service rendu par la CNIL Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible % SO SO 75 75 80 90 Précisions méthodologiques Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) Dans le cadre de ses objectifs de qualité de service, la CNIL a décidé la réalisation d’une enquête annuelle auprès des vecteurs de la conformité à la loi que sont les correspondants « informatique et libertés » (CIL). Parmi les questions posées par le prestataire extérieur, titulaire du marché public, en charge de l’enquête, l’une concerne le degré de satisfaction globale des correspondants à l’égard du service rendu par la CNIL. Cet indicateur est croisé avec les autres réponses apportées dans le cadre de l’enquête, qui couvrent les différents types de services apportés aux CIL par la CNIL, afin d’identifier les axes d’amélioration et d’adapter l’offre de service. Sources des données : les données représentatives sont fournies par le titulaire du marché ayant pour objet la réalisation d’enquêtes et de sondages auprès de 500 CIL. Mode de calcul : pourcentage cumulé des correspondants se déclarant « très satisfaits » ou « satisfaits » de la qualité de service rendu par la CNIL. 20 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) La CNIL s’est fixé pour objectif une amélioration constante du service rendu à ses correspondants informatique et libertés (CIL). Si les retours usagers, notamment à l’issue de la quarantaine d’ateliers CIL organisés chaque année par la CNIL (1 200 CIL accueillis), sont globalement positifs, des marges de progression ont en effet été identifiées dans l’accompagnement de ces professionnels. Un plan d’action a donc été élaboré par le service en charge des CIL, dans un contexte budgétaire toutefois contraint, et devrait progressivement produire ses effets positifs au cours des prochaines années. Cet objectif se traduit par des prévisions de niveau de satisfaction en augmentation de 5% par an et par conséquent la définition, en 2017, d’une cible de 90% de CIL « très satisfaits » ou « satisfaits » du service rendu par la CNIL. OBJECTIF n° 5 : Optimiser la gestion des fonctions support Cet objectif permet d’apprécier la performance, dans le domaine de l’efficience de gestion, des autorités administratives indépendantes du programme qui assurent leur propre soutien. Défenseur des droits Le Défenseur des droits souhaite poursuivre les efforts en vue d’une plus grande efficience de la gestion de ses fonctions support. Dans le cadre de la LOLF, il recherche l’exemplarité dans la maîtrise des moyens de fonctionnement (ratio d’efficience bureautique, gestion immobilière) et consacre ses moyens à l’application d’une politique des ressources humaines responsable (effort en matière de formation continue, taux d’emploi des travailleurs handicapés). Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) Le Conseil a mis en place des outils de pilotage et de contrôle de gestion (tableaux de bord trimestriels) afin de mesurer et d’évaluer l’efficience de ses fonctions supports (indicateurs RH, bureautiques, budgétaires et comptables, immobiliers, gestion courante). Par ailleurs, le CSA multiplie les initiatives visant à améliorer son taux d’emploi de personnes en situation de handicap (démarches actives auprès d’associations en vue du recrutement ou de l’accueil de stagiaires en situation de handicap, actions de sensibilisations internes, recours à des achats auprès d’ateliers protégés notamment). L’ensemble de ces démarches engagées sera poursuivi sur la période 2014/2017. Enfin, dans son rapport annuel, le Conseil supérieur de l’audiovisuel publie de nombreux indicateurs directement liés à son activité. Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) L’optimisation de la gestion des fonctions support est une préoccupation majeure de la CNIL qui met en œuvre, depuis plusieurs années, un suivi régulier et précis de ses coûts de fonctionnement généraux. Compte tenu des faibles marges de manœuvre budgétaire qui se dégagent année après année au niveau étatique, la maîtrise des budgets de fonctionnement courant est en effet essentielle. Le budget de fonctionnement a de ce fait été optimisé en dégageant sur chaque poste de dépenses la marge d’économies identifiée. Pour ce faire, la CNIL a notamment adhéré aux marchés mutualisés passés d’une part, par les services du premier ministre et le service des achats de l’État (SAE) et d’autre part, l’UGAP pour acquérir la majorité de ses fournitures courantes, ses abonnements ou logiciels nécessaires à son fonctionnement en bénéficiant ainsi de coûts optimisés, grâce aux économies d’échelle réalisées. En amont, les enveloppes budgétaires sont prioritairement déterminées au regard de la nature obligatoire des dépenses (engagements juridiques ; dépenses de fonctionnement courant inévitables telles que les fluides, le nettoyage et le gardiennage des locaux). Le solde de budget est ensuite ventilé sur les projets dits métiers priorisés par l’Institution. Le suivi trimestriel des enveloppes établies en début d’exécution budgétaire permet de mieux maîtriser l’exécution budgétaire annuelle. Concernant la fonction « ressources humaines », le faible nombre de personnes affectées à la gestion des personnels et leur absence de progression depuis 2010 est à rapprocher de l’augmentation continue et importante des effectifs des personnels de la CNIL. L’absence de croissance des effectifs chargés de la gestion est rendue possible à la fois 21 PLF 2015 Protection des droits et libertés OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 308 par la qualité des personnels recrutés et par la recherche systématique des processus de gestion et des outils les mieux adaptés. Enfin, la CNIL poursuit les efforts entrepris pour se conformer à la loi du 10 juillet 1987 sur le taux d’emploi des personnes handicapées. INDICATEUR 5.1 : Ratio d’efficience bureautique (du point de vue du contribuable) indicateur transversal Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible Ratio d’efficience bureautique du Défenseur des droits €/poste 757 761 760 755 750 750 Ratio d’efficience bureautique du CSA €/poste 1 318 1277 1 178 1 271 1 229 1 188 Ratio d’efficience bureautique de la CNIL €/poste 910 850 700 700 700 700 Précisions méthodologiques Défenseur des droits Sources des données : les données sont fournies par le département des systèmes d’information et études (DSIDE) du Défenseur des droits. Mode de calcul : les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant : - Numérateur : coût des postes de travail bureautique ; - Dénominateur : nombre de postes de travail bureautique. Cet indicateur est construit conformément aux précisions méthodologiques de la direction du budget précisées dans la directive DF-2MPAP-09-3024 du 15 mars 2010. Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) Sources des données : les données sont fournies par la direction administrative et financière et la direction des technologies (département des systèmes d’information) pour le CSA. Mode de calcul : les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant : - Numérateur : coûts des postes de travail bureautique. - Dénominateur : nombre de postes de travail bureautique. Cet indicateur est construit conformément aux précisions méthodologiques de la direction du budget précisées dans la directive DF-2MPAP-09-3024 du 15 mars 2010. Le coût des postes de travail bureautique inclut l’ensemble des postes de travail y compris ceux des stagiaires, des intérimaires et des prestataires. Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) Sources des données : les données sont fournies par la direction administrative et financière de la CNIL. Mode de calcul : les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant : - Numérateur : coûts des postes de travail bureautique. - Dénominateur : nombre de postes de travail bureautique JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Défenseur des droits L’institution a terminé le renouvellement des postes informatiques en 2013. En 2015, l’institution commencera une nouvelle action en ce sens sur 3 ans, pour les postes informatiques les plus anciens. Il y a lieu de revoir légèrement à la baisse le ratio établi dans le cadre du PAP 2013 du fait de l’amplification du rattachement de l’Institution aux marchés interministériels, permettant des gains financiers substantiels sur les approvisionnements en matériels 22 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE bureautiques. Les droits d’usages liés aux licences des logiciels (système d’exploitation et suite bureautique) ont été achetés en 2011 et n’interviennent pas dans le calcul du ratio. Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) L’évolution de cet indicateur strictement bureautique dépend largement de l’évolution des missions dévolues au Conseil : besoin d’équipements informatiques liés aux nouveaux projets (Fréquencia – outil pour l’administration, la planification et la coordination des fréquences ; la mise en place d’un nouveau système d’information budgétaire et comptable avec la création d’une agence comptable), au renouvellement des équipements réseaux, au développement de la gestion électronique d’outils de suivis liés aux missions du Conseil et à son fonctionnement, etc. Le ratio efficience bureautique diminue depuis 2012. Compte tenu des nouveaux projets susmentionnés, la prévision actualisée est supérieure au ratio prévu au PAP 2014 mais reste, toutefois, inférieur à la réalisation 2013. Malgré les nouveaux projets et le changement de système d’information budgétaire et comptable du Conseil, ce dernier prévoit une diminution du ratio efficience bureautique par rapport à la réalisation 2013. Le Conseil, depuis 2011, s’engage dans une rationalisation et une optimisation des achats ainsi que dans la mise en place d’un programme d’économies compte tenu des restrictions budgétaires. Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) La CNIL maintient son ratio bureautique et s’est engagée, notamment en adhérant en juin 2013 au système d’acquisition dynamique porté par le SAE relatif aux acquisitions de fournitures et de matériels informatiques, dans une optique de rationalisation de ce type d’achats. INDICATEUR 5.2 : Efficience de la gestion immobilière (du point de vue du contribuable) indicateur transversal Ratio d’entretien courant / SUB du Défenseur des droits Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible €/m² 75 82,84 73 63,07 63 63 Ratio d’entretien courant / SUB du CSA €/m² 34 50 40 87 58 40 Ratio d’entretien courant / SUB de la CNIL €/m² 124 114 100 100 100 100 Ratio SUN / postes de travail du Défenseur des droits m²/poste de travail 20 20,57 19 21,10 21 21 Ratio SUN / postes de travail du CSA m²/poste de travail 12 12 12 12 12 12 Ratio SUN / effectifs administratifs de la CNIL m²/effectifs admin. ND 10,89 10,89 10,89 10,89 10,89 Précisions méthodologiques Défenseur des droits Sous-indicateur : « ratio d’entretien courant / SUB du Défenseur des droits » Sources des données : les données sont fournies par le département de l’administration générale (DAG) / pôle finances et affaires générales. Mode de calcul : - Numérateur : dépenses de fonctionnement liées aux contrats de maintenance, à l’entretien des espaces verts, à l’entretien courant des bâtiments ; - Dénominateur : surface utile brute (SUB) en mètres carrés. Sous-indicateur : « ratio SUN / postes de travail du Défenseur des droits » Sources des données : les données sont fournies par le département de l’administration générale (DAG) / pôle finances et affaires générales. Mode de calcul : - Numérateur : la surface utile nette (SUN) correspond à la SUB effectivement réservée aux espaces de travail (bureaux, ateliers, laboratoires, salles de réunion, etc.). Elle ne comprend donc pas les parties communes, couloirs, locaux sociaux, sanitaires, etc. - Dénominateur : postes de travail. Le Défenseur des droits dispose de 273 postes de travail informatisés (services centraux : 223 postes agents + 23 PLF 2015 Protection des droits et libertés OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 308 30 postes stagiaires + 10 postes prestataires externes + 10 MAD). Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) Sous-indicateur : « ratio d’entretien courant / SUB du CSA » Sources des données : les données sont fournies par la direction administrative et financière du CSA Mode de calcul : – Numérateur : dépenses de fonctionnement liées aux contrats de maintenance, à l’entretien des espaces verts, à l’entretien courant des bâtiments ; – Dénominateur : surface utile brute (SUB) en mètres carrés. Sous-indicateur : «ratio SUN / postes de travail du CSA » Sources des données : les données sont fournies par la direction administrative et financière du CSA Mode de calcul : - Numérateur : ratio SUN - Dénominateur : postes de travail. Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) Sous-indicateur « Ratio entretien courant / SUB de la CNIL » Sources des données : les données sont fournies par la direction administrative et financière de la CNIL. Mode de calcul : - Numérateur : dépenses de fonctionnement liées aux contrats de maintenance, à l'entretien des espaces verts, à l’entretien courant des bâtiments. - Dénominateur : surface utile brute (SUB) en m². Sous-indicateur « Ratio SUN / effectifs administratifs de la CNIL» Sources des données : les données sont fournies par la direction administrative et financière de la CNIL. Mode de calcul : - Numérateur : Surface utile nette (SUN) en m² ; - Dénominateur : effectifs administratifs de la CNIL (ETPT, Commissaires, contrats courts et stagiaires) de l’année considérée. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Défenseur des droits Sous-indicateur : « ratio d’entretien courant / SUB du Défenseur des droits » La rationalisation des charges de maintenance et d’entretien courant initiée en 2013 n’a pas apporté la baisse escomptée du fait de la nécessité, liée au regroupement des entités, de réaliser de travaux internes d’aménagement des bâtiments sur les deux sites occupés. Toutefois, cet effort de rationalisation est effectif et significatif pour l’année 2014. La prévision pour 2015 évolue peu. En effet, il semble désormais difficile de réduire davantage les dépenses liées à l’immobilier. Enfin, pour l’année 2017, la cible n’a qu’une valeur indicative dans la mesure où les conditions concernant l’entretien courant, tout comme la surface utile brute, des locaux qui seront occupés par l’Institution à cette date (site SEGUR-FONTENOY) sont aujourd’hui en cours de définition. Sous-indicateur : « ratio SUN / poste de travail du Défenseur des droits » Les locaux actuellement occupés, dans une phase transitoire, ne permettent pas de se rapprocher de la norme interministérielle plus précocement. Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) Sous-indicateur : « ratio d’entretien courant / SUB du CSA » 24 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE L’évolution du ratio entretien courant/SUB du CSA est liée essentiellement aux nouveaux projets du Conseil et notamment au démarrage de la mise en place des travaux pour le futur plan de reprise d’activité (PRA) pour la salle informatique et la sécurisation des serveurs du Conseil mais également à la création d’une agence comptable conformément au décret n°2014-382 du 28 mars 2014 relatif à l’organisation et au fonctionnement du Conseil en tant qu’Autorité Publique Indépendante. Enfin, Le Conseil s’engage en 2014 dans un plan de travaux de mise aux normes des différents comités territoriaux de l’audiovisuel et notamment dans le renforcement des mesures de sécurité. A titre exceptionnel et conformément aux éléments susmentionnés, ce sous indicateur augmentera en 2014 pour diminuer à nouveau en 2015 et atteindre enfin, en 2017, le ratio prévu dans la prévision du PAP 2014. Sous-indicateur : « ratio SUN / poste de travail du CSA» La stabilité du ratio SUN / poste de travail est la conséquence des efforts du Conseil dans ce domaine. Il restera constant en 2014, 2015 mais aussi pour la cible 2017. Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) Les baux de la CNIL ont été renégociés en partenariat avec France Domaine et ont permis d’obtenir une baisse du coût du loyer global. L’objectif de la CNIL demeure de poursuivre la maîtrise des dépenses relatives à l’entretien courant des locaux occupés. Les dépenses sont réduites aux dépenses d’entretien (gardiennage, nettoyage des locaux, entretiens des équipements), aux travaux d’hygiène et de sécurité obligatoires et aux stricts travaux de maintenance du bâtiment. L’ensemble des postes de travail actuellement installés au sein des locaux de la CNIL sont occupés par des effectifs permanents (ETPT et commissaires) et, dans la limite des places disponibles, par des contrats courts ou des stagiaires. L’ensemble de la surface utile nette étant d’ores et déjà aménagé pour accueillir le maximum de postes de travail, le ratio est affiché à l’identique jusqu’en 2017. Enfin, pour l’année 2017, la cible n’a qu’une valeur indicative dans la mesure où les conditions concernant l’entretien courant, tout comme la surface utile brute, des locaux qui seront occupés par l’institution à cette date (site SEGURFONTENOY) sont aujourd’hui en cours de définition. INDICATEUR 5.3 : Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines (du point de vue du contribuable) indicateur transversal Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines du Défenseur des droits % 3,2 3,2 3,41 3,55 3,5 3,5 Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines du CSA % 1,90 2,24 2,31 2,50 2,56 2,56 Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines de la CNIL % 2,26 2,02 2,06 2,35 2,32 2,20 Précisions méthodologiques Défenseur des droits Sources des données : les données sont fournies par le département de l’administration générale du Défenseur des droits / pôle des Ressources humaines et du dialogue social. Mode de calcul : Les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant : - Numérateur : effectif gérant (ETPE) : 12,4 - Dénominateur : effectif géré (personnes physiques) : 349 25 PLF 2015 Protection des droits et libertés OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 308 Sont inclus parmi les effectifs gérés : les 223 agents du siège, les 10 agents mis à disposition, les délégués territoriaux, les vacataires et les stagiaires. Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) Sources des données : les données sont fournies par la direction administrative et financière. Mode de calcul : les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant : - Numérateur : effectif gérant (ETPE). - Dénominateur : effectif géré (personnes physiques). Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) Sources des données : les données sont fournies par la direction administrative et financière de la CNIL. Mode de calcul : les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant : - Numérateur : effectif gérant (ETPE). - Dénominateur : effectif géré (personnes physiques). JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Défenseur des droits L’effectif gérant est en légère augmentation (de 10,3 à 12,4) ainsi que les effectifs gérés (316 à 349). Concernant le nombre de personnes gérées il intègre les stagiaires et les vacataires. La prise en compte de ces nouveaux éléments conduit à une légère augmentation du ratio gérant/gérés en prévision actualisée 2014. Les effectifs devraient rester stables d’ici 2017. Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) L’effectif gérant correspond aux ETPT affectés au département des ressources humaines, soit 7,6 ETPT (dont un agent absent de novembre 2013 à juillet 2014) pour un effectif géré de 304 personnes physiques. Cette prévision actualisée tient compte d’un recrutement supplémentaire autorisé au département des ressources humaines. Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) Concernant les prévisions pour 2015 et 2017, les effectifs gérants sont maintenus au niveau actuel alors que les effectifs gérés (plafond d’emploi, collaborateurs non permanents, stagiaires) tendent à progresser de façon régulière et maîtrisée. INDICATEUR 5.4 : Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n°87-517 du 10 juillet 1987 (du point de vue du citoyen) indicateur transversal Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible Part de l’effectif du Défenseur des droits bénéficiaire de l’obligation d’emploi prévue par la loi n°87-517 du 10 juillet 1987 % 6,3 6,2 6,5 5,15 6 6,2 Part de l’effectif du CSA bénéficiaire de l’obligation d’emploi prévue par la loi n°87517 du 10 juillet 1987 % 3,53 3,85 5 3,9 3,97 3,97 Part de l’effectif de la CNIL bénéficiaire de l’obligation d’emploi prévue par la loi n°87517 du 10 juillet 1987 % 2,09 3,46 3,85 3,74 3,96 4,67 Précisions méthodologiques Défenseur des droits 26 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Sources des données : les données sont fournies par le département de l’administration générale du Défenseur des droits / pôle des Ressources humaines et du dialogue social. Mode de calcul : Les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant : - Numérateur : nombre d’agents handicapés recensés au cours de l’année : 12 - Dénominateur : 233 Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) Sources des données : les données sont fournies par la direction administrative et financière pour le CSA. Mode de calcul : les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant : - numérateur : nombre d’agents handicapés recensés au cours de l’année. - dénominateur : ETPT totaux. Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) Sources des données : les données sont fournies par la direction administrative et financière de la CNIL. Mode de calcul : les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant : - Numérateur : nombre d’agents handicapés recensés au cours de l’année. - Dénominateur : ETPT totaux. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Défenseur des droits La loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, impose aux employeurs publics d’au moins 20 salariés d’employer des travailleurs handicapés dans la proportion de 6% de leur effectif total et d’effectuer une déclaration au Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP). L’adhésion au FIPHP est effective depuis le 1er janvier 2014, suite à la signature d’une nouvelle convention relative à la médecine préventive avec le Centre interdépartemental de la Grande Couronne (CIG). L’Institution recensera au 31 décembre 2014, douze agents handicapés. Le dénominateur relatif aux effectifs gérés et payés par le Défenseur a augmenté en 2014 (passant de 226 à 233) afin de tenir compte des personnels mis à disposition. L’augmentation du dénominateur et le départ de deux agents RQTH de l’Institution explique la diminution du taux en prévision actualisée pour 2014. La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) de plusieurs agents bénéficiant d’un suivi médical particulier devrait conduire à augmenter le taux d’emploi dès 2015. Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) Le Conseil est très sensibilisé sur les questions de recrutement de personnes en situation de handicap et met en œuvre une politique volontariste pour améliorer son taux d’emploi et remplir ses obligations d’employeur en matière de recrutement et d’accueil de travailleurs handicapés ainsi que de stagiaires. Le taux d’emploi de travailleurs handicapés progresse régulièrement depuis plusieurs années. La prévision 2014 actualisée prend en compte 10,62 ETPT de travailleurs handicapés, pour 284 ETPT d’effectif global. Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) La CNIL s’est engagée dans un partenariat avec HANPLOI depuis 2012 en vue d’identifier des candidats correspondants aux profils recherchés. De plus, en collaboration avec le médecin de prévention un examen de solutions visant à identifier des personnels en situation de handicap au sein de l’institution est réalisé. 27 PLF 2015 Protection des droits et libertés PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 308 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2015 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS DEMANDÉS 2015 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement 9 798 773 35 000 Titre 6 Dépenses d’intervention Total pour 2015 02 Commission nationale de l’informatique et des libertés 03 Conseil supérieur de l’audiovisuel 05 Contrôleur général des lieux de privation de liberté 3 768 939 1 012 517 4 781 456 06 Autres autorités indépendantes 2 057 960 1 265 781 3 323 741 07 Sécurité et protection des libertés 601 804 186 343 788 147 09 Défenseur des droits 15 738 117 9 610 978 25 349 095 10 Haute autorité pour la transparence de la vie publique 2 636 711 500 000 3 136 711 37 960 097 22 374 392 Total 13 156 566 Titre 5 Dépenses d’investissement 0 35 000 6 000 22 996 339 38 035 396 38 035 396 38 041 396 FDC et ADP attendus en 2015 98 410 885 2015 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement 5 709 000 35 000 Titre 6 Dépenses d’intervention Total pour 2015 02 Commission nationale de l’informatique et des libertés 03 Conseil supérieur de l’audiovisuel 05 Contrôleur général des lieux de privation de liberté 3 768 939 1 152 476 4 921 415 06 Autres autorités indépendantes 2 057 960 1 265 781 3 323 741 07 Sécurité et protection des libertés 601 804 186 343 788 147 09 Défenseur des droits 15 738 117 13 500 000 29 238 117 10 Haute autorité pour la transparence de la vie publique 2 636 711 1 000 000 3 636 711 37 960 097 22 813 600 Total 13 156 566 Titre 5 Dépenses d’investissement 0 35 000 6 000 18 906 566 38 035 396 38 035 396 38 041 396 98 850 093 FDC et ADP attendus en 2015 28 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2014 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LOI DE FINANCES INITIALE) 2014 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement 6 000 Total pour 2014 02 Commission nationale de l’informatique et des libertés 12 396 674 3 450 037 03 Conseil supérieur de l’audiovisuel 21 027 633 9 985 814 31 013 447 05 Contrôleur général des lieux de privation de liberté 3 480 198 1 690 369 5 170 567 06 Autres autorités indépendantes 1 908 489 1 187 092 3 095 581 07 Sécurité et protection des libertés 639 672 167 032 806 704 09 Défenseur des droits 16 080 985 23 068 292 10 Haute autorité pour la transparence de la vie publique 2 347 946 1 400 000 57 881 597 40 948 636 Total 33 000 Titre 6 Dépenses d’intervention 50 000 Prévisions FDC et ADP 2014 15 885 711 50 000 5 000 39 199 277 3 747 946 33 000 56 000 98 919 233 55 000 2014 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement 6 000 Total pour 2014 02 Commission nationale de l’informatique et des libertés 12 396 674 5 498 757 03 Conseil supérieur de l’audiovisuel 21 027 633 14 735 814 35 763 447 05 Contrôleur général des lieux de privation de liberté 3 480 198 1 075 251 4 555 449 06 Autres autorités indépendantes 1 908 489 1 187 092 3 095 581 07 Sécurité et protection des libertés 639 672 167 032 806 704 09 Défenseur des droits 16 080 985 13 341 682 10 Haute autorité pour la transparence de la vie publique 2 347 946 500 000 57 881 597 36 505 628 Total 33 000 Titre 6 Dépenses d’intervention 50 000 Prévisions FDC et ADP 2014 17 934 431 50 000 5 000 29 472 667 2 847 946 33 000 56 000 94 476 225 55 000 29 PLF 2015 Protection des droits et libertés PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR TITRE ET CATÉGORIE Autorisations d’engagement Titre et catégorie Titre 2. Dépenses de personnel Ouvertes en LFI pour 2014 57 881 597 Crédits de paiement Demandées pour 2015 37 960 097 Ouverts en LFI pour 2014 Demandés pour 2015 57 881 597 37 960 097 Rémunérations d’activité 41 224 065 26 687 650 41 224 065 26 687 650 Cotisations et contributions sociales 16 072 480 10 751 382 16 072 480 10 751 382 585 052 521 065 585 052 521 065 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 40 948 636 22 374 392 36 505 628 22 813 600 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 40 948 636 22 374 392 36 505 628 22 813 600 Titre 5. Dépenses d’investissement 33 000 35 000 33 000 35 000 Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 33 000 35 000 33 000 35 000 Titre 6. Dépenses d’intervention 56 000 38 041 396 56 000 38 041 396 Transferts aux autres collectivités 56 000 38 041 396 56 000 38 041 396 98 919 233 98 410 885 94 476 225 98 850 093 Prestations sociales et allocations diverses Total hors FDC et ADP prévus FDC et ADP prévus Total y.c. FDC et ADP prévus 55 000 98 974 233 55 000 98 410 885 94 531 225 98 850 093 Programme n° 308 30 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action 02 Commission nationale de l’informatique et des libertés 03 Conseil supérieur de l’audiovisuel 05 Autres titres Titre 2 Dépenses de personnel Crédits de paiement Total Autres titres Titre 2 Dépenses de personnel Total 13 156 566 9 839 773 22 996 339 13 156 566 5 750 000 18 906 566 0 38 035 396 38 035 396 0 38 035 396 38 035 396 Contrôleur général des lieux de privation de liberté 3 768 939 1 012 517 4 781 456 3 768 939 1 152 476 4 921 415 06 Autres autorités indépendantes 2 057 960 1 265 781 3 323 741 2 057 960 1 265 781 3 323 741 07 Sécurité et protection des libertés 601 804 186 343 788 147 601 804 186 343 788 147 09 Défenseur des droits 15 738 117 9 610 978 25 349 095 15 738 117 13 500 000 29 238 117 10 Haute autorité pour la transparence de la vie publique 2 636 711 500 000 3 136 711 2 636 711 1 000 000 3 636 711 37 960 097 60 450 788 98 410 885 37 960 097 60 889 996 98 850 093 Total 31 PLF 2015 Protection des droits et libertés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 308 Les tableaux ci-après présentent la répartition des crédits du programme par sous-action et par titre. AUTORISATIONS D'ENGAGEMENT (AE) (en euros) Intitulé titre 2 Action 02 : Commission nationale de l'informatique et des libertés Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) Action 03 : Conseil supérieur de l'audiovisuel Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) 13 156 566 13 156 566 - Autorisations d'engagement (AE) titre 3 titre 5 titre 6 9 798 773 9 798 773 - 35 000 35 000 - total 6 000 6 000 22 996 339 22 996 339 38 035 396 38 035 396 38 035 396 38 035 396 Action 05 : Contrôleur général des lieux de privation de liberté Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) 3 768 939 3 768 939 1 012 517 1 012 517 - - 4 781 456 4 781 456 Action 06 : Autres autorités indépendantes Commission d'accès aux documents administratifs (CADA) Comité consultatif national d'éthique (CCNE) 2 057 960 974 472 345 981 1 265 781 97 205 802 320 - - 3 323 741 1 071 677 1 148 301 Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) 737 507 366 256 Action 07 : Sécurité et protection des libertés Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) 601 804 470 965 130 839 186 343 110 731 75 612 - - 788 147 581 696 206 451 15 738 117 15 738 117 9 610 978 9 610 978 - - 25 349 095 25 349 095 2 636 711 2 636 711 500 000 500 000 - - 3 136 711 3 136 711 37 960 097 22 374 392 Action 09 : Défenseur des droits Défenseur des droits Action 10 : Haute autorité pour la transparence de la vie publique Haute autorité pour la transparence de la vie publique Total 1 103 763 35 000 38 041 396 98 410 884 60 450 788 CREDITS DE PAIEMENT (CP) (en euros) Intitulé Action 02 : Commission nationale de l'informatique et des libertés Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) Action 03 : Conseil supérieur de l'audiovisuel Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) titre 2 13 156 566 13 156 566 Crédits de paiement (CP) titre 3 titre 5 titre 6 5 709 000 5 709 000 - 35 000 35 000 - total 6 000 6 000 18 906 566 18 906 566 38 035 396 38 035 396 38 035 396 38 035 396 Action 05 : Contrôleur général des lieux de privation de liberté Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) 3 768 939 3 768 939 1 152 476 1 152 476 - - 4 921 415 4 921 415 Action 06 : Autres autorités indépendantes Commission d'accès aux documents administratifs (CADA) Comité consultatif national d'éthique (CCNE) 2 057 960 974 472 345 981 1 265 781 97 205 802 320 - - 3 323 741 1 071 677 1 148 301 Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) 737 507 366 256 Action 07 : Sécurité et protection des libertés Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) 601 804 470 965 186 343 110 731 Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) 130 839 75 612 15 738 117 15 738 117 13 500 000 13 500 000 - - 29 238 117 29 238 117 2 636 711 2 636 711 1 000 000 1 000 000 - - 3 636 711 3 636 711 37 960 097 22 813 600 Action 09 : Défenseur des droits Défenseur des droits Action 10 : Haute autorité pour la transparence de la vie publique Haute autorité pour la transparence de la vie publique Total 1 103 763 - - 788 147 581 696 206 451 35 000 60 889 996 38 041 396 98 850 093 32 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DU PROGRAMME PRINCIPALES ÉVOLUTIONS er La transformation du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en autorité publique indépendante (API) par l’article 1 de la loi 2013-1028 du 15 novembre 2013 relative à l’indépendance de l’audiovisuel public modifie la présentation du programme 308, en PLF 2015. En effet, en tant qu’API bénéficiant de l’autonomie juridique, le CSA dispose d’un budget propre, alimenté par une subvention inscrite sur le titre 6. Les dotations de titres 2 et 3 qui lui étaient précédemment allouées ont été fusionnées en une enveloppe unique, faisant ainsi évoluer sensiblement la répartition entre crédits de titre 2 et hors titre 2. DÉPENSES DE PERSONNEL Emplois (ETPT) Catégorie d’emploi Crédits Plafond autorisé pour 2014 Effet des mesures de périmètre pour 2015 Effet des mesures de transfert pour 2015 (1) (2) (3) Effet des corrections techniques pour 2015 Impact des schémas d’emploi pour 2015 (4) Plafond demandé pour 2015 (5) = 6-1-2-3-4 Demandés pour 2015 (y.c. charges sociales) (6) Catégorie A + 59 -12 0 0 -1 46 5 052 839 Catégorie A 59 -14 0 0 +2 47 2 973 176 Catégorie B 48 -12 0 0 +3 39 1 803 538 Catégorie C 31 -5 0 0 0 26 980 726 Contractuels 576 -241 0 0 +15 350 22 044 574 Total 773 -284 0 0 +19 508 32 854 853 Précisions méthodologiques Pour 2015, le plafond d’emplois du programme 308 s’élève à 508 ETPT et résulte d’une part de la transformation du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en autorité publique indépendante (API) et d’autre part des créations et des suppressions d’emplois suivantes : - +7 ETPT pour la CNIL conformément au schéma d’emplois arbitré (+3 ETPT au titre de l’extension année pleine du schéma d’emploi de 2014 et + 4 ETPT au titre de l’année 2015). Ces créations de postes se fondent sur la forte croissance de l’activité de la CNIL, croissance que diverses mesures de simplification ne permettent pas de juguler compte tenu de l’explosion des traitements de données à caractère personnel ; - +10 ETPT pour la Haute autorité pour la transparence de la vie publique afin d’accompagner la montée en puissance de l’activité de conseil et de contrôle ; - -1 ETPT pour le Défenseur des droits dans le cadre du schéma d’emplois arbitré ; - +3 ETPT pour le Contrôleur général des lieux de privation de liberté afin d’accompagner l’élargissement des compétences aux contrôles de la procédure visant les étrangers concernés par une mesure d’éloignement ainsi que de renforcer le pôle saisines du CGLPL. Les dépenses de personnel du programme 308 s’élèvent à 37 960 097 € : - 36 499 212 € représentent la masse salariale du plafond d’emplois, dont 3 644 359 € de contribution au compte d’affectation spéciale (CAS) des pensions ; - 1 460 885 € permettent le versement d’indemnités hors plafond d’emplois (essentiellement les indemnités des présidents ou des membres des commissions et le remboursement de mises à disposition). La loi n°2007-1545 du 30 octobre 2007 autorise notamment le Contrôleur général des lieux de privation de liberté à recruter des contrôleurs occasionnels et une dotation pour leur indemnisation de 341 850 € est prévue dans ce cadre. Le montant des dépenses figurant dans la colonne « Demandés pour 2015 » du tableau « Dépenses de personnel » ne prend pas en compte les dépenses de CAS pensions, les dépenses liées aux collaborations ainsi que les dépenses hors PSOP. 33 PLF 2015 Protection des droits et libertés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 308 Les mesures de périmètre pour 2015 correspondent à la transformation du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en autorité publique indépendante (API). PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE Catégorie AE = CP Rémunérations d’activité 26 687 650 Cotisations et contributions sociales 10 751 382 dont contributions au CAS Pensions 3 644 359 Prestations sociales et allocations diverses 521 065 ÉVOLUTION DES EMPLOIS (en ETP) Catégorie d’emplois Sorties prévues dont départs en retraite Mois moyen des sorties Entrées prévues dont primo dont mouvements Mois moyen recrutements des agents entre des entrées programmes du ministère Schéma d’emplois du programme Catégorie A + 2 0 6 5 2 0 2,7 Catégorie A 5 1 6 12 3 0 2,7 3 7 Catégorie B 6 1 4,5 9 4 0 3,3 3 Catégorie C 1 0 6 2 1 0 3,5 1 Contractuels 26 1 6 30 0 0 6,5 4 Total 40 3 58 10 0 18 Hypothèses d’entrées Les entrées correspondent notamment au schéma d’emplois de +10 ETP pour la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (2 agents de catégorie A+, 3 agents de catégorie A, 4 agents de catégorie B et 1 agent de catégorie C), de +7 ETP pour la CNIL (7 agents contractuels) et de +3 ETP pour le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (1 agent de catégorie A+ et 2 agents de catégorie A). Hypothèses de sorties Les sorties prévues correspondent notamment au schéma d’emplois de -2 ETP pour le Défenseur des droits (1 agent de catégorie B et 1 agent contractuel). EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR SERVICE Service Administration centrale LFI 2014 PLF 2015 ETPT ETPT 773 508 773 508 Services régionaux Services départementaux Opérateurs Services à l’étranger Autres Total 34 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION Numéro et intitulé de l’action / sous-action ETPT 02 Commission nationale de l’informatique et des libertés 05 Contrôleur général des lieux de privation de liberté 189 31 06 Autres autorités indépendantes 25 07 Sécurité et protection des libertés 09 Défenseur des droits 10 Haute autorité pour la transparence de la vie publique 7 226 30 Total 508 Parmi les autorités administratives indépendantes composant le programme 308, la gestion des agents et la définition de la politique salariale de la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) et de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) sont intégralement assurées par la Direction des services administratifs et financiers du Premier ministre. Répartition en % au sein de programme 308 A+ Action 02 : Commission nationale informatique et libertés Action 05 : Contrôleur général des lieux de privation de liberté Action 06 : Autres autorités indépendantes Action 07 : Sécurité et protection des libertés Action 09 : Défenseur des droits Action 10 : Haute autorité pour la transparence de la vie publique Total programme 308 A B C Total titulaires Contractuels 2,12% 3,17% 1,06% 0 6,35% 93,65% 54,84% 9,68% 3,23% 0 67,74% 32,26% 8,00% 24,00% 36,00% 20,00% 88,00% 12,00% 0 14,29% 0 57,14% 71,43% 28,57% 6,19% 11,95% 8,85% 6,19% 33,19% 66,81% 30,00% 13,33% 23,33% 10,00% 76,67% 23,33% 9,06% 9,25% 7,68% 5,12% 31,10% 68,90% L’effectif du programme 308 se compose en majorité de contractuels (69 %). La forte proportion des contractuels au sein de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) et du Défenseur des droits (DDD) est liée à la recherche de profils très spécialisés, pour lesquels il n’existe pas de filière organisée au sein de la fonction publique, en rapport avec l’objet des études qui leur sont confiées. 35 PLF 2015 Protection des droits et libertés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 308 Ventilation des emplois - Plafond 2015 Catégories d'emplois Nombre d'ETPT A+ A B C Total titulaires Contractuels Action 02 : Commission nationale de l'informatique et des libertés 189 4 6 2 0 12 177 Commission nationale informatique et libertés (CNIL) 189 4 6 2 0 12 177 Action 05 : Contrôleur général des lieux de privation de liberté 31 17 3 1 0 21 10 Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) 31 17 3 1 0 21 10 Action 06 : Autres autorités indépendantes 25 2 6 9 5 22 3 Commission d'accès aux documents administratifs (CADA) 13 0 3 7 3 13 0 Comité consultatif national d'éthique (CCNE) 5 0 2 2 1 5 0 Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) 7 2 1 0 1 4 3 Action 07 : Sécurité et protection des libertés 7 0 1 0 4 5 2 Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) 6 0 1 0 4 5 1 Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) 1 0 0 0 0 0 1 Intitulé Mission : Direction de l'action du Gouvernement Programme n°308 : Protection des droits et libertés Action 09 : Défenseur des droits 226 14 27 20 14 75 151 Défenseur des droits 226 14 27 20 14 75 151 Action 10 : Haute autorité pour la transparence de la vie publique 30 9 4 7 3 23 7 Haute autorité pour la transparence de la vie publique 30 9 4 7 3 23 7 TOTAL 508 46 47 39 26 158 350 Ventilation des crédits par catégorie de dépenses - Plafond 2015 Intitulé Titre 2 Cat 21 Cat 22 Dont Cas pensions civils et ATI Dont Cas pensions militaires Cat 23 Mission : Direction de l'action du Gouvernement Programme n°308 : Protection des droits et libertés Action 02 : Commission nationale de l'informatique et des libertés 13 156 566 9 604 293 3 354 925 278 083 - 197 348 Commission nationale informatique et libertés (CNIL) 13 156 566 9 604 293 3 354 925 278 083 - 197 348 Action 05 : Contrôleur général des lieux de privation de liberté 3 768 939 2 292 785 1 421 795 761 527 - 54 359 Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) 3 768 939 2 292 785 1 421 795 761 527 - 54 359 Action 06 : Autres autorités indépendantes 2 057 960 1 336 781 704 258 455 325 - 16 921 Commission d'accès aux documents administratifs (CADA) 974 472 656 633 308 260 221 259 - 9 579 Comité consultatif national d'éthique (CCNE) 345 981 198 032 144 482 119 810 - 3 467 Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) 737 507 482 116 251 516 114 256 - 3 875 Action 07 : Sécurité et protection des libertés 601 804 427 007 171 443 106 011 - 3 354 Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) 470 965 301 779 165 832 106 011 - 3 354 Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) 130 839 125 228 5 611 - - Action 09 : Défenseur des droits 15 738 117 11 270 932 4 225 442 1 502 163 - 241 743 Défenseur des droits 15 738 117 11 270 932 4 225 442 1 502 163 - 241 743 Action 10 : Haute autorité pour la transparence de la vie publique 2 636 711 1 755 852 873 519 541 250 - 7 340 Haute autorité pour la transparence de la vie publique 2 636 711 1 755 852 873 519 541 250 - 7 340 37 960 097 26 687 650 10 751 382 3 644 359 - 521 065 TOTAL - 36 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS SALARIAUX Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions (en millions d’euros) Socle Exécution 2014 retraitée 32,2 Prévision Exécution 2014 hors CAS Pensions Impact des mesures de transferts et de périmètre 2014-2015 Débasage de dépenses au profil atypique 52,2 -20 0 Impact du schéma d'emplois 1,6 EAP schéma d'emplois 2014 Schéma d'emplois 2015 0,7 0,9 Mesures catégorielles 0,1 Mesures générales 0 Rebasage de la GIPA Variation du point de la fonction publique Mesures bas salaires 0 0 0 GVT solde 0,2 GVT positif GVT négatif 0,4 -0,2 Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA 0 Autres variations des dépenses de personnel 0,2 Total 34,3 La prévision d’exécution 2014 hors CAS Pensions s’élève à 52 199 119 €. La mesure de périmètre correspond à la transformation du CSA en API (- 19 979 391 €). L’impact du schéma d’emplois de l’année 2014 (712 080 €) correspond à l’effet extension année pleine du financement de la création de 7 ETP supplémentaires à la CNIL ainsi qu’à la création de la HATVP en 2014. L’impact du schéma d’emplois de l’année 2015 (879 818 €) correspond : - au coût lié à l’augmentation des effectifs de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (+10 ETP), au financement de 7 ETP supplémentaires pour la CNIL, de 3 ETP supplémentaires pour le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) ; - aux économies liées à la suppression de 2 ETP au Défenseur des droits. Le montant des mesures catégorielles s’élève à 105 520 €. Le montant de la ligne « autres variations des dépenses de personnel » s’élève à 161 831 €, ce qui correspond à la variation, entre 2014 et 2015, des prestations sociales, des dépenses de collaborateurs et dépenses hors PSOP. Enfin, le GVT solde est estimé à 180 843 €. COÛTS ENTRÉE-SORTIE Catégorie d’emploi Coût d’entrée Coût de sortie (*) (*) Catégorie A + 89 386 105 138 Catégorie A 58 969 50 150 Catégorie B 44 705 43 138 Catégorie C 39 305 33 203 Contractuels 62 805 59 364 (*) y compris charges sociales hors CAS Pensions. 37 PLF 2015 Protection des droits et libertés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 308 COÛTS MOYENS (HORS CAS PENSIONS) Catégorie d’emploi Coût moyen (1) Catégorie A + 110 570 Catégorie A 65 617 Catégorie B 47 858 Catégorie C 39 184 Contractuels 67 098 (1) y compris charges sociales hors CAS Pensions. Les coûts moyens 2015 ne sont pas comparables à ceux des années précédentes en raison du changement de périmètre lié à la transformation du CSA en API, qui représentait 37 % du plafond autorisé pour 2014. MESURES CATÉGORIELLES Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories concernés Date d’entrée Nombre en vigueur de de mois la mesure d’incidence sur 2015 Corps Mesures statutaires Avancement de grade Coût 2015 Coût en année pleine 54 040 54 040 2 890 01-2015 12 2 890 01-2015 12 1 150 1 150 185 A+, A, B, C Tous les corps 01-2015 12 50 000 50 000 51 480 51 480 Primes de fin d’année 192 A+, A, B, C Tous les corps 01-2015 12 20 444 20 444 Primes de performance 188 A+, A, B, C Tous les corps 01-2015 12 28 246 28 246 A+, A, B, C Tous les corps 01-2015 12 2 790 2 790 105 520 105 520 Plan de titularisation Révision du règlement de gestion de la CNIL 1 Mesures indemnitaires Revalorisation des régimes indemnitaires Total COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS LFI 2014 Contributions d’équilibre au CAS Pensions Civils (y.c. ATI) PLF 2015 4 447 354 3 644 359 4 447 354 3 644 359 Militaires Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle) Cotisation employeur FSPOEIE CAS pensions Le montant de la contribution employeur au compte d'affectation spéciale (CAS) « Pensions » est de 3 644 359 € au titre des personnels civils (taux de cotisation de 74,6 % dont 0,32% au titre de l’allocation temporaire d’invalidité). Il n’y a pas de contribution employeur au CAS « Pensions » au titre des personnels militaires pour le programme 308 « Protection des droits et libertés ». La ventilation du CAS « Pensions » au sein des actions du programme est détaillée dans le tableau « Ventilation des crédits - Plafond 2015 ». CNAF Le montant de la cotisation employeur à la caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) pour les personnels titulaires et non titulaires du programme « Protection des droits et libertés » est estimé à 1 245 421 € pour 2015. FNAL Le montant de la cotisation employeur au fonds national d'aide au logement (FNAL) est estimé à 116 912 € pour 2015. 38 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO PRESTATIONS SOCIALES Type de dépenses Nombre de bénéficiaires Accidents de service, de travail et maladies professionnelles PLF 2015 11 11 000 498 229 322 Revenus de remplacement du congé de fin d’activité Remboursement domicile travail Capital décès 1 30 000 Allocations pour perte d’emploi 18 244 743 Autres 6 6 000 Total 521 065 Le montant global des prestations sociales relatives au programme « Protection des droits et libertés » s’élève à 521 065 €. Les principaux postes de ces dépenses sont les suivants : les allocations pour perte d'emploi (244 743 €) et les remboursements des trajets domicile-travail (229 322 €). ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2 Type de dépenses Restauration Logement Famille, vacances Effectif concerné (ETP) 450 0 226 Prévision Titre 3 Prévision Titre 5 515 000 Total 515 000 0 0 15 000 15 000 Mutuelles, associations 0 0 0 Prévention / secours 0 0 0 Autres 0 Total 0 0 530 000 530 000 Le montant global de l’action sociale relative au programme « Protection des droits et libertés » s’élève à 530 000 € composé majoritairement de dépenses concernant la restauration pour un montant de 515 000 €. 39 PLF 2015 Protection des droits et libertés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 308 SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2) ESTIMATION DES RESTES À PAYER AU 31/12/2014 Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2013 (RAP 2013) Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2013 y.c. travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2013 38 906 574 AE LFI 2014 + reports 2013 vers 2014 + prévision de FDC et ADP +LFR-I 2014 CP LFI 2014 + reports 2013 vers 2014 + prévision de FDC et ADP +LFR-I 2014 Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2014 41 257 300 37 305 810 11 891 223 ÉCHÉANCIER DES CP À OUVRIR AE CP 2015 CP 2016 CP 2017 CP au-delà de 2017 Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2014 CP demandés sur AE antérieures à 2015 CP PLF / CP FDC et ADP Estimation des CP 2016 sur AE antérieures à 2015 Estimation des CP 2017 sur AE antérieures à 2015 Estimation des CP au-delà de 2017 sur AE antérieures à 2015 11 891 223 5 296 204 4 822 905 772 114 1 000 000 AE nouvelles pour 2015 AE PLF / AE FDC et ADP CP demandés sur AE nouvelles en 2015 CP PLF / CP FDC et ADP Estimation des CP 2016 sur AE nouvelles en 2015 Estimation des CP 2017 sur AE nouvelles en 2015 Estimation des CP au-delà de 2017 sur AE nouvelles en 2015 60 450 788 55 593 792 3 101 723 1 755 273 Totaux 60 889 996 7 924 628 2 527 387 1 000 000 CLÉS D'OUVERTURE DES CRÉDITS DE PAIEMENTS SUR AE 2015 CP 2015 demandés sur AE nouvelles en 2015 / AE 2015 CP 2016 sur AE nouvelles en 2015 / AE 2015 CP 2017 sur AE nouvelles en 2015 / AE 2015 CP au-delà de 2017 sur AE nouvelles en 2015 / AE 2015 92 % 5,1 % 2,9 % 0% La prévision du solde des engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2013 est d'un montant de 11,9 M€. Cette estimation correspond, pour l’essentiel, aux montants des loyers restant à payer par les autorités administratives indépendantes (AAI) au titre des contrats de bail en cours. La très forte réduction constatée par rapport à la prévision figurant dans le projet annuel de performance pour 2014 (37,2 M€) est la conséquence de la transformation du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en autorité publique indépendante (API). Le solde prévisionnel des engagements du CSA non couverts par des paiements au 31/12/2014 sera financé sur le budget propre de l’entité à compter du 1er janvier 2015. Les décaissements prévisionnels sur les 11,9 M€ d’engagements non couverts au 31 décembre 2014 se répartissent entre les AAI comme suit : - CGLPL : 1,0 M€ dont 0,3 M€ en 2015 destinés à couvrir la dernière annuité du bail ; - Défenseur des droits : 8,4 M€ dont 4,4 M€ en 2015 au titre des baux en cours ; - Haute autorité pour la transparence de la vie publique : 2,5 M€ dont 0,5 M€ en 2015 au titre du bail dont la signature doit intervenir fin 2014. 40 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Au-delà des baux, le solde des engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2014 correspond à des dépenses de fonctionnement, dont l’exécution, sur plusieurs exercices, entraîne un décalage des paiements au-delà de 2014. Les autorisations d’engagement demandées pour 2014, d’un montant de 60,5 M€, et les paiements prévisionnels de 60,9 M€ en 2014 se répartissent comme suit : - CNIL : 9,8 M€ en AE couverts à hauteur de 5,8 M€ en CP en 2015 ; - CSA : 38 M€ en AE entièrement couverts en CP 2015 en raison du nouveau statut du conseil ; - CGLPL : 1,0 M€ en AE correspondant à 1,2 M€ de CP 2015 ; - autres AAI des actions 6 et 7 : 1,5 M€ en AE couverts à hauteur de 1,5 M€ en CP 2015 ; - Défenseur des droits : 9,6 M€ en AE couverts à hauteur de 9,1 M€ en CP 2015 ; - Haute autorité pour la transparence de la vie publique : 0,5 M€ couverts à hauteur de 0,5 M€ en CP 2015. S’agissant de la CNIL, l’écart en 2015 entre les AE et les CP correspond à l’engagement pour une période de trois ans des AE nécessaires à la couverture du renouvellement du bail arrivé à échéance fin 2014. Le renouvellement des baux ème et 7 et du Défenseur des droits est intervenu en 2014 pour une période de trois ans (11, rue Saint-Georges, Paris 9 ème 9, rue Saint-Florentin, Paris 8 ). L’écart entre les AE et les CP correspond donc à l’annuité 2015 des baux. Enfin, la signature d’un nouveau bail est prévue fin 2014 afin de pourvoir à l’hébergement de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. Les AE correspondantes seront engagés en 2014. Les paiements sont estimés à 0,5 M€ par an. 41 PLF 2015 Protection des droits et libertés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 308 JUSTIFICATION PAR ACTION 23,4 % ACTION n° 02 Commission nationale de l’informatique et des libertés Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP attendus en 2015 Autorisations d’engagement 13 156 566 9 839 773 22 996 339 Crédits de paiement 13 156 566 5 750 000 18 906 566 La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), autorité administrative indépendante instituée par la loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée par la loi du 6 août 2004 relative à la protection des personnes physiques à l'égard des traitements de données à caractère personnel, a pour mission de veiller au respect des principes généraux énoncés par cette loi : l’informatique doit être au service du citoyen et ne porter atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques. La commission assure en outre un rôle de contrôle, d’information, de conseil et de proposition et dispose d’un pouvoir réglementaire. Ses moyens sont constitués de crédits de personnel, de fonctionnement et d’intervention. ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses de fonctionnement 9 798 773 5 709 000 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 9 798 773 5 709 000 Dépenses d’investissement 35 000 35 000 Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 35 000 35 000 6 000 6 000 Dépenses d’intervention Transferts aux autres collectivités Total 6 000 6 000 9 839 773 5 750 000 DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 9,8 M€ en autorisations d’engagement et 5,7 M€ en crédits de paiement : - l’augmentation des autorisations d’engagement dans le cadre du projet de loi de finances pour 2015 permet de couvrir les baux (renégociés avec une diminution annuelle de 23 % soit 451 181 €) pour la période 2015-2017 ; - la CNIL a défini ses projets métiers prioritaires, à savoir la poursuite de la mise en œuvre de son schéma directeur des systèmes d’information (SDSI). Les dépenses de fonctionnement se répartissent comme suit : - baux et charges locatives : 7,8 M€ en AE et 2,6 M€ en CP. - fonctionnement courant et projets métiers (acquisition postes informatiques, déplacements professionnels, fluides, nettoyage et gardiennage des locaux, frais de réseaux et communication, SDSI, travaux du pôle Etudes, Innovation et Prospective, etc.) : 2 M€ en AE et 3,1 M€ en CP. 42 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO DÉPENSES D’INVESTISSEMENT Les dépenses d’investissement (35 000 € en AE et CP) correspondent à l’acquisition de licences informatiques (logiciels). DEPENSES D’INTERVENTION Les dépenses d’intervention recouvrent le versement d’une cotisation annuelle d’un montant de 6 000 € à l’Association francophone des autorités de protection des données personnelles (AFAPDP) en tant que partenaire privilégié pour la promotion des données personnelles dans l’espace francophone. 38,6 % ACTION n° 03 Conseil supérieur de l’audiovisuel Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP attendus en 2015 Autorisations d’engagement 0 38 035 396 38 035 396 Crédits de paiement 0 38 035 396 38 035 396 Créé par la loi du 17 Janvier 1989, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a pour mission de garantir la liberté de communication audiovisuelle en France. La loi du 30 septembre 1986, modifiée à de nombreuses reprises, lui confie de larges responsabilités, parmi lesquelles : la protection des mineurs, le respect de l’expression pluraliste des courants d’opinion, l’organisation des campagnes électorales à la radio et à la télévision, la rigueur dans le traitement de l’information, l’attribution des fréquences aux opérateurs, le respect de la dignité de la personne humaine, la protection des consommateurs. De plus, le Conseil est chargé de « veiller à la défense et à l’illustration de la langue et de la culture françaises » sur les antennes. Il a également pour missions de rendre les programmes de la télévision accessibles aux personnes souffrant d’un handicap auditif ou visuel ; de veiller à la représentation de la diversité de notre société dans les médias ; de contribuer aux actions en faveur de la protection de la santé etc. Plus récemment le pouvoir de nomination des présidents des sociétés nationales de programmes a été rétabli au CSA. Pour toutes ces missions, le Conseil procède régulièrement à la publication d’avis, de rapports, d’études, et formule chaque année des propositions d’évolution de la législation et de la règlementation du secteur de l’audiovisuel. En intervenant publiquement par la voix de ses représentants lors d’évènements nationaux et internationaux, il contribue à la visibilité des grands enjeux liés au secteur de l’audiovisuel et à l’animation du débat public sur ces thèmes. L’article I de la loi n° 2013-1028 du 15 novembre 2013 modifie le statut du Conseil, qui devient une autorité publique indépendante dotée de la personnalité morale. Le décret n° 2013-1282 du 29 décembre 2013 pris pour application de l’article 88 de la loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificatives pour 2013 fixe les modalités d’application de la période transitoire, sur l’exercice 2014, pendant laquelle les dépenses et les recettes du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel sont imputées sur le programme « Protection des droits et libertés » de la mission « Direction de l’action du gouvernement » du budget général de l’État. Le décret n° 2014-382 du 28 mars 2014 pose l’organisation et le fonctionnement du Conseil. ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses d’intervention 38 035 396 38 035 396 Transferts aux autres collectivités 38 035 396 38 035 396 Total 38 035 396 38 035 396 Pour la première fois pour l’exercice 2015, le Conseil supérieur de l’audiovisuel va délibérer sur les crédits nécessaires à l’accomplissement de ses missions. 43 PLF 2015 Protection des droits et libertés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 308 Une dotation de 38 M€ (dont 1,5 M€ destinés à couvrir la taxe sur les salaires) sera répartie entre les dépenses de fonctionnement, de personnel et d’investissement. 4,9 % ACTION n° 05 Contrôleur général des lieux de privation de liberté Titre 2 Hors titre 2 Total Autorisations d’engagement 3 768 939 1 012 517 4 781 456 Crédits de paiement 3 768 939 1 152 476 4 921 415 FDC et ADP attendus en 2015 Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) est une autorité administrative indépendante créée par la loi n° 2007-1545 du 30 octobre 2007 modifiée par la loi n° 2014-528 du 26 mai 2014, dont la mission a été rappelée par la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009. La nomination de la Contrôleure générale est intervenue en juillet 2014, après avis des commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat. Le CGLPL a pour mission de s’assurer du respect des droits fondamentaux des personnes privées de liberté. Sa compétence s’étend à tous les établissements pénitentiaires (maisons d’arrêt, centres de détention, centres pénitentiaires, maisons centrales, centres de semi-liberté, établissements pour mineurs, etc.), aux centres éducatifs fermés de la protection judiciaire de la jeunesse, aux zones d’attente, aux centres ou locaux de rétention administrative, aux locaux de garde à vue et de rétention douanière, aux geôles et « dépôts » des tribunaux, aux établissements de santé habilités à recevoir des personnes hospitalisées sans leur consentement pour des soins psychiatriques, ainsi que depuis la promulgation de la loi du 26 mai 2014, aux exécutions des mesures d’éloignement prononcées à l’encontre d’étrangers jusqu’à leur remise aux autorités de l’État de destination, à l’accès aux dossiers médicaux des personnes privées de liberté dans certaines situations, et aux conduites sur place de vérifications de situations portées à sa connaissance Assisté de son équipe de contrôleurs et de collaborateurs placés sous sa seule autorité, le Contrôleur général peut visiter ces lieux à tout moment, y compris de manière inopinée. Il peut demander à s’entretenir avec toute personne dont le concours lui paraît nécessaire, dans des conditions assurant la confidentialité de leurs échanges, et se faire communiquer toute information ou pièce utiles à l’exercice de sa mission. À l’issue de chaque visite, le Contrôleur général établit un rapport de visite, assorti de recommandations, qu’il adresse aux ministres compétents invités à lui faire connaître leurs observations. Il peut décider de rendre publiques ses recommandations au Journal officiel. Le Contrôleur général peut être saisi par le Premier ministre, les membres du Gouvernement, les membres du Parlement, et diverses autorités administratives indépendantes. Toute personne physique ou morale s’étant donné pour objet le respect des droits fondamentaux, ainsi que toute personne privée de liberté elle-même, peut porter à sa connaissance des faits ou des situations susceptibles de relever de sa compétence. Il peut enfin se saisir de sa propre initiative. Le courrier adressé par les personnes détenues au Contrôleur général est protégé. Dans son domaine de compétences, le Contrôleur général émet des avis, formule des recommandations et peut proposer au Gouvernement la modification des textes de lois et règlements applicables. Il remet chaque année un rapport d’activité au Président de la République et au Parlement. Ce rapport est rendu public. L’élargissement des compétences du Contrôleur général des lieux de privation de liberté, prévues par la loi n° 2014528 du 26 mai 2014, notamment le contrôle des exécutions des mesures d’éloignement prononcées à l’encontre d’étrangers jusqu’à leur remise aux autorités de l’État de destination, à l’accès aux dossiers médicaux des personnes privées de liberté dans certaines situations, la conduite sur place de vérifications de situations portées à sa connaissance, s’est traduit par un accroissement des moyens d’une part, sur le titre 2 en raison de la création de trois emplois de contrôleurs et d’autre part, hors titre 2 afin de tenir compte de l’impact des nouvelles missions en matière 44 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO de frais de déplacement. ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Autorisations d’engagement Dépenses de fonctionnement Crédits de paiement 1 012 517 1 152 476 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 012 517 1 152 476 Total 1 012 517 1 152 476 La mise en place des premières opérations d’accompagnement des mesures de reconduites va engendrer des frais de déplacements supplémentaires. DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Les principaux postes de dépenses se répartissent entre : ème arrondissement, dont le bail a été reconduit et renégocié pour trois ans, soit - le loyer des locaux situés dans le 19 0,3 M€ en CP ; - les frais de déplacements doivent permettre de financer notamment 150 missions (visites de lieux de privation de liberté et suivi des opérations d’éloignement des étrangers) soit 0,4 M€ en AE et 0,4 M€ en CP ; - le remboursement de la mise à disposition par l’hôpital Sainte-Anne d’un praticien hospitalier pour 0,2 M€ en AE et CP ; - le fonctionnement courant de l’institution (fluides documentation, gratifications des stagiaires, frais de représentation, action sociale, communication) soit 0,4 M€ en AE et 0,3 M€ en CP. 3,4 % ACTION n° 06 Autres autorités indépendantes Titre 2 Hors titre 2 Total Autorisations d’engagement 2 057 960 1 265 781 3 323 741 Crédits de paiement 2 057 960 1 265 781 3 323 741 FDC et ADP attendus en 2015 Trois autorités indépendantes sont prises en compte sur l’action 06 : la commission d’accès aux documents administratifs, le comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé et la commission nationale consultative des droits de l’homme. 1. Commission d’accès aux documents administratifs La commission d’accès aux documents administratifs (CADA) créée par la loi n°78-753 du 17 juillet 1978, est une autorité administrative indépendante qui a pour mission de veiller au respect de la liberté d’accès aux documents administratifs et aux archives publiques ainsi qu’à l’application du chapitre II de la loi relative à la réutilisation des informations publiques. Plus particulièrement : - elle émet des avis sur le caractère communicable de documents administratifs dont la communication a été refusée par l’autorité administrative qui les détient, ou, en cas de litige, sur les modalités d’accès ou encore en matière de réutilisation d’informations publiques. Dans ces domaines de compétences, la saisine de la CADA est un préalable obligatoire à l’exercice de tout recours contentieux ; - elle peut prononcer des sanctions à l’encontre de l’auteur d’une infraction aux prescriptions en matière de réutilisation d’informations publiques ; elle rend des conseils aux administrations qui la consultent sur le droit d’accès ou le droit de réutilisation ; - elle met à disposition des usagers et des administrations, par le biais de son site internet et d’une lettre d’information mensuelle, une documentation pratique et actualisée ; 45 PLF 2015 Protection des droits et libertés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO - Programme n° 308 elle anime le réseau des personnes responsables de l’accès aux documents administratifs (PRADA) et de la réutilisation des informations publiques ; elle établit un rapport annuel public présentant ses travaux et une analyse de l’activité, où peuvent figurer des propositions de modification des dispositions législatives ou règlementaires relatives au droit d’accès aux documents administratifs ou au droit de réutilisation des informations publiques. 2. Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé Le comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE), érigé en autorité indépendante par la loi n° 2004-800 du 6 août 2004, a pour mission de donner des avis sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé. Le CCNE organise chaque année une conférence publique sur les questions d'éthique posées par les sciences de la vie et de la santé. Il participe à l’animation de rencontres de réflexion publique avec les espaces régionaux de réflexion éthique régionaux ou interrégionaux, et participe aux manifestations internationales dans son domaine de compétence, en particulier au Forum des comités nationaux d’éthique européens (NEC Forum), qui a lieu tous les six mois, et au Sommet Global des comités nationaux d’éthique et de bioéthique. qui se réunit tous les deux ans. Les missions du CCNE ont été complétées par la loi n° 2011-814 du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique. Avant tout projet de réforme sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevées par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé, le CCNE initie l’organisation d’un débat public, sous forme d’états généraux, réunissant des conférences de citoyens choisis de manière à représenter la société dans sa diversité. A la suite du débat public, le comité établit un rapport qu'il présente devant l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. En l'absence de projet de réforme, le comité est tenu d'organiser des états généraux de la bioéthique au moins une fois tous les cinq ans. Par ailleurs, le CCNE établit et rend public un rapport annuel d'activités qui est remis au Président de la République et au Parlement. Ce rapport est étendu aux domaines de compétences de l'Agence de biomédecine et aux neurosciences. Il doit en particulier y faire la synthèse des rapports d'activités que lui adresseront chaque année les espaces de réflexion éthiques régionaux et interrégionaux créés par l'arrêté du 4 janvier 2012 relatif à la constitution, à la composition et au fonctionnement des espaces de réflexion éthique régionaux et interrégionaux. 3. Commission nationale consultative des droits de l’homme La commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), créée en 1947 et refondée par la loi n°2007292 du 5 mars 2007 assure, auprès du Gouvernement et du Parlement, un rôle de conseil et de proposition dans le domaine des droits de l’homme, du droit international humanitaire et de l’action humanitaire. Elle assiste le Premier ministre et les ministres intéressés par ses avis sur toutes les questions de portée générale relevant de son champ de compétence, tant sur le plan national qu’international. La CNCDH peut, de sa propre initiative, appeler publiquement l’attention du Parlement et du Gouvernement sur les mesures qui lui paraissent de nature à favoriser la protection et la promotion des droits de l’homme. La CNCDH exerce sa mission en toute indépendance. Elle facilite la coopération entre les pouvoirs publics et les représentants de différentes organisations et institutions non gouvernementales et personnalités qualifiées en matière de droits de l’homme, de droit international humanitaire et de l’action humanitaire. Elle contribue à la préparation des rapports que la France présente devant les organisations internationales, en application de ses obligations conventionnelles dans le domaine des droits de l’homme. Elle remet au Premier ministre un rapport annuel sur la lutte contre le racisme et la xénophobie. Elle décerne chaque année le « Prix des droits de l’homme de la République française – Liberté – Egalité – Fraternité ». ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses de fonctionnement 1 265 781 1 265 781 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 265 781 1 265 781 Total 1 265 781 1 265 781 46 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Commission d’accès aux documents administratifs Les crédits hors titre 2 de la CADA s’élèvent à 97 205 euros en AE et CP et recouvrent intégralement des dépenses de fonctionnement. La répartition prévisionnelle de ces dépenses pour 2014 est détaillée comme suit : - 61 205 euros en AE et en CP, soit 63 % des crédits 2014, au titre de l’entretien et du chauffage du bâtiment et du fonctionnement courant recouvrant notamment l’achat de fournitures de bureau, les frais d’affranchissement nécessaires au traitement des saisines et des consultations ; - 32 000 euros en AE et en CP, soit 33 % des crédits 2014, au titre de la maintenance du site Internet, de l’évolution de l’application informatique SALSA, de la transmission de la lettre mensuelle et des travaux d’impression du rapport public ; - 4 000 euros en AE et en CP, soit 4 % des crédits 2014, au titre des frais de déplacement et de représentation. Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé Les crédits hors titre 2 du CCNE s’élèvent à 0,8 M€ en AE et CP. Sur ces crédits, 0,3 M€ correspondent aux dépenses de fonctionnement, et 0,2 euros seront affectés à deux évènements spécifiques : l’organisation d’une conférence de citoyens (155 000 euros) et l’organisation d’un colloque international sur les questions éthiques liées à la biodiversité (25 000 euros). Commission nationale consultative des droits de l’homme Les crédits hors titre 2 de la CNCDH s’élèvent à 0,4 M€ en AE et CP et sont entièrement composés de dépenses de fonctionnement. La répartition prévisionnelle de ces dépenses pour 2015 est détaillée comme suit : - 0,3 M€ en AE et CP au titre du fonctionnement courant, des coûts relatifs aux bâtiments, des frais liés aux véhicules, des frais de représentation et de déplacement ainsi que des dépenses d’informatique et de télécommunications ; - 0,1 M€ en AE et CP au titre des actions de formation et de communication. 0,8 % ACTION n° 07 Sécurité et protection des libertés Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP attendus en 2015 Autorisations d’engagement 601 804 186 343 788 147 Crédits de paiement 601 804 186 343 788 147 Au sein de cette action, deux autorités administratives indépendantes participent à la sécurité et à la protection des libertés. 1. Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité Autorité administrative indépendante instituée par la loi n° 91-646 du 10 juillet 1991, dont les attributions ont été complétées par les lois du 9 juillet 2004, du 23 janvier 2006 et du 21 décembre 2012, la commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) a pour mission de garantir la protection du secret des correspondances ainsi que la légalité des interceptions de sécurité et des recueils de données techniques de communication. Elle a également des attributions pour l’importation, la commercialisation, la détention, l’emploi des matériels d’interception, en qualité de membre de la commission R226. 47 PLF 2015 Protection des droits et libertés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 308 La CNCIS rend des avis auprès du gouvernement et exerce les contrôles sur les mesures d’investigation portant sur les communications électroniques en matière de prévention et de renseignement dans les domaines de la criminalité et de la délinquance organisée, du terrorisme, du maintien ou de la reconstitution des groupements dissous, de la sécurité nationale et de la sauvegarde du potentiel économique et scientifique de la Nation. La CNCIS a une structure décisionnelle et collégiale composée de deux parlementaires (un député et un sénateur) représentant la majorité parlementaire et l’opposition, ainsi que d'un président (président de chambre de la Cour de cassation ou président de section du Conseil d'État). L'activité de la CNCIS, notamment la préparation et l'exécution des décisions de la formation plénière, est assurée par le délégué général assisté du chargé de mission, tous deux magistrats de l'ordre judiciaire. La CNCIS rédige un rapport annuel. Celui-ci est remis au Premier ministre et aux présidents des assemblées parlementaires, puis il est rendu public. Les missions de la Commission ont évolué à l’issue de l’adoption de la loi de programmation militaire qui prévoit en son article 20 un régime unifié de recueil des données techniques de communications pour les directions du renseignement habilitées et un régime spécifique pour les mesures de géolocalisation en temps réel. Ce dispositif doit entrer en vigueur le 1er janvier 2015. La réforme du cadre légal des services de renseignement, comprenant celle du contrôle des activités des services de renseignement, est préconisée dans plusieurs rapports parlementaires dont celui de l’Assemblée nationale du 14 mai 2013 portant sur l’évaluation du cadre juridique applicable aux services de renseignement et celui de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale relatif au fonctionnement des services de renseignement français dans le suivi et la surveillance des mouvements radicaux armés. Ces réformes sont de nature à emporter des conséquences importantes tant au niveau des attributions de la CNCIS que de la structure même de l’autorité administrative indépendante. 2. Commission consultative du secret de la défense nationale La commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN), créée par la loi n° 98-567 du 8 juillet 1998, est chargée de donner un avis à l’autorité administrative sur la déclassification et la communication d’informations ayant fait l’objet d’une classification en application des dispositions de l’article 413-9 du code pénal, à l’exclusion des informations dont les règles de classification ne relèvent pas des seules autorités françaises. L’avis de la CCSDN est rendu à la suite de la demande motivée d’une juridiction française. Le président de la CCSDN exerce en outre certaines compétences particulières dans les perquisitions intervenant dans des locaux abritant des informations protégées au titre du secret de la défense nationale. ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Dépenses de fonctionnement Autorisations d’engagement 186 343 Crédits de paiement 186 343 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 186 343 186 343 Total 186 343 186 343 DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité Les crédits hors titre 2 de la commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité s’élèvent à 110 731 euros en AE et en CP et recouvrent intégralement des dépenses de fonctionnement. La répartition prévisionnelle de ces crédits de fonctionnement pour 2015 est détaillée comme suit : - 66 731 euros en AE et en CP, soit 60% des crédits 2015, au titre des dépenses liées à l’immobilier (entretien, gardiennage, électricité, chauffage), les dépenses de télécommunications, l’achat de fournitures de bureau, les frais d’impression et de transmission du rapport annuel d’activités; - 44 000 euros en AE et en CP, soit 40 % des crédits 2015, au titre des frais spécifiques liés à l’élaboration des avis et aux opérations de contrôle comprenant celles quotidiennes effectuées au sein de la Commission et celles liées aux opérations de contrôle sur place et sur pièce en métropole et outre-mer, effectuées auprès des services chargés de l’exploitation des mesures autorisées, par le Premier Ministre pour celles relevant de la loi du 10 juillet 1991, et par le 48 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ministre de l’intérieur pour celles prévues par la loi du 23 janvier 2006. L’augmentation des crédits, d’environ 12% par rapport à la LFI 2014, s’explique notamment par : - l’accroissement des attributions de la Commission en matière d’avis et de contrôles des mesures d’investigation concernant les communications électroniques résultant des lois du 9 juillet 2004, du 23 janvier 2006, du 21 décembre 2012 et de la loi de programmation militaire du 18 décembre 2013 ; - l’augmentation et la décentralisation des outils d’exploitation des communications électroniques à des fins de renseignement placées sous le contrôle de la Commission ; - les perspectives d’élargissement des attributions de la Commission susceptibles d’intervenir au cours de l’année 2015 et qui sont examinées dans le cadre des travaux sur le cadre légal des services de renseignement Commission consultative du secret de la défense nationale Les crédits de fonctionnement de la CCSDN s’élèvent à 75 612 euros en AE et CP et concernent les frais de fonctionnement courant (frais d’affranchissement, frais de déplacement, fournitures de bureau, fluides, etc.). 25,8 % ACTION n° 09 Défenseur des droits Titre 2 Hors titre 2 Total Autorisations d’engagement 15 738 117 9 610 978 25 349 095 Crédits de paiement 15 738 117 13 500 000 29 238 117 FDC et ADP attendus en 2015 L'article 71-1 de la Constitution, né de la loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008, a institué un Défenseur des droits, en vue d'apporter un fondement constitutionnel à la mission de protection des droits et libertés assurée jusqu’alors par un ensemble d'autorités administratives indépendantes auxquelles il s’est substitué. En application de la loi organique n° 2011-333 du 29 mars 2011, le Défenseur des droits regroupe, en une seule autorité indépendante, les missions de quatre anciennes autorités indépendantes du programme 308, à savoir le Médiateur de la République, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE), le Défenseur des enfants et la commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). Le transfert de compétences a officiellement eu lieu le 1er mai 2011. Il a ainsi pour mission la défense des droits des usagers des services publics, en privilégiant la recherche d'une solution amiable aux différends qui lui sont signalés, la lutte contre toute forme de discrimination prohibée par la loi ou par un engagement international. Il est par ailleurs chargé d’assurer la défense et la promotion des droits de l’enfant tels qu’ils ont été définis par la loi ou par un engagement international. Enfin, il est chargé de veiller au respect de la déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité sur le territoire de la République. Le Défenseur des droits est assisté de trois adjoints désignés, sur sa proposition, par le Premier ministre. L'un reprend le titre de « Défenseur des enfants », le deuxième est chargé de la déontologie dans le domaine de la sécurité, le troisième de la lutte contre les discriminations. Il s'appuie sur trois collèges qu'il préside et dont ses adjoints sont viceprésidents. Le Défenseur des droits dispose de près de 400 délégués bénévoles répartis sur l’ensemble du territoire national. Ces délégués assurent des permanences d’accueil du public, examinent la recevabilité des demandes reçues et aident les réclamants à résoudre leurs difficultés, en traitant directement leur litige ou en les orientant vers les structures compétentes. Le Défenseur des droits peut être saisi directement, par tout citoyen, ou par l'intermédiaire de ses adjoints, d'un député, d'un sénateur, d'un député européen, par le président de l'Assemblée nationale ou du Sénat dans le cas d'une pétition déposée auprès de l'assemblée concernée, mais aussi du médiateur européen ou d'un homologue étranger. Il dispose de la faculté de se saisir d'office. Au titre de la protection des droits et libertés, il cherche à assurer le traitement transversal de dossiers, auparavant traités à l’aune des compétences de l'une des anciennes autorités administratives indépendantes, privilégie chaque 49 PLF 2015 Protection des droits et libertés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 308 fois que cela est possible la médiation, sans exclure de recourir, si le dossier le justifie, aux autres prérogatives que lui attribuent les textes. Il veille également à assurer la cohérence de l'ensemble des décisions prises dans ses différents domaines de compétences. Concernant ses modalités d’intervention pour traiter les réclamations individuelles qui lui sont soumises, il bénéficie, en premier lieu, de prérogatives importantes en matière de pouvoirs d’enquête afin de solliciter des explications auprès de toute personne physique ou morale, publique ou privée, y compris si elles sont tenues de respecter le secret professionnel, et même, avec l'accord de la juridiction saisie, si elles font l'objet d'une instruction judiciaire. Il peut procéder à des visites de vérification au sein d'un organisme, formuler des recommandations auxquelles il peut donner différentes formes de publicité. En second lieu, il dispose d’une gamme importante d’outils juridiques pour régler les difficultés portées à sa connaissance, soit par la voie du règlement amiable (règlement informel, médiation, transaction, etc.), soit en soutenant une démarche de sanction administrative (saisine des autorités aux fins de poursuites disciplinaires ou de sanction administrative), ou judiciaire (dénonciation de certaines infractions au ministère public, présentation d’observations devant les juridictions). Par ailleurs, au titre de la promotion des droits et de l’égalité, il peut engager toute initiative de nature à assurer la prévention d’actes ou de comportements portant atteinte au respect des droits et libertés individuels ou à l’égalité de traitement que ce soit à travers des actions de communication, l’instauration de partenariats, le développement d’études ou des propositions d'évolution de la législation ou de la réglementation. ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Dépenses de fonctionnement Autorisations d’engagement 9 610 978 Crédits de paiement 13 500 000 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 9 610 978 13 500 000 Total 9 610 978 13 500 000 DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Les crédits hors titre 2 du Défenseur des droits s’élèvent à 9,6 M€ en AE et 13,5 M€ en CP et recouvrent intégralement des dépenses de fonctionnement. La répartition prévisionnelle des dépenses pour 2015 se décline comme suit : - 0,3 M€ en AE et 4,4 M€ en CP soit 32,7 % des CP 2015, autre titre de la gestion de l’immobilier. Ces dépenses intègrent les baux ainsi que les contrats, vérifications réglementaires diverses et réparations locatives. Les AE correspondant aux renouvellements pour 3 ans des baux pour les locaux à ce jour occupés par le Défenseur des droits ont été engagés en 2014 ; - 3,1 M€ en AE et 3,1 M€ en CP soit 22,85 % des CP 2015, pour les dépenses de logistique en général, recouvrant le fonctionnement courant et les prestations externalisées (accueil, plateformes téléphoniques, service courrier, moyens généraux, rondier, nettoyage des locaux, etc.), les fluides, les frais d’affranchissement, de déplacement et de représentation, ainsi que les dépenses de téléphonie et de télécommunications ; - 0,7 M€ en AE et 0,7 M€ en CP soit 4,81 % des CP 2015, pour le pilotage et la gestion des ressources humaines recouvrant les dépenses d’action sociale et de formation des agents ; - 1 M€ en AE et 0,9 M€ en CP soit 6,74 % des CP 2015, pour la gestion informatique et le pilotage des systèmes d’information ; l’outil métier spécifique au Défenseur des droits a été finalisé en 2014. Grâce à celui-ci et à la base de données correspondante, le développement d’un outil d’aide au pilotage/décision et à la confection de rapports sera lancé fin 2014, poursuivi et achevé début 2015 ; - 1,7 M€ en AE et 1,6 M€ en CP soit 12 % des CP 2015, pour les actions de communication, les publications diverses et les études ; l’objectif étant de mieux faire connaitre l’institution par tous les publics mais également les droits de chacun, d’engager des actions de promotion auprès du grand public et des prescripteurs de la société ; - 2,8 M€ en AE et 2,8 M€ en CP soit 20,88 % des CP 2015, consacrés aux gratifications des stagiaires, aux frais de 50 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO justice, au remboursement de personnels de droit privé issus de la CPAM et de la CAF mis à disposition, aux indemnités des délégués territoriaux et thématiques, ainsi qu’au programme JADE (jeunes ambassadeurs des droits de l’enfant). 3,2 % ACTION n° 10 Haute autorité pour la transparence de la vie publique Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP attendus en 2015 Autorisations d’engagement 2 636 711 500 000 3 136 711 Crédits de paiement 2 636 711 1 000 000 3 636 711 Cette action regroupe les crédits et les emplois destinés à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, portés par ce programme depuis 2014. Créée par les lois du 11 octobre 2013 relatives à la transparence de la vie publique, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) est une autorité administrative indépendante (AAI). Elle est chargée de recevoir et contrôler les déclarations de situation patrimoniale et d'intérêts des plus hauts responsables publics en début et en fin de mandats : les membres du Gouvernement, les parlementaires nationaux et européens, les principaux responsables exécutifs locaux, les collaborateurs des cabinets ministériels et du Président de la République, les titulaires d’emploi à la décision du Gouvernement nommés en Conseil des ministres et les responsables des principales entreprises publiques. Elle peut également être consultée par les responsables sur des questions de déontologie relatives à l'exercice de leur fonction et émettre des recommandations à la demande du Premier ministre ou de sa propre initiative sur toute question relative à la prévention des conflits d’intérêts. ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses de fonctionnement 500 000 1 000 000 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 500 000 1 000 000 Total 500 000 1 000 000 Les crédits hors titre 2 de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique s’élèvent à 0,5 M€ en AE et 1 M€ en CP. Ces crédits recouvrent intégralement des dépenses de fonctionnement. DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT L’écart entre les autorisations d’engagement et les crédits de paiement s’explique par l’engagement pluriannuel en 2014 des AE nécessaires à la couverture du bail de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. La répartition prévisionnelle des dépenses de fonctionnement pour 2015 se décline comme suit : - 0,5 M€ en CP au titre du bail et des dépenses immobilières afférentes ; - 0,3 M€ en AE et CP au titre du fonctionnement courant ; - 0,2 M€ en AE et CP au titre des dépenses informatiques (achat d’équipements informatiques, développement d’un applicatif métier et d’un site en ligne). 51 PLF 2015 Protection des droits et libertés ANALYSE DES COÛTS Programme n° 308 ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS Note explicative Sont reconstitués en comptabilité d’analyse des coûts (CAC) les crédits prévisionnels complets des actions du programme, obtenus après ventilation des crédits de pilotage, de soutien ou de services polyvalents, vers les actions de politique publique. L’introduction de l’outil CHORUS, comme application de tenue de la CAC depuis le PLF 2014, permet de valoriser dans les PAP, les choix de modélisation analytique préalablement opérés par les ministères pour chacun des programmes dont ils ont la charge. SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME SERVICES DU PREMIER MINISTRE MISSION DIRECTION DE L’ACTION DU GOUVERNEMENT P308 Protection des droits et des libertés 02- Commission nationale de l’informatique et des libertés 03- Conseil supérieur de l’audiovisuel 05- Contrôleur général des lieux de privation de liberté P129 Coordination du travail gouvernemental 06- Autres autorités indépendantes 07- Sécurité et protection des libertés 09- Défenseur des droits 10- Haute autorité pour la transparence de la vie publique LECTURE DU SCHÉMA Le programme 308 bénéficie d’une partie des déversements des différentes actions de soutien du programme 129. 52 PLF 2015 Protection des droits et libertés Programme n° 308 ANALYSE DES COÛTS PRÉSENTATION DES CRÉDITS DE PAIEMENT CONCOURANT À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action Ventilation des crédits indirects * PLF 2015 crédits directs (1) (y.c. FDC et ADP) 02 - Commission nationale de l’informatique et des libertés 18 907 03 - Conseil supérieur de l’audiovisuel 38 035 au sein du programme entre programmes PLF 2015 crédits complets (2) Variation (y.c. FDC et ADP) entre (2) et (1) 18 907 0% 38 035 0% 05 - Contrôleur général des lieux de privation de liberté 4 921 +1 201 6 123 +24,4 % 06 - Autres autorités indépendantes 3 324 +969 4 293 +29,1 % 788 +271 1 059 +34,4 % 07 - Sécurité et protection des libertés 09 - Défenseur des droits 29 238 29 238 0% 3 637 3 637 0% 10 - Haute autorité pour la transparence de la vie publique Total 98 850 +2 441 101 292 +2,5 % * Les données de ventilation sont alimentées par CHORUS. (en milliers d’euros) Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−) -2 441 Mission « Direction de l’action du Gouvernement » -2 441 129 / Coordination du travail gouvernemental -2 441 OBSERVATIONS INTERDÉPENDANCES DU PROGRAMME DE POLITIQUE PUBLIQUE Nombre de programmes partenaires (ou liés) 1 Programmes partenaires hors mission NON Programmes partenaires d’autres ministères NON OBJETS ET RÈGLES STRUCTURANT LA VENTILATION Objet Nombre Observation Clés de ventilation utilisées 1 (correspond aux ratios statistiques) Unités de répartition retenues 1 ETPT Familles de soutien ventilé 2 Personnel et crédits de fonctionnement courant et d’investissement Le programme 308 « Protection des droits et libertés » est en matière de comptabilité d’analyse des coûts uniquement un programme récepteur de crédits de soutien. Plus précisément, les crédits de soutien ventilés sur le programme 308 sont émis intégralement par l’action 10 du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental ». La nature des crédits issus du programme 129 inclut la masse salariale (titre 2) et les crédits de fonctionnement (hors titre 2). Les crédits sont déversés via une clé ETPT sur les actions de politiques publiques suivantes : - action 5 du programme 308 : Contrôleur général des lieux de privation de liberté ; - action 6 du programme 308 : Commission d’accès aux documents administratifs, Comité consultatif national d’éthique, Commission nationale consultative des droits de l’homme ; 53 PLF 2015 Protection des droits et libertés ANALYSE DES COÛTS - Programme n° 308 action 7 du programme 308 : Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité, Commission consultative du secret de la défense nationale. Les autres actions du programme 308 ne sont pas concernées par la comptabilité d’analyse des coûts car ces actions de politiques publiques portent en leur sein les crédits de soutien. Il s’agit : - de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (action 02) ; - du Conseil supérieur de l’audiovisuel (action 3) - du Défenseur des droits (action 9). - de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (action 10). ÉVOLUTION DU MODÈLE Pour le projet de loi de finances 2015, la méthodologie est similaire à celle utilisée pour le PLF 2014. ANALYSE DES ÉCARTS Le déversement au profit du P308 concerne 3 de ses actions. Les actions 5 et 6 (Commission d’accès aux documents administratifs (CADA), Comité consultatif national d’éthique (CCNE) et Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) bénéficient de 88,9% du volume des crédits déversés, dont 49,2% au profit de l’action 5 (Contrôleur général des lieux de privation de liberté). La part restante est déversée au profit de l’action 7 (CNCIS et CCSDN). La CADA, la CNCDH et le CCNE bénéficient d’une part importante de déversement de crédits en provenance du P129 dans la mesure où ces entités sont hébergés dans des immeubles dont la DSAF assure la gestion. Conclusion L’écart entre les crédits directs et les crédits complets s’élève à 2,5% au PLF 2015, soit en légère diminution par rapport à celui du PLF 2014 (3,6%).