Historique des pollutions dans le Chablais

Pollutions dans le Chablais
Informations tirées d'articles de presse.
Mars 2005 (Tamoil)
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Fuite de boues dans le Rhône. Fausse manœuvre selon Tamoil.
Printemps 2005 (Syngenta)
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Découverte des cancers de la vessie due au Galecron (insecticide). 300 employés
menacés. Arrêt de la production en 1988.
Du 2 au 5 août 2005 (Tamoil)
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Le tamis ne remplit plus correctement son rôle de purificateur, donc l’unité qui
transforme le gaz en essence ne fonctionne plus très bien. 90% des gaz restent sous
leur forme initiale ce qui oblige à utiliser la torchère en permanence. Cela oblige à
faire des réparations.
Eté 2005 (Syngenta)
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La CIPEL annonçait que de nouveaux pesticides avaient été détectés dans le lac
Léman. La faute à Lonza et Syngenta. Selon François Rapin, secrétaire général de la
CIPEL, le taux doit impérativement baisser :
o 0,38 microgrammes par litre d’eau
o 0,5 microgrammes par litre d’eau est la limite légale.
Septembre 2005 (Cimo)
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Inauguration d’une nouvelle cheminée. L’ancien four d’incinération ne répondait plus
aux normes en matière de NOx.
En 2000, Greenpeace dénonçait la présence de sites contaminés par l’industrie
chimique montheysanne et demandait l’assainissement. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Novembre 2005 (Registre des cancers)
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Le cancer des poumons est plus élevé dans le Bas-Valais que dans le reste du canton.
Ce résultat est le fruit d’une collaboration active avec les médecins pendant 12 ans.
« La région du Bas-Valais présente le taux de nouveaux cancers le plus élevé en
particulier celui du poumon ». Selon Thomas Burgener et le groupe de travail, « mis à
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part le tabagisme, de multiples autres facteurs de risques joueraient un rôle :
o Le niveau socio-économique
o L’exposition à la pollution de l’air et au radon
o L’activité professionnelle.
Décembre 2005 (Tamoil)
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300 litres d’hydrocarbure déversés dans le Rhône. L’alerte à été donnée 4 heures
après les faits ! Selon M. Velti, responsable de l’environnement chez Tamoil, « Les
cuves menaçaient de déborder en raison d’un filtre bouché, un employé a dévié le
flux… ».
Printemps 2006 (Tamoil)
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Odeurs. Certaines sont dues à des dysfonctionnements selon M. Rodriguez,
responsable de l’environnement du canton de Vaud.
Novembre 2006 (Ciba Spécialité Chimique)
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Fuite d’acide hydrochlorique (POCl3) de 14h30 à 21h. On ne sait pas la quantité
rejetée dans l’atmosphère. On parle de 200 kg.
Novembre 2006 (RESIVAL)
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Mise en place du réseau RESIVAL sur internet, qui analyse les 4 principaux polluants
de l’air. Ozone, Dioxyde d’azote, Poussières fines, COV (dont le benzène).
C. Arnold, responsable de l’environnement du canton du Valais « reconnaît que les
moyens cantonaux sont relativement limités en personnels et en connaissances
techniques détaillées. Si le sujet est trop complexe, il faut faire appel à des experts
extérieurs. La Confédération se trouve devant le même problème de compétences ».
Décembre 2006 (Tamoil)
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Selon C. Arnold, des mesures d’analyse sont effectuées toutes les 2 semaines sur les 3
cheminées. Quels sont les résultats ?
Bruit. Des experts préconisent en premier lieu le remplacement des bruyants aérorefroidisseurs de la raffinerie par un système utilisant de l’eau. En deuxième temps, la
pose d’une forêt. L’étude a retenu l’effet combiné de la suppression des aérorefroidisseurs et la forêt.
Mme Granger, Présidente de la commune de Collombey-Muraz, attend d’effectuer
une pesée des différents intérêts (population, entreprise).
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Février 2007 (Chavalon)
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Une cheminée de plus dans le Chablais :
o 750 000 tonnes de CO2 par an
o 380 millions de francs
o 30 emplois créés
o Pas de récupération de chaleur d’où un rendement faible (58%)
o 380 tonnes d’ammoniac par année dont 58 tonnes rejetées dans l’atmosphère
o De nombreux autres produits chimiques
o Prévoit de doubler sa production
Février 2007 (Tamoil)
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Panne du four électrique dans l’usine de récupération du soufre. Ce qui entraîne un
dégagement de SO2 pendant 15 heures. 15 tonnes de soufre seront envoyés dans
l’atmosphère. 1 tonne à l’heure !
Avril 2007 (Tamoil)
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Révision de l’usine. Ce qui provoque des nuisances sonores, olfactives et des fumées
importantes à la torchère.
Mai 2007 (Tamoil)
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Problème de combustion sur la chaudière principale. Les oxydes d’azote n’ont pas
été totalement brûlés.
Août 2007 (Tamoil)
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Avarie non prévisible selon Tamoil. Ce qui entraîne un remplacement de 2 échangeurs
à plaques situés en tête de la colonne de distillation. Durant ces travaux, le mécanisme
de récupération de soufre ne peut fonctionner normalement. Des gaz acides sont
brûlés à la torche.
Durant la période d’août, 2 incidents sont signalés dont le compresseur de la turbine à
gaz. Ces problèmes ont touché les anciennes installations :
o 27-28 août des pics de 85 µg de PM10 ont été enregistrés à Massongex
o 28 août des pics de 90 µg de soufre ont été enregistrés à Collombey
o 1-2 septembre des pics de 7 µg de benzène ont été enregistrés à Massongex
Septembre 2007 (Tamoil)
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Le gouvernement vaudois signale que les installations sont situées dans une zone
inondable et qu’en cas de crue extrême, la nappe phréatique serait alors exposée.
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Unité de stockage. Elle date d’une quarantaine d’année mais son état est jugé
relativement bon selon M. Topin (directeur de la raffinerie) : « Des investissements
relativement peu importants de l’ordre de 1 million sont prévus ».
Selon Robert Janneret, responsable cantonal des citernes, les équipements de
stockage de la Raffinerie situés sur la commune d’Aigle sont en bout de course.
Elles datent des années 60. Des travaux estimés à plusieurs dizaines de millions de
francs sont nécessaires pour atteindre un niveau de sécurité correspondant aux
exigences actuelles. « Les travaux concernent les grosses citernes qu’on voit depuis
l’autoroute ou encore les canalisations ». Tamoil a 5 ans pour terminer ces travaux.
La raffinerie est-elle un danger ? « Pour le moment cela tient » explique le
responsable. Selon M. Topin « Il n’y a rien de dramatique ! ».
Novembre 2007 (Tamoil)
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Fuite de catalyseur sur l’entrée du réacteur de l’unité de craquage catalytique.
Décembre 2007 (Tamoil)
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Tamoil dit oui à la forêt anti-bruit mais demande à Collombey-Muraz de favoriser
son développement futur. Tamoil a déjà acheté 23 hectares de terrain. L’assemblée
primaire refuse de modifier le plan de zone.
Janvier 2008 (Air valaisan)
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Selon Daniel Masotti, météorologue indépendant en Valais et Claude Roch, ancien
directeur de l’office fédéral de l’environnement, « il existe une contradiction interne,
une certaine hypocrisie dans l’action politique en matière de pollution. » : par
exemple « 50 µg par m3 de dépassement pendant 6 heures sont englobés dans une
moyenne de 24 heure. Les normes garantissent-elles vraiment la qualité de l’air ?
60% de la population de la plaine du Rhône est exposé à des taux excessifs de
particules fines contre 40 % en moyenne suisse ! ».
Janvier 2008 (Tamoil)
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Nouvelle unité de transvasage. Elle permettra de diminuer les nuisances liées au
remplissage des camions et des wagons-citernes et de respecter les normes en vigueur
en particulier en ce qui concerne la protection de l’air et de l’eau. Elle doit permettre
de limiter les émissions d’alcanes (butane et propane) et de benzène dans l’air.
Septembre 2008 (Air)
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Selon C. Arnold « Les pics de dioxyde de soufre ont encore été fréquemment
observés dans le Chablais en 2008. Ils sont en lien avec des dysfonctionnements de
la raffinerie de Collombey ».
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o Selon un rapport 2007 sur les poussières fines, « Les suies représentent la
partie la plus toxique des poussières fines ». D'après C. Arnold, « Elles
résultent de la composition de produits pétroliers à hauteur de 74 % et pour
26 % de la combustion du chauffage à bois ainsi que des feux en plein air. ».
Les prescriptions européennes et fédérales s’attaquent avant tout aux suies
émises par le trafic et les industries.
Novembre 2008 (Tamoil)
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Fuite de 151 000 litres d’essence. Plainte déposée par le Grand Conseil Vaudois.
Janvier 2009 (Syngenta)
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Fuite de Phosgène.
Janvier 2009 (Tamoil)
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Exigence d’assainissement de l’Etat du Valais. Les exigences fédérales de
l’ordonnance sur la protection de l’air sont fréquemment dépassées, donc :
o Modification de la turbine à gaz pour limiter les rejets d’oxydes d’azote.
o Création d’un deuxième réseau de récupération de soufre.
o Fiabiliser la production de vapeur.
o Fixer un délai au 1er septembre 2012 pour mettre en œuvre les mesures
techniques permettant de respecter les exigences renforcées en matière de
poussières.
o Edicter une quinzaine de mesures d’exploitation à mettre sur pied
immédiatement pour réduire les émissions polluantes et les nuisances.
C. Arnold constate que la raffinerie rejette trop fréquemment des polluants.
Mars 2009 (Tamoil)
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Fuite de gaz et début d’incendie.
Avril 2009 (Tamoil)
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Rejets de boues chargées d’hydrocarbure dans le Rhône. Pas d’annonce de Tamoil
mais signalisation au canton par des habitants. Plainte pénale du canton pour non
respect des procédures.
Septembre 2009 (Tamoil)
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Un test provoque une fuite. Un système électrique a été désactivé pour procéder au
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contrôle de certaines installations. Durant cette procédure, une pompe de secours s’est
mise en marche. Du liquide s’est déversé dans un bassin de rétention faisant aussi
office de séparateur, qui a débordé.
Janvier 2010 (Tamoil)
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Selon la lettre de C. Arnold, datée du 5 janvier 2010, envoyée à Tamoil, la nappe
phréatique montre clairement la présence de MTBE à des concentrations
dépassant de 8 fois à 35 fois la valeur indicative pour la qualité des eaux
souterraines.
Selon cette même lettre, Tamoil demande des prolongements de délais
d'assainissements. Tamoil doit assainir ses installations de rejets de Nox, du
système de traitement des eaux, doit fournir un diagnostic complet du réseau de
canalisation des eaux usées, doit mettre en place un débitmètre sur la canalisation
de rejet au Rhône ainsi qu'un analyseur en continu, doit étanchéifier ou
remplacer des canalisations et des bassins de traitement des eaux non étanches,
doit adapter les bassins de contrôle B1 et B3. De plus, le canton exige un arrêt
immédiat des brassages de limons dans le bassin 3 qui entraînent un rejet de boues
et de limons pollués dans le Rhône. Tamoil doit également réaliser des mesures
constructives nécessaires selon le plan d'intervention en cas d'accident ou de fuite.
Un assainissement des bassins des citernes est également exigé.
Juin 2010 (Tamoil)
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Plainte cantonale contre la raffinerie. Pour Cédric Arnold, le constat est clair :
« Tamoil S.A. n’as pas respecté le délai imparti. Tamoil fera donc l’objet d’une
plainte pénale auprès du juge d’instruction pour violation de l’article 292 du Code
pénal suisse. » L’industrie avait jusqu’au 30 mai dernier pour se mettre en conformité.
L’exigence de la pose d’un débitmètre remonte à mai 2009 avec un sursis jusqu’en mai
2010, d’où la plainte déposée. Tamoil a jusqu’à fin octobre 2011 pour réaliser toutes
les mesures d’assainissement nécessaires. Outre la pose du fameux débitmètre et d’un
catalyseur DeNox (lui non plus installé dans les délais), Tamoil a jusqu’au 30 octobre
2010 pour rendre étanches ou changer les canalisations et bassins qui ne le sont pas
encore. Et jusqu’à octobre 2011 pour assainir son système de traitement des eaux.
Juillet 2010 (Tamoil)
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Le 9 juillet, un gros panache de fumée noire s’élève au-dessus de la raffinerie et s’étire
jusqu’à Monthey (cf. Photos site Chablair). Selon le directeur de la raffinerie, il est dû
à une perturbation survenue au niveau d’une chaudière de vapeur.
Juillet 2010 : rapport sur la qualité de l'air en Valais
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Les 60% de la population valaisanne sont exposés à des concentrations excessives de
PM10 contre 40% en moyenne suisse. Le Valais a des valeurs en SO2 supérieures à la
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moyenne nationale à cause de la raffinerie de Collombey.
Décembre 2010
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Les 60% de la population valaisanne sont exposés à des concentrations excessives de
PM10 contre 40% en moyenne suisse. Le Valais a des valeurs en SO2 supérieures à la
moyenne nationale à cause de la raffinerie de Collombey.
Mars 2011
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Dénonciation du WWF VD sur les rejets industriels dans le Rhône.
Mars 2011 (site chimique)
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Le grand nettoyage du Pont-Rouge. « En terme d'impact sur les eaux souterraines, ce
site figure parmi nos premières priorités », explique C. Arnold, chef du Service de la
protection de l'environnement de l'Etat du Valais. La zone regroupe quelque 100 000
m3 de déchets spéciaux. Répartie de part et d'autre de la ligne du Tonkin sur les
communes de Monthey et, dans une moindre mesure, de Massongex, elle n'est pas
étanche et a un impact sur les eaux souterraines en aval. « C'est le plus
problématique » note Eric-Bernard Meier, responsable environnement chez CIMO.
Avril 2011 (Tamoil)
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La raffinerie de Collombey s'apprêtait à stocker illégalement du limon pollué dans
un terrain en avril 2009. La fameuse fuite dans le Rhône ne lui avait pas permis de
passer à l'acte. Déposer des dizaines de mètres cubes de limon pollué dans un trou
creusé dans un champ, avec une bâche comme seule protection pour éviter de souiller
le sol. Telle était la solution que la raffinerie s'apprêtait à mettre en pratique le 16 avril
2009. Cette pratique était avalisée par le numéro 2 de l'usine. « Cette solution est
contraire à l'ordonnance sur le traitement des déchets, précise C. Arnold, chef du
service valaisan de la protection de l'environnement. Ce document nous a été transmis
de manière anonyme et l'a aussi été à la justice ».
Selon Laurent Paoliello, porte-parole de Tamoil « L'eau s'évaporait. La quantité de
produit à recycler diminuait. Cela revenait environ 30% moins cher ».
Printemps 2011
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Pollution de PCB dans le canal du Bras-Neuf. Interdiction de pêcher.
Juillet 2011 (Tamoil)
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Des
fumées
verdâtres
et
jaunâtres
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s'échappent
de
l'ancienne
cheminée.
« Dysfonctionnements de l'unité de récupération de soufre », selon l'usine.
Décembre 2011 (Tamoil)
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Tamoil sommée d'agir ! L'Etat du Valais frappe du poing sur la table. Le SPE est
convaincu que Tamoil n'a pas réalisé toutes les mesures d'assainissement exigées pour
le 30 octobre 2011 :
 Assainissement du système de récupération du soufre n'a pas été entrepris.
 Assainissement du réseau de canalisation n'a été que partiellement réalisé.
 Traitement des eaux usées, l'entreprise n'a pas entamé les travaux prévus car
elle conteste les conclusions de ses propres experts.
 Pour septembre 2012, Tamoil doit réduire les émissions de poussières fines,
mais le SPE n'a toujours pas reçu d'échéancier.
Février 2012 (Tamoil)
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Plusieurs dysfonctionnements ont été constatés depuis le début du mois. A cause du
gel, une partie des gaz a dû être redirigée à plusieurs reprises vers la flamme du site
créant des « torchages » plus importants qu'à l'accoutumée. « Une torche intense est
toujours liée à des problèmes » admet C. Arnold. Un incinérateur a dû être arrêté
d'urgence. Les unités de récupération de soufre ont également été perturbées,
occasionnant des dépassements des normes concernant les émissions de SO2 et de
PM10.
Mars 2012 (Tamoil)
– Le directeur de la raffinerie de Collombey a de graves ennuis pour des pollutions
répétées chez Tamoil de Cremona. Il est prévenu par le Ministère public italien de
crime d'empoisonnement.
Mars 2012 (Tamoil)
– Suite à une panne technique, la raffinerie Tamoil a suspendu toutes ses livraisons en
plein hiver. Chez Tamoil suisse on se borne à dire « Nous n'avons pas de porte-parole
pour répondre à la presse ». A la commune de Collombey-Muraz, la présidente
Josiane Granger n'avait pas été informée de la situation.
Mars 2012 (Tamoil)
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Après la panne du 5 mars dernier, les livraisons devaient reprendre le rythme normal
le lundi 19 mars. Mais ce redémarrage ne se serait pas déroulé comme prévu. La
montée en chaleur du four se serait mal déroulée et du matériel aurait été
endommagé. Selon un ancien employé. « Au lieu de faire grimper la chaleur de
quelques dizaines de degrés par heure, celle-ci aurait fait un bon de plusieurs
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centaines de degrés en moins d'une heure. » le four aurait pu reprendre du service
après « un colmatage provisoire censé tenir jusqu'au prochain arrêt programmé des
installations pour des travaux d'entretien ». Sur le site internet de la raffinerie, la
dernière communication officielle remonte au mois de mai 2011.
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