GS Cameroun Infos

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Lettre d’information N° 3
Novembre 2004
Site web : http://www.grassavoyecameroun.com
Editorial
Chers Clients,
Un constat : l’assurance pertes
d’exploitation est méconnue et
pas suffisamment répandue dans
les entreprises. Et pourtant il
s’agit de l’une des protections
d’assurance prioritaire voire
indispensable pour la bonne
gestion des risques d’entreprises.
Il est dans l’esprit de tout le
monde de s’assurer contre les
risques
directs
d’incendie,
explosion et autres risques
annexes, mais pas de leurs
conséquences financières. Un
certain nombre de nos Clients
estiment cette assurance trop
chère. Bien sûr l’assurance pertes
d’exploitation
constitue
un
surcoût. Il demeure raisonnable
comparé aux risques potentiels
encourus. Une prime d’assurance
pertes
d’exploitation
ne
représente jamais qu’un taux
exprimé en pour mille appliqué
au montant de la marge brute de
l’entreprise !
Savez-vous que bien souvent le
montant de l’indemnité versée
par l’assureur pour un sinistre
pertes d’exploitation est supérieur
à celui versé pour la réparation du
dommage direct (réparation,
reconstruction,
perte
de
marchandise etc.) ? Savez-vous
également que les risques pertes
d’exploitation ne s’appliquent pas
uniquement
aux
entreprises
industrielles mais également aux
entreprises commerciales et de
services ? Une garantie pertes
d’exploitation doit s’adapter aux
risques de l’entreprise. Selon les
activités, elle pourra être adaptée
en fonction des risques encourus.
Ne négligez pas cette assurance et
n’hésitez pas à contacter nos
équipes. La finalité est de
procéder avec vous à l’analyse de
vos risques, de définir vos
besoins et de vous proposer une
solution
assurance
pertes
d’exploitation répondant à vos
attentes.
Cordialement,
Philippe Fallet
Directeur Général
[email protected]
La Perte d’exploitation
Pourquoi ?
Un même évènement, entraînant des
dommages à des biens peut générer, outre
l’altération ou la destruction de ces biens, des
frais de tous ordres, des responsabilités et des
pertes d’exploitation.
Les contrats d’assurances « dommages
directs » garantissent les immobilisations
(bâtiments, mobiliers, matériels), les stocks,
certaines pertes consécutives (frais de
déplacement-relogement, honoraires d’expert,
perte d’usage etc.…) et les responsabilités
corollaires. On peut donc considérer que, dans
la mesure où les éléments de garantie ont été
correctement souscrits, l’entreprise, à la suite
d’un sinistre, conservera son patrimoine.
Toutefois, le laps de temps nécessaire à la
reconstruction des stocks, dans le cas de
sinistre important, se compte souvent en
semaines, voire en mois. Pendant cette période,
le ralentissement de l’activité risque de se
traduire au mieux par une baisse de chiffre
d’affaires.
Si certaines charges (par exemple les achats ou
les transports sur achats ou sur vente) souvent
qualifiées de variables vont baisser
proportionnellement au chiffre d’affaires, les
frais
généraux
permanents
(salaires,
amortissements) vont continuer à peser.
Par ailleurs le maintien d’une activité, et
surtout d’une présence sur le marché n’aura
souvent été possible que par l’engagement de
frais exceptionnels (locations temporaires,
sous-traitance, transports spéciaux, …).
Enfin le bénéfice net aura partiellement ou
totalement disparu, obligeant l’entreprise, si
elle veut conserver le capital investi, à prélever
sur ses ressources propres. A une époque où le
cycle distribution / production est de plus en
plus court, la baisse de performance ou
l’absence, même temporaire, sur le marché, se
traduit par des conséquences graves.
Le concept
L’assurance des pertes d’exploitation a pour but de
replacer l’entreprise dans la situation qu’elle aurait
connue, si le sinistre ne s’était pas produit. Cette
affirmation résume bien les éléments essentiels autour
desquels s’articule la couverture. A la suite de la
réalisation d’un évènement garanti :
- L’assureur va aider l’entreprise pendant une période
déterminée, c’est-à-dire la période d’indemnisation, à
retrouver les conditions normales d’activité, ainsi
que son positionnement sur le marché,
- La perte de financement de la marge brute,
entraînée par la baisse de chiffre d’affaires, ainsi que
les frais supplémentaires engagés pour limiter les
conséquences du sinistre constitueront l’indemnité
due au titre de la garantie pertes d’exploitation.
Les éléments évoqués ci-dessus constituent donc les
pivots autour desquels s’articule la garantie :
- Un évènement
- Une période d’indemnisation
- Une perte de marge brute : la marge brute est
définie comme la somme des charges fixes et du
bénéfice net, ou comme la différence ente le chiffre
d’affaires et les charges variables,
- Les frais supplémentaires.
Il s’agit donc d’une garantie où le sort de l’assureur est
lié à celui de l’assuré. En d’autres termes, plus vite
l’entreprise surmontera les conséquences du sinistre,
moins l’indemnité versée par l’assureur sera importante.
Cette remarque, anodine en apparence, souligne l’intérêt
fondamental d’une couverture « dommages directs » bien
adaptée et de la bonne coordination de cette couverture
avec la garantie « pertes d’exploitation », que ce soit au
niveau des évènements ou au niveau des biens. En effet
toute carence de couverture « dommages directs » aura
une répercussion sur la couverture « pertes
d’exploitation ».
Par exemple, une difficulté de financement d’un matériel
sinistré retardera la reprise d’activité et aggravera
autant la baisse du chiffre d’affaires.
C’est pourquoi quel que soit l’évènement couvert, la
garantie « pertes d’exploitation » ne trouvera
application, que dans la mesure où cet évènement fait
l’objet d’une couverture des dommages matériels. Si
cette garantie se révèle insuffisante et génératrice d’une
Comment faire ?
Pour que la garantie puisse remplir son rôle, les paramètres de
couvertures doivent être fixés bien sûr, avec prudence, mais aussi en
prenant en considération l’évolution prévisible de l’entreprise. La
méthode la plus rationnelle consiste à :
- Opérer une simulation de sinistre grave sur un point vulnérable de
l’entreprise,
- Estimer l’incidence sur l’activité en intégrant, bien entendu, les
éléments prévisionnels du chiffre d’affaires,
- Estimer la durée de la répercussion sur le chiffre d’affaires, c’est-àdire le temps nécessaire à retrouver son positionnement sur
l’ensemble des marchés.
Ainsi pourra t’on déterminer les bases de couverture :
- La marge brute en intégrant les prévisions d’évolution,
- La période d’indemnisation.
Exemple de calcul d’une indemnité pertes
d’exploitation
Chiffre d’Affaires
Prenons l’exemple d’une entreprise, dont le compte de résultat se
présente schématiquement de la manière suivante :
- Chiffres d’affaires
1.000.000.000
- Charges fixes
500.000.000
- Charges variables
400.000.000
- Résultat d’exploitation
100.000.000
La marge brute à assurer se calcule comme suit:
- Produits d’exploitation – Charges variables =
1.000.000.000 – 400.000.000 = 600.000.000
- Le taux de marge brute comparée au chiffre d’affaires est donc de
60%
Si l’on considère, de manière là aussi schématique et d’exemple, que
ce taux est une constante, on peut dire que toute diminution du chiffre
d’affaires entraînera systématiquement une perte de marge brute
correspondante.
Envisageons l’hypothèse d’un sinistre entraînant une diminution du
chiffre d’affaires de 50% suite à un arrêt d’activité de 6 mois dû à un
incendie:
B
A
Sinistres
Exercices
2004
2005
2006
Situation avant sinistre :
Selon le schéma ci-dessus.
Vos contacts chez Gras Savoye Cameroun
Situation après sinistre avant le règlement de l’indemnité :
- Chiffre d’affaires
500.000.000
- Charges fixes
500.000.000
- Charges variables
200.000.000
- Résultat d’exploitation :
- 200.000.000
La marge brute assurée s’établit à 300.000.000 soit à 60% du chiffre
d’affaires)
Situation financière de l’entreprise après règlement de l’indemnité
pertes d’exploitation :
- Chiffre d’affaires
500.000.000
- Charges fixes
500.000.000
- Charges variables
200.000.000
- Indemnité assurance
300.000.000
- Résultat d’exploitation
100.000.000
Le contrat aura donc bien rempli son rôle en remettant
l’entreprise dans la situation qu’elle aurait connue en l’absence de
sinistre.
Ajoutons que si des frais supplémentaires ont été engagés pour réduire
la perte de chiffre d’affaires ou hâter la reprise de l’activité, ils seront
pris en charge par l’assureur.
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NUMERO SPECIAL EN JANVIER 2005