La CGTM SANTE avait raison ! Le tribunal sanctionne l`OMAS et le
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La CGTM SANTE avait raison ! Le tribunal sanctionne l`OMAS et le
La CGTM SANTE avait raison ! Le tribunal sanctionne l’OMAS et le SASM PAR CES MOTIFS (extraits) Le Tribunal d'instance, statuant par après débats en audience publique et après en avoir délibéré conformément à la loi, statuant par jugement mis à disposition au Greffe, contradictoire susceptible de recours en cassation dans les dix jours suivant sa notification REJETTE les exceptions d'irrecevabilité, CONSTATE que le Syndicat Autonome Santé Martinique (SASM) ne remplissait pas les conditions pour participer à la négociation du protocole préélectoral du 29/11/2013, DECLARE le protocole préélectoral du 29/11/2013 valable, ANNULE les élections professionnelles qui se sont déroulées le 09/01/2O14 au sein de I’OMASS, ENJOINT à I'OMASS de procéder à la mise en place de nouvelles élections, C’est en ces termes que, dans sa décision rendue le 16 mai 2014, ce tribunal a donné raison à la CGTM Santé La CGTM Santé avait en effet saisi le 3 décembre 2013 le Tribunal d’instance pour signifier que le SASM ne remplissant pas la condition d’ancienneté posée par la loi, il n’avait pas la capacité de signer le protocole électoral. Pour cette raison, la CGTM Santé avait demandé de constater l’irrégularité du protocole Conséquence : le tribunal a annulé les « élections » du 9 janvier et a dans la même décision adressé une injonction à la direction de l’OMASS d’organiser de nouvelles élections. Cette décision n’est pas surprenante car l’irrégularité que constituait la participation du SASM à la signature du protocole était flagrante. En effet, lors de la négociation du protocole, la direction avait affirmé à la CGTM que le SASM remplissait à l’époque la condition d’ancienneté pour participer à la négociation et à la signature du protocole. Mais à la demande de la CGTM de le mentionner dans le protocole, le directeur de l’OMASS s’était fâché en opposant un refus catégorique de le faire. Car le directeur connaissait parfaitement les textes C’est qu’il savait pertinemment que tel n’était pas le cas, mais il avait donc choisi sciemment et délibérément de mentir. C’est cet acte que le tribunal a sanctionné en annulant les élections du 9 janvier 2014 car le SASM ne pouvait pas signer le protocole. Cette organisation a bâti toute sa propagande sur le dénigrement systématique de la CGTM et a bénéficié du soutien sans limite de la direction de l’OMASS, à l’image de ce qui s’est passé à l’hôpital de Mangot Vulcin, au Lamentin. La direction de l’OMASS a fait le choix de ne pas appliquer la loi car elle entendait s’appuyer sur des représentants du SASM pour neutraliser la CGTM santé, avoir sa tranquillité et mener sa politique. La décision du Tribunal d’Instance constitue donc un camouflet pour la direction de l’OMASS, sommée « de procéder à la mise en place de nouvelles élections ». Cette décision est également et surtout un retentissant camouflet pour les dirigeants du SASM, dont certains sont frappés d’amnésie, qui débutent ainsi leur activité soi-disant syndical sur un échec judiciaire. Et ce, malgré le soutien sans réserve de la direction de l’OMASS, et après avoir entrainé certains agents de cet établissement dans une aventure dont les motivations n’ont rien à voir avec la défense des intérêts des travailleurs. Contraint d’obtempérer, le directeur a convié la CGTM Santé jeudi 19 juin 2014 à une réunion afin d’arrêter les modalités d’organisation des nouvelles élections. La confiance des travailleurs de l’OMAS a été abusée une première fois par la démarche conjointe et solidaire de la direction de l’OMAS et des responsables du SASM. Aussi, la CGTM Santé appelle les travailleurs à faire preuve de vigilance et de discernement dans ses choix car ils ne doivent pas oublier que « L'erreur d'un jour devient une faute, si l'on y retombe ». La défense des intérêts des salariés est et reste la seule et unique motivation de la CGTM Santé.