Académie française : François Weyergans a fait sa

Transcription

Académie française : François Weyergans a fait sa
Académie
française :
Weyergans a fait sa rentrée
François
Il en devient le 719ème immortel
François Weyrgans a fait, hier, son entrée au sein de
l’Académie française. Même si l’écrivain est né sur le sol
belge, sa double nationalité lui a permis d’être élu et de faire
partie des immortels. Il n’est d’ailleurs pas le seul belge à
avoir siégé sous la Coupole. On compte aussi parmi eux,
Claude Lévi-Strauss ou encore Marguerite Yourcenar.
L’auteur de Trois jours chez ma mère (Prix Goncourt 2005),
amoureux des lettres comme du cinéma a été accueilli par un
discours prononcé par Érik Orsenna. L’Académie française,
dont on doit la fondation au cardinal Richelieu, en 1635,
reste, malgré son grand âge, toujours aussi recherchée.
Y siéger est encore signe de consécration pour tout écrivain.
Même ceux qui en dénigrent les honneurs, voire les
membres, ne font que marquer la puissance symbolique de
cette illustre assemblée. Difficile, en effet, de ne pas céder aux charmes de la prestigieuse
Coupole où chaque fauteuil a son histoire, ses grands noms et ses légendes.
Victor de Sepausy
Fils d'un père belge, Franz Weyergans, écrivain lui aussi, et d’une mère
avignonnaise (qui a vécu plusieurs années à Forcalquier), François Weyrgans a
mené sa scolarité au Collège Saint-Michel puis à l'Institut Saint-Boniface-Parnasse.
Il suit ensuite les cours de l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC)
et se passionne pour Bresson et Godard.
François Weyrgans écrira dans Les Cahiers du cinéma avant de réaliser en 1961
un premier film sur Maurice Béjart.
À la suite d'une analyse, il publie en 1973 un compte rendu sarcastique de sa cure
« Le Pitre ». Son roman est remarqué par la critique et obtient le Prix Roger-Nimier.
Puis, en 1981, « Macaire le Copte » (Gallimard) est consacré par le Prix Rossel et
obtient aussi le Prix des Deux Magots. Dès lors, François Weyrgans se voue
entièrement à la littérature, travaillant la nuit, de onze heures du soir au lendemain
midi.
« Le Radeau de la méduse » (Gallimard, Paris, 1983) reçoit le Prix Méridien. En
1992, c'est le Renaudot pour « La Démence du boxeur ». Il écrit aussi « Franz et
François » qui est récompensé par le Grand Prix de la langue française. Son roman
« Trois jours chez ma mère » obtient le Prix Goncourt en 2005.
Sources : ActuaLitté, Wikipédia et Électre - 16 juin 2011
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