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Syndicat National des Infirmières et Infirmiers Libéraux Plans d’économies à répétition pour la Sécu ; HAD et SSIAD qui en veulent toujours plus… L’avenir des infirmières et infirmiers libéraux est incertain. Sauf s’ils s’adaptent et profitent des occasions offertes pour faire évoluer leur profession. Conscient de cette situation, le Sniil ne cesse de travailler, jour après jour, pour construire l’avenir. Son programme pour les élections aux Unions Régionales des Professions de Santé est dans la droite ligne de ce combat : riche de propositions pour que, demain, l’exercice libéral infirmier continue d’exister. Elections URPS Guyane UN SCRUTIN, TROIS ENJEUX : Définir la représentativité réelle de chaque syndicat Peser pendant 5 ans sur la politique conventionnelle Donner une voix aux Idels face aux puissantes ARS Toujours premier à agir pour l’avenir ! Le Sniil, c’est l’anticipation. Le Sniil : une ambition pour la profession. URPS 2010, 1er combat : imposer la valorisation de tous les actes et compétences Aujourd'hui, le quotidien d’une infirmière libérale, c’est de : organiser le retour à domicile des patients (médicaments, lit médicalisé…), mais aussi assurer une coordination médico-sociale pour les personnes âgées dépendantes prendre en charge et suivre des patients psy, soigner et d’éduquer les patients atteints de pathologies chroniques (diabète…) être seule à assurer et assumer la continuité des soins 24h/24h et 7j/7j, réaliser des actes non-répertoriés dans la nomenclature. Et pourtant, tout ce travail n’est ni reconnu, ni rémunéré par l’Assurance Maladie. Pire : toutes ces missions auraient pu être reconnues dès 2008 grâce à l’évolution du décret d’acte que proposait le Ministère. Mais seul, le Sniil a dit oui, tandis que la Fni, l’Onsil et Convergence Infirmière, refusèrent, lançant l’action « Touche pas à mon décret », qui bloqua, dans les faits, à 42 le nombres d’actes possibles. Quant à la révision de la nomenclature, même barrage : alors que le Sniil proposa aux autres syndicats d’y travailler ensemble dès 2008, la Fni, l’Onsil et Convergence Infirmière… traînent encore des pieds. Ce que le Sniil propose : créer un rôle de coordination rémunéré faire reconnaître la prise en charge de patients psy revendiquer auprès des ARS un paiement égalitaire des missions d’éducation thérapeutique quelque soit la profession de santé exercée exiger la reconnaisance et la rémunération de la continuité des soins adapter la nomenclature avec : rémunération du suivi médicamenteux, évaluation de la douleur, soins palliatifs ; changement de cotation pour les actes isolés (prélèvement sanguin…) ; réactualisation des cotations pour les soins spécialisés (perfusion…) ; création d’un forfait de suivi du patient dépendant… Voter Sniil, c’est exiger la rémunération de l’art infirmier à sa vraie valeur URPS : un scrutin… trois enjeux ! URPS 2010, 2é combat : défendre les droits des infirmières localement et au quotidien Aujourd’hui, , les infirmiers et infirmières libéraux sont confrontés : à la réduction de leurs avantages conventionnels (augmentation de la cotisation ASV, majoration des Urssaf lors des interventions en SSIAD, HAD, centre de dialyse…) au déremboursement possible des sets à pansements à l’excès de zèle de certains auxiliaires de vie ou aides-soignants qui outrepassent leurs compétences... Un problème qui pourrait bien s’amplifier encore avec le nouveau métier d’« assistant de soin en gérontologie » crée par le gouvernement ! à des problèmes de stationnement lors des tournées parfois, même, à la violence physique lors de déplacements dans certaines zones. Ce que le Sniil propose : revendiquer en union avec les autres professionnels de santé le maintien des avantages sociaux quel que soit le lieu d’intervention (domicile ou structure) veiller au maintien de la qualité des soins et exiger le remboursement des sets continuer à lutter contre l’exercice illégal de la profession infirmière généraliser les accords signés avec certaines villes pour que les infirmières en soins bénéficient de stationnement gratuit (déjà réalisé par certaines section Sniil) faire un état des lieux des zones à intervention dangereuse et généraliser le système d’appel/contre-appel en lien avec la police initié par le Sniil en Ardèche Voter Sniil, c’est obtenir justice pour les infirmières et infirmiers libéraux URPS 2010, 3é combat : faire inscrire les infirmières libérales dans le premier recours Aujourd’hui, la loi Hôpital Patients Santé Territoire (HPST) n’intègre pas les infirmiers libéraux au sein des professionnels de santé de 1er recours, ne citant que les médecins et les pharmaciens. Pourtant, le 1er recours relève bien de la compétence infirmière puisqu’y sont inclus : traitement et suivi des patients ; prévention ; administration des médicaments ; orientation dans le système de soins et le secteur médico-social ; éducation pour la santé… Pire : les amendements sur le 1er recours déposés par le seul Sniil lors du vote de la loi HPST ont été bloqués par le gouvernement, aidé par la Fni, l’Onsil et Convergence Infirmière… qui, à l’époque, étaient opposés à cette avancée pour la profession et n’y voyaient aucun intérêt ! Ce que le Sniil propose : demander au Président de la République de mettre les actes de son gouvernement en conformité avec son discours de Perpignan qui citait « les infirmières libérales » comme « composante de l’offre de soins de 1er recours » continuer à se battre pour que cette reconnaissance s’effectue bien dans le cadre de l’exercice libéral construire en partenariat avec d’autres professionnels de santé des équipes de soin de premier recours qui agiront sur un territoire déterminé : devenu possible par l’article 51 de la loi HPST, il faut désormais le mettre en œuvre sur le terrain ! Voter Sniil, c’est affirmer toute l’étendue du savoir-faire infirmier Aujourd'hui, les infirmiers et infirmières libéraux constatent que : les HAD, EHPAD, SSIAD se multiplient la coopération entre professionnels de santé libéraux est souvent illusoire (médecins pas toujours joignables ; informations sur le patient manquantes…) les compétences infimières ne sont pas utilisées à leur juste niveau l’autonomie infirmière n’est qu’un leurre : pour chacun de ses actes, l’Idel doit toujours en référer au médecin… ou demander une entente préalable aux Caisses ! Pourtant, à la demande du seul Sniil, l’avenant n°1 à la Convention prévoit que l’offre de soin des SSIAD soit régulée au même titre que celle des libéraux. Pourtant, le décret d’acte infirmier définit un rôle propre : un rôle que seuls les représentants du Sniil ont voulu renforcer en 2002 en créant le premier outil de prescription et d’autonomie infirmière. Pourtant, l’article 51 de la loi Hôpital Patients Santé Territoire (HPST) permet aux professionnels de santé de s’engager dans des « démarches de coopération ayant pour objet d’opérer entre eux des transferts d’activités ou d’actes de soins », ou encore de « réorganiser leurs modes d’intervention auprès du patient ». Pire : alors que la révision, nécessaire, de la DSI est en cours, la Fni, l’Onsil et Convergence Infirmière souhaitent y introduire la grille AGGIR, outil de mesure de la seule dépendance et non de la charge en soins. Pire, encore : tout en se targuant de réfléchir à une organisation rénovée du système de santé en ville, la Fni refuse depuis 2008 tout dialogue sur le sujet des pôles de santé, nouvelle forme possible d’exercice libéral de santé. Pire, toujours : bien qu’affirmant être favorable à la coopération entre professionnels de santé… la Fni a déposé en mars 2010 un recours pour faire annuler le texte de loi qui le permet (art 51 loi HPST) ! Ce que le Sniil propose : dresser un bilan régional de l’offre de soins existante et interdire la création de HAD ou SSIAD dans les lieux où l’offre infirmière libérale est déjà opérationnelle revendiquer la présence de libéraux dans les instances décidant du développement des HAD, EHPAD, SSIAD identifier l’infirmière libérale du malade dans les dossiers médicaux hospitaliers afin d’assurer son retour dans la patientèle lors de la sortie créer et rendre consultable par tous un répertoire régional des professionnels de santé et structures intervenant à domicile en précisant leurs rôles et fonctions garantir que les projets de maisons et pôles de santé soient conçus et mis en œuvre par les seuls professionnels de santé libéraux instaurer un « dossier partagé » informatisé, consultable par tous les professionnels de santé et reprenant les informations médicales et médicosociales des patients soutenir le développement de la e-santé dans le seul but d’assurer aux patients une meilleure qualité de soins (coordination, coopération) donner à l’infirmière une vraie autonomie dans les domaines des « plaies et cicatrisations » et « suivi de la douleur » incluant évaluation (tarification spécifique), prescription, éducation, prévention revendiquer la compétence des infirmières libérales à évaluer le degré d’autonomie et des besoins en soins des personnes dépendantes lors de leurs sortie d’hôpital. Par ce biais, faire reconnaître leur rôle de coordinateur Voter Sniil, c’est construire la profession infirmière libérale de demain URPS : un scrutin… trois enjeux ! URPS 2010, 4é combat : donner aux infirmières leur juste place dans le système de santé URPS 2010 en GUYANE : quand SEULE, l’équipe Sniil prend en compte VOTRE quotidien… Aujourd’hui, nous sommes, au total, 220 infirmières et infirmiers libéraux en exercice. Un chiffre en très forte augmentation (+111% en 5 ans), mais qui ne permet pas encore à notre région de disposer d’une densité infirmière importante : en Guyane, on compte ainsi 95,5 Idels pour 100 000 habitants contre une moyenne de 125 sur l’ensemble de la France. Pourtant, notre exercice infirmier libéral est en danger. D’abord parce que le nombre de structures de soin connaît, lui aussi une forte augmentation. Ainsi, les HAD se multiplient : on en compte aujourd’hui 4… alors qu’il n’y en avait aucun voici 5 ans ! Des HAD dont on ne sait rien avant leur installation ; et qui ne nous reconnaissent pas à notre juste valeur. Pire : si notre exercice libéral est en danger, c’est aussi parce que rien est fait pour le reconnaître totalement… et faciliter son quotidien. Ainsi, notre région demeure très particulière : nous sommes, en effet, les seuls infirmières et infirmiers libéraux de France à effectuer autant de soins sur piste difficile (40%). Sans, évidemment, qu’aucune indemnité ne nous soit versée. Enfin, la communication entre professionnels de santé libéraux n’est pas toujours simple : nous manquons parfois d’informations sur les patients ; et notre rôle propre n’est pas toujours reconnu. En Guyane, nous proposons de travailler prioritairement sur : la présence d’Idel dans les instances décidant du développement des HAD et des SSIAD la reconnaissance de la particularité de notre exercice avec la mise en place d’une indemnité de piste la reconnaissance de notre outil de travail (DSI) par les médecins L’équipe Sniil en Guyane (à voir et écouter sur sniil.fr) : Contact : Mylène MATHIEU de Cayenne (06.94.38.25.80) Christiane MAYEN de Cayenne ; Marguerite CLET de St Laurent du Maroni ; Karine MANREDJO-LACANAL de Matoury Toujours premier à agir pour l’avenir ! Le Sniil, c’est l’anticipation. Le Sniil : une ambition pour la profession. Elections URPS Guyane UN SCRUTIN, TROIS ENJEUX : Définir la représentativité réelle de chaque syndicat Peser pendant 5 ans sur la politique conventionnelle Donner une voix aux Idels face aux puissantes ARS Seul syndicat infirmier libéral présidé par une femme, le Sniil est présent nationalement, DOM et Mayotte compris. Sa représentativité lui a permis de négocier la Convention Nationale en 2007 et l’avenant n°1 en 2008. Grâce à son action, les infirmières libérales obtinrent deux augmentations tarifaires (+4,4% en 2007 et +5,3% en 2008), l’inscription d’un nouvel acte dans le rôle propre (vaccination antigrippale) et la prescription de dispositifs médicaux . Le Sniil, initiateur des mouvements de 2002 et 2007, reste aujourd’hui le premier syndicat infirmier libéral à avoir agi en faveur de la télésanté, l’Ordre Infirmier, l’autonomie infirmière, le premier recours, et la coopération interprofessionnelle. Syndicat National des Infirmières et Infirmiers Libéraux