Crédit immobilier : une capacité d`emprunt en hausse de 17

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Crédit immobilier : une capacité d`emprunt en hausse de 17
3 decembre 2014
Crédit immobilier : une capacité d'emprunt
en hausse de 17% depuis 2012
© Karen Roach - Fotolia.com
Avec la chute des taux d’emprunt
immobilier, le pouvoir d’achat des
acquéreurs a augmenté de 17% entre
janvier 2012 et décembre 2014, selon
le courtier Cafpi.
Les taux des crédits immobiliers ont encore baissé en
novembre. Selon Meilleurtaux, il s’agit notamment de
« réajustements très marqués de la part de certaines enseignes ». Le courtier indique des taux fixes moyens
nationaux à 2,10% sur 10 ans, 2,40% sur 15 ans, 2,66% sur 20 ans et 2,97% sur 25 ans. Même son de cloche
chez Cafpi. Dans son dernier baromètre mensuel, cet autre courtier estime que ses « taux les plus hauts
négociés restent inférieurs de 0,09% en moyenne par rapport aux taux du marché » : 2% sur 10 ans au lieu
des 2,20% du marché, 2,45% sur 15 ans (contre 2,48%), 2,75% sur 20 ans, équivalent au taux du marché, et
3,15% sur 25 ans contre 3,25%.
Conséquence de ces baisses, « l’attractivité des taux améliore encore le pouvoir d’achat immobilier des
acquéreurs qui, à mensualité égale, peuvent emprunter 17% de plus qu’en janvier 2012. Dans une ville
comme Nantes, où les prix de vente ont sensiblement reculé, cela représente 22m2 achetés en plus », assure
Cafpi. En effet, selon ces chiffres, pour un prêt long terme sur 20 ans avec des échéances à 1.000 euros,
l’acquéreur pouvait emprunter en janvier 2012 164.305 euros à un taux de 4,05% (hors assurance).
Désormais, avec un taux à 2,29%, le montant emprunté gonfle de plus de 28.000 euros et atteint
192.406 euros. Le coût du crédit passe ainsi de 75.693 euros en janvier 2012 à 47.593 euros en décembre
2014.
Ulric Maurel, fondateur d’Immoprêt, pronostique quant à lui une nouvelle baisse de ces taux pour début
2015 : « La stagnation observée depuis début septembre se poursuit. Néanmoins, a contrario de nombreuses
observations, il est de nouveau probable que les taux d'emprunt soient orientés à la baisse très légèrement
dans les trois prochains mois ».

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