Une nouvelle façon de naviguer
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Une nouvelle façon de naviguer
Une nouvelle façon de naviguer En principe, il y a deux sortes d’internautes: d’une part, le surfeur parcourant le Web au gré de son inspiration du moment, sans destination précise et, d’autre part, l’utilisateur souhaitant tirer profit de la fabuleuse richesse d’informations disponibles sur Internet. Partons de l’idée, cher lecteur, que vous faites partie du deuxième groupe. La recherche d’une information précise sur la Toile signifie que vous devez passer par un moteur de recherche, à moins que vous ne connaissiez déjà l’adresse plus ou moins exacte de la page d’accueil qui vous intéresse. Les résultats obtenus par les «libraires virtuels» que sont les moteurs de recherche sont souvent décevants et il est recommandé d’effectuer des investigations par plusieurs moteurs, voire par un métamoteur, pour avoir une vue d’ensemble du sujet qui vous intéresse. Il y a pourtant une autre façon de naviguer, raison pour laquelle je vous propose ce mois-ci de découvrir www.webring.com. Thomas Vauthier [email protected] La Toile: on s’enlise dans des contenus non pertinents Selon des estimations récentes, il y avait au début 2000 environ un milliard de sites sur Internet et, dans les meilleurs des cas, un moteur de recherche isolé n’en indexe que 10 à 16%. Ce qui signifie en d’autres termes que 84 à 90% des pages ne sont découvertes qu’au hasard! Du côté concepteur, être référencé auprès d’un des «grands» services tel que Yahoo ou AltaVista, solution classique pour être accessible à l’internaute avide d’informations, demande beaucoup de persévérance. Le nombre de mots-clés nécessaires à une indexation étant limité, il faut faire de multiples démarches auprès de chaque fournisseur de services avant de pouvoir espérer obtenir une position suffisamment proéminente pour être aperçu sur le Web. En outre, du fait des impératifs des sponsors et autres publicitaires dont dépendent les fournisseurs de services de recherche (eh oui, il faut bien qu’ils vivent de quelque chose... ), les sites des grands classiques comme Yahoo, AltaVista, Excite, Lycos ou autres HotBot se donnent à cœur joie à l’insertion de messages publicitaires, gros revenus obligent. Résultat, leurs pages res- www.com//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.om//.htp:/net@ Les Webrings www.com//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com. www.com//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.www//@netscape.eps//[email protected]//.htp:/net@com:http.com.www//@ semblent non plus à un «portail» permettant d’accéder aux informations, mais plutôt à une descente aux enfers. Comment l’internaute est-il censé se retrouver dans cette véritable foire commerciale dans laquelle les rubriques tant convoitées se cachent quelque part au beau milieu d’un nombre incroyable de bannières publicitaires multicolores et clignotantes? Face à ces problèmes, une nouvelle approche s’est dessinée ces dernières années: dès 1997, certains concepteurs de sites Web et autres webmestres ont choisi de se regrouper et de s’interconnecter dans une nouvelle structure rassemblant des sites ayant un thème semblable, le tout sans se soucier d’être référencés par les moteurs de recherche traditionnels. Le WebRing était né. Et ça commence à marcher: au début du mois de janvier 1999, plus de 990000 sites étaient reliés entre eux et, au début de cette année, ce nombre avoisinait 2 millions, répartis en 80000 Rings individuels. Droit au but grâce à une structure svelte L’interface est très sommaire puisque composée essentiellement d’une page «annuaire» regroupant les thèmes principaux et de simples logos permettant de naviguer à l’intérieur du WebRing. La hiérarchie débute par 9 rubriques principales (Art et culture, Internet, Santé, etc.) renfermant chacune entre 8 et 10 Rings. L’arborescence dans chaque Ring est ensuite quasi illimitée. Chaque WebRing est géré par un Ringmaster et tout concepteur d’un site ou son webmaster qui souhaite soumettre sa candidature d’adhésion à un Ring doit simplement s’y annoncer, moyennant un formulaire ad hoc présent sur la page d’accueil du Ringmaster respectif. Aucune censure n’est exercée et la seule condition d’admission est l’adhésion à la philosophie «partagicielle» des auteurs de WebRing. Les sites élus ont le droit d’apposer le logo du WebRing sur leur page d’accueil. Une richesse hors pair de sites médicaux Pour la seule partie du secteur de la santé, «Health», vous trouverez une liste avec des centaines de sites, organisés en différents anneaux, avec une définition de leur philosophie ainsi que le nombre de sites ainsi regroupés: médecine traditionnelle ou alternative, associations officielles et plutôt obscures, laboratoires et ainsi de suite. Accessibles par quelques clics de souris, 127 sites consacrés à différentes maladies, 69 aux organisations, 45 à la médecine au sens stricte sont classés dans les différents WebRings. L’immédiateté de l’accès aux niveaux de recherche se démarque sensiblement du parcours du combattant embourbé dans des sites «vitrine» tapageurs, surchargés de publicités de toutes sortes et au contenu pauvre. C’est précisément dans un accès par des structures sans fioritures que réside l’efficacité du concept. En fait, le pragmatisme des internautes l’a emporté sur les sites «portail» à vocation commerciale. C’est l’échange d’informations à l’intérieur de ce qui s’apparente à un réseau privé qui fait la différence entre un site présent dans un WebRing et un site recensé dans la banque de données d’un moteur de recherche. www.webring.com A suivre ....