Editorial
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Editorial Blick über den Tellerrand Das faszinierende Handwerk des Gold- und Silberschmiedens ist in der Schweiz tief verwurzelt. Jahr für Jahr entscheiden sich junge Frauen und Männer für eine entsprechende Berufslehre und führen diese Tradition weiter. So auch die zwölf Lehrabgänger aus der Region Zürich, die Anfang September ihre Diplome und Leistungspreise entgegennehmen durften (S. 6). Weitere Fotos der Abschlussfeier finden Sie auf www.facebook.com/goldormagazin. Typisch für unser Land ist auch die hohe Dichte an Goldschmiedeateliers. Wir wissen aber, dass diese in den nächsten Jahren leider abnehmen wird. Seit Jahren spiegelt sich das unter anderem in unserem Anzeigenmarkt wider: Immer öfter stehen Ateliers und Ladengeschäfte zum Verkauf, oft nachdem der Inhaber erfolglos nach einem Nachfolger gesucht hat. Im Stellenmarkt sind es seit Monaten die Angebote für Goldschmiede in Festanstellung, die auf reges Interesse stossen. Auf diese bewerben sich Dutzende von Berufskolleginnen und -kollegen, darunter auch solche, die ein sicher(er)es Anstellungsverhältnis der bisherigen Selbständigkeit vorziehen (müssen). Als Schweizer Fachzeitschrift fokussieren wir auf den hiesigen Markt und porträtieren unsere Landsleute. Doch lassen Sie uns mal einen „Blick über den Tellerrand“ wagen: Wie ergeht es Goldschmieden im Ausland? Welches ist ihre Geschichte und wie steht es in anderen Ländern um das Handwerk? In unserer neuen Serie „Goldschmiede im Ausland“ gehen wir diesen und weiteren Fragen nach. Los geht es mit dem gebürtigen Aargauer Hans Brumann, der schon ein halbes Jahrhundert auf den Philippinen lebt und schmiedet (S. 26). Wie steht es in anderen Ländern um das Goldschmiedehandwerk? In petto haben wir noch Goldschmiede in Hongkong, Südafrika oder den Vereinigten Staaten. Kennen Sie Berufsleute, die für eine gewisse Zeit oder gar für immer in die Ferne gereist sind? Oder haben Sie selbst anderswo gearbeitet? Dann melden Sie sich bei uns, wir freuen uns auf ein Gespräch mit Ihnen. Tanja Wenger Un aperçu hors de nos frontières L’artisanat fascinant de la bijouterie et de l’orfèvrerie est profondément enraciné en Suisse. Chaque année, des jeunes filles et des jeunes hommes choisissent d’apprendre ce métier et de poursuivre cette longue tradition, à l’exemple des douze nouveaux bijoutiers de la région zurichoise qui ont reçu leur diplôme au début septembre (p. 6). Vous trouverez d’autres photographies de cette cérémonie sur www.facebook.com/goldormagazin. En notre qualité de revue suisse spécialisée, nous concentrons nos efforts sur le marché national et parlons généralement de nos compatriotes. Néanmoins, permettez-nous pour une fois de jeter un regard au-delà de nos frontières. Comment le métier de bijouterie se porte-til à l’étranger? Quelle est son histoire et quelle est la place de cet artisanat dans d’autres pays? Dans notre nouvelle série consacrée à des bijoutiers établis hors de Suisse, nous leur donnons la parole. Nous inaugurons cette galerie de portraits dans nos pages en allemand avec le bijoutier argovien Hans Brumann, qui vit et travaille désormais aux Philippines (p. 26). Comment le métier de bijoutier se porte-t-il à l’étranger? La densité élevée en ateliers de bijouterie est caractéristique de notre pays. Nous savons cependant qu’elle est malheureusement appelée à se réduire dans un avenir proche. Cette évolution est notamment reflétée depuis plusieurs années par nos petites annonces qui proposent de plus en en plus fréquemment de remettre des ateliers ou des magasins, souvent à l’issue de vaines recherches pour trouver un successeur. Sur le marché de l’emploi, les offres pour des postes fixes de bijoutiers suscitent un vif intérêt. Des dizaines de candidates et de candidats postulent à chaque fois, y compris des bijoutiers établis à leur compte qui se détournent, par convenance personnelle ou par obligation, de l’indépendance professionnelle en faveur d’un contrat de travail fixe. 3 Connaissez-vous des professionnels qui sont partis pour un temps ou pour toujours au loin? Ou avez-vous personnellement travaillé à l’étranger? Si tel est le cas, nous serions heureux que vous nous en fassiez part. Tanja Wenger