Joseph K. Ingram

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Joseph K. Ingram
Joseph K. Ingram Expérience et leadership en développement international, et engagement en la matière Au cours des trente années qu’il a passées à la Banque mondiale, M. Joseph Ingram a occupé divers postes de la direction supérieure de cet organisme international, notamment, ces trois dernières années, celui de Représentant spécial de la Banque auprès de l’Organisation mondiale du commerce et des agences spécialisées de l’ONU, dont le siège est à Genève, telles que l’Organisation mondiale de la santé, le Haut‐Commissariat aux droits de l’homme, l’Organisation internationale du travail, la CNUCED, l’ONUDI ou encore le Haut‐Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. À ce poste, il avait notamment pour objectif de faciliter un consensus politique parmi ces agences. Au cours des quatre années précédentes, il a occupé le poste de directeur du Bureau de la Banque mondiale à Sarajevo, en Bosnie‐Herzégovine, mettant à exécution le programme financé par la Banque pour appuyer la reconstruction et le développement, et aussi en coordonnant la communauté des donateurs sur les questions de développement à titre de membre d’une équipe regroupant plusieurs donateurs dans la période d’après‐conflit. À Washington, M. Ingram a été directeur adjoint de l’Institut de la Banque mondiale durant quatre ans, travaillant en collaboration avec la haute direction pour élargir les paramètres étroits axés sur le développement économique vers un encadrement plus large penché sur les questions d’ordre social, politique et de gouvernance. M. Ingram a par ailleurs géré la mise en place du Réseau mondial de formation pour le développement de la Banque mondiale, plateforme d’apprentissage par satellite pour diffuser dans le monde les connaissances en matière de développement, transformant ainsi la capacité de la Banque à acquérir et partager la connaissance en la matière. Dans le cadre de ses affectations sur le terrain, M. Ingram a aussi occupé les fonctions de directeur du Bureau de la Banque au Cameroun pendant quatre ans, et celles de directeur adjoint du Bureau au Nigeria. En tant que cadre supérieur de la Banque en poste à Washington, il a participé à l’élaboration et à la gestion de programmes de réforme au Burkina Faso, au Sénégal et dans l’ancienne Yougoslavie. Durant toute sa carrière, M. Ingram a présenté des exposés et participé à des conférences à de nombreuses universités dans le monde, dont Oxford, la London School of Economics, la McMaster University, la University of Toronto, la Queen’s University, l’Institut international d’administration publique en France, les universités de Genève et de St. Galles, l’IMD à Lausanne, la Bled School of Management en Slovénie, l’université de Sarajevo, et les universités de Bologne et de Sienne en Italie. Il siège en outre au comité consultatif de rédaction de la publication trimestrielle de la Banque mondiale « Development Outreach » et, en 2006, a été le collaborateur invité à la rédaction d’une édition spéciale sur les droits humains et le développement. En sus des droits de la personne, son travail s’est focalisé sur le commerce international, les questions de croissance et de développement, les réformes structurelles, la formation et le transfert du savoir, la gestion internationale du bien collectif, et la reconstruction et le développement aux lendemains de conflits. Avant d’entrer à la Banque mondiale, M. Ingram a représenté le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), société publique canadienne, à titre de représentant régional pour le Moyen‐Orient et l’Afrique du Nord, à Beyrouth au Liban. Il a également enseigné pendant deux ans dans un collège privé en Côte d’Ivoire en tant que bénévole de SUCO/CUSO (Solidarité, Union, Coopération/Canadian University Service Overseas). Depuis son départ de la Banque mondiale en 2006, M. Ingram a agi comme expert‐conseil en droits humains pour la Banque mondiale et le Haut‐Commissariat de l’ONU pour les droits humains, et aussi pour le gouvernement canadien, la Banque et l’OMC, pour créer une nouvelle institution, Cadre intégré renforcé (CIR) pour l’assistance liée au commerce dans les pays les moins avancés (PMA). Il s’est aussi occupé des fonctions de conseiller supérieur auprès du CIR sur les questions touchant le commerce et le développement dans l’Afrique francophone et au Moyen‐Orient. Il a par ailleurs publié un certain nombre d’articles et d’oeuvres savantes sur le développement au lendemain du conflit et la contre‐insurgence en Afghanistan. Titulaire d’une maîtrise en économie politique, M. Ingram a poursuivi des études à la McMaster University au Canada et à la Harvard Business School. Il parle couramment le français et l’italien, et possède des connaissances pratiques de l’espagnol.