Monsieur le ministre delegue, Kader Arif, Minsieur le prefet, chers

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Monsieur le ministre delegue, Kader Arif, Minsieur le prefet, chers
Discours de l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne,
Monsieur Nikolaus Meyer-Landrut, à l’occasion de l’inauguration de
l’ossuaire franco-allemand après la rénovation le 31 mars 2016 à
Champigny-sur-Marne
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Maire,
Madame la Directrice générale de l‘ONACVG,
sehr geehrter Herr Meckel,
Mesdames et Messieurs,
Je vous remercie pour votre invitation à l’inauguration de l’Ossuaire franco-allemand après sa
rénovation. L’initiative commune de la rénovation de ce lieu de mémoire était un signe fort en
faveur d’une culture mémorielle qui s’attache à unir et non à diviser.
Pendant les trois jours de la bataille de Champigny lors de la Guerre de 1870, 12 000 soldats
ont perdu la vie. 1000 Français et 400 Allemands reposent depuis lors dans cet ossuaire. Les
hommes qui ont trouvé ici leur dernière demeure sont les témoins muets d’une autre époque,
d’un autre siècle. Nos peuples ont dû payer un terrible tribut à l’antagonisme prétendument
héréditaire. Ils ont oublié qu’ils étaient frères.
Presque 150 ans plus tard, la France et l’Allemagne sont liées par une profonde amitié dont la
solidité a fait ses preuves, y compris dans les moments difficiles.
L’Allemagne, la France et l’Europe entière sont confrontées aujourd’hui aux mêmes défis :
-
la lutte contre le terrorisme, la France et la Belgique ont été frappé si durement au
cours des derniers mois
-
la crise des réfugiés,
-
les mouvements antisémites et racistes
et aux mêmes devoirs :
-
donner des perspectives d’avenir aux jeunes et les prémunir contre le chômage
-
le changement climatique et la transition énergétique
Nous ne pourrons les relever qu’en agissant ensemble !
Il est de notre responsabilité à tous de transmettre le souvenir et les leçons de notre passé
commun aux jeunes générations. Et le message qui émane de ces lieux : La paix ne va pas de
soi, elle se gagne à chaque génération. C’est l’amitié entre la France et l’Allemagne qui reste
– après tant des guerres et de souffrance - le garant de la paix sur notre continent.
Le souvenir aux chapitres de l’histoire franco-allemande qui ne peut plus s’appuyer sur des
témoins de l’époque, est certes favorisé par les initiatives politiques. Jusqu’à 2018 – depuis
2014 – il y a des initiatives importantes dans le cadre de la commémoration du Centenaire de
la Première Guerre mondiale. Mais la mémoire repose avant tout sur l’immense engagement
collectif de nos sociétés civiles en France et en Allemagne. Le Musée de la Résistance
nationale que nous avons visité ce matin est une institution exemplaire.
Je remercie tous les acteurs français et allemands ici présents aujourd’hui. Je remercie tout
particulièrement la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA), l’Office
national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) et le Service d’entretien
des sépultures militaires allemandes (SESMA) pour la rénovation de l’Ossuaire francoallemand, pour leur extraordinaire engagement dans le travail de mémoire et de construction
de la paix et en particulier pour leurs actions avec les jeunes.
Je vous remercie.

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