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Localtis.info LE QUOTIDIEN D'INFORMATION EN LIGNE des collectivités territoriales et de leurs partenaires Publié le mardi 9 février 2016 Santé / Social Loi Santé : ce qui change pour les collectivités A vec ses 227 articles, la loi Santé du 26 janvier mêle des dispositions des plus disparates. Parmi elles, les collectivités trouveront des mesures qui les concernent. Notamment en matière de gouvernance et d'organisation des soins, avec la mise en place d'un dispositif plutôt complexe : communauté professionnelle territoriale de santé, contrat territorial de santé, pacte territoire santé, groupements hospitaliers de territoire, conseils territoriaux de santé... Décryptage. Au terme d'un parcours mouvementé (voir notre article ci-contre du 28 janvier 2016), la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé va entrer progressivement dans les faits au cours de l'année. Le texte de 114 pages publié au Journal officiel n'a plus grand-chose à voir avec la version d'origine, présentée au conseil des ministres en octobre 2014. Il a en effet plus que quadruplé de vo lume au cours de la procédure parlementaire, passant de 57 à 227 articles, dont un certain nombre n'ont d'ailleurs pas vraiment leur place dans un texte de loi. Un texte un peu fourre-tout Même si on retrouve la trace du fil conducteur initial - autour du triptyque prévention, soins de proximité et démocratie sanitaire -, la loi du 26 janvier 2016 s'apparente un peu à un fourre-tout, mêlant réformes importantes, dis positions secondaires et proclamations ("La Na tion définit sa politique de santé afin de garan tir le droit à la protection de la santé de cha cun"). Les très nombreuses dispositions du texte vont ainsi de la généralisation du tiers payant à compter de 2017 - quelque peu entamée par la censure partielle du Conseil constitutionnel du 21 janvier 2016 - à l'interdiction des cigarettes mentholées, en passant par la refonte de l'or ganisation des soins sur les territoires. La grande majorité de ces dispositions ne relèvent pas des compétences des collectivités territo riales. Mais plusieurs d'entre elles ont néan moins un impact direct ou indirect sur les col lectivités. Plus de nouveaux débits de tabac près des structures pour la jeunesse En matière de prévention - qui est l'un des points forts du texte dans un domaine où la France souffre encore d'un retard certain -, la loi renforce la place de cette dernière dans l'enseignement primaire et secondaire. Elle précise notamment que la politique en la ma tière "est conduite, dans tous les établissements d'enseignement, y compris les instituts médicoéducatifs, conformément aux priorités de la po litique de santé [...], par les autorités acadé miques en lien avec les agences régionales de santé, les collectivités territoriales et les orga nismes d'assurance maladie concernés" (art. 3). Les élèves doivent notamment bénéficier de la mise en place d'un "parcours éducatif de santé". La loi Santé comporte également un important volet de lutte contre le tabagisme, dont la me sure la plus emblématique - mais pas forcé ment la plus efficace - est l'instauration du pa http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250270264298 Page 1 Localtis.info LE QUOTIDIEN D'INFORMATION EN LIGNE des collectivités territoriales et de leurs partenaires Publié le mardi 9 février 2016 Santé / Social Loi Santé : ce qui change pour les collectivités quet neutre, votée d'extrême justesse face à la pression des lobbies du tabac. Parmi ces me sures figure notamment l'interdiction de l'ins tallation de nouveaux débits de tabac à proxi mité "d'un établissement d'instruction pu blique, d'un établissement scolaire privé ou d'un établissement de formation ou de loisirs de la jeunesse" (art. 25). La distance minimale sera fixée par un arrêté préfectoral, ce qui permettra de s'adapter à des contextes locaux, mais ne devrait pas manquer de donner lieu à des recours. Enfin, pour ce qui les concerne, les collectivités devront faire respecter l'interdiction de vapo ter instaurée par la loi dans "les établissements scolaires et les établissements destinés à l'ac cueil, à la formation et à l'hébergement des mi neurs, les moyens de transport collectif fermés, les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif" (art. 28). Dépistage des IST et "salles de shoot" Pour les collectivités qui avaient conservé la compétence sur le dépistage et la prévention des maladies sexuellement transmissibles (IST) jusqu'au 1er janvier 2016 (voir notre article cicontre du 15 décembre 2015) et souhaiteraient désormais être agréées comme "centres gra tuits d'information, de dépistage et de diagnos tic des infections par les virus de l'immunodéfi cience humaine et des hépatites virales et des infections sexuellement transmissibles" (Ce GIDD), la loi prévoit de rendre disponible, dans ces nouvelles structures - qui remplacent les Cdag et les Ciddist - le traitement prophylac tique en pré-exposition du VIH pour les per sonnes les plus exposées (art. 39). Elle prévoit aussi de développer la pratique des tests rapides d’orientation diagnostique (Trod) et des autotests de dépistage des IST, dont le VIH, notamment en autorisant leur dis pensation gratuite par les associations de pa tients et les structures de prévention (art. 39). Enfin, dans le cadre de la réduction des risques chez les usagers de drogues injectables - et même si la mesure ne concernera que Paris et peut-être quelques grandes villes -, la loi pré voit l'expérimentation, pour une durée maxi male de six ans à compter de l'ouverture de la première structure, de "salles de consomma tion à moindre risque", même si cette expres sion ne figure pas dans le texte (art. 43). Logement : lutte contre l'insalubrité et contre l'amiante La loi comporte également quelques disposi tions en matière de logement. En matière d'in salubrité, elle tire les conséquences d'un arrêt du Conseil d'Etat du 15 mai 2015 (n° 369548, M. CB c/ préfet du Puy-de-Dôme). S'il n'est plus possible d'imposer des travaux au propriétaire de locaux inoccupés, libres de toute location et qui ne constituent pas un danger pour la santé des voisins, le préfet peut en revanche pres crire les mesures nécessaires pour empêcher tout accès ou toute occupation des lieux aux fins d'habitation (art. 47). De même, la loi du 26 janvier 2016 développe la lutte contre la présence de plomb et d'amiante dans les logements (art. 48 et 52). En matière d'amiante, elle renforce la transmis sion d'information aux autorités administra http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250270264298 Page 2 Localtis.info LE QUOTIDIEN D'INFORMATION EN LIGNE des collectivités territoriales et de leurs partenaires Publié le mardi 9 février 2016 Santé / Social Loi Santé : ce qui change pour les collectivités tives sur la présence d'amiante dans les im meubles bâtis. La veille se fait désormais au ni veau national et plus seulement à l'échelon dé partemental. Le texte prévoit aussi la transmis sion aux communes des informations collec tées. Il renforce également les pouvoirs du pré fet en l'autorisant, par exemple, à faire exécu ter d'office certains travaux, ou encore à sus pendre l'accès aux locaux dont les proprié taires n'ont pas pris des me sures nécessaires de détection de l'amiante. "Equipes de soins primaires" et "communautés professionnelles territoriales" L'organisation des soins et la gouvernance du système de santé sont un autre volet important du texte, qui concerne directement les collecti vités territoriales et les élus locaux, notamment à travers leur présidence des conseils d'admi nistration des établissements sanitaires et mé dicosociaux publics. Sur ce plan, la loi du 26 janvier 2016 "recentre le système de santé sur les soins de proximité et engage le 'virage am bulatoire' que les professionnels demandent depuis longtemps, notamment en encoura geant le développement d'une médecine de proximité". Pour répondre à cette ambition, le dispositif mis en place apparaît pour le moins complexe. Côté médecine libérale, la ligne directrice est l'accroissement du rôle de la médecine de proximité, mais aussi de la coordination entre professionnels de santé, à travers la mise en œuvre de "parcours de santé". Pour cela, la loi met en place deux outils. D'une part, "l'équipe de soins primaires" (ESP), qui est "un ensemble de professionnels de santé constitué autour de médecins généra listes de premier recours, choisissant d'assurer leurs activités de soins de premier recours [...] sur la base d'un projet de santé qu'ils éla borent" (art. 64). Cette ESP peut prendre la forme d'un centre de santé ou d'une maison de santé. D'autre part, la "communauté professionnelle territoriale de santé" (CPTS), "composée de professionnels de santé regroupés, le cas échéant, sous la forme d'une ou de plusieurs équipes de soins primaires, d'acteurs assurant des soins de premier ou de deuxième recours [...] et d'acteurs médicosociaux et sociaux concourant à la réalisation des objectifs du pro jet régional de santé" (art. 65). Comme dans le cas de l'EPS, la CPTS formalise sa stratégie sous la forme d'un projet de santé, transmis à l'ARS. Un "contrat territorial de santé" et le "pacte territoire santé" S'ajoute à ces outils le "contrat territorial de santé" (CTS) que les EPS et les CPTS peuvent conclure avec l'ARS "pour ré pondre aux be soins identifiés dans le cadre des diagnostics territoriaux" (art. 65). Le CTS "définit l'action assurée par ses signataires, leurs missions et leurs engagements, les moyens qu'ils y consacrent et les modalités de financement, de suivi et d'évaluation". Sa mise en œuvre peut bénéficier des crédits du fonds d'intervention régional (FIR), géré par l'ARS. Autre outil mis en œuvre : le "pacte territoire santé" (art. 67). Il ne s'agit pas à proprement http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250270264298 Page 3 Localtis.info LE QUOTIDIEN D'INFORMATION EN LIGNE des collectivités territoriales et de leurs partenaires Publié le mardi 9 février 2016 Santé / Social Loi Santé : ce qui change pour les collectivités parler d'une nouveauté, puisque sa mise en place remonte à 2012 (voir notre article cicontre du 30 novembre 2015), mais il se trouve désormais sanctuarisé dans la loi. Le pacte ter ritoire santé (PTS) "a pour objet d'améliorer l'accès aux soins de proximité, en tout point du territoire". Il comprend notamment des me sures destinées à favoriser l'installation des professionnels de santé sur les territoires sousdotés et à accompagner l'évolution de leurs conditions d'exercice. Par ailleurs, un ensemble de dispositions (art. 69 à 73) améliore l'organisation de la prise en charge psychiatrique, en y introduisant la no tion de parcours de santé et en encadrant plus strictement les mesures contraignantes (isole ment et contention). Un numéro unique pour la permanence des soins La loi prévoit également la mise en place des "fonctions d'appui à la prise en charge des pa tients relevant de parcours de santé com plexes" (art. 74). Ces fonctions, dont le contour précis reste à déterminer, seront organisées par les ARS - en concertation avec les représen tants des professionnels et des usagers - et viendront en soutien des acteurs de santé, so ciaux et médicosociaux. Toujours du côté de l'accès aux soins de proxi mité - qui devient un enjeu majeur dans les ter ritoires à faible densité ou défavorisés -, la loi cherche à améliorer la permanence des soins. Pour cela, elle prévoit que "la régulation télé phonique de l'activité de permanence des soins ambulatoires est accessible gratuitement par un numéro national de permanence des soins ou par le numéro national d'aide médicale ur gente" (art. 75). Il appartiendra au directeur général de l'ARS de dé terminer lequel de ces deux numéros sera utilisé pour la permanence des soins ambulatoires sur l'ensemble de la ré gion. Autre façon - indirecte - d'améliorer l'accès aux soins : la loi du 26 janvier élargit les compé tences de certains personnels paramédicaux. Les sages-femmes pourront ainsi prescrire et vacciner l'entourage des femmes enceintes et des nouveaux-nés (art. 127) et, dans le cadre de la lutte anti-tabac, plusieurs professionnels pourront désormais prescrire des substituts ni cotiniques : médecins du travail, sages-femmes, chirurgiens-dentistes, infirmiers et masseurs ki nésithérapeutes (art. 134). Des emprunts très encadrés Du côté des établissements de soins, l'objectif affiché est d'"ancrer l'hôpital dans son terri toire". Pour cela, la loi précise à nouveau, dans un long article, le rôle et les obligations du ser vice public hospitalier, mais aussi ceux des "établissements de santé privés d'intérêt collec tif" (art. 99). Elle introduit également dans le Code de la santé publique les "maisons d'ac cueil hospitalières" hébergeant les proches des malades, dont l'origine remonte à plus de 50 ans mais qui devront désormais se conformer à un cahier des charges national (art. 100). Pour éviter le retour à certains errements ré cents - qu'ont connu également les collectivités - la loi encadre strictement la nature des em prunts que peuvent souscrire les établisse http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250270264298 Page 4 Localtis.info LE QUOTIDIEN D'INFORMATION EN LIGNE des collectivités territoriales et de leurs partenaires Publié le mardi 9 février 2016 Santé / Social Loi Santé : ce qui change pour les collectivités ments hospitaliers (art. 103). Ces emprunts de vront dorénavant remplir une triple condition : être libellés en euros, avoir un taux d'intérêt fixe ou variable et comporter une formule d'in dexation répondant "à des critères de simpli cité ou de prévisibilité des charges finan cières". Les groupements hospitaliers de territoire, l'outil miracle ? La principale novation en matière hospitalière reste toutefois la création des "groupements hospitaliers de territoire" (art. 107). Contraire ment à la communauté hospitalière de terri toire, il s'agit en l'occurrence d'une structure obligatoire, puisque la loi prévoit que "chaque établissement public de santé, sauf dérogation tenant à sa spécificité dans l'offre de soins terri toriale, est partie à une convention de groupe ment hospitalier de territoire". Leur mise en place doit théoriquement intervenir avant le 1er juillet 2016. Le GHT - qui n'a pas de per son nalité morale, ce qui pourrait soulever des dif ficultés de mise en oeuvre - "a pour objet de permettre aux établissements de mettre en œuvre une stratégie de prise en charge com mune et graduée du patient, dans le but d'as surer une égalité d'accès à des soins sécurisés et de qualité". En pratique, la mise en œuvre des GHT doit contribuer à une "rationalisation des modes de gestion, grâce à une mise en commun de fonc tions ou à des transferts d'activités entre éta blissements". La loi précise également que "les établissements ou services médicosociaux pu blics peuvent être parties à une convention de groupement hospitalier de territoire", tandis que les établissements privés peuvent en être des "partenaires". Les collectivités exclues de la gouvernance des GHT En l'absence de personnalité morale, le fonc tionnement du GHT s'appuie sur un "établisse ment support", désigné par la convention constitutive, et sur "un projet médical partagé de l'ensemble des établissements parties à la convention". L'éta blissement support est ex pressément chargé d'un certain nombre de fonctions, dont l'importance pourrait parfois susciter des tensions (sauf disproportion mar quée entre ce dernier et les autres établisse ments) : stratégie, gestion d'un département de l'information médicale du territoire, achats, co ordination des écoles et instituts de formation paramédicale, coordination des plans de for mation continue... A noter : malgré les tenta tives du Sénat, les représentants des collectivi tés sont exclus du comité stratégique, chargé d'assurer la gouvernance du GHT. Autre mesure plus ponctuelle : la loi donne aux chambres régionales et territoriales des comptes la possibilité d'"exercer un contrôle sur les personnes morales de droit privé à ca ractère sanitaire, social ou médico-social men tionnées [...] financées par une collectivité ter ritoriale, un établissement public ou un grou pement d'intérêt public relevant lui-même de la compétence de la chambre régionale des comptes" (art. 109). Une association des collectivités, mais avec quels pouvoirs face aux ARS ? http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250270264298 Page 5 Localtis.info LE QUOTIDIEN D'INFORMATION EN LIGNE des collectivités territoriales et de leurs partenaires Publié le mardi 9 février 2016 Santé / Social Loi Santé : ce qui change pour les collectivités Une association des collectivités, mais avec quels pouvoirs face aux ARS ? Afin d'améliorer l'efficacité des politiques pu bliques de santé, la loi du 26 janvier 2016 en tend également "renforcer l'animation territo riale conduite par les agences régionales de santé". Pour cela, un long article (art. 158) ré organise la gouvernance territoriale pilotée par les ARS. Outre le projet régional de santé (PRS) - qui perdure sous réserve de quelques adaptations -, le texte crée une nouvelle ins tance. Sur chaque territoire de santé (qui existent depuis la loi Hôpital, patients, santé et territoires de juillet 2009), les conseils territo riaux de santé remplacent en effet les confé rences de santé. Ils sont notamment composés "de représentants des élus des collectivités ter ritoriales, des services départementaux de pro tection maternelle et infantile [...] et des diffé rentes catégories d'acteurs du système de santé du territoire concerné". Cette nouvelle instance "contribue à l'élabora tion, à la mise en œuvre, au suivi et à l'évalua tion du projet régional de santé, en particulier sur les dispositions concernant l'organisation des parcours de santé". Pour cela, elle parti cipe à la réalisation d'un "diagnostic territorial partagé". Globalement, la loi renforce le rôle des ARS, qui voient, de plus, leur poids renforcé par la disparition des plus petites d'entre elles, re groupées désormais dans les nouvelles régions. Cette tendance n'a pas manqué de susciter des tensions du côté des professions de santé libé rales, mais aussi de certains élus. Un mauvais coup contre la loi Evin Un mauvais coup contre la loi Evin Enfin, il est difficile de terminer ce tour d'hori zon des dispositions de la loi du 26 janvier 2016 intéressant les collectivités sans évoquer une mesure dans laquelle ces dernières n'ont pas vraiment le beau rôle. En effet, un amende ment largement voté à la fois par la gauche et par la droite - et malgré la résistance de la mi nistre de la Santé et des acteurs de la préven tion - assouplit fortement les restrictions à la publicité sur l'alcool posées par la loi Evin de 1991. Cet article (art. 13) prévoit que "ne sont pas considérés comme une publicité ou une propa gande, au sens du présent chapitre, les conte nus, images, représentations, descriptions, commentaires ou références relatifs à une ré gion de production, à une toponymie, à une ré férence ou à une indication géographique, à un terroir, à un itinéraire, à une zone de pro duction, au savoir-faire, à l'histoire ou au patri moine culturel, gastronomique ou paysager liés à une boisson alcoolique disposant d'une identi fication de la qualité ou de l'origine, ou proté gée". Une disposition que ses promoteurs abritent sous le manteau de la défense culturelle des territoires et de la promotion touristique, mais qui aura pour principal effet d'affaiblir une loi Evin qui reste, à ce jour, l'une des principales avancées de ces dernières décennies en ma tière de prévention de l'alcoolisme et du taba gisme… Références : loi 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé (Journal officiel du 27 janvier 2016). http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250270264298 Page 6 LE QUOTIDIEN D'INFORMATION EN LIGNE Localtis.info des collectivités territoriales et de leurs partenaires Publié le mardi 9 février 2016 Santé / Social Loi Santé : ce qui change pour les collectivités Jean-Noël Escudié / PCA 21/07/2015 Installation des médecins : la commission sénatoriale aménagement du territoire vote un dispositif coercitif En savoir plus Aller plus loin sur le web 27/05/2015 Les groupements hospitaliers de territoire "plébiscités" avant d'exister, mais sous réserve de vingt conditions La loi du 26 janvier 2016. Le dossier consacré à la loi Santé, sur le site du ministère. A lire sur Localtis 28/01/2016 La loi Santé publiée au Journal officiel 22/01/2016 Groupements hospitaliers de territoire : une "vraie révolution" pour la FHF 21/12/2015 La loi Santé définitivement votée, mais le débat n'est pas terminé 15/12/2015 Dépistage : un nouveau décret pour y voir un peu plus clair 30/11/2015 Deux cents millions d'euros pour le "Pacte territoire santé 2" 09/10/2015 Le Sénat adopte un projet de loi Santé nettement allégé 16/09/2015 Le Sénat entame l'examen du projet de loi Santé Santé à son 15/04/2015 L'Assemblée adopte le projet de loi Santé en première lecture 24/03/2015 La commission des affaires sociales de l'Assemblée adopte un projet de loi Santé réécrit par le gouvernement 10/03/2015 Maintien du tiers payant, mais aménagements en série pour le projet de loi Santé Localtis.info, un service de la Caisse des Dépôts. Tous les jours sur www.localtis.info, une nou velle édition, réalisée par une équipe de journa listes spécialisés, explore ce qui fait l'actualité des collectivités dans tous leurs domaines de compétences. Abonnez-vous gratuitement à nos newsletters et à nos alertes thématiques. Ecrivez-nous à Communication.Localtis@caissedesdepots.fr tour 28/07/2015 La commission des affaires sociales du Sénat taille à la hache dans le projet de loi http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250270264298 Page 7