Cécile Mari, Rennes - Organisation de la surveillance
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Cécile Mari, Rennes - Organisation de la surveillance
Organisation de la surveillance des infections et des alertes Rôle de l’ARS Prévention du risque infectieux en EHPAD 16 juin 2011 16 juin 2011 Plan de l’intervention Les principes du signalement des infections - Pourquoi signaler ? - Que faut-il signaler ? - Comment et à qui signaler ? - Le circuit de signalement La gestion des alertes - Organisation de la CVAGS Bretagne - Articulation entre les différents partenaires à partir d’un exemple concret 2 Les principes du signalement des infections 3 Pourquoi signaler ? Lié au contexte des EHPAD : à la fois un public fragile et l’existence d’une collectivité Un signalement précoce permet d’agir rapidement et de limiter l’apparition de complications ou la diffusion de l’infection Intérêt épidémiologique 4 Que faut-il signaler ? Les maladies à déclaration obligatoire (TIAC, tuberculose, légionellose…) Certaines pathologies infectieuses contagieuses du fait de la collectivité (Coqueluche, gale) Les cas groupés (Survenue de 3 cas en moins de 8 jours dans une collectivité) de pathologies infectieuses contagieuses - IRA - GEA - ... Les infections associées aux soins 5 Comment et à qui signaler ? Le signalement est fait : - à l’ARS, au point focal de la CVAGS - et le cas échéant, à l’EOH de l’ES avec lequel l’EHPAD a passé une convention L’ARS Bretagne : un numéro unique de signalement 09 50 74 00 09 La réception des signaux est assurée du lundi au vendredi de 8h30 à 18h par les opérateurs du CORRSi. En dehors de ces horaires un dispositif d’astreinte est mis en place pour les signalements nécessitant une intervention immédiate. 6 Le circuit des signalements sanitaires (hors IN) Ministère Santé CORRUSS Information le cas échéant InVS Signal EHPAD Enregistrement du signal Lorsqu’une convention existe Analyse et validation Gestion EOH Cire ARLIN Le CCLIN /ARLIN et la Cire peuvent être sollicités en cas de besoin d’expertise complémentaire. CCLIN 7 La gestion des alertes 8 Organisation de la CVAGS Bretagne Co-responsables : Dr C Mari et V Sevaer Réception du signal CORRSi M Brun- Le Louarn ; E Monnier ; C Pain Validation et gestion du signal DT 22 et 35 DT 29 DT 56 Dr W Daoud Dr D Le Goff Dr Connault-Levai MF Aquet Dr G Conan B Guillermic D Huguenet C Colas R Rannou C Picot 9 Présentation d’un cas groupé d’IRA Le 06/05/2011 : Le CORRSi reçoit un signalement d’un cas groupé d’IRA dans un EHPAD de 76 résidents, Le médecin de l’ARS rappelle le médecin coordonnateur : - la situation évolue en fait depuis le 11/04, avec une augmentation rapide du nombre de cas depuis 3 jours (12 nouveaux cas en 3 jours) - lors du signalement, il y a 17 cas parmi les résidents, dont 4 hospitalisations et 2 décès, et 4 cas chez le personnel 10 13/05/2011 11/05/2011 09/05/2011 3 07/05/2011 DC 05/05/2011 4 03/05/2011 01/05/2011 2 29/04/2011 27/04/2011 25/04/2011 23/04/2011 1 21/04/2011 19/04/2011 17/04/2011 15/04/2011 13/04/2011 5 H Mesures barrière G ------► 11/04/2011 Nb de cas (résidents) Courbe épidémique de l’épisode 6 DC H H H 0 11 Ce qui a été fait Mise en place des mesures barrières type gouttelettes, maintien en chambres des malades, suspension des animations le 06/05 Le 09/05 : conférence téléphonique entre établissement, ARS, CCLIN et ARLIN pour faire le point Hospitalisation d’un malade afin de documenter l’épidémie (difficulté à réaliser des prélèvements spécifiques) Soutien de l’ARLIN pour le suivi des actions mises en place 12 A retenir Difficulté à identifier un cas groupé précocement du fait de l’intervention de plusieurs médecins traitants dans un établissement et du faible temps de médecin coordonnateur Nécessité de sensibiliser l’ensemble de l’équipe soignante Ne pas attendre d’être dépassé par la situation pour signaler Ce n’est pas parce qu’une situation est maitrisée qu’il ne faut pas la signaler 13