Ouverts à la voiture autonome, les français plébiscitent les

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Ouverts à la voiture autonome, les français plébiscitent les
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Paris, le 24 novembre 2015
Ouverts à la voiture autonome, les Français plébiscitent
les constructeurs traditionnels
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Près de 60% des consommateurs urbains dans le monde sont ouverts
à l'adoption de la voiture autonome. Ils sont aussi 60% en France à
être favorables à l'utilisation de ce nouveau moyen de transport.
50% des sondés français plébiscitent les acteurs traditionnels (contre
13% les acteurs technologiques) pour développer les voitures
autonomes.
Paris, 24 novembre 2015—L'ère des véhicules autonomes approche à grands pas :
près de 60% des consommateurs dans les différentes villes du monde sont
susceptibles d’utiliser une voiture autonome, selon une nouvelle enquête du
Boston Consulting Group (BCG) et du Forum Economique Mondial.
Ce sondage réalisé auprès de 5 500 consommateurs dans dix pays est la plus
grande enquête mondiale dédiée aux véhicules autonomes jusqu'ici. Elle
apporte une compréhension approfondie de la manière dont les consommateurs
perçoivent l'avenir de l'automobile. Elle offre un aperçu unique sur les
perspectives d'adoption des véhicules autonomes et sur le soutien qui est accordé
à leur développement par les décideurs politiques dans les villes du monde entier.
En France, comme dans la moyenne mondiale, près de 60% des
consommateurs sont prêts à recourir à la voiture autonome, ce qui est plus
élevé que dans des pays tels que les Etats-Unis, le Royaume-Uni (environ 50%) ou
encore l’Allemagne (44%) ou le Japon (36%). Les utilisateurs qui adhèrent le plus à
la voiture autonome sont plus nombreux dans les pays émergents tels que l'Inde
(85%), la Chine (75%) et les Emirats Arabes Unis (70%).
Les constructeurs traditionnels en tête du développement des véhicules
autonomes
Malgré la visibilité dont jouissent les entreprises technologiques dans les médias,
les consommateurs comptent beaucoup sur les constructeurs traditionnels pour
développer la voiture autonome.
Ainsi, 46% des consommateurs déclarent préférer que les constructeurs
traditionnels prennent la tête du développement des véhicules autonomes plutôt
que tout autre type d’acteurs (entreprises technologiques, nouveaux constructeurs
automobile, entreprises publiques, etc.). Cette confiance s'élève à 50% en
France et à 58% en Allemagne et au Japon. L’idée d’un partenariat entre un
constructeur traditionnel et un acteur technologique est plébiscitée par près de 70%
de ces mêmes consommateurs. De plus, une majorité des consommateurs
s'attendent à ce que les véhicules autonomes soient électriques ou hybrides.
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The Boston Consulting Group
Juliette Lamoril
Tel 01 40 17 18 56
[email protected]
Little Wing
Ariane Kiatibian
Tel 01 47 05 28 50
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« Cette enquête est une nouvelle rassurante pour les groupes automobiles traditionnels »,
déclare Hadi Zablit, Directeur Associé senior du bureau du BCG à Paris. « Nos
conclusions indiquent que les consommateurs attendent que les constructeurs
automobiles jouent un rôle de premier plan dans le développement des véhicules
autonomes, les acteurs de la technologie comme Apple ou Google apportant leurs
expertises pertinentes ».
De nombreux consommateurs sont prêts à payer davantage pour le confort
d'un véhicule entièrement autonome
Les consommateurs prêts à utiliser un véhicule autonome soulignent en
particulier deux bénéfices : les avantages en matière de stationnement ainsi que la
possibilité d'être multitâche pendant les temps de trajet.
40% des consommateurs sont par ailleurs prêts à payer une prime pour disposer
de fonctionnalités de conduite autonome. En France (comme en Inde), c’est le cas
de 50% des consommateurs, devançant de peu le Royaume-Uni, l’Allemagne et
devançant largement les Etats-Unis. Parmi eux, plus de la moitié des
consommateurs se déclarent prêts à payer plus de 5 000$ pour des fonctionnalités
de conduite entièrement autonome.
Les décideurs politiques de grandes villes dans le monde pensent que les
véhicules autonomes deviendront une réalité d'ici une dizaine d'années
La plupart des décideurs politiques interrogés dans le cadre de cette enquête
s'attendent à ce que les véhicules autonomes deviennent une réalité dans les dix
prochaines années. De nombreuses initiatives et projets pilotes liés aux véhicules
autonomes sont actuellement étudiés dans les grandes villes du monde. Ces
programmes sont conçus pour analyser quel sera l’impact des véhicules
autonomes sur les consommateurs ainsi que sur les villes en termes de mobilité
urbaine.
"Cette enquête fournit de précieuses informations pour mieux comprendre comment
concevoir de nouveaux modèles de mobilité urbaine sur la base des véhicules
autonomes", déclare Alex Mitchell, responsable de l'industrie automobile pour le
Forum Economique Mondial. "Alors que les décideurs politiques des grandes villes
préfèreraient voir les véhicules autonomes comme une solution pour parcourir les
derniers kilomètres dans des zones à population moins dense, les consommateurs
envisagent un type de mobilité très pratique de bout en bout ".
La nécessité d’aborder les préoccupations de sécurité, de fiabilité et
d'absence de contrôle des véhicules autonomes
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Les consommateurs ont encore de sérieuses préoccupations autour de la sécurité
et de la fiabilité du véhicule autonome. Parmi les personnes interrogées ne
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désirant pas voyager dans un véhicule entièrement autonome, 51% ont déclaré
ressentir un sentiment d'insécurité, 45% ont déclaré que l'absence de contrôle
était pour elles un obstacle majeur.
Ces préoccupations concernent à la fois l'impossibilité d'interagir avec la voiture
alors qu'elle roule mais aussi la perception d'un risque de cyber-attaques. Ces
résultats confirment ceux d’une précédente enquête du BCG ayant identifié la
cyber-sécurité et la dimension réglementaire comme des obstacles que tous les
acteurs impliqués dans la construction de véhicules autonomes auront à
surmonter pour développer des solutions.
“Deux pré-requis forment un préalable au développement de ces nouveaux modes de
mobilité : protéger les véhicules autonomes contre le risque de cyber-attaques et mettre
en place un cadre juridique approprié à la conduite autonome", explique Antonella
Mei-Pochtler, Directrice Associée au BCG à Vienne.
De plus, seuls 35% des parents ont indiqué être prêts à permettre à leurs enfants
de voyager seuls dans un véhicule autonome, bien que près de 60% des adultes
soient prêts à le faire eux-mêmes. Des hésitations se manifestent également
concernant l'auto-partage de taxis entièrement autonomes ; toutefois, ces
hésitations diminuent en cas d'offre de rabais importants. Les populations les plus
prêtes à partager un taxi à conduite autonome se trouvent dans les pays à zone de
peuplement dense et à circulation élevée comme la Chine ou l'Inde.
Ainsi, de nombreux obstacles à l’adoption des voitures autonomes demeurent.
Afin de les surmonter, une compréhension plus approfondie des fonctionnalités et
des bénéfices de ces technologies s’impose.
A propos de l'enquête
Le BCG et le Forum Economique Mondial ont conduit des enquêtes qualitatives et
quantitatives auprès de 5 500 consommateurs et ont interviewé 25 décideurs
politiques dans le monde entier. La recherche a été menée en trois étapes :
groupes de discussion à Londres, Singapour et Berlin ; enquête en ligne
approfondie auprès d'habitants de villes de dix pays en Amérique du Nord,
Europe, Moyen-Orient et Asie ; entretiens avec 25 décideurs politiques de 12 villes
internationales différentes. Les objectifs de l'enquête étaient de comprendre les
attitudes des décideurs politiques municipaux et des consommateurs envers les
véhicules autonomes et les modèles économiques associés.
Cliquer ici pour visualiser l'ensemble des résultats de l'enquête.
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A propos du Boston Consulting Group (BCG)
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