TRAITER BIO AU JARDIN. MACERATION D`ORTIE (Rustica)

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TRAITER BIO AU JARDIN. MACERATION D`ORTIE (Rustica)
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TRAITER BIO AU JARDIN. MACERATION D'ORTIE
(Rustica)
Sous forme de purin ou après une macération, l’ortie est le meilleur allié du jardinier.
Phytostimulant, la macération d’ortie est aussi utilisée en prévention contre Composition :
acide formique ainsi que de nombreux éléments ­minéraux et organiques.
Mode d'emploi
Pulvérisation : foliaire diluée à 5 %. Active la croissance, stimule la résistance, prévient du
mildiou et repousse les ­acariens et les pucerons.
Arrosage : diluée à 15 ou 20 %.Renforce la flore microbienne du sol, stimule la formation des
mycorhizes, favorise la fructification et la floraison.
Diluée à 50 % : activatrice de compost et renforce les effets du pralinage lors des
plantations.
Calendrier d’utilisation : tous les 15 jours dès le début, puis tout au long de la culture. le
mildiou et les insectes ravageurs.
Hacher les­ végétaux. Faire tremper dans de l’eau froide à température
ambiante, pendant 1 à 2 semaines.
Prévoir 1 kg de plantes pour 10 l d’eau. La fermentation sera plus rapide si
la ­température extérieure est élevée. Brasser chaque jour.
Filtrer soigneusement le mélange quand il ne ­produit plus de bulles, car cela
signifie que la ­fermentation est terminée.
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Verser dans un bidon.
• Conservation : filtrée et non diluée, elle se conserve plusieurs semaines à l’abri de la
chaleur et de la lumière
Précautions
- Être conscient que toutes ces préparations fabriquées chez soi ne peuvent pas résoudre
tous les problèmes.
- Attention à la dilution de la macération, car elle varie en fonction de l’usage !
Il est recommandé de respecter au minimum un délai de 2 ou 3 jours avant de consommer
les plantes traitées et rincées.
- Eviter de pulvériser les ­macérations si le jardin est en plein soleil ou s’il est exposé à un
vent fort.
- Pulvériser toujours tôt le matin ou alors tard le soir.
Et comme prévenir vaut mieux que guérir, il faut toujours commencer par préserver le sol du
jardin ainsi que son équilibre naturel.
Par Jean-Marc MULLER