Conseils entraînement
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Conseils entraînement
Le stretching La pratique du stretching permet d’améliorer la souplesse et l’amplitude des mouvements. Ces effets s’observent tant de manière aiguë (c’est-à-dire directement après) que de manière chronique, après 3 à 4 semaines d’exercices d’étirements effectués à raison de 2 à 3 séances hebdomadaires. Outre ces bénéfices, cette pratique permettrait également une amélioration de l’équilibre et de la stabilité posturale. Alors pourquoi tant de controverse à propos du stretching ? Cette pratique autrefois adulée a été remis en cause par une poignée d’études parues ces dernières années. Tout d’abord, certaines expérimentations ont démontré que des étirements statiques pourraient avoir un effet négatif sur la capacité de production de force et de puissance maximale lors d’un exercice subséquent. Ainsi, pratiquer un exercice de stretching isolé diminuerait la performance lors d’un effort maximal effectué par la suite. La controverse née de ces résultats et le déclin de popularité qui s’en ait suivi ont par ailleurs été accentués par le fait que les vertus préventives qu’on a longtemps prêté à la pratique du stretching ont peiné à être confirmées par les investigations scientifiques, notamment en ce qui concerne les pathologies dite ‘de surcharge’ (tendinopathies, bursites, …). Pratiquer des étirements dans le but de réduire le risque de blessure ne constituerait donc pas une stratégie efficace. Mais ces arguments sont-il suffisants pour bannir le stretching de manière radicale ? La réponse est non. Il suffit tout simplement de le pratiquer au moment propice et dans le mode approprié afin de profiter des effets positifs tout en évitant les inconvénients, Ainsi, même si des investigations scientifiques plus approfondies sont encore requises, les évidences disponibles semblent indiquer qu’il soit recommandé d’effectuer des exercices d’étirements plutôt à la fin d’une séance, à la suite du retour au calme, ou encore en tant que programme à part, à distance des séances. Le stretching, comment ? Il existe plusieurs types d’étirements, tous d’efficacité équivalente pour améliorer la souplesse, pour autant qu’ils soient effectués de manière rigoureuse. Par souci de concision, nous nous limitons ici aux étirements dit ‘statiques’, qui sont en général les plus répandus. En utilisant cette technique, il s’agit de favoriser le relâchement musculaire de manière progressive en maintenant une position d’étirement durant 10 à 30 secondes. Il est par ailleurs intéressant de noter qu’à partir d’un certain âge (≥65 ans), les gains de souplesse semblent supérieurs avec une durée d’étirement supérieure à savoir de 30 à 60 secondes. Pour une meilleure efficacité, le temps d’étirements par séance devrait en outre atteindre au total plus de 60 secondes par groupe musculaire et être effectué sur un muscle échauffé. Attention en revanche à l’intensité; il convient d’éviter de causer des lésions supplémentaires à un muscle qui a déjà subi des charges durant la séance d’entraînement précédente. Un allongement trop important des structures devrait donc être évité en effectuant des mouvements lents et un progressifs. Finalement, il est important de connaître le groupe musculaire qui devrait être impliqué dans une posture donnée. En cas de doute, le recours à un professionnel qualifié peut s’avérer intéressant. UOTS - Cressy Santé - Swiss Olympic Medical Center - 99 route de Loëx, 1232 Confignon - [email protected] Quelques exemples d’étirement statiques Fessiers Assis, dos droit, placer la cheville d'un pied sur le genou de la jambe opposée. Avancer la poitrine en gardant le dos droit. Ne pas mettre le poids sur les mains. Fessiers Allongé, dos à plat sur le sol en serrant les abdominaux. Tirer sur une jambe, mains sur le genou, tout en allongeant l'autre jambe vers l’avant. Quadriceps Main sur la cheville, amener le talon en direction de la fesse en allongeant la cuisse. Maintenir le dos droit durant l’étirement. Ischio-jambiers Assis jambes tendues, amener la poitrine en direction des genoux. Garder le dos droit lors de la descente. Adducteurs Les jambes en extension contre le mur, ouvrir les jambes et maintenir la position Mollets (soleus) Appuyé contre un mur, fléchir la jambe arrière en gardant le talon au sol. UOTS - Cressy Santé - Swiss Olympic Medical Center - 99 route de Loëx, 1232 Confignon - [email protected] Ischio-jambiers Amener le genou en direction de la poitrine, puis allonger la jambe. Psoas iliaque Un genou au sol ou sur un coussin, avancer le bassin et relever le buste en gardant le dos droit. Mollets (gastrocnemius) Appuyé contre un mur, la jambe arrière tendue, avancer le bassin en gardant le talon au sol.