dp cnpe de chinon 2014

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dp cnpe de chinon 2014
DOSSIER DE PRESSE
Mars 2014
La centrale nucléaire de Chinon
Une production d’électricité au cœur de la région
de Centre
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CONTACTS
EDF – CNPE de Chinon
B P 80 – 37140 AVOINE
Fil Twitter : edfchinon
SA au capital de 930 004 234 euros - 552 081 317 R.C.S. Paris
www.edf.fr
Presse
Paul-Emmanuel SCHOELLER
+33(1) 02 47 98 95 21
La centrale nucléaire de Chinon
1
DOSSIER DE PRESSE
Mars 2014
FICHE D’IDENTITÉ DE LA CENTRALE DE CHINON
Unité 1 : 1981
Unité 2 : 1983
Date de mise en service
Unité 3 : 1986
Unité 4 : 1987
Production 2013
22,3 milliards de kWh en 2013
4 en fonctionnement
Nombre d’unités de production
3 en déconstruction
Puissance totale
4X900 MW
1 396 agents
Effectif total
500 salariés d’entreprises permanentes
[
Une production d’électricité au cœur de la région de Centre
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Mars 2014
Communiqué de presse – bilan 2013
L’année 2013
Un important programme de maintenance pour préparer l’avenir
Avec une production de 22,3 milliards de KWh, les quelque 2 000 salariés EDF de la Centrale nucléaire de Chinon et partenaires industriels
ont répondu, pour l’année 2013, aux engagements de fourniture d’énergie auprès du réseau de transport d’électricité et des clients. Ce
niveau de production représente plus de 5% de la production nucléaire française d’EDF. Les activités de maintenance auront également
mobilisé l'ensemble des équipes du CNPE pendant plus d’un an autour d’un important programme industriel avec notamment la 3ième visite
décennale de l’unité de production n°1, le remplacement des 3 générateurs de vapeur de l’unité de production n°2 et des opérations plus
classiques de renouvellement du combustible et de contrôles des unités de production n°3 et n°4.
En matière de sûreté, la Centrale nucléaire de Chinon a poursuivi la mise en œuvre du plan d’actions de progrès, démarré au mois de juin
de l’année 2010. Sous son impulsion, et dans un contexte d’augmentation de près de 30 % du programme de maintenance, le site aura, en
2013, enregistré une quasi stabilisation du nombre d'événements significatifs de sûreté déclarés à l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN),
établit à 48 Événements Significatifs de Sûreté (ESS), non classés et 4 ESS classés au niveau 1 de l’échelle INES. La dynamique de
progrès a donc été poursuivie et devra être encore davantage soutenue durant l’année 2014.
48 visites de surveillance ont été réalisées par l’ASN, ce qui représente l’équivalent d’une inspection par semaine. Outre les visites de
contrôle de l’ASN, et de façon complémentaire, des inspections et des contrôles sont également effectués par le service de contrôle interne
de la centrale, à une fréquence moyenne d’un contrôle chaque jour.
Dans le domaine de la radioprotection, les efforts engagés depuis de nombreuses années permettent de poursuivre la dynamique de
maîtrise de la dosimétrie collective et individuelle. En 2013, la dosimétrie collective, qui a été divisée par trois en dix ans, est de 0,80 HSv/Tr.
Les résultats dosimétriques individuels des agents EDF comme des intervenants extérieurs, sont restés largement inférieurs à la limite
annuelle individuelle de 18 millisieverts que se fixe EDF, et par conséquent à la limite réglementaire établie à 20 millisieverts.
Au plan de la sécurité, la Centrale Nucléaire de Chinon, qui enregistre un taux de fréquence de 4,72 représentant 22 accidents avec arrêt de
travail pour 6 millions d’heures de travail, a déploré le décès accidentel d’un salarié survenu lors du repli d’un chantier de grutage situé en
dehors de la zone nucléaire.
Enjeu majeur du site, le renouvellement des compétences est en marche. En 2013, 77 nouveaux collaborateurs sont venus renforcer les
équipes de la Centrale nucléaire de Chinon. Ils ont intégré une nouvelle promotion de l’Académie des métiers, qui permet d’assurer la
transmission des compétences et des savoir-faire. En outre, un accent particulier a été mis sur l’accompagnement des filières de formation
en alternance, en partenariat avec l’Éducation nationale, avec notamment l’accueil de 58 apprentis en 2013, portant l’effectif total à 84
apprentis encadrés par des tuteurs expérimentés.
Placés au cœur du fonctionnement de l’installation, les femmes et les hommes de la centrale nucléaire de Chinon ont bénéficié cette année
d’un programme de formation de près de 162 000 heures, grâce notamment à la présence d’un simulateur sur site.
Ouvert et transparent, le site aura participé, en 2013, aux réunions de la Commission Locale d’Information, placée sous l’égide du Conseil
Général d’Indre-et-Loire. Il demeure également un partenaire privilégié du développement socio-économique local avec plus de 70 millions
d’euros versés au titre des taxes et des marchés passés aux entreprises locales et régionales. Que ce soit au travers de partenariats
sociaux, environnementaux, sportifs ou culturels, la Centrale nucléaire de Chinon apporte un soutien actif à la vitalité locale en marquant
son engagement en faveur du développement durable sous ses trois aspects : économique, social et environnemental.
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Mars 2014
SOMMAIRE
La centrale de Chinon au sein du parc nucléaire français
5
1. La sûreté nucléaire, notre première priorité
7
Une activité réglementée et contrôlée en permanence
7
Une exploitation transparente
8
Les premiers enseignements tirés suite à l’accident de Fukushima
8
Prévention des risques
10
Protection des installations
12
2. L’environnement, une préoccupation au quotidien
13
3. Préparer l’avenir du site
14
Une réévaluation du niveau de sûreté des réacteurs
14
Des investissements pour préparer l’avenir
14
Une gestion rigoureuse des déchets radioactifs
15
Le choix du recyclage du combustible usé
15
Le MOX, un combustible issu du recyclage
15
La déconstruction, étape normale de la vie des centrales
15
4. La centrale de Chinon, un acteur économique local incontournable
17
Des retombées économiques importantes
17
Favoriser l’insertion des jeunes et des personnes en situation de handicap
17
Des partenariats forts avec les acteurs locaux
17
5. Une information continue du public
18
6. Chiffres clés 2013
19
7. Dates clés
20
Filière Uranium Naturel Graphite Gaz (UNGG)
20
Filière Réacteurs à Eau Pressurisée (REP)
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Une production d’électricité au cœur de la région de Centre
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La centrale de Chinon au sein du parc nucléaire français
Les premiers réacteurs nucléaires, construits en France entre 1958 et 1966, appartenaient à la filière UNGG
(Uranium Naturel Graphite Gaz). 3 réacteurs de ce type ont été mis en service sur le site de Chinon de 1963 à
1966 et ont été arrêtés de 1973 à 1990. Tous ces réacteurs sont aujourd’hui en cours de déconstruction. A noter
qu’un des réacteurs en déconstruction de la centrale nucléaire de Chinon a aujourd’hui été transformé en musée.
Ensuite, EDF a adopté une technologie américaine, plus efficace et moins coûteuse : le réacteur à eau pressurisée
(REP). Cette technologie a été déclinée sur chacun des 58 réacteurs, d’une puissance totale de 63 GW mis en
service entre 1977 et 1999, dont les 4 réacteurs de la centrale entre 1981 et 1987.
La centrale nucléaire de Chinon appartient donc à un parc standardisé, ce qui permet de mutualiser les ressources
d’ingénierie, d’exploitation et de maintenance et de disposer, pour l’ensemble du parc de production nucléaire, d’un
retour d’expérience important.
En 2013, le parc nucléaire français
a produit 403,7 milliards de kWh.
La centrale de Chinon a, quant à
elle, produit 22,6 milliards de
kWh, soit près de 5,5 % de la
production nucléaire française
d’EDF.
Une production d’électricité au cœur de la région de Centre
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Mars 2014
Une production d’électricité au cœur de la région de Centre
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DOSSIER DE PRESSE
Mars 2014
1. La sûreté nucléaire, notre première priorité
La centrale de Chinon dispose d’une équipe en charge de la sûreté comptant 24 personnes et de 11 ingénieurs qui
s’assurent au quotidien que l’ensemble des règles de sûreté encadrant l’exploitation de la centrale nucléaire sont
respectées. Organisés en astreinte, ils peuvent être sollicités, en dehors des heures ouvrables, 24 heures sur 24.
De plus, chaque année, les 1 396 salariés de la centrale de Chinon consacrent 162 000 heures à leur formation
dont 25 000 heures sur simulateur, réplique exacte de la salle des commandes, afin de s’entraîner à faire face à
tous types de situations, de la plus simple à la plus complexe.
La culture de sûreté repose sur les compétences collectives et individuelles
acquises depuis le début de l’exploitation du parc nucléaire et développées en
permanence grâce à un investissement important dans la formation.
Une activité réglementée et contrôlée en permanence
Comme toutes les centrales nucléaires d’EDF, la centrale de Chinon est soumise aux contrôles vigilants de
permanents de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui assure, en toute indépendance au nom de l’Etat, le
contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour protéger les travailleurs, les riverains et
l’environnement des risques liés à l’exploitation nucléaire.
L’ASN est la seule habilitée à autoriser la mise en service ou la poursuite de
l’exploitation d’une centrale nucléaire en France. La loi du 13 juin 2006 relative à
la transparence et à la sécurité en matière nucléaire (dite « loi TSN » et désormais
intégrée dans le Code de l’environnement) en a fait une autorité administrative
indépendante.
En 2013, 48 inspections ont été réalisées sur la centrale de Chinon, dont 24 de façon inopinée. Ces inspections
donnent lieu à des « lettres de suite », publiées sur le site internet www.asn.fr. La centrale a alors deux mois pour
répondre aux remarques faites par l’ASN et exposer, si besoin, les actions mises en place.
De plus, les centrales nucléaires d’EDF sont régulièrement évaluées au regard des meilleures pratiques
internationales par les inspecteurs et experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). La centrale
de Chinon a connu une inspection de ce type en 2012.
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Une exploitation transparente
Tous les événements nucléaires, y compris les plus minimes, survenus à la centrale de Chinon, sont déclarés à
l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et rendus publics. Ils sont classés selon une échelle de gravité internationale
dite « échelle INES » (International nuclear event scale).
L’échelle INES va de l’écart sans conséquence de niveau 0 à l’accident le plus grave
de niveau 7, coefficient attribué à l’accident de Tchernobyl et, plus récemment, à
celui de Fukushima
En 2013, la centrale de Chinon a déclaré 48 événements de niveau 0 et 4 évènements de niveau 1. Parmi ces
événements, certains (1 en 2013) sont communs à plusieurs réacteurs : ils sont appelés « génériques ».
Les premiers enseignements tirés suite à l’accident de Fukushima
Comme toutes les centrales du parc nucléaire d’EDF, dans le cadre des évaluations complémentaires de sûreté
demandées par le premier ministre François Fillon à la suite de l’accident de Fukushima, la centrale de Chinon a
rédigé un rapport d’expertise technique extrêmement complet.
Ce rapport, première étape dans le cadre des évaluations, a été remis à l’ASN le 15 septembre 2011, comme les
18 autres rapports des centrales françaises.
Les premières conclusions de cet exercice ont montré que la centrale de Chinon, comme toutes les centrales
nucléaires, est robuste et présente un bon niveau de sûreté et de résistance aux différents aléas tels que le
séisme, l’inondation, la perte des alimentations en eau et électricité.
En parallèle de ce travail d’expertise très approfondi réalisé par EDF (en ligne sur www.edf.com et www.asn.fr),
l'ASN, avec l'appui de l'IRSN, a mené ses propres inspections sur le site de Chinon du 21 au 22 septembre 2011
afin de se forger sa propre vision de la situation de la centrale. L’ASN a rendu son avis final pour l’ensemble des
19 centrales, au premier ministre le 3 janvier 2012.
L’Autorité de sûreté nucléaire a confirmé le bon niveau de sûreté de la centrale de Chinon.
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DOSSIER DE PRESSE
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A la suite de ces évaluations complémentaires de sûreté, EDF a mis en œuvre les améliorations jugées
nécessaires par l'ASN pour répondre aux situations nouvelles extrêmes considérées, suite à l'accident de
Fukushima.
Ces travaux sur les centrales existantes et en construction visent à renforcer la robustesse, ainsi qu’à assurer des
marges de sûreté supplémentaires aux installations face :
- aux risques de séisme et d’inondation,
- à la perte simultanée de la source de refroidissement et des alimentations électriques,
- aux conséquences en cas d'accidents graves,
A ce titre, EDF a engagé un plan d'actions qui s’étalera sur plusieurs années, conformément aux prescriptions
techniques de l’ASN, comme par exemple :
la mise en place de la Force d’Action Rapide du Nucléaire (FARN) qui est désormais capable d'intervenir,
en cas d’urgence, sur n’importe quel site nucléaire en France pour secourir 2 réacteurs. 4 bases ont été
installées à Civaux, Dampierre, Paluel et Bugey qui sont déjà partiellement opérationnelles. L’objectif est,
qu’à fin 2014, la FARN soit en capacité d’intervenir de façon simultanée sur 4 réacteurs d'un site, et à fin
2015 simultanément sur 6 réacteurs, permettant ainsi de couvrir tous les sites nucléaires français d’EDF.
la construction sur chaque site d'un nouveau Centre de Crise Local (CCL) capable de résister à des
agressions de types séisme ou inondation bien au delà du référentiel actuel (exemple de séisme de
période de retour de 20 000 ans) et dimensionné pour gérer un accident grave simultanément sur tous les
réacteurs d'un site. Le premier CCL sera opérationnel en 2016 pour le démarrage de Flamanville 3.
L'installation d'un diesel d’ultime secours sur l'ensemble des 58 réacteurs avant 2018. Le principe est de
disposer d'une alimentation électrique supplémentaire en cas de défaillance des 2 alimentations externes
et des 2 alimentations internes déjà existantes.
Au total, les dispositions complémentaires qui seront mises en place suite aux évaluations complémentaires de
sûreté représenteront un investissement d’environ 10 milliards d’euros pour l’ensemble du parc nucléaire, dont la
moitié était déjà prévue dans le cadre des travaux relatifs à la durée de fonctionnement des tranches à partir de
l’atteinte de 40 ans d’exploitation.
En 2013, 81 exercices ont été organisés à la centrale pour tester les organisations et apporter des améliorations.
Ces exercices ont aussi été l’occasion de vérifier l’efficacité des dispositifs d’alerte et de la gestion technique des
accidents. Car, si la probabilité d’accidents reste extrêmement faible en raison des multiples dispositions prises à
la conception et en exploitation, la gestion des risques passe par la mise en place de plans d’urgence, impliquant
l’exploitant et les pouvoirs publics, permettant de faire face à tout type de situation :
•
le Plan d’urgence interne (PUI), sous la responsabilité d’EDF.
•
le Plan particulier d’intervention (PPI), sous la responsabilité du préfet et des pouvoirs publics afin de
prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations ainsi que l’environnement en cas de risque
de rejets.
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Prévention des risques
En 2013, 81 exercices ont été organisés à la centrale pour tester les organisations et apporter des améliorations.
Ces exercices ont aussi été l’occasion de vérifier l’efficacité des dispositifs d’alerte et de la gestion technique des
accidents. Car, si la probabilité d’accidents reste extrêmement faible en raison des multiples dispositions prises à
la conception et en exploitation, la gestion des risques passe par la mise en place de plans d’urgence, impliquant
l’exploitant et les pouvoirs publics, permettant de faire face à tout type de situation :
•
le Plan d’urgence interne (PUI), sous la responsabilité d’EDF.
•
le Plan particulier d’intervention (PPI), sous la responsabilité du préfet et des pouvoirs publics afin de
prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations ainsi que l’environnement en cas de risque
de rejets.
Un plus pour la prévention incendie grâce à la présence d’un officier sapeur pompier professionnel
La maîtrise du risque incendie est une priorité absolue. La prise en compte de ce risque repose depuis toujours
sur une complémentarité des compétences entre le personnel EDF (conception, prévention, détection, etc.) et
celles des secours extérieurs (professionnels de la lutte). La mise à disposition d’un officier sapeur-pompier
auprès de la Centrale nucléaire de Chinon, dans le cadre d’une convention de coopération avec le Service
Départemental d’Incendie et de Secours, présent sur le site industriel pour accompagner les salariés de la centrale
en terme de conseil et d’appui, est une illustration de cette volonté de progrès permanent.
Le programme annuel d’exercices a permis d’entraîner les équipes d’intervention et d’astreinte à la gestion de
divers événements d’exploitation potentiels : scénarii techniques, évacuation de blessés ; incendie, en
collaboration avec les pompiers du Service Départemental d’Incendie et de Secours de l’Indre et Loire (SDIS 37).
De façon générale, chaque semaine, les équipes EDF s’exercent sur les différents lieux de l’installation.
Sécurité : maintenir une démarche de prévention dans la durée
La centrale nucléaire de Chinon a déploré le décès accidentel d’un salarié survenu lors du repli d’un chantier de
grutage situé en dehors de la zone nucléaire.
Le taux de fréquence des accidents est de 4,72, soit 22 accidents avec arrêt de travail pour l’année 2013 pour 6
millions d’heures de travail1 . Ces accidents ont essentiellement pour origine le « plain pied » et les manutentions
d’objets. Dans le contexte de 2013, la démarche de fond (analyse systématique des « presqu’accidents »,
sensibilisation et formation des personnels EDF et partenaires industriels), engagée depuis plusieurs années, reste
plus que jamais d’actualité et la centrale demeure mobilisée sur la prévention des risques.
1
En 2012, le taux de fréquence était de 6,67 soit 26 accidents pour 4 millions d’heures de travail
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Radioprotection : un suivi rigoureux
La radioprotection est une composante de la sécurité des travailleurs. Elle regroupe l’ensemble des mesures
prises pour protéger le personnel EDF et les partenaires industriels contre la radioactivité. Cela consiste
notamment à placer des écrans entre les hommes et les sources de radioactivité, à minimiser le temps
d’intervention ou à travailler le plus loin possible d’une source radioactive.
Avec une dose collective de 0,8 HSv/Tr2, les résultats dosimétriques individuels, qu’il s’agisse des agents EDF
comme des intervenants extérieurs, sont restés largement inférieurs à la limite annuelle individuelle de 18
millisieverts que se fixe EDF, et par conséquent à la limite réglementaire établie à 20 millisieverts, la Centrale
nucléaire de Chinon confirme ses bons résultats, fruits d’un travail de fond mené avec l’ensemble des salariés.
12 événements significatifs de radioprotection ont été déclarés à l’Autorité de sûreté nucléaire en 2013, dont 11
pour les réacteurs en exploitation et 1 à l’Atelier des Matériaux Irradiés (AMI).
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Homme Sievert par Tranche
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Protection des installations
La protection des installations nucléaires contre les risques externes liés à l’activité humaine, tels que les chutes
d’avion, les actes de malveillance ou de terrorisme, a été prise en compte par les pouvoirs publics et EDF depuis le
démarrage de ses centrales. Chaque site dispose d’équipes dédiées à la protection des installations (salariés
d’EDF et d’entreprises permanentes), 24h/24 et 7 jours/7.
En complément de la présence de ces équipes, des dispositions ont été prises pour construire trois niveaux de
défense :
-
la prévention des actes de terrorisme, réalisée notamment par les services de police et de renseignements.
Depuis les attentas du 11 septembre 2001, des mesures spécifiques ont été mises en œuvre, dont l’installation
de pelotons de gendarmerie à proximité des centrales ; basé à Avoine pour la centrale nucléaire de Chinon.
-
la protection physique des installations, via des dispositifs relevant de la conception des ouvrages et de
l'exploitation des installations nucléaires, de manière à résister à de nombreux scénarii d'accidents, y compris
les actes de malveillance ou de terrorisme ;
-
une organisation de crise éprouvée, qui permettrait de gérer et de limiter, en lien avec les pouvoirs publics, les
conséquences d’un accident quel qu’il soit.
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2. L’environnement, une préoccupation au quotidien
La centrale nucléaire de Chinon est intégrée dans son environnement. Toutes ses nuisances potentielles –
radioactivité, chaleur, bruit, rejets chimiques, impact esthétique – ont été prises en compte dès sa conception ;
elles sont contrôlées en permanence, dans le cadre d’une réglementation stricte.
Avant même la construction du site, EDF a procédé à un bilan radio écologique initial du site et fait réaliser, chaque
année, par des laboratoires extérieurs qualifiés, une étude radio écologique et hydro biologique afin de suivre
l’impact de ses installations sur les écosystèmes.
En juillet 2004, l’ensemble des centrales nucléaires a obtenu la certification
environnementale ISO 14001. Cette norme internationale certifie l’existence et
l’efficacité des démarches environnementales en vigueur. La centrale nucléaire de
Chinon a obtenu sa certification en 2001 et a passé avec succès son 12ème audit
de suivi ou de renouvellement en 2013.
50 personnes au sein de la centrale nucléaire de Chinon travaillent en permanence à la maîtrise des impacts de
l’exploitation et à la surveillance de l’environnement autour du site.
Les contrôles réalisés par les équipes de la centrale sont nombreux et, pour beaucoup, quotidiens.
En 2013, à la centrale de Chinon, environ 20 000 analyses et mesures ont ainsi été réalisées pour contrôler les
rejets et leur impact sur l’environnement. Ces mesures montrent des résultats largement en-dessous des limites
annuelles réglementaires. La centrale publie mensuellement l’ensemble des résultats réalisés sur son site internet
http://chinon.edf.com.
Contrôle permanent des rejets
Surveillance de l’environnement
Depuis le 1er février 2010, comme l’ensemble des autres acteurs du nucléaire (CEA, Andra, Marine nationale,
etc.), la centrale de Chinon transmet également les résultats de sa surveillance de l’environnement au réseau
national de mesures de la radioactivité dans l’environnement, réseau mis en place par l’IRSN. L’ensemble de ces
données sont disponibles sur le site internet www.mesure-radioactivite.fr.
Conformément à l’article L. 125-15 et L. 125-16 du Code de l’environnement, tous les événements
environnementaux, y compris les plus minimes, survenus à la centrale de Chinon, sont déclarés à l’Autorité de
sûreté nucléaire (ASN) et rendus publics. En 2013, la centrale de Chinon a déclaré 10 évènements
environnementaux.
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DOSSIER DE PRESSE
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3. Préparer l’avenir du site
Une réévaluation du niveau de sûreté des réacteurs
La centrale nucléaire de Chinon a été conçue pour une durée d’exploitation de 40 ans, validée par l’Autorité de
sûreté nucléaire (ASN).
Pour atteindre cet objectif de durée de vie, une réévaluation et un réexamen de sûreté ont lieu tous les 10 ans lors
de « visites décennales », afin de prendre en compte les progrès technologiques et le retour d’expérience de
l’ensemble des installations nucléaires dans le monde, puis d’effectuer les modifications nécessaires en
augmentant toujours le niveau de sûreté de l’installation.
Les troisièmes visites décennales, déterminantes pour la poursuite de l’exploitation de chacun des réacteurs de la
centrale nucléaire de Chinon, ont débuté en 2013 et se poursuivront jusqu’en 2020 pour la quatrième unité de
production.
Trois types d’arrêts sont programmés pour un réacteur, tous les 12 ou 18 mois,
pour recharger le combustible et réaliser la maintenance de toutes les
installations :
•
l’arrêt pour simple rechargement du combustible
•
la visite partielle, consacrée au rechargement du combustible mais aussi
à un important programme périodique de maintenance.
•
la visite décennale, qui conclut des contrôles approfondis et
réglementaires des principaux composants que sont la cuve du
réacteur, le circuit primaire et l’enceinte du bâtiment réacteur.
Des investissements pour préparer l’avenir
Près de 3,5 milliards d’euros ont été investis, en 2013, dans le parc de production nucléaire d’EDF. Cet
investissement, permet de conserver en permanence les installations dans un état optimum pour un
fonctionnement en toute sûreté. Pour la centrale de Chinon, cela représente 80 millions d’euros pour l’année 2013.
Parmi ces investissements, le site a procédé à différents chantiers de grandes envergures avec notamment le
remplacement de gros composants : les générateurs de vapeur sur l’unité de production n° 2 et des équipements
sur les Groupes Turbo Alternateurs des unités de production n°1 et 3.
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Une gestion rigoureuse des déchets radioactifs
L'exploitation de la centrale de Chinon, comme toutes les centrales nucléaires, génère des déchets radioactifs
qu'elle gère avec la plus grande rigueur :
•
•
des déchets radioactifs dits « à vie courte », qui perdent au moins la moitié de leur radioactivité tous les
30 ans et contiennent 0,1 % de la radioactivité totale des déchets.
des déchets dits « à vie longue », issus du traitement du combustible nucléaire usé. Ce dernier est
constitué de 96% de matière recyclable en de nouveaux combustibles et 4% de déchets non recyclables.
Les progrès réalisés en matière de gestion de ces déchets ont permis de diviser par trois leur volume, sur
l’ensemble du parc, depuis 1985.
Le choix du recyclage du combustible usé
La stratégie d’EDF, retenue depuis les années 1980 en matière de cycle de combustible nucléaire, en accord avec
la politique énergétique nationale, est de pratiquer le traitement des combustibles usés (uranium recyclable et
plutonium).
Ce traitement permet d’une part, de valoriser la matière recyclable contenue dans le combustible usé pour produire
de nouveaux combustibles et d’autre part ; d’isoler les déchets radioactifs, non recyclables, et de les conditionner
sous une forme stable et durable qui évite toute dispersion de radioactivité dans l’environnement. En 2013, la
centrale de Chinon a expédié 66 tonnes de combustible usé pour traitement.
Le MOX, un combustible issu du recyclage
Le MOX (pour « Mixed OXides » ou « Mélange d’OXydes ») est fabriqué à partir d’oxyde de plutonium, issu du
traitement du combustible nucléaire « usé », retiré des réacteurs après 4 à 5 années d’utilisation. Le traitement
chimique du combustible usé permet de séparer les déchets non-recyclables (4 % du combustible usé) des
matières recyclables – l’uranium (95%) et le plutonium (1%).
Le MOX contribue à recycler les matières valorisables issues du traitement du combustible usé et à économiser les
ressources d’uranium naturel. Le MOX « usé » constitue ensuite une réserve énergétique qui sera nécessaire pour
le démarrage des réacteurs de Génération IV.
La centrale de Chinon compte parmi les 24 réacteurs du parc français (Tricastin 1 à 4, Dampierre 1 à 4, Gravelines
1 à 6, Saint-Laurent 1 et 2, Blayais 1 à 4 et Chinon 1 à 4) à utiliser ce combustible.
La déconstruction, étape normale de la vie des centrales
EDF assume l’entière responsabilité technique et financière de la déconstruction de ses centrales nucléaires à la
fin de leur exploitation. Sa priorité est de garantir la sûreté et la protection de l’environnement à proximité d’une
centrale en déconstruction avec la même rigueur et la même transparence que celle dont l’entreprise fait preuve
dans l’exploitation de ses 58 réacteurs nucléaires.
Une production d’électricité au cœur de la région de Centre
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Mars 2014
La centrale de Chinon compte aujourd’hui 3 réacteurs en déconstruction, de la filière UNGG: les opérations en
cours emploient actuellement, sur site, 19 salariés EDF et 15 salariés prestataires.
[Exemple de développement pour la centrale de Chinon : Le processus de déconstruction de la centrale a fait
l’objet d’une enquête publique en février 2007 en vue d’obtenir le décret d’autorisation de démantèlement complet
des installations. Le 5 janvier 2010, le Collège des Commissaires de l'ASN a donné un avis favorable sur le
démantèlement complet de Chinon A3. La fin des opérations de déconstruction est prévue à l’horizon 2033. Une
fois réhabilité et déclassé, le site demeurera la propriété d’EDF et restera à vocation industrielle.]
Aujourd’hui, EDF a engagé le démantèlement de 9 réacteurs définitivement
arrêtés situés sur six sites : Brennilis (Bretagne), Chooz (Champagne-Ardenne),
Chinon et St-Laurent (Pays de Loire), Bugey et Creys-Malville (Rhône-Alpes).
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4. La centrale de Chinon, un acteur économique local incontournable
Des retombées économiques importantes
Dès le lancement des chantiers en 1957, la centrale de Chinon a participé au développement du tissu économique
du bassin de La Loire et du département d’Indre-et-Loire.
Actuellement 1 396 salariés EDF du CNPE travaillent sur site, 250 salariés des autres entités EDF, ainsi que 500
salariés permanents d’entreprises prestataires, tout au long de l’année. A cela, il convient d’ajouter les salariés
d’entreprises prestataires lors des arrêts pour maintenance : de 600 à 2 000 selon le type d’arrêt.
Les entreprises locales sollicitées sont nombreuses, environ 225 en 2013 : à titre d’exemple, les marchés passés
avec les entreprises locales pour la maintenance représentent 40 millions d’euros.
De plus, la centrale contribue à la fiscalité locale à hauteur de 71,7 millions d’euros, dont 8,75 pour la seule taxe
foncière.
Favoriser l’insertion des jeunes et des personnes en situation de handicap
La centrale de Chinon assure le renouvellement de ses compétences par des recrutements réguliers : 442 depuis
2008 (58 en 2008, 56 en 2009, 89 en 2010, 78 en 2011, 84 en 2012 et 77 en 2013) et prévoit de réaliser encore 65
embauches au cours de l’année 2014.
Elle s’implique aussi activement dans la formation des jeunes en apprentissage : 58 apprentis ont été accueillis en
2013 sur la centrale dans des domaines variés comme la conduite, les automatismes, la maintenance, la chimie, la
radioprotection, etc. De la même façon, elle favorise l’insertion professionnelle des jeunes en accueillant chaque
année 38 stagiaires.
La centrale de Chinon s’engage également dans l’insertion des personnes en situation de handicap dans le monde
du travail : en 2013, 4 personnes ont bénéficié d’un contrat d’apprentissage, d’un stage scolaire ou d’une
embauche.
Des partenariats forts avec les acteurs locaux
La centrale s’implique tout au long de l’année auprès des élus et de tous les partenaires locaux.
Aide aux Restos du cœur, à la Croix Rouge, et au Secours Populaire par le don de repas et de financement
d’équipements nécessaires à l’équipe de bénévoles.
Soutien de l’Établissement Spécialisé d’Aide par le Travail de Chinon : grâce à la mise sous enveloppe de
publications, et de l’entretien des espaces verts du CNPE.
Téléthon : 20 000 €, abondés par le Groupe EDF, ont été versés grâce aux dons d’heures des agents du site à
l’AFM, outre une contribution active au comité d’organisation.
Aide à des clubs de sport dans l’achat de matériels ou sponsoring de compétitions régionales.
Les conventions de partenariat avec le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine et le Centre Permanent
d’Initiatives à l’Environnement : soutien financier et partenaires de forums, conférences sur l’énergie, la
préservation de l’environnement…
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Mars 2014
5. Une information continue du public
La centrale nucléaire de Chinon informe systématiquement le public de son fonctionnement et de son actualité :
-
Le centre d’information du public est ouvert à tous. Des visiteurs y sont accueillis tout au long de l’année et
des conférences pour les scolaires y sont données. En 2013, 6 500 personnes ont bénéficié d’une
information sur le nucléaire au sein du centre d’information du public de la centrale et 4 100 ont pu
prolonger la visite par une découverte des installations.
Tout au long de l’année, plusieurs journées à thème sont organisées, souvent en lien avec les associations
locales, avec pour objectif de faire découvrir nos métiers et sensibiliser aux activités liées à la production
d’électricité. (Fête de la science, Semaine du développement durable, Journée de l’industrie électrique,
Fête de la nature, etc.).
-
L’actualité du site nucléaire de Chinon, comme celle de tous les autres sites, est disponible sur les pages
dédiées à la centrale sur le site internet www.edf.com ou sur son fil Twitter @EDFCHINON.
-
La centrale met aussi à disposition des riverains un numéro vert pour se tenir informé de l’actualité de la
centrale, des modalités d’accès pour la visiter et pour poser des questions sur son fonctionnement, 7 jours
sur 7 : 0800 37 49 86.
-
Chaque mois, une lettre d’information, « Contact », est envoyée aux medias, aux représentants
institutionnels, aux élus et à la population locale.
-
Chaque année, conformément à l’article L. 125-15 et L. 125-16 du Code de l’environnement, la centrale
publie un rapport appelé « rapport transparence et sécurité nucléaire » dans lequel sont développés les
principaux résultats concernant la sûreté, la radioprotection et l’environnement de la centrale pour l’année
venant de s’écouler. Ce rapport est accessible depuis les pages dédiées à la centrale de Chinon sur le site
internet www.edf.com.
-
La centrale participe également à la commission locale d’information (CLI). Cette instance rassemble élus,
représentants des autorités publiques, experts en sûreté, représentants des milieux industriels et
associations de protection de l’environnement, elle constitue un lieu d’échanges et de relais de
l’information auprès du grand public.
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6. Chiffres clés 2013
Site
Nombre de réacteurs en service :
Nombre de réacteurs en déconstruction :
4
3
Production
Energie nette produite en milliards de kWh :
Part dans la production française d’énergie nucléaire :
22,6
5,5%
Effectifs
Effectif total (EDF et salariés extérieurs permanents) :
Effectif agents EDF CNPE
Effectif agents EDF autres entités
Salariés permanents d’entreprises locales :
Salariés d’entreprises extérieures sur les arrêts :
Embauches :
Apprentis :
Age moyen de l’effectif :
2156
1396
260
500
de 600 à 2 000
77
82
40,6
Retombées socio-économiques
Taxe sur les installations nucléaires :
Cotisation foncière des entreprises (CFE) :
Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux :
Redevance sur l’eau :
Cotisation sur la valeur ajoutée :
Taxe foncière :
Autre redevances :
31,8 M€
7,6 M€
11 M€
5 M€
7,3 M€
8,75 M€
150 keurs
Sûreté
Inspections de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) :
Evènements significatifs pour la sûreté de niveau 1 ou plus
Investissements de maintenance :
Entraînements des équipes de gestion d’un événement :
Heures de formation :
48 programmées + 24 inopinées
4
16 M€
9
162 000
Sécurité
Nombre d’accidents avec arrêt de travail :
Taux de fréquence d’accidents pour les salariés EDF et entreprises extérieures
(par millions d’heures de travail) :
22
4,72
Environnement
Prélèvements et analyses :
Evènements significatifs pour l’environnement
20 000
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7. Dates clés
Filière Uranium Naturel Graphite Gaz (UNGG)
1957 : Démarrage du chantier de construction UNGG
1963 à 1966 : Mise en service de l’unité de production de Chinon A1 - A2 - A3
1973 : Arrêt de production de Chinon A1
1984 : Fin du démantèlement partiel de Chinon A1
1985 : Arrêt de production de Chinon A2, le démantèlement partiel est aujourd’hui terminé.
Avril 1986 : Transformation de Chinon A1 en Musée de l’Atome
1990 : Arrêt de production de Chinon A3
Filière Réacteurs à Eau Pressurisée (REP)
Fin des années 1970 : Démarrage du chantier de construction REP
1981 et 1982 : Mise en service des unités de production n°1 et n°2
1986 et 1987 : Mise en service des unités de production n°3 et n°4
De 1994 à 2000 : Première visite décennale des quatre unités de production
Décembre 2001 : La centrale obtient la certification environnementale ISO 14001*. Il s’agit de la 1ère centrale nucléaire
en France à obtenir cette certification.
De 2003 à 2010 : Deuxième visite décennale des quatre unités de production
Avril 2005 : La centrale obtient la certification ISO 9001**.
2007 : Remplacement des générateurs de vapeur de l’unité de production n°1
2008 : Remplacement du couvercle de cuve de l’unité de production n°4
2008 : La centrale fête ses 50 ans.
2012 : Remplacement des générateurs de vapeur de l’unité de production n°2
De 2013 - 2019 : Troisième visite décennale des quatre unités de production.
* **Les certifications internationales ISO sont une reconnaissance attribuée suite à un audit et des contrôles réalisés par un organisme national
accréditeur indépendant. La centrale de Chinon est la première centrale du parc nucléaire français à avoir été certifiée ISO 14001 (respect de
l’environnement dans les activités quotidiennes) et ISO 9001 (qualité et conformité du produit à la demande du client).
N’imprimez ce message que si vous en avez l’utilité.
EDF – CNPE de Chinon
B P 80 – 37140 AVOINE
Fil Twitter : edfchinon
CONTACTS
Presse
Paul-Emmanuel SCHOELLER
+33(1) 02 47 98 95 21
SA au capital de 924 433 331 euros - 552 081 317 R.C.S. Paris
www.edf.fr
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