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Commentaire
Black Creek Investment Management
Bill Kanko
Président et gestionnaire de portefeuille
Blackcreek Investment Management
Le premier semestre de 2011 a été fécond en événements –
économies émergentes en plein essor, vigoureux marchés des
ressources, crises des dettes souveraines, déficits budgétaires
et flambées d’inflation – mais peu productif sur le plan
boursier mondial, les défis macroéconomiques et politiques
volant la vedette à une reprise qui se poursuit maintenant à un
rythme normal.
Nous demeurons persuadés que l’économie mondiale croîtra
plus lentement qu’à l’accoutumée au cours des quatre à cinq
prochaines années en raison des mesures de désendettement
et de la réduction des dépenses des gouvernements de
presque tous les pays. Le niveau élevé des prix du pétrole,
pendant ce temps, exerce sur l’économie mondiale le même
effet que le ferait une taxe de plus. Nous devons donc
continuer de privilégier les sociétés qui, selon nous, croîtront
à un rythme supérieur à la moyenne au cours des cinq à
dix prochaines années. Il importe toutefois que les autres
investisseurs ne partagent pas notre opinion au sujet de ces
sociétés, afin d’éviter que les attentes relatives à la croissance
de ces entreprises ne soient reflétées dans leurs cours, et
nous devons tenir compte de l’exposition des sociétés dans
lesquelles nous investissons à certains facteurs de risque. En
voici quelques uns :
• vulnérabilité à l’égard des importations bon marché de Chine
ou de Corée.
• pouvoir (ou incapacité) de fixation des prix dans un contexte
inflationniste.
• risques technologiques ou politiques importants.
• dépendance à l’égard d’une reprise cyclique.
• influence (positive ou négative) des prix de l’énergie.
• dépendance à l’égard du financement ou de subventions
d’État.
• dépendance à l’égard de la croissance de l’emploi et des
dépenses à la consommation.
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ÉTÉ 2011 PERSPECTIVE AU 30 JUIN 2011
Richard Jenkins
Directeur général et
gestionnaire de portefeuille
Blackcreek Investment Management
Quoi qu’il en soit, nous croyons que les sociétés dans lesquelles
nous investissons seront beaucoup plus importantes et plus
rentables dans dix ans et que leur potentiel de rendement, sur
cette période, est excellent.
Fonds chefs de file mondiaux Castlerock
Le marché, au deuxième trimestre et pour l’année à ce
jour, ne s’est pas avéré des plus vigoureux. Bien qu’inférieur
au marché pour le trimestre, le rendement du Fonds a été
plus ou moins égal à celui des marchés pour la première
moitié de l’année. Notre performance à plus long terme
demeure bonne, relativement parlant, mais nous cherchons
toujours à obtenir des résultats absolus plus impressionnants.
Les marchés au cours des dix prochaines années seront
probablement plus positifs qu’ils ne l’ont été au cours des
dix dernières années, et nous croyons que les vents contraires
que le Fonds a subis au chapitre des devises depuis son
lancement s’inverseront et que l’effet de change rehaussera
les rendements.
Adidas Group, Devry, Galp Energia, Hamamatsu Photonics
et Northrop Grumman ont contribué à la bonne tenue
du Fonds au deuxième trimestre, ce qui n’a pas été le cas
de Adobe Systems, Archer Daniels Midland, Estacio,
Murata Manufacturing, Wienerberger et Wincor Nixdorf. La
robustesse du dollar canadien a également nui au rendement.
Au deuxième trimestre, nous avons liquidé Banco Bradesco,
Sealed Air et Wincor Nixdorf et nous avons augmenté nos
placements dans Aramex et Titan Cement. Nous avons
aussi amorcé une participation modérée dans Biomerieux,
une société française chef de file du secteur des diagnostics
in vitro. Enfin, nous avons augmenté nos placements dans
Adobe, Archer Daniels, Carnival, eBay et Wienerberger. À la
fin du trimestre, les liquidités en portefeuille représentaient
Commentaire
environ 4 % de l’actif du fonds, comparativement à un peu
plus de 2 % à la fin de mars et à 5 % au début de l’année.
d’assurances. Des actions en justice ont été intentées, mais
des pertes ont été essuyées.
Fonds d’actions internationales Castlerock
Ces pertes mises à part, la majorité de nos placements
internationaux se portent bien, et quelques-uns dépassent
toutes nos attentes. Compte tenu des valorisations inférieures
à leur moyenne à long terme, cette situation devrait mener
à de bons résultats, mais nous ignorons quand exactement.
L’inverse semble toutefois se produire dans le volet à revenu
fixe, où les investisseurs voient apparemment le risque selon
l’un ou l’autre extrême. Initialement, ils se précipitent tous
sur les titres de créance d’État d’un pays, puis s’en défont
massivement dès qu’ils perdent confiance dans la solvabilité
du pays. Nous avons systématiquement réduit nos placements
en obligations d’État, dont les prix ont augmenté à tel point
que nous n’y voyons plus de valeur à long terme. Bien qu’une
telle mesure réduise les taux de rendement globaux, nous
avons réduit nos positions en titres d’État à courte échéance
et attendons l’occasion d’acheter des obligations de sociétés
offrant des rendements plus élevés.
Nous avons accentué le volet cyclique du portefeuille,
que nous avions réduit il y a un an, et investissons dans les
marchés émergents et la technologie. Nos placements dans
Adidas, Glanbia et Galp Energia ont dégagé d’excellents
rendements, et les titres japonais se sont redressés lorsque
les investisseurs ont constaté que le tsunami aurait peu de
répercussions sur leur performance.
Ironiquement, ce sont les actions américaines et européennes
qui ont donné les meilleurs résultats cette année, prouvant
que les investisseurs souvent ne tiennent pas compte des
mauvaises nouvelles ou y réagissent excessivement.
Voyons, par exemple, les actions chinoises. Bien qu’intéressés
par les sociétés chinoises depuis fort longtemps (depuis
1994), nous n’avons amorcé des placements que depuis peu.
Nous voulons investir dans des entreprises chefs de file qui
détiennent un avantage concurrentiel durable; ces sociétés
doivent en outre être gérées par une équipe qui privilégie
l’intérêt des actionnaires, et se négocier à bon prix. Peu de
sociétés chinoises répondent à tous ces critères. De plus,
nous n’aimions pas beaucoup l’utilisation que les sociétés
chinoises faisaient de leurs capitaux, ni leurs méthodes de
comptabilisation. Nous estimons que le redressement qui
a suivi de récents problèmes de conformité sera efficace.
Nous n’avons jamais douté de la détermination des sociétés
chinoises à exceller dans tout ce qu’elles entreprennent;
c’est ce qui fait leur force. Nous avons donc investi dans une
société chinoise de recherches cliniques dirigée par d’anciens
cadres supérieurs de GSK-Wuxi Pharmatech.
Fonds équilibré mondial Castlerock
Le Fonds équilibré mondial Castlerock a offert un rendement
correspondant à celui de son indice pour le semestre. Un
placement en particulier – Irish Life – a perdu beaucoup
de valeur au deuxième trimestre lorsque le nouveau
gouvernement irlandais, cherchant désespérément à se
démarquer de celui qui l’a précédé, a complètement modifié
la réglementation des banques et des sociétés de portefeuille
Il semble maintenant certain que le rythme de croissance
des bénéfices ralentira pour se stabiliser à des niveaux plus
normaux de 4 % à 6 %. Ce ralentissement, notamment dans
certains secteurs cycliques tels que les marchés émergents,
les marchandises et les titres cycliques, a pris certains
investisseurs par surprise. Notre portefeuille a été affecté par
un repli modéré dans certains volets, notamment les actions
brésiliennes et les titres de sociétés de construction et de
fabrication de semi-conducteurs.
Nous avons accentué le volet cyclique du portefeuille, que
nous avions réduit il y a un an, et investissons dans les marchés
émergents et la technologie. Nos placements dans Adidas,
GlaxoSmithkline, Northrup Grumman, Glanbia, Affymetrix
et Galp Energia ont dégagé d’excellents rendements, et les
titres japonais se sont redressés lorsque les investisseurs ont
constaté que le tsunami aurait peu de répercussions sur leur
performance.
Directeurs des actions : Matias Galarce, Evelyn Huang
ÉTÉ 2011 PERSPECTIVE AU 30 JUIN 2011
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