Aménagement sous l`angle de la cohésion

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COHÉSION SOCIALE ENTRE LES
POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES
GÉNÉRATIONS
Aménagement sous
l’angle de la cohésion
territoriale
Anciennes terres de cultures dont les coteaux furent propices au
développement de la viticulture et du maraichage, Fourqueux est aujourd’hui
une commune résidentielle qui bénéficie d’un cadre de vie privilégié, à
proximité immédiate du pôle de vie de Saint-Germain-en-Laye. Jusqu’au
début des années 60, l’espace urbain se limite encore au village rue
historique. La commune a connu par la suite une urbanisation rapide,
organisée par quartiers, pour atteindre ses limites (golf, forêt, etc.) au début
des années 2000. Au temps de l’expansion urbaine fait maintenant place
celui de l’optimisation de l’existant : préserver le cadre de vie tout en
permettant une certaine densification et diversification de l’espace de vie,
organiser et faciliter les échanges sur le territoire et ouvrir ce dernier sur les
richesses environnantes.
1. Une urbanisation sous contraintes
L’urbanisation de Fourqueux a aujourd’hui atteint ses limites. Elle se
présente sous la forme d’un croissant urbain situé en pied de pente, dans le
prolongement de Saint-Germain-en-Laye, le golf occupant le reste d’un
territoire qui est encadré de part et d’autre par la forêt. Le relief, la place
importante réservée au végétal et l’identité formelle des différents quartiers
sont des vecteurs forts de l’identité communale, qui engendrent par làmême des contraintes paysagères et architecturales fortes.
Contexte :
Une urbanisation rapide à partir des années 60
Au nord-est du département des Yvelines, à 20 km de Paris-La Défense,
Fourqueux se positionne à la limite de la frange urbaine dense de la métropole,
dans la continuité ouest du pôle de vie de Saint-Germain-en-Laye.
Jusqu’aux années 60, l’urbanisation de Fourqueux se limite au village-rue
historique composé des rues de Saint Germain et de Saint-nom, proposant ainsi
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une forme urbaine relativement très semblable à ce qu’il était au début du siècle
(voir graphique ci-dessous).
Le développement de la commune s’engage véritablement dans les années 60 et
70, avec une extension urbaine dense qui prend place dans la continuité de SaintGermain-en-Laye (le Clos-Baron et les Normandes). Entre 1980 et 2000, un second
stade de développement, plus aéré, s’organise au Nord-ouest du territoire (Terres
Fleuries, la Grille), alors que se densifient dans le même temps les parties Est et
Sud-est du territoire (Basses Auges, Moulin à vent).
Au début des années 2000, la dernière extension d’importance fut l’aménagement
du quartier du Val Fleuri, avec la construction de grands logements - sur de vastes
parcelles. Aujourd’hui, l’espace urbanisé est essentiellement occupé par de
l’habitat, deux petits secteurs étant dédiés aux activités économiques, au Sud-Est
du territoire, aux abords de la RD 98 - se reporter à la fiche B1 « Habitat,
Urbanisme et Energie » pour de plus amples détails sur l’organisation spatiale de la
commune.
EVOLUTIOND DE L’URBANISATION DE FOURQUEUX (1800 – 2008)
Source des graphiques d’après rapport de présentation du PLU et ETIK-PRESSE
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VILLE DE FOURQUEUX
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Aujourd’hui, de très fortes limites à la construction neuve
À présent, les disponibilités foncières sont extrêmement limitées. Les frontières de
l’urbanisation sont claires, le croissant urbain étant parfaitement délimité par SaintGermain-en-Laye, le golf et la forêt de Marly.
Au regard des objectifs édictés par le Grenelle de l’environnement en matière
d’urbanisme durable, qui visent notamment à densifier prioritairement les espaces
situés à proximité des transports collectifs, il est à noter que les zones d’habitation
les plus denses de Fourqueux sont d’ores et déjà situées au plus près des
transports collectifs, la densité urbaine étant décroissante à mesure que l’on
s’éloigne de Saint-Germain-en-Laye.
Pour ce qui est du principe d’économie des sols et de (re)construction de l’espace
urbain sur lui-même, renforcé par ce même Grenelle, outre le peu d’espaces
disponibles que ce dernier comporte en son sein, il convient de tenir compte de
deux contraintes majeures sur Fourqueux.
Tout d’abord, le relief et la place accordée au végétal imposent une prise en
compte réelle du contexte paysager dans la construction neuve, afin de limiter les
pollutions visuelles de toute nature et de préserver la qualité du cadre de vie,
facteur d’identité et d’attractivité communale.
Parallèlement, l’extension urbaine, pour rapide qu’elle fut, s’est largement opérée
sous la forme de programmes d'aménagement d’ensemble. Ceux-ci ont permis la
création de quartiers homogènes sur le plan urbain et architectural, constituant
ainsi de véritables identités de quartier qui sont aujourd’hui des éléments
constitutifs du cadre de vie de Fourqueux, facilitant la lecture de la ville mais
imposant en retour des contraintes architecturales fortes.
ORGANISATION DE L’ESPACE ET RELIEF COMMUNAL
Source graphique : rapport de présentation du PLU de Fourqueux
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Actions de la Ville :
Une densification nécessaire, mais très maîtrisée
Du fait du manque de foncier disponible, d’un contexte architectural et paysager
qui impose des contraintes fortes, la Ville souhaite s’engager dans une
densification très maîtrisée du tissu urbain existant.
L’objectif poursuivi est de faciliter le renouvellement de la population, tout en
préservant un cadre de vie. Si celui-ci constitue un facteur d’attractivité majeur
pour Fourqueux, la nécessité d’accueillir de nouvelles familles et de jeunes actifs
représente en effet un enjeu aujourd’hui clairement identifié. Pour ce faire, il
convient donc de diversifier l’offre de logements de la ville (voir fiche population).
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU), approuvé en octobre 2010 suite à une large
concertation avec les habitants, entend ainsi concilier le maintien du cadre de vie
(préserver l’équilibre actuel entre la place du bâti et du végétal) avec le
renforcement de l’attractivité de la commune.
En matière de densification, le règlement du PLU permet de faire évoluer le cadre
bâti existant (extension de l’habitat, construction d’annexes, etc.). Toutefois ces
dispositions n’auront qu’un impact très modéré sur la construction neuve, les
possibilités d’extension offertes étant soumise au respect de l’identité
architecturale et morphologique des différents secteurs urbains (centre ancien,
résidences collectives, quartier d’habitat individuel, etc.). Elles sont notamment très
limitées dans les quartiers les plus végétalisés où domine la maison individuelle sur
grande parcelle, soit là où réside les gisements de densification les plus importants.
Dans ce contexte de tension sur le foncier, où les espaces mutables sont rares,
pouvoir reconquérir les derniers terrains libres et/ou délaissés apparait donc
comme un enjeu fondamental. La Ville s’est ainsi dotée d’un droit de préemption
urbain sur la totalité des zones habitées, ce qui lui permet de se porter acquéreur
prioritaire des terrains ou immeubles qui sont mis en vente dans ce périmètre. Un
droit qui est par ailleurs renforcé dans son champ d’application sur le cœur urbain,
secteur central de la ville qui regroupe l’essentiel des services et équipements de
proximité.
L’opération « Cœur de village » illustre cette volonté et les possibilités d’action de
la Ville à l’avenir. En lieu et place de l'ancienne propriété Van der Putten, 80
nouveaux logements seront construits - soit 40 % du total des logements que le
PLU propose de construire d’ici à 2025. Ceux-ci seront prioritairement destinés aux
jeunes actifs et aux personnes âgées souhaitant quitter leurs grandes maisons pour
se rapprocher des services de proximité, qui seront notamment renforcés avec
l’implantation d’une maison médicale. Afin de concilier renouvellement de son offre
de logement et préservation du cadre de vie communal, l’emprise des nouvelles
constructions sera limitée, avec du petit collectif à R+1 et comble. Cette opération
sera en outre complétée par la création d’espaces publics largement végétalisés et
le réaménagement des voies limitrophes au profit des modes doux.
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2. Organiser et faciliter les usages de la ville
Avec la fin de l’extension urbaine vient le temps du perfectionnement de
l’existant, au service de l’ensemble des usagers du territoire. Dans un cadre
tel que Fourqueux, qui à bien des égards permet d’imaginer une vie de
village moderne, mêlant habitat et activités sur un territoire à taille humaine,
optimiser le fonctionnement de la ville revient à rechercher plus de
proximités et de diversités dans ses usages, plus de facilités de
déplacement entre les quartiers et vers les richesses environnantes.
Une ville plus diversifiée et proche de ses habitants
Contexte :
Un aménagement durable vise notamment à rapprocher les différentes fonctions
de la ville, afin de réduire les distances de déplacement, et donc l’usage de
l’automobile dans l’accès aux équipements, commerces et services et de
proximité.
Sur Fourqueux l’offre en équipements et services – qui est satisfaisante au regard
de la taille de la commune et de la proximité immédiate de saint Germain en Laye est toutefois éclatée entre deux pôles de vie distincts : le centre historique et la
place de la Grille d’urbanisation plus récente.
LOCALISATION DES DEUX CENTRALITÉS DE FOURQUEUX ET DES ÉQUIPEMENTS PUBLICS MAJEURS
Source graphique d’après PLU de Fourqueux
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La place de la Grille accueille notamment la Mairie, la crèche halte-garderie et le
poney-club et un petit pôle commercial (supérette, pharmacie, agence bancaire,
etc.). Dans le centre historique, prennent notamment place les différents
commerces de proximité nécessaires à la vie locale (bar-tabac, restaurant,
boulangerie, etc.), et de grands équipements publics tels que l’Espace et le groupe
scolaire Charles Bouvard.
Or les liaisons entre ces deux centralités, qui génèrent l’essentiel des
déplacements intra-communaux, souffrent d’un manque de continuité et de lisibilité
urbaine (présence d’espaces délaissés et/ou mutables) et sont également peu
adaptées à l’usage des modes doux (fort trafic et faible visibilité piétonne rue du
Maréchal Foch).
Actions de la Ville :
L’opération « Cœur de village » s’accompagne d’un réaménagement des voies
limitrophes au profit des modes de déplacement doux (voir fiche déplacements),
notamment au niveau de la rue du Maréchal Foch, de la rue aux Oies et des abords
de l’Espace. Cette réorganisation permettra, en plus de la densification
démographique et fonctionnelle de ce secteur, de créer une véritable continuité
urbaine entre les deux pôles d’attraction de la commune, qui sera source de plus
de proximité pour les habitants, d’attractivité et de synergies nouvelles pour les
commerces et services.
Parallèlement, la Ville a souhaité étendre les surfaces communales dédiées aux
activités économiques (zones d’activités du Pince Loup et des Basses Auges), ce
qui va accroitre le nombre des emplois de proximité sur le territoire (200 unités
selon les anticipations de la Ville), ce qui pourra bénéficier à un commerce local,
confronté par ailleurs à un renchérissement du coût de l’immobilier.
Les déplacements doux, un élément clé de la qualité de vie
(Voir aussi la Fiche Déplacements). Le rapprochement des deux centralités
actuelles, le développement des services et de l’emploi, ces actions menées dans
le respect de l’environnement local participent d’un aménagement durable du
territoire, au service de la vie quotidienne des habitants, tout en apportant une
réponse aux enjeux socio-démographiques auxquels est confrontée la ville
(nécessité de renouveler sa population et de prendre en compte son vieillissement).
Celles-ci doivent toutefois s’accompagner d’une amélioration des liaisons douces
interquartiers, afin que l’ensemble de la population puisse bénéficier pleinement
d’un accès qualitatif aux nouveaux services de proximité offerts, notamment dans
un cœur de village reconfiguré, comme plus globalement, à l’ensemble des
richesses du territoire (le ru de Buzot, la forêt, etc.).
Vestiges de son passé agricole, le territoire regorge des sentes piétonnes (voir
cartographie ci-après) qui permettaient autrefois de relier les corps de ferme aux
parcelles cultivées. Celles-ci constituent ainsi les prémices d’un possible réseau de
liaisons douces capable de relier chaque quartier à la forêt, au ru de Buzot, comme
aux différents équipements et services du territoire.
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L’enjeu est donc de pouvoir développer une continuité d’ensemble, aujourd’hui
absente, en combinant à la fois sentes piétonnes, chemins de randonnées (forestier
ou de bord de cours d’eau) avec les dessertes douces déjà existantes au sein des
différents quartiers.
Dans la mesure où le cœur de village est nécessairement à penser comme le point
nodal d’un futur réseau des déplacements doux, la réalisation de deux continuités
apparait alors prioritaire (flèches vertes de la cartographie exposée ci-après).
Celles-ci ont pour but d’ouvrir le croissant urbain sur l’ensemble des espaces
naturels du territoire, en contournant l’espace fermé du golf. La première liaison
vise à relier le cœur de village au ru de Buzot, aux espaces de nature et de loisirs
des Terres du Gravier des Hézards, la seconde, à faciliter l’accès à la forêt de Marly
depuis la partie Est du territoire.
LOCALISATION DES PRINCIPALES LIAISONS DOUCES DU TERRITOIRE
Source graphique : d’après fon de plan - rapport de présentation du PLU de Fourqueux
L’objectif de développement des modes de déplacements doux, outre le fait qu’il
s’inscrive dans une logique de qualité de vie, de proximité et de réduction des
émissions de GES liées au transport automobile, doit également permettre de
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fluidifier le territoire, en atténuant les différents effets de frontière. Si le golf
constitue une coupure majeure sur le territoire, la RD 98, principale voie routière du
territoire isole l’extrême sud du territoire.
Or ce secteur, bénéficiant de l’effet vitrine de la voie, est aujourd’hui dédié au
développement économique (voir l’orientation d’aménagement de la mare Griseau
et des abords de la RD 98 dans la fiche « Économie, qualifications et emploi »). Il
dispose en outre de la piste cyclable de la route départementale, mais aucune
jonction ne permet actuellement d’atteindre notamment les commerces du cœur de
ville par les modes doux. Au regard du développement durable, compte-tenu des
emplois présents, le désenclavement de cette zone constitue un enjeu non
négligeable, afin de rapprocher l’emploi des commerces et de l’habitat.
Actions de la Ville :
La Ville a commandité une étude de déplacement qui lui a été remise en 2012.
Celle-ci préconise, à l’instar des orientations du PLU, le développement des modes
doux. Il est ainsi prévu un meilleur partage de la voirie et des espaces publics (voir
fiche « Déplacements »). Parallèlement des axes seront réservés à la voiture afin de
concentrer le trafic de transit et ainsi libérer le cœur de ville, ce qui permettra de
développer un véritable réseau cyclable, par la création d’itinéraires directs et sûrs,
desservant l’essentiel des richesses du territoire (équipements, services, espaces
de nature et récréatif, voir ci-dessous).
Enfin, l’étude préconise notamment également de relier les espaces d’activités au
cœur de village, par des liaisons douces.
PLAN GÉNÉRAL DES PROPOSITIONS D’ACTION DE L’ÉTUDE DE DÉPLACEMENT
Source : étude de déplacements
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Ouvrir le territoire sur les richesses environnantes
Deux type de « richesses » environnent le territoire : les équipements structurants
(éducation, commerce, transport, etc.) et les espaces récréatifs à forte valeur
patrimoniale.
Concernant la première catégorie, celles-ci se situent essentiellement sur le
territoire de Saint-Germain-en-Laye (gare RER, espaces commerciaux et
administratifs, etc.). Or le relief escarpé, la voie ferrée dont seul un passage
souterrain permet la traversé et des voies routières à faible gabarit - qui tendent à
saturer aux heures de pointes -, sont autant de contraintes qui rendent difficilement
envisageable l’accès à la ville-centre par les modes doux. Améliorer la desserte
interne par le réseau de bus, en favorisant notamment la multimodalité (accueil des
vélos, coordination des horaires et des tarifs, etc.) apparait comme une solution à
privilégier.
Pour ce qui est des richesses liées au patrimoine naturel, le SDRIF de 2013 identifie
notamment un corridor écologique VRE - liaison verte (V), espace de respiration (R)
à valeur écologique (E) - entre la forêt de Marly, la plaine de la Jonction et la forêt
de Saint-Germain-en-Laye, voir cartographie ci-dessous.
Ce corridor intersecte la possible trame verte et bleue du ru de Buzot au NordOuest de la commune, ce qui permet notamment d’imaginer de relier le territoire
par une liaison douce à la forêt de Saint-Germain, comme au Désert de Retz.
L’aménagement du ru de Buzot doit ainsi être pensé à la fois dans une logique
communale (cf. orientation d’aménagement n°3 du PLU : « parc sportif et Terres du
Gravier des Hézards », voir ci-après) et supracommunale - seul 1/3 du ru du Buzot
restant aujourd’hui à l’air libre, sur Fourqueux, le cours d’eau devenant souterrain à
partir du parc sportif.
DES LAISONS VERTES À L’ÉCHELLE SUPRACOMMUNALE VERS LES ESPACES NATURELS LIMITROPHES
Source : SDRIF 2013 et ETIK-PRESSE
Actions de la Ville :
Le diagnostic du PLU identifie les espaces formés par les abords du ru de Buzot, le
square des Terres Fleuries et la promenade du Val Fleuri comme des amorces
d’une trame verte communale, voire supracommunale, puisque ces lieux de
promenade permettent de rejoindre la plaine de la Jonction, le Désert de Retz et la
forêt de Saint-Germain.
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Le projet d’aménagement d’ensemble du parc sportif et des Terres du Gravier des
Hézards, tel que porté par le PLU, voir cartographie, prévoit notamment un
développement des usages récréatifs, une plus grande valorisation des éléments
de nature, notamment des abords du ru de Buzot. La Ville en a acheté à cet effet la
rive droite et dialogue actuellement avec St Germain-en-Laye en vue d’acquérir,
par le biais d’échanges, les berges de la rive gauche.
L’aménagement de nouveaux cheminements sont prévus, en lien avec le cours
d’eau et les nouveaux usages qui seront développés sur les Terres du Gravier des
Hézards. Bien qu’indicatif, le tracé suggéré pour l’heure ne propose pas de liaison
claire avec la VRE. En outre, au regard du plan général des propositions d’actions
de l’étude de déplacement, les liens de ce secteur avec le cœur de village
mériteraient d’être renforcés (présence d’un seul accès direct par une zone 30, voir
graphique en page 8).
ORIENTATIONS D’AMÉNAGEMENT DU SECTEUR DU PARC SPORTIF ET DES TERRES DU GRAVIERS DES HÉZARDS (EXTERRES DE L’HOPITAL)
Terres du Graviers des Hézards
Source graphique d’après document du PLU (orientations d’aménagemen).
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Forces
Faiblesses
- Un cadre de vie préservé
- Un patrimoine architectural de qualité
- La présence de services, commerces et
équipements adaptés à la vie de village
- La proximité du pôle de vie de Saint-Germainen-Laye
- La prise en compte des grands principes du
développement durable dans les opérations
d’urbanisme
- Un PLU moderne, porteur de projets
« durables » au sens du Grenelle
- La possibilité d’exercer le droit de préemption
urbain
- Une faible dynamique démographique et une
mixité sociale en déclin
- L’absence de réserves foncières
- Un manque de diversification du parc de
logements
- Un relief facteur de risque, source de difficultés
dans la construction et l’usage des modes doux
- La place de l’automobile et l’absence d’un
véritable maillage du territoire pour les modes
doux (notamment cycle)
- Un accès difficile aux modes de transport
collectif lourds (gare RER)
Opportunités
Menaces
- Une diversification de l’offre de logements
communale permettant de répondre aux enjeux
socio-démographiques
- Une densification des commerces et des
services de proximité en cœur de ville
- La préfiguration d’un schéma directeur des
liaisons douces sur le territoire
- La réhabilitation du ru de Buzot, permettant
d’envisager la création d’une trame verte et
bleue à l’échelle supracommunal (Buzot, Forêt
de Saint-Germain, désert de Retz, etc.)
- Le développement de zones économiques de
haute qualité environnementale, facteur
d’attractivité et générateur d’emplois de
proximité
- Le non renouvellement des populations
(vieillissement)
- La dégradation du cadre de vie
- La disparition des commerces de proximité,
facteurs de lien social (non reprise des fonds ou
difficultés d’implantation du fait du coût élevé du
foncier et de l’immobilier)
- Une saturation croissante des voies d’accès à la
ville-centre aux heures de pointe
Enjeux
- Travailler avec l’Établissement Public Foncier des Yvelines (EPFY) afin de se doter des derniers
outils nécessaires à la mise en place d’une veille foncière active (référentiel foncier, étude de
stratégie foncière, etc.)
- Valoriser l’exemplarité de l’opération « Cœur de village » auprès des partenaires et usagers du
territoire
- Poursuivre les partenariats innovants en matière de développement durable
- Privilégier une approche supracommunale dans le développement de la trame verte et bleue du ru
de Buzot et l’amélioration de l’accès aux transports collectifs
- Valoriser la « marque » Fourqueux en renforçant la signalétique en entrée de ville
- Soutenir le développement des services et des commerces de proximité, dans un contexte de
renchérissement des coûts du foncier
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