La préparation de l`entreprise et de son cédant à la cession est de

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La préparation de l`entreprise et de son cédant à la cession est de
TRANS’ OUEST
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In Extenso Transmission Grand Ouest !
Edition trimestrielle – Juin 2012
EDITO
La mi 2012 est une période d’incertitudes pour les chefs d’entreprises, et donc pour les cédants et les
repreneurs. Incertitudes liées à l’environnement économique, car la « panne » de nombre de pays
européens est de plus en plus flagrante, et incertitudes liées à la fiscalité et aux politiques
économiques en France.
Dans ce contexte, comment évolue la transmission d’entreprise en France et particulièrement dans
l’Ouest ? On peut estimer qu’en 2010 environ 10 000 PME de 10 à 250 salariés ont été cédées en
France parmi lesquelles une très grande majorité de petites entreprises (moins de 20 salariés). En
Pays de La Loire et Bretagne, l’ordre de grandeur est de moins de 500 entreprises de 20 à 250
salariés dont environ 150 seulement de plus de 50 salariés. Le marché est donc étroit.
2011 semble avoir connu un maintien de cette activité d’acquisitions/cessions et le premier semestre
2012 semble plutôt marqué par un fort ralentissement des opérations, sauf pour les croissances
externes de groupes (ceux-ci tendant à « faire leur marché » dans une période où la croissance
interne est plus difficile et où les PME fragilisées sont plus nombreuses).
Comment sera le second semestre 2012 ?
Les cédants potentiels vont-ils continuer à attendre des jours meilleurs ou bien préféreront-ils céder
avant des réformes fiscales qui paraissent inscrites dans l’avenir à défaut d’être connues dans leurs
modalités ? La seconde hypothèse devrait logiquement l’emporter.
Mais encore faut-il s’y préparer et la gérer.
AGENDA
LA PREPARATION DE L’ENTREPRISE ET DE SON CEDANT
A LA CESSION EST DE PLUS EN PLUS CRUCIALE.
14 JUIN – RENNES
En partenariat avec JTB, conférence
sur « Un environnement bancaire
exigeant »
Une trentaine de repreneurs et
cédants présents ont échangé durant
la matinée
11 ET 12 OCTOBRE – RENNES
La première étape est certainement la préparation
psychologique du cédant car rien ne se fera sans qu’il soit
moteur et trop de « cédants potentiels » qui entrent dans le
processus de cession de leur entreprise ne sont en fait pas du
tout prêts eux-mêmes, le plus souvent parce qu’il leur manque
un véritable projet pour l’après-cession.
Or, la stratégie et le comportement de l’entreprise (qui n’est
faite que d’humain) évolue avec l’âge de son dirigeant. Le plus
souvent, les performances en pâtissent du fait d’une aversion
croissante au risque et donc à l’investissement. Le chef
d’entreprise doit donc avant toute chose bâtir son projet
personnel afin de devenir réellement moteur dans le processus.
L’entreprise elle-même doit être préparée et, là encore, le
facteur humain est au centre de la démarche : pour être bien
EN PRATIQUE
valorisée, l’entreprise doit être structurée. Le chef d’entreprise
doit
être
entouré
de
personnes
compétentes
et
responsabilisées, facteur clé de succès pour la passation de
pouvoir à un repreneur.
A vous la parole !
L’entreprise doit avoir une stratégie et pas seulement vivre au jour le jour. Sa vraie valeur est dans son
potentiel et le repreneur devra bâtir un business plan. Le cédant doit donc pouvoir lui fournir des
éléments sérieux. L’entreprise est-elle dépendante d’un client trop important ? A-t-elle plusieurs
domaines d’activité ? Quels sont ses facteurs-clés de succès ? Qui sont vraiment ses concurrents ?
Comment se situe-t-elle dans sa chaîne de valeur ? A quels marchés peut-elle prétendre ?
La performance financière doit être lisible. L’idéal est évidemment d’avoir un résultat d’exploitation
régulier permettant une valorisation aisée. A défaut, il conviendra d’avoir une analyse claire des causes
d’irrégularité du résultat. A ce titre, il va de soi que l’impact des variations de stocks, des travaux en
cours et des provisions sera particulièrement examiné par les conseils du repreneur.
Si le bilan comporte des biens immobiliers ou des actifs ne contribuant pas à l’activité cédée, une
réorganisation juridique sera généralement nécessaire.
La question du respect des différentes obligations de l’entreprise (urbanisme, sécurité incendie,
accessibilité, droit du travail, participation des salariés, etc.) est également cruciale car elle a un impact
significatif sur la rentabilité.
Le cédant devra se faire accompagner pour définir la valeur de l’entreprise. Celle-ci est forcément
objective car conditionnée par la rentabilité de l’entreprise, son endettement ou sa trésorerie nette et les
indications que nous donne le marché sur les transactions comparables. Nombre de transactions ne
peuvent pas avoir lieu car cette valeur n’est pas comprise par le dirigeant, voire pas formulée par les
personnes qui l’entourent.
Enfin, le schéma juridique et fiscal de la cession devra être arrêté et géré dans le temps en fonction des
caractéristiques de l’opération (départ en retraite, réinvestissement, contexte familial, gestion de
l’immobilier, possibilité d’un complément de prix, durée et forme de l’accompagnement, enjeux d’ISF,
etc.)
Le cédant devra donc, d’une part, dégager du temps pour répondre à ces différents impératifs et,
d’autre part, accepter d’être conseillé, pour l’évaluation de l’entreprise, la gestion du processus qui
conduira à la cession et la présentation de repreneurs. Cela signifie une véritable évolution personnelle
et du temps, ce qui constitue souvent un véritable frein, le dirigeant ne parvenant pas à se dégager de
son quotidien.
Cet enjeu de la motivation et de la disponibilité du dirigeant véritablement cédant par opposition avec la
situation trop souvent constatée du dirigeant débordé qui n’arrive pas à entrer dans le processus de
cession est corroborée par les faits : nous accompagnons aujourd’hui autant de reprises de sociétés
dont le cédant a moins de 55 ans que de cas où le cédant a plus de 60 ans. La
population des cédants potentiels tend donc à vieillir sans être préparée, ce qui rend les transmissions
plus difficiles.
NOS OPÉRATIONS RÉCENTES
RENCONTRE AVEC
MME. ET M LEROY - DIRIGEANTS DE LA
SOCIETE OUEST CULINAIRE
Valérie et Jean Leroy
« In Extenso nous accompagne depuis nos débuts en tant
qu’entrepreneurs, lorsque nous avons repris notre premier
commerce, il y a une douzaine d’années. Aussi, il nous a
paru naturel de faire appel à eux pour notre projet de reprise
d’une nouvelle entreprise, en 2010 ». Monsieur et Madame
LEROY se sont donc tournés vers leur expert-comptable,
David Costard, pour les accompagner dans cette nouvelle
aventure. « Nous avions besoin, dans ce projet, de conseils
afin de bien choisir notre cible. Nous avons beaucoup
apprécié la disponibilité des équipes, afin de traiter les
problématiques du dossier, ce qui nous a rassurés ! »
La compétence technique d’In Extenso Transmission a
permis à Monsieur et Madame LEROY de sécuriser la
finalisation du dossier, par l’accompagnement dans la
présentation aux banques. « Le travail de préparation a été
très efficace du fait de la réactivité des équipes ». Ensuite,
« David a su présenter le montage retenu de façon
convaincante auprès des banquiers. Cela a été déterminant
dans l’obtention du financement et la réussite de la reprise ».
Aujourd’hui, In Extenso est toujours présent aux côtés de
Monsieur et Madame LEROY pour les conseiller dans la
gestion de leur entreprise au quotidien.
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