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L’ÉCOLE SYNDICALISTE DES YVELINES Syndicat National Unifié des Directeurs, Instituteurs et Professeurs des écoles Force Ouvrière des Yvelines n° à la CPPAP 1110 S 06447 Directeur de la publication : Gérard Reix Numéro 207 - avril 2010 JOURNAL AUX ENSEIGNANTS DES YVELINES Cher(e)s collègues, Vous recevez ce journal réalisé par les membres de la commission exécutive du SNUDI FO 78. Il est exceptionnellement adressé nominativement à chacun des 9 000 enseignants du premier degré des Yvelines. Il est destiné à vous informer sur les réformes néfastes qui sont en cours contre l’école publique, ses maîtres et contre les salariés en général : retraites, mastérisation décrets Darcos, EPEP, suppressions de postes… Vous pourrez, dans ces pages, prendre connaissance de l’analyse du SNUDI FO sur un certain nombre de ces dossiers d’actualité. Il vous sera également possible de mesurer tout à la fois l’activité des adhérents du SNUDI FO 78, de ses délégués et l’ampleur de la tâche à accomplir. Et pour conclure cette lecture vous vous demanderez si le moment n’est pas venu de franchir le pas et de rejoindre un syndicat qui essaie modestement mais avec conviction de ralentir le rouleau compresseur des contre réformes pour préparer les conditions d’une reconquête des droits pour l’école de la République, ses maîtres et ses élèves. Nous avons besoin les uns des autres. Bonne lecture. La commission exécutive. SNUDI-FO 78 4 Place de Touraine 78000 Versailles Tél : 01-39-51-23-94 Fax : 01-39-51-63-90 E-Mail : [email protected] Site: http://78.fo-snudi.fr/ L’Ecole syndicaliste des Yvelines UNE QUESTION CLÉ Avant de lutter, il faut se mettre d’accord clairement sur ce que l’on demande. La clarté sur les revendications est essentielle. Sinon c’est la confusion et l’impuissance. Nous avons à l’esprit 2003 et la succession des journées d’action qui repoussait toujours l’échéance à plus tard. Cette malheureuse expérience s’est reproduite en 2009 : deux journées de grèves et de manifestation très réussies (29 janvier et 19 mars plus de 2 millions de manifestants) qui sont restées sans lendemain. Force Ouvrière refuse l’organisation de journées saute-mouton qui démobilisent les salariés et laissent les mains libres au gouvernement et au patronat. Force Ouvrière maintient que seule une action nationale de blocage du pays par une grève franche et interprofessionnelle, avec la tenue d’assemblées générales pour décider, peut permettre au monde salarié de se faire entendre. C’est la raison pour laquelle la confédération FO ne s’est pas associée à la déclaration commune d’appel à la journée d’action du 23 mars. Car comment obtenir gain de cause avec une journée sans revendications qui n’exige ni l’arrêt de l’allongement de la durée de cotisation, ni le refus de la réforme gouvernementale et dont certains osent même, tel François Chérèque de la CFDT, soutenir la réforme et la capitalisation : « Notre système de retraite par répartition est en danger… Pour la CFDT, il est urgent de remettre à plat et de reconstruire un système de retraites ». n° 207 - avril 2010 p. 1 LES SERVICES PUBLICS ET NOTRE STATUT DE FONCTIONNAIRE D'ETAT MIS À MAL PAR LES CONTRE RÉFORMES GOUVERNEMENTALES. LES SUPPRESSIONS DE POSTES AVEC LA LOLF ET LA RGPP : Entre 2008 et 2012, 106 000 postes seront supprimés dans l’Education nationale (11 200 en 2008 et 13 500 en 2009) conséquences de l’application des critères de convergence du traité de Maastricht ouvrant la voie à leur privatisation. Le SNUDI FO exige le rétablissement des classes et des postes supprimés dont les 82 postes RASED (3 000 nationalement) et le remplacement de tous les départs en retraite. Les décrets Darcos désorganisent nos obligations de service qui ne sont plus définies nationalement. Le ministre a publié le 30 juillet et le 28 août 2008, le décret et la circulaire d’application annualisant 108 heures de nos obligations de services tout en supprimant deux heures de classes aux élèves et en instaurant l’aide personnalisée prétexte aux suppressions de postes Rased. Cette circulaire crée la plus grande confusion : chaque IA chaque IEN peut à son gré décider de nos horaires de travail et ouvre la voie à une gestion locale de nos obligations de service. C’est la marche à l’individualisation et la dislocation de nos droits collectifs (horaires, missions …). Après un an et demi d’aide personnalisée, force est de constater que cela génère une grande fatigue tant pour les élèves que pour les personnels. Entre temps, 3 000 postes de Rased ont été supprimés et maintenant ils poussent au travail le mercredi ! Les directeurs sont sommés de transmettre le tableau de service des 108 heures de chaque enseignant ; ils sont de fait transformés en chef de service (le SNUDI FO a donné consigne aux directeurs de ne pas faire remonter ce tableau car ce n’est pas dans leurs obligations de service). Rappelons que le directeur d’école n’est ni chef de service, ni personnel d’autorité. Le SNUDI FO revendique pour les directeurs : un allègement des missions, un salaire amélioré, pas de direction sans décharge et amélioration des décharges administratives. base pour la rédaction des textes réglementaires.» (le SNUIpp déclarant qu’il ne signait pas car « les enseignants n’étaient pas d’accord »). En juillet et août 2008, parution des décrets et circulaire de XavierDarcos au BO. Et maintenant ? Pour sa part, le SNUDI FO continue : de réclamer le retrait de ces décrets de refuser l’imbrication du scolaire dans le péri-scolaire de revendiquer le maintien ou le retour à un cadre horaire défini nationalement respectant le rythme 7 semaines de travail, 2 semaines de congés (8 semaines de congés d’été) et avec le maintien de la coupure du mercredi. LE PROJET DE LOI DES EPEP (Etablissements Publics de l’Enseignement Public). M. Reiss, député du Bas Rhin, a reçu mission du ministre le 17 mars de rendre un rapport fin juin sur le statut des directeurs d’école et le fonctionnement des directions. Ces deux dernières années, le rejet des EPEP avait été unanime chez les enseignants et avait occasionné de nombreuses grèves et manifestations Ce n’est pas sans raison : C’est une menace pour le statut de fonctionnaire d’Etat des enseignants qui seraient placés sous la tutelle d’un élu local par le biais d’ « un projet éducatif contractualisé avec l’Etat et l’Education nationale » « qui doit porter sur tous les temps de l’enfant, scolaires, péri et extra scolaires » et dont l’objectif avéré est d’ « aller plus loin en terme de management » pour valoriser « une certaine autonomie en terme de fonctionnement ». Avec la profession, le SNUDI FO refuse cette dérive de l’école publique laïque et se bat pour que les enseignants restent des fonctionnaires d’Etat avec le statut national de la Fonction Publique d’Etat. MAIS COMMENT LE MINISTRE A-T-IL PU ARRIVER À CE RÉSULTAT ? Novembre 2007, les syndicats SNUIPP FSU, SGEN CFDT et SE UNSA signent un protocole de discussion avec le ministre X.Darcos. Le SNUDI FO refuse ce piège d’intégration des organisations syndicales. Le 5 février 2008 les syndicats UNSA et SGEN CFDT vont plus loin et signent avec Xavier Darcos un « protocole d'accord » sur la base d'un « diagnostic partagé ». Qui plus est, le directeur de l’EPEP deviendrait le «super directeur» sous la tutelle directe de la collectivité territoriale dont les enseignants du 1er degré ne veulent pas. Le SNUDI FO se prononce : pour le maintien d’un directeur par école, sans pouvoir hiérarchique, contre le super directeur sous tutelle des élus politiques. La dernière phrase stipulant que «Ces éléments serviront de L’Ecole syndicaliste des Yvelines n° 207 - avril 2010 p. 2 Le Snudi FO : un syndicat qui tient ses engagements ! Pour les élections professionnelles de décembre 2008, le SNUDI-FO affirmait dans sa profession de foi qu’il s’engagerait, qu’il défendrait, qu’il agirait avec vous sur les points suivants. Vous avez élus trois titulaires et trois suppléants FO à la CAPD. Avec l’ensemble des syndiqués du SNUDI FO, ils ont tenu leurs engagements. Quelques exemples : Scolarisation des élèves handicapés et /ou en grande difficulté (en particulier troubles graves du comportement) : les délégués du SNUDI FO interviennent dans des situations délicates, obtiennent un enseignant supplémentaire auprès d’un enfant en difficulté et l’accélération des recrutements AVS pour permettre à la classe de retrouver un fonctionnement satisfaisant … RASED : un RASED complet pour 800 élèves, réouverture des postes et classes nécessaires, départs en stages correspondant aux besoins, le SNUDI-FO n’a eu de cesse de s’impliquer dans la défense des Rased en continuant à demander, SEUL, lors du dernier CTPD du 25 mars en exigeant la restitution des 83 postes de RASED supprimés l’an dernier et la mise au mouvement des 17 postes surnuméraires vacants supprimés par l’IA Pour le maintien de tous les jours fériés contre le travail obligatoire gratuit : le SNUDI FO a permis que la souplesse lassée par l’IA aux écoles pour fixer la journée de « solidarité » soit appliquée dans deux circonscriptions où des procédures tatillonnes avaient cours. Pour le SNUDI FO, il est quand même invraisemblable que les enseignants soient contraints de faire des projets pour aller travailler gratuitement ! Et que par dessus le marché, la date ou le projet puissent ne pas convenir à l’employeur ! Pour le maintien de toutes nos vacances et de la coupure du mercredi. A Maurepas, une offensive conjointe de l’IA (Dupont) et de la mairie cherchant à imposer aux écoles le travail le mercredi a échoué. Le SNUDI FO a aidé la mobilisation des collègues (et par contre coup les parents d’élèves) pour déjouer cette manœuvre. Pour le recrutement de fonctionnaires d’Etat et non le recours à des vacataires, emploi précaires ou étudiants. le SNUDI-FO refuse la masterisation, arme de destruction du statut, et ses conséquences et demande clairement l’abandon complet des décrets et circulaires instituant la mastérisation. Pour les barèmes définis sur des critères objectifs, les mêmes pour tous, contre le profilage des écoles et des postes, source d’arbitraire et d’inégalité entre les écoles et les collèges. le SNUDI-FO demande le retrait des postes fléchés qui introduisent l’arbitraire dans le mouvement et la carte scolaire et rendent difficile l’attribution des classes, demande cette année que tous les postes restent accessibles à tous dans le respect du barème qu’aucun poste ne soit bloqué pour la phase à titre définitive comme pour la phase à titre provisoire du mouvement pour « réserver » des postes aux nouveaux fonctionnaires stagiaires. Pour notre indépendance professionnelle et notre liberté pédagogique : nous ne sommes les employés ni des conseils d’écoles ni des mairies, ni des associations. Le SNUDI FO est intervenu dans de multiples cas pour faire cesser des pressions, défendre des collègues contre des mairies ou des groupes de pression… Réintégration par M le Recteur de 2 PE2 licenciées et renouvellement et L’Ecole syndicaliste des Yvelines titularisation d'une 3ème PE2 qui avait été injustement licenciée. Annulation du licenciement d'une PE2 suite au non respect du temps de formation. Pour le maintien de l’école maternelle, de ses 3 sections, pour la défense de sa spécificité et de sa qualité, avec une ATSEM par classe. Le SNUDI FO reste très vigilant sur les projets de jardins d’éveil municipaux et interroge l’IA sur les missions de « l’IEN des maternelles ». Pour la préservation du parc des logements de fonction, à titre gratuit pour les instituteurs, et pour les PE moyennant un loyer égal à l’IRL que touchent les instituteurs non logés. le SNUDI-FO mène bataille à Sartrouville pour préserver le parc de logements de fonctions, à Louveciennes pour une directrice d’école dont la mairie souhaite désaffectée son logement, dans les autres villes pour le respect de ces principes par les mairies. Pour la défense du service de santé scolaire, l’instauration d’une visite médicale annuelle sur le temps de travail pour les enseignants et d’un médecin et d’une infirmière, fonctionnaires, par groupe scolaire. Le SnudiFo 78 a écrit à l’IA des Yvelines pour réclamer la visite médicale obligatoire de droit et fournit la lettre modèle à tous les collègues qui lui en font la demande. Des centaines de collègues en ont déjà bénéficié. Pour le remboursement intégral des frais de déplacements engagés par les personnels itinérants (CLIN, RASED, CPC…), pour les personnels en stages, pour tous les déplacements (animations pédagogiques, réunion de directeurs) dans les secteurs ruraux. Le SNUDI FO prépare un dossier complet sur ce sujet. Pour le rétablissement du paiement de l’ISSR aux collègues sur postes fractionnés. Le SNUDI FO est intervenu des dizaines de fois en CAPD, en CAPN… Pour un net allègement des tâches des collègues chargés d’une direction, l’attribution de décharges pour tous et l’amélioration de leurs rémunérations. Non aux super directeurs ! Assez des misions et responsabilités nouvelles qui s’empilent. Pour le respect du droit syndical : abrogation de la loi sur le service minimum d’accueil. Les élus FO à la CAPN et à la CAPD ont interpellé les autorités à maintes reprises. Le SNUDI FO a donné consigne aux directeurs d’école de ne pas remplir ni renvoyer la fiche récapitulative des heures d’aide personnalisée des enseignants de l’école. Tant que le décret n’était pas sorti pour Base Elève, le SNUDI FO a soutenu et obtenu le rétablissement des 1/30ème de salaire supprimé aux directeurs quine l’avait pas mis en place. Le SNUDI FO conteste toujours sa mise en place. n° 207 - avril 2010 p. 3 Mastérisation ... Mastérisation ... Mastérisation de la des conséquences dans tous les LA FIN D’UNE VERITABLE FORMATION PROFESSIONNELLE Avec la mise en place du recrutement au niveau Master, le Ministère a mis fin à la formation initiale dans les IUFM. Le ministère vient de publier une note relative à l’accueil, l’accompagnement et la formation des enseignants stagiaires des1er et 2ème degrés (circulaire du 25/02/2010). Les stagiaires lauréats du concours 2010 seront affectés sur des postes de BD « en surnombre » jusqu’à la Toussaint puis sur des postes BD « remplacements longs » de préférence, dans tous les cas sur des classes en responsabilité pendant toute une année scolaire pendant laquelle ils seront évalués avant d’être titularisés (ou licenciés) ! Pour FO cette décision ne peut masquer que les stagiaires qui arrivent sans aucune pratique professionnelle vont être abandonnés seuls dans les classes dès la prochaine rentrée. Les personnels titulaires appelés parfois « tuteurs », parfois « compagnons » se voient chargés d’une mission impossible : accompagner ces stagiaires qui n’ont aucune formation. Les élèves, quant à eux, verront défiler une succession d’intervenants. C’est un coup porté à l’école publique ! L’Ecole syndicaliste des Yvelines UN MOUVEMENT DÉPARTEMENTAL DÉSORGANISÉ Les conséquences de la mastérisation sur le mouvement départemental et la carte scolaire seront catastrophiques pour les personnels. l’IA a annoncé son intention de placer les 180 à 200 fonctionnaires stagiaires en responsabilité dans des classes en lieu et place d’une réelle formation professionnelle. Ils pourront être placés sur les postes qui se libèreront en cours d’année (congés de maternité, congés parental…) et assurer des missions de remplacement. D’ailleurs lors du CTPD du 25 mars, l'IA a été obligé de reconnaître les difficultés auxquelles étaient contraints les départements pour organiser l'accueil des fonctionnaires stagiaires et prévoyait qu’il y aurait « des problèmes d'affectations ». UNE CARTE SCOLAIRE AMPUTÉE DE 32 POSTES DE REMPLACEMENT En application de la mastérisation et pour accueillir ces nouveaux fonctionnaires stagiaires, l’Inspecteur d’Académie a décidé de supprimer 32 postes de Titulaires Remplaçants (19 BDM et 13 ZIL) dans notre département à la rentrée alors même que le nombre de journées non remplacées augmente au détriment de la qualité du service public d’éducation et génère toujours de la fatigue et parfois du découragement dans les écoles. n° 207 - avril 2010 p. 4 Mastérisation ... Mastérisation ... formation des maîtres: domaines de notre vie professionnelle UNE MACHINE À BROYER LE STATUT Le ministère reconnaît implicitement l’impossibilité d’affecter les nouveaux recrutés (stagiaires 2010) en responsabilité dans une classe puisque la note de cadrage du 25 février prévoit de les affecter sur des postes de BD en « surnombre ». La note de cadrage ne résout rien. En effet, dans ces conditions : affectation des stagiaires sur des postes de brigades de remplacement, BD en « surnombre » puis sur des postes BD pour lesquels la circulaire estime « souhaitable de proposer aux stagiaires des remplacements longs », il est impossible de garantir au stagiaire le bénéfice d’un tuteur tout au long de l’année sur ses différents lieux de remplacement. Même si la note prend la précaution d’inciter à recourir au remplacement long, encore faudrait-il que les Inspecteurs d’académie disposent de moyens de remplacement en nombre suffisant. Les stagiaires seront bien dans les classes, seuls et en responsabilité, le ministère le confirme en renvoyant à un arrêté ultérieur les modalités et les procédures de titularisation. Le SNUDI-FO constate que la note ministérielle ne peut corriger aucune des conséquences désastreuses de la mastérisation du recrutement et de la formation des maîtres : absence de formation digne de ce nom, remise en cause des droits statutaires, menace sur la titularisation des fonctionnaires stagiaires et augmentation du nombre de titulaires sans affectation, d’enseignants en surnombre dans les départements. Le SNUDI-FO considère que les stagiaires lauréats du concours 2010 doivent être en position de réussir leur année de stage (horaires allégés et réelle formation en IUFM), que les personnels déjà titulaires doivent pouvoir candidater normalement sur tous les postes mis au mouvement , que les élèves doivent pouvoir bénéficier, quel que soit leur niveau d’étude, d’un enseignant titulaire et non d’une succession d’intervenants. Pour le SNUDI-FO, la mastérisation doit être abandonnée. Il est encore temps avant que l’irréparable ne soit commis. Le ministre doit retirer sa note de cadrage et revenir au système de formation pendant un an en IUFM. LA FORMATION CONTINUE DEVOYÉE Pour permettre que des collègues titulaires libèrent leur classe pour permettre aux fonctionnaires stagiaires de faire leurs stages en responsabilité, l’administration va être contrainte d’organiser des stages de formation continue dans la précipitation et la tentation sera grande de confondre incitation et contrainte obligatoire pour s’y inscrire. Le SNUDI FO a déjà protesté contre une dérive qui s’installe de « pousser » des collègues à faire des stages qu’ils n’ont pas demandés. Il sera très vigilant pour que soit respectés les droits des collègues a recourir à la formation continue sur une base de strict volontariat. Saisissez le SNUDI FO en cas de pression. LE SNUDI-FO EXIGE L’ABANDON DE LA MASTERISATION Le rétablissement de tous les postes supprimés au concours PE pour la session 2010 Lemaintien des concours actuels de recrutement dès la licence avec ouverture des listes com- plémentaires du concours PE La préservation de la formation professionnelle initiale comportant l’année de formation rémunérée pendant un an à l’IUFM. maintien de tous les postes d’enseignants formateurs, d’agents administratifs et de service existant actuellement dans les IUFM, L’annulation des 32 postes de remplacements supprimés. L’Ecole syndicaliste des Yvelines n° 207 - avril 2010 p. 5 Syndicalisation... Syndicalisation... Syndicalisation... SyndiLe premier des droits qui permet de faire respecter tous les autres SE SYNDIQUER POURQUOI REJOINDRE LE SNUDI FO ? Le SNUDI-FO défend l’intérêt et les droits de tous les collègues. Nous siégeons dans les organismes paritaires qui décident de la carte scolaire, de l’organisation des services, des formations et plus généralement des divers aspects de la vie professionnelle. Connaître ses droits est une chose, mais les défendre et les faire valoir en est une autre. Seul le syndicat sera à même de vous y aider sans vous exposer auprès de l’administration. Pour notre syndicat, il n’y a pas de petits ou de grands problèmes et le rôle du représentant syndical à l’IUFM est de les régler en défendant les droits des collègues dans TOUS les aspects de notre statut de fonctionnaire d’Etat. Nous n’avons pas, en tant que syndicat, à nous engager dans le champ pédagogique en revendiquant une appartenance à telle ou telle école de pensée. Nous n’avons pas non plus à nous engager dans un rôle d’accompagnement des réformes. Bien au contraire, nous défendons les DROITS des stagiaires, en élaborant avec eux les revendications et les moyens d’actions qui permettent de les satisfaire. Nous n’avons pas non plus, en tant que syndicat, à prendre parti pour tel ou tel projet de société. C’est la force de l’indépendance de notre syndicat. Ne restez pas isolés, saisissez le SNUDI-FO en cas de pressions ou de problèmes pour que nous fassions respecter ensemble nos droits. FORCE OUVRIÈRE UN SYNDICAT CONFÉDÉRÉ Syndiquant les enseignants des écoles publiques, le SNUDI-FO est affilié à la Confédération Générale du Travail - Force Ouvrière. La Confédération FO regroupe les salariés du public (administrations de l’Etat,, hôpitaux et collectivités territoriales) et de toutes les branches du privé. Le SNUDI-FO est entièrement souverain dans ses actions. Il est adhérent de la Fédération Nationale de l’Enseignement, de la Culture et de la Formation Professionnelle (FNEC-FP FO) et de l’Union Départementale interprofessionnelle des syndicats des Yvelines (UD FO 78). L’ensemble des Fédérations et des Unions Départementales forme la Confédération (CGT FO)qui a pour mission de représenter tous les salariés, de défendre les revendications qui leur sont communes (protection sociale, salaires, emploi, législation du travail, services publics, enseignement, formation professionnelle...). Le syndicalisme confédéré est la forme organisée de la solidarité entre tous les salariés du public et du privé, actifs, chômeurs et retraités. L’Ecole syndicaliste des Yvelines n° 207 - avril 2010 p. 6 Syndicalisation... Syndicalisation...Syndicalisation... Syndi« Quand puis-je prendre MA RETRAITE ? » « Je suis à l’IUFM, quels sont mes droits ? » « Peut-on m’accompagner chez l’IA... » « Allô ! Comment faire pour consulter mon DOSSIER PROFESSIONNEL ? » « L’IA me refuse mon TEMPS PARTIEl… » « Comment faire pour demander ma MUTATION ? » « J’arrive au bout de mes trois mois de CONGÉS… » Le Snudi FO vous aide « Je n’ai plus d’EVS depuis le ...» « Je craque,je n’en peux plus… » « Je suis en CONGÉ DE MATERNITÉ... » « Est-ce que je suis PROMU ? » « Je suis convoqué par mon IEN, pouvez-vous m’accompagner ? » « Un parent a porté PLAINTE car un élève s’est fait mal pendant la RÉCRÉATION...» « Je suis en LOGEMENT DE FONCTION... » « Je suis DIRECTEUR, je ne sais plus où donner de la tête... » « Mon POSTE ferme, suis-je prioritaire ? » « L’IEN veut m’obliger à remplir un document de 30 pages… » « On me dit que je dois assurer les séances de NATATION...» « Je n’ai pas obtenu de STAGE depuis...» « Mon INSPECTION s’est mal passée...» LE SNUDI FO AGIT DANS LES INSTANCES Dans le département, le SNUDI FO vous représente et défend vos droits dans les instances suivantes : CAPD, CTPD, CDEN, Conseil de formation, Comité de Réforme, CHSD (Hygiène et sécurité), et les groupes de travail qui préparent ces instances. Le SNUDI FO et ses délégués sont vos interlocuteurs privilégiés auprès de l’administration. Aidez-les à agir en adhérant au SNUDI FO, comme des centaines de collègues du département l’ont déjà fait... L’Ecole syndicaliste des Yvelines n° 207 - avril 2010 p. 7 R E T R A I T E S : U N M E N S O N G E D ’ E T AT ! Nos régimes de retraite seraient en danger car déficitaires... Raison pour laquelle un consensus extrêmement large serait nécessaire pour mener à bien cette réforme. IMPOSSIBLE de continuer à verser les retraites ? Ceci est un mensonge ! Quel déficit ? Les pouvoirs publics ont détournés des centaines de milliards d’euros au profit du patronat et d’une poignée de spéculateurs responsables de la crise et il serait impossible d’obtenir le remboursement des sommes dues aux travailleurs pour assurer les besoins d’existence de millions de salariés ? Le but du gouvernement est d’obtenir un consensus pour exiger et obtenir des salariés de nouveaux sacrifices en invitant les responsables syndicaux nationaux à une discussion de dupes sur les retraites, partant d’un diagnostic que l’on veut “partagé”. Le déficit soit disant structurel qu’on nous annonce est une imposture car totalement fabriqué par la politique de soutien du gouvernement au patronat et aux spéculateurs : un chômage en forte hausse (près de 10% de la population active), une précarité grandissante (1 million de chômeurs en fin de droits en 2010), la rigueur salariale (blocage des salaires ou budget d’augmentations inférieur à 1%), l’exonération massive des cotisations sociales… Tout cela conduit à l’asphyxie organisée des régimes de retraite. En 2009, 31 milliards d’euros d’exonérations de cotisations manquent aux ressources de nos régimes solidaires et ont été offerts aux patrons et aux banquiers qui ont continué à licencier massivement et à spéculer. Le remboursement de cette somme à la sécurité sociale permettrait de régler immédiatement le problème de l’éventuel déficit. C'est pourquoi, dès maintenant, il faut EXIGER L’ABANDON DE CETTE REFORME ET REVENDIQUER : le maintien de la retraite à 60 ans et à 55 ans pour les instituteurs qui le souhaitent le maintien dans l’immédiat de la durée d’assurance à 40 annuités. 40 ans c’est déjà trop ! le maintien du code des pensions civiles et militaires avec maintien du calcul de nos pensions sur les 6 derniers mois et le maintien des avantages familiaux. De la suite dans les idées... Et les enseignants ? Ils sont fonctionnaires d’Etat et il n’y a pas de caisse de retraite.Nos pensions sont une ligne du budget de la Nation. Elles sont inscrites dans le “Grand livre de la dette publique”. Le gouvernement veut casser cela en alignant nos pensions sur les retraites du privé pour alléger les finances publiques. Le SNUDI FO 78 a publié un argumentaire sur son site http://78.fo-snudi.fr/ qui fait apparaître des baisses de nos pensions entre 11% et 50% selon le projet retenu. L’Ecole syndicaliste des Yvelines n° 207 - avril 2010 p. 8