Influence du cours dollar/euro sur les résultats de - CFE

Influence du cours dollar/euro sur les résultats de HP
La parité entre le Dollar et l’Euro a une
répercussion importante sur les
résultats de HP en France. Toutes les BU
(Business Unit) ne sont cependant pas
logées à la même enseigne et les
mécanismes d’ajustement diffèrent
parfois très sensiblement.
Nous vous proposons dans cet article
(un peu technique mais pas tant) de
décortiquer
quelques-uns
des
mécanismes qui influencent in fine sur
nos résultats, nos salaires et nos emplois
à HP !
La facturation entre les différentes entités de HP Corp. se faisant en dollars, les filiales de HP de tous
les pays subissent les conséquences du cours de leur monnaie locale par rapport au dollar.
En ce qui concerne la France (IDEM pour les autres pays de zone « euro ») l’indexation de l’euro par
rapport au dollar fait que la France est en décroissance de 4% si on exprime en « dollars » le chiffre
d’affaire (CA) du premier trimestre (fiscal) de 2015 et croît de 3% quand en parle en « euro » !
Voici les moyens utilisés le plus souvent pour atténuer ce phénomène :
1) Négocier une clause contractuelle prévoyant une augmentation (ou baisse) de nos prix si
par exemple le rapport dollar/euro évolue de plus de 5% (à la hausse ou à la baisse)
2) Augmenter les prix de nos produits (modification de la fameuse « price list »)
3) Enregistrer les revenus d’un contrat pluriannuel au moment de l’achat
Les approches 1 et 2 peuvent être utilisées par la BU EG HW. La 3eme est employée fréquemment
par la BU EG TS. Pour la BU ES aucun de ces moyens ne peut être exploité, c’est pourquoi ses
revenus dépendent de ce qu’on appelle l’effet « currency ».
En conclusion et pour illustrer cette influence sur les revenus et la marge voici un exemple :
Revenu
Cout
Marge
Revenu en €
FY14 - 1$=1,3€
FY15 - 1$=1,1€
100
/
130
90
110
90
revenus baisse de 15% (130-110)/130
40
20
La marge baisse de moitié !!
Achat en $ => 90 ne change pas
Tandis que le revenu baisse de 15% la marge elle s’effondre de 50%. Et pourtant nous avons travaillé
aussi dur (sinon plus) en 2015 qu’en 2014 !