CORRECTION BREVET BLANC 2007 Histoire sujet 1 : LES
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CORRECTION BREVET BLANC 2007 Histoire sujet 1 : LES FRAGILITES DE L’EUROPE AU LENDEMAIN DE LA PREMIERE GUERRE MONDIALE. Questions 8 points 1-Les 2 conséquences démographiques de la guerre sont illustrées par : le bilan de la Guerre : « 12 millions de morts ! » et par la baisse des naissances « autant d’individus qui ne sont pas nés ». 2-La raison de l’absence de l’Allemagne à la conférence de la paix est qu’elle est vaincue, celle de la Russie est qu’elle est emportée « dans le tourbillon de bolchevisme et de folie » avec une révolution communiste victorieuse. 3-Les 2 éléments montrant le profond désir de paix dans l’Europe de l’après guerre sont les dénonciations sont : la dénonciation des mutineries, de la vie atroce pour les « déshérités » (orphelins, veuves mutilés) ; la dénonciation du coût de la guerre : « la note à payer » et /ou la phrase « la volonté de tuer la guerre. Les 2 éléments montrant la fragilité de cette paix sont que les pays vaincus ne prennent pas part aux délibérations et que des territoires sont contestés. Paragraphe rédigé 10 points L’Europe sort fragilisée de la première Guerre mondiale. En 1918 l’Europe sort fragilisée de la première Guerre mondiale. En effet ce conflit de 4 années a provoqué la mort de 12 millions de personnes essentiellement des soldats dont les conditions nouvelles de combats ont été meurtrières : tranchées, gaz, artillerie lourde très puissante. Cette chute de la population masculine a provoqué par contre coup une baisse des naissances : une classe creuse. La guerre touche tous les foyers qui comptent des morts , des mutilés, des veuves et des orphelins. Les ravages causées par le conflit dans les zones de combats ont détruit le potentiel économique de régions françaises jusque là très industrielles. L’industrie doit se reconvertir d’une économie de guerre où la main d’œuvre féminine était très nombreuse en une économie de paix. L’Europe présente un nouveau visage : les pays connaissent des modifications de frontières. Le démantèlement des empires centraux dessine une nouvelle carte européenne . Des Etats sont crées au centre de l’Europe pour répondre aux volontés des minorités nationales : Pologne, Pays baltes, Tchécoslovaquie. Cependant tous les tracés ne font pas l’unanimité : zones contestées. Politiquement les Etats vainqueurs impriment leurs volontés aux vaincus : la France veut faire payer l’Allemagne (réparations),le traité de Versailles y est vécu comme un Diktat. Cependant dans une Europe balayée par la contagion révolutionnaire bolchevique aucun Etat ne peut rivaliser avec le pays qui se présente dorénavant comme une puissance économique et politique: les Etats-Unis. Histoire sujet n°2 : L’Allemagne et Berlin au cœur de la Guerre froide (1945-1990) b) Berlin entre 1945 et 1989 « Aujourd’hui, dans le monde de la liberté, on ne saurait se vanter davantage que de dire « Ich bin ein Berliner1 ». Il y a beaucoup de gens dans le monde qui ne comprennent pas […] quelle est la différence entre le monde libre et le monde communiste. Qu’ils viennent à Berlin ! Il y en a qui disent que le communisme est la voie de l’avenir. Qu’ils viennent à Berlin ! Il y en a qui disent qu’en Europe et ailleurs nous pouvons travailler avec les communistes. Qu’ils viennent à Berlin ! Notre liberté éprouve certes beaucoup de difficultés et notre démocratie n’est pas parfaite. Cependant, nous n’avons jamais eu besoin, nous, d’ériger un mur pour empêcher notre peuple de s’enfuir. » Discours prononcé par le président J. F. Kennedy, face au mur de Berlin, le 23 juin 1963 1 « Je suis un Berlinois » Depuis 1961, tous les Allemands attendaient ardemment ce jour ; soudain le voilà ! Mille fois escaladé, percé, traversé, le Mur est aujourd’hui vaincu. […] Dès la nuit du 9 au 10 novembre, les Berlinois, tels des pèlerins, ont formé de véritables processions aux passages de la frontière. Tout le monde voulait voir l’incroyable. Chacun, au plus profond de lui-même, a alors compris qu’il ne s’était jamais complètement résigné au Mur […]. Des scènes indescriptibles se sont déroulées au poste frontière de l’Invalidenstrasse ; les barrières restaient levées, les douaniers est-allemands déambulaient, l’air gêné, tentant vaguement de contrôler quelque chose. Il régnait une ambiance de fête populaire. Beaucoup de gens pleuraient. Ils venaient de l’Est, passaient la frontière et pleuraient de joie sans contrainte. Combien de douleurs le Mur a-t-il engendrées en 28 ans ? Qui répondra jamais à cette question ? […] Une ville toute entière s’embrassait. Le jour suivant, le 10 novembre, « le peuple allemand est à présent le plus heureux du monde », annonçai-je. W. Momper, maire de Berlin-Ouest, 1989 QUESTIONS (8points) Documents 1 1. Quelle est la situation politique et territoriale de l’Allemagne et de Berlin, au sein de l’Europe, au milieu de la guerre froide ? 3p Documents 1a et 2 2. Quels sont les deux « mondes » évoqués par Kennedy ? A quoi correspondent-ils sur la carte 1a ? 2p 3. Qui a érigé le mur ? Quelle phrase explique pourquoi ce mur a été construit. 2p Document 3 4. Quel événement le maire de Berlin raconte-t-il ? Que s’est-il passé ce soir là ? 1p PARAGRAPHE ARGUMENTE (10 points) A partir des informations extraites des documents et de vos connaissances personnelles, vous rédigerez un paragraphe argumenté d’une vingtaine de lignes montrant que la ville de Berlin et l’Allemagne sont au cœur des relations Est-Ouest pendant la Guerre froide, de 1945 à 1990. CORRECTION BREVET BLANC 2007 Histoire sujet n°2 : L’ALLEMAGNE ET BERLIN AU CŒUR DE LA GUERRE FROIDE Questions 1. En 1949, l’Allemagne est partagée en 2 pays : la RFA ou Allemagne de l’ouest, capitaliste et la RDA ou Allemagne de l’est, communiste. De même Berlin, située au milieu de la RDA, est partagée en 2 : Berlin-ouest, enclave de la RFA, et Berlin-est, capitale de la RDA. Berlin-ouest est séparée de la RDA par le mur depuis 1961. 2. Kennedy oppose le « monde libre » qui correspond, sur les cartes, à l’Europe de l’ouest, capitaliste et le « monde communiste » qui correspond à l’Europe de l’est : « URSS et démocraties populaires ». 3. Kennedy parle du mur de Berlin, érigé par les autorités de RDA sur ordre de l’URSS. Il dit : « nous n’avons jamais eu besoin, nous, d’ériger un mur pour empêcher notre peuple de s’enfuir ». 4. Le maire de Berlin parle de la chute du mur en 1989. Les autorités de l’Allemagne de l’est doivent ouvrir le mur et permettre aux Allemands de l’est d’aller à Berlin-ouest. Les Allemands sont émus et heureux car voici 28 ans que les 2 parties de Berlin étaient séparées et que les habitants ne pouvaient pas se voir. PARAGRAPHE ARGUMENTE Aussitôt la 2e GM terminée, les relations se tendent entre les vainqueurs. Deux blocs vont s’opposer : l’un capitaliste sous l’influence des EU, l’autre communiste, sous l’influence de l’URSS, séparés en Europe par « le rideau de fer ». Cela donnera lieu à « la Guerre froide ». L’Allemagne vaincue et son ex-capitale, Berlin, vont se trouver au cœur de cette rivalité. Comme cela avait été prévu à la conférence de Yalta, l’Allemagne et Berlin sont partagés en 4 zones d’occupation en 1945 : américaine, britannique, auxquelles s’ajoute une zone française, à l’ouest, soviétique à l’est. En 1948, les soviétiques reprochent à leurs anciens allés de vouloir reconstituer un Etat allemand et ils font alors le blocus de Berlin-ouest (qui se trouve au milieu de leur zone d’occupation), en espérant le départ des occidentaux. Les Américains ripostent en ravitaillant Berlin-ouest par pont aérien pendant près de 11 mois. Les soviétiques doivent renoncer. En 1949, l’Allemagne est officiellement partagée en deux Etats : la RFA, ou Allemagne de l’ouest dans le camp capitaliste, la RDA ou Allemagne de l’est dans le camp communiste. En 1961, Berlin est à nouveau au cœur de la guerre froide. Pour arrêter l’émigration des Allemands de l’est vers l’ouest, les autorités communistes de RDA, sur ordre de l’URSS, construisent un mur entre Berlin-ouest et Berlin-est. Le président des EU Kennedy, déclare dans un discours « Je suis un Berlinois », montrant ainsi sa volonté de défendre ce bastion du monde occidental face au monde communiste. Après l’arrivée de Gorbatchev au pouvoir en URSS en 1985, qui veut libéraliser le régime communiste, des manifestations massives contre le communisme secouent tous les pays communistes, entre autres en Allemagne de l’est et à Berlin-est. Elles aboutissent à l’ouverture puis à la destruction du mur de Berlin en novembre 1989. En 1990, l’Allemagne est réunifiée. Le communisme s’étant aussi effondré dans les autres pays d’Europe et en URSS entre 1989 et 1991, la Guerre froide est terminée. Mais de nouveaux problèmes et dangers vont surgir … EDUCATION CIVIQUE Comment être citoyen en France aujourd’hui ? Questions 1. Samia joue son rôle de citoyenne car : - elle dit « nous nous sommes inscrits » (sur les listes électorales) - « elle a adhéré à un parti politique » - « elle souhaite devenir conseillère municipale à Marseille ». 2. Nadia, « pour changer les choses », a fait partie d’une association qui assurait du soutien scolaire. 3. Quand Samia s’inscrit sur les listes électorales, elle adhère au principe de la démocratie « gouvernement du peuple par le peuple ». Quand Samia et Nadia adhèrent à un parti politique, cela correspond à l’article 4 de la Constitution : « Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage ». Quand elles sont candidates aux élections, cela correspond à l’article 3 : « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants ». Quand Nadia assure le soutien scolaire dans une association, cela correspond aux mots de la devise de la République française « fraternité » ou « égalité », car elle cherche par cela à réduire les inégalités. Paragraphe argumenté En France, nous avons la chance d’être en démocratie, c‘est à dire que la gouvernement est assuré par le peuple. Faut-il encore que le peuple exerce réellement ses rôles de citoyen pour que la démocratie existe réellement. En démocratie, les citoyens votent pour élire leurs représentants et donner leur avis lors des référendums. La première chose à faire est de s’inscrire, à sa majorité, sur les listes électorales. Ensuite, il faut s’intéresser à la vie politique pour se forger une opinion sur les différentes propositions et voter en connaissance de cause. Malheureusement, un nombre grandissant de citoyens négligent ces droits et ne se déplacent pas lors des élections, en oubliant que le droit de vote et la démocratie ne sont pas acquis pour toujours et que si on n’est pas vigilants ils pourraient un jour nous être enlevés. Par contre, certains veulent agir davantage. S’ils sont convaincus par les idées d’un parti politique, ils peuvent y adhérer et militer pour défendre et faire connaître ses propositions pour améliorer les choses dans le pays. Enfin, les plus décidés peuvent aussi se présenter aux élections pour mettre en application, s’ils sont élus, ces idées. La participation à la vie associative, en donnant de son temps, bénévolement, est une autre façon d’agir en tant que citoyen. Des associations agissent pour aider les autres moins favorisés ; par exemples, pour ceux qui veulent aider dans leur quartier : soutien scolaire comme le fait Nadia ou les restau du cœur. Ceux qui veulent participer à des actions humanitaires partout dans le monde, peuvent courir pour récolter des fonds pour « action contre la faim » ou participer, comme professionnel à « médecins sans frontières ». D’autres associations défendent une cause comme la défense de l’environnement pour Greenpeace ou la défense des animaux pour la SPA. Enfin, beaucoup d’associations ont pour but les loisirs comme les nombreux clubs sportifs. Qu’il le fasse à un niveau politique ou associatif, le citoyen est celui qui AGIT pour sa « cité », qui cherche à améliorer la vie en commun. Et on a vu que les façons de le faire sont multiples.