PV CP 08-12-2008 version 3
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PV CP 08-12-2008 version 3
COMMISSION PERMANENTE REUNION DU 8 DECEMBRE 2008 PROCES-VERBAL -=-=-=-=-=-=- La Commission Permanente s’est réunie à l’Hôtel du Conseil Général le 8 décembre 2008 sous la présidence de Monsieur Bernard DEROSIER, Président du Conseil Général. Nombre de membres en exercice : 49 Etaient présents : Jean-Pierre ALLOSSERY, Delphine BATAILLE, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Joël CARBON, Erick CHARTON, Monique DENISE, Bernard DEROSIER, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Martine FILLEUL, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Brigitte GUIDEZ, Bernard HAESEBROECK, Laurent HOULLIER, Jacques HOUSSIN, Michel LEFEBVRE, Didier MANIER, Jacques MICHON, Luc MONNET, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Alain POYART, Roméo RAGAZZO, Daniel RONDELAERE, Jean SCHEPMAN, Jean-Jacques SEGARD, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Fabien THIEME, Danièle THINON, Patrick VALOIS, Jocya VANCOILLIE, Michel VANDEVOORDE, Roger VICOT, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE Absent(e)(s) représenté(e)(s) : Guy BRICOUT donne pouvoir à Alain POYART, Jean-Luc CHAGNON donne pouvoir à Didier MANIER, René DECODTS donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Michel-François DELANNOY donne pouvoir à Jocya VANCOILLIE, Patrick KANNER donne pouvoir à Laurent HOULLIER, René LOCOCHE donne pouvoir à Jacques HOUSSIN, Jacques MARISSIAUX donne pouvoir à Danièle THINON, Béatrice MULLIER donne pouvoir à Jean-Pierre ALLOSSERY, Rémi PAUVROS donne pouvoir à Bernard HAESEBROECK, Serge VAN DER HOEVEN donne pouvoir à Jacques MICHON Absent(e)(s) excusé(e)(s) : Olivier HENNO 2 Monsieur le Président ouvre la séance à 14 heures et demande à Monsieur Laurent HOULLIER de procéder à l’appel nominal. Avec ses membres et ses partenaires, la SFE développe des actions nationales et en région : – l’organisation de colloques, et de réunions de travail, seule ou en coopération avec d’autres instances publiques ou privées, Monsieur le Président constate que le quorum est atteint et que la Commission Permanente peut valablement délibérer. – la création de groupes de travail thématiques, Monsieur le Président soumet le procès-verbal de la réunion du 17 novembre dernier qui, sans observation, est adopté à l’unanimité. – le développement de clubs régionaux de l’évaluation regroupant localement les adhérents et les sympathisants de l’évaluation, – l’élaboration d’une Charte de l’évaluation relative aux standards de référence et à la déontologie en matière de pratiques évaluatives et d’évaluations de politiques et de programmes publics, DOSSIERS DU PRESIDENT Concernant le rapport n°5, Monsieur Alain POYART signale que le 5 novembre dernier, les services du Département sont allés à la rencontre des agriculteurs pour mettre à jour l’étude d’aménagement du secteur et précise que ceux-ci voulaient savoir en quoi consistait la zone d’intérêt écologique. Il s’interroge à propos de l’exécution de ce dossier et souhaite notamment connaître les résultats de la Commission Faune du 2 décembre 2008 et de la Commission Flore du 3 décembre. – l’édition et d’information ». la diffusion d’une « lettre Je propose à la Commission Permanente : – de verser la cotisation d’un montant de 500 € à la Société Française de l’Evaluation (SFE), au titre de l’année 2008 ; Monsieur le Président, en accord avec Monsieur POYART, indique que l’explication interviendra plus tard. – d’imputer la dépense sur les crédits inscrits au chapitre 930.202, article 6281 du budget départemental de l’exercice 2008. Monsieur le Président soumet au vote des Conseillers Généraux les projets de délibérations relatifs aux rapports suivants : N° N° 1 DSAD/2008/1964 OBJET : COTISATION A LA SOCIETE FRANÇAISE DE L'EVALUATION (SFE) AU TITRE DE L'ANNEE 2008 La Société Française de l’Evaluation (SFE) a communiqué au Département l’appel à cotisation au titre de l’année 2008, d’un montant de 500 € (montant identique à 2007). Fondée en juin 1999 à Marseille, la Société Française de l’Evaluation a pour vocation générale de contribuer au développement de l’évaluation et de promouvoir son utilisation dans les organisations publiques et privées, et aussi au sein des collectivités en charge de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques publiques. Elle se fixe notamment pour objectifs de faire progresser les techniques et méthodes et de favoriser le respect de règles éthiques et procédurales propres à garantir la qualité des évaluations ainsi qu’un usage approprié de leurs résultats. Dans le cadre de ces finalités, la SFE se veut être un lieu de rencontre, de débat et de formation ouvert à l’ensemble des commanditaires et des utilisateurs de l’évaluation. 2 DM/2008/1581 OBJET : AUTORISATION POUR SIGNER LES MARCHES PUBLICS ET LES AVENANTS L’article L.3221-11-1 du code général des collectivités territoriales précise que la délibération du Conseil Général ou de la Commission Permanente chargeant le Président de souscrire un marché déterminé doit comporter obligatoirement la définition de l’étendue du besoin à satisfaire mais également, le montant prévisionnel du marché. Par ailleurs, en application de réponses ministérielles publiées fin mars 2007, l’assemblée délibérante doit autoriser la passation et la signature de tous avenants aux marchés publics. Les crédits nécessaires étant inscrits au budget départemental, l’Assemblée départementale doit autoriser son Président à signer les marchés et les avenants suivants. 1– Avenant n°1 à intervenir sur le marché de services n°SAL06LOT12L205 dans le cadre des prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 12 circuit L35 Par délibération en date du 13 mars 2006, le Conseil Général a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert 3 pour la passation du marché de prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 12 circuit L35. Le marché à bons de commande, sans minimum ni maximum, a été notifié à l’entreprise SOTRAVEER le 11 décembre 2006 pour une durée de 12 mois renouvelable 3 fois. Le Département a fait l’acquisition d’une centrale à saumure, installée au Centre d’Exploitation Routière de Marquette Lez Lille, afin de permettre le salage des enrobés drainants de la Rocade Nord Ouest de Lille. La modification du lieu de dépôt de sel conduit à une augmentation de la longueur du circuit, la faisant passer de 74 à 103,30 km et nécessite donc l’adaptation des prix du marché. L’avenant n°1 consiste donc à substituer au bordereau des prix du marché un nouveau bordereau établi sur les bases des sous-détails de prix remis à l’offre affectés du nouveau kilométrage du circuit et à modifier la carte d’intervention. 2– Avenant n°1 à intervenir sur le marché de services n°SAL06LOT11L204 dans le cadre des prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 11 circuit L34 Par délibération en date du 13 mars 2006, le Conseil Général a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert pour la passation du marché de prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 11 circuit L34. Le marché à bons de commande, sans minimum ni maximum, a été notifié à l’entreprise SOTRAVEER le 11 décembre 2006 pour une durée de 12 mois renouvelable 3 fois. Le Département a fait l’acquisition d’une centrale à saumure, installée au Centre d’Exploitation Routière de Marquette Lez Lille, afin de permettre le salage des enrobés drainants de la Rocade Nord Ouest de Lille. La modification du lieu de dépôt de sel conduit à une augmentation de la longueur du circuit, la faisant passer de 70,30 à 80,20 km et nécessite donc l’adaptation des prix du marché. L’avenant n°1 consiste donc à substituer au bordereau des prix du marché un nouveau bordereau établi sur les bases des sous-détails de prix remis à l’offre affectés du nouveau kilométrage du circuit et à modifier la carte d’intervention. 3– Avenant n°2 au marché de travaux n°TDR06LOT6TEMPLE048 dans le cadre des travaux divers de réparation des chaussées et des dépendances des routes départementales du Nord –lot 6– arrondissement de Lille - Subdivision de Templemars Par délibération en date du 26 septembre 2005, la Commission Permanente a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert pour la passation du marché de travaux divers de réparation des chaussées et des dépendances des routes départementales du Nord -lot 6- arrondissement de Lille - Subdivision de Templemars. Le marché a été notifié le 31 août 2006 à l’opérateur économique GCP à Lille pour un montant minimum annuel de 90 000,00 € TTC et un montant maximum annuel de 360 000,00 € TTC. Il convient d’inclure par avenant n°2 des prix supplémentaires nécessaires à la réalisation du marché, en application de l’article 14 du CCAG Travaux. Ces prix supplémentaires n’ont pas d’incidence sur les montants minimum et maximum du marché. 4– Avenant n°2 à intervenir sur le marché de travaux n°PROSPEC06LOT1DUNK31 dans le cadre de l’application de produits spéciaux en revêtement de chaussée des RD du Nord – Lot 1 Dunkerque Par délibération en date du 26 septembre 2005, la Commission Permanente du Conseil Général a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert pour la passation du marché d’application des produits spéciaux en revêtement de chaussée des RD du Nord. Le marché a été notifié le 8 septembre 2006 au groupement d’opérateurs économiques APPIA NORD/ JEAN LEFEBVRE LILLE FLANDRE, pour un montant minimum annuel de 450 000,00 € TTC et un montant maximum annuel de 1 800 000,00 € TTC. La société APPIA NORD est devenu EIFFAGE TRAVAUX PUBLICS NORD ETS APPIA NORD, suite à deux modifications de la dénomination sociale de la société en dates du 15 mai 2006 et du 1er janvier 2008. Le marché est transféré au groupement EIFFAGE TRAVAUX PUBLICS NORD ETS APPIA NORD / JEAN LEFEBVRE LILLE FLANDRE. Il convient d’inclure des prix supplémentaires nécessaires à la réalisation du marché, en application de l’article 14 du CCAG Travaux. Ces prix supplémentaires n’ont pas d’incidence sur les montants minimum et maximum du marché. 5– Avenant n°2 à intervenir sur le marché de travaux n°PRD07RD933BAILLOA-139 dans le cadre des travaux de reconstruction de l’ouvrage sur la « becque du Mont Noir » au PR28+0965 de la RD933 à Bailleul Par délibération du 21 mai 2007, la Commission Permanente a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert pour la passation du marché de travaux de reconstruction de l’ouvrage sur la « becque du Mont Noir » au PR28+0965 de la RD933 à Bailleul. Le marché a été notifié à l’opérateur économique SND à Haubourdin devenu EIFFAGE TRAVAUX PUBLICS MARITIMES ET FLUVIAUX le 16 novembre 2007 pour un montant de 478 279,20 € TTC. Il convient d’inclure par avenant n°2 des prix supplémentaires nécessaires à la réalisation du marché, en application de l’article 14 du CCAG Travaux. Ces prix supplémentaires n’ont pas d’incidence sur le montant du marché. 6– Avenant n°3 au marché de travaux n° BEBI06LOT1DKPORT37 dans le cadre de la mise en œuvre d’enrobés sur les routes départementales du Nord – lot 1 : arrondissement de Dunkerque Par délibération en date du 26 septembre 2005, la Commission Permanente a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert pour la passation du marché de mise en œuvre d’enrobés sur les routes départementales du Nord – lot 1 : arrondissement de Dunkerque. Le marché a été notifié au groupement d’opérateurs économiques ENROBES DU NORD PAS DE CALAIS / RAMERY TRAVAUX PUBLICS le 30 août 2006 pour un montant minimum annuel de 700 000,00 € TTC et un montant 4 maximum annuel de 2 800 000,00 € TTC. Par avenant de transfert, le marché a été transféré à la société Ramery Travaux Publics. Il convient d’inclure des prix supplémentaires nécessaires à la réalisation du marché, en application de l’article 14 du CCAG Travaux. Ces prix supplémentaires n’ont pas d’incidence sur les montants minimum et maximum du marché. 7– Avenant n°1 à intervenir sur le marché de travaux n°PRD07RD1752ZEGERS-123 dans le cadre des travaux d’aménagement du carrefour des RD14 et 52 à Zegerscappel et Esquelbecq – opération DKG017 Par délibération du 7 juillet 2003, la Commission Permanente a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert pour la passation du marché de travaux d’aménagement du carrefour des RD 14 et 52 à Zegerscappel et Esquelbecq – opération DKG017. Le marché a été notifié à l’opérateur économique COLAS NORD PICARDIE le 22 août 2007 pour un montant de 432 594,40 € TTC. Il convient d’inclure par avenant n°1 des prix supplémentaires nécessaires à la réalisation du marché, en application de l’article 14 du CCAG Travaux. Ces prix supplémentaires n’ont pas d’incidence sur le montant du marché. 8– Avenant n°2 au marché de travaux n°TDR06LOT3BAILLEUL045 dans le cadre des travaux divers de réparation des chaussées et dépendances des routes départementales du Nord –lot 3- arrondissement de Dunkerque - Subdivision de Bailleul Par délibération en date du 26 septembre 2005, la Commission Permanente a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert pour la passation du marché de travaux divers de réparation des chaussées et dépendances des routes départementales du Nord –lot 3- arrondissement de Dunkerque - Subdivision de Bailleul. Le marché a été notifié le 31 août 2006 à l’opérateur économique SCREG NORD PICARDIE à Dunkerque pour un montant minimum annuel de 150 000,00 € TTC et un montant maximum annuel de 600 000,00 € TTC. Il convient d’inclure par avenant n°2 des prix supplémentaires nécessaires à la réalisation du marché, en application de l’article 14 du CCAG Travaux. Ces prix supplémentaires n’ont pas d’incidence sur les montants minimum et maximum du marché. 9– Avenant n°1 à intervenir sur le marché de services n°SAL04LOT1DK10-277 dans le cadre de la dévolution des prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 1 circuit DK10 (a, b, c, d) Par délibération en date du 25 octobre 2004, la Commission Permanente du Conseil Général a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert pour la passation du marché de prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 1 circuit DK10 (a, b, c, d). Le marché à bons de commande, sans seuils minimum et maximum, a été notifié à l’entreprise SOTRAVEER le 14 juin 2005 pour une durée de 12 mois renouvelable 3 fois. Il s’avère que des prix supplémentaires nécessaires à la parfaite réalisation des prestations doivent être ajoutés au bordereau des prix. 10– Avenant n°1 à intervenir sur le marché de services n°SAL06LOT1DK-194 dans le cadre de la dévolution des prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 1 circuit DK16 (a, b, c, d) Par délibération en date du 13 mars 2006, la Commission Permanente du Conseil Général a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert pour la passation du marché de prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 1 circuit DK16 (a, b, c, d). Le marché à bons de commande, sans seuils minimum et maximum, a été notifié à l’entreprise SOTRAVEER le 11 décembre 2006 pour une durée de 12 mois renouvelable 3 fois. Il s’avère que des prix supplémentaires nécessaires à la parfaite réalisation des prestations doivent être ajoutés au bordereau des prix. 11– Avenant n°1 à intervenir sur le marché de services n°SAL06LOT4DK-197 dans le cadre de la dévolution des prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 4 circuit DK19 (a, b) Par délibération en date du 13 mars 2006, la Commission Permanente du Conseil Général a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert pour la passation du marché de prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 4 circuit DK 19 (a, b). Le marché à bons de commande, sans seuils minimum et maximum, a été notifié à l’entreprise SOTRAVEER le 11 décembre 2006 pour une durée de 12 mois renouvelable 3 fois. Il s’avère que des prix supplémentaires nécessaires à la parfaite réalisation des prestations doivent être ajoutés au bordereau des prix. 12– Avenant n°1 à intervenir sur le marché de services n°SAL06LOT3DK-196 dans le cadre de la dévolution des prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 3 circuit DK18 (a, b, c, d) Par délibération en date du 13 mars 2006, la Commission Permanente du Conseil Général a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert pour la passation du marché de prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 3 circuit DK18 (a, b, c, d). Le marché à bons de commande, sans seuils minimum et maximum, a été notifié à l’entreprise SOTRAVEER le 11 décembre 2006 pour une durée de 12 mois renouvelable 3 fois. Il s’avère que des prix supplémentaires nécessaires à la parfaite réalisation des prestations doivent être ajoutés au bordereau des prix. 13– Avenant n°1 à intervenir sur le marché de services n°SAL06LOT8L-201 dans le cadre de la dévolution des prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 8 circuit L 31 (a, b) Par délibération en date du 13 mars 2006, la Commission Permanente du Conseil Général a autorisé le 5 lancement d’un appel d’offres ouvert pour la passation du marché de prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 8 circuit L31 (a, b). Le marché à bons de commande, sans seuils minimum et maximum, a été notifié à l’entreprise SOTRAVEER le 11 décembre 2006 pour une durée de 12 mois renouvelable 3 fois. Il s’avère que des prix supplémentaires nécessaires à la parfaite réalisation des prestations doivent être ajoutés au bordereau des prix. 14– Avenant n°1 à intervenir sur le marché de services n°SAL06LOT7L-200 dans le cadre de la dévolution des prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 7 circuit L30 (a, b) Par délibération en date du 13 mars 2006, la Commission Permanente du Conseil Général a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert pour la passation du marché de prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 7 circuit L30 (a, b). Le marché à bons de commande, sans seuils minimum et maximum, a été notifié à l’entreprise SOTRAVEER le 11 décembre 2006 pour une durée de 12 mois renouvelable 3 fois. Il s’avère que des prix supplémentaires nécessaires à la parfaite réalisation des prestations doivent être ajoutés au bordereau des prix. 15– Avenant n°1 à intervenir sur le marché de services n°SAL06LOT6L-199 dans le cadre de la dévolution des prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 6 circuit L29 (a, b) Par délibération en date du 13 mars 2006, la Commission Permanente du Conseil Général a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert pour la passation du marché de prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 6 circuit L29 (a, b). Le marché à bons de commande, sans seuils minimum et maximum,a été notifié à l’entreprise SOTRAVEER le 11 décembre 2006 pour une durée de 12 mois renouvelable 3 fois. Il s’avère que des prix supplémentaires nécessaires à la parfaite réalisation des prestations doivent être ajoutés au bordereau des prix. 16– Avenant n°1 à intervenir sur le marché de services n°SAL06LOT9L-202 dans le cadre de la dévolution des prestations de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 9 circuit L32 (a, b) Par délibération en date du 13 mars 2006, la Commission Permanente du Conseil Général a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert pour la passation du marché de salage et / ou déneigement des routes départementales – Lot 9 circuit L32 (a, b). Le marché à bons de commande, sans seuils minimum et maximum, a été notifié à l’entreprise SOTRAVEER le 11 décembre 2006 pour une durée de 12 mois renouvelable 3 fois. Il s’avère que des prix supplémentaires nécessaires à la parfaite réalisation des prestations doivent être ajoutés au bordereau des prix. 17– Avenant n°1 à intervenir sur le marché de travaux n°PRD02RD938158DEP-01 dans le cadre des travaux d’éclairage public du giratoire des RD938 et 158d à Orchies – Opération DOG009 Par délibération en date du 19 novembre 2001, la Commission Permanente a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert pour la passation du marché de travaux d’éclairage public du giratoire des RD 938 et 158d à Orchies – Opération DOG009. Le marché a été notifié à la société GTMH EP le 29 août 2002 pour un montant de 45 918,45 € TTC. Par acte sous seing privé en date du 30 juin 2003, la société GTMH EP a cédé à la société INEO RESEAUX NORD OUEST son activité de réseaux et d’éclairage public. La société INEO RESEAUX NORD OUEST s’engage à exécuter les prestations prévues à ce marché aux mêmes conditions de prix et de délais et déclare connaître les documents contractuels y afférant. Il y a donc nécessité de transférer le marché attribué à l’entreprise GTMH EP (RCS 592 013 387 Nanterre) à l’entreprise INEO RESEAUX NORD OUEST (RCS 409 855 376 Rouen). 18– Avenant de transfert à intervenir sur le marché de services n°08-034 de maîtrise d’œuvre relatif au Plan Routier Départemental – Opérations DOI003 «Mise à 2x2 voies de la rocade Est » et DOI004 «création d’une liaison entre la RD58 et la rocade Est » Par délibération en date du 17 novembre 2008, la Commission Permanente a autorisé la signature du marché de maîtrise d’œuvre relatif à la mise en 2x2 voies de la rocade Est et la création d’une liaison entre la RD 58 et la rocade Est. Le marché a été notifié à l’Agence Alain DEPRET pour un montant de 1 421 701,95 € TTC. Il y a lieu d’établir un avenant de transfert à ce marché afin de prendre en compte la cession au 1er juillet 2008 par l’Agence Alain DEPRET au profit de l’Agence DEPRET SARL URBA FOLIA sise à Villeneuve d’Ascq de l’activité de bureau d’architecture, paysagiste, réalisation d’études, maîtrise d’œuvre, cette agence reprenant l’activité de l’Agence DEPRET et en particulier, le marché visé ci-dessus. Le présent avenant de transfert n’entraîne pas d’incidence financière sur le montant du marché. 19– Travaux de mise en conformité électrique et de mise en place d’une installation de chauffage réversible sur le site de l’administration centrale des EPDSAE située 60 rue Abélard à Lille Par une délibération en date du 25 septembre 2006, la Commission Permanente a autorisé les travaux de mise en conformité électrique et de mise en place d’une installation de chauffage réversible sur le site de l’administration centrale des EPDSAE située 60 rue Abélard à Lille. Lors de cette même séance, a également été autorisé le lancement d’une procédure d’appel d’offres ouvert pour la passation du marché de travaux, en application des articles 10, 33, 57 à 59 du code des marchés publics, pour (valeur un montant estimé de 431 500,00 € TTC janvier 2006). La Commission d’Appel d’Offres, lors de sa séance du 20 novembre 2008, a décidé d’attribuer le marché de travaux, au groupement SPIE ILE DE France NORD OUEST/ CABINET LUC GAILLET / QUATANNENS, pour un montant 6 de 440 266,43 € TTC. 20– Mission de contrôle technique nécessaire à l’opération de reconstruction du foyer de l’enfance et du centre de jour (EPDSAE) rue Bonsecours à Condé-sur-Escaut Par une délibération en date du 10 décembre 2007, la Commission Permanente a autorisé la reconstruction du foyer de l’enfance et du centre de jour (EPDSAE) rue Bonsecours à Condé-sur-Escaut. Lors de cette même séance, a également été autorisé le lancement d’une procédure d’appel d’offres ouvert pour la passation du marché de contrôle technique, en application des articles 10, 33, 57 à 59 du code des marchés publics, pour un montant estimé de 39 437,88 € TTC (valeur mars 2007). La Commission d’Appel d’Offres, lors de sa séance du 20 novembre 2008, a décidé d’attribuer le marché de contrôle technique, à la société APAVE NORD OUEST à Valenciennes, pour un montant de 41 860,00 € TTC. 21– Mission de contrôle technique nécessaire à l’opération de construction d’un accueil d’urgence et implantation de l’administration de la maison de l’enfance (EPDSAE) rue Grand Chemin à Roubaix Par une délibération en date du 10 décembre 2007, la Commission Permanente a autorisé l’opération de construction d’un accueil d’urgence et implantation de l’administration de la maison de l’enfance (EPDSAE) rue Grand Chemin à Roubaix. Lors de cette même séance, a également été autorisé le lancement d’une procédure d’appel d’offres ouvert pour la passation du marché de contrôle technique, en application des articles 10, 33, 57 à 59 du code des marchés publics, pour un montant estimé de 23 811,99 € TTC (valeur mars 2007). La Commission d’Appel d’Offres, lors de sa séance du 20 novembre 2008, a décidé d’attribuer le marché de contrôle technique, à la société QUALICONSULT à Villeneuve d’Ascq, pour un montant de 26 160,00 € TTC. 22– Désignation d’un coordonnateur sécurité protection de la santé nécessaire à l’opération de construction d’un accueil d’urgence et implantation de l’administration de la maison de l’enfance (EPDSAE) rue Grand Chemin à Roubaix Par une délibération en date du 10 décembre 2007, la Commission Permanente a autorisé l’opération de construction d’un accueil d’urgence et implantation de l’administration de la maison de l’enfance (EPDSAE) rue Grand Chemin à Roubaix. Lors de cette même séance, a également été autorisé le lancement d’une procédure d’appel d’offres ouvert pour la passation du marché de coordination sécurité protection de la santé, en application des articles 10, 33, 57 à 59 du code des marchés publics, pour un montant estimé de 11 906,00 € TTC (valeur mars 2007). La Commission d’Appel d’Offres, lors de sa séance du 20 novembre 2008, a décidé d’attribuer le marché de coordination sécurité protection de la santé, à la société COSMOS à Roubaix, pour un montant de 16 157,96 € TTC. 23– Marché subséquent n°4 passé sur le fondement de l’accord-cadre relatif à la refonte du Système d’Information de l’Action Sociale (SIAS) du Département du Nord L’accord-cadre n°08-033 relatif à la refonte du système d’information de l’action sociale du Département du Nord a été notifié à la société GFI Progiciel à Issy-les-Moulineaux le 19 février 2008, le Conseil Général ayant autorisé la signature de cet accord-cadre par délibération en dates des 21 et 22 janvier 2008. Il convient de passer avec cette société le marché subséquent n°4 sur le fondement de cet accord-cadre avec pour objet la réalisation de prestations transverses liées à la mise en œuvre du SIAS, pour une durée de trois ans. Il s’agit d’un marché à bons de commande dont les montants minimum et maximum sur la durée totale du marché sont de 700 000,00 € TTC et 2 300 000,00 € TTC. En effet, l’étendue et le rythme des prestations transverses ne peuvent être estimés précisément car ces prestations sont liées à la passation des différents marchés subséquents qui seront conclus sur le fondement de l’accord-cadre. Le marché comprend les prestations suivantes : – Maîtrise d’œuvre et assistance à la direction de projet (côté éditeur). – Suivi de la dimension fonctionnelle et technique des travaux réalisés et coordination opérationnelle du projet (côté éditeur et intégrateur). – Coordination et assistance fonctionnelle et technique entre les chefs de projet Direction de l’Informatique Départementale et les consultants GFI Progiciels pour une mise en œuvre cohérente des différentes missions (côté et intégrateur). – Analyse et développement des évolutions portant sur les éditions, les développements spécifiques ou interfaces ; évolutions qui résultent de la mise en œuvre des nouvelles missions (côté intégrateur). – Assistance et suivi utilisateurs (côté intégrateur). 24– Avenant n°1 au marché de travaux n°07-458 dans le cadre de la construction de l’EPDSAE de la rue Salengro et rue Chanzy à Hellemmes - Lille Par délibérations en dates du 18 novembre 2002 et du 21 mai 2007, la Commission Permanente a autorisé le lancement d’une procédure d’appel d’offres restreint pour la passation du marché de travaux de construction de l’EPDSAE, rue Salengro et rue Chanzy à Hellemmes – Lille. Le marché de travaux a été notifié à la société EIFFAGE CONSTRUCTION LILLE METROPOLE, pour un montant à 3 624 717,20 € TTC (en valeur octobre 2006). Il convient de passer un avenant n°1 afin de prendre en compte les travaux modificatifs supplémentaires à effectuer sur le marché de travaux bâtiment et VRD, qui entraînent une plus-value de 133 207,54 € HT (+4,40 %), soit 159 316,22 € TTC (en valeur octobre 2006). Le montant du marché est porté de 3 030 700,00 € HT à 3 163 907,54 € HT, soit 3 784 033,42 € TTC. 25– Marché de services relatif à la troisième tranche du programme de numérisation du fonds des Archives départementales Lors de sa séance du 09 juin 2008, la Commission 7 Permanente a autorisé le lancement d'un appel d'offres ouvert pour réaliser le marché de numérisation des fonds des Archives départementales - 3ème tranche, sous la forme d'un marché à bons de commande d'une durée de trois ans avec un minimum de 1 000 000 vues et maximum de 4 000 000 vues sur la durée du marché. Suite à une erreur matérielle, la mention relative à l'autorisation de signature du marché ne figure pas sur cette délibération du 9 juin 2008. Il convient d'ajouter cette autorisation de signer à donner à Monsieur le Président du Conseil Général. 26– Avenant n°1 au marché de travaux n°05-245 dans le cadre de l’exécution des travaux de relogement de l’antenne UTPAS à SECLIN, lot 1 : gros œuvre étendu Par délibération en date du 20 septembre 2004, la Commission Permanente a autorisé le lancement d’une procédure d’appel d’offres ouvert pour la passation du marché de relogement de l’Unité Territoriale de Prévention et d’Action Sociale de SECLIN, lot 1 : gros œuvre étendu. Le marché de travaux a été notifié à la société SAS SCARNA CONSTRUCTION à Haubourdin pour un montant de 2 488 404,36 € TTC (en valeur décembre 2006). Il convient de passer un avenant n°1 afin de prendre en compte les travaux modificatifs à effectuer sur le lot 1 : gros œuvre étendu, qui entraînent une plus-value de 50 285,72 € HT (+2,42 %), soit 60 141,72 € TTC (en valeur décembre 2006). Le montant du marché est porté de 2 080 605,65 € HT à 2 130 891,37 € HT, soit 2 548 546,08 € TTC. 27– Avenant de transfert au marché de maîtrise d’œuvre n°07-016 relatif à la construction d’un bâtiment pour le relogement de l’antenne de la médiathèque des Flandres et de la DTPAS d’Hazebrouck sur l’ancien site Nordlys-7 rue Emile Hie à Bailleul La procédure de concours restreint relative à l’opération reprise en objet a été autorisée par la délibération du Conseil Général lors de sa réunion des 24, 25, 26 et 27 janvier 2005. Le marché de maîtrise d’œuvre a été attribué par la Commission Permanente du 20 novembre 2006 et notifié au groupement conjoint formé de SARL PARALLELE 3 mandataire / Agence Pascal HORY / PINGAT INGENIERIE / SARL MERCIER SAC-EPEE / SARL SL.2E.C pour un montant de 617 602,60 € TTC. Il y a nécessité d’établir un avenant de transfert au marché susvisé afin de prendre en compte le rachat, au 9 mai 2007, de la société PARALLELE 3 (403 303 134 RCS LILLE) et de l’Agence Pascal HORY (449 344 936 RCS LILLE), par la SARL PARALLELE 4 (498 876 713 RCS LILLE). Le groupement s’établit donc comme suit : SARL PARALLELE 4 / PINGAT INGENIERIE / SARL MERCIER SAC-EPEE / SARL SL.2E.C. Le présent avenant de transfert n’entraîne pas d’incidence financière sur le montant du marché. 28– Avenant n°1 au marché de travaux n°07-349 dans le cadre de l’exécution du programme de travaux de grosses réparations sur les collèges du Département du Nord au titre de l’année 2007, lot 5 : secteur DUNKERQUE 3 Par délibération en date du 25 septembre 2006, la Commission Permanente a autorisé le lancement d’une procédure d’appel d’offres restreint pour la passation du marché de travaux de grosses réparations sur les collèges du Département du Nord au titre de l’année 2007, lot 5 : secteur Dunkerque 3. Le marché de travaux a été notifié à la société SNC EIFFAGE CONSTRUCTION DOUAI SERVICES à Douai pour un montant de 800 549,78 € TTC (en valeur mai 2007). Il convient de passer un avenant n°1 afin de prendre en compte les travaux modificatifs à effectuer sur le lot 5 : secteur Dunkerque 3 et sur le collège Pierre et Marie Curie à Gravelines, qui entraînent une plus-value de 24 044,00 € HT (+3,59 %), soit 28 756,62 € TTC (en valeur mai 2007). Le montant du marché est porté de 669 356,00 € HT à 693 400,00 € HT, soit 829 306,40 € TTC. Il est proposé à la Commission Permanente : – d’autoriser Monsieur le Président à signer les marchés et les avenants relatifs aux opérations visées ci-dessus. N° 3 EPI/DE/2008/1958 OBJET : DESAFFECTATION DES TERRAINS D'ASSIETTE ET DES BATIMENTS DE L'ANCIEN COLLEGE JEAN MACE A LILLE L’Assemblée Départementale a décidé, au cours de sa réunion du 27 janvier 2003, de transformer la restructuration du collège Jean Macé en la construction de deux collèges neufs dans les quartiers de Wazemmes et Moulins. Concomitamment à l’ouverture du nouveau collège de Wazemmes, le collège Jean Macé a fermé ses portes lors de la rentrée scolaire 2008-2009. Le terrain d’assiette et les bâtiments de l’ancien collège Jean Macé, sis au 50 boulevard Jean Baptiste Lebas à Lille doivent donc faire l’objet d’une désaffectation afin d’être réintégrés dans le patrimoine de la collectivité propriétaire, à savoir Lille Métropole Communauté Urbaine. La circulaire interministérielle du 9 mai 1989 fixe les modalités de désaffectation des biens des collèges. La proposition résulte d’une délibération du Conseil Général ou d’une décision de la Commission Permanente du Conseil Général. La décision est ensuite prise par Monsieur l’Inspecteur d'Académie du Nord. Il est proposé à la Commission Permanente : – d’autoriser la désaffectation au profit de Lille Métropole Communauté Urbaine des terrains et des anciens bâtiments du collège Jean Macé à Lille, afin que celle-ci puisse être prononcée par Monsieur l’Inspecteur d’Académie, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tous les documents nécessaires à la mise en œuvre de cette décision. 8 N° l’autorité parentale au profit du Département pour le mineur : 4 DEAJ/2008/1957 OBJET : ACTIONS EN JUSTICE AUTORISATIONS A AGIR ET A DEFENDRE Dany K. – Le tribunal de grande instance de Lille : L’article L. 3221-10 du code général des collectivités territoriales dispose qu’en matière d’actions en justice : « Le Président du Conseil général intente les actions au nom du Département en vertu de la décision du Conseil général et il peut, sur l’avis conforme de la Commission Permanente, défendre à toute action intentée contre le Département ». En conséquence, il appartient à la Commission Permanente de bien vouloir autoriser Monsieur le Président à assurer la défense des intérêts du Département et, par délégation du Conseil général du 20 mars 2008, à intenter des actions en justice au nom de la collectivité. Il est proposé à la Commission Permanente : d’autoriser Monsieur le Président à intenter les actions devant les juridictions administratives, ainsi que devant la commission d’indemnisation des victimes d’infractions ou les tribunaux judiciaires, dans les instances civiles et pénales engagées par le Département au titre de la protection de l’enfance. – La commission d’indemnisation d’infractions de Lille : des victimes Saisie afin que soient allouées par le Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme et d’autres infractions, éventuellement selon une procédure amiable, les sommes accordées à titre de dommages et intérêts au Département du Nord, en sa qualité d’administrateur ad hoc de : Jean-Philippe C. Amar M. – Le tribunal de la jeunesse de Charleroi (Belgique) : Pour une procédure à l’encontre de M. Damien C., poursuivi pour des faits d’agressions sexuelles (mineur Frédéric R.) – En instance pénale, la juridiction compétente n’étant pas encore connue : Pour une procédure à l’encontre de M. Zied B., poursuivi pour atteinte à la vie privée et corruption de mineure et contre X, mis en cause pour agression sexuelle (mineure Alisson L.) – Le juge aux affaires familiales, le tribunal compétent n’étant pas encore connu : Pour une procédure tendant à obtenir la délégation de Pour des requêtes en déclaration judiciaire d’abandon et l’engagement des procédures d’adoption pour : Jason C. Adelina F. Amélia M. Linda S. d’autoriser Monsieur le Président à assurer la défense des intérêts du Département du Nord devant les juridictions suivantes. – Le tribunal administratif de Lille : Requête en contestation d’une décision de rejet d’une offre pour des travaux de restructuration du musée départemental de Flandre à Cassel, dans l’instance : Société H. Chevalier Nord c/ Département du Nord (instance n°0806292-2) Requêtes en annulation à l’encontre de décisions de retrait d’agrément en qualité d’assistantes maternelles, dans les instances : Mme Fatima BARMOU c/ Département du Nord (instance n°0801381-1) Mme Christiane MERCIER c/ Département du Nord (instance n°0707561-1) Requête en annulation à l’encontre d’une décision de retrait d’agrément en qualité d’assistante familiale, dans l’instance : Mme Claudine THIEULEUX c/ Département du Nord (instance n°0707562-1) Requête en annulation à l’encontre d’une décision de refus d’agrément en qualité d’assistante familiale, dans l’instance : Mme Isabelle PILLOT c/ (instance n°0706744-1) Département du Nord – Le tribunal de grande instance de Valenciennes : Pour une procédure engagée par Mme Sylvie P., en vue de l’obtention d’un droit de visite et d’hébergement (mineure Anaïs C.) Mme Sylvie P. c/ Département du Nord – La cour d’appel de Douai : Requête de M. P. D, par l’intermédiaire de la société SWISS LIFE, demandant l’annulation du jugement 9 rendu par le tribunal administratif de Lille du 6 mars 2008, qui l’a condamnée à verser 152 116,18 euros au Département du Nord. Un agent du Département a été victime d’un accident causé par M. D., assuré auprès de la société SWISS LIFE Assurance. Afin de récupérer les sommes versées à l’agent de la collectivité au titre de son indemnisation, le Département s’était constitué partie civile et avait assigné M. D. en justice : M. P. D. c/ (instance n°08/01169) Département du Nord – La commission centrale d’aide sociale (CCAS) : Pour trois recours à l’encontre des décisions de refus du Département du Nord de prendre en charge l’allocation compensatrice tierce personne (ACTP) au bénéfice de M. Stéphane BEAUNAT, Mme Catherine DEMESTRE et M. Michel SCHAENOTZ. Pour le Département du Nord, les bénéficiaires faisant partie de la communauté des gens du voyage sans avoir un domicile de secours dans le Nord, il revient à l’Etat de supporter les sommes versées au titre de l’ACTP. M. le Préfet de la région Nord-Pas-de-Calais, Préfet du Nord c/ Département du Nord (instances n°081117, n°081118, n°081123). – La cour administrative d’appel de Douai : Requête en annulation à l’encontre d’un jugement rendu par le tribunal administratif de Lille le 8 juillet 2008, rejetant une demande indemnitaire, dans l’instance : Mme Josiane BOULANGHIEN c/ du Nord (instance n°08DA01526) Département M. David STRAUVEN (instance n°080949) – La commission départementale sociale (CDAS) du Nord : N° Requêtes à l’encontre de décisions de commissions d’admission à l’aide sociale relatives à la prise en charge par le Département des frais de séjour de personnes hébergées au sein d’établissements médico-sociaux, les requérants contestant soit le refus de la commission, soit la part dont ils restent redevables au titre de l’obligation alimentaire, déposées devant la CDAS du Nord par : Mme Jacqueline BIELAWSKI, Mme Cécile BLASZUK, MM. André et Daniel GOGULSKI M. Albert BIESAGA M. Jean-Pierre BRUNEEL, Mme Jacqueline BAILLEUL et Mme Marguerite BEUSCART (2 procédures) M. Jean-Claude CLEROT et Mme la Directrice de la maison de retraite Sainte Emilie de Maubeuge Mme Marie DEBLIQUIS M. Denis DEHECQ, Mme Monique CHERRIER et Mme Jocelyne WILLAY M. Hervé DELAHOUSSE Mme Thérèse DELEPINE MM. Alain et Yves DEMESSINE Mme Delphine DEMORY M. Patrick FLAMENT Mme Valérie FOREST Mme Raymonde RIMETZ M. Jean-François SNAUWAERT au revenu minimum Pour une procédure en contestation d'un titre de recettes émis pour la récupération de sommes versées au titre du RMI, déposée devant la CDAS du Nord par : Mme Marcelline NOIRET c/ Département du Nord d’aide Contentieux relatifs à l’aide sociale générale : Contentieux relatifs d’insertion (RMI) : Requête en appel d’un jugement de la CDAS du Nord, rejetant le recours à l’encontre d’une décision de refus d’obtention du RMI, déposée devant la CCAS par : 5 DVD-PGP/2008/1784 OBJET : PLAN DES ROUTES NATIONALES TRANSFEREES OPERATION DKI 501 - RD 642 MISE A 2X2 VOIES ENTRE L’AUTOROUTE A25 ET HAZEBROUCK AVENANT N°1 PORTANT APPROBATION DU BORDEREAU DES PRIX SUPPLEMENTAIRES N°1 ET AUGMENTATION DE LA MASSE DU MARCHE N°: PRT07RD642INVENTDPDP331 PASSE AVEC LA SOCIETE HASKONING FRANCE POUR LA REALISATION D’UN INVENTAIRE FLORISTIQUE ET FAUNISTIQUE Le projet d’aménagement à 2x2 voies de la RD 642 entre l’autoroute A25 et Hazebrouck, opération DKI501, entraîne la destruction d’habitats abritant des espèces protégées, notamment l’Achillée sternutatoire et le triton alpestre, d'où la nécessité d'obtenir une dérogation au code de l’environnement (article L 411-1). Un dossier de demande a été réalisé en ce sens et soumis au Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN) en mars 2007. Ce dernier a demandé, dans son avis, qu’un inventaire faunistique et floristique complémentaire soit réalisé sur l’ensemble de l’aire d’études. Après appel d’offres, le bureau d’études Haskoning France a été retenu pour procéder à cet inventaire complémentaire et revoir le dossier de demande de dérogation en conséquence. Le marché de prestations intellectuelles correspondant, d’un montant de 62 639,38 € HT soit 74 916,70€ TTC, a été notifié le 2 juillet 2007 et notifié le 3 août 2007 pour un délai de réalisation de 16 mois. 10 – d'autoriser Monsieur le Président à signer l'avenant n°1 et tous les actes correspondants. L’ordre de service d’engager les inventaires floristiques et faunistiques a été notifié au bureau d’études le 27 août 2008 Objet de l’avenant n°1 : N° Il est apparu nécessaire au cours de cette prestation de procéder respectivement à : – l’acquisition de données propres à l’Achillée sternutatoire auprès du conservatoire botanique de Bailleul, – La prise en compte d’un nouveau tracé passant plus au Sud que le tracé considéré dans le dossier de demande de dérogation initial, afin de mieux préserver les habitats rencontrés. Le dossier de demande de dérogation doit être instruit par le Conseil National de Protection de la Nature. Les deux rapporteurs en charge de son instruction ont demandé son examen respectivement en commission faune (le 2 décembre 2008) et en commission flore (le 3 décembre 2008). A cet effet, il sera nécessaire de produire un document de présentation spécifique, d’être en mesure de répondre aux questions des experts qui siègeront à ces commissions et donc de se faire assister par le prestataire. Afin de tenir compte de ces prestations complémentaires, 3 nouveaux prix supplémentaires ont été définis. Il s’agit respectivement des prix : – n°5 : « Acquisition et exploitation de données auprès du Conservatoire Botanique de Bailleul » d’un montant de 1 050 € HT, – n°6 : « Prise en compte d’un nouveau tracé » d’un montant de 1 720 € HT, – n°7 : « Assistance du Maître d’Ouvrage pour la présentation du dossier au Conservatoire National de Protection de la Nature (CNPN) » d’un montant de 3 105 € HT Ces prix supplémentaires ont été établis sur la base des prix du marché. Leur application entraînera une augmentation de la masse totale du marché de 5 875 € HT. Le montant total du marché s'élève ainsi à 68 514,38 € HT au lieu de 62 639,38 € HT, soit une augmentation de 9,38 %. La commission d’appel d’offres lors de sa séance du 6 novembre 2008 a validé l'augmentation de la masse totale du marché à hauteur de 5 875 € HT. Cette augmentation sera imputée sur les crédits inscrits au budget départemental sur l'article 90621, nature comptable 2031, Programme P1021, opération DKI501, marché n° PRT07RD642INVENTDPDP331. Je propose à la Commission Permanente : – d'autoriser l'augmentation de la masse totale du marché à hauteur de 68 514,38 € HT, – d'imputer cette augmentation sur les crédits inscrits au budget départemental sur l'article 90621, nature comptable 2031, Programme P1021, opération DKI501, marché n° PRT07RD642INVENTDPDP331, 6 DRIPE/2008/1952 OBJET : MODIFICATION DU PROJET DE COOPERATION « ECHANGE CULTUREL ENTRE LA CHORALE CANTABILE DE DUNKERQUE ET LA CHORALE DE L’AMITE DE PECS EN HONGRIE » PRESENTE DANS LE CADRE DES PARTENARIATS INTERNATIONAUX DU DEPARTEMENT DU NORD La Commission permanente du Conseil Général réunie à Lille le 22 septembre 2008 a validé l’attribution d’une participation financière de 10 000,00 € au projet porté par l’association CHORALE CANTABILE de Dunkerque intitulé « Echange culturel entre la chorale CANTABILE de Dunkerque et la CHORALE DE L’AMITIE de Pecs en Hongrie » (cf. délibération N° DRIPE/2008/1073 ci-jointe) Le rapport correspondant (ci-joint) rappelle le contexte du projet, la période de réalisation, les actions envisagées, les partenaires et les modalités d’évaluation. Cette participation financière a été accordée dans le cadre du dispositif d’attribution de participations départementales au titre des « Projets de coopération relevant des partenariats internationaux du Département ». Initialement, les deux partenaires du projet étaient la CHORALE CANTABILE de Dunkerque et la CHORALE DE L’AMITIE D²E PECS, choisie en accord avec le Département de Baranya. Des événements imprévus propres au partenaire hongrois initial ont contraint ce dernier à se retirer du projet. Toutefois la préparation de l’échange culturel n’a pas été interrompue grâce à l’établissement de contacts avec la CHORALE BELA BARTOK également située dans le département de Baranya à Mohacs et qui a pu se substituer au partenaire initial. Ce changement intervenu après le passage du dossier en Commission Permanente n’a modifié ni le contenu, ni les délais de réalisation du projet. Il est proposé à la Commission Permanente d’approuver les modifications présentées à travers ce rapport concernant le projet de coopération de l’association CHORALE CANTABILE validé en Commission Permanente du 22 septembre 2008, initialement intitulé « Echange culturel entre la CHORALE CANTABILE de Dunkerque et la CHORALE DE L’AMITIE de Pecs en Hongrie » et qui sera désormais intitulé « Echange culturel entre la CHORALE CANTABILE de Dunkerque et une chorale hongroise localisée dans le département de Baranya ». Les projets de délibérations correspondants sont adoptés à l’unanimité. 11 COMMISSION BUDGET – RESSOURCES HUMAINES Monsieur Laurent HOULLIER indique que les 36 rapports ont reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission. en octobre 2007 et dont le siège est situé à Cambrai, sollicite le Conseil Général à hauteur de 8 536 € au titre de l’aide au développement de l’emploi associatif. I Monsieur Jacques MICHON signale que le Groupe Communiste n’a pas pu assister à la réunion de la Commission, initialement prévue le 17 novembre dernier et reportée au lendemain, et regrette d’apprendre, s’agissant du rapport 1/9, que les subventions aux organisations syndicales vont être diminuées par deux cette année et supprimées les années suivantes. Il souhaite qu’elles continuent à être attribuées dans les mêmes conditions qu’auparavant et précise que cette demande concerne également le rapport 4/37. Monsieur Alain POYART fait également remarquer que les délégués du Groupe Union Pour le Nord n’ont pas pu assister à la réunion de la Commission à cause du changement de date et d’heure. Monsieur POYART s’étonne aussi de la diminution, puis de la suppression de la subvention aux organisations syndicales, et s’interroge à propos de l’argumentation. Il précise que le Groupe Union Pour le Nord votera contre les rapports 1/9 et 4/37. Monsieur le Président indique qu’il ne fera pas la même réponse à Monsieur POYART et à Monsieur MICHON. Soulignant que Monsieur POYART ne vote pas le budget du Département et soutient une politique nationale qui met à mal les organisations syndicales, Monsieur le Président estime donc que son observation est malvenue. Monsieur le Président prend acte que la formule imaginée par Monsieur Patrick KANNER pour faire face aux contraintes budgétaires ne convient pas à Monsieur MICHON et retire le rapport 1/9. Monsieur le Président porte à la connaissance des Conseillers Généraux qu’il recevra les organisations syndicales le 19 décembre prochain. Monsieur le Président soumet au vote des Conseillers Généraux les projets de délibérations relatifs aux rapports suivants : N° 1.1 – RAPPEL L’aide aux projets, ou plus particulièrement l’aide au développement de l’emploi associatif, s’inscrit dans un fonds plus global intitulé « Accès à l’emploi – Dispositifs Associatifs » correspondant à une réelle volonté du Département de concilier action économique et solidarité. Les associations peuvent bénéficier de ce soutien dans le cadre d’un projet de création ou de développement à condition que celui-ci permette la création d’au moins un emploi au sein de la structure. Les contrats des emplois créés générés par le projet doivent être à durée indéterminée et d’au moins 17h/semaine ; ils doivent de plus bénéficier à des personnes en difficulté d’insertion professionnelle (c’est-à-dire allocataires du RMI, demandeurs d’emploi longue durée, jeunes sans expérience et/ou sans qualification). Il s’agit bien d’une aide au démarrage indépendante de l’activité menée, c’est-à-dire qu’elle ne prend pas en compte le cœur de métier de l’association (qui relève de financements de droits communs : culture, insertion, sport…), mais permet de renforcer sa structuration financière. II – LE PROJET L’association ASTRIDE a pour vocation de : – mettre en place par tous moyens utiles, la collecte de matériels et matériaux usagés auprès de leurs propriétaires, – les trier pour être recyclés ou réemployés, – soutenir toutes les initiatives allant dans ce sens en vue de développer des emplois. Son activité consiste à collecter auprès des entreprises et des administrations les papiers de bureau et les cartons par le biais de corbeilles dédiées (à l’instar de l’association ELISE – Entreprise Locale d’Initiatives au Service de l’Environnement – à Wambrechies), trier les papiers récoltés en fonction de leur grammage et les regrouper dans de gros conteneurs de 30 m3 à destination des industries de recyclage. Selon l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), chaque salarié produit en moyenne 100 kg de déchets de bureau par an, dont 70 à 85 % de papiers et cartons. Sur l’arrondissement de Cambrai, le gisement potentiel est estimé à 900 tonnes par an. DPAE/2008/1676 OBJET : ACCES A L'EMPLOI DISPOSITIFS ASSOCIATIFS ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A L'ASSOCIATION DE TRI, DE RECYCLAGE ET D'INITIATIVES POUR LE DEVELOPPEMENT ET L'EMPLOI (CAMBRAI) ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Les objectifs de ce projet sont d’ordre écologique (une tonne de vieux papiers permet de produire 900 kg de produits neufs) et social (création d’emplois pour des personnes non qualifiées). L’association de Tri, de Recyclage et d’Initiatives pour le Développement et l’Emploi (ASTRIDE), créée Au démarrage de l’activité, l’association ASTRIDE collaborera avec ELISE et ADELE (Association pour le Développement de l’Emploi Local par l’Environnement) 12 qui intervient dans le Douaisis. Elle apparaîtra comme membre du réseau ELISE sur Cambrai et bénéficiera à ce titre de la reprise de matériel (bennes, conteneurs, corbeilles….) au meilleur prix ainsi que de la revente des vieux papiers aux recycleurs. La convention de partenariat inclura également la rétrocession de clients existants. A terme, ASTRIDE pourrait compléter son offre de service aux entreprises par la collecte d’autres déchets recyclables (piles, néons, Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques – DEEE –, cartouches d’encre…). Durée Indéterminée au profit de public en difficulté d’insertion professionnelle à 3 ans (à raison de 1 067 € par emploi). Cette opération entre dans le cadre de la mesure « Accès à l’emploi – Dispositifs Associatifs » définie dans la politique économique du Département. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget – Ressources Humaines » : L’association est accompagnée dans le montage de son projet par le COmité de Développement de l’Economie Solidaire (CODES) du Cambrésis et la Boutique de Gestion Espace. L’activité devrait permettre la création de 3,7 postes en Equivalents Temps Plein. Ces postes seront réservés prioritairement à des personnes handicapées ; la demande d’agrément d’Entreprise Adaptée est en cours. – d’attribuer une participation de 8 536 € à l’Association de Tri, de Recyclage et d’Initiatives pour le Développement et l’Emploi (ASTRIDE) au titre de l’aide au développement de l’emploi associatif, La subvention sollicitée de 8 536 € se décompose ainsi : – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe au rapport et tous les actes correspondant à la délibération, – 4 573 € : aide forfaitaire à la création ou au développement. Ce forfait permet de ne pas pénaliser les plus petits projets. – – 3 963 € : subvention pour la création de 3,7 emplois Equivalents Temps Plein en Contrat à d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9391, nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008 – Opération 08P0095OV004 (Aide aux projets d’insertion). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9391 6568 (08P0095OV004) 375 000 292 551 82 449 8 536 73 913 N° 1.2 DPAE/2008/1680 OBJET : ACCES A L'EMPLOI DISPOSITIFS ASSOCIATIFS ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A L'ASSOCIATION PORTAGE DE REPAS ET ACCOMPAGNEMENT A DOMICILE (VALENCIENNES) ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE L’association Portage de Repas et Accompagnement à Domicile (APRAD), créée en juillet 2007 et dont le siège est situé à Valenciennes, sollicite le Conseil Général à hauteur de 10 975 € au titre de l’aide au développement de l’emploi associatif. I du Département solidarité. de concilier action économique et Les associations peuvent bénéficier de ce soutien dans le cadre d’un projet de création ou de développement à condition que celui-ci permette la création d’au moins un emploi au sein de la structure. Les contrats des emplois créés générés par le projet doivent être à durée indéterminée et d’au moins 17h/semaine ; ils doivent, de plus, bénéficier à des personnes en difficulté d’insertion professionnelle (c’est-à-dire allocataires du RMI, demandeurs d’emploi longue durée, jeunes sans expérience et/ou sans qualification). Il s’agit bien d’une aide au démarrage indépendante de l’activité menée, c’est-à-dire qu’elle ne prend pas en compte le cœur de métier de l’association (qui relève de financements de droits communs : culture, insertion, sport…), mais permet de renforcer sa structuration financière. – RAPPEL II – LE PROJET L’aide aux projets, ou plus particulièrement l’aide au développement de l’emploi associatif, s’inscrit dans un fonds plus global intitulé « Accès à l’emploi – Dispositifs Associatifs » correspondant à une réelle volonté L’association APRAD a pour objet le maintien à domicile des personnes âgées et/ou dépendantes, par le biais de services de proximité, notamment le portage de repas à 13 domicile, l’accès et le maintien à la vie sociale et culturelle. Elle est une émanation de l’association Allegra implantée à Monchy-le-Preux, créée en 2002 et dont le territoire d’intervention couvre le Douaisis et l’Arrageois. En effet, Allegra était de plus en plus sollicitée pour la livraison de repas sur la périphérie de Valenciennes ; les administrateurs ont donc décidé de créer une nouvelle structure sur ce secteur : l’association APRAD. Les services proposés par l’association intégreront : – une livraison continue des repas, – un isolement rompu par une présence quotidienne avec une grande disponibilité du personnel, – la prise en compte des régimes spécifiques, – un travail de partenariat avec les producteurs et maraîchers régionaux. Le territoire d’intervention de l’APRAD couvre le Valenciennois et l’Avesnois ; le partenariat avec l’association Allegra permettra de démarrer l’activité avec la livraison d’une trentaine de repas par jour. Afin de contribuer au maintien du lien social, l’APRAD a sollicité l’AFEV (Association des Fédérations des Etudiants Valenciennois) pour engager une démarche d’accompagnement entre générations. L’association est accompagnée dans le montage de son projet par l’association Maillage. L’activité devrait permettre la création de 6 postes en Equivalents Temps Plein. Ces postes seront réservés prioritairement à des personnes en difficulté d’insertion professionnelle. La subvention sollicitée de 10 975 € se décompose ainsi : – 4 573 € : aide forfaitaire à la création ou au développement. Ce forfait permet de ne pas pénaliser les plus petits projets. – 6 402 € : subvention pour la création de 6 emplois Equivalents Temps Plein en Contrat à Durée Indéterminée au profit de public en difficulté d’insertion professionnelle à 3 ans (à raison de 1 067 € par emploi). Cette opération entre dans le cadre de la mesure « Accès à l’emploi – Dispositifs Associatifs » définie dans la politique économique du Département. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget – Ressources Humaines » : – d’attribuer une participation de 10 975 € à l’association APRAD au titre de l’aide au développement de l’emploi associatif, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe au rapport et tous les actes correspondant à la délibération, – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9391, nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008 – Opération 08P0095OV004 (aide aux projets d’insertion). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9391 6568 (08P0095OV004) 375 000 301 087 73 913 10 975 62 938 N° 1.3 DPAE/2008/1699 OBJET : CREATION ET TRANSMISSION D'ACTIVITES ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A L'UNION REGIONALE DES SOCIETES COOPERATIVES ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE L'Union Régionale des Sociétés Coopératives de Production (URSCOP) est une association loi 1901 créée en 1969 et qui fédère les Sociétés Coopératives de Production (SCOP) de cinq départements : l’Oise, l'Aisne, la Somme, le Pas-de-Calais et le Nord. En 2007, l'URSCOP comptait 112 adhérents (soit 3 747 salariés) dont 44 dans le Nord (représentant 1 096 emplois). Les Sociétés Coopératives de Production ont un mode de fonctionnement particulier, les distinguant des entreprises classiques et obéissant à des principes dits coopératifs : – tout salarié de l'entreprise a vocation à en devenir associé, les salariés – associés doivent détenir la majorité du capital de l'entreprise, – tout associé, quel que soit le nombre de parts sociales qu'il possède, ne détient qu'une seule voix lors des votes en assemblée générale. C'est le principe « un homme = une voix » qui s'applique et qui permet l'exercice de la démocratie au sein de l'entreprise. L'URSCOP a un rôle général de représentation des SCOP auprès des différents partenaires économiques, financiers ou institutionnels. Outre son activité de sensibilisation à l'entrepreneuriat collectif et aux valeurs qu'il induit, l'URSCOP a noué un 14 partenariat avec le Département du Nord, basé sur les axes suivants : un des éléments permettant de réfléchir à la consolidation ou au développement de l’entreprise. L'aide à la création ou à la reprise de SCOP Il s'agit pour l'URSCOP d'accompagner les porteurs de projet désirant créer ou reprendre une entreprise sous forme coopérative. Cet accompagnement consiste à aider au montage financier du projet (analyse financière et mise en relation avec divers organismes de prêt), à élaborer le statut juridique de l'entreprise ou à réaliser une étude de faisabilité économique. Dans ce domaine, l’URSCOP dispose également de leviers financiers en accompagnant ses adhérents dans la mobilisation des différents fonds du mouvement coopératif national (SOCODEN – Société Coopérative de Développement et d’Entraide – pour l’octroi de prêts à moyen terme ou FACID – Fonds d’Aide à la Création, à l’Investissement et au Développement – pour la prise de participation au capital) visant à renforcer les fonds propres des SCOP. En 2007, 156 projets ont été étudiés, dont 15 ont abouti (4 dans le Nord) à la création ou reprise de SCOP et ont permis la création de 263 emplois (dont 15 dans le Nord). Ce taux de concrétisation faible s'explique par l'augmentation du volume de porteurs de projet encore éloignés de la création (d'où un temps de préparation plus long), couplé à un contexte économique qui rend difficile la création d'entités économiques nécessitant dès le démarrage au moins 2 associés – salariés. La révision coopérative et la consolidation des SCOP Cette révision est une obligation législative à laquelle sont soumises toutes les SCOP. Elle a pour objet l'analyse et l'examen critique de la situation et du fonctionnement de la coopérative. Elle porte sur 5 aspects de l'entreprise : sa conformité légale, le bilan de sa situation économique et financière, un bilan coopératif, une analyse stratégique et une analyse organisationnelle et fonctionnelle de la coopérative. 32 SCOP nordistes ont bénéficié de cette révision qui représente 103 jours de conseil. Le soutien du Département contribue à financer par entreprise, une journée de révision supplémentaire menée par l’URSCOP. Au-delà de cet aspect légal, la révision coopérative est L’association sollicite donc le Département à hauteur de 54 000 € afin de poursuivre son action. Cette opération entre dans le cadre de la mesure « Création et transmission d’activités » définie dans la politique économique du Département. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget – Ressources Humaines » : – d’attribuer une participation de 54 000 € à l’Union Régionale des Sociétés Coopératives (URSCOP) pour l’accompagnement à la création ou à la reprise, ainsi que pour la consolidation et la révision coopérative des SCOP, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe au rapport et tous les actes correspondant à la délibération, – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9391, nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008 – Opération 08P0094OV002 (Soutien à la création d’activités). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9391 6568 (08P0094OV002) 793 000 530 700 262 300 54 000 208 300 N° 1.4 DPAE/2008/1702 OBJET : CREATION ET TRANSMISSION D'ACTIVITES ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A L'ASSOCIATION POUR LE DROIT A L'INITIATIVE ECONOMIQUE ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE L’Association pour le Droit à l’Initiative Economique (ADIE) aide les personnes exclues du marché du travail et du système bancaire classique à créer leur propre emploi par le biais de la création de leur entreprise. Ayant aujourd'hui une envergure nationale, c'est dans le Nord-Pas-de-Calais que l'ADIE a implanté en 1994 sa première délégation régionale, grâce au soutien des collectivités locales dont le Département du Nord. Cette délégation s'est peu à peu structurée, en créant quatre antennes (Lille, Dunkerque, Valenciennes et Maubeuge) et en assurant de nombreuses permanences sur l’ensemble du territoire. Afin de soutenir l'initiative des porteurs de projet de création d'entreprise en difficulté d'insertion, l’ADIE a développé une gamme diversifiée d’outils financiers : les prêts solidaires qui constituent l'activité de base de l’ADIE et demeurent sa principale modalité d'intervention. Il s'agit de prêts d'un montant maximum de 5 000 €. Le prêt solidaire doit 15 permettre le démarrage de l’activité. Il est attribué en fonction de la viabilité économique du projet, des capacités et motivations du porteur de projet, les prêts d’honneur, sont accordés en complément des prêts solidaires, dans la limite de 5 000 €, les prêts de test, utilisés pour mesurer la faisabilité d’un projet éventuellement hébergé en couveuse ou coopérative d’activités, la bourse de matériel dont le principe est de mettre à disposition des créateurs du matériel pour une durée de trois mois renouvelables. Il s'agit essentiellement de matériel informatique et d'étals de marché. A l'issue de ce « test », un prêt pourra leur être accordé afin d'acquérir le matériel nécessaire à l'activité. L’ADIE gère également des dispositifs nationaux ou régionaux comme l’avance remboursable EDEN, les Prêts à la Création d’Entreprises (PCE) et la prime DRAC du Conseil Régional. Le bilan de ces prêts pour 2008 figure en annexe. Par ailleurs, l’ADIE a réalisé une étude de pérennité portant sur les entreprises aidées. Le taux de pérennité à 3 ans, est identique à la moyenne nationale, soit 57 %. Cette étude fait apparaître également que 70 % des créateurs aidés ont pu sortir des minima sociaux (RMI, ASS…) soit grâce à la création de leur activité, soit en retrouvant un travail salarié. L’ADIE a entamé une évolution en profondeur de son organisation en souhaitant distinguer ses activités de crédit et son action d’accompagnement (conseil et formation aux porteurs). Le soutien du Département du Nord porte sur son activité de prêt. Pour l’année 2008, l’ADIE sollicite du Département le renouvellement de sa subvention à hauteur de 72 000 €, dont 38 000 € ont déjà fait l’objet d’une avance lors de l’Assemblée Plénière des 25 et 26 février 2008, soit 34 000 €. Cette opération entre dans le cadre de la mesure « Création et transmission d’activités » définie dans la politique économique du Département. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget – Ressources Humaines » : – d’attribuer une participation de 34 000 € à l’Association pour le Droit à l’Initiative Economique (ADIE) pour l’octroi de prêts aux créateurs d’entreprise en difficulté, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe au rapport et tous les actes correspondant à la délibération, – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9191, nature comptable 2042 du budget départemental de l’exercice 2008 – Opération 08P1065OV001 (Fonds d’aide à la création d’entreprises). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9191 2042 (08P1065OV001) 547 000 239 500 307 500 34 000 273 500 N° 1.5 DPAE/2008/1703 OBJET : CREATION ET TRANSMISSION D'ACTIVITES ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS DE PRETS D'HONNEUR ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Les structures de prêts d’honneurs (ou Plates-Formes d’Initiative Locale) sont des associations loi 1901 dont l’objectif est de favoriser la création d’entreprises au niveau local. Elles accompagnent financièrement les porteurs de projet dans la constitution des fonds nécessaires à la création ou à la reprise d’entreprises. A cet effet, elles accordent des prêts d’honneur aux futurs créateurs et repreneurs. Elles développent également l’expertise et le suivi financier des projets qu’elles ont soutenus. Treize structures maillent le territoire départemental, il s’agit de : Cambrésis Initiative, Douaisis Initiative, Flandre Initiative, Flandre Intérieure Initiative, Initiative Cap Lillois pour Entreprendre (CLE), Lille Métropole Initiative, Réseau Entreprendre Hainaut, Réseau Entreprendre Nord, Sambre Avesnois Initiative, SOS Insertion et Alternatives (ex- Germinal), Thiérache Initiative, Val Initiatives et Versant Nord Est Initiative. Ces associations ont fait l’objet d’une avance lors de l’Assemblée Plénière des 24 et 25 février 2008, exception faite de Thiérache Initiative qui n’a pas de besoin en financement pour 2008 (peu de prêts accordés en 2007). Bilan d’activités 2007 Le bilan consolidé de ces treize associations fait apparaître les résultats suivants : – 1 185 prêts d’honneur ont été attribués en 2007 aux porteurs de projet (soit 9,7 % de plus qu’en 2006) en faveur de 1 070 entreprises (cas d’entreprises ayant plusieurs porteurs de projet), 16 – ces prêts représentent un montant global de 8 656 000 €, – le montant moyen des prêts s’élève à 7 304 €, – 942 créateurs aidés étaient demandeurs d’emploi ou allocataires du RMI, ce qui représente 79 % du total des porteurs financés, – 4 135 emplois ont été créés par les entreprises aidées, – 1 € de prêt d’honneur accordé, a permis de lever 6 € de prêt bancaire pour financer ces entreprises. Le financement des Plates-Formes d’Initiative Locale constitue un volet important du Programme Régional de la Création – Transmission d'Entreprises (PRCTE – Je crée en Nord-Pas-de-Calais) auquel le Département du Nord participe, en partenariat avec l’Etat, la Région Nord/Pas-de-Calais, le Département du Pas-de-Calais, la Caisse des Dépôts et les Fonds européens (FEDER). Les subventions accordées par les partenaires sont affectées aux fonds de prêt des Plates-Formes d’Initiative Locale. La participation départementale doit intervenir en faveur de projets portés par des personnes en difficulté d’insertion professionnelle (allocataires de minima sociaux ou demandeurs d’emploi). Perspectives 2008 Les associations de prêts d’honneur ont présenté pour 2008 un plan de développement détaillé reprenant leurs besoins financiers et ressources, ainsi que leurs objectifs prévisionnels (nombre de prêts accordés et montants). Le partenariat établi entre les membres du PRCTE doit permettre de répondre de manière optimale à leurs besoins et se répartit pour l’ensemble des associations de la manière suivante : – Département du Nord : 370 000 € (dont 177 500 € ont été attribués en avance lors de l’Assemblée Plénière des 25 et 26 février 2008), – Région Nord-Pas-de-Calais : 410 000 € pour les associations nordistes (640 000 € au total pour la région), – FEDER : 266 000 € pour les associations nordistes (385 000 € au total pour la région), – Caisse des Dépôts : 250 000 €. Les objectifs pour l’année 2008 sont de réaliser un montant global de prêts de 9,3 millions d’euros. Le financement du fonctionnement de ces structures repose principalement sur les autres partenaires locaux (municipalités, établissements publics de coopération intercommunale, entreprises, chambres consulaires…). Pour l’année 2008, ces structures sollicitent du Département le renouvellement de leurs subventions. Elles ont déjà fait l’objet d’une avance lors de l’Assemblée Plénière des 25 et 26 février 2008 (voir liste jointe). Par ailleurs, le Département soutient depuis 2005 l’action d’intermédiation bancaire menée par Initiative CLE qui permet aux porteurs en difficulté d’être orientés vers les banques et d’obtenir un prêt bancaire sans couplage obligatoire avec un prêt d’honneur (voir fiche en annexe). Ces opérations entrent dans le cadre de la mesure « Création et transmission d’activités » définie dans la politique économique du Département. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget – Ressources Humaines » : – d'attribuer les subventions aux organismes repris dans la liste jointe, pour un montant total de 192 500 €, – d’autoriser Monsieur le Président à signer les conventions jointes au rapport et tous les actes correspondant à la délibération, – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9191, nature comptable 2042 du budget départemental de l’exercice 2008 – Opération 08P1065OV001 (Fonds d’aide à la création d’entreprise). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9191 2042 (08P1065OV001) 547 000 273 500 273 500 192 500 81 000 17 N° 1.6 DPAE/2008/1734 OBJET : ACCES A L'EMPLOI DISPOSITIFS ASSOCIATIFS ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A L'ASSOCIATION SPORTS VOYAGES JEUNES (ROUBAIX) ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE L’Association Sports Voyages Jeunes (ASVJ), créée en 1992 et dont le siège est situé à Roubaix, sollicite le Conseil Général à hauteur de 8 232 € au titre de l’aide au développement de l’emploi associatif. I – RAPPEL L’aide aux projets, ou plus particulièrement l’aide au développement de l’emploi associatif, s’inscrit dans un fonds plus global intitulé « Accès à l’emploi – Dispositifs Associatifs » correspondant à une réelle volonté du Département de concilier action économique et solidarité. Les associations peuvent bénéficier de ce soutien dans le cadre d’un projet de création ou de développement à condition que celui-ci permette la création d’au moins un emploi au sein de la structure. Les contrats des emplois créés générés par le projet doivent être à durée indéterminée et d’au moins 17h/semaine ; ils doivent de plus bénéficier à des personnes en difficulté d’insertion professionnelle (c’est-à-dire allocataires du RMI, demandeurs d’emploi longue durée, jeunes sans expérience et/ou sans qualification). Il s’agit bien d’une aide au démarrage indépendante de l’activité menée, c’est-à-dire qu’elle ne prend pas en compte le cœur de métier de l’association (qui relève de financements de droits communs : culture, insertion, sport…), mais permet de renforcer sa structuration financière. II – LE PROJET L’association ASVJ a pour objet : – l’accueil des jeunes en centre de loisirs et/ou de vacances, – l’initiation aux pratiques sportives, artistiques et culturelles, – l’initiation et la formation aux Technologies de l’Information et de la Communication, – l’accompagnement de projets sportifs, culturels, humanitaires et économiques, – le conseil et l’accompagnement des démarches de recherche d’emploi et de formation. L’association intervient pour les jeunes de 6 à 25 ans de Roubaix et Croix et plus particulièrement du quartier de l’Epeule à Roubaix. Aujourd’hui l’association réoriente ses activités autour de la solidarité, la parentalité, la médiation sociale et l’accompagnement des démarches administratives et d’insertion socio-professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans. A ce titre, elle met en place de nouveaux types de projets éducatifs avec les jeunes et les bailleurs sociaux. 1 – les chantiers à destination des jeunes de 16 à 25 ans Il s’agit d’organiser des chantiers de rénovation dans le secteur du bâtiment (cages d’escaliers et halls d’immeubles) en impliquant les jeunes du quartier. Cette action permettra de responsabiliser et rendre autonomes les jeunes, de leur donner des repères favorisant leur insertion dans la société, de valoriser leurs initiatives et de promouvoir leurs réalisations. 2 – les animations socioculturelles et sportives nouvelles pour les 12-25 ans La perte de l’agrément donné par la Caisse d’Allocation Familiales concernant l’accueil collectif de mineurs de 12 à 25 ans entraîne pour l’association une définition de nouvelles activités de type « mercredis récréatifs » en période scolaire et « mini-séjours culturels et sportifs » en période de vacances scolaires. L’association emploie aujourd’hui 10 salariés, soit 7 postes en Equivalents Temps Plein. Le développement de ces nouvelles activités devrait permettre la création de 2 postes en Equivalents Temps Plein. Ces postes concerneront deux personnes aujourd’hui en Contrat d’Accompagnement dans l’Emploi au sein de l’association. La subvention sollicitée de 8 232 € se décompose ainsi : – 4 573 € : aide forfaitaire à la création ou au développement. Ce forfait permet de ne pas pénaliser les plus petits projets. – 1 525 € : aide supplémentaire du fait de l’implantation du projet de l’association en quartier prioritaire. – 2 134 € : subvention pour la création de 2 emplois Equivalents Temps Plein en Contrat à Durée Indéterminée au profit de public en difficulté d’insertion professionnelle à 3 ans (à raison de 1 067 € par emploi). Cette opération entre dans le cadre de la mesure « Accès à l’emploi – Dispositifs Associatifs » définie dans la politique économique du Département. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget – Ressources Humaines » : – d’attribuer une participation de 8 232 € à l’Association Sports Voyages Jeunes (ASVJ) au titre de l’aide au développement de l’emploi associatif, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe au rapport et tous les actes correspondant à la délibération, 18 – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9391, nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008 – Opération 08P0095OV004 d’insertion). (Aide aux projets ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9391 6568 (08P0095OV004) 375 000 312 062 62 938 8 232 54 706 N° 1.7 DPAE/2008/1748 OBJET : ACCES A L'EMPLOI DISPOSITIFS ASSOCIATIFS ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A L'ASSOCIATION SOURIRE SERVICES (MARLY) ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE L’association Sourire Services, créée le 2 mars 2007 et dont le siège est situé à Marly, sollicite le Conseil Général à hauteur de 5 640 € au titre de l’aide au développement de l’emploi associatif. I – RAPPEL L’aide aux projets, ou plus particulièrement l’aide au développement de l’emploi associatif, s’inscrit dans un fonds plus global intitulé « Accès à l’emploi – Dispositifs Associatifs » correspondant à une réelle volonté du Département de concilier action économique et solidarité. Les associations peuvent bénéficier de ce soutien dans le cadre d’un projet de création ou de développement à condition que celui-ci permette la création d’au moins un emploi au sein de la structure. Les contrats des emplois créés générés par le projet doivent être à durée indéterminée et d’au moins 17h/semaine ; ils doivent de plus bénéficier à des personnes en difficulté d’insertion professionnelle (c’est-à-dire allocataires du RMI, demandeurs d’emploi longue durée, jeunes sans expérience et/ou sans qualification). Il s’agit bien d’une aide au démarrage indépendante de l’activité menée, c’est-à-dire qu’elle ne prend pas en compte le cœur de métier de l’association (qui relève de financements de droits communs : culture, insertion, sport…), mais permet de renforcer sa structuration financière. Les services proposés par l’association sont : – le ménage et l’entretien intérieur et extérieur de la maison, – le jardinage, – le petit bricolage, – de faire et/ou de livrer les courses, – de promener les animaux de compagnie. L’association offre ses services à des personnes âgées, dépendantes, isolées qui sont souvent prises en charge uniquement d’un point de vue médical. Le territoire d’intervention de l’association Sourire Services couvre le Valenciennois et son arrondissement. L’association est accompagnée dans le montage de son projet par la Boutique de Gestion Espace et l’association Maillage. L’association prévoit de déposer une demande d’agrément qualité afin de pouvoir proposer un service d’aide à la mobilité aux personnes dépendantes. Elle délivrera ses services en mode prestataire. L’activité devrait permettre la création d’un emploi en Equivalent Temps Plein. Ce poste sera réservé prioritairement à une personne en difficulté d’insertion professionnelle. La subvention sollicitée de 5 640 € se décompose ainsi : – 4 573 € : aide forfaitaire à la création ou au développement. Ce forfait permet de ne pas pénaliser les plus petits projets. – 1 067 € : subvention pour la création d’1 emploi Equivalent Temps Plein en Contrat à Durée Indéterminée au profit de public en difficulté d’insertion professionnelle à 3 ans. Cette opération entre dans le cadre de la mesure « Accès à l’emploi – Dispositifs Associatifs » définie dans la politique économique du Département. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget – Ressources Humaines » : II – LE PROJET L’association Sourire Services est une association qui a pour objet de proposer un ensemble de services d’aide à la personne dans le but de favoriser le maintien à domicile, en priorité des personnes âgées ou dépendantes. – d’attribuer une participation de 5 640 € à l’association Sourire Services au titre de l’aide au développement de l’emploi associatif, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la 19 convention jointe au rapport et tous les actes correspondant à la délibération, inscrits à l’article 9391, nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008 – Opération 08P0095OV004 (Aide aux projets d’insertion). – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9391 6568 (08P0095OV004) 375 000 320 294 54 706 5 640 49 066 N° 1.8 DPAE/2008/1751 OBJET : ACCES A L'EMPLOI DISPOSITIFS ASSOCIATIFS ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A L'ASSEMBLEE PERMANENTE DE L'ECONOMIE SOLIDAIRE (LILLE) ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE L’Assemblée Permanente de l’Economie Solidaire (APES), créée en 2002 et dont le siège est situé à Lille, sollicite le Conseil Général à hauteur de 6 375 € au titre de l’aide à l’étude de projet. I – RAPPEL L’aide aux projets, ou plus particulièrement l’aide à l’étude de projet, s’inscrit dans un fonds plus global intitulé « Accès à l’Emploi – Dispositifs Associatifs » qui correspond à une réelle volonté du Département de concilier action économique et solidarité. Les communes, structures intercommunales ou associations peuvent bénéficier du soutien financier du Département lors de la réalisation d’une étude : – de faisabilité de mise en place d’une structure à vocation d’insertion professionnelle, – de pérennisation des postes en contrats aidés, – de marché ou plans de communication pour des projets relevant de l’Economie Sociale et Solidaire. Le plafond de l’intervention financière est fixé à 7 622 € et à un tiers du coût de l’étude lorsque celui-ci est inférieur à 22 867 €. A ce titre, elle a été sollicitée par les acteurs de la consommation responsable pour appuyer leur structuration. III – LE PROJET Les acteurs de la consommation responsable se sont regroupés autour d’une idée commune : favoriser l’équité et la solidarité dans les échanges commerciaux locaux et internationaux. Ce collectif, dont la dénomination est « Comm’une Idée » est composé de 17 membres : – acteurs du commerce équitable : distributeurs des produits garantis équitables via des filières contrôlées, – acteurs de l’agriculture biologique : producteurs ou distributeurs de produits locaux issus de l’agriculture biologique, – acteurs du tourisme solidaire, – créateurs de mode utilisant des produits issus de l’agriculture biologique et du commerce équitable. La création de ce collectif vise à mutualiser les ressources et mener des actions collectives. L’APES aura pour fonction d’être : – un appui technique pour l’organisation des réunions mensuelles, l’ouverture d’une communauté dans l’espace intranet de son site, – un relais d’information régional afin de favoriser la connaissance de tous, – un accompagnateur des projets collectifs (exemple : organisation d’un marché de Noël responsable, conférence de presse, petits déjeuners de sensibilisation…). L’APES sollicite le Département pour le cofinancement de l’étude de préfiguration d’un réseau visant à promouvoir et structurer le secteur de la consommation responsable. II – LE PORTEUR DE PROJET L’APES fédère plus de 350 entreprises, acteurs et sympathisants de l’économie solidaire, elle se veut à la fois un lieu de rencontres, d’échanges, de coopération, d’élaboration de propositions alternatives dans différents secteurs d’activité (agriculture, environnement, outils financiers solidaires, culture, commerce équitable …) et une structure représentative de l’économie solidaire. Cette opération entre dans le cadre de la mesure « Accès à l’emploi – Dispositifs Associatifs » définie dans la politique économique du Département. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget – Ressources Humaines » : – d’attribuer une participation de 6 375 € à 20 l’Assemblée Permanente de l’Economie Solidaire (APES) au titre de l’aide à l’étude de projet, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe au rapport et tous les actes correspondant à la délibération, – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9391, nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008 – Opération 08P0095OV004 (Aide aux projets d’insertion). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9391 6568 (08P0095OV004) 375 000 325 934 49 066 6 375 42 691 N° 1.9 DPAE/2008/1780 OBJET : SUBVENTIONS ATTRIBUEES AU TITRE DE L'ANNEE 2008 AUX ORGANISATIONS SYNDICALES ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Dossier retiré de l’ordre du jour. N° 1.10 DPAE/2008/1799 OBJET : ACCES A L'EMPLOI DISPOSITIFS ASSOCIATIFS ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A L'ASSOCIATION DOMICILYS SERVICES (HALLUIN) ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE L’association Domicilys Services, créée en avril 2007 et dont le siège est situé à Halluin, sollicite le Conseil Général à hauteur de 8 232 € au titre de l’aide au développement de l’emploi associatif. I – RAPPEL L’aide aux projets, ou plus particulièrement l’aide au développement de l’emploi associatif, s’inscrit dans un fonds plus global intitulé « Accès à l’emploi – Dispositifs Associatifs » correspondant à une réelle volonté du Département de concilier action économique et solidarité. Les associations peuvent bénéficier de ce soutien dans le cadre d’un projet de création ou de développement à condition que celui-ci permette la création d’au moins un emploi au sein de la structure. Les contrats des emplois créés générés par le projet doivent être à durée indéterminée et d’au moins 17h/semaine ; ils doivent de plus bénéficier à des personnes en difficulté d’insertion professionnelle (c’est-à-dire allocataires du RMI, demandeurs d’emploi longue durée, jeunes sans expérience et/ou sans qualification). Il s’agit bien d’une aide au démarrage indépendante de l’activité menée, c’est-à-dire qu’elle ne prend pas en compte le cœur de métier de l’association (qui relève de financements de droits communs : culture, insertion, sport…), mais permet de renforcer sa structuration financière. II – LE PROJET L’association Domicilys Services a pour objet de contribuer au mieux être des personnes à leur domicile par la mise en place de services à la personne. Créée en avril 2007, elle a réellement démarré son activité en octobre et fonctionne principalement grâce au bénévolat. Aujourd’hui, elle souhaite se professionnaliser et a déposé une demande d’agrément qualité. Domicilys Services intervient à la fois en tant que prestataire et mandataire. Les services proposés dès l’obtention de l’agrément qualité seront : – une aide à la mobilité et au transport de personnes ayant des difficultés de déplacement, – une assistance administrative, informatique et internet à domicile, – l’entretien de la maison, – les gardes d’enfants, – le gardiennage, – la livraison de courses, – les petits travaux de jardinage, – le petit bricolage, – la préparation de repas à domicile, – le soutien scolaire, – l’assistance aux personnes handicapées. L’association interviendra plus particulièrement sur les communes d’Halluin, Bousbecque, Wervicq Sud, Linselles, Neuville en Ferrain et Comines. Domicilys Services est accompagné dans le montage de son projet par l’association Maillage. L’activité devrait permettre la création de 2 postes en Equivalents Temps Plein. Ces postes seront réservés prioritairement à des personnes en difficulté d’insertion professionnelle. 21 La subvention sollicitée de 8 232 € se décompose ainsi : politique économique du Département. – 4 573 € : aide forfaitaire à la création ou au développement. Ce forfait permet de ne pas pénaliser les plus petits projets. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget – Ressources Humaines » : – 1 525 € : aide supplémentaire du fait de l’implantation du projet de l’association en quartier prioritaire. – 2 134 € : subvention pour la création de 2 emplois Equivalents Temps Plein en Contrat à Durée Indéterminée au profit de public en difficulté d’insertion professionnelle à 3 ans (à raison de 1 067 € par emploi). Cette opération entre dans le cadre de la mesure « Accès à l’emploi – Dispositifs Associatifs » définie dans la – d’attribuer une participation de 8 232 € à l’association Domicilys Services au titre de l’aide au développement de l’emploi associatif, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe au rapport et tous les actes correspondant à la délibération, – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9391, nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008 – Opération 08P0095OV004 (Aide aux projets d’insertion). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9391 6568 (08P0095OV004) 375 000 332 309 42 691 8 232 34 459 N° 1.11 DPAE/2008/1820 OBJET : CREATION ET TRANSMISSION D'ACTIVITES ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS BOUTIQUE DE GESTION ESPACE ET FLANDRE CREATION ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Le Programme Régional de la Création – Transmission d’Entreprises (PRCTE) – « Je crée en Nord/Pas de Calais » a pour objectif d’augmenter le nombre de créations et de reprises d’entreprises dans la région en renforçant la coopération entre les opérateurs intervenant sur un même territoire pour rendre plus lisible pour les porteurs de projet l’ensemble du dispositif existant. Les financeurs de ce programme sont, outre le Département du Nord, l’Etat, la Région Nord/Pas-de-Calais, le Département du Pas de Calais, la Caisse des Dépôts. Conscients que le succès des projets de création passe par la qualité du soutien qui est apporté aux créateurs tant en amont qu’en aval de la création, les partenaires du P.R.C.T.E ont choisi de financer des actions de sensibilisation et des activités de conseil (accueil, accompagnement, suivi…). Le Département du Nord a décidé d’axer prioritairement ses financements sur : – l’accueil des porteurs qui prend la forme d’un entretien individuel entre le porteur du projet et un opérateur du réseau d’accompagnement. D’une durée qui ne peut être inférieure à une heure, il permet de prendre contact avec le porteur de projet, d’évaluer l’état d’avancement du projet, de présenter le dispositif d’aide, de conseil et de financement, – l’accompagnement de porteurs de projet pour les guider vers la création et les aider dans le montage de leur projet. L’objectif de l’accompagnement est de permettre la création de projets dont les chances de viabilité économique sont renforcées par une solide préparation. Les financements du Département du Nord bénéficient exclusivement aux porteurs de projet en difficulté d’insertion professionnelle (c’est-à-dire notamment les demandeurs d’emploi de longue durée, les allocataires du RMI et les jeunes primo-demandeurs d’emploi). Le Département a choisi de soutenir les Boutiques de Gestion couvrant l’ensemble du territoire : la Boutique de Gestion Espace (département du Nord, hors arrondissement de Dunkerque) et Flandre Création (arrondissement de Dunkerque). Les réalisations 2007 de ces associations ainsi que leurs objectifs 2008 figurent en annexe. Le Département du Nord, dans le cadre du PRCTE, pourrait, en complément des financements des autres partenaires, intervenir à hauteur de 8.5 % de la demande globale de la Boutique de Gestion Espace et 17 % des besoins de Flandre Création (la répartition financière figure en annexe). Pour 2008, ces structures sollicitent le Département pour le renouvellement de sa subvention afin de poursuivre 22 l’association Boutique de Gestion Espace pour l’accueil et l’accompagnement de porteurs de projet en difficulté, le développement de leur activité à hauteur de : – 333 800 €, dont 172 173 € ont déjà fait l’objet d’une avance lors de l’Assemblée Plénière des 25 et 26 février 2008, soit 161 627 € pour la Boutique de Gestion Espace, – 45 218 €, dont 18 377 € ont déjà fait l’objet d’une avance lors de l’Assemblée Plénière des 25 et 26 février 2008, soit 26 841 € pour Flandre Création. Cette opération entre dans le cadre de la mesure « Création et transmission d’activités » définie dans la politique économique du Département. – d’attribuer une participation de 26 841 € à l’association Flandre Création pour l’accueil et l’accompagnement de porteurs de projet en difficulté, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe au rapport et tous les actes correspondant à la délibération, – Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget – Ressources Humaines ” : – d’attribuer une participation de 161 627 € à d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9391, nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008 – Opération 08P0094OV002 (Soutien à la création d’activité). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9391 6568 (08P0094OV002) 793 000 584 700 208 300 188 468 19 832 N° 1.12 DPAE/2008/1823 OBJET : SOUTIEN AUX ACTIVITES STRATEGIQUES POUR LE NORD ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION AUX ASSOCIATIONS : ECOPAL, DUNKERQUE TECHNOLOGIES ET AU RESEAU DES RESSOURCERIES ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE. La prise en compte de l’environnement est devenu une nécessité dans nos sociétés contemporaines. Désormais, producteurs, consommateurs, Etat et Collectivités territoriales accordent une place essentielle aux enjeux environnementaux dans leurs différents modes de fonctionnement. Avec plus de 2,5 millions d’habitants, le Département du Nord est le plus peuplé de France, il figure également parmi l’un des territoires français les plus industrialisés. Ainsi, la consommation des ménages et la production des industries indispensables au développement économique du territoire, génèrent la création de tonnes de déchets. Particulièrement actif et sensible aux problématiques environnementales, notamment dans le cadre de son Agenda 21, le Département du Nord met en place des politiques respectueuses de l’environnement. Dans le cadre de sa politique de « Soutien aux activités stratégiques pour le Nord », il accompagne trois associations qui réalisent des actions en faveur de l’environnement : – ECOPAL, dans le domaine de l’écologie industrielle, – Dunkerque Technologies, pour ses actions en faveur de l’innovation industrielle, – le Réseau des Ressourceries, pour la valorisation et le réemploi des déchets. Aujourd’hui, ces structures sollicitent le Département pour la réalisation de leur programme d’actions 2008 (voir les fiches en annexe). Par ailleurs, Dunkerque Technologies souhaite la prolongation de la convention 2007 rendue exécutoire le 18 juillet 2007 et signée avec le Département du Nord le 27 octobre 2007, pour une action spécifique de diagnostic innovation. Un avenant à cette convention est donc proposé dans le présent rapport. Ces opérations entrent dans le cadre de la mesure « Innovation, activités stratégiques et nouvelles technologies » – « Soutien aux activités stratégiques pour le Nord ». Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget – Ressources Humaines » : – d'attribuer une subvention de 20 000 € à ECOPAL, en complément de l’avance votée par l’Assemblée Plénière les 25 et 26 février 2008, – d’attribuer une subvention de 25 000 € à Dunkerque Technologies, 23 – d’attribuer une subvention de 25 000 € au Réseau des Ressourceries. – d’autoriser Monsieur le Président à signer les conventions et l’avenant joints au rapport et tous les actes correspondant à la délibération, – d'imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l'article 9191, nature comptable 2042 du budget départemental de l'exercice 2008 (CODE 08P077OV004). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9191 2042 (08P077OV004) 1 108 850 604 760 504 090 70 000 434 090 N° 1.13 DPAE/2008/1846 OBJET : SOUTIEN AUX ACTIVITES STRATEGIQUES POUR LE NORD ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION AUX STRUCTURES DE TRANSFERT DE TECHNOLOGIES ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE La politique départementale en faveur de l’innovation s’articule avec les outils régionaux existants et se décline en trois actions majeures : – l’accompagnement de projets spécifiques d’innovation présentant un intérêt économique pour le renforcement et le développement de filières stratégiques pour le département, – le soutien aux incubateurs d’entreprises innovantes, – le rapprochement des acteurs de la recherche et des PME-PMI par la mobilisation des Contrats d’Accès au Transfert de Technologie et de Compétences (CATTC), outil propre au Département permettant aux entreprises d’accéder aux travaux et prestations des organismes de recherche et de bénéficier d'un accompagnement et d'un suivi pour leur projet de développement technologique et économique (process, produits…). La mise en œuvre des CATTC nécessite d’établir des partenariats avec les divers organismes de recherche présents sur le territoire départemental ; au titre de ce partenariat l’organisme s’engage à réaliser des prestations de transfert de technologie et de compétences auprès des bénéficiaires suivants : – PME-PMI de moins de 250 salariés du département du Nord, – structures départementales fédérant des PME-PMI d’une même filière autour de projets collectifs, – incubateurs départementaux accompagnant le développement de projets innovants. Des comités de suivi se tiennent tout au long de l’année afin de valider et de suivre les prestations de transfert de technologie et de compétences pouvant donner lieu à une aide financière départementale, selon les critères déterminés dans les conventions signées avec les partenaires : – la participation financière annuelle est de 50 000 € maximum par structure, – l’aide financière est plafonnée à 75 % de la facture acquittée par l’entreprise dans la limite de 8 000 € par prestation, – l’aide financière ne peut être cumulée avec les autres dispositifs d’aide existants. A l’issue de ces comités et au vu des bilans d’activités et financiers réalisés annuellement par les organismes partenaires, une participation financière annuelle est alors proposée à la Commission Permanente du Conseil Général du Nord pour le paiement des prestations de transfert de technologie effectuées. Présentation des projets 15 organismes de recherche et développement sont aujourd’hui partenaires du Département pour la mise en application des Contrats d’Accès au Transfert de Technologie et de Compétences (CATTC) : – la Chambre de Commerce et d’Industrie de Dunkerque – CCID, – l’Université du Littoral Côte d’Opale – ULCO, – l’Institut Catholique des Arts et Métiers – ICAM, – l’Ecole des Hautes Etudes d’Ingénieur – HEI, – l’Institut Supérieur d’Agriculture – ISA, – l’Institut Supérieur d’Electronique et du Numérique – ISEN, – le Centre d’Etude et de Transfert de Polytech’Lille et l’Ecole Centrale de Lille – CETEC, – l’Université de Sciences et Technologies de Lille I – USTL, – l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles – ENSAIT, – le Centre Commun ARMINES de l’Ecole des Mines de Douai, – le Centre Technologique en Transports Terrestres – C3T, – le Centre de Formation et de Perfectionnement du Hainaut Cambrésis – CFPH – MECAFUTUR, – l’Institut Français du Textile et de l’Habillement Nord/Pas de Calais – IFTH, – l’EPID de Dunkerque, – l’Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales – ONERA. 24 Le présent rapport concerne deux organismes : le Centre Technologique en Transports Terrestres et l’Institut Supérieur d’Agriculture. Un précédent rapport a été présenté à la Commission Permanente du 17 novembre 2008 et portait sur les relations avec 9 autres organismes. Les quatre organismes restants (ULCO, IFTH, EPID et ONERA) n’ont pas mobilisé le dispositif des CATTC pour l’année écoulée. Les bilans d’activités des organismes partenaires traités dans ce rapport sont détaillés dans les fiches de présentation des organismes jointes en annexe. La synthèse de ces bilans est la suivante : Organisme Nombre de prestations réalisées Coût total des prestations réalisées (en euros) C3 T 9 145 964 (23%) 34 162 ISA 2 9 500 (75%) 5 775 La participation départementale varie en fonction des besoins d'accompagnement des bénéficiaires de l'aide, déterminés après analyse par les services départementaux. Les conventions passées avec les structures partenaires étant arrivées à échéance le 31 août 2008, il est proposé de reconduire à l’identique le dispositif pour une durée d’un an et d’ouvrir une enveloppe de 50 000 € par structure. Cependant, l’ONERA n’a pas donné suite à la proposition de conventionnement pour l’année 2007-2008 et l’EPID a manifesté la volonté de ne pas poursuivre sa collaboration avec le Département dans le cadre de la politique de transfert de technologie. Il est donc proposé de ne pas renouveler les conventions avec ces deux organismes. Par ailleurs, lors de la Commission Permanente du 19 novembre 2007, une subvention de 33 287,50 € a été votée au bénéfice du Centre de Formation et de Perfectionnement du Hainaut Cambrésis. Les justificatifs à l’appui de cette subvention n’ayant pas été produits, il convient d’annuler cet engagement – Opération 08P077OV004 (Soutien aux Activités Stratégiques pour le Nord – FITT – NTIC). Il est proposé à la Commission Permanente, après avis Montant de la participation départementale annuelle proposée (en euros) de la Commission « Budget – Ressources Humaines » : – d'attribuer une subvention de 34 162 € à verser au Centre Technologique en Transports Terrestres au vu des prestations de transfert de technologie réalisées de septembre 2007 à août 2008, – d'attribuer une subvention de 5 775 € à verser à l’Institut Supérieur d’Agriculture au vu des prestations de transfert de technologie réalisées de septembre 2007 à août 2008, – d’annuler la subvention de 33 287,50 € au Centre de Formation et de Perfectionnement du Hainaut Cambrésis votée par la Commission Permanente du 19 novembre 2007, – d’autoriser Monsieur le Président à signer les conventions jointes au rapport et tous les actes correspondant à la délibération, – d’imputer les dépenses correspondantes sur les crédits inscrits à l’article 91 91, nature comptable 2042 du budget départemental de l’exercice 2008 – Opération 08P077OV004 (Soutien aux Activités Stratégiques pour le Nord – FITT – NTIC). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9191 2042 1 108 850 674 760 434 090 39 937 394 153 N° 1.14 DPAE/2008/1850 OBJET : CREATION ET TRANSMISSION D'ACTIVITES ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A LA CHAMBRE DE METIERS ET DE L'ARTISANAT DU NORD ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Depuis 1984, le Département du Nord et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Nord ont mis en place un partenariat visant au développement de l’artisanat dans le département. Au vu des résultats des conventionnements précédents, le Département du Nord et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Nord décident de poursuivre cette collaboration en la concentrant sur des actions essentiellement liées à l’emploi. La convention précédente couvrait la période 2005-2007. Elle s’articulait autour de deux axes : l’emploi et la transmission. L’axe transmission d’entreprises s’est traduit par la mise en place de rencontres de sensibilisation individuelle des 25 cédants potentiels. Le territoire d’expérimentation choisi était l’arrondissement de Dunkerque. Cette action a été menée de manière partielle sur ce territoire. Elle a ensuite été retenue dans le cadre du Programme Régional de PRDA (financé Développement de l’Artisanat – principalement par la Région Nord-Pas-de-Calais) et étendue à l’ensemble de la région. La transmission étant clairement reprise dans le cadre du PRDA, cette thématique ne figure pas dans la nouvelle convention. Quatre axes relatifs à la problématique de l’emploi artisanal sont proposés pour cette convention annuelle de transition : 1 – faciliter l’accès des jeunes au secteur artisanal par l’appui à l’orientation et à l’insertion professionnelle via le Centre d’Aide à la Décision (CAD). Cet axe se décline en : actions d’information des publics (jeunes, collégiens, lycéens) sur les métiers de l’artisanat, validation des projets d’orientation, création de contacts avec les entreprises artisanales. Pour réaliser cette action, le CAD devra organiser des permanences décentralisées sur les territoires. 100 000 € sont proposés pour cette action contre 78 000 € dans la convention 2005-2007. 2 – agir en faveur de l’emploi par le soutien à la mise à l’emploi des personnes en difficulté d’insertion, principalement, d’allocataires du RMI. L’objectif de cette action est d’une part, de développer la sensibilisation, notamment des référents généralistes de parcours et d’autre part de rapprocher les bénéficiaires en insertion et les entreprises artisanales. Sur la période 2005-2007, cette action a été menée, en partenariat avec les services départementaux, essentiellement sur le territoire de Roubaix-Tourcoing. En 2008, elle se poursuit sur ce territoire et commence à se développer sur l’ensemble du département. Le Département est particulièrement attentif au développement de cette action en faveur des publics en difficulté, c’est pourquoi, il est proposé de la financer à hauteur de 60 000 € contre 32 000 € dans la convention 2005-2007. 3 – mettre en place un observatoire des métiers et de l’artisanat sur l’ensemble des territoires du département du Nord, pour la réalisation de travaux d’étude en lien avec les axes de la convention, 30 000 € sont proposés pour la réalisation de ces études contre 23 700 € pour la période 2005 à 2007. 4 – développer la communication, dans l’objectif de valoriser les actions conduites dans le cadre du partenariat avec le Département du Nord, notamment pendant la semaine nationale de l’artisanat qui se déroulera du 13 au 20 Mars 2009. 10 000 € sont proposés pour la réalisation d’un événement spécifique à la convention entre le Département et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Nord dans le cadre de la semaine nationale de l’artisanat. Dans la convention 2005-2007, une subvention de 20 000 € était attribuée pour une participation globale à cette semaine nationale. La Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Nord sollicite donc le Département pour le renouvellement du partenariat à hauteur de 200 000 €. Pour rappel, le montant de la subvention était de 250 000 € par an au titre de la convention 2005-2007. Cette opération entre dans le cadre de la mesure « Création et transmission d’activités » définie dans la politique économique du Département. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget – Ressources Humaines » : – d’attribuer une subvention de 200 000 € à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Nord pour la réalisation d’actions liées à l’emploi, au rapprochement des jeunes et du secteur artisanal, à la communication et à la réalisation d’études, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe au rapport et tous les actes correspondant à la délibération, – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9393, nature comptable 65738 du budget départemental de l’exercice 2008 – Opération 08P0112OV001 (Soutien à la création d’activité). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9393 65738 (08P0112OV001) 200 000 0 200 000 200 000 0 26 N° 1.15 DPAE/2008/1863 OBJET : SOUTIEN AUX ACTIVITES STRATEGIQUES POUR LE NORD ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A L'ASSOCIATION UP-TEX ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Depuis une vingtaine d’années, les activités textiles traditionnelles de la région connaissent des difficultés liées à la mondialisation qui a permis à la distribution d’offrir aux consommateurs des produits à bas prix. En conséquence, des pans entiers de la filière textile ont disparu. Toutefois, cette filière représente encore 10 % de l’industrie régionale avec près de 500 entreprises qui emploient 20 000 salariés (ils étaient 100 000 il y a 25 ans). De plus, la région Nord/Pas-de-Calais reste la deuxième région française dans le secteur du textile. Le département du Nord, lui, se classe au premier rang. C’est pourquoi, dans le cadre de sa politique de Soutien aux activités stratégiques pour le Nord , le Département accompagne l’association UP-Tex, la CCI du Cambrésis, le projet Maisons de Modes et l’organisation du salon Tissu Premier. Le dynamisme développé dans ces projets permet à la filière de connaître un nouvel élan, la création du pôle de compétitivité UP-Tex est le symbole de ce renouveau pour le textile innovant. Créé en 2005, sous la forme associative, ce pôle a pour objectif de fédérer et dynamiser tous les acteurs de la filière textile-habillement dans les domaines des textiles innovants et de la customisation en s’appuyant sur des compétences économiques, industrielles, scientifiques et technologiques reconnues. En 2008, son programme d’actions se décline en 4 axes principaux : 1 Relancer une nouvelle dynamique partenariale en matière de recherche : – présenter l’activité et les projets à l’ensemble des universités du Nord/Pas-de-Calais, – développer des partenariats spécifiques au niveau régional et européen, – étudier les modalités opérationnelles pour favoriser l’accueil des étudiants en thèse au sein du Centre Européen des Textiles Innovants (CETI). 2 Renforcer la dynamique d’innovation : – développer les relations entre les pôles et augmenter le nombre de co-labellisations de projets, – favoriser l’émergence de projets financés par OSEO dans le domaine de la dentelle et de la broderie, – accompagner la création de la plateforme de numération et le lancement du projet Dentelles Grandes Vitesses dans le Cambrésis. 3 Favoriser la création d’entreprises : – renforcer l’incubation par l’intégration d’Innotex dans la fédération d’incubateur GENI, – poursuivre le projet européen DECID (Développer les Entreprises par la Création, l’Innovation et le Design), – organiser des ateliers thématiques relatifs à la broderie, la dentelle et à la créativité. 4 Renforcer la communication : – participer à des salons renommés comme Tissu Premier, – améliorer le site internet, – développer des outils de communications spécifiques à la customisation et à la promotion du CETI. Aujourd’hui, UP-Tex sollicite le Département à hauteur de 45 000 € pour la réalisation de son programme d’actions 2008. Cette opération entre dans le cadre de la mesure Innovation, activités stratégiques et nouvelles technologies. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget – Ressources Humaines » : – d'attribuer une subvention pour son programme d’actions 2008 de 45 000 € à l’association UP-Tex, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe au rapport et tous les actes correspondant à la délibération, – d'imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l'article 9191, nature comptable 2042 du budget départemental de l'exercice 2008 (opération 08P077OV004). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 91 91 2042 1 108 850 714 697 394 153 45 000 349 153 27 N° 1.16 DPAE/2008/1880 OBJET : SOUTIEN AUX ACTIVITES STRATEGIQUES POUR LE NORD MAINTENANCE ET ASSISTANCE TECHNIQUE DE LA PARTIE LOGICIELLE DES BORNES INTERACTIVES APPLICATION NETSPOT (SOLUTION D’ADMINISTRATION) ET ESPOT (NAVIGATEUR SECURISE) LANCEMENT D’UNE PROCEDURE DE MARCHE NEGOCIE ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 1 – Contexte et objectifs En 2006, le Département a fait l’acquisition de bornes interactives dans le cadre du Point Relais Services d’Hondschoote, au profit du PRS, des communes alentour et de la commune d’Anor. Ces outils devaient permettre l’accès aux services publics en ligne dans ce canton rural. La société ED Ultimédia a été retenue pour la fourniture de ces bornes interactives et de leurs équipements périphériques (marché no 06 353 notifié le 18 août 2006). Une année d’assistance à distance et sur site était comprise dans le marché de fourniture. Cette année étant échue, cette prestation doit être renouvelée. 2 – Prestations attendues La société ED Ultimédia est la seule habilitée à assurer l’assistance technique des applications logicielles et des prestations en découlant. Il convient donc de passer avec cette société un marché négocié d’une durée d’un an à compter de la notification du marché. Les prestations concernent les 12 bornes interactives ainsi que les 2 postes d’administrateur. Il s’agit d’une assistance sur site pour les logiciels suivants : • Application Netspot : solution d’administration, • Application Espot : navigateur sécurisé, • Windows XP Pro, Norton Antivirus, Norton Antispyware. Les problèmes techniques seront communiqués à la société par deux interlocuteurs : – le Point Com d’Hondschoote qui relaiera les problèmes techniques des bornes situées sur le canton d’Hondschoote, – la mairie d’Anor qui communiquera les problèmes techniques de la borne située au sein de sa mairie. Le titulaire de la prestation devra permettre à ces deux interlocuteurs d’entrer en contact directement avec un interlocuteur de la société pendant les heures d’ouvertures des agences soit de 8h30 à 18h00. Le titulaire devra être en mesure d’apporter une réponse soit à distance (par téléphone ou par prise de main) sur les postes d’administration réseau, soit en programmant une intervention qui devra avoir lieu au plus tard 48h, soit deux jours ouvrables, après la notification du problème. Les bornes devenant un outil d’accès au service public essentiel pour les communes, leur disponibilité auprès du public ne devra en aucun cas être remise en cause par des problèmes techniques. Le titulaire devra apporter les garanties nécessaires pour assurer cette prestation. L’enveloppe prévisionnelle s’élève à 4 990,50 € HT sur la durée totale du marché. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget – Ressources Humaines » : – d’autoriser le lancement d’une procédure de marché négocié (article 35-II-8° du Code des Marchés Publics) en vue de conclure avec la société ED Ultimedia sise à Soisy sous Montmorency, un marché d’une durée de un an pour la maintenance et l’assistance technique de la partie logicielle des bornes interactives, – d’autoriser Monsieur le Président à signer les actes et marchés correspondant ainsi que les avenants dans la limite de 5 %. Les crédits nécessaires sont inscrits à l’article 930202, nature comptable 6156 du budget départemental de l’exercice 2008 (moyens généraux DID – 08P855OA198T65). N° 1.17 DPAE/2008/1883 OBJET : SOUTIEN AUX ACTIVITES STRATEGIQUES POUR LE NORD ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS AU SYNDICAT MIXTE THIERACHE DEVELOPPEMENT ET A LA COOPERATIVE FORESTIERE DU NORD ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE. La filière « bois » joue tout son rôle dans le contexte actuel où les enjeux environnementaux sont davantage pris en compte. En région Nord-Pas-de-Calais, cette filière représente plus de 1 500 entreprises, soit 25 000 ouvriers et artisans répartis dans plus de 50 métiers. De nombreuses actions restent encore à mettre en place pour favoriser son développement. C’est pourquoi, le Syndicat Mixte Thiérache Développement a créé le Centre du Bois de la Thiérache (CBTH). Ce centre, situé au coeur de la Thiérache, a pour objectif de valoriser la filière bois régionale, et regroupe l’ensemble des partenaires de cette filière. Créée en 1973, cette structure coordonne notamment le projet EUROWOOD. 28 L’objectif d’EUROWOOD est d’établir un Pôle transfrontalier d’expérimentation, de démonstration et de valorisation de la filière bois régionale, en vue de la renforcer d’un point de vue économique et social, tout en respectant l’environnement. En 2008, ce projet prend une nouvelle ampleur dans le cadre d’Interreg IV. Huit actions y seront programmées : 1. gestion durable du massif forestier transfrontalier des Ardennes primaires de Fagne et de la Thiérache, 2. accompagnement et conseils aux communes forestières, 3. étude de faisabilité d’une plate-forme transfrontalière de commercialisation de grumes de bois de qualité, 4. innovations technologiques et transfert aux entreprises régionales, 5. appui et conseils techniques aux professionnels de la filière bois, 6. valorisation de la filière forêt-bois auprès du grand public et des professionnels, 7. bois Energie, la réponse aux enjeux du développement durable, 8. coordination – animation – communication du projet. Le Département du Nord est sollicité pour accompagner la réalisation de ce projet, son intervention concerne essentiellement deux de ces huit actions : l’action 3 : Etude de faisabilité d’une plate-forme transfrontalière de commercialisation de grumes de bois de qualité. Cette étude a pour objectif d’aider les propriétaires forestiers à revoir leur mode de commercialisation traditionnel par la mise en place d’une plate-forme transfrontalière. La réalisation de cette étude est un préalable indispensable à la mise en œuvre d’un tel outil transfrontalier pour résoudre les problèmes techniques et juridiques et répondre aux enjeux économiques de la filière. La Coopérative Forestière du Nord (COFNOR) réalisera en partie cette étude. l’action 6 : Valorisation de la filière forêt – bois auprès du grand public et des professionnels. Cette action se traduit par la mise en place d’outils de communication permettant d’informer et de sensibiliser le grand public et les professionnels sur les atouts de la filière forêt – bois : – instauration d’un prix transfrontalier pour les architectes et constructeurs, afin de valoriser la performance énergétique des bâtiments en bois, – accompagnement d’entreprises dans leur démarche de communication, – développement des Routes du Bois de Wallonie sur la zone transfrontalière par son extension en Thiérache et dans les Ardennes, – réalisation d’une journée européenne de la construction bois et énergie. Le Syndicat Mixte Thiérache Développement et la Coopérative Forestière du Nord sollicitent le Département pour la réalisation de leur action dans le cadre du projet EUROWOOD. Ces opérations entrent dans le cadre de la mesure « Innovation, activités stratégiques et nouvelles technologies ». Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget – Ressources Humaines » : – d'attribuer une subvention de 71 150 € au Syndicat Mixte Thiérache Développement pour la valorisation de la filière forêt – bois auprès du grand public et des professionnels dans le cadre du projet EUROWOOD (08P077OV002), – d’attribuer une subvention de 25 250 € à la Coopérative Forestière du Nord – COFNOR, pour sa participation à l’étude d’une plate-forme transfrontalière de commercialisation de grumes de bois, dans le cadre du projet EUROWOOD (08P077OV004), – d’autoriser Monsieur le Président à signer les conventions jointes au rapport et tous les actes correspondant à la délibération, – d'imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l'article 9191, nature comptable 20 415 (08P077OV002) et à l’article 9191 nature comptable 2042 (08P077OV004) du budget départemental de l'exercice 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9191 20415 (08P077OV002) 71 150 0 71 150 71 150 0 9191 2042 (08P077OV004) 1 108 850 759 697 349 153 25 250 323 903 29 L’état d’avancement du budget 2008 amène à des ajustements de crédits liés notamment : N° 1.18 DPAE/2008/1924 OBJET : RESEAU DES RUCHES D'ENTREPRISES O SIGNATURE D'UN AVENANT N 3 A LA CONVENTION LIANT LE DEPARTEMENT A LA REGIE DES RUCHES ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Par délibération en date du 21 mars 2005, le Conseil Général approuvait le cadre de la mission et les objectifs fixés à la Régie départementale des ruches d’entreprises pour la période 2005-2006-2007. Une convention était signée le 10 août 2005. Elle prévoit les moyens nécessaires à l’activité du réseau des ruches sur cette période. Par délibération en date du 24 septembre 2007, la Commission Permanente approuvait la signature d’un avenant no 1 à cette convention, rendu nécessaire par l’extension des surfaces louées par la Régie pour le fonctionnement de la ruche CIEL située sur le parc scientifique de la Haute-Borne, à Villeneuve d’Ascq. Par délibération en date des 21 et 22 janvier 2008, le Conseil Général approuvait la signature d’un avenant no 2 tenant compte : – d’une part, d’une actualisation de la situation du personnel sur la durée des 3 ans de la convention initiale : afin de mettre fin aux situations de mise à disposition, le Département a demandé à la Régie de procéder à l’embauche directe des agents d’entretien ; – d’autre part, de la prolongation sur l’année 2008 de cette même convention. – au report du transfert d’exploitation en gérance de la ruche CIEL : la Régie poursuit donc l’exploitation en direct qui, déduction faite des loyers perçus auprès des entreprises, se monte pour 2008 à des besoins nouveaux estimés à 30 000 € ; – à la manifestation des 20 ans de création des ruches d’entreprises du Nord : le caractère exceptionnel de cet anniversaire a rendu nécessaire l’organisation d’un événement plus coûteux. Le besoin est de 12 000 €. Des crédits complémentaires, d’un montant de 42 000 €, ont été prévus à cet effet dans le cadre de la Décision Modificative no 2 du budget de l’exercice 2008. En conséquence, il est proposé de porter la participation du Département au titre de l’année 2008 de 1 616 000 € à 1 658 000 €. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Budget-Ressources Humaines : – d’approuver l’augmentation de la participation du Département au titre de l’année 2008 à la Régie, cette participation étant portée à 1 616 000 à 1 658 000 € ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer l’avenant no 3 à la convention liant le Département à la Régie des ruches ; – d’imputer les dépenses correspondantes sur les crédits inscrits à l’article 9391, nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008 (Opération 05P00690V001-Ruches départementales). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9391 6568 6 440 094 6 398 094 42 000 42 000 0 N° 1.19 DPAE/2008/1938 OBJET : HEBERGEMENT D'ENTREPRISES ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Le Conseil Général a décidé de définir les critères d’intervention de la politique d’hébergement d’entreprises lors de sa séance du 29 janvier 2007. Cette politique met l’accent sur le développement d’une offre immobilière d’entreprises, dans les territoires qui en sont dépourvus, notamment les territoires en renouvellement urbain. Elle s’articule étroitement avec les besoins immobiliers des entreprises en sortie de ruches, afin de favoriser un parcours résidentiel cohérent. Cette politique met l’accent également sur la construction ou la réhabilitation de locaux ayant vocation à accueillir des entreprises innovantes. A ce titre, il est proposé de soutenir en 2008 la réalisation de trois nouvelles opérations. I) Rénovation de locaux de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers (ENSAM), à Lille, pour l’accueil de l’incubateur d’entreprises « Centre Frédéric Kuhlman » Le Centre Frédéric Kuhlmann (CFK) est un incubateur 30 projets incubés a diminué. L’objectif du CFK est d’augmenter progressivement le nombre de porteurs de projets accueillis. Pour accompagner ce développement, une seconde salle doit être aménagée afin de recevoir 9 bureaux supplémentaires. Des travaux de réhabilitation du bâtiment doivent être réalisés, principalement le cloisonnement de la salle, le changement des huisseries, la pose de doubles vitrages, l’isolation phonique, la réfection du sol et la mise aux normes des installations électriques. Ils débuteront début 2009. généraliste commun à l’Ecole Supérieure de Commerce, à l’Ecole Centrale de Lille et à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers (ENSAM), dont le fonctionnement est cofinancé par le Département du Nord au titre du Fonds d’Incubation et de Création d’Entreprises Technologiques (FICET). Il accueille des porteurs de projets de création d’entreprise innovante, utilisant un nouveau procédé ou développant un nouveau produit. Le CFK s’est associé à la création, en janvier 2008, de la plateforme d’incubation « Grandes Ecoles du Nord Incubation » (GENI). La dynamique ainsi créée laisse prévoir une augmentation du nombre de porteurs de projets susceptibles d’intégrer le CFK. Dans ce cadre, l’ENSAM sollicite une participation financière du Département à hauteur de 15 900 €, sur un montant total de 200 000 €. Le CFK a déménagé mi-2008 dans les bâtiments de l’ENSAM. Durant cette phase de transition, le nombre de DEPENSES RECETTES Cloisons mobiles 10 000 € Département 15 900 € 7,95 % Travaux 190 000 € CCI Grand 10 000 € 5,00 % FEDER 100 000 € 50,00 % Fonds propres 74 100 € 37,05 % 200 000 € TOTAL 200 000 € 100 % d’entreprises, situé TOTAL II) Le plan de financement prévisionnel du projet est le suivant : Réalisation d’un à Escaudain hôtel La Communauté d’Agglomération de la Porte du Hainaut (CAPH) a missionné la SEM Ville Renouvelée dans le cadre de son projet d’aménagement du parc d’activités des 6 Marianne. Le parc d’activités des 6 Marianne est situé périmètre de zone franche de Denain/Douchy-les-Mines/Escaudain/Lourches, friches industrielles (Usinor, Compagnie des d’Anzin). dans le urbaine sur des Mines L’aménageur projette, en partenariat avec la Société d’Investissement Régional BATIXIA, de réaliser un hôtel d’entreprises, complexe d’amorçage du parc d’activités des 6 Marianne à Escaudain. Ainsi, une Société Civile Immobilière (SCI) patrimoniale, intitulée « Hôtel d'entreprises des 6 Marianne », a été constituée entre la SEM Ville Renouvelée et BATIXIA, pour mener à bien cette opération. Le projet de bâtiment d’hébergement d’entreprises doit permettre d’accompagner, par sa localisation, le développement économique du Denaisis. Lille Le programme a notamment été défini en lien étroit avec la ruche d’entreprises du Hainaut. Il est ainsi adapté aux sorties de ruche des entreprises. La SCI a ainsi identifié quatre sociétés sur les six en sortie de ruche, pour les années 2008 et 2009, susceptibles d’intégrer l’hôtel d’entreprises. L’opération doit offrir, en réponse à une demande économique, un immobilier locatif à destination des PME-PMI avec des bâtiments polyvalents et adaptables (ateliers et bureaux), d’une superficie totale de 2 150 m2. Les travaux doivent débuter en janvier 2009 pour un achèvement au troisième trimestre 2009. La SEM Ville Renouvelée doit réaliser la construction de ces bâtiments, dans le cadre de l’opération d’aménagement pour laquelle elle a été missionnée par la CAPH, puis les cèdera à la SCI « Hôtel d'entreprises des 6 Marianne ». L’étude de faisabilité pour l’aménagement du parc d’activité des 6 Marianne a fait l’objet d’une participation de 15 000 € dans le cadre du Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord (Commission Permanente du 14 novembre 2005). Le soutien apporté à la construction de l’hôtel d’entreprises viendrait confirmer l’investissement du Département dans ce secteur. 31 Le plan de financement prévisionnel du projet est le suivant : DEPENSES RECETTES Acquisition foncière 4 977 € Département 500 000 € 22,5 % Maîtrise d’oeuvre 126 000 € Emprunt 1 219 173 € 55 % Travaux 1 700 000 € Fonds propres 500 000 € 22,5 % Frais divers 388 196 € TOTAL 2 219 173 € TOTAL 2 219 173 € 100 % III) Réalisation d’entreprises, d’un hôtel à Bruay-sur-Escaut d’Agglomération de Valenciennes Métropole, aménageur d’un parc d’activité situé sur les terrains en friche du site de l’ancienne gare de Bruay-sur-Escaut. situé Le projet consiste en la construction sur un terrain situé en zone franche urbaine de Valenciennes/Anzin/Beuvrages/Bruay-sur-Escaut d’un hôtel d’entreprises destiné à accueillir des artisans et des TPE. Il constitue une réponse à une offre actuellement insuffisante pour satisfaire la demande de locaux d’activités sur le secteur à un niveau de loyer compatible avec les moyens des artisans et des TPE. Les travaux doivent débuter en janvier 2009 pour une livraison du bâtiment au troisième trimestre 2009. Ce programme constitue une réponse aux sorties de la ruche du Hainaut des entreprises artisanales. La surface totale du bâtiment sera de 1 000 m2, dividée en plusieurs ateliers d’une surface de 50 m2, et de 250 m2 de bureaux. Une SCI a été constituée entre la CCI de Valenciennes et BATIXIA, dénommée « SCI Village artisanal Pol’Eco ». L’aménagement du parc d’activité du site de l’ancienne gare a fait l’objet d’une participation de 450 000 € dans le cadre du Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord (Commission Permanente du 4 juillet 2005). Le soutien apporté à la construction de l’hôtel d’entreprises viendrait confirmer l’investissement du Département dans ce secteur. Cette SCI, maître d’ouvrage de l’opération, s’est portée acquéreur d’un terrain auprès de la Communauté Le plan de financement prévisionnel du projet est le suivant : DEPENSES RECETTES Acquisition foncière 67 000 € Département 484 100 € 37,5 % Travaux et maîtrise d’oeuvre 1 228 000 € Emprunt 510 900 € 39,4 % Fonds propres 300 000 € 23,1 % TOTAL 1 295 000 € 100 % 1 295 000 € TOTAL Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Budget-Ressources Humaines : « Village artisanal Pol’Eco » pour la réalisation d’un hôtel d’entreprises situé à Bruay-sur-Escaut ; – d’attribuer une subvention de 15 900 € à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers (ENSAM) pour la rénovation de locaux pour l’accueil de l’incubateur d’entreprises « Centre Frédéric Kuhlman » ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer les conventions jointes au rapport et tous les actes correspondant à la délibération ; – d’attribuer une subvention de 500 000 € à la SCI « Hôtel d'entreprises des 6 Marianne » pour la réalisation d’un hôtel d’entreprises situé à Escaudain ; – d’attribuer une subvention de 484 100 € à la SCI – d’imputer les dépenses correspondantes sur les crédits inscrits à l’article 9191, natures comptables 204178 et 2042 du budget départemental de l’exercice 2008 – hébergement d’entreprises (CODES 08P10180V008 et 08P10180V009). Les crédits de paiement proposés sont repris en annexe. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9191 204178 (08P10180V008) 15 900 0 15 900 15 900 0 91 91 2042 (08P10180V009) 984 100 0 984 100 984 100 0 32 N° 1.20 DAG/2008/1810 OBJET : ACCORD CADRE RELATIF A L'ACQUISITION DE VEHICULES NEUFS DE TOURISME ET UTILITAIRES POUR LES SERVICES DEPARTEMENTAUX Pour mener à bien les missions de service public, le Département met à la disposition de ses agents des véhicules. Le Département dispose de plusieurs marchés d’acquisition de véhicules, qui viennent à expiration, pour les véhicules de tourisme en novembre 2008 et pour les véhicules utilitaires en janvier 2009. Afin de rationaliser les procédures, ces différents marchés vont être relancés dans le cadre d’une consultation globale. Toutefois, dans l’attente de leurs notifications, et pour pallier les remplacements imprévus ou les urgences, le recours à l’UGAP a été autorisé par délibération en date du 7 juillet 2008. Le secteur de l’automobile connaît aujourd’hui des évolutions importantes (nouvelle gamme de véhicules, type de motorisation…). Dans ce contexte, afin de gagner en réactivité et de pouvoir bénéficier des diverses avancées en la matière dès qu’un besoin est exprimé, le recours à un accord-cadre est envisagé. Aussi il convient de mettre en œuvre une procédure d’appel d’offres ouvert en vue de passer un accord cadre, d’une durée d’un an renouvelable 2 fois, en application des articles 33, 57 à 59 et 76 du code des marchés publics pour l’acquisition de véhicules neufs de tourismes et utilitaires. Toutefois, le rythme et l’étendue des besoins ne peuvent être connus de manière certaine à l’avance. Lot 1 : acquisition de berlines de type petite citadine (carburation essence et diesel) Montant minimum annuel : 80 000 € TTC Montant maximum annuel : 240 000 € TTC Lot 2 : acquisition de berlines de type citadine et compacte (carburation essence et diesel) Montant minimum annuel : 40 000 € TTC Montant maximum annuel : 160 000 € TTC Lot 3 : acquisition de berlines de type familiale (carburation essence et diesel) Montant minimum annuel : 20 000 € TTC Montant maximum annuel : 100 000 € TTC Lot 4 : acquisition de monospaces compacts et familiaux (carburation essence et diesel) Montant minimum annuel : 20 000 € TTC Montant maximum annuel : 100 000 € TTC Lot 5 : acquisition de véhicules utilitaires dont le PTAC est inférieur à 3,5 tonnes et véhicules assimilés VP (carburation essence et diesel) Montant minimum annuel : Montant maximum annuel : 100 000 € TTC 300 000 € TTC La loi no 96-1236 du 30 décembre 1996 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie et notamment l’article 24 oblige les collectivités territoriales à prévoir une proportion minimale de 20 % de véhicules propres sur l’ensemble des acquisitions réalisées, véhicules propres définis comme fonctionnant à l’énergie électrique, au gaz de pétrole liquéfié ou au gaz naturel. Toutefois, l’offre proposée aujourd’hui est encore balbutiante (peu de visibilité sur l’avenir de la carburation GPL, phase de recherche pour les véhicules à bi-carburation ou à carburation non pétrolière…). Afin de satisfaire à ces obligations, il est proposé de constituer un 6ème lot selon le détail suivant, mais pour lequel, eu égard aux considérations ci-dessus, le Département ne peut s’engager sur des montants minimum et maximum. Lot 6 : acquisition de véhicules à carburation spécifique (GPL, bicarburation, énergie non pétrolière…) Lot passé sans seuil Les crédits correspondants sont inscrits au budget départemental aux natures comptables 2157, 2182 et 6355 des services concernés. Après avis de la Commission Budget, Ressources Humaines, il est proposé à la Commission Permanente de bien vouloir : – autoriser le lancement d’une procédure d’appel d’offres ouvert afin de passer un accord cadre en 6 lots, d’une durée d’un an renouvelable deux fois, en application des articles 33, 57 à 59 et 76 du code des marchés publics en vue de l’acquisition de véhicules neufs de tourismes et utilitaires pour les services départementaux selon le détail ci-dessous : Lot 1 : acquisition de berlines de type petite citadine (carburation essence et diesel) Montant minimum annuel : 80 000 € TTC Montant maximum annuel : 240 000 € TTC Lot 2 : acquisition de berlines de type citadine et compacte (carburation essence et diesel) Montant minimum annuel : 40 000 € TTC Montant maximum annuel : 160 000 € TTC Lot 3 : acquisition de berlines de type familiale (carburation essence et diesel) Montant minimum annuel : 20 000 € TTC Montant maximum annuel : 100 000 € TTC Lot 4 : acquisition de monospaces compacts et familiaux (carburation essence et diesel) Montant minimum annuel : 20 000 € TTC Montant maximum annuel : 100 000 € TTC 33 Lot 5 : acquisition de véhicules utilitaires dont le PTAC est inférieur à 3,5 tonnes et véhicules assimilés VP (carburation essence et diesel) Montant minimum annuel : 100 000 € TTC Montant maximum annuel : 300 000 € TTC Lot 6 : acquisition de véhicules à carburation spécifique (GPL, bicarburation, énergie non pétrolière…) Lot passé sans seuil – recourir en cas d’appel d’offres infructueux à des procédures négociées prévues aux articles 35-I-1° et 35-II-3° du code des marchés publics – autoriser Monsieur le Président à signer les marchés correspondants pour un montant minimum annuel de 20.000 euros TTC et pour un montant maximum annuel de 60.000 euros TTC. Le recours au marché à bons de commande se justifie par le fait que le rythme et l’étendue des besoins ne peuvent être connus de façon certaine ; – autoriser le recours a des procédures négociées en cas d’Appel d’Offres infructueux, visées aux articles 35-I.1 et 35-II.3 du Code des Marchés Publics ; – autoriser Monsieur le Président à signer les actes et marché correspondants ; – imputer ces fournitures sur la nature analytique 6068 des différentes opérations gérées par la Direction de l’Administration Générale N° 1.21 DAG/2008/1866 OBJET : ACQUISITION DE CONSOMMABLES D’ELECTRICITE ET D’ECLAIRAGE POUR LES SERVICES DEPARTEMENTAUX En 2007, un marché relatif à l’acquisition de consommables d’électricité et d’éclairage pour les services départementaux a été conclu pour une durée d’un an renouvelable une fois avec la société REMY DISTRIBUTION sous la forme d’un Marché à Procédure Adaptée. N° 1.22 DID/2008/1210 OBJET : ACQUISITION DE NOUVELLES LICENCES ET MAINTENANCE DU LOGICIEL D'ORDONNANCEMENT DU SYSTEME D'INFORMATION FINANCIER LANCEMENT D'UNE PROCEDURE DE MARCHE NEGOCIE 1. Contexte, objectifs Ce marché arrive à expiration en avril 2009. Par conséquent, la mise en place d’un nouveau marché à bons de commande s’avère nécessaire afin d’assurer la continuité de l’approvisionnement des services départementaux en consommables d’électricité et d’éclairage. En application de l’article 27-II-2° du Code des Marchés Publics relatif à la méthode de calcul de la valeur estimée des marchés publics, le Département du Nord doit recourir à une procédure d’Appel d’Offres pour permettre l’acquisition de consommables d’électricité et d’éclairage. Aussi, il convient de lancer une procédure d’Appels d’Offres Ouvert sous la forme de marchés à bons de commande conformément aux articles 33, 57 à 59 et 77 du Code des Marchés Publics pour une durée d’un an reconductible trois fois dont les seuils sont décrits ci-dessous : Montant annuel minimum : Montant annuel maximum : 20.000 € TTC 60.000 € TTC Après avis de la commission Budget, Ressources Humaines, la Commission Permanente est invitée à statuer et à : – autoriser le lancement d’un appel d’offres ouvert, conformément aux articles 33, 57 à 59 et 77 du Code des Marchés Publics, pour permettre la passation d’un marché à bons de commande, pour une durée d’un an reconductible trois fois de manière expresse, Le Département du Nord utilise un logiciel d’ordonnancement pour effectuer les travaux d’exploitation informatiques nécessaires au système d’information financier Grand Angle. Ce logiciel « SKEMATIX » est commercialisé par la société Avantage Production. Les nouvelles évolutions du progiciel Grand Angle vers une solution Web vont nécessiter l’installation de nouveaux serveurs. Il convient donc d’acquérir de nouvelles licences. Le nombre de licences à acquérir n’est pas évaluable sans une étape préalable d’architecture technique et de maquettage. De ce fait, il convient de prévoir un marché à bons de commande. Par ailleurs, il est nécessaire de maintenir les licences actuelles et à venir. La société Avantage Production, sise à Laverune, étant la seule habilitée à commercialiser le logiciel et les licences et à les maintenir, il convient de passer avec cette société un marché négocié d'une durée de 3 ans. 2. Prestations attendues Les prestations attendues sont : – la fourniture de licences supplémentaires, – la maintenance des licences actuelles et à venir, – le support technique. 34 3. Procédure proposée La Commission Permanente est invitée à statuer, après avis de la Commission Budget, Ressources Humaines, et à décider : – d’autoriser le lancement d’une procédure de marché négocié (articles 35-II-8 du code des marchés publics), en vue de conclure avec la société Avantage Production un marché à bons de commande (article 77 du code des marchés publics) d’une durée de 3 ans d’un montant total minimum de 20 000 € TTC et d’un montant total maximum de 80 000 € TTC, – d’autoriser Monsieur le Président à signer les actes et le marché correspondants. Les crédits nécessaires sont inscrits au budget aux articles 900202 (opération 08P855OA198), 9050 (opération 08P867OA078), natures comptables 21838 et 205, 930202 (opération 08P855OA198), 9350 (opération 08P867OA078) natures comptables 611 et 615. N° 1.23 DID/2008/1851 OBJET : REALISATION DE CABLAGE POUR LA MISE EN OEUVRE DE LA TELEPHONIE SUR IP LANCEMENT DE DEUX PROCEDURES D'APPELS D'OFFRES 1 – Contexte et objectifs Le Département du Nord est à la tête d'un patrimoine de plus de 250 bâtiments (hors collèges) qui représente 7 000 agents et 6 500 postes téléphoniques. Afin de maintenir l'ensemble des équipements téléphoniques et permettre ainsi aux agents de communiquer entre eux et avec les usagers, le Conseil Général a adopté, le 2 juillet 2007, une délibération autorisant la mise en place d'une solution de téléphonie sur IP pour l'ensemble des sites départementaux. Cette solution de téléphonie informatique (téléphonie sur IP) ne pourra être finalisée que si un câblage performant est installé sur l'ensemble des sites du Département. Or, sur les 250 sites, 150 ne disposent pas d'un câblage suffisant à la mise en place de la solution. Il convient donc de fixer les procédures de désignation des maîtres d'œuvre et de passation des marchés de travaux pour assurer les travaux de câblage nécessaires au fonctionnement de la téléphonie sur IP. En ce qui concerne la maîtrise d’œuvre, la mission ne demande aucune mission de conception au titulaire ; aussi, est-il proposé de passer une procédure d’appel d’offres ouvert, en application des articles 33, 57 à 59 et 74-III.4° du code des marchés publics. L'état annexé au présent rapport fait ressortir le montant de l’enveloppe financière prévisionnelle à 1 300 000 € HT (valeur mai 2008). Suite au diagnostic présenté par le maître d’œuvre, le montant estimé des travaux sera reprécisé lors de la délibération portant attribution du marché de maîtrise d’œuvre. 2 – Prestations attendues Les prestations attendues sont : – pour le marché de maîtrise d'œuvre : – un diagnostic permettant d’établir un état des lieux sur les 100 sites pré-câblés et sur les 150 sites à câbler, – les études, – la rédaction du dossier de consultation des entreprises, – la mission visa, – la direction de l’exécution des travaux, – l'assistance aux opérations de réception. – pour le marché de travaux : – la mise en œuvre des travaux de câblage. 3 – Procédure proposée La Commission Permanente est invité à statuer, après avis de la commission Budget, Ressources Humaines, et à décider : – d’autoriser le lancement d’un appel d’offres ouvert en vue de la désignation d'un Bureau d'Etudes Techniques chargé de la maîtrise d'œuvre relative aux travaux de câblage des sites départementaux, en application des articles 33, 57 à 59 et 74-III.4° du code des marchés publics, – d'autoriser le lancement d'un appel d'offres ouvert relatif aux travaux de câblage en application des articles 33, 57 à 59 du code des marchés publics, – d’autoriser Monsieur le Président à signer le marché de travaux, – d’autoriser le recours à une procédure négociée en cas d’appel d’offres infructueux en application des articles 35-I-1 et 35-II-3 du code des marchés publics. Les crédits nécessaires sont inscrits dans les autorisations de programmes C01J07P1048, C01J07P1050 et dans les autorisations d'engagements C01J07P0130, C01J07P0105. 35 N° 1.24 DAI/2008/1736 OBJET : ACQUISITION PAR LE DEPARTEMENT DE DROITS ET LOTS DE COPROPRIETE DETENUS PAR LES COPROPRIETAIRES DE L'IMMEUBLE LE FORUM, SIS A L'ANGLE DES RUES GUSTAVE DELORY ET CHARLES SAINT VENANT A LILLE Le Département est en recherche constante de locaux dans le centre lillois pour loger ses services centraux dont le nombre d’agents est en croissante évolution. Il occupe, entre autres, l’immeuble le Forum, sis à l’angle des rues Gustave Delory et Charles Saint Venant à Lille. Celui-ci est détenu, sous le régime de la copropriété, par le Département, la SNCF, la SCI VMK et le syndicat des copropriétaires, à hauteur respectivement de 64,61 %, 30,65 %, 0,05 % et 4,69 %. Par décision du 22 juin 2006, l’Assemblée Générale des copropriétaires a voté la cession, au profit du Département, d’une surface d'environ 222 m2 (qui sera précisée par un géomètre) reprise sur les parties communes du rez-de-mail, pour une valeur négociée de 330 € par m2 conformément à l’avis du service des Domaines du 29 septembre 2008. Par ailleurs, les lots nos 372 et 373 du rez de chaussée bas, propriété du Syndicat des Copropriétaires, sont actuellement loués à l’Etablissement Français du Sang par bail renouvelé du 1er janvier au 31 décembre 2008. Par décision du 9 novembre 2006, l’Assemblée Générale des copropriétaires a décidé la division de ces lots privatifs entre la SNCF et le Département au prorata de leurs tantièmes respectifs et la création des nouveaux lots privatifs correspondants ainsi que des parties communes nécessaires. Avant l’examen de ce dossier par la Commission Permanente du Conseil Général, la Commission « Budget – Ressources Humaines » est invitée à émettre un avis afin : – de décider l’acquisition d’une surface d'environ 222 m2 (à préciser par un géomètre) auprès de la copropriété pour l’aménagement de surfaces de bureaux pour un montant de 330 € par m2 ; – de décider la réaffectation privative, au profit de chaque copropriétaire, des lots 372 et 373 de l’immeuble le Forum au prorata de leurs tantièmes respectifs et la création des parties communes nécessaires ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer les actes et documents correspondants ; – d’imputer la dépense correspondante sur l’opération 05P069OV009 « Forum – Acquisition de surfaces de bureaux supplémentaires », sur l’imputation budgétaire 900202, nature comptable 21311, pour le règlement du prix de vente et des frais d’acquisition ; – d’imputer la recette correspondante sur l’opération 08P855OA002 « Aliénations Immeubles » fixées (dans l’attente de l’actualisation de l’état descriptif de division), sur l’imputation budgétaire 930202 nature comptable 775. N° 1.25 DAI/2008/1737 OBJET : RELOGEMENT DU CENTRE D'ENTRETIEN ROUTIER ET DE LA SUBDIVISION DE LE QUESNOY ACQUISITION D'UNE PARCELLE COMPLEMENTAIRE SITUEE DANS LA ZONE ARTISANALE ET COMMERCIALE, LES PRES DU ROY A LE QUESNOY Le Centre d’Entretien Routier et la Subdivision de Le Quesnoy sont actuellement implantés, boulevard Jeanne d’Arc à Le Quesnoy, sur un site mis à disposition du Département par l’Etat, sur une parcelle cadastrée E no 1033 d’une surface de 8487 m2. Les bâtiments sont devenus vétustes et inadaptés aux missions du service. Dans le cadre du plan stratégique patrimonial des installations techniques de la voirie départementale, il a été décidé de reloger le CER et la Subdivision de Le Quesnoy sur un site à acquérir et à construire, à l’extérieur des remparts de la ville et à proximité des axes routiers. Pour mener à terme ce projet et conformément aux besoins, le Département a acquis d’une part, le 27 novembre 2006 une parcelle de terrain cadastrée AB no 90 pour 3951 m2 au prix de 88 000 €, et d’autre part, un complément parcellaire de 1000 m2 cadastré A no 1205p situé en face de la première parcelle, au prix de 23 000 €. Une opportunité se présente aujourd’hui avec la possibilité d’acquérir un foncier supplémentaire contigu à la deuxième parcelle acquise. Il appartient à la ville de Le Quesnoy (cadastré AB 58p pour une surface de 1475 m2) et il est proposé au prix de 12 000 €, conformément à l’estimation domaniale. Avant l’examen de ce dossier, par la Commission Permanente, la Commission « Budget – Ressources Humaines » est invitée à émettre un avis favorable afin ; – de décider l’acquisition par le Département d’un terrain situé au sein d’une Zone Artisanale et Commerciale lieudit « Meully » à Le Quesnoy, cadastré section AB 58p pour 1475 m2 environ, auprès de la commune de Le Quesnoy, au prix de 12 000 €, hors frais, taxes et charges, pour le relogement du Centre d’Entretien Routier et de la Subdivision de Le Quesnoy ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer les titres, actes et documents correspondants ; – d’imputer les dépenses correspondantes sur les crédits prévus à l’opération 06P085OV009 « relogement du CER et de la Subdivision de Le Quesnoy » – article 906-21 nature comptable 2111 du budget départemental de l’exercice 2008. 36 N° 1.26 DAI/2008/1738 OBJET : ACQUISITION DE BIENS ET DROITS IMMOBILIERS AU SEIN D'UN BATIMENT EN COPROPRIETE DENOMME « ILOT DES TROIS PONTS », DANS L'ENSEMBLE IMMOBILIER NEPTUNE, SIS A DUNKERQUE, 257 RUE DE L'ECOLE MATERNELLE Par acte en date du 26 juillet 2002, le Département a acquis en état futur d’achèvement, auprès de la S.C.I. « Les Trois Ponts », une surface de bureaux hors d’œuvre nette de 2 092 m2 (répartie sur 4 niveaux), un local d’archives de 55 m2 en sous-sol et 47 places de parking, dans un ensemble immobilier dénommé Neptune à Dunkerque, au 183 rue de l’Ecole Maternelle, cage d’escalier E, au sein de la ZAC des Bassins sur l’îlot des Trois Ponts. – d’autoriser Monsieur le Président à signer les actes et documents correspondants ; – de modifier le coût de l’opération et de le fixer à 1.190.000 € compte tenu de l’acquisition autorisée par la délibération no DAI/2008/499 du 9 juin 2008 ; – d’imputer les dépenses correspondantes, soit 890 000 € pour le règlement du prix de vente et des frais d’acquisition, sur les crédits inscrits à nature l’opération 07P093OV010 – analytique « Dunkerque – Acquisition de bureaux pour les services administratifs » article 900202, nature comptable 21311 au budget départemental de l’exercice 2008. N° 1.27 Cette acquisition a permis de regrouper sur un même site les services départementaux : le Point Relais Services, la Direction Territoriale de Prévention et d’Action Sociale de Flandres Maritimes, l’Unité Territoriale de la Direction Opérationnelle Travaux. Parallèlement, une surface complémentaire de 440 m2 S.H.O.N. (surface hors d’œuvre nette) a été prise à bail en date du 8 janvier 2003, au 3ème étage de la cage d’escalier F, au sein de ce même ensemble immobilier pour permettre l’installation d’un service départemental supplémentaire, à savoir, l’Unité Territoriale de la Voirie. En 2008, le loyer annuel actualisé est de 87 838,22 € TTC, hors charges. Ainsi, au total, dès janvier 2003, 79 agents étaient installés sur ce site. Par courrier du 2 septembre 2008, la SCI du Quai du Risban a proposé de vendre la partie louée au Département. Ce plateau à usage de bureaux (440 m2 S.H.O.N.) est complètement relié aux lots départementaux en propriété. Après négociation, le prix proposé est de 810 000 € pour 440 m2 SHON (1 840 € le m2), conformément à l’avis des services fiscaux. Cette acquisition permettrait de supprimer la location des bureaux de l’UTDVI, sans déménagement ni travaux. Avant l’examen de ce dossier par la Commission Permanente du Conseil Général, la Commission « Budget Ressources Humaines » est invitée à émettre un avis favorable afin : – d’autoriser l’acquisition des biens et droits immobiliers situés au 3ième étage de l’escalier F d’un bâtiment sis à Dunkerque, 257 rue l’Ecole Maternelle, au sein de l’ensemble immobilier « Ilot des trois ponts », comprenant un plateau à usage de bureaux de 440 m2 S.H.O.N. et les 2 523/10.000èmes du sol et des parties communes, le tout formant le lot no 108, propriété de la SCI du Quai du Risban, ou toute autre société qu’elle choisirait de constituer au prix de 810 000 €, hors frais et droits ; DAI/2008/1740 OBJET : 2 ACQUISITION DE LOCAUX A USAGE DE BUREAUX (200 M ER UTILES), SITUES AU 1 ETAGE D'UN IMMEUBLE ET DE 4 PLACES DE PARKING EN SOUS-SOL, 70 RUE GUSTAVE DELORY A LILLE Il est proposé, aux 70 rue Gustave Delory et 3 rue Saint Sauveur à Lille, au sein d’un immeuble cadastré section TO no 001 et no 002, la vente d’un ensemble de biens et droits immobiliers, propriété de l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics. Ils comprennent des locaux à usage de bureaux, situés au 1er étage, d’une surface de 200 m2 utiles et 4 places de parking situées en sous sol. Après négociation entre l’agence immobilière (Tostain et Laffineur) et les services départementaux, le prix proposé pour l’ensemble est de 348 000 €, conformément à l’avis des services fiscaux rendu le 11 août 2008, auxquels il conviendra d’ajouter les honoraires de négociation à charge de l’acquéreur de 15 000 € HT (17 940 € TTC), ainsi que les frais d’acte estimés à 14 000 €. Le montant des charges de copropriété pour l’année 2007 s’est élevé à 11 000 € et les taxes foncières pour l’année 2008 à 6 762 €. Les travaux d’adaptation préalable à l’installation d’un service départemental (mise aux normes du câblage informatique, réfection des sanitaires et de l’espace office, modifications légères de cloisons) sont estimés à 80 000 €. Avant l’examen de ce dossier par la Commission Permanente du Conseil Général, la Commission « Budget – Ressources Humaines » est invitée à émettre un avis favorable afin : – d’autoriser l’acquisition auprès de l’OPPBTP des biens et droits immobiliers situés au 1er étage d’un bâtiment à l’angle du 70 rue Gustave Delory et du 3 rue Saint Sauveur à Lille, au sein d’un immeuble cadastré section TO no 001 et no 002, comprenant : des locaux à usage de bureaux (situés au 1er étage), 37 d’une surface de 200 m2 utiles, et les 226/10.000èmes du sol et des parties communes (lot no 2) et également pour les 172/10 000èmes du sol et des parties communes (lot no 018 ) ; 4 places de parking (en sous sol), et les 11/351èmes du sol et des parties communes (lots no 87, 88, 89 et 90) ; au prix de 348 000 €, hors frais et droits ; – de verser à l’agence immobilière concernée Tostain Laffineur les honoraires de négociation d’un montant de 17 940 € TTC ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer les actes et documents correspondants ; – de créer l’opération « Lille – Acquisition de bureaux au 70 rue Gustave Delory» par prélèvement sur le programme C01B00P069APD « Lille – Acquisition de bureaux pour les Services Départementaux » d’un montant de 390 000 € pour le règlement du prix de vente et des frais d’acquisition, sur le chapitre 900202, nature comptable 21311 au budget départemental de l’exercice 2008. L’augmentation du coût des travaux de 437.000 € TTC (valeur mai 2008) se répartit comme suit : – 377.000 € TTC pour le lot 1 Gros œuvre étendu – 60.000 € TTC pour le lot 5 VRD – Espaces Verts, soit un montant total des travaux de 2.907.064,04 € TTC (valeur mai 2008) et un coût d’opération de 3.500.000 € TTC (valeur mai 2008). Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget et des ressources humaines » : – d’autoriser Monsieur le Président à fixer le coût de l’opération à 3 500 000.00 € (valeur mai 2008), soit un montant travaux de 2 907 064,04 € TTC (valeur mai 2008), – d’autoriser Monsieur le Président à signer les marchés de travaux, – de maintenir les autres attendus de la délibération du 22 novembre 2004, – d’imputer les crédits dans le cadre du programme P065, sous fonction 9050, nature analytique 231313 et 21 11. N° 1.28 EPI/SG/DEGP/2008/1935 OBJET : REDEPLOIEMENT SUR LE SITE DE L'UTPAS D'ARMENTIERES AUGMENTATION DE L'OPERATION Par délibération du 22 novembre 2004 la Commission Permanente du Conseil Général a arrêté le coût de l’opération relative au redéploiement sur site de l’UTPAS d’Armentières à 2 257 500 € (valeur mars 2004). Le coût des travaux s’établissait à 1 806 000 € TTC (valeur mars 2004). Le coût prévisionnel des travaux actualisé (valeur mai 2008) est de 2 470 064,04 € TTC La Commission d’Appel d’Offres du 03 juillet 2008 a attribué les lots 2, 3 et 4 pour un montant total de 632 815,55 € TTC et rendu infructueux les lots 1, Gros Œuvre Etendu, et 5, VRD – Espaces Verts. L’analyse des lots infructueux 1 Gros œuvre étendu et 5 – Espaces Verts amène à un réajustement du montant de l’opération pour les raisons suivantes : VRD – 1°) le chantier est difficile d’accès (terrain exigu, zone travaux accessible uniquement depuis une cour fermée et un porche couvert), N° 1.29 DPAE/2008/1704 OBJET : PARTENORD : DEMANDE DE GARANTIES D'EMPRUNTS D'UN MONTANT TOTAL DE 4 927 131 € POUR LA CONSTRUCTION DE LOGEMENTS EME DELEGATION DE LA 10 VICE PRESIDENCE RESSOURCES HUMAINES ET BUDGET Par délibération du 30 mai 1988, l'Assemblée Départementale a arrêté les critères d'attribution de la garantie départementale au remboursement des emprunts contractés par les organismes d'HLM notamment ceux applicables à PARTENORD dans le cadre de la construction. Par délibération du 24 novembre 2008, le Conseil Général du Nord a décidé d’accorder à PARTENORD une extension de garantie de 70 millions d’Euros portant le volume disponible de garantie à 74 733 841,24 €, pour le remboursement des prêts destinés à financer des programmes de construction et d’acquisition amélioration de logements locatifs HLM permettant aux locataires de bénéficier de « l'aide personnalisée au logement ». – 2°) l’activité de l’établissement est maintenue durant le chantier (le public continue à être accueilli), Ces emprunts sont susceptibles d'être réalisés auprès de la Caisse des Dépôts ou de tout autre organisme financier pouvant attribuer des prêts aidés par l'Etat. – 3°) les travaux sont décomposés en 3 phases principales : aile Sweitzer, aile chapelle et bâtiment central. Le Département est saisi d'une demande de garantie portant sur des emprunts, destinés à la construction de 38 logements, ci-dessous, souscrits par PARTENORD pour un montant total de 4 927 131 € : Montant en Euros Taux (indexé sur le livret A) Durée Prêt Nombre de logements 413 460 4,60 40 ans PLUS 4 Rue de l’Eglise Bierne 609 282 4,60 35 ans PLUS 5 Rues de Philadelphie et Christiaens Lille 726 531 4,60 35 ans PLUS 14 Rue de Watten Cassel 1 047 435 4,60 35 ans PLUS 12 Chemin du Buet Vendeville 2 130 423 4,60 35 ans PLUS 22 Rue Rachel Lempereur Lille Révisabilité des taux d’intérêt et de progressivité : en fonction de la variation du livret A. Echéance : annuelle La demande présentée par PARTENORD entre dans les critères d'attribution arrêtés par l'Assemblée Départementale lors de sa réunion du 30 mai 1988. Compte tenu de ces nouvelles affectations l’ancien solde de 74 733 841,24 €, en construction et acquisition amélioration de logements, s'élève à 69 806 710,24 €. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget, Ressources Humaines » : – de se prononcer sur l'attribution de la garantie départementale au remboursement des emprunts précités ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondant à la délibération. N° 1.30 DPAE/2008/1705 OBJET : PARTENORD : DEMANDE DE GARANTIES D'EMPRUNTS D'UN MONTANT TOTAL DE 11 290 636 € POUR LA REHABILITATION DE LOGEMENTS EME DELEGATION DE LA 10 VICE PRESIDENCE RESSOURCES HUMAINES ET BUDGET Par délibération du 30 mai 1988, l'Assemblée Adresse Commune Départementale a arrêté les critères d'attribution de la garantie départementale au remboursement des emprunts contractés par les organismes d'HLM notamment ceux applicables à PARTENORD dans le cadre de la réhabilitation de logements. Par délibération du 2 juin 2008, le Conseil Général du Nord a décidé d’accorder à PARTENORD une extension de garantie de 50 millions d’euros portant le volume disponible de garantie à 80 897 076,87 €, pour le remboursement des prêts destinés à financer des programmes de réhabilitation de logements locatifs HLM permettant aux locataires de bénéficier de « l'aide personnalisée au logement ». Les emprunts sont susceptibles d'être réalisés auprès de la Caisse des Dépôts ou de tout autre organisme financier pouvant attribuer des prêts aidés par l'Etat. Le Département est saisi d'une demande de garantie portant sur les emprunts ci-dessous, destinés à de la réhabilitation de logements par PARTENORD pour un montant total de 11 290 636 € : Montant en Euros Taux (indexé sur le livret A) Durée Nombre de logements Adresse Commune 188 034 4,60 20 ans 5 Rue Veil Dieu Comines 211 793 4,60 20 ans 9 Rue Masny Auberchicourt 265 838 4,60 20 ans 7 Rues Dame, Dutrey et Salengro Haubourdin 386 296 4,60 20 ans 21 Rues de Dunkerque, Brunet et Bretagne Grand Philippe 394 800 4,60 20 ans 8 Rue de l’Abbé Leman Don 476 024 4,60 20 ans 12 Rue de l’Abbé Lemire Roncq 618 099 4,60 20 ans 19 Cité J. B. Lebas Jeumont 688 324 4,60 20 ans 14 Rue la République Willems 795 487 4,60 20 ans 18 Rue Delory Lomme 894 889 4,60 20 ans 34 Rues Lemire, Roupain, Dillies et Vanrullen Linselles Fort 39 Montant en Euros Taux (indexé sur le livret A) Durée Nombre de logements 918 919 4,60 20 ans 20 Chemin de la Citadelle Toufflers 980 000 4,60 20 ans 33 Rues Gilberte, Moriamez, Pasteur et Carnot Raismes 1 113 714 4,60 20 ans 43 Rue Beauchamp Mortagne du Nord 1 320 554 4,60 20 ans 49 Rue Brossolette Fort Mardyck 2 037 865 4,60 20 ans 159 Rue de la Deûle Annoeulin Révisabilité des taux d’intérêt et de progressivité : en fonction de la variation du livret A. La demande présentée par PARTENORD entre dans les critères d'attribution arrêtés par l'Assemblée Départementale lors de sa réunion du 30 mai 1988. Compte tenu de ces nouvelles affectations, l’ancien solde de 65 329 897,75 €, en réhabilitation de logements, s'élève à 54 039 261,75 €. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget, Ressources Humaines » : – de se prononcer sur l’attribution de la garantie départementale au remboursement des emprunts précités ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondant à la délibération. Commune Départementale a arrêté les critères d'attribution de la garantie départementale au remboursement des emprunts contractés par les organismes d'HLM notamment ceux applicables aux Sociétés d'HLM pour les prêts PLA en secteur groupé. Monsieur le Directeur de la S.A. 3F IMMOBILIERE dont le siège se situe à Villeneuve d’Ascq sollicite la garantie départementale au remboursement d’un emprunt à contracter auprès de la Caisse des Dépôts ou de tout autre organisme financier, d’un montant de 1 927 300 € destiné à une opération de construction de 25 logements se situant sur la commune de Pont à Marcq. NORD-ARTOIS Par courrier du 12 septembre 2008, la Commune de Pont à Marcq a donné un avis défavorable à la demande de garantie de la S.A. 3F IMMOBILIERE NORD-ARTOIS. N° 1.31 DPAE/2008/1709 OBJET : S.A. 3F – IMMOBILIERE NORD-ARTOIS DEMANDE DE GARANTIE D'EMPRUNT POUR LA CONSTRUCTION DE 25 LOGEMENTS A PONT A MARCQ EME DELEGATION DE LA 10 VICE PRESIDENCE RESSOURCES HUMAINES ET BUDGET Par Adresse délibération du 30 mai 1988, l'Assemblée La commune de Pont à Marcq comprenant 2380 habitants, le Département peut donc garantir le prêt à 40 %. Caractéristiques du prêt : Montant de l’emprunt Montant garanti Taux (indexé sur le livret A) Durée Prêt Nombre de logements Adresse 1 927 300 € 770 920 € 4,13 30 ans PLS 25 Avenue du Général De Gaulle Echéances : annuelles Préfinancement ajustable : 2 ans La demande présentée par la S.A 3F IMMOBILIERE NORD-ARTOIS entre dans les critères d’attribution arrêtés par l’Assemblée Départementale lors de sa réunion du 30 mai 1988. Il est demandé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Budget, Ressources Humaines » : – de se prononcer sur l’attribution de la garantie départementale au remboursement de l’emprunt précité. – d’autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondant à la délibération. N° 1.32 DIRFI/2008/1405 OBJET : DEMANDE DE GARANTIE DEPARTEMENTALE DE L'OGEC NOTRE DAME DE LA PAIX A LILLE POUR UN EMPRUNT DE 450 000 € SOUSCRIT AUPRES DU CREDIT COOPERATIF POUR LA RATIONALISATION DES LOCAUX, LA CREATION ET LA RENOVATION DE CLASSES AU COLLEGE NOTRE DAME DE LA PAIX A LILLE L’Organisme de Gestion de l’Etablissement Catholique d’Enseignement NOTRE DAME DE LA PAIX de LILLE envisage un projet de rationalisation des locaux et la rénovation de classes du Collège Notre Dame de la Paix situé 11, place aux Bleuets à LILLE. 40 Le collège comprend actuellement douze salles de classes, et des salles spécialisées. Le collège, place aux bleuets est fréquenté par 330 élèves de 6ème, 5ème et 4ème. Les élèves de 3ème fréquentent les classes situées 14, place du concert à Lille. Les travaux vont permettre la création d’une salle d’arts plastiques, la rénovation des quatre classes de sixième et leur installation sur un même secteur, la création de salles de dédoublement, la rénovation et la rationalisation des couloirs et annexes, des rangements et des réseaux électriques et informatiques. Le montant total des travaux est de 517 600 €. Par délibération du 9 juin 2008, la Commission Permanente a accordé une subvention de 67 600 € pour la réalisation de l’investissement immobilier. L’OGEC Notre Dame de la Paix envisage de contracter un emprunt de 450 000 € auprès du Crédit Coopératif. Prêt auprès du Crédit Coopératif Nature du concours : Prêt long terme Montant : 450 000 € Durée 15 ans Echéances Constantes en capital et intérêts Un taux fixe sur 30 ans 4,50 % sous réserve de l’obtention des garanties Autre condition Souscription au capital du Crédit Coopératif à hauteur de 1 % du montant emprunté dont 1/3 en parts A et 2/3 en parts B. Ces dernières parts peuvent bénéficier d’une rémunération. Frais de dossier 480 € net de taxes La garantie du Département est sollicitée par l’OGEC Notre Dame de la Paix à Lille à hauteur de 100 %. remboursement du prêt de 450 000 € que l’OGEC Notre Dame de la Paix de Lille doit souscrire auprès du Crédit Coopératif pour la rationalisation des locaux et la rénovation des classes du Collège Notre Dame de la Paix situé 11, rue des Bleuets à Lille. La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Budget – Ressources Humaines » est invitée à statuer sur ce dossier et, le cas échéant, à décider : – d’accorder la garantie du Département pour le Prêt auprès du Crédit Coopératif Nature du concours : Prêt long terme Montant : 450 000 € Durée 15 ans Echéances Constantes en capital et intérêts Un taux fixe sur 30 ans 4,50 % sous réserve de l’obtention des garanties Garantie 100 % Autre condition Souscription au capital du Crédit Coopératif à hauteur de 1 % du montant emprunté dont 1/3 en parts A et 2/3 en parts B. Ces dernières parts peuvent bénéficier d’une rémunération. Frais de dossier 480 € net de taxes Au cas où l’emprunteur, pour quelque motif que ce soit, ne s’acquitterait pas des sommes exigibles ou des intérêts moratoires qu’il aurait encourus, le Département s’engage à en effectuer le paiement en ses lieu et place, sur simple notification des organismes prêteurs par lettre missive, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais opposer le défaut de ressources nécessaires à ce règlement. – d’autoriser Monsieur le Président, ou son représentant, à signer tous actes et documents nécessaires à l’exécution de cette délibération, notamment les conventions à intervenir entre le Département et l’OGEC Notre Dame de la Paix de Lille, pour définir les conditions d’attribution et de mise en oeuvre de cette garantie, ainsi que le contrat de prêt à intervenir avec le Crédit Coopératif, en qualité de garant. 41 N° 1.33 Le coût total de l’opération, acquisition du terrain et estimation des travaux, s’élève à 3 804 854 €. DIRFI/2008/1901 OBJET : APEI DU VALENCIENNOIS DEMANDE DE GARANTIE DEPARTEMENTALE POUR UN EMPRUNT DE 826 000 € SOUSCRIT AUPRES DE LA CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS POUR LA CREATION D'UN FOYER D'ACCUEIL MEDICALISE POUR PERSONNES HANDICAPEES VIEILLISSANTES DE 24 PLACES A HERGNIES Le plan de financement est le suivant : Subvention du Conseil Général 347 126 € Fonds propres 342 166 € Prêts garantis par l’Union départementale des A.P.E.I L’A.P.E.I. du Valenciennois (Association de Parents d’Enfants Inadaptés du Valenciennois) envisage la construction d’un foyer d’accueil médicalisé pour personnes handicapées vieillissantes de 24 places, dont deux d’accueil temporaire à HERGNIES. Ce projet a reçu un avis favorable du Comité Régional d’Organisation Sanitaire et Médico-Sociale. Un arrêté du 15 mai 2007 du Préfet et du Président du Conseil Général du Nord autorise la création de cet établissement. Prêt Caisse des Dépôts et Consignations COUT TOTAL 2 289 562 € 826 000 € 3 804 854 € L’Association aura recours à des emprunts pour un montant total de 3 115 562 €. La garantie départementale est sollicitée, uniquement pour l’emprunt de 826 000 €, contracté auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, aux conditions prévues dans le tableau ci-après. Prêt auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations Nature du concours Prêt long terme Montant 826 000 € Taux d’intérêt actuariel annuel fixe 4,19 % Modalité de révision des taux Non révisable Durée 120 trimestres (30 ans) Préfinancement 24 mois maximum Amortissement constant Commission d’intervention 760 € Echéancier Echéances trimestrielles La garantie du Département est sollicitée par l’A.P.E.I. à hauteur de 100 % pour cet emprunt. – d’accorder la garantie du Département pour le remboursement du prêt que l’A.P.E.I. a souscrit auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations pour la construction d’un foyer d’accueil médicalisé pour personnes handicapées vieillissantes de 24 places, dont deux d’accueil temporaire à HERGNIES, aux conditions ci-après : La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Budget, Ressources Humaines » est invitée à statuer sur ce dossier et, le cas échéant, à décider : Prêt auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations Nature du concours Prêt long terme Montant 826 000 € Taux d’intérêt actuariel annuel fixe 4,19 % Modalité de révision des taux Non révisable Durée 120 trimestres (30 ans) Préfinancement 24 mois maximum Amortissement constant Commission d’intervention 760 € Echéancier Echéances trimestrielles Garantie Garantie départementale à 100 % 42 Au cas où l’emprunteur, pour quelque motif que ce soit, ne s’acquitterait pas des sommes exigibles ou des intérêts moratoires qu’il aurait encourus, le Département s’engage à en effectuer le paiement en ses lieu et place, sur simple notification des organismes prêteurs par lettre missive, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais opposer le défaut de ressources nécessaires à ce règlement. – d’autoriser Monsieur le Président, ou son représentant, à signer tous actes et documents nécessaires à l’exécution de cette délibération, notamment les conventions à intervenir entre le Département et l’A.P.E.I., pour définir les conditions d’attribution et de mise en œuvre de ces garanties, ainsi que les contrats de prêt à intervenir avec la Caisse des Dépôts et Consignations, en qualité de garant. Ce projet a reçu un avis favorable du Comité Régional d’Organisation Sanitaire et Médico-Sociale. Un arrêté du 15 mai 2007 du Préfet et du Président du Conseil Général du Nord autorise la création de cet établissement. Le terrain situé dans la zone des Trois Bonniers Marins à Orchies a fait l’objet d’un accord de vente de la part de la Communauté de Communes Orchies – Beuvry-la-Forêt d’une parcelle de 16 546 m2. Le coût total de l’opération s’élève à 5 132 700 € en vue de financer l’acquisition du terrain pour 714 000 €, les travaux de construction des bâtiments et d’agencements extérieurs estimés à 4 189 000 € et l’acquisition de mobiliers et matériels pour 229 700 €. Le plan de financement est le suivant : N° 1.34 DIRFI/2008/1946 OBJET : ASSOCIATION AUTISME NORD DEMANDE DE GARANTIE DEPARTEMENTALE POUR UN EMPRUNT D'UN MONTANT TOTAL DE 4 600 000 € SOUSCRIT AUPRES DU CREDIT FONCIER DE FRANCE EN VUE DE FINANCER LA CONSTRUCTION D'UN FOYER D'ACCUEIL MEDICALISE DE 24 PLACES DONT 3 PLACES D'ACCUEIL TEMPORAIRE ET 4 PLACES D'ACCUEIL DE JOUR L’Association AUTISME NORD envisage la construction d’un foyer d’accueil médicalisé « Les Trois Bonniers » à ORCHIES, de 24 places d’hébergement dont 3 d’accueil temporaire et 4 places d’accueil de jour pour personnes adultes autistes. Subvention du Conseil Général 418 900 € Fonds propres 113 800 € Emprunts au Crédit Foncier 4 600 000 € dont prêt de la Banque Européenne d’Investissement 2 062 000 € et prêt complémentaire 2 538 000 € COUT TOTAL 5 132 700 € L’Association aura recours à des emprunts pour un montant total de 4 600 000 €. Elle bénéficiera pour une partie de l’emprunt d’un financement émanant de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) dans le cadre du programme « France Santé Solidarité » qui vise à financer les projets des Etablissements médico-sociaux médicalisés publics, associatifs et privés à but lucratif. La garantie départementale est sollicitée à hauteur de 100 % pour les emprunts suivants. Prêts auprès du Crédit Foncier de France Nature du concours Prêt Banque Européenne Investissement Montant 2 062 000 € Taux d’intérêt actuariel annuel fixe 4,75 % Nature du concours Prêt complémentaire Montant 2 538 000 € Taux d’intérêt actuariel annuel fixe 5,10 % Durée 30 ans d’amortissement Préfinancement 2 ans maximum de préfinancement ajustable Frais de dossiers 4 600 € Il est précisé qu’en cas de survenance d’un évènement majeur sur les marchés financiers susceptible d’entraîner notamment une évolution significative des conditions d’accès à la ressource, le prêteur se réserve le droit de modifier les conditions commerciales en termes de volume et/ou de prix des offres de prêt. La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Budget, Ressources Humaines » est invitée à statuer sur ce dossier et, le cas échéant, à décider : – d’accorder la garantie du Département pour le remboursement du prêt que l’Association AUTISME NORD doit souscrire auprès du Crédit Foncier de France pour la construction d’un foyer d’accueil médicalisé « Les Trois Bonniers » à ORCHIES de 43 24 places d’hébergement dont 3 d’accueil temporaire et 4 places d’accueil de jour pour personnes adultes autistes, aux conditions ci-après : Prêts auprès du Crédit Foncier de France Nature du concours Prêt Banque Européenne Investissement Montant 2 062 000 € Taux d’intérêt actuariel annuel fixe 4,75 % Nature du concours Prêt complémentaire Montant 2 538 000 € Taux d’intérêt actuariel annuel fixe 5,10 % Durée 30 ans d’amortissement Préfinancement 2 ans maximum de préfinancement ajustable Frais de dossiers 4 600 € Il est précisé qu’en cas de survenance d’un évènement majeur sur les marchés financiers susceptible d’entraîner notamment une évolution significative des conditions d’accès à la ressource, le prêteur se réserve le droit de modifier les conditions commerciales en termes de volume et/ou de prix des offres de prêt. La garantie du Département serait alors caduque. Au cas où l’emprunteur, pour quelque motif que ce soit, ne s’acquitterait pas des sommes exigibles ou des intérêts moratoires qu’il aurait encourus, le Département s’engage à en effectuer le paiement en ses lieu et place, sur simple notification des organismes prêteurs par lettre missive, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais opposer le défaut de ressources nécessaires à ce règlement. – d’autoriser Monsieur le Président, ou son représentant, à signer tous actes et documents nécessaires à l’exécution de cette délibération, notamment les conventions à intervenir entre le Département et l’Association AUTISME NORD, pour définir les conditions d’attribution et de mise en œuvre de ces garanties, ainsi que les contrats de prêt à intervenir avec le Crédit Foncier de France, en qualité de garant. N° 1.35 DGAAFJEI/2008/1824 OBJET : ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION A L’ASSOCIATION INTERCOMMUNALE D’AIDE AUX VICTIMES ET DE MEDIATION DE LILLE AU TITRE DE SON ACTION PAVE L’association Intercommunale d’Aide aux Victimes et de Médiation de Lille, créée le 1er janvier 1985, a son siège social place Roger Salengro en Mairie de Lille. Agréée par le Ministère de la Justice, l’association est adhérente à la Fédération INAVEM, Institut National d’Aide aux Victimes et de Médiation, partenaire privilégié du Ministère de la Justice. L’association a développé plusieurs dispositifs gratuits dont le dispositif PAVE « Programme d’Aide aux Victimes et à leur Environnement ». Dans le cadre de ce dispositif, l’association intervient pour la prise en charge psychologique individuelle ou collective et l’accompagnement de toute personne victime ou témoin de faits délictueux, criminels, d’accidents collectifs, ou de catastrophes naturelles. En sa qualité de victime dans l’exercice de ses fonctions, tout agent départemental a accès à ce dispositif. Les prises en charge individuelles s’effectuent dans les locaux de l’association. Dans le cadre d’évènements traumatisants, à titre d’exemple : décès d’un collègue, décès d’un enfant placé à l’aide sociale à l’enfance, catastrophes naturelles… les prises en charge collectives, ou groupes de parole, sont mis en place dans les services du Département ou tout autre lieu neutre adapté. Pour faciliter l’accompagnement et garantir les délais de prise en charge, la Direction du Développement des Ressources Humaines a mis en place un Service Protection et Prévention qui développe un partenariat avec l’association et permet la mise en relation de l’agent avec les psychologues, expérimentés en victimologie. Ainsi le personnel départemental bénéficie d’un soutien dans toutes les situations difficiles, en tout point du territoire. La réactivité de l’association dans la prise en charge est un gage d’efficacité dans la résorption du choc post-traumatique. Pour permettre la continuité du dispositif PAVE, l’association sollicite une subvention départementale de 10 000 € pour l’exercice 2008. Il est proposé de répondre favorablement à la demande de l’association à hauteur du montant sollicité, soit 10 000 €. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Budget, Ressources Humaines : – d’attribuer une subvention de 10 000 € pour 44 l’exercice 2008 à l’Association Intercommunale d’Aide aux Victimes et de Médiation de Lille pour l’action PAVE, – d’approuver la convention jointe en annexe et autoriser Monsieur le Président à la signer, – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits au budget départemental de l’exercice 2008, soit 10 000 € à l’article 930 202 nature comptable 6574. N° 1.36 DIRFI/2008/1843 OBJET : ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT AUX SYNDICATS DE L'EDUCATION NATIONALE AU TITRE DE L'EXERCICE 2008 EME DELEGATION DE LA 10 VICE-PRESIDENCE RESSOURCES HUMAINES ET BUDGET GDA 15530 Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Budget, Ressources Humaines de décider : – l’attribution de subventions de fonctionnement 2008 aux Syndicats de l’Education Nationale selon la liste ci-jointe et pour lesquelles ont été établies des fiches descriptives. Les projets de délibérations correspondants, conformes aux avis de la Commission, sont adoptés à l’unanimité. COMMISSION SOLIDARITE Monsieur Roger VICOT indique que les 77 rapports ont reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission. Il note qu’un rapport relatif à l’attribution d’une subvention pour l’équipement de la résidence « Le Clos Fleuri » à Saint-André a été retiré en raison d’une erreur dans le calcul de la subvention et sera représenté lors de la prochaine réunion de la Commission Solidarité. Concernant le rapport 2/71, Monsieur Jacques MICHON souhaite que, dans le cadre de la reprise des activités de Point Jeunes par la Maison Départementale des Adolescents, il y ait une réflexion sur un accueil 24 heures sur 24 dans le cadre de la loi du 5 mars 2007. Monsieur Jean-Pierre ALLOSSERY fait remarquer que le temps d’accueil des jeunes a changé en fonction de la loi du 5 mars 2007. Monsieur MICHON soulève le problème posé par le Point Jeunes actuellement et pense qu’il faut regarder comment le solutionner. Monsieur le Président souligne que l’Assemblée Départementale n’a pas encore délibéré définitivement en ce qui concerne la création de la Maison des adolescents et précise qu’il sera veillé, le moment venu, à ce que les observations de Monsieur MICHON soient intégrées dans les discussions. Il ajoute que ce projet a été accéléré à son initiative et fait observer que l’objectif est d’assurer une meilleure qualité de service. Monsieur MICHON indique que le Groupe Communiste s’abstiendra sur le rapport 2/71. Monsieur le Président soumet au vote des Conseillers Généraux les projets de délibérations relatifs aux rapports suivants : N° 2.1 DSPAPH/2008/1293 OBJET : PROLONGATION JUSQU'AU 31 DECEMBRE 2009 DES CONVENTIONS RELATIVES AUX DOMICILES COLLECTIFS POUR PERSONNES AGEES ET A LA STRUCTURE D'HEBERGEMENT TEMPORAIRE « LA COLOMBIERE » A MAROILLES Par délibération du 27 octobre 1986, le Bureau du Conseil Général a accepté d’accorder une subvention au premier domicile collectif pour personnes âgées. Aujourd’hui 8 structures, auxquelles vient s’ajouter « La Colombière » à Maroilles, fonctionnent sur l’ensemble du territoire du Département du Nord et se déclinent de la manière suivante : Secteur public – DCPA « Maria Schepman » à Dunkerque – DCPA « Le Pile » à Roubaix Secteur privé -– DCPA « La Maisonnée » à Lille – DCPA « Les jardins de la Treille » à Lille – DCPA « Soleil d’Automne » à Lambersart – DCPA « Maison Communautaire Désandrouins » à Valenciennes – DCPA « Maison Communautaire Les Canonniers » à Valenciennes – DCPA « Béguinage de la Ferme Rouzé » à Willems – « La Colombière » à Maroilles I– Les grands principes de fonctionnement des domiciles collectifs pour personnes âgées Les domiciles collectifs présentent un mode de fonctionnement différent de celui des maisons de retraite classiques et ont pour objectifs : – l’insertion dans la vie du quartier et leur ouverture sur celui-ci, – la mise à disposition de logements adaptés aux personnes âgées autour de lieux de vie communs, – l’intervention d’un personnel réduit visant à assurer une présence 24 h sur 24 impliquant la participation active de la famille et du voisinage, mais aussi celle 45 des services d’aide à domicile dans les conditions ordinaires, – la coordination de ces diverses interventions afin de permettre une prise en charge globale de la personne âgée. Il convient de noter qu’avec les domiciles collectifs pour personnes âgées qui développent un hébergement permanent, il existe une structure d’hébergement temporaire : – « La Colombière » à Maroilles gérée par l’association « Temps de Vie ». Cette structure dispose d’une clause spécifique dans la mesure où elle n’est ouverte qu’une partie de l’année (du 1er septembre au 30 juin ). Elle permet : – de prolonger le soutien à domicile en complément de l’action des services locaux d’aide ménagère, gardes et services de soins infirmiers, – d’assurer un hébergement temporaire aux personnes âgées qui se trouvent momentanément privées du soutien de leur environnement traditionnel ou dans l’impossibilité de réintégrer immédiatement leur domicile après une hospitalisation, – de faciliter un accueil et une coordination avec les autres intervenants sur le terrain et les familles. II– Le financement des DCPA Le financement de ces structures consiste en une dotation annuelle de fonctionnement. Cette dernière est calculée à partir du nombre de jours prévisionnel d’activité multiplié par la limite plafond journalière fixée par le Département, à savoir 27,25 € par journée en 2007. Par ailleurs, la dotation de base ainsi calculée ne doit pas excéder 85 % du budget prévisionnel présenté par les structures et accepté par le Département. Enfin, cette dotation de base est ajustée en fonction de l’activité effectivement réalisée en N-2. La participation financière du Département peut faire l’objet du versement d’un acompte de 50 % sur demande écrite du gestionnaire du DCPA. Ce mode de calcul spécifique aux DCPA a été retenu car ces structures sont dérogatoires au droit commun de l’aide sociale. En effet, les résidents ne sont pas tenus à l’interpellation des obligés alimentaires et à l’inscription hypothécaire éventuelle sur leurs biens immobiliers. De plus, en contrepartie : – les résidents assurent la totalité des dépenses de la vie quotidienne : repas, habillement, transport, loisirs, dépenses de santé et certaines charges telles l’assurance, taxes et impôts divers pour certains domiciles collectifs, – ils participent aussi aux frais de gestion à hauteur de 15 % des charges collectives, – les familles sont tenues à une participation effective à la vie de la structure dans le cadre d’un contrat qui constitue une contribution « en nature ». Pour chacune des structures mentionnées ci-dessus, la participation départementale a donné lieu à l’établissement d’une convention entre le Département et l’organisme gestionnaire. En outre, les DCPA sont des structures non médicalisées, adaptées aux personnes âgées autonomes ou faiblement dépendantes. Or, les résidents vieillissent, deviennent de plus en plus dépendants, mais n’envisagent pas de quitter le DCPA. Aussi, compte tenu d’une part de l’accroissement de la dépendance des résidents de ces structures, et d’autre part, du caractère dérogatoire du statut de ces établissements au droit commun de l’aide sociale, il s’est avéré nécessaire d’accompagner les DCPA dans une démarche de transformation en vue de régulariser leur situation conformément à la législation en vigueur. Cette démarche est actuellement en cours, mais requiert un délai suffisant afin de permettre une transition dans les meilleures conditions possibles, tant sur le plan technique que sur le plan humain. En effet, sur le plan technique, la demande d’autorisation de ces structures dans le cadre de la loi 2002-2 du 2 janvier 2002 génère la constitution d’un dossier, éventuellement le passage en CROSMS, ainsi qu’une familiarisation avec la tarification des établissements sociaux et médico-sociaux, ce qui est très différent de la réglementation en matière de subventions à laquelle ces structures étaient soumises jusqu’à présent. Par ailleurs, sur le plan humain, en cas d’habilitation à l’aide sociale, la transformation de ces établissements risque de poser un certain nombre de problèmes aux résidents, notamment à ceux qui se situent à un niveau de ressources légèrement supérieur au barème de l’aide sociale départementale, barème qui ne correspond en rien à celui appliqué jusqu’alors par les structures. De plus, le recours sur succession ainsi que le fait d’interroger les obligés alimentaires susciteront probablement des réactions négatives de la part des résidents concernés qui n’ont jamais encore été confrontés à cette question. Un travail d’information auprès des usagers devra donc être engagé afin d’assurer le changement de régime juridique dans de bonnes conditions. Toutes ces raisons, ainsi que la volonté du Département du Nord d’effectuer ces indispensables transformations dans les meilleures conditions possibles, tant pour les structures que pour les résidents qui appartiennent à un public fragile, ne permettent pas d’envisager l’aboutissement de la démarche au 31 décembre 2008, date d’échéance des conventions actuellement en cours, même si à cette date, l’ensemble des structures se seront positionnées sur leur devenir. Aussi, il apparaît nécessaire de prolonger jusqu’au 31 décembre 2009 les conventions relatives aux DCPA et à la structure d’accueil temporaire « La Colombière » à Maroilles. Afin d’assumer le coût de cette année supplémentaire de prise en charge, les crédits correspondants seront demandés au budget primitif 2009 du Département du Nord. 46 En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’autoriser Monsieur le Président à signer les avenants aux conventions relatives aux Domiciles Collectifs pour Personnes Agées et à la structure d’hébergement temporaire « La Colombière » à Maroilles suivant les modèles joints au rapport. Par délibération de la Commission permanente en date du 15 octobre 2007, une subvention d’investissement d’un montant total de 24 000 € a été accordée pour la construction de l’accueil de jour sur le site de l’Atrium, rue de la Garonne à Lille. Cet accueil de jour se fera en définif sur le site du centre Féron-Vrau, 291, boulevard Victor Hugo à Lille. Ce rapport a donc pour finalité de rectifier l’adresse du site où aura lieu la construction de cet accueil de jour. Un avenant à la convention est joint au présent rapport. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : N° 2.2 – d’autoriser Monsieur le Président à signer l’avenant à la convention signée entre le Département et l’ADAR de Lille le 15 octobre 2007 joint au rapport. DSPAPH/2008/1316 OBJET : AVENANT A LA CONVENTION CONCLUE ENTRE LE DEPARTEMENT DU NORD ET L'ADAR DE LILLE EN APPLICATION DE LA DECISION DE LA COMMISSSION PERMANENTE EN DATE DU 15 OCTOBRE 2007, RELATIVE A L'ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION D'INVESTISSEMENT POUR L'ACCUEIL DE JOUR ALZHEIMER Les accueils de jour pour personnes âgées offrent une solution alternative originale à l’hospitalisation et au transfert en établissement. Ils facilitent le maintien à domicile de la personne âgée isolée et en perte d’autonomie physique ou psychique, en évitant l’épuisement de l’entourage. C’est aussi une réponse aux situations d’urgence : hospitalisation ou décès du conjoint, détresse ou départ en vacances des aidants. Ils soulagent ainsi les proches, les aident à accepter une situation nouvelle sans culpabilité et les informent sur les aides, les droits, les autres services, préparent même à une entrée en établissement si l’état de santé de la personne accueillie ne lui permet plus de fréquenter cette structure. Les accueils de jour peuvent être intégrés dans les établissements d’hébergement permanent tels les maisons de retraite mais peuvent également constituer des services autonomes. L’ADAR sise 199-201, rue Colbert- Centre Vauban à LILLE, a été autorisée par arrêté conjoint Etat/Département du Nord du 14 novembre 2005 à créer un service de jour de 24 places. A ce jour 12 places ont été installées. Ce projet s’inscrit pleinement dans les orientations fixées par le schéma départemental d’organisation sociale et médico-sociale – volet Personnes Agées qui affiche dans ses objectifs prioritaires, le renforcement du maintien à domicile notamment par le développement de structures alternatives à l’hébergement permanent qui permettent elles-mêmes un temps de répit aux aidants. Le Département poursuit donc, en application du schéma et dans le cadre d’une politique volontariste, trois objectifs : – le maintien des personnes âgées à domicile, -– la préparation à un placement plus permanent s’il s’avère nécessaire, – l’aide aux aidants. N° 2.3 DSPAPH/2008/1718 OBJET : PAIEMENT DE L'ALLOCATION PERSONNALISEE D'AUTONOMIE AUX SERVICES D'AIDE A DOMICILE ET VERSEMENT D'AVANCES MENSUELLES SUR FACTURATION DE CES STRUCTURES Par délibération en date du 19 mai 2003, le Conseil Général du Nord a décidé le paiement direct aux services d’aide à domicile gérés soit pas une association, soit par un Centre d’Action Sociale de la prestation rendue à la personne âgée bénéficiaire de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie, en mode prestataire, conformément aux dispositions du décret 2003-289 du 31 mars 2003. Pour faciliter la mise en œuvre de ce mode de gestion et afin d’éviter les problèmes de trésorerie pour les structures gestionnaires de services d’aide à domicile, il a également été acté le principe de servir un acompte à valoir sur les paiements ultérieurs de l’exercice en cours. Cette possibilité a été offerte en 2003 et reconduite jusqu’en 2008. Afin de permettre aux services d’aide à domicile de lisser leur trésorerie et d’éviter au Département de faire d’importantes avances de trésorerie à récupérer en cours d’année, il a été proposé d’expérimenter en 2008 le système d’avances mensuelles auprès d’organismes autorisés et tarifés volontaires, calculé sur les bases suivantes : – paiement de 80 % de la facturation moyenne mensuelle calculé sur la base des paiements du second semestre de l’année « n-1 » ; – réception impérative pour le 15 du mois « n + 1 » de la facture du mois « n » ; – à défaut de réception à cette date butoir, non paiement de l’avance mensuelle suivante. – régularisation chaque trimestre par un quatrième paiement constitué par le complément des trois factures mensuelles contrôlées du trimestre écoulé ; – en cas de régularisation négative, l’avance mensuelle du mois suivant le mois de régularisation est 47 suspendue pour permettre le paiement d’une somme correspondant à l’avance normale, minorée de la régularisation négative. Le dispositif d’acomptes et le dispositif des avances mensuelles ne sont pas cumulables. Ce principe a été adopté par délibération du Conseil Général du 09 juin 2008. Il a apporté souplesse de gestion et garantie de trésorerie aux structures qui ont accepté d’expérimenter le dispositif. Toutes les conclusions n’ont cependant pu être tirées de cette expérimentation. Il est donc proposé de reconduire ce principe à titre expérimental pour l’année 2009 avant de le généraliser aux structures autorisées en 2010, en fonction des conclusions définitives. Les crédits seront prélevés sur le sous-chapitre 93551 article 651141 (APA à domicile). En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Solidarité: – d’autoriser le versement d’une avance mensuelle aux services d’aide à domicile autorisés et tarifés selon les modalités définies ci-dessus ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondants ; – d’imputer les dépenses correspondantes à l’article 93551 nature comptable 651141 du budget départemental de l’exercice 2009, sous réserve de son vote. N° 2.4 DSPAPH/2008/1730 OBJET : ATTRIBUTION DE LA PARTICIPATION ANNUELLE AU TITRE DE L'EXERCICE 2008 A L'UNION REGIONALE DES CAL PACT DU NORD-PAS DE CALAIS SITUEE A LILLE Présentation L'URPACT Nord–Pas de Calais se compose de 12 Centres d'Amélioration du Logement – Protection, Aménagement, Conservation, Transformation (CAL-PACT) dont 8 répartis sur l'ensemble du Département du Nord. L'URPACT fait partie de la Fédération Nationale des PACT ARIM, association qui travaille à l'amélioration de l'habitat privé depuis plus de 60 ans. Objectifs · Produire une offre de logement à loyer maîtrisé · Adapter l'habitat aux besoins et aux usages · Combattre l'habitat insalubre et indécent · Travailler à la mise en œuvre d'accès durables des plus démunis à un logement et assurer leur accompagnement Action d'amélioration de l'habitat des personnes âgées Des conventions entre les caisses de retraite, la Caisse Régionale d’Assurance Maladie et l'URPACT Nord-Pas de Calais ont été mises en place afin de permettre le maintien à domicile des personnes âgées en améliorant leur habitat. Ces travaux concernent l'amélioration de l'habitat, la sécurité, l'adaptation du logement au handicap et à la perte d'autonomie des personnes âgées propriétaires occupant ou locataires. Les personnes âgées s'adressent au CAL PACT le plus proche de leur domicile qui se charge du montage de leur dossier. Le CAL PACT effectue alors une visite technique pour juger de l'opportunité des travaux à réaliser, puis se charge de rechercher les financeurs (caisses de retraite, ANAH, Agence de l'eau pour le raccordement au tout à l'égout, les communes, communautés d'agglomération etc.). Une visite de conformité a lieu à la fin des travaux. Cette action des CAL PACT concerne toutes les personnes âgées de 60 ans et plus, que celles-ci soient bénéficiaires de l'Allocation Personnalisée à l'Autonomie ou non. Participation du Département Depuis 1987, le Conseil Général du Nord verse une subvention à l'URPACT Nord-Pas de Calais afin de participer aux frais de dossiers réalisés par les CAL PACT du Nord qui permettent l'amélioration ou l'adaptation du logement des personnes âgées. Conformément à la délibération de la Commission Permanente du 5 décembre 2005, la participation financière du Département ne peut excéder 30 500 €, à raison de 30,50 € par dossier instruit par les CAL PACT. La subvention est versée en totalité à l'URPACT Nord-Pas de Calais qui se charge ensuite de la répartir entre les CAL PACT du Nord en fonction du nombre de dossiers instruits. En 2008, 661 dossiers ont été réalisés par différents CAL-PACT selon la répartition suivante : PACT AVESNOIS 84 DOSSIERS PACT CAMBRAI 132 DOSSIERS PACT DOUAI 16 DOSSIERS PACT DUNKERQUE 91 DOSSIERS PACT ARMENTIERES 36 DOSSIERS PACT LILLE 97 DOSSIERS PACT ROUBAIX 62 DOSSIERS PACT TOURCOING 21 DOSSIERS PACT VALENCIENNES les 122 DOSSIERS La participation financière du Département du Nord au titre de l’année 2008 s’élève ainsi à 20 160,50 €, soit 30,50 € x 661 dossiers. En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Solidarité : – d’attribuer une subvention de 20 160,50 € à l’URPACT Nord-Pas-de-Calais ; 48 – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe au rapport ; – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits nécessaires inscrits à l’article 9353, nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9353 - 6568 53 500 23 000 30 500 20 160.50 10 339.50 2.5 N° DSPAPH/2008/1755 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION D'INVESTISSEMENT A LOGIS METROPOLE DE LA MADELEINE AU TITRE DES TRAVAUX DE RESTRUCTURATION DU FOYER LOGEMENT J.B. CLEMENT DE VILLENEUVE D'ASCQ EN E.H.P.A.D. Par décision du 29 septembre 2003, le Conseil Général a décidé l’attribution d’une aide à l’investissement pour l’adaptation à la dépendance des logements foyers transformés en tout ou partie en E.H.P.A.D. Pour les travaux, le montant maximum de la dépense est de 4 500 euros hors taxe par lits majorés du montant de la T.V.A. pour l’opération immobilière, y compris les biens meubles immeubles par destination (la cuisine collective notamment) en incluant les études, voiries, réseaux divers et les opérations annexes (honoraires, assurances diverses,…), aléas… En fonction du type de travaux et du type d’habitat, le taux de T.V.A. sera à préciser pour le calcul de la subvention. La fiche descriptive du projet de réhabilitation du Logement Foyer Jean-Baptiste Clément de Villeneuve d’Ascq en Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes est reprise en annexe du rapport. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer une subvention d’investissement d’un montant total de 346 570,00 € à Logis Métropole de La Madeleine pour les travaux de réhabilitation du Logement Foyer Jean-Baptiste Clément de Villeneuve d’Ascq en Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes, – d’autoriser Monsieur le Président participation correspondante, à verser la – d'imputer la dépense correspondante à l'article 9153 nature comptable 2042 du budget départemental de l’exercice 2008, – d'autoriser Monsieur le Président convention jointe au rapport. à signer la 2.6 DSPAPH/2008/1763 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT DE L'ACCUEIL DE JOUR ALZHEIMER « ANNE MARIE DE JAVOUHEY » A FACHES-THUMESNIL Les accueils de jour pour personnes âgées offrent une solution alternative originale à l’hospitalisation et au transfert en établissement. Ils facilitent le maintien à domicile de la personne âgée isolée et en perte d’autonomie physique ou psychique, en évitant l’épuisement de l’entourage. C’est aussi une réponse aux situations d’urgence : hospitalisation ou décès du conjoint, détresse ou départ en vacances des aidants. Ils soulagent ainsi les proches, les aident à accepter une situation nouvelle sans culpabilité et les informent sur les aides, les droits, les autres services, préparent même à une entrée en établissement si l’état de santé de la personne accueillie ne lui permet plus de fréquenter cette structure. Les accueils de jour peuvent être intégrés dans les établissements d’hébergement permanent tels les maisons de retraite mais peuvent également constituer des services autonomes. Le SSIAD de FACHES THUMESNIL, sis 18, rue Anatole France à Fâches Thumesnil, a été autorisé par arrêté conjoint Etat/Département du Nord du 13 décembre 2004 à créer 12 places d’Accueil de jour au sein de l’Etablissement Hébergeant des Personnes Agées Dépendantes. Ce projet s’inscrit pleinement dans les orientations fixées par le schéma départemental d’organisation sociale et médico-sociale – volet PA qui affiche dans ses objectifs prioritaires, le renforcement du maintien à domicile notamment par le développement de structures alternatives à l’hébergement permanent qui permettent elles-mêmes un temps de répit aux aidants. Le Département poursuit donc, en application du schéma et dans le cadre d’une politique volontariste, trois objectifs : – le maintien des personnes âgées à domicile, – la préparation à un placement plus permanent s’il s’avère nécessaire, – l’aide aux aidants. 49 Par délibération en date du 14 novembre 2005, fixant les critères de financement des structures d’Accueil de jour pour Personnes Agées atteintes de la maladie d’Alzheimer, le Département du Nord octroie une participation financière forfaitaire au fonctionnement de 20 € par place et par jour (hébergement et transport). Cette participation peut être calculée par demi-journée, soit 10 €. Le nombre de journées retenues pour le calcul de la participation forfaitaire 2008 s’élève à 64 journées. Le renouvellement de la participation financière forfaitaire pour l’année 2008 sera attribué suivant les modalités de la convention ci-jointe et pour toute la durée de celle-ci. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer une participation forfaitaire au fonctionnement de l’accueil de jour de 20 € par jour et par place à l’Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées SSIAD de FACHES THUMESNIL, soit un montant total de 15 360 € pour l’année 2008, – d’autoriser Monsieur le Président convention jointe au rapport, à signer – d’autoriser Monsieur le Président à verser la participation correspondante, sous réserve de l’avis favorable établi suite à la visite de conformité. 2.7 DSPAPH/2008/1770 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION AUX CLUBS DU AU TITRE DE L'EXERCICE 2008 3 EME Le concours financier du Département intervient pour le fonctionnement des activités des clubs du troisième âge et organismes privés assimilés, dès lors que ces activités respectent les principes établis par la délibération du 18 mars 2002 et remplissent l’une des conditions suivantes : • Promouvoir les solidarités de voisinage et/ou des solidarités intergénérationnelles en complémentarité des actions de développement local, • Favoriser les relations entre les clubs et les établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes afin de les ouvrir sur l’extérieur, • S’intégrer dans la ou les thématique(s) développée(s) dans le cadre de la semaine bleue (déclinaison départementale de la « semaine nationale des personnes âgées »), la – d’imputer la dépense de fonctionnement correspondante sur les crédits nécessaires inscrits à l’article 9353 nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008, N° Ces clubs, déclarés juridiquement sous la forme d'association loi du 1er juillet 1901 sans but lucratif, sont avant tout des lieux de proximité permettant aux personnes âgées de mener des activités hors de leur domicile et qui favorisent leur droit d'expression. AGE Dans le cadre de sa politique volontariste en faveur des personnes âgées, le Conseil Général du Nord a développé son intervention en soutenant financièrement les clubs du troisième âge. A ce titre, la délibération adoptée le 18 mars 2002 (n° DGAS/DSPAPH/PES/18) précise les critères d'attribution des subventions de fonctionnement en faveur des clubs du troisième âge et la somme forfaitaire attribuée selon qu'il s'agit d'une première demande ou d'un renouvellement. • Inciter les personnes âgées à poursuivre une vie sociale et rompre leur isolement. Conformément à la délibération cadre du 18 mars 2002, le dispositif de financement des clubs ou associations du 3ème âge peut s'établir sous la forme suivante : – Le financement destiné au fonctionnement des nouveaux clubs. Ce financement doit être considéré comme un encouragement à la création. Il peut prendre la forme d'une aide forfaitisée de 762.25 €. Cette aide qui doit être sollicitée par le club ne pourra être attribuée qu'une fois dans l'année qui suit la date de création de la structure. – Le financement d'actions développées pour les clubs déjà existants. Il s'agit de pouvoir aider les autres clubs tout en restant dans le cadre d'une enveloppe budgétaire maîtrisable. Le financement sera plafonné à 457,35 € par action et ne pourra être renouvelé qu'une fois pour la même action. En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Solidarité : – d'attribuer une subvention aux structures reprises dans le tableau ci-joint, – d'imputer ces dépenses au chapitre 9353 nature comptable 6574 du budget départemental de l’exercice 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9353-6574 160 000 119 455 40 545 28 813.05 11 731.95 50 N° 2.8 Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « solidarité » : DSPAPH/2008/1804 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE DE FONCTIONNEMENT POUR L'ANNEE 2008 AU CCAS DE MONS EN BAROEUL AU TITRE DE L'ACCUEIL DE JOUR POUR PERSONNES ATTEINTES DE LA MALADIE D'ALZHEIMER – d’attribuer une subvention de fonctionnement de 20 € par jour et par place au Centre Communal d’Action Sociale de Mons en Baroeul, soit un montant total de 18 000 € pour l’année 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à convention jointe au rapport pour 2008, Les accueils de jour peuvent être intégrés dans les établissements d’hébergement permanent tels les maisons de retraite mais peuvent également constituer des services autonomes. Le Centre Communal d’Action Sociale de Mons en Baroeul a été autorisé par arrêté conjoint Etat/Département du Nord du 13 décembre 2004 à mettre en place un service d’accueil de jour de 12 places pour personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ce projet s’inscrit pleinement dans les orientations fixées par le schéma départemental d’organisation sociale et médico-sociale – volet PA qui affiche dans ses objectifs prioritaires, le renforcement du maintien à domicile notamment par le développement de structures alternatives à l’hébergement permanent qui permettent elles-mêmes un temps de répit aux aidants. Le Département poursuit donc, en application du schéma et dans le cadre d’une politique volontariste, trois objectifs : – le maintien des personnes âgées à domicile, – la préparation à un placement plus permanent s’il s’avère nécessaire, – l’aide aux aidants. la – d’imputer la dépense de fonctionnement correspondante sur les crédits nécessaires inscrits à l’article 9353 nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008. Les accueils de jour pour personnes âgées offrent une solution alternative originale à l’hospitalisation et au transfert en établissement. Ils facilitent le maintien à domicile de la personne âgée isolée et en perte d’autonomie physique ou psychique, en évitant l’épuisement de l’entourage. C’est aussi une réponse aux situations d’urgence : hospitalisation ou décès du conjoint, détresse ou départ en vacances des aidants. Ils soulagent ainsi les proches, les aident à accepter une situation nouvelle sans culpabilité et les informent sur les aides, les droits, les autres services, préparent même à une entrée en établissement si l’état de santé de la personne accueillie ne lui permet plus de fréquenter cette structure. signer – d’autoriser Monsieur le Président participation correspondante. N° à verser la 2.9 DSPAPH/2008/1872 OBJET : PAIEMENT DE L’ALLOCATION PERSONNALISEE D’AUTONOMIE AUX SERVICES D’AIDE A DOMICILE ET VERSEMENT D’UN ACOMPTE POUR 2009 EN MODE PRESTATAIRE Par délibération en date du 19 mai 2003, le Conseil Général du Nord a décidé le paiement direct aux services d’aide à domicile gérés soit par une association, soit par un Centre d’Action Sociale de la prestation rendue à la personne âgée bénéficiaire de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie, en mode prestataire, conformément aux dispositions du décret 2003-289 du 31 mars 2003. Pour faciliter la mise en œuvre de ce mode de gestion et afin d’éviter les problèmes de trésorerie pour les services d’aide à domicile, a également été acté le principe de servir un acompte depuis 2003 à valoir sur les paiements ultérieurs de l’exercice. Celui-ci est calculé sur la base d’un état prévisionnel présentant pour un trimestre : – le nombre de bénéficiaires prestataires servis par l’organisme au titre de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie ; – le nombre d’heures à effectuer pour chacun de ces bénéficiaires ; Par délibération en date du 14 novembre 2005, fixant les critères de financement des structures d’Accueil de jour pour Personnes Agées atteintes de la maladie d’Alzheimer, le Département du Nord octroie une participation financière forfaitaire au fonctionnement de 20 € par place et par jour (hébergement et transport). Cette participation peut être calculée par demi-journée, soit 10 €. Cet acompte est payé sur demande justifiée du service d’aide à domicile sous condition d’un remboursement total de l’acompte versé pour l’année n-1. Pour le fonctionnement de l’année 2008, le nombre de journées retenues est de 900 correspondant à une ouverture au 29 septembre 2008, la participation du Département s’élève donc à 18 000 €. Ce principe a été adopté par délibérations du Conseil Général des 24, 25, 26 mars 2003, du 26 janvier 2004, du 6 décembre 2004, du 5 décembre 2005, du 11 décembre 2006 et du 10 décembre 2007. – le montant horaire. 51 Il a apporté souplesse de gestion et garantie de trésorerie aux services qui ont demandé à en bénéficier. comptable 6574, destiné à attribuer des subventions aux Associations. Le dispositif d’acompte n’est pas cumulable avec le dispositif d’avances mensuelles expérimenté par les structures autorisées volontaires. L'Assemblée Départementale, dans sa réunion du 2 mai 1968, avait à cet effet, défini les critères généraux suivants : Les structures agréées font l’objet d’une réflexion visant à l’abandon du paiement sur factures. Il est donc proposé de poursuivre le paiement d’acomptes en 2009 et de le réserver aux structures autorisées non volontaires à l’expérimentation du dispositif d’avances ainsi qu’aux structures agréées afin d’assurer en ce qui les concerne la transition du système actuel à celui qui sera retenu. – les demandes de subventions doivent être examinées en début d'année, seules pourront faire l'objet de dérogation à ce principe les demandes motivées par des manifestations non prévues à cette période ; Les crédits seront prélevés sur l’article 93551, nature comptable 651141 (APA domicile). Compte tenu des lois de décentralisation et notamment de la loi n°83.663 du 22 juillet 1983 complétant la loi n°83.8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition des compétences entre les communes, les départements, les régions et l'Etat, le Conseil Général est invité à examiner les demandes de renouvellement au cas par cas en fonction de l'intérêt présenté et en accordant une importance toute particulière aux aspects spécifiquement départementaux. En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Solidarité : – d’autoriser le versement d’un acompte aux services d’aide à domicile prestataires agréés qui en feront la demande selon les modalités définies ci-dessus ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondants ; – d’imputer les dépenses correspondantes à l’article 93551, nature comptable 651141 du budget départemental de l’exercice 2009, sous réserve de son vote. N° 2.10 DGAS/2008/1897 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT A DES ASSOCIATIONS AU TITRE DE L'EXERCICE 2008 « PREMIERE DEMANDE » ET « RENOUVELLEMENT » EME DELEGATION DE LA 2 VICE-PRESIDENCE (PERSONNES AGEES) Lors de la séance des 25 et 26 février 2008, le Conseil Général du Nord a examiné le budget primitif au titre de l’exercice 2008, et notamment l’article 9353, nature – l'Association requérante doit offrir un intérêt pour les activités départementales, et compléter, non concurrencer, celles d'organismes publics. Par ailleurs, les demandes parvenues au Département en dehors des délais impartis, soit le 1er juin de l'année de l'exercice au titre duquel elles sont établies, ne peuvent, en principe, être prises en considération. Toute demande de subvention doit être accompagnée des statuts de l'organisme demandeur et comporter des renseignements détaillés sur sa situation financière, son activité, les organes directeurs, le nombre de ses adhérents, par catégorie ainsi que le taux des cotisations. Elle doit être motivée et préciser notamment l'affectation de la somme sollicitée. Ces informations sont transcrites sur la fiche d'examen jointe en annexe. En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité» : – d’attribuer une subvention aux associations présentées et reprises dans le tableau ci-joint. – d’imputer la dépense correspondante à l’article 9353, nature comptable 6574 du budget départemental de l’exercice 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9353 6574 160 000 119 455 40 545 5 700 34 845 52 N° 2.11 DEF/2008/1687 OBJET : RENOUVELLEMENT DE LA CONVENTION PASSEE AVEC L'ASSOCIATION « LA POSE » SITUEE 9 RUE ABEL DE PUJOL A VALENCIENNES, POUR SON POINT DE RENCONTRES PARENT ENFANT L’association « LA POSE », dont le siège se situe 9 rue Abel de Pujol, est une association régie par la loi de 1901. Depuis 1995, le Département soutient par convention le fonctionnement du Point de rencontres pour droit de visite dans le cadre de la séparation du couple parental, géré par l’association « LA POSE » pour le secteur de Valenciennes. Le Point de rencontres pour droit de visite est un lieu neutre où des enfants et leur père, des enfants et leur mère, des enfants et leurs grands parents viennent se rencontrer lorsque l’exercice d’un droit de visite est interrompu, difficile ou conflictuel. Les intervenants sont des psychologues, thérapeutes de couples et travailleurs sociaux. L’objectif est le maintien de la relation, la prise ou la reprise de contact après séparation du couple parental afin de permettre à l’enfant de se situer dans son histoire et par rapport à ses origines. C’est un lieu provisoire, un lieu de transition où se prépare l’avenir afin que des relations aient la possibilité de changer, d’évoluer, avec le projet que des rencontres sans intermédiaires soient réalisables. L’accès est gratuit. Il existe actuellement plusieurs Points de rencontres connus et soutenus financièrement, à titre volontariste, par le Département : – « La Pose » à Valenciennes. – « Espace Famille » à Maubeuge géré par l’AGSS de l’UDAF (Association pour la Gestion des Services Sociaux de l’Union Départementale des Associations Familiales). – 2 Points de rencontres à Lille et Roubaix gérés par l’association « Point Rencontre Nord ». – 2 Points de rencontres à Hazebrouck et Dunkerque gérés par l’ADAJ (Association Départementale d’Accompagnement du Justiciable du Nord ). – 3 Points de rencontres à Tourcoing, Cambrai et Douai gérés par l’ADSSEAD (Association Départementale de Services Spécialisés pour Enfant et Adolescent en Difficulté). et par la décision du Conseil Général des 24, 25 et 26 mars 2003 : – financement d’un 3ème lieu sur l’arrondissement de Lille, géré par l’association Point rencontre Nord ; – participation financière du département arrêté à 122 € par famille. Le nombre de familles désunies augmente. Les violences conjugales, les procédures de divorce conflictuelles déséquilibrent les relations familiales et peuvent traumatiser les enfants. Ces événements familiaux peuvent avoir des conséquences préjudiciables touchant au développement psychique, voir physique de l’enfant, à sa capacité à s’inscrire dans la vie sociale avec, en corollaire, des troubles du comportement et des risques d’échec scolaire. En 2007, le Point de rencontres géré par « LA POSE » a accueilli 54 familles. Il est ouvert toute l’année sauf 3 semaines en été. Les visites sont maintenues en période de vacances scolaires. L’accueil est assuré par : – 4 psychologues salariés chargés de l’accompagnement des visites ; – une psychanalyste externe qui supervise le travail de l’équipe avec les familles ; – une secrétaire salariée, sensibilisée au public accueilli, chargée du volet administratif. Suite au bilan de l’activité réalisée sur les trois dernières années, le renouvellement s’avère justifié. Il est proposé de reconduire la subvention de fonctionnement du Département pour 2008, une nouvelle convention intégrant les activités de tête de réseau et de soutien à la parentalité sera présentée en commission courant 2009. PROPOSITION DE DECISION Il est proposé à la Commission Permanente après avis de la Commission Solidarité » : – d’approuver le renouvellement de la convention pour le financement du Point de rencontres pour droit de visite dans le cadre de la séparation du couple parental, passée avec l’association « LA POSE » dont le siège est situé 9 rue Abel de Pujol à Valenciennes ; Les critères de financement de ces lieux ont été définis par la délibération de la commission permanente du 14 juin 1999 : – d’autoriser Monsieur le Président convention jointe au rapport ; aide au fonctionnement d’un lieu par arrondissement, et de deux pour l’arrondissement de Lille compte tenu de la démographie, à raison de 800 francs par famille reçue ; – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 93 41 nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008. à signer la 53 N° 2.12 DEF/2008/1690 OBJET : RENOUVELLEMENT DE LA CONVENTION TRIENNALE PASSEE AVEC L'AGSS DE L'UDAF (ASSOCIATION POUR LA GESTION DES SERVICES SOCIAUX DE L'UNION DEPARTEMENTALE DES ASSOCIATIONS FAMILIALES), 3 BIS RUE G DELORY A LILLE POUR LES LIEUX DE RENCONTRE PARENTS-ENFANTS (LRPE) ET DE DEVELOPPEMENT DE LA PARENTALITE DANS LE CADRE DE L'EXERCICE DU DROIT DE VISITE DE PARENTS D'ENFANTS CONFIES A L'AIDE SOCIALE A L'ENFANCE, DE LA FLANDRE INTERIEURE L’association renouvelle sa demande pour 2008 et sollicite un financement pour 50 enfants au lieu de 40 dans la convention précédente. PROPOSITION DE DECISION Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’approuver le renouvellement de la convention passée avec l’AGSS de l’UDAF (Association pour la Gestion des Services Sociaux de l’Union Départementale des Associations Familiales), 3 bis rue Gustave Delory à Lille pour les lieux de rencontre parents – enfants placés à l’aide sociale à l’enfance, situés 10 rue Faidherbe à Armentières et dans les locaux du centre directionnel, avenue Delattre de Tassigny à Hazebrouck. Par délibération du 8 juillet 2002, la Commission Permanente du Conseil Général a approuvé la création et le financement par convention de lieux de rencontre et de développement de la parentalité dans le cadre de l’exercice du droit de visite de parents d’enfants confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance, principalement en accueil familial. La création de ces lieux de rencontre Parents-Enfants entre dans le cadre d’une volonté départementale d’améliorer les conditions de ces rencontres dans un lieu neutre et en présence de professionnels, afin de mettre en place des conditions favorables au maintien et au développement du lien parents – enfants. Depuis 2004, l’UDAF gère pour la Direction Territoriale de Flandre Intérieure un tel lieu. Les accueils se réalisent sur Armentières depuis 2004 et sur Hazebrouck depuis juin 2007. Le lieu rencontre Parents-Enfants a pour finalité, au-delà des difficultés familiales et de la séparation, de permettre à l’enfant de se construire de la façon la plus équilibrée possible. Le lieu de rencontre veille donc : – à favoriser les liens parents enfants – à soutenir et à développer la fonction parentale dans le cadre de l’exercice du droit de visite de parents – à accompagner la réorganisation des liens familiaux dans l’intérêt de l’enfant – à garantir la protection de l’enfant. En 2004, une convention annuelle a été passée pour l’organisation de rencontres pour 40 enfants par an. L’association a renouvelé sa demande en 2005. La convention a été renouvelée pour 3 ans. Les parents arrivent 10 minutes avant les enfants et peuvent échanger avec l’accueillant. Ils ne rencontrent pas l’assistant familial qui peut attendre dans une salle réservée aux professionnels ou revenir à la fin de la visite. Tous les trois mois, une synthèse réunissant référent, famille et coordonnatrice du lieu est réalisée. C’est à ce moment qu’est décidé si les visites médiatisées sont poursuivies. – d’autoriser Monsieur le Président du Conseil Général à signer la convention triennale jointe au rapport. – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits au Budget Départemental de l’exercice 2008 à l’article 9351, nature comptable 6568. Une autorisation d’engagement à hauteur de 40 000 €, permettant le financement de visites en faveur de 50 enfants, a été inscrite sur l’opération 08P0070 OV001 à cet effet. N° 2.13 DEF/2008/1764 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT A L'ASSOCIATION DE LA FONDATION ETUDIANTE POUR LA VILLE (AFEV), SITUEE 26 BIS RUE DE CHATEAU LANDON 75010 PARIS SIGNATURE D'UNE CONVENTION L'Association de la Fondation Etudiante pour la Ville (AFEV) a pour but la mobilisation d'étudiants dans des actions de solidarité notamment dans les quartiers en difficulté. Elle met en oeuvre un accompagnement éducatif individualisé, permettant ainsi aux parents d’être attentifs aux progrès scolaires de leur enfant, de faciliter les liens entre parents et l’école, de faire en sorte que l’école ait du sens pour l’enfant. Les situations sont de plus en plus complexes et nécessitent le plus souvent la mise en œuvre d’un droit de visite accompagné par un professionnel. L’association nationale dispose d’instances locales. Ainsi, elle est présente dans le Département du Nord, dans les villes où la concentration d'étudiants est forte et où les besoins sociaux sont importants (littoral, métropole Lilloise et Valenciennois). En 2006, 20 enfants (6 fratries) ont bénéficié de ce dispositif. En 2007, les visites ont été organisées pour 46 mineurs (27 fratries) L’AFEV a bénéficié du soutien financier du Département à hauteur de 25 000 € pour l’année scolaire 2007-2008. 54 Pour cette période, 945 étudiants bénévoles se sont engagés dans l’action de l’association au bénéfice de 330 enfants ou jeunes. 16 500 heures ont été réalisées dont 14 500 heures pour l’accompagnement individualisé au domicile des jeunes et 2 000 heures de formation des bénévoles. D’une étude réalisée au niveau national, il ressort que l’action de l’AFEV en matière de mixité sociale est positive : les étudiants découvrent d’autres milieux, les parents s’ouvrent au contact de l’étudiant, les jeunes bénéficient d’une nouvelle ouverture culturelle et de la reconstruction d’un lien avec la scolarité. uniquement sur des crédits « réussite éducative ». L’AFEV négocie également avec les villes de Valenciennes et de Maubeuge en vue de diversifier ses sources de financement. Il est proposé de soutenir l’action de l’AFEV à titre expérimental pour le Sud du Département à hauteur de 15 000 € pour l’année scolaire 2008-2009. PROPOSITION DE DECISION Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : L’AFEV renouvelle sa demande de soutien financier afin de poursuivre son action sur la métropole Lilloise. Elle envisage de développer la communication en direction des services sociaux du Département afin de faire connaître les modalités de mise en œuvre de son action, les délais d’intervention, mais également être informée sur les attentes des assistants sociaux en contact avec les familles. – d’attribuer une participation financière d'un montant de 40 000 euros à l'AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville), située 26 bis rue de Château Landon 75010 Paris , soit 25 000 € pour les actions menées sur la Métropole Lilloise et 15 000 € pour celles menées dans le sud du Département, durant l’année scolaire 2008-2009. L’AFEV sur la métropole lilloise répond à deux objectifs : • d’une part aider les jeunes en difficulté scolaire tout en impliquant leurs parents, • d’autre part développer le bénévolat étudiant de solidarité dans toute la région. L’engagement des bénévoles est rendu possible grâce au travail d’une équipe de 4 salariés qui sont chargés de développer le partenariat de terrain, recruter les étudiants, former les bénévoles, suivre les accompagnements. Il est proposé de reconduire la subvention à même hauteur soit 25 000 €, afin de permettre à l’AFEV de poursuivre son action sur la métropole Lilloise, durant l’année scolaire 2008-2009. L’AFEV intervient également depuis 2004 sur le Valenciennois en étroite collaboration avec les services de la ville de Valenciennes et ceux de l’Education Nationale. De Valenciennes, l’action s’est développée vers d’autres villes : Maubeuge, Louvroil, Denain, Beuvrages, Escaudain, Vieux Condé. Au cours de l’année scolaire 2007-2008, 52 jeunes ou enfants ont été accompagnés. Néanmoins, l’étendue du bassin universitaire freine le développement de l’action : – les étudiants, tributaires des transports en commun, sont amenés à passer beaucoup de temps dans leurs déplacements, ce qui peut décourager les bénévoles potentiels, – la difficulté d’organiser des rencontres entre bénévoles, de faire circuler les informations et d’échanger sur les expériences de chacun sont un obstacle au développement de la vie de l’association. L’action sur le Sud du département nécessite d’être soutenue pour se maintenir, son financement reposant – d’autoriser Monsieur le Président Convention jointe au rapport. à signer la – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9351 nature comptable 6568 du Budget Départemental de l'exercice 2008. N° 2.14 DEF/2008/1767 OBJET : RENOUVELLEMENT DE LA CONVENTION PASSEE AVEC L'ASSOCIATION DEPARTEMENTALE D'ENTRAIDE DES PUPILLES ET ANCIENS PUPILLES DE L'ETAT DU DEPARTEMENT DU NORD (ADEPAPE) LA GRANDE FAMILLE 93 RUE D'ESQUERMES A LILLE L’article L 224-11 du Code de l’Action Sociale et des Familles stipule que l’association départementale d’entraide entre les pupilles et anciens pupilles de l’Etat participe à l’effort d’insertion sociale des personnes admises ou ayant été admises dans le service de l’Aide Sociale à l’Enfance. A cet effet, elle peut notamment leur attribuer des secours, primes diverses et prêts d’honneur. Ses ressources sont constituées par les cotisations de ses membres, les subventions du Département, des communes, de l’Etat, les dons et legs. La convention du 28 décembre 1998 passée entre le Président de l’association d’Entraide des Pupilles et Anciens Pupilles de l’Etat du Département du Nord et le Président du Conseil Général du Nord prévoit que l’association s’engage à attribuer des aides aux jeunes ménages et aux jeunes majeurs, pupilles et assimilés de 18 à 25 ans présents ou non dans le service de l’Aide Sociale à l’Enfance au moment de leur majorité, à savoir : – une aide aux jeunes ménages attribuée à un jeune 55 marié ou vivant en union libre, sur présentation de la copie de la feuille d’imposition ou d’un certificat de vie commune ; – une aide à l’installation des jeunes majeurs permettant de financer des projets dans le cadre d’études ou d’une formation professionnelle ou de l’installation dans un logement ; – des prêts et secours. Le Département du Nord accorde à l’association, pour la réalisation de ces actions, une participation annuelle correspondant au financement : – des aides aux jeunes ménages et à l’installation des jeunes majeurs, – des prêts et de secours destinés aux pupilles, – de 50 % du poste de secrétaire chargée de la gestion administrative de ce dispositif. Des travaux ont été entamés entre les services du Département et l’association afin d’élaborer une nouvelle convention qui sera proposée à une prochaine Commission Permanente en 2009. PROPOSITION DE DECISION Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’approuver le renouvellement de la convention passée avec l’association d’Entraide des Pupilles et Anciens Pupilles de l’Etat du département du Nord et des personnes ayant été admises à l’Aide Sociale à l’Enfance, dénommée « ADEPAPE 59 - La Grande Famille » - 93 rue d’Esquermes à Lille ; – d’autoriser Monsieur le Président convention jointe au rapport ; L’avenant du 19/01/2004, article 3, alinéa 2, complète la convention comme suit : « des frais de fonctionnement calculés au prorata du temps consacré par l’association à l’instruction des demandes relevant de l’Aide Sociale à l’Enfance ». à signer la – d’imputer la dépense à l’article 93 51, nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2009, sous réserve de son vote. La convention de 1998 était tacitement renouvelable. Elle a été remplacée par une convention triennale signée le 03 janvier 2006. Celle-ci prévoyait : N° – des aides aux jeunes ménages mariés ou non et des aides à l’installation des jeunes majeurs, à savoir 400 € maximum pour les jeunes ménages et 1 100 € maximum pour les jeunes majeurs. Ces deux types d’aide sont accordées aux Pupilles et assimilés de 18 à 25 ans présents ou non dans le service de l’Aide Sociale à l’Enfance au moment de leur majorité : ils doivent revêtir une dimension éducative et permettre au jeune de préparer son avenir ; les jeunes doivent présenter une demande motivée et un projet personnel élaboré et argumenté ; l’aide ne peut être attribuée qu’une fois. 2.15 DEF/2008/1788 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A L'ASSOCIATION DEPARTEMENTALE DU NORD POUR LA SAUVEGARDE DE L'ENFANT A L'ADULTE (ADNSEA), 199-201 RUE COLBERT A LILLE, POUR LA REALISATION D'UNE ETUDE SUR LE PLACEMENT DES BEBES EN INSTITUTION, PORTEE PAR L'ESPACE SERGE LEBOVICI Les recherches récentes en matière d’attachement font apparaître l’importance, pour les bébés ou jeunes enfants victimes de carences graves et de troubles de l’attachement, de bénéficier d’une relation individualisée et significative à un adulte de confiance pour se développer. Par ailleurs, plus les carences sont sévères et moins l’accueil en collectivité répond aux besoins relationnels du nourrisson pour son développement optimal. – l’attribution de frais de fonctionnement calculés au prorata du temps consacré par l’association à l’instruction des demandes relevant de l’Aide Sociale à l’Enfance ; – le maintien du financement de 50 % du poste de secrétaire chargée de la gestion administrative du dispositif ; – le maintien du financement des prêts et secours destinés aux pupilles et assimilés, nets de remboursements ; – la prise en charge à 100 % des honoraires de l’expert comptable, Commissaire aux comptes. C’est pour ces raisons que la maison de la petite enfance de Lille, gérée par l’EPDSAE, dans laquelle intervient une pédopsychiatre de l’ADNSEA, a proposé la mise en œuvre d’un dispositif expérimental d’accueil familial à la journée. Il a été récemment créé et dénommé « BABILLAGES » et se compose de cinq assistantes maternelles rattachées à la Pouponnière. Cette convention prévoit également que les dispositifs de droit commun doivent être sollicités, en particulier le Fonds Départemental d’Aide aux Jeunes (FDAJ), qui peut attribuer des secours ou des aides dans la durée, au titre de la subsistance ou de la mise en œuvre de projet d’insertion sociale et professionnelle. Ainsi, ces nourrissons initialement accueillis en pouponnière, peuvent dorénavant bénéficier dans ce cadre, d’un accueil de jour individualisé 4 jours sur 7 par l’une de ces assistantes maternelles. Ces dernières participent aux réunions de synthèse avec l’ensemble de l’équipe qui s’occupe de ces enfants les autres jours de la semaine. Il est proposé une nouvelle convention pour une durée d’une année en vue d’assurer la pérennisation du financement de l’association. L’intérêt de ce dispositif est, pour les enfants souffrant de carences éducatives et/ou de maltraitances, de renforcer la relation singulière et individualisée que peut procurer un 56 accueil en famille durant la majeure partie de la semaine. en capital aux communes pour la création, l’aménagement et l’équipement d’équipements sanitaires et modes de garde de la petite enfance : (08 P 170 OV 001) Ce projet est suivi par la pédopsychiatre, par ailleurs directrice de l’unité bébé-parents, Myriam DAVID – Espace LEBOVICI (centre d’action médico sociale précoce et SESAD dépendant de l’ADNSEA). Dans le cadre d’un projet de recherche élargi concernant le placement du bébé en institution dans un contexte de maltraitance, de carences et/ou de négligence, il est proposé de mener une étude sur les premiers temps d’un placement, l’accueil du bébé en institution. Cette étude sera menée en lien avec l’université Charles de Gaulle -Lille 3- l’UFR de psychologie. 1 200 000 € en autorisation de programme 300 000 € en crédits de paiement 2008 400 000 € en crédits de paiement 2009 500 000 € en crédits de paiement 2010 Elle comprendra une observation menée pendant 4 mois suivie d’une analyse. Trois bébés, de même tranche d’âge, placés dans la même institution (la pouponnière) seront observés par un même examinateur, dans le cadre de la pouponnière, lors de l’accueil chez l’assistante maternelle, lors des visites médiatisées des parents. 280 000 € en crédits de paiement 2008. Cette recherche devrait permettre de repérer et d’analyser les facteurs environnementaux et relationnels favorisant des conditions optimales d’accueil du bébé dans un cadre institutionnel innovant et de ce fait permettre l’amélioration de la qualité d’accueil des bébés lors de leur placement en institution. L’ADNSEA sollicite le soutien financier du Département pour réaliser cette étude à hauteur de 22 000 € sur un budget prévisionnel de 33 181 €, compte tenu des mises à dispositions de personnels de différentes institutions. PROPOSITION DE DECISION Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’approuver l’attribution d’une subvention de 22 000 € à l’ADNSEA pour la réalisation de l’étude menée sur le placement des bébés en institution, portée par l’Espace Serge LEBOVICI ; – d’autoriser Monsieur le Président convention jointe au rapport ; à signer la – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits au budget départemental de l’exercice 2008 à l’article 93 51 nature comptable 6568. N° 2.16 DEF/2008/1793 OBJET : SUBVENTIONS EN CAPITAL AUX COMMUNES, AUX ASSOCIATIONS, PERSONNES DE DROIT PRIVE POUR LA CREATION, L'AMENAGEMENT ET L'EQUIPEMENT D'EQUIPEMENTS SANITAIRES ET MODES DE GARDE DE LA PETITE ENFANCE ET POUR LES EQUIPEMENTS SOCIAUX POUR L'ENFANCE Au budget 2008 sont inscrites les sommes suivantes : – Article 91-41 nature comptable 20414 : subventions – Article 91-41 nature comptable 2042 : subventions en capital aux associations, personnes de droit privé pour la création, l’aménagement et l’équipement d’équipements sanitaires et de modes de garde de la petite enfance : (08 P 662 OV 022) – Article 91-51 nature comptable 2042 : subventions en capital aux associations, personnes de droit privé pour les équipements sociaux pour l’enfance. 1 715 000 € en autorisation de programme 160 000 € en crédits de paiement 2008 855 000 € en crédits de paiement 2009 700 000 € en crédits de paiement 2010. Les propositions formulées dans ce rapport, en application des critères d’intervention adoptés par le Conseil Général conduisent aux engagements suivants : Article 91-41 nature comptable 20414 : 46 991 € Article 91-41 nature comptable 2042 : 93 391 € Article 91-51 nature comptable 2042 : 93 733 € Les fiches descriptives de ces opérations sont présentées en annexe. PROPOSITION DE DECISION Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité », d’attribuer les subventions suivantes : – 194 862 € à la SPRN pour la maison d’enfants du Capreau à Wasquehal pour des travaux de réhabilitation des bâtiments de la Maison d’enfants ; – 237 600 € à la SPRN pour le Centre René Mouchotte à Marcq en Baroeul pour la réhabilitation et la réorganisation de ce centre ; – 114 266 € à l’Association de Réinsertion par l’Education (ARPE) pour la rénovation du bâtiment central de la MECS Saint Druon ; – 178 613 € à l’ADNSEA (Association Départementale du Nord pour la Sauvegarde des l’Enfant à l’Adulte) pour la mise en conformité et l’aménagement de l’internat et la construction de locaux pour le Service d’Accompagnement de la Famille et de l’Enfant (S.A.F.E.) à Lambersart ; – 54 000 € à l’ALEFPA (Réseau Educatif Lillois) à Mérignies pour des travaux de sécurité et d’amélioration des conditions d’accueil dans les différentes unités d’internat ; 57 – 326 890 € à l’ADSSEAD (Association de Services Spécialisés pour Enfants et Adolescents en Difficulté) pour l’acquisition de deux immeubles à Cambrai pour les services d’A.E.M.O. en remplacement d’immeubles en location trop exigus ; – 340 000 € à l’ADNSEA pour l’aménagement des locaux situés 1 rue Saint Génois à Lille en vue de la création d’une maison des adolescents. La dépense correspondante est à l’article 91-51 nature comptable 2042 départemental de l’exercice 2008. imputer sur du budget – 57 162 € à la commune de Cambrai, pour la création d’une structure petite enfance comprenant un LAPE de 10 places et des locaux de PMI ; – 111 920 € à la commune de Tourcoing, soit 98 500 € pour la halte garderie « les petits loups » (20 places) et 13 420 € pour la crèche « graine d’éveil » ; – 46 991 € à la commune de Lomme pour la création de locaux pour le centre de PMI de la maison de la Petite Enfance. La dépense correspondante est à imputer sur l’article 91-41 nature comptable 20414 du budget départemental de l’exercice 2008. – 36 600 € à l’association « Crèche d’entreprise La Mondiale » à Mons en Baroeul pour la création d’une crèche d’entreprise de 30 places, soit 32 940 € pour les travaux et 3 660 € pour l’équipement ; – 4 636 € à l’association « Une Souris Verte Cœur de Pévèle » à Douai pour la création d’une structure multi accueil interentreprises – Partie 2 Mobilier située à Orchies ; – 52 155 € à la SARL L.P.C.R. IMMO à Clichy pour la création d’une crèche inter entreprises « Les Petits Chaperons Rouges » située à Leers, comprenant une crèche de 40 places, soit 43 920 € (travaux) et 4 880 € (équipement) et une halte garderie de 5 places, soit 2 745 € (travaux) et 610 € (équipement). La dépense correspondante est à l’article 91-41 nature comptable 2042 départemental de l’exercice 2008. imputer sur du budget – d’autoriser Monsieur le Président à signer les conventions avec la SPRN, ARPE, l’ADNSEA, l’ADSSEAD, l’ALEFPA, la SARL L.P.C.R. IMMO, l’association « crèche d’entreprise La Mondiale ». ENGAGEMENTS IMPUTATION PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES 91-41 20414 300 000 224 371 75 629 46 991 28 638 91-51 20414 160 000 18 308 141 692 93 733 47 959 91-41 2042 280 000 90 944 189 056 93 391 95 665 N° 2.17 DGAS/2008/1895 OBJET : ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT A DES ASSOCIATIONS AU TITRE DE L’EXERCICE 2008 « PREMIERE DEMANDE » ET « RENOUVELLEMENT » EME DELEGATION DE LA 3 VICE-PRESIDENCE (ENFANCE ET FAMILLE) Lors de la séance des 25 et 26 février 2008, le Conseil Général du Nord a examiné le budget primitif au titre de l’exercice 2008, et notamment l’article 9358, nature comptable 6574, destiné à attribuer des subventions aux Associations. L'Assemblée Départementale, dans sa réunion du 2 mai 1968, avait à cet effet, défini les critères généraux suivants : – les demandes de subventions doivent être examinées en début d'année, seules pourront faire l'objet de dérogation à ce principe les demandes motivées par des manifestations non prévues à cette période ; – l'Association requérante doit offrir un intérêt pour les activités départementales, et compléter, non concurrencer, celles d'organismes publics. Compte tenu des lois de décentralisation et notamment de la loi n°83.663 du 22 juillet 1983 complétant la loi n°83.8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition des compétences entre les communes, les départements, les régions et l'Etat, le Conseil Général est invité à examiner les demandes de renouvellement au cas par cas en fonction de l'intérêt présenté et en accordant une importance toute particulière aux aspects spécifiquement départementaux. Par ailleurs, les demandes parvenues au Département en dehors des délais impartis, soit le 1er juin de l'année de l'exercice au titre duquel elles sont établies, ne peuvent, en principe, être prises en considération. Toute demande de subvention doit être accompagnée des statuts de l'organisme demandeur et comporter des renseignements détaillés sur sa situation financière, son activité, les organes directeurs, le nombre de ses adhérents, par catégorie ainsi que le taux des cotisations. Elle doit être motivée et préciser notamment l'affectation de la somme sollicitée. 58 Ces informations sont transcrites sur la fiche d'examen jointe en annexe. En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité» : – d’attribuer une subvention aux associations présentées et reprises dans le tableau ci-joint, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention avec l’Association Laïque pour l’Education, la Formation, la Prévention et l’Autonomie (ALEFPA), – d’imputer la dépense correspondante à l’article 9358, nature comptable 6574 du budget départemental de l’exercice 2008. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9358 6574 281 000 171 948 109 052 79 000 30 052 2.18 DEF/2008/1915 OBJET : SIGNATURE DE LA CONVENTION D'OBJECTIFS ET DE FINANCEMENT DU CONTRAT ENFANCE-JEUNESSE DEPARTEMENTAL ET DE LA CONVENTION DE MISE EN OEUVRE DU CONTRAT ENFANCE-JEUNESSE DEPARTEMENTAL AVEC L'ADECAF Le Département du Nord a fait le choix de développer une politique de promotion de la petite enfance au-delà de ses compétences légales en matière de Protection Maternelle et Infantile. En effet, même si le rôle et la mission du Service Départemental de PMI sont conséquents (accès aux consultations de PMI, agrément et suivi des modes d’accueils collectifs de la petite enfance, agrément des assistants maternels et familiaux, formation obligatoire des assistants maternels liée à l’agrément, la Commission Départementale de l’Accueil des Jeunes Enfants - CDAJE), le Département met en œuvre une politique volontariste envers la petite enfance, de soutien aux structures d’accueil mais avant tout de promotion de la bientraitance. Elle se décline comme suit : – Accompagnement financier à l’investissement pour les structures d’accueil petite enfance (crèches, halte-garderie, multi-accueil, lieu d’accueil parents-enfants) en terme de bâti et de matériel de puériculture, – Accompagnement financier au fonctionnement pour les Lieux d’accueil parents-enfants, – Accompagnement financier au fonctionnement pour les structures d’accueil de la petite enfance et les assistants maternels avec le soutien des accueils d’éveil, – Accompagnement financier d’activités de prévention primaire et précoce dans les accueils collectifs de mineurs sans hébergement, – Conventionnement avec des associations pour développer la promotion de l’éveil des jeunes enfants et le soutien des compétences parentales (par exemple, Innov’enfance, Colline, ADNSEA-Lis avec moi, Avenir Enfance…). Cette politique volontariste et dynamique fait partie intégrante de la politique enfance-famille que le Département a décidé de mettre en œuvre à travers le volet enfance-famille du Schéma d’Organisation Sociale et Médico-Sociale 2007-2011. 4 actions de l’orientation n° 2 « soutenir les familles » y sont consacrées : – action 12 : développer la fonction observation de la CDAJE, – action 13 : réduire les inégalités en terme d’accès à un mode d’accueil, – action 14 : qualifier les acteurs de la petite enfance et soutenir la professionnalisation des assistants familiaux, – action 15 : favoriser la dynamique partenariale dans les lieux petite enfance Le présent rapport a pour vocation de répondre à l’action 12 relative à la fonction observation de la CDAJE. En effet, le Département du Nord entretient un partenariat fort avec l’AdéCAF sur la petite enfance. Le Département du Nord pilote de la CDAJE, instance de réflexions, d’avis, de conseils et de concertation sur la thématique petite enfance, a souhaité qu’elle soit co-présidée avec le Président de l’AdéCAF. C’est grâce à ce partenariat actif que les travaux réalisés par les membres de la CDAJE se concrétisent avec par exemple la diffusion d’une charte de la qualité d’accueil en petite enfance ou encore que l’AdéCAF a obtenu de la CNAF la gestion du plan crèches au niveau départemental. Afin d’optimiser le fonctionnement de la CDAJE et ainsi de mieux observer, coordonner et informer sur le secteur de l’accueil des jeunes enfants, l’AdéCAF a proposé de formaliser ce partenariat par un contrat enfance-jeunesse. Le Contrat enfance-jeunesse est un outil de la CNAF normé et essentiellement développé avec les communes pour la création de places d’accueil. Dans le cas présent, le Contrat enfance-jeunesse départemental a pour vocation de créer un poste de coordinateur départemental de la petite enfance, de financer des études et recherches sur la petite enfance et de diffuser l’information aux professionnels, familles et élus intéressés par ces sujets. 59 Ce contrat enfance-jeunesse départemental a été monté avec l’AdéCAF représentant les 8 Caf du Nord et le Département du Nord. Ce montage inhabituel a été validé par la CNAF. Ceci explique donc la forme non adaptée du document CEJ mais imposée par la CNAF. Le CEJ est signé pour 4 années : 2009, 2010, 2011 et 2012. Le montant global de financement consacré aux objectifs communs AdéCAF – Département s’élève à : 105 650 € par an. La part du Département est à hauteur de 43 300€. Le mécanisme de CEJ impose au Département d’engager la dépense à hauteur de 67 500€ et de recevoir en recette (nommée Prestation de Service Enfance-Jeunesse de la CNAF) 24 200€. L’AdéCAF a décidé de soutenir de manière complémentaire le CEJ en ajoutant 38 150 € sur ses fonds propres. Afin de rendre opérationnel le CEJ, il est envisagé de passer convention avec l’AdéCAF pour qu’elle recrute le coordinateur départemental de la petite enfance et qu’elle mette en œuvre conjointement avec le Département les actions relatives aux études et recherches et à la communication des travaux effectués par la CDAJE. PROPOSITION DE DECISION Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer une subvention de 67 500 € à l’ADéCAF et de recevoir en recette (nommée Prestation de Service Enfance-Jeunesse de la CNAF) 24 200€, – d’approuver la convention d’objectifs et de financement du Contrat Enfance-Jeunesse passée avec l’ADéCAF, – d’approuver la convention de mise en oeuvre du Contrat Enfance-Jeunesse passée avec l’ADéCAF, – d’autoriser Monsieur le Président conventions jointes au rapport, à signer les – d’imputer la dépense à l’article 93 41, nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2009, sous réserve de son vote. N° 2.19 DLES/2008/1161 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A LA MAISON DE L'EMPLOI DE LILLE, LOMME, HELLEMMES, ARMENTIERES POUR MENER L'ACTION D'APPUI AU RECLASSEMENT ET A LA RECONVERSION POUR LA METROPOLE LILLOISE « ARRMEL » RENOUVELLEMENT Un crédit a été inscrit à l'article 9358 – nature comptable 6574 du budget départemental de l’exercice 2008 pour le financement d’actions innovantes visant à favoriser de nouvelles réponses sociales de proximité dans le cadre de la lutte contre les exclusions et dont les modalités ont été définies par délibération du 3 juillet 2000. La Maison de l’Emploi de Lille, Lomme, Hellemmes, Armentières, dont le siège social se situe 3, rue Jeanne Maillotte à Lille, a pour objectifs de fédérer et de mettre en cohérence l’ensemble des secteurs et des moyens existants afin de favoriser l’accès ou le retour à l’emploi des personnes les plus en difficulté. Dans cette optique, l'Association a pris le relais de l'Association de Formation Professionnelle des Adultes (A.F.P.A), en poursuivant l'action d'Appui au Reclassement à la Reconversion pour la Métropole Lilloise « ARRMEL » à compter du 20 octobre 2003. Elle est depuis lors, financée par le Département à hauteur de 6 500 € en 2003, 30 490 € en 2004 et 2005, 29 397 € en 2006 et 23 963,50 € en 2007. Ce dispositif repose sur : – un constat de recrudescence, depuis 2002, du nombre d’entreprises en redressement ou liquidation judiciaire, entraînant un nombre important de licenciements économiques, – l’incapacité financière pour ces entreprises de participer à la mise en œuvre d’actions de reclassement externe au profit des salariés, – une étude diagnostic de l’ANPE concernant la situation professionnelle et personnelle de chaque salarié licencié, – l’inscription de chaque personne licenciée dans un parcours de réinsertion professionnelle de 18 mois nécessitant un accompagnement élargi, dont le volet social en particulier. Il s’agit d’une action de médiation personnalisée pour les salariés licenciés rencontrant des difficultés personnelles importantes peu propices à une dynamique de retour à l’emploi. L’objectif de l’appui social est de repérer les freins à l’emploi, réconforter, motiver et orienter les bénéficiaires vers les structures correspondant à leurs besoins, et de s’assurer de leur prise en charge. Le bilan 2007 fait état de 78 personnes suivies au titre de l’action, 52 hommes et 26 femmes d’une moyenne d’âge de 46 ans, avec le devenir suivant : – 8 personnes travaillent en contrat à durée indéterminée, – 4 en contrat à durée déterminée, – 2 ont créé leur entreprise, – 3 sont intérimaires, – 43 personnes recherchent toujours un emploi, – 18 se trouvent dans d’autres situations non précisées. L’association a développé un large partenariat institutionnel et associatif en rapport avec les difficultés rencontrées par le public accompagné. 17 personnes ont bénéficié d’un suivi psychologique ; 14 ont été mises en relation avec les services sociaux départementaux. 60 Un travail spécifique sur les addictions a été réalisé en partant du constat qu’un certain nombre de personnes rencontraient des difficultés liées à l’alcool entravant fortement le retour à l’emploi. Le chargé de mission a suivi une formation de 5 jours assurée par l’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA). Un atelier a été mis en œuvre pour 8 personnes, co-animé par l’ANPAA, une Conseillère ANPE, une Conseillère de la cellule Altédia chargée du reclassement et le Chargé de mission appui social. La Maison de l’Emploi de Lille, Lomme, Hellemmes, Armentières sollicite du Département une participation financière de 24 092,40 € pour mener en 2008 l’action ARRMEL. Eu égard à l’originalité et à l’intérêt de cette approche de la prévention de l’exclusion, provoquée par le licenciement, l’isolement et la rupture du lien qui s’ensuivent, il est proposé de répondre favorablement, pour ce dernier exercice, à la demande par dérogation à la délibération cadre du Conseil Général en date du 03 juillet 2000 qui limite le financement de telles actions à trois années. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité »: – d’attribuer une participation financière de 24 092,40 € à la Maison de l’Emploi de Lille, Lomme, Hellemmes, Armentières, pour l’action d’Appui au Reclassement à la Reconversion pour la Métropole Lilloise « ARRMEL », – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d’imputer la dépense correspondante à l'article 9358 – nature comptable 6574 du Budget Départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. verser la ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES art 9358 nc 6574 op08p999ov1838 210 000.00 148 364.25 61 635.75 N° 2.20 DLES/2008/1212 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A L'ASSOCIATION « SEMERIES EN FETE » POUR L'AIDER A MENER SON PROJET DE « VILLAGE THEATRE » Un crédit a été inscrit au budget départemental de l’exercice 2008 pour financer des actions favorisant l’information, la mobilisation et l’accompagnement des usagers dans l’exercice de leur citoyenneté au titre de la lutte contre les exclusions, dont les modalités ont été définies par la délibération du 7 juillet 2008. Celle-ci a pour objet d’actualiser la délibération du 3 juillet 2000 en distinguant les actions ayant trait à la citoyenneté de celles relatives aux nouvelles réponses de proximité. Créée le 24 novembre 1995, l’association « Sémeries en fête » a son siège social à la Mairie, 2 rue de Flaumont, 59440 Sémeries. Elle a pour objet d’assurer et de coordonner les fêtes locales traditionnelles. L’objet de ce rapport concerne le projet « Village Théâtre » qui consiste à créer et réaliser un spectacle théâtral sous forme de parcours où les scènes de la pièce se déroulent sur plusieurs lieux du village de Sémeries dans l’avesnois. PROPOSES DANS LE NOUVEAU SOLDE RAPPORT DISPONIBLE 24092.40 37543.35 Ce spectacle original est préparé avec les habitants de Sémeries mais également avec plusieurs villages et communes rurales situées dans la région de l’avesnois. C’est un projet citoyen favorisant le lien social dans une région où l’exclusion reste forte en terme d’isolement des personnes. Le projet « Village Théâtre » postule que la pratique artistique permet à chacun de s’exprimer et tisse des liens sociaux indispensables à la dynamique des villages. Cette action doit permettre de fédérer les forces vives de communes rurales autour d’un projet collectif. Il s’agit de favoriser l’ouverture de la population au monde artistique à travers une large palette d’activités qui s’appuient sur la richesse patrimoniale, culturelle, humaine et sociale des régions rurales de l’avesnois. Les objectifs du projet sont de : – mobiliser et dynamiser un groupe sur un projet commun, – revaloriser les compétences professionnelles au service d’un projet culturel, – développer une dynamique collective et travailler en équipe, – créer une relation intergénérationnelle, – développer la création, la compréhension et la connaissance du patrimoine environnant. L’action est réalisée en partenariat avec l’association « Créations Omnivores » qui regroupe des artistes et des formateurs toutes disciplines confondues 61 (musiciens, comédiens, compositeurs, danseurs, plasticiens,…). Cette association est reconnue Centre de Formation dans les arts du spectacle, de l’expression et de la communication, elle est agréée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports. Ainsi, les participants ont bénéficié d’une formation préalable lors de l’organisation des différents ateliers mis en place depuis septembre 2007. Ces ateliers se déroulent hors temps scolaire pour les jeunes et le soir ou en week end pour les adultes. 6 représentations ont été organisées les 27, 28 et 29 juin 2008 ainsi que les 4, 5 et 6 juillet 2008. Le volet insertion professionnelle et sociale s’articule autour de 4 publics ciblés ayant des problématiques différentes mais néanmoins des points communs quant à leurs difficultés de communication, le manque de confiance en soi et vivant souvent en quasi autarcie favorisée par la géographie locale. Les 4 publics touchés sont : – les bénéficiaires du R.M.I. et du P.L.I.E. de l’avesnois (9 personnes), – les jeunes de la mission locale rurale de l’avesnois (20 personnes), – les adultes handicapés de la ferme du pont de Sains (8 personnes), – les femmes isolées de l’association « les hirondelles » suivies par les services départementaux (10 personnes). Les services départementaux de l’avesnois se sont fortement impliqués dans cette action eu égard aux publics visés et en ce sens où elle contribue à l’animation et au développement d’un territoire rural avec une intercommunalité dynamique qui pourra être un levier pour les travailleurs sociaux des services départementaux. Ce projet valorise une population concernée par les politiques sociales du Département. Les habitants sont associés à l’action. L’association sollicite une participation départementale de 10 000 € afin de l’aider à réaliser son projet de « Village Théâtre » qui vise, notamment, l’implication, l’intégration et l’insertion des bénéficiaires du R.M.I., des demandeurs d’emploi en général, ainsi que des femmes isolées suivies par les services départementaux. Par ailleurs, l’association a bénéficié d’une participation départementale de 3 000 € sur l’exercice 2007 au titre du développement culturel. Cette participation est proposée au renouvellement pour l’exercice 2008. Compte tenu de l'intérêt de cette action située dans le cadre de la lutte contre les exclusions et de la promotion de la citoyenneté, il est proposé de répondre favorablement à cette demande à hauteur de 5 000 €. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer une participation financière de 5 000 € à l’association Sémeries en fête pour l’aider à mener son projet de « Village Théâtre », – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d’imputer la dépense correspondante à l’article 9350 - nature comptable 6568 du Budget Départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. verser la ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE art 9350 nc 6568 op08p617ov038 217 759 84 677.40 133 081.60 5 000 128 081.60 N° 2.21 DLES/2008/1393 OBJET : DENONCIATION DES CONVENTIONS PLURIANNUELLES 2007/2008 ET D'EQUIPEMENT AVEC LE COMITE DE BASSIN D'EMPLOI DE ROUBAIX-TOURCOING-VALLEE DE LA LYS SUITE A SA DISSOLUTION REATTRIBUTION DES SUBVENTIONS AU PROFIT DU COMITE DE BASSIN D'EMPLOI DE LILLE METROPOLE Par délibération de la Commission Permanente en date du 19 novembre 2007, deux subventions pluriannuelles de 65.862 € et 12.138 € ont été allouées au Comité de Bassin d'Emploi de Roubaix – Tourcoing – Vallée de la Lys sis 150 rue de Fontenoy à Roubaix, pour mener une action de sensibilisation des R.G.P. aux volets emploi et économie pour 60 bénéficiaires du R.M.I. sur le territoire de la Commission Territoriale d'Insertion de Métropole Roubaix Tourcoing. En application de cette délibération, deux conventions ont été signées le 27 décembre 2007 prévoyant les modalités de versement des subventions correspondantes et les actions à mener. Conformément à l'article 9 des conventions, ces subventions ont fait l'objet de paiements d'acomptes (60 %). Il reste donc à ce jour deux soldes de respectivement 13.172,40 € et 2.427,60 €. Par délibération de la Commission Permanente en date du 15 octobre 2007, une subvention d'investissement d'un 62 montant de 3.197,50 € a été allouée au Comité de Bassin d'Emploi de Roubaix – Tourcoing – Vallée de la Lys pour l'achat de matériel informatique. Un premier acompte d'un montant de 2.714,92 € a été versé le 14 août. Le solde, soit 482,58 € reste à mandater sur présentation de nouvelles factures d'un montant supérieur ou égal à 965,16 €, conformément aux critères de financement issus de la Commission Permanente du 25 mai 1992. Suite à la fusion avec le Comité de Bassin d'Emploi de Lille, le Comité de Bassin d'Emploi de Roubaix – Tourcoing – Vallée de la Lys a été dissous le 10 avril 2008. Une nouvelle personnalité juridique a été créée, à savoir le Comité de Bassin d'Emploi Lille Métropole sis 150 rue de Fontenoy à Roubaix qui reprend les activités des deux anciens organismes.. Le but du présent rapport est d'assurer le paiement des soldes des subventions susvisées. Pour ce faire, il convient de signer de nouvelles conventions, jointes au présent rapport, avec le Comité de Bassin d'Emploi de Lille Métropole. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – de valider les dénonciations de conventions figurant dans le présent rapport, – d'adopter et d'approuver les conventions jointes en annexe, – d’attribuer, à l'opérateur repris dans le rapport les participations correspondantes, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment les conventions jointes, – d'imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits aux articles 91544 – nature comptable 2042, 93541 – nature comptable 6568 et 93544 – nature comptable 6568 budget départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président participations correspondantes. N° à verser les 2.22 DLES/2008/1427 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A L'ASSOCIATION SAFFIA A LILLE POUR MENER SES ACTIONS D'ACCUEIL ET D'ACCOMPAGNEMENT SOCIAL, JURIDIQUE ET PROFESSIONNEL DES FEMMES ET DES FAMILLES D'ORIGINE ETRANGERE DURANT L'EXERCICE 2008 (RENOUVELLEMENT) Un crédit a été inscrit à l’article 9350 nature comptable 6568 au budget départemental pour le remboursement des frais engagés par différents organismes privés et le versement de subventions à des associations pour mener des actions socio-éducatives dans le champ de l’action sociale et de la lutte contre les exclusions. L’association SAFFIA -Solidarités Aux Femmes et Familles d’Ici et d’Ailleurs-, créée le 21 septembre 1990, a son siège social au 11 rue de Châteaudun à Lille. Elle bénéficie d’une participation financière du Département depuis 2002 dont 20 000 € alloués au titre de l’exercice 2007. L’association propose des services adaptés dont les objectifs sont de: – reconnaître, promouvoir les cultures étrangères et favoriser l’échange culturel, – combattre l’arbitraire, la violence et la discrimination envers les femmes immigrées ou issues de l’immigration, – développer des actions de prévention, de médiation, de solidarité, – renforcer l’appropriation du cadre de vie par les habitants et améliorer la qualité de vie. Ainsi, l’action intitulée « Accueil et accompagnement social, juridique et professionnel » est menée par une équipe de 6 salariés qualifiés représentant 2,75 ETP, soutenue par trois bénévoles. Elle est développée principalement sur Lille à partir de permanences quotidiennes d’accueil assurées au siège, samedi compris, relayées par des permanences de proximité tenues dans les quartiers de Moulins, Faubourg de Béthune, Wazemmes et Lille sud. Le contenu de l’action comprend quatre axes de travail : – assurer un appui technique aux institutions œuvrant auprès des personnes immigrées, – apporter un soutien social et juridique dans le projet d’intégration des usagers, – proposer des actions de suivi global associant insertion sociale et insertion professionnelle, – favoriser l’aide à la personne lors de son entrée dans l’emploi et pour son maintien. Suite au diagnostic, l’équipe accompagne à domicile les personnes fragilisées; le cumul de leurs difficultés nécessite par ailleurs un temps de prise en charge de plus en long. Elle mène son action en étroite collaboration avec l’ensemble des réseaux sociaux. Ceci se concrétise par des contacts permanents et la participation de l’association à diverses commissions : solidarité, citoyenneté, ateliers logement, fonds d’aide aux jeunes… Le bilan présenté pour 2007 fait état de 5038 personnes reçues contre 4798 en 2006 et de l’ouverture de 1858 nouveaux dossiers pour des problèmes de toute nature contre 1630 en 2006. Les usagers, âgés de 14 à 85 ans, dont 54,5 % de femmes, représentent à présent plus de 53 nationalités. 81,3 % des personnes reçues sont de nationalité étrangère. S’il est constaté une baisse de la représentation d’origine nord-africaine (52 %) et d’Afrique noire (17 %), la progression des appels vient de personnes originaires de pays d’Asie, de l’Europe de l’Est et des anciennes 63 Républiques soviétiques, du Moyen Orient et d’Amérique Latine (9,8 %). Les 21,2 % restants sont des ressortissants français ou européens. – l’inscription des actions d’accueil et de suivi dans une démarche territoriale, en cohérence avec d’autres acteurs associatifs et institutionnels autour de projets collectifs. 73 % des demandeurs résident sur Lille ou sa périphérie, 12 % sur Roubaix et environs, 15 % habitent ailleurs dans le Département ou sont en provenance directe d’autres pays. 58% ont été adressés par un partenaire associatif ou institutionnel, 36 % connaissaient le service ou sont venus sur les conseils d’un proche et 6 % sont venus par le biais des supports de communication. Pour mener à bien cette démarche en terme d’intégration des populations étrangères, SAFFIA sollicite le renouvellement de sa subvention à hauteur de 32 000 € en complément de l’intervention de l’Etat au titre de la politique de la ville, de la Région au titre de la citoyenneté et de la Ville de Lille dans le cadre de la politique de la ville et de l’insertion. Enfin, 51 % des usagers sont des adultes âgés de 25 à 45 ans avec de faibles ressources, liées au manque de qualification. Les salariés (en légère augmentation) sont en majorité des emplois précaires, à temps partiel et de fait peu rémunérateurs. Ainsi plus d’un tiers des emplois occupés relève des emplois aidés. On constate de plus que 48 % des usagers sont titulaires de minima sociaux notamment du RMI ou de l’API. Les activités de l’association comprennent des interventions individuelles et/ou de groupe, principalement d’ordre d’appui technique, axées sur le champ de l’accès aux droits et à la justice, du droit de la famille, du droit des étrangers, de l’aide administrative, de l’emploi et du logement. Des réponses spécifiques sont encore apportées en matière de vieillissement, de violence, de santé. Les différentes activités sont connues des travailleurs sociaux des UTPAS de Lille qui orientent le public vers cette structure. En 2008, le service entend poursuivre son action avec les partenaires concernés par : – l’optimisation de sa collaboration en créant de nouvelles articulations, – la mutualisation de ses connaissances et de ses pratiques, – l’affinement du diagnostic des situations et des outils d’évaluation, Afin de permettre à l’association de poursuivre son activité dans de bonnes conditions, il est proposé de renouveler la participation financière à hauteur de 20 000 €, eu égard aux financements attribués aussi à d’autres opérateurs tels que le FARE, l’ASSFAM, la CIMADE, l’AREAS pour apporter des réponses spécifiques et similaires à cette population sur le territoire lillois. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité »: – d’attribuer une participation financière de 20 000 € à l'association SAFFIA à Lille pour continuer ses actions d’accueil et d’accompagnement social, juridique et professionnel des femmes et des familles d’origine étrangère durant l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d’imputer la dépense correspondante à l’article 9350 nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. verser la ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE art 9350 nc 6568 750838 588025 162813 20000 142813 N° 2.23 DLES/2008/1437 OBJET : OCTROI D'UNE REMISE DE DETTE CONCERNANT UN INDU RELATIF A L'AIDE FORFAITAIRE VERSEE A L'ASSOCIATION EPEULE EPICERIE SOLIDAIRE ET CITOYENNE DE ROUBAIX ET ENVIRONS DANS LE CADRE D'UN CONTRAT D'AVENIR Dans le cadre du versement de l’aide forfaitaire versée aux employeurs de salariés ayant signé un contrat d’avenir, le Département du Nord a signé une convention avec la Mutualité Sociale Agricole (MSA) du Nord et l’Association Départementale des Caisses d’Allocations Familiales (AdéCaf) représentant les huit Caisses d’Allocations Familiales (CAF) du Nord, en date du 22 novembre 2005. Ladite convention détermine les conditions de la gestion du versement de l’aide forfaitaire due aux employeurs de contrat d’avenir, et définit notamment les modalités de gestion des sommes perçues indûment par ceux-ci. Ainsi, dans le cadre de cette convention, les organismes payeurs ont reçu délégation pour juger de l’opportunité d’accorder ou non une remise de dette et de recouvrer l’indu, sauf si la somme perçue indûment ne peut être récupérée sur des versements à échoir. Dans ce cas, la convention prévoit que « le Président du Conseil Général 64 constate l’indu et transmet à la Paierie Départementale le titre de recettes correspondant. » En l’espèce, la Caf de Roubaix-Tourcoing informe le Département que l’association « Epeule Epicerie Solidaire et Citoyenne de Roubaix et environs » a un indu relatif à l’aide forfaitaire versée à l’employeur dans le cadre d’un contrat d’avenir pour la période de novembre 2007 au 2 janvier 2008. Ce trop-perçu, d’un montant de 1 329,63 €, fait suite à la fin d’un contrat au sein de l’association. Dans son recours gracieux, l’association fait état de ses difficultés financières. En effet, au regard de son compte de résultat, elle présente un déficit de 1 912,59 €, soit 12,60 % de son budget, ledit taux s’élèverait à 21,34 % en incluant l’indu susvisé. Par conséquent, elle ne peut rembourser le montant susmentionné sans aggraver sa situation. Par ailleurs, il convient de préciser que l’association est reconnue au sein de la Ville de Roubaix pour son utilité sociale et ne perçoit aucune subvention du Département. En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission «Solidarité»: – d’autoriser Monsieur le Président à accéder à la demande de remise de dette de l’association « Epeule Epicerie Solidaire et Citoyenne de Roubaix et environs » ; en place d’une nouvelle politique pour le développement d’actions culturelles visant à l’insertion de personnes en difficulté sociale. A cette occasion, il est prévu que : – le travail d’instruction et d’évaluation des projets présentés dans ce cadre soit mené conjointement par la Direction de l’Action Culturelle et la Direction de la Lutte contre les Exclusions et Promotion de la Santé – les Directions Territoriales soient informées des projets élaborés sur leur territoire et que celles-ci formulent un avis d’opportunité au préalable – après information des Présidents des Comités Locaux d’Animation de l'Insertion concernés, les dossiers soient soumis sous la même forme aux deux commissions thématiques « Culture, Sports, Tourisme et Loisirs » et « Solidarité» Les fiches annexées au présent rapport reprennent les projets présentés et instruits à ce jour dans le cadre de cette procédure. En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Culture, Sports, Tourisme et Loisirs » et de la Commission « Solidarité » : – d’autoriser Monsieur le Président à annuler le titre de recette y afférent. – d’attribuer des participations financières aux structures reprises dans les fiches jointes au rapport, N° 2.24 DLES/2008/1455 OBJET : PARTICIPATION FINANCIERE AUX STRUCTURES DANS LE CADRE DE LA POLITIQUE DEPARTEMENTALE DE DEVELOPPEMENT D'ACTIONS CULTURELLES VISANT A L'INSERTION DE PERSONNES EN DIFFICULTE SOCIALE L’Assemblée Plénière du 27 mai 2002 a décidé la mise – d’autoriser Monsieur le Président à signer les conventions en référence à celle adoptée en Commission Permanente réunie le 5 décembre 2005, – d’imputer les dépenses correspondantes sur les dotations ouvertes à cet effet au budget départemental de l’exercice 2008 aux articles 93541 et 93311 nature comptable 6574. ENGAGEMENTS AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONBILE Article 93541-6574 08P615OV125 305 000 euros 192 650 euros 112 350 euros 112 350 euros 0 euros Article 93311-6574 08P680OV186303 305 000 euros 192 650 euros 112 350 euros 112 350 euros 0 euros IMPUTATION DLES DAC 65 N° 2.25 DLES/2008/1516 OBJET : DENONCIATION DE LA CONVENTION ANNUELLE 2007 CONCLUE AVEC L'ASSOCIATION BOUTIQUE DE GESTION ESPACE AU TITRE DU FONDS INNOVATION PAR DELIBERATION N°DLES/2007/1688 (CP DU 19/11/2007) SUITE A UNE MODIFICATION DE L'ENTITE JURIDIQUE RE-ATTRIBUTION DE LA SUBVENTION 2007 A L'ASSOCIATION B.G.E (BOUTIQUE DE GESTION ESPACE) Lors de la Commission Permanente du 19 novembre 2007, une subvention de fonctionnement annuelle de 32.550 euros a été accordée à l’association Boutique de Gestion Espace au titre du fonds innovation pour l’action « Création et reprise d’entreprise à destination des allocataires du RMI » Une convention prise en ce sens avec l’organisme a été signée en janvier 2008. Cependant, l’association n’a pu être financée immédiatement, un changement de statuts étant intervenu. Les numéros SIRET et SIREN ont changé. Dès lors la procédure en vigueur exige une nouvelle immatriculation au service des tiers et une nouvelle délibération permettant le versement de la subvention à la nouvelle personnalité juridique ainsi créée. Cette subvention a été enregistrée sur l’imputation budgétaire 93541 nc 6568 sous le numéro 2007S13422 – Engagement n° 2007-170871. En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – de dénoncer la convention conclue avec l’association Boutique de Gestion Espace, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la nouvelle convention ré-attribuant la somme de 32.550 € à la même association, Boutique de Gestion Espace, – d’autoriser Monsieur le Président à verser la participation financière correspondante. N° 2.26 DLES/2008/1527 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A L'ASSOCIATION CULTURES DU COEUR DU NORD POUR SON ACTION VISANT A FAVORISER L'INSERTION ET LA CITOYENNETE DES PERSONNES EN SITUATION D'EXCLUSION (RENOUVELLEMENT) L’Association Cultures du Cœur du Nord, située 84, rue du Faubourg des Postes à Lille a pour vocation de participer à la lutte contre l’exclusion en oeuvrant pour l’accès à la Culture de toutes les personnes en situation de précarité. Considérant que l’accès à la culture constitue un réel vecteur d’insertion, l’association s’efforce de mobiliser le réseau des structures culturelles afin d’obtenir des invitations gratuites pour différents spectacles (6587 invitations étaient disponibles en 2007, contre 2237 invitations en 2006) de proposer des visites et des ateliers spécifiques. 112 relais sociaux et 148 entreprises culturelles (le Musée des Beaux Arts et le Phénix à Valenciennes, le Manège à Maubeuge, le Centre Historique Minier…) ont signé un partenariat en adhérant au dispositif sur le département. En 2007, l’association a mis en œuvre le renforcement de son réseau sur Lille, agglomération riche en offres culturelles, avec la création d’un poste de chargé de développement à temps plein et une secrétaire à mi-temps. L’association « Cultures du Cœur du Nord » a par ailleurs poursuivi avec la création de 3 postes de chargé de mission à mi-temps, son travail sur ses antennes du Valenciennois (action implantée depuis 2003), du Dunkerquois (antenne créée fin 2005) et de la Métropole Lilloise. L’association travaille également sur l’Avesnois qui propose une offre locale conséquente avec 30 relais sociaux adhérents dont 8 actifs . De même, le Douaisis voit également se développer l’action de « Cultures du Cœur du Nord ». L’association constitue l’interface entre le secteur culturel et le secteur social en établissant une passerelle entre démarches culturelles de sensibilisation et d’initiative sociale favorisant l’insertion. Elle a ainsi signé en juillet 2006, une convention avec l’Union Nationale des Centres Communaux d’Action Sociale avec comme objectif de favoriser la relation de Cultures du Cœur avec les CCAS, les communes et les travailleurs sociaux dans les actions d’accès à la culture et aux loisirs en faveur des bénéficiaires de minima sociaux. Parmi les objectifs de l’année 2008, l’association travaille au développement du réseau des personnes handicapées et des allocataires du RMI et à la mise en place d’un partenariat accru avec les services sociaux du Département. Les 6587 invitations disponibles en 2007 concernaient pour l’essentiel l’école du spectateur (26 %), le théâtre (24 %), la musique (18 %), ou encore les musées (17 %), les autres domaines représentés concernant le sport, la danse et le cinéma. Le taux d’utilisation global représente un total de 2510 invitations utilisées par rapport aux 6587 invitations disponibles soit 38 %. Sur Lille et la métropole, 257 invitations sur 1274 ont été destinées aux allocataires du RMI ou à leurs ayants droit, le reste étant réparti entre des familles à revenus modestes, un public sans domicile fixe et des personnes en réinsertion. De plus les sorties familiales, enjeu essentiel de la charte signée par les relais sociaux adhérents ont concerné 680 familles, soit une très forte augmentation par rapport à 2006 (100 familles). En 2007, l’association a constaté une augmentation des sorties familiales sur les secteurs du 66 Valenciennois et de l’Avesnois grâce à une offre culturelle répondant mieux aux attentes des familles. Pour procéder au repérage d’un public visé, traditionnellement éloigné des activités culturelles, l’association dispose de nombreuses structures relais (missions locales, centres sociaux, CCAS , Maisons de Quartier, foyers d’hébergement, associations de quartier, établissements scolaires,…) travaillant en partenariat. L’action développée par l’association ne se limite pas à la simple redistribution de places, mais s’accompagne d’une démarche de médiation culturelle afin que le public concerné appréhende le rôle primordial des pratiques culturelles dans la vie quotidienne. Elle procède dans le cadre de la charte signée avec les relais sociaux adhérents à une mobilisation des familles au travers de sorties familiales qui doit souvent passer par des étapes intermédiaires telles que la mise en place d’une dynamique au niveau des mères de famille, favorisant l’adhésion de tous. L’un des axes de cette adhésion passe également par les sorties sportives qui ont été intégrées par l’association dans son dispositif, un temps collectif étant consacré à l’échange, aux réactions et partages d’expérience, au moyen d’ateliers de sensibilisation. L’association qui a bénéficié d’une subvention départementale de 22 000 € en 2007 intervient déjà dans de nombreuses régions en France et souhaite poursuivre les actions menées et parvenir à la création d’un réseau de bénévoles. Elle sollicite la participation financière du Département à hauteur de 22 000 €. Au vu du budget 2008, il est proposé de reconduire la participation financière accordée en 2007 à hauteur de 22 000 € au titre de l’année 2008. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité »: – d’attribuer une participation financière de 22 000 € à l’Association Cultures du Cœur du Nord pour ses actions en terme d’insertion par la culture des personnes fragilisées en situation de précarité et notamment des bénéficiaires du RMI. – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994. – d’imputer la dépense correspondante à l’article 93541 - nature comptable 6568 du Budget Départemental de l’exercice 2008. – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. verser la ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 93541 nc 6568 08P615OV134 62000 0 62000 22000 40000 2.27 DLES/2008/1535 OBJET : AVENANT N° 1 A LA CONVENTION SIGNEE AVEC L'ASSOCIATION ACCUEIL ET PROMOTION SAMBRE PORTANT MODIFICATION DE L'INTITULE DE L'ACTION La participation financière du Département d’un montant de 32 014 € a fait l’objet d’une liquidation en date du 10 septembre 2008 et demeure inchangée. Il convient donc de modifier la convention dans son titre et le contenu de l’action qu’elle prévoit. En conséquence, La Commission Permanente du 7 juillet 2008 a décidé une participation financière à l’association Accueil et Promotion Sambre, 60 rue Victor Hugo à Maubeuge pour mener l’action « Développement Touristique à destination de 15 bénéficiaires du R.M.I. ». Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : Une Convention annuelle a ainsi été signée le 21 juillet 2008 entre le Département du Nord et l’association « Accueil et Promotion Sambre ». – d’approuver les termes du projet de l’avenant de convention joint en annexe, – de valider la modification de l’intitulé de la convention figurant dans le présent rapport, – Or, la Commission Territoriale d’Insertion de l’Avesnois a validé l’action « Chantier d’insertion – Second Oeuvre Bâtiment à destination de 15 bénéficiaires du R.M.I. » et non pas l’action « Développement Touristique à destination de 15 bénéficiaires du R.M.I. ». La confusion fait suite à une erreur dans la transmission des données. d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document relatif à ce changement, – d’autoriser Monsieur le Président à signer l’avenant numéro 1 à la convention du 21 juillet 2008, portant modification de l’article relatif aux modalités d’exécution des actions mises en place. 67 N° 2.28 DLES/2008/1544 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE AU CENTRE SOCIO-CULTUREL DE FOURMIES POUR MENER L'ACTION « ACTIONS, ATELIERS PARTICIPATIFS VERS UNE DEMARCHE CITOYENNE » RENOUVELLEMENT Un crédit a été inscrit à l'article 9358 – nature comptable 6574 du budget de l'exercice 2008 pour le financement d'actions innovantes visant à favoriser de nouvelles réponses de proximité dans le cadre de la lutte contre les exclusions, dont les modalités ont été définies par délibération du 3 juillet 2000. Le Centre socio-culturel de Fourmies, dont le siège est situé 17-19 rue des Rouets à Fourmies, a engagé depuis plusieurs années une réflexion interne puis partenariale sur les difficultés éducatives rencontrées par les parents, ainsi que sur les comportements d’enfants qualifiés d’incivilités. Suite à cette réflexion, le Centre socio-culturel a développé une action intitulée « ateliers participatifs, vers une démarche citoyenne » dont l’objectif est de développer des actions de qualification à la fonction parentale, ainsi qu’une démarche d’autonomie et d’actions citoyennes. A ce titre, la structure a mis en place différentes actions : – Des ateliers ludiques, qui encouragent les parents à offrir à leurs enfants un environnement stimulant et favorable à l’éveil, – des points infos parents sur différents sites traitant de sujets sur lesquels les parents sont en demande, coordonnés par une conseillère en économie sociale et familiale en lien avec les animateurs, – un accompagnement vers la prise en charge de son quartier dont l’objectif est de susciter la participation des familles dans les espaces de concertation et d’animations de proximité, – des sorties familiales. Le bilan 2007 fait état d’une mobilisation de 200 familles pour des actions éducatives et sociales à vocation multi-générationnelle. 90 % des participants sont des familles modestes et 50 % sont des bénéficiaires des minima-sociaux. – des réunions de quartier afin de préparer les familles au projet de renouvellement urbain sur les quartiers de Trieux et de la Marlière à Fourmies, – la participation au Marché de Noël en vue de financer une sortie familiale, – un déplacement sur Lille pour un débat sur l’éducation des enfants, en partenariat avec l’association « Les Francas », – des groupes de discussions avec les parents, développés sur des thèmes émergents de l’écoute et choisis par eux. Les contenus de ces échanges sont repris dans des plaquettes attractives et largement diffusées. Les thèmes retenus peuvent amener les groupes à faire appel à des intervenants extérieurs. L’action est réalisée en étroite collaboration avec l’U.T.P.A.S. d’Avesnes/Fourmies, le C.C.A.S. de Fourmies, la CAF ainsi que les services de la politique de la ville. L’association sollicite du Département une subvention de 14 000 €, en complément de l’intervention de la CAF. De par ses objectifs, travail sur l’autonomie des personnes, mise en valeur des savoirs faire, soutien à la fonction parentale, recherche de la participation de familles de milieux modestes, l’action menée par le Centre socio-culturel de Fourmies s’inscrit bien dans la prévention et la lutte contre les exclusions. Elle répond à des besoins repérés et associe étroitement les usagers. Compte-tenu de l’intérêt de cette action, en terme d’intégration des populations et d’apprentissage à la citoyenneté, il est proposé de répondre favorablement à la demande par dérogation à la délibération cadre du Conseil Général en date du 3 juillet 2000 qui limite le financement de telles actions à trois années. En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer une participation financière de 14 000 € au Centre socio-culturel de Fourmies au titre des Nouvelles Réponses Sociales de Proximité pour le renouvellement de son action « Actions, ateliers participatifs, vers une démarche citoyenne », – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d’imputer la dépense correspondante à l’article 9358 – nature comptable 6574 du Budget Départemental pour l’exercice 2008, Le Centre socio-culturel a notamment organisé : – des ateliers sur les économies d’énergie, – un spectacle sur le développement durable prolongé d’un débat sur Maubeuge, – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. verser ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE art 9358 nc 6574 op08p999ov1838 210 000.00 177 456.65 32 543.35 14 000.00 18 543.35 la 68 N° 2.29 DLES/2008/1579 OBJET : ATTRIBUTION DE PARTICIPATIONS FINANCIERES AUX SIX CIDFF CENTRES D'INFORMATION DES DROITS DES FEMMES ET DES FAMILLES DU DEPARTEMENT DU NORD POUR MENER DES ACTIONS D'ACCUEIL, D'INFORMATION ET D'ACCOMPAGNEMENT AUX DROITS (RENOUVELLEMENT) Un crédit a été inscrit à l'article 9350 nature comptable 6568 du budget départemental pour le remboursement de frais engagés par différents organismes privés et le versement de subventions à des associations pour mener des actions socio-éducatives situées dans le cadre de l'action sociale et dans le champ de la lutte contre les exclusions. Les associations « Centres d’Information des Droits des Femmes et des Familles » -CIDFF- sont affiliées aux Unions Régionale et Départementale des CIDFF et sont adhérentes au Centre National des CIDFF. Les six CIDFF du Nord sont présents sur chacune des Directions Territoriales de Prévention et d’Action Sociale du Département à partir de 11 sites d’accueil : 6 se trouvent dans les sièges sociaux des CIDFF, 5 dans des antennes et des permanences extérieures. Les CIDFF ont pour but de renseigner les familles dans des domaines très étendus relevant de leur compétence : juridique, professionnel, économique, social, familial et de la santé, de les orienter vers les organismes compétents selon les situations et de favoriser leur autonomie. Cet objectif est placé dans le cadre de la mission de service public de l’accès aux droits que leur confie l’Etat. Pour ce faire, ils organisent la mise en place de permanences d'accueil, d'écoute et d'information gratuite d’accès aux droits. Ils organisent également des actions collectives, basées sur les réalités locales, en lien avec les partenaires sociaux de proximité dont les services sociaux départementaux. Les CIDFF reçoivent de nombreuses femmes et familles qui se trouvent dans des situations précaires où s'additionnent fragilité économique, fragilité sociale et fragilité affective. De fait, ces situations cumulatives de difficultés rendent souvent nécessaire un réel accompagnement des usagers dans la durée. En effet, de nombreuses femmes éprouvées par la perte d'un statut, par une rupture ou une vie conjugale douloureuse, sont allocataires du RMI ou vivent de minima sociaux et de transferts sociaux. Bien que bénéficiant de ces ressources indispensables, beaucoup d’entre elles demeurent et vivent dans une situation difficile en raison de leurs charges familiales, des carences en matière de formation professionnelle ou par manque d'expérience professionnelle au regard de l’emploi. 75 % des personnes qui contactent les CIDFF sont en majorité des femmes; 25 % sont des couples, mais aussi des hommes. A partir des problématiques repérées, les CIDFF développent des actions spécifiques, telles que celles liées notamment à la lutte contre les violences conjugales et à l’accompagnement individualisé vers l’emploi. C'est sur ces divers aspects que les CIDFF participent à la politique sociale en général et concourent en particulier à la lutte contre les exclusions et la maltraitance développée par le Département. Une participation financière globale de 37 400 € a été allouée aux CIDFF du département pour continuer de mener leur mission généraliste d’accueil, d’information, d’orientation et de soutien aux usagers durant l’année 2007. Afin de poursuivre cette mission d’aide à l’accès aux droits, les CIDFF sollicitent une participation globale de fonctionnement à hauteur de 37 540 € pour l’exercice 2008 en complément de l'intervention de l'Etat, des Villes, des CAF et des autres partenaires. Il est à noter que le CIDFF de Lille, eu égard au résultat déficitaire de 2006 comblé par des aides financières exceptionnelles dont 30 000 € alloués en 2007 par le Département, prévoit un déficit global de 45 103 € dans un contexte d’équilibre financier fragile. Le fonctionnement pour l’exercice 2008 est assuré grâce au recours à l’emprunt sans parvenir toutefois à résoudre totalement son déséquilibre structurel. En conséquence, un plan de retour à l’équilibre financier dès 2009 devra être présenté par l’association avant le terme de l’exercice 2008. A défaut, aucune aide financière ne lui sera accordée pour le prochain exercice. Le tableau annexé au présent rapport reprend en détail les opérateurs, leurs bilans 2007, leurs projets 2008 et le montant de chaque participation sollicitée sur chaque lieu d’intervention au Département. Compte tenu de l'intérêt des actions développées en faveur de l’accès et de la connaissance des droits, de l'accompagnement dans les démarches, il est proposé de répondre favorablement aux demandes des six CIDFF à une hauteur globale de 37 400 € répartis entre les différents CIDFF. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité »: – d’attribuer aux six Centres d’Information des Droits des Femmes et des Familles -CIDFF- du département du Nord, une participation financière globale de 37 400 € répartie selon la ventilation jointe en annexe, pour mener des actions d’accueil, d’information et d’accompagnement aux droits durant l'exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment les conventions élaborées en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, 69 – d’imputer la dépense correspondante à l'article 9350 nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à verser participations financières correspondantes. les ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE art 9350 nc 6568 750838 625223 125615 37400 88215 N° 2.30 DLES/2008/1601 OBJET : CREATION ET FINANCEMENT AU TITRE DE 2008 DES NOUVEAUX POSTES DE REFERENTS GENERALISTES DE PARCOURS DANS LE CADRE DU PROGRAMME DEPARTEMENTAL D'INSERTION 2005-2010 (3E ADDITIF) Le Programme Départemental d'Insertion (P.D.I.) 2005-2010 prévoit la création de postes de Référents Généralistes de Parcours, afin d'améliorer et de renforcer le suivi de chaque allocataire du R.M.I.. Le référent doit ainsi devenir le co-pilote du parcours d'insertion dont il est le garant. Au budget primitif 2008, 792 760 € ont été inscrits dans le but de financer la création de 50 postes de référents supplémentaires, sur six mois d'activité. Les postes de référents peuvent être créés en association, au sein des Centre Communaux d'Action Sociale (C.C.A.S.), voire des Centres Intercommunaux d'Action Sociale (C.I.A.S.) ou regroupements de Communes. Le financement départemental diffère alors selon la structure employeur : – un référent associatif est subventionné à hauteur de 36 590 €, à temps complet, – un référent en C.C.A.S. est subventionné à hauteur de 24 391 €, à temps complet, – les postes de référents en C.I.A.S. ou dans le cadre d'un regroupement de communes sont financés à hauteur de 36 590 €, à temps complet. La répartition de ces postes a été effectuée de façon à harmoniser, sur le territoire départemental, le nombre moyen d'allocataires par référent. Les services du département ont été étroitement associés au recrutement de chaque référent, via notamment le référentiel de poste élaboré à cet effet. Dès lors, des négociations dans les territoires auprès des partenaires locaux d'insertion ont permis d'aboutir à une première série de propositions jointes dans les tableaux en annexe. Il a été demandé aux Commissions Permanentes en date des 7 juillet 2008, 22 septembre 2009 et du 13 octobre 2008 de valider les premières listes de postes de Référent Généraliste de Parcours. Aujourd'hui, il est possible d'établir une quatrième et dernière proposition de financement pour les dossiers repris dans les tableaux ci-joints. Il reste un excédent budgétaire qui s'explique par le recrutement de certains R.G.P. pour des durées inférieures à 6 mois . Enfin, les postes, sous réserve de l'instruction de l'unité F.S.E. du Département, feront l'objet d'un cofinancement du Fonds Social Européen, à hauteur du coût réel constaté du poste. De plus, ils seront évalués en fonction d'objectifs précis fixés dans le P.D.I. et dans les conventions, notamment : – 80 à 100 suivis par an et par référent, – un taux de contractualisation de 100 %. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer une participation financière aux organismes repris dans les tableaux annexés au rapport, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention adoptée par la Commission Permanente du 7 juillet 2008 (Rapport DLES/2008/748), – d’imputer les dépenses correspondantes à l'article 93546 – nature comptable 6568 du Budget Départemental de l’exercice 2008, – d'autoriser Monsieur le Président participations correspondantes. à verser les ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE Art 93546 - n.c. 6568 (Op. 08P615OV174) 583 915.45 497 014.20 86 901.25 86 901.25 0 Art 93546 -n.c. 6568 (Op. 08P615OV175) 208 844.55 142 280.83 66 563.72 18 293.25 48 270.47 70 N° 2.31 DLES/2008/1618 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A L'ASSOCIATION VAL JUSTICE A VALENCIENNES POUR MENER DES ACTIONS GENERALISTES D'ACCES AU DROIT SUR LES SECTEURS DU DENAISIS ET DE L'AMANDINOIS DURANT L'EXERCICE 2008 (1ERE DEMANDE) Un crédit a été inscrit à l'article 9350 nature comptable 6568 du budget départemental pour le remboursement des frais engagés par différents organismes privés et le versement de subventions à des associations pour mener des actions socio-éducatives dans le champ de l'action sociale et de la lutte contre les exclusions. L’association VAL JUSTICE, créée le 19 avril 2004, a son siège social à la Maison des associations Marc Lefranq, 159 rue du Quesnoy à Valenciennes. Elle a pour objet d’aider, de soutenir et de trouver des solutions aux usagers en cas de dysfonctionnement ou de problème dans les domaines juridique, administratif et commercial Depuis, cette association, de rayonnement inter-communal, a développé sur Valenciennes et Douchy des réponses autour de deux axes d’approche juridique : l’un d’ordre généraliste, l’autre, plus spécifique, à l’attention des personnes âgées et/ou malades. Quatre bénévoles dont deux juristes animent le dispositif à partir de deux permanences par semaine. Le bilan de l’exercice 2007 fait état de la visite de 144 personnes dont 44 personnes âgées. Suite au partenariat engagé avec l’association EMERA et le Centre Local d’Information et de Coodination gérontologique –CLIC- du Valenciennois, l’association a bénéficié au titre de la délégation Personnes âgées d’une participation financière de 3 860 € renouvelée par décision de la Commission Permanente en date du 22 septembre 2008. L’association a également mené des actions d’information autour de ces deux axes dans plusieurs communes et sur différentes thématiques telles que : l’huissier et l’usager, le divorce, la vente à domicile, les arrhes et acomptes. Dans le cadre de ses projets pour l’exercice 2008, l’association, sollicitée à la fois par le nombre d’appels en forte augmentation et par différentes associations d’insertion, notamment POINFOR et ENCRAGE pour intervenir au sein de leurs ateliers, prévoit son déploiement sur les secteurs dépourvus de ces outils, que sont le Denaisis et l’Amandinois. Elle envisage aussi la création d’un site internet afin d’être plus rapide et efficace dans les réponses à apporter et souhaite professionnaliser son action en salariant un des juristes actuellement bénévoles. Jusqu’à présent, les demandes de subvention sollicitées au titre de la délégation Lutte contre les exclusions pour des actions menées sur Valenciennes ont été rejetées au motif de l’existence de plusieurs opérateurs sur cette ville et ses environs, qui oeuvrent déjà dans le même champ de compétences et notamment celui de l’accès au droit : le Conseil Départemental de l’Accès au Droit à la Maison de l’avocat, l’Association Départementale d’Information Logement, le CIDFF, la Maison de la Famille de Valenciennes et l’association CRESUS dans le cadre de son action de lutte contre le surendettement. Compte tenu du déploiement de l’action et de la prise en charge des besoins recensés sur ces deux nouveaux secteurs, il est proposé répondre favorablement à la demande de financement de l’action généraliste d’accès au droit, en complément du soutien apporté pour l’action auprès des personnes âgées, pour un montant de 3 800 € pour l’exercice 2008, en complément de l’intervention d’autres financeurs. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité »: – d’attribuer une participation financière de 3 800 € à l’association VAL JUSTICE à Valenciennes pour mener des actions généralistes d’accès au droit sur le Denaisis et l’Amandinois durant l'exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment les conventions élaborées en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d’imputer la dépense correspondante, à l'article 9350 nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. verser ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE art 9350 nc 6568 750838 662623 88215 3800 84415 la 71 N° Syndicat Intercommunal pour l’Insertion Sociale et Professionnelle, 2.32 DLES/2008/1658 OBJET : REPRISE DES ACTIONS DU PLIE DU SUD EST METROPOLE PAR LA MAISON DE L'EMPLOI PEVELE MELANTOIS CAREMBAULT ET NOTAMMENT DE L'ACTION « REVALORISATION DES PLIE » – d’attribuer à cet opérateur repris dans le tableau annexé au rapport, la participation correspondante au titre de l’année 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, Les objectifs prioritaires du Programme Départemental d’insertion (PDI) 2005-2010 adoptés en Assemblée Plénière le 10 janvier 2005 renforcent l’adéquation du dispositif d’insertion avec la réalité de chaque bassin d’emploi. – d’imputer la dépenses correspondante à l’article 9354 – rubrique 544 (professionnelle) – nature comptable 6568 du Budget Départemental de l’exercice 2008, Parmi ces priorités, les Programmes Territoriaux d’Insertion (PTI) permettent de décliner localement le PDI 2005-2010 pour une mise en œuvre opérationnelle sur les territoires en fonction de leurs potentiels et de leurs ressources. Ainsi, les actions d’insertion 2008, validées lors des réunions des Commissions Territoriales d’Insertion (CTI) traduisent la mise en œuvre du PDI. Par délibération en date du 2 avril 2007, l’Assemblée Plénière du Conseil Général a renouvelé la convention cadre entre les Plans Locaux pluriannuels pour l’Insertion et pour l’Emploi (PLIE) et le Département. Cela a conduit à une revalorisation de la subvention allouée à certains PLIE, à hauteur de 1 000 € par entrée, par locataire et par an. Votés les 25 et 26 février 2008 dans le cadre du budget 2008 en Assemblée Plénière, les crédits annuels réservés à cette revalorisation s’élèvent à 300 000 €. Dès lors, par délibération en date du 22 septembre 2008, la Commission Permanente du Conseil Général a alloué une participation financière de 77 633 € au titre de l’année 2008, au Syndicat Intercommunal pour l’Insertion Sociale et Professionnelle 52 rue Carnot à Fâches Thumesnil pour les actions du PLIE du Sud Est Métropole. Or, la convention relative à cette action n’a pas été signée car les actions du PLIE du Sud Est Métropole ont été reprises par le Groupement d’Intérêt Public «Maison de l’Emploi Pévèle Mélantois Carembault » 202 rue Louis Braille à Ronchin. En effet, la Maison de l’Emploi Pévèle Mélantois Carembault se substitue au Syndicat Intercommunal pour l’Insertion Sociale et Professionnelle. L’objet du présent rapport est donc de constater le changement d’opérateur de l’action « PLIE » conformément au tableau ci-joint validé par la Commission Territoriale d’Insertion de Lille. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité» : – de valider la reprise des actions du PLIE du Sud Est Métropole par la Maison de l’Emploi Pévèle Mélantois Carembault, qui se substitue au – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. N° verser la 2.33 DLES/2008/1659 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A L'ASSOCIATION CAL PACT DU CAMBRESIS POUR MENER DEUX OPERATIONS DE MAITRISE D'OEUVRE URBAINE ET SOCIALE POUR 20 FAMILLES Conformément à la loi du 29 juillet 1992 portant adaptation de la loi du 1er décembre 1988 relative au Revenu Minimum d’Insertion, le Département du Nord participe au financement des logements des programmes sociaux thématiques de l’ANAH, des Plans Locaux Aidés d’Intégration (PLAI) de l’Etat en acquisition – amélioration ou en construction neuve, et des opérations de Maîtrise d’œuvre Urbaine et Sociale – MOUS – en faveur des ménages allocataires du RMI. Par délibération du 11 juin 2001, la Commission Permanente du Conseil Général a décidé de financer le programme MOUS, pour l’accès des personnes défavorisées, à hauteur de 20 % du coût total de l’opération retenu par l’Etat et financé par ce dernier à hauteur de 50 %. Actuellement, l’association Cal Pact du Cambrésis sise 8 rue des Poissonniers à Cambrai, est opérateur MOUS sur le secteur du cambrésis. Ce programme, co-piloté par l’Etat et le Département est alimenté par la Commission Locale du Plan, notamment par le biais des dossiers FSL «aide à l’accès sans logement identifié ». Les familles faisant partie du public du Plan et repérées comme ayant un besoin particulier en accompagnement social renforcé (problématiques familiales et sociales importantes, handicaps, modes de vie particuliers…) peuvent se voir proposer une mesure de MOUS. Deux actions MOUS ont été retenues sur l’arrondissement de Cambrai, l’une au titre de l’année 2007 a été notifiée par la Direction Départementale de l’Equipement à la structure dans le courant du 2ème trimestre 2008, pour la partie financement Etat ; la 72 seconde au titre de l’année 2008 est en cours de validation et notification par la Préfecture. Chacune des MOUS est destinée au relogement de 10 familles en difficulté, soit 20 familles au total. la mise en place de deux opérations MOUS 2007 et 2008, destinées au relogement de 20 ménages sur l’arrondissement de Cambrai, dont 20 % d’allocataires du RMI, La participation sollicitée auprès du Département est de deux fois 5 490 €, soit un total de 10 980 €. – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission «Solidarité» : – d’attribuer à l’association Cal Pact du Cambrésis, conformément à la répartition prévue dans le tableau ci-joint, une participation globale de 10 980 €, pour – d’imputer la dépense correspondante à l’article 93543 - nature comptable 6568 du Budget Départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante, verser la ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE art 93543 nc 6568 op 08P6150V153 212500 153566 58934 10980 47954 2.34 DLES/2008/1660 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A LA COMMUNAUTE D'AGGLOMERATION DE VALENCIENNES METROPOLE POUR LA CREATION D'UNE AIRE D'ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE DE 40 PLACES A MARLY Un crédit a été inscrit à l’article 9158 – nature comptable 20414 du budget départemental de l’exercice 2008 pour l’attribution de subventions d’équipement aux communes et aux structures intercommunales pour la réalisation des aires d’accueil des gens du voyage. Par délibération du 30 juin 2003, le Conseil Général a adopté de nouveaux critères de financement d’investissement en la matière, eu égard aux nouvelles dispositions légales et réglementaires. Alliée à celle de l’Etat, la participation du Département permet de susciter une mobilisation plus importante pour le développement des aires d’accueil et ce dans le respect du schéma départemental d’accueil des gens du voyage. Ces critères sont les suivants : Les opérations d’aménagement d’aires d’accueil ou de terrains de passage pour les gens du voyage sont subventionnées à hauteur de 20 % de la dépense totale hors taxe pour les travaux d’aménagement proprement dits, à la condition que les projets bénéficient de crédits d’Etat, dans la limite des plafonds de subvention ci-après : – 3 049 € la place de caravane pour les nouvelles aires d’accueil, – 1 829 € la place de caravane pour les aires d’accueil à réhabiliter. Chaque place de caravane a une superficie minimum de 75 m². Elle doit permettre d’assurer le stationnement d’une caravane, de son véhicule tracteur et, le cas échéant, de sa remorque. Chaque aire d’accueil doit comporter au minimum un bloc sanitaire intégrant au moins une douche et deux WC pour cinq places de caravanes, au sens des dispositions précédentes. De plus, chaque place de caravane est dotée d’un accès aisé aux équipements sanitaires ainsi qu’à l’alimentation en eau potable et à l’électricité. Ces critères s’appliquent dans les conditions suivantes : • La participation du Département s’inscrit dans le cadre d’une programmation annuelle établie en fonction des crédits votés par l’Assemblée Départementale et des projets déposés par les promoteurs. • En conséquence, toute demande de subvention, et, de même, la délibération favorable du Conseil Général, est préalable à l’engagement de l’opération considérée. • La validité de la décision de financement est limitée à trois ans comptés entre la date de la décision favorable du Conseil Général et la date du premier appel de fonds régulier. • Le bénéficiaire de la subvention s’engage à en rembourser le montant au Département en cas de cession, de changement d’affectation ou de destination de l’opération financée, avant l’expiration d’un délai de 20 ans s’il s’agit d’un organisme privé ou de 10 ans pour un organisme public ou assimilé. • Le bénéficiaire d’une subvention pour travaux s’engage à apposer, sur les lieux de l’aménagement de façon à être vu du public, et pendant toute la durée du chantier, un panneau faisant état de la participation du Département. 73 Ces nouvelles dispositions ont pris effet à compter du 1er janvier 2003. Dans le cadre de cette politique, la Communauté d’Agglomération Valenciennes Métropole sise à Valenciennes a acquis la compétence « Gens du Voyage » et a mis en place un schéma communautaire d’accueil des gens du voyage. Lors de la délibération du Bureau Communautaire du 8 juin 2007, elle a lancé le projet d’une aire d’accueil des gens du voyage sur le territoire de la commune de Marly. Ce projet a été concrétisé par une autre délibération du 20 septembre 2007, par laquelle elle a accepté la mise à disposition gratuite par la Commune de Marly d’un terrain permettant l’accueil de 40 places de caravanes. Le terrain choisi a une contenance totale de 12 670 m2 et il est situé au lieu-dit «Belle Vue » à Marly. Le Maître d’ouvrage du projet est la Communauté d’Agglomération Valenciennes Métropole et la fiche descriptive du projet, incluant le budget prévisionnel de l’opération est annexée au présent rapport. L’aire d’accueil dispose d’un règlement intérieur et sa gestion est confiée à une société spécialisée (délégation de service public). Cette opération s’inscrit donc dans le cadre des obligations légales de la loi n° 2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage. Sa réalisation est conforme au schéma départemental d’accueil des gens du voyage en vigueur, arrêté le 30 mars 2002 par Monsieur le Préfet de la Région Nord Pas-de-Calais, Préfet du Nord et Monsieur le Président du Conseil Général du Nord. Elle a fait l’objet d’une autorisation de programme de l’Etat. Le budget prévisionnel de cet ouvrage s’élève à la somme de 1 341 121, 80 €. La Communauté d’Agglomération Valenciennes Métropole sollicite une subvention départementale de 121 960 €, soit 3 049 € par place de caravane, pour réaliser cet équipement. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer une participation financière de 121 960 € à la Communauté d’Agglomération Valenciennes Métropole pour la création de l’aire d’accueil des gens du voyage sise au lieu-dit « Bellevue » à Marly, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d’imputer la dépense correspondante à l’article 9158 - nature comptable 20414 du Budget Départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président participation correspondante. à verser la ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE art 9158 nc 20414 op 08P7040V008 600000 0 600000 121960 478040 2.35 DLES/2008/1692 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A LA FEDERATION NATIONALE DES ACCIDENTES DU TRAVAIL ET DES HANDICAPES (FNATH) POUR L'ACCOMPAGNEMENT D'ALLOCATAIRES DU RMI HANDICAPES (RENOUVELLEMENT) ET SIGNATURE DE LA CONVENTION S'Y RAPPORTANT Créée en 1921, la FNATH située 4 Boulevard Louis XIV à Lille, a pour vocation le conseil et la défense des personnes victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, des personnes handicapées ainsi qu’une compétence pour tout litige en droit social. Elle constitue par ailleurs un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics en matière de législation sociale. Dans ce contexte, l’association agit en partenariat avec différents acteurs locaux (CCAS, CPAM…) et mène de nombreuses actions de prévention, notamment par le biais de réunions publiques ou d’actions revendicatives. La FNATH a poursuivi en 2007 l’accompagnement des bénéficiaires du RMI dans leurs démarches vers une reconnaissance d’un statut visant à leur sortie du dispositif RMI. Il s’agit ainsi de mener des actions visant à informer les bénéficiaires sur leurs droits et les orienter dans leurs démarches administratives afin de permettre à ces personnes en situation de précarité de bénéficier d’une aide individualisée favorisant leur insertion sociale. La FNATH est ainsi amenée à assurer le montage et le suivi des demandes à la Maison Départementale des Personnes Handicapées ; elle est représentée de façon très active dans la commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH). Par ailleurs, la FNATH intègre à partir d’octobre 2008, le Conseil Départemental Consultatif des Personnes Handicapées 74 La problématique santé ou encore le manque d’information quant aux institutions à contacter, le coût de la gestion des dossiers entre autres, constituent un frein indéniable à l’insertion de ces publics. Tribunal du Contentieux d’Incapacité (TCI) et 26 devant le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale (TASS) ; en appel, ces dossiers sont alors examinés par la Cour Nationale de l’Incapacité. C’est pourquoi la FNATH travaille en partenariat avec le Département du Nord afin de faire bénéficier le maximum de personnes des services d’accueil et d’orientation. Plus de 2650 personnes ont été accueillies en 2007 lors des permanences juridiques mises en place dans le département ; ces permanences sont assurées une à plusieurs fois par mois dans 14 communes permettant d’assurer un maillage de l’ensemble du territoire départemental ainsi qu’au siège de Lille. Parmi les personnes accueillies lors de ces permanences, 65 % d’entre elles sont concernées par une problématique liée aux accidents du travail , 25 % ont trait à l’allocation adulte handicapé et 10 % à des dossiers d’invalidité. Lorsque la situation de handicap a fait l’objet d’une reconnaissance officielle, la FNATH peut donc poursuivre sur les autres objectifs contenus dans le contrat d’insertion de l’allocataire. Un partenariat a été conclu pour 3 ans au niveau national avec une entreprise d’intérim représentative afin de favoriser la mise à l’emploi des personnes en situation d’insertion. Ce partenariat déployé initialement dans 4 départements a fait l’objet d’une mise en œuvre par le Groupement du Nord à compter de janvier 2008. Les deux tiers des nouveaux dossiers d’allocataires enregistrés en 2007 proviennent des permanences organisées par la FNATH, les autres allocataires sont orientés par les référents RMI. La FNATH se propose ainsi d’assurer un accompagnement social des bénéficiaires en mettant notamment en place un suivi par un référent généraliste qui accompagne la personne tout au long de son parcours d’insertion au moins une fois par mois. L’association propose notamment lors d’une première rencontre entre le bénéficiaire, son référent et un juriste de l’association un parcours individualisé afin de déterminer avec précision les besoins de l’intéressé. Par ailleurs, un référent spécialiste intervient lorsqu’un besoin spécifique a été identifié : santé, logement, emploi ou surendettement. L’assistance gratuite de médecins experts fait également partie du travail accompli par l’association afin d’aider l’allocataire à prendre conscience de sa situation de handicap. S’agissant d’un public doublement exclu tant au niveau du monde du travail que vis-à-vis de ses handicaps, il convient de prendre en compte les difficultés rencontrées par l’association dans l’aide apportée à ces personnes pour la constitution des dossiers réclamés par la CDAPH. D’autre part, il faut souligner que ces dossiers, lorsqu’ils sont transmis à la CDAPH pour instruction, nécessitent un délai de 6 à 8 mois avant leur examen. En 2007, 95 affaires ont été plaidées par les juristes de la FNATH devant le Le bilan fourni par la FNATH sur l’ensemble de l’année 2007 fait état de 159 allocataires qui ont fait l’objet d’un accompagnement par l’association, 37 d’entre eux étant sortis du dispositif pour la même période, soit un taux de 23 %. La FNATH a bénéficié pour l’exercice 2007, d’une subvention de 37 350 € pour cette action et sollicite le renouvellement en 2008. Compte tenu de l’intérêt de l’action menée par la FNATH en matière d’accompagnement des bénéficiaires du RMI et afin de permettre la poursuite de cette action, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité »: – d’attribuer une participation de 37 350 € à la Fédération Nationale des Accidentés du Travail et correspondant à des Handicapés (FNATH) l’accompagnement d’allocataires du RMI handicapés. – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document et notamment la convention jointe au présent rapport – d’imputer la dépense correspondante à l’article 93541 – nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008. – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante verser ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 93541 nc 6568 08P615 OV 134 62000 22000 40000 37350 2650 la 75 N° d’Intégration financés en construction neuve. 2.36 DLES/2008/1701 OBJET : ATTRIBUTION DE PARTICIPATIONS FINANCIERES A DIFFERENTS OPERATEURS POUR LA REALISATION DE LOGEMENTS DESTINES AU RELOGEMENT D'ALLOCATAIRES DU RMI Conformément à la loi du 29 juillet 1992 portant adaptation de la loi du 1er décembre 1988 relative au Revenu Minimum d’Insertion, le Département du Nord participe au financement des logements et des opérations de Maîtrise d’Oeuvre Urbaine et Sociale –MOUS- destinés au relogement de personnes allocataires du RMI. Par délibération du Bureau du Conseil Général du 11 mars 1991, le principe d’une intervention financière à hauteur de 1 525 € a été décidé pour un Programme Socio-Thématique (PST) de l’A.N.A.H., dont le bail à réhabilitation, et pour un Prêt Locatif Aidé d’Insertion. Le principe du versement de cette participation a été étendu aux logements financés en P.L.A d’Intégration (PLAI) dans le neuf comme dans l’ancien par délibération de la Commission Permanente du 8 mars 1999. Lors de la session budgétaire des 31 janvier, 1er et 2 février 2000, de nouvelles mesures d’intervention ont été adoptées : – maintien de la participation à hauteur de 1 525 € par logement pour les PST et les baux à réhabilitation de l’ANAH, – majoration de la participation du Département à hauteur de 4 574 € par logement pour les PLA d’Intégration financés en acquisition amélioration, – majoration de la participation du Département à hauteur de 3 049 € par logement pour les PLA Depuis le 1er janvier 2008, 26 logements ont subventionnés pour un montant total de 51 845 €. été Une nouvelle participation financière du Département est sollicitée pour la réhabilitation de 5 logements dont 4 en opération PLAI en acquisition amélioration -de type igloo- et 1 en opération ANAH-LCTS en bail à réhabilitation pour un montant total de 19 821 €. Le tableau annexé au présent rapport reprend en détail les opérateurs de ces réalisations et le montant de chaque participation financière sollicitée. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Solidarité : – d’attribuer une participation financière d’un montant total de 19 821 € aux opérateurs, répartie selon la ventilation précisée dans le tableau joint en annexe, pour la réalisation de logements destinés au relogement d’allocataires du RMI, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment les conventions élaborées en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d’imputer la dépense correspondante à l’article 93543 nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à verser participations financières correspondantes. les ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE ar 93543 nc 6568 212500 164546 47954 19821 28133 N° 2.37 DLES/2008/1708 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A L'ASSOCIATION AMITIE PARTAGE A ROUBAIX POUR LE FINANCEMENT A HAUTEUR DE 50 % DU POSTE ETP DE COORDINATRICE DES ACTIONS DURANT L'EXERCICE 2008 (RENOUVELLEMENT) Un crédit a été inscrit à l’article 9350 nature comptable 6568 au budget départemental pour le remboursement des frais engagés par différents organismes privés et le versement de subventions à des associations pour mener des actions socio-éducatives dans le champ de l’action sociale et de la lutte contre les exclusions. L’association Amitié-Partage, créée le 11 octobre 1985, a son siège social au 21 rue du maréchal Foch à Roubaix. L’association, reconnue d’utilité publique en 2004, est un lieu d’écoute, de partage et d’amitié. Elle a pour but de : – proposer une aide d’urgence en nourriture, vêtements et mobilier aux roubaisiens les plus démunis afin d’assurer à chacun le minimum vital pour que tous puissent retrouver dignité et équilibre dans la société, – soutenir ces personnes et leurs familles dans l’apprentissage de leurs droits, – rompre leur isolement et favoriser un retour à l’autonomie dans le monde de l’emploi. Le Département a accordé, en plus des financements alloués pour mener des actions d’insertion destinées à des 76 bénéficiaires du RMI (atelier alphabétisation pour 20 bénéficiaires, prise en charge de deux référents généralistes de parcours pour l’accompagnement individuel de 160 à 200 bénéficiaires), une participation annuelle de 22 500 € en 2006 et en 2007 pour co-financer un poste ETP de coordinatrice au sein de l’association. la DDASS pour l’action d’Accompagnement Spécifique Individualisé pour 0,11 ETP. La coordinatrice est chargée de veiller à la cohérence des ateliers développés à l’interne de la structure, d’initier des actions de socialisation, de convivialité, d’aide aux droits et d’accompagnement socio-professionnel et de développer la Plateforme pour les plus de 45 ans. Outre le suivi pédagogique, administratif et financier des actions, elle assure avec l’équipe d’insertion, l’accompagnement socio-professionnel de l’ensemble des contrats aidés, soit 19 personnes et de 3 adultes relais. Compte tenu de l’action de coordination développée dans le cadre de la lutte contre les exclusions, il est proposé de répondre favorablement pour 2008 à cette demande à hauteur de 22 500 €. Cependant, en raison de sa requalification en poste de directeur, il est proposé que ce soit le dernier financement attribué à cette structure pour ce poste. L’ensemble des actions est menée par une équipe de 11 salariés permanents dont 9 en CDI et 3 à temps partiel, soutenue par 75 bénévoles. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : Le bilan général de l’année 2007 fait état de 620 familles reçues, soit une augmentation de 43 familles lors des distributions alimentaires hebdomadaires. Parmi celles-ci, 80 % sont bénéficiaires du RMI ou de minima sociaux. Pour l’exercice 2008, Amitié Partage sollicite la reconduction du financement du poste de la coordinatrice à hauteur de 23 000 € en complément de fonds propres, soit 25 640 €, en réalité issus des financements des autres financeurs de l’association selon des clés de répartition : Ville de Roubaix /FSE pour l’action Ecrivain public et la Plateforme seniors pour 0,12 ETP, du PLIE/ FSE pour l’action Accompagnement Chantier d’Insertion pour 0,20 ETP et Pour des raisons internes à la structure (positionnement…), ce poste a été requalifié durant l’année en poste de directeur. En conséquence, – d’attribuer une participation financière de 22 500 € à l’association Amitié Partage pour le financement à hauteur de 50 % du poste ETP de coordinatrice des actions durant l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d’imputer la dépense correspondante à l’article 9350 nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. verser la ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE art 9350 nc 6568 750838 666423 84415 22500 61915 Les projets de délibérations correspondants, conformes aux avis de la Commission, sont adoptés à l’unanimité. N° 2.38 DLES/2008/1710 OBJET : ATTRIBUTION DE PARTICIPATIONS AUX ORGANISMES FINANCES AU TITRE DES PROGRAMMES TERRITORIAUX D'INSERTION DANS LE CADRE DE CONVENTIONS ANNUELLES SUR LES COMMISSIONS TERRITORIALES D'INSERTION DU DOUAISIS ET DE METROPOLE ROUBAIX-TOURCOING Les objectifs prioritaires du Programme Départemental d’Insertion (PDI) 2005-2010 adopté en Assemblée Plénière le 10 janvier 2005 renforcent l’adéquation du dispositif d’insertion avec la réalité de chaque bassin d’emploi. Parmi ces priorités, les Programmes Territoriaux d’Insertion (PTI) permettent de décliner localement le PDI 2005-2010 pour une mise en œuvre opérationnelle sur les territoires en fonction de leur potentiel et de leurs ressources. Ainsi, les actions d’insertion 2008, validées dans ce cadre lors des réunions des Commissions Territoriales d'Insertion (CTI) concrétisent les PTI tels que définis dans le plan de mise en œuvre du PDI. Votés lors de l’Assemblée Plénière des 25 et 26 février 2008 dans le cadre du budget primitif 2008, les crédits réservés au financement des actions annuelles s’élèvent à 4 383 362 € pour l’ensemble des territoires. Les enveloppes annuelles comprennent également les crédits sollicités en décision modificative n°1 en contrepartie des crédits perdus consécutivement à la dénonciation de conventions, soit un total de 1 455 297 €. 77 Les conventions mentionnent l’obligation pour tout bénéficiaire d’une action, de signer un contrat d’insertion afin de formaliser son parcours. Les sommes gagées auprès du Fonds Social Européen liées au co-financement seront déterminées après instruction spécifique des projets. Dès lors, après validation des propositions d’actions par les Commissions Territoriales d’Insertion (CTI) du Douaisis et de Métropole Roubaix-Tourcoing, reprises dans les tableaux joints, et compte-tenu de l’intérêt qu’elles présentent, il est proposé à la Commission Permanente d’attribuer les participations financières annuelles correspondantes sollicitées par les CTI suivantes : COMMISSION TERRITORIALE D’INSERTION DU DOUAISIS La Commission Territoriale d’Insertion du Douaisis a examiné et retenu des actions dans différents volets : – insertion sociale : 4 actions pour un montant de 50 591 €, – insertion professionnelle : 2 actions pour un montant de 36 590 €. Soit six actions pour un montant de 87 181 €. COMMISSION TERRITORIALE D’INSERTION METROPOLE ROUBAIX-TOURCOING DE La Commission Territoriale d’Insertion de Métropole Roubaix-Tourcoing a examiné et retenu une action sur la thématique insertion sociale pour un montant de 20 000 € En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer, aux opérateurs repris dans les tableaux annexés au rapport les participations correspondantes, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment les conventions élaborées en référence aux conventions adoptées par la Commission Permanente du 13 octobre 2008 (Rapport DLES/2008/1334), – d’imputer les dépenses correspondantes sur les crédits inscrits à l’article 9354, rubrique 541 (sociale), 544 (professionnelle) - nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à verser participations financières correspondantes. les Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission, est adopté à l’unanimité (Monsieur Erick CHARTON quitte la salle au moment du délibéré et du vote). N° 2.39 DLES/2008/1712 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A L'ASSOCIATION SOCIALE NATIONALE INTERNATIONALE TZIGANE (ASNIT) DANS LE CADRE DE L'ACCOMPAGNEMENT SOCIAL DES GENS DU VOYAGE RENOUVELLEMENT Dans le cadre de sa politique de soutien aux têtes de réseau, le Département a accordé pour l’année 2007, à l’Association Sociale Nationale Internationale Tzigane (ASNIT) dont le siège social est situé 8 rue Narcisse-Guilbert à Pavilly une participation départementale de 26 000 € pour créer les conditions d’accueil spécifiques aux Gens du Voyage qui s’inscrivent dans le cadre du schéma départemental. L’ASNIT a pour objectif d’améliorer les conditions de vie matérielles et morales des populations tziganes en favorisant leur adaptation aux conditions de la vie moderne dans le respect de leurs traditions et de leur culture. Composée d’un réseau d’administrateurs et de bénévoles issus de la communauté tzigane, l’ASNIT intervient sur l’ensemble du territoire national. Elle présente des projets et des interventions adaptés aux difficultés tziganes et assure une fonction de médiation entre les populations, les administrations et les pouvoirs publics. Depuis quelques années, l’ASNIT développe des actions mises en œuvre par un réseau d’antennes sociales régionales. Ces antennes locales spécialisées dans l’accueil des familles du voyage et dans le conseil auprès des différentes structures locales constituent le point de départ d’un projet global d’accompagnement et d’insertion de la communauté tzigane. Le constat établi par les antennes départementales a mis en évidence la difficulté, pour un certain nombre de familles, d’accéder au R.M.I. L’antenne sociale de Faches-Thumesnil a été créée en 1997. Elle ne cesse de développer son activité sociale en s’adaptant au contexte local. L’équipe composée d’une conseillère en économie sociale et familiale et d’une assistante de service social, travaille avec les services instructeurs et les partenaires locaux de l’insertion en intervenant à la demande des familles, afin d’informer ou de régulariser des situations administratives, plus particulièrement sur la métropole lilloise. L’ASNIT offre aux familles une domiciliation dans ses bureaux et 310 familles ont recours à cette domiciliation; elle mène de nombreuses actions d’accompagnement liées à l’autonomie sociale et à l’emploi ainsi que sur le stationnement, car les aires d’accueil ont du mal à remplir leur rôle de lieu de passage. Au cours de l’année 2007, l’ASNIT a réalisé le suivi de 261 ménages bénéficiaires du RMI, dont 55 nouveaux dossiers et 40 suivis de familles séjournant dans le département du Nord mais possédant une domiciliation extérieure. 78 Globalement, 3 275 interventions de diverses natures ont été comptabilisées en 2007. Afin de permettre à ces personnes en difficulté de bénéficier de leurs droits (sécurité sociale, CMU, retraite et plus généralement démarches administratives), les salariés de l’association accompagnent et effectuent un travail de médiation vis à vis des différentes administrations. A ce titre, une collaboration est engagée avec les différentes caisses d’assurance maladie (CPAM, CMR, MSA). En matière d’insertion, l’objectif de l’ASNIT est de permettre aux intéressés de s’approprier les démarches (déclaration trimestrielle du RMI) et ainsi de favoriser leur autonomie. Cette autonomie est souvent caractérisée par une volonté d’accéder au statut de travailleur indépendant et par l’attachement aux activités traditionnelles de commerce et d’artisanat. Ce travail est effectué en complémentarité avec les instructeurs du RMI, notamment au niveau de l’orientation. Les objectifs au titre de l’année 2008 sont de : favoriser le lien social avec les organismes sociaux et les administrations dans une démarche de médiation et d’action sociale de proximité poursuivre l’accompagnement social et professionnel engagé afin de développer l’autonomie des personnes et familles développer l’accompagnement des bénéficiaires du RMI et concevoir avec le bénéficiaire un parcours d’insertion cohérent, tenant compte de ses atouts et difficultés, et envisager ainsi la conclusion préalable d’un contrat d’insertion développer les possibilités d’une sédentarisation adaptée par un stationnement décent En 2008, l’ASNIT a fait l’objet d’un contrôle de l’Inspection Générale de l’Action Sociale (IGAS) sur les actions menées par cette association ; au terme de la procédure contradictoire, l’IGAS a conclu au maintien des financements en 2008. Par ailleurs, préalablement à un éventuel renouvellement du financement en 2009, il conviendra d’examiner dans quel cadre, l’ASNIT et l’AREAS (Association Régionale d’Etude et d’Action Sociale auprès des gens du voyage) peuvent coordonner leurs actions en direction de ce public. Compte tenu cependant de l’intérêt de l’action menée par l’ASNIT pour assurer l’accompagnement social et favoriser l’insertion des gens du voyage, il est proposé de reconduire en 2008 la participation financière accordée à hauteur de 26 000 € à l’ASNIT. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité »: – d’attribuer une participation financière pour un montant de 26 000 € à l’Association Sociale Nationale Internationale Tzigane (ASNIT) – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994. – d’imputer la dépense sur l’article 93546 – nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008. – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante verser la ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 93546 nc 6568 OV 036 206000 179266 26734 26000 734 2.40 DLES/2008/1713 OBJET : MODIFICATION DE CERTAINES CONVENTIONS PLURIANNUELLES DE LA COMMISSION TERRITORIALE D'INSERTION DE LILLE SUITE AU CHANGEMENT DE DENOMINATION DE L'ASSOCIATION ALISP DEVENUE MISSION LOCALE METROPOLE EST Par décision du 25 septembre 2007, validée par une déclaration en Préfecture en date du 25 février 2008, l’association ALISP (Association Locale pour l’Insertion Sociale et Professionnelle) sise Ferme Dupire rue Yves Decugis à Villeneuve d’Ascq, a changé de dénomination ,de siège social, et de statuts. L’association précitée se dénomme désormais : Mission Locale Métropole Est, elle a son siège social 1 rue d’Archimède bâtiment Technoval à Villeneuve d’Ascq. Les changements opérés ont des effets sur les actions pluriannuelles en cours dans le cadre de la Commission Territoriale d’Insertion de Lille. Le tableau et les avenants annexés prennent en compte la nouvelle situation ainsi créée. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – de valider la substitution de l’association Mission Locale Métropole Est à l’association ALISP 79 (Association Locale pour l’Insertion Sociale et Professionnelle), pour les actions pluriannuelles en cours figurant sur le tableau annexé au rapport, – d’approuver les avenants joints annexés au rapport, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d’imputer les dépenses correspondantes sur les crédits inscrits à l’article 9354, rubrique 542 (santé), 544 (professionnelle) – Nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à verser participations financières correspondantes. N° les 2.41 DLES/2008/1739 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A L'ASSOCIATION UNION DES FAMILLES DE TOURCOING POUR MENER DES ACTIONS D'ACCOMPAGNEMENT EN FAVEUR DES FAMILLES EN SITUATION PRECAIRE (RENOUVELLEMENT) Un crédit a été inscrit à l’article 9350 nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008 pour le remboursement des frais engagés par différents organismes privés et le versement de subventions à des associations pour mener des actions socio-éducatives dans le cadre de l’action sociale et de la lutte contre les exclusions. L’association Union des Familles de Tourcoing -UFT-, créée le 19 décembre 1945, est forte de 500 familles adhérentes. Son siège social est situé au Centre De Gaulle, résidence Toison d’Or à Tourcoing. Le but de l’association UFT est de défendre les intérêts des familles dans la vie quotidienne, d’assurer l’autonomie et la promotion familiale dans sa globalité et de créer tous services utiles à leur intention. Pour ce faire, l’association mène des activités variées en faveur des familles et des enfants, en particulier auprès d’une population précaire et en difficulté que sont les allocataires du RMI, les personnes vivant en dessous des minima sociaux. Les objectifs visés sont de : – favoriser l’accès au droit et l’autonomie des familles, – aider au développement des liens sociaux, – renforcer la médiation familiale, – responsabiliser les parents dans leur rôle éducatif, – promouvoir l’épanouissement des enfants. Les actions destinées aux adultes sont réalisées soit sous forme d’accompagnement individuel, soit sous forme d’ateliers collectifs créés pour répondre à leurs besoins. Ces ateliers ont été mis en place dès 2004 et sont complémentaires les uns des autres. L’association, soutenue depuis 2005, a bénéficié d’une participation financière de 10 000 € au titre de la lutte contre les exclusions pour le fonctionnement de ces activités durant l’exercice 2007. Le bilan de l’année 2007 auprès de 1143 personnes reçues fait état : • sur l’action d’accès à l’autonomie : – d’une aide à partir de cours d’alphabétisation dispensés individuellement par cinq bénévoles et lors de séances d’apprentissage de l’outil informatique chaque mardi d’octobre à juin sur la base du savoir lire, écrire, compter : 29 personnes y ont participé dont 21 femmes, issues de plusieurs pays étrangers, – d’un soutien à la culture administrative par la compréhension des documents, des sigles, du vocabulaire usité : les séances, par groupe de 5 personnes, se déroulent 2 fois par mois ; 29 ateliers ont réuni 109 participants. • sur l’action d’accès aux droits : – d’un accompagnement sur la recherche de logements adaptés, sur la notion de décence et d’insalubrité, sur les droits et les obligations du locataire…ainsi que sur les différentes aides à solliciter telles que celles du Fonds de Solidarité Logement. 28 ateliers, par groupe de cinq personnes, ont eu lieu, – de la tenue de 13 ateliers (1 par mois) en matière d’emploi par groupe de 10 personnes : rédaction de CV, de lettres de motivation, de rencontres avec les acteurs professionnels, simulation d’entretien… – d’un suivi des primo-arrivants par une écoute et une information sur leurs démarches de régularisation, la constitution de dossiers suivant la réglementation en vigueur : 25 ateliers par groupe de cinq personnes ont été tenus. • sur l’action du réseau d’écoute : – de la poursuite de l’atelier de parole qui permet de favoriser les échanges d’expériences et les conseils, à raison d’une séance par mois : les thèmes abordés ont trait à la lutte contre les discriminations, au droit sur la consommation, à la place des adultes en tant qu’éducateurs et à la médiation familiale. Cet atelier a pour but de développer de la solidarité, mais aussi d’élaborer des projets et de les réaliser : sorties, vacances familiales. Ces actions sont menées en partenariat avec les acteurs sociaux dont la Commission Locale du FSL et les autres associations locales par trois agents : un responsable chargé en particulier des problèmes de logement et des primo-arrivants, un médiateur juridique et une Conseillère en économie sociale et familiale. Pour l’exercice 2008, toutes ces actions sont reconduites avec une attention auprès des personnes sur les problématiques de logement et d’emploi. 80 Afin de poursuivre ses missions, l’association UFT sollicite une participation financière départementale globale à hauteur de 14 000 € pour l’exercice 2008, en complément de l’intervention de l’Etat, l’ACSE, la Région, la Commune au titre de la politique de la Ville, de la CAF de Roubaix, de la Mutuelle Smeno, du FSE, et de divers co-financeurs. Compte tenu de l’intérêt de ces actions d’accompagnement en faveur des familles fragilisées, situées dans le champ de la lutte contre les exclusions, il est proposé de renouveler la participation financière à hauteur de 8 860 € à l’association. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer une participation financière de 8 860 € à l’association Union des Familles de Tourcoing afin de poursuivre ses actions d’accompagnement en faveur des familles en situation précaire, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9350 – nature comptable 6568 du Budget Départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. verser la ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE art 9350 nc 6568 750838 688923 61915 8860 53055 N° 2.42 DLES/2008/1765 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A LA VILLE DE CAMBRAI POUR L'EXTENSION ET L'EQUIPEMENT DU CENTRE SOCIAL SAINT-ROCH A CAMBRAI La ville de Cambrai a décidé l’extension et l’équipement du centre social Saint-Roch, rue du quatrième cuirassier à Cambrai. Le projet est finalisé mais les travaux n’ont pas démarré à la date du dépôt de la demande de subvention. Le centre social Saint-Roch, géré par une association, est implanté dans le quartier depuis 45 ans. Il occupe des locaux rue du quatrième cuirassier loués au CIL pour une surface de 146 m2 ainsi qu’une annexe mise à disposition par la Mairie pour une surface de 210 m2. Ces deux structures éloignées géographiquement bien qu’implantées dans le même quartier ne permettent plus un développement satisfaisant du centre social. Le centre social Saint-Roch offre de multiples activités et services à la population du quartier. Au niveau du secteur enfance, il permet l’accueil de : – 170 enfants par le biais du Centre de Loisirs Sans Hébergement, – 15 enfants par le biais de la garderie, accueillis en péri scolaire le matin et le soir. Au niveau du secteur jeunesse : – 70 inscriptions sont enregistrées dans le cadre du Lieu d’Accueil Local Polyvalent et de l’aide aux devoirs, – Le poste AILE accompagne en permanence une vingtaine de jeunes. Le secteur adulte offre des activités diversifiées à 150 adultes (broderie, couture, gymnastique, atelier d’écriture, vie quotidienne, parent/enfant, permanences sociales…). De nombreux partenaires tels que la CPAM, la CAF, le CIDF, sont accueillis. Le partenariat avec les Services sociaux du Département est réel et construit, notamment par la tenue de permanences dans les locaux du centre social. Le quartier Saint-Roch, à Cambrai, a été répertorié et retenu comme quartier prioritaire dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale. Le quartier compte 140 allocataires du Revenu Minimum d’Insertion. Le centre social Saint-Roch a besoin de locaux supplémentaires pour développer son action. La ville de Cambrai, plutôt que de procéder à une construction nouvelle, a eu l’opportunité d’acquérir un ancien garage, 55 bis allée Saint-Roch, d’une superficie de 330 m2, idéalement situé et qui se prête parfaitement à cette utilisation future. Ce bâtiment est destiné à accueillir l’extension du centre social Saint-Roch. Les secteurs enfance et adulte seront répartis dans trois salles différentes. Le secteur petite enfance aura ses propres locaux répartis dans trois salles d’activités qui auront chacune leurs sanitaires. Les parties communes (cuisine, salles de rangement, local poubelles…) seront en utilisation partagée. Ce projet a été établi en partenariat étroit entre la ville de Cambrai et l’équipe de pilotage de la structure. Lors de la Commission Permanente du 11 décembre 2001, le Conseil Général a décidé d’amplifier son intervention en matière d’investissement et a fixé les critères relatifs aux subventions en capital pour la création, l’aménagement et l’équipement des centres sociaux ; ainsi, pour les centres sociaux qui sont situés en zone prioritaire, le Département intervient à hauteur de 10 % du coût hors taxe et le plafond est limité 81 à 100 000,00 € pour les travaux et à 7 623,00 € pour l’équipement. Ce financement s’applique au projet d’extension et d’aménagement du centre social Saint-Roch à Cambrai. Le montant total de l’opération s’élève à 498 300,00 H.T dont 12 000,00 € H.T. pour l’équipement. La ville de Cambrai a présenté au Département une demande de subvention de 49 830,00 € au titre de la Direction de la lutte contre les exclusions. Une demande de subvention a également été transmise à la Direction enfance famille pour un montant de 67 342,00 €. Au regard de l’intérêt que représentent ces équipements pour le service des populations, il est proposé d’accorder une participation financière de 48 630,00 € pour les travaux relatifs à l’extension du centre Social Saint-Roch et de 1 200,00 € pour son équipement. La fiche descriptive relative aux travaux et à l’aménagement ainsi que le plan de financement sont présentés en annexes. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer une participation financière à la ville de Cambrai de 49 830,00 € pour les travaux d’extension et l’équipement du centre social Saint-Roch, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d’imputer les dépenses correspondantes à l’article 91544 Nature Comptable 20414 (OP08P615OV024) du Budget Départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. verser la ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE art 91544 nc 20414 op 08p615ov024 500 000.00 211 062.00 288 938.00 49 830.00 239 108.00 N° « 2.43 DLES/2008/1769 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A L'ASSOCIATION OSLO A LILLE POUR MENER L'ACTION SENSIBILISATION AUX RAPPORTS LOCATIFS » AU SEIN DE L'ECOLE DES LOCATAIRES DURANT L'ANNEE 2008 (RENOUVELLEMENT) Un crédit a été inscrit à l'article 9350 – nature comptable 6568 du budget primitif de l'exercice 2008 pour le remboursement des frais engagés par différents organismes privés et le versement de subventions à des associations pour mener des actions socio éducatives dans le champ de l'action sociale et de la lutte contre les exclusions. L’association Organisme Social de Logement -OSLOà Lille, créée le 8 juillet 1987, a son siège social au 284 rue Pierre Legrand à Lille. Elle a développé, depuis, un certain nombre de dispositifs autour de la problématique du logement dont une « Ecole des locataires » pour la métropole lilloise dans le quartier de Wazemmes au 10/10 rue du Faubourg Notre Dame à Lille ouverte en 1999. Ce dispositif, centré sur la prévention des risques locatifs, repose sur trois thèmes organisés autour de la responsabilisation des personnes et de leurs droits à l’habitat : – droits et devoirs des locataires : contenu du bail de location, caution, état des lieux, assurances, comité de résidents, – appropriation du logement : gestion des énergies, l’hygiène et la sécurité domestique, gestion des déchets, – appropriation de l’environnement local : connaissance des structures sociales, institutionnelles et associatives de la ville, transports. L’Ecole des locataires est animée par deux salariés affectés directement à l’action à temps plein et par quatre autres en soutien, mis à disposition par l’association pour l’équivalent de deux temps plein. Ceux-ci mènent leur action autour de trois axes : – favoriser une pédagogie participative des demandeurs pour développer leurs capacités d’autonomie et de mobilisation aux activités proposées, – élaborer des actions de médiation avec des professionnels sur les thèmes basés sur les problématiques quotidiennes liées au logement, – mener des opérations ciblées sur sites, conciliant le vécu, la théorie et la mise en pratique. Ces actions sont développées avec un réseau très diversifié de partenaires engagés dans la démarche : Mairies de quartiers, Unités Territoriales de Prévention et d’Action Sociale du Département, associations, centres sociaux, EDF GDF, Société des Eaux, Centre d'Information de l'Habitat, bailleurs sociaux....Les outils utilisés sont les séances collectives d’information et de formation, les permanences d’accueil individualisé et les ateliers techniques. L’association, co-financée par le Département 82 depuis 1999 pour cette Ecole, a bénéficié d’une participation financière de 18 000 € sur le volet « Sensibilisation aux rapports locatifs » pour l’exercice 2007. Durant l’année 2007, 711 personnes, contre 647 en 2005 et 679 en 2006, ont participé aux différentes activités. Cette progression constante résulte de l’augmentation des actions de proximité menées « in situ ». Ce sont principalement des personnes bénéficiant de revenus de solidarité ou de minima sociaux, dont 176 allocataires du RMI, en fragilité sociale et confrontées à la montée en charge de la précarité locative. Les actions proposées sont majoritairement suivies par des femmes (58 % des usagers). Les personnes rencontrées habitent sur Lille (59 %), en particulier Fives et les quartiers des Bois Blancs et du Faubourg de Béthune. 56 séances collectives, selon l’âge, le lieu de résidence, le centre d’animation sociale, ont rassemblé de 2 à 15 participants. Les permanences, réalisées sur deux sites et dans les locaux d’OSLO, ont accueilli 243 personnes. Placées dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale, des actions particulières ont été menées sur certains quartiers à Fives, au Faubourg de Béthune, au square Albert Samain et aux Bois Blancs à Lille, au Vent de la Bise à Wambrechies et sur la résidence des Fusillés à Armentières avec les organismes bailleurs concernés. Les interventions individuelles et/ou collectives se déroulent : – sur site, dans les courées rénovées, voire même chez un des participants aux ateliers, – dans les ateliers logements lillois des quartiers de Vauban et Faubourg de Béthune, rue Faubourg Notre Dame, dans les Maisons de quartiers et les centres sociaux…, – au siège de l’Ecole des locataires lors des permanences hebdomadaires et durant les séances des ateliers techniques. Cette activité a généré de nombreuses rencontres avec les partenaires. L’évaluation du dispositif se mesure aux résultats exprimés par les familles dans leur capacité d’autonomie, suite à leur participation dans ce processus. Pour l’année 2008, l’association poursuit ce dispositif, dont le volet « Sensibilisation aux rapports locatifs », à partir des constats faits par les différents acteurs de terrain et en mettant l’accent sur les situations sanitaires critiques, les risques qu’elles engendrent et les solutions à trouver pour les résoudre. Au traitement de l’urbain développé dans des quartiers d’habitat social densifié succède en conséquence un accompagnement de l’humain autour de thèmes tels que la sensibilisation à la gestion urbaine de proximité, l’habitat dans un immeuble collectif, la réappropriation des logements rénovés, la prévention des risques sanitaires liés à certains comportements, l’utilisation de l’environnement…Cet accompagnement s’inscrit dans la perspective d’« être acteur du mieux vivre ensemble ». Pour ce faire, l’association sollicite le renouvellement de la participation financière sur ce volet à hauteur de 18 000 €, en complément des participations du Département au titre des crédits d’insertion de Lille et d’Hellemmes et de l’intervention des Villes de Lille et de Mons, de Lille Métropole Communauté Urbaine et de l’EDF, allouées pour l’Ecole des locataires. Eu égard à l’intérêt que représente cette action d'éducation au cadre de vie et à la valorisation du lien social, il est proposé de reconduire la participation financière à hauteur de 18 000 € pour l’exercice 2008. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer une participation financière de 18 000 € à à Lille pour mener l’association OSLO l’action « Sensibilisation aux rapports locatifs » au sein de l’Ecole des locataires durant l’année 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d’imputer la dépense correspondante à l’article 9350 - nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. verser la ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE art 9350 nc 6568 264500 215422 49078 18000 31078 N° 2.44 DLES/2008/1777 OBJET : PROTOCOLE D'ACCORD 2008-2012 DU PLAN LOCAL POUR L'INSERTION ET L'EMPLOI DE VILLENEUVE D'ASCQ MONS EN BAROEUL Porté par « l’Association pour le Développement de l’Insertion et l’Emploi de Villeneuve d’Ascq et Mons en Baroeul », le P.L.I.E. de Villeneuve d’Ascq – Mons en Baroeul a un territoire géographique regroupant 11 communes : – Anstaing, Baisieux, Bouvines, Chéreng, Gruson, Péronne en Mélantois, Mons en Baroeul, Sainghin en Mélantois, Tressin, Villeneuve d’Ascq et Willems. 83 Un projet est en cours pour une fusion absorption de l’Association pour le Développement de l’Insertion et l’Emploi de Villeneuve d’Ascq et Mons en Baroeul avec le GIP Maison de l’emploi. Celui-ci deviendra alors la Structure d’Animation et de Gestion (SAG) du P.L.I.E. Une décision des 2 structures concernées en assemblée générale extraordinaire devrait intervenir à l’automne 2008 avec effet rétroactif à janvier 2008. Le P.L.I.E. prévoit également d’étoffer significativement ses moyens de médiation à l’emploi, une diversification des partenaires et des types d’intervention sera mise en œuvre. Le protocole du P.L.I.E. de Villeneuve d’Ascq – Mons en Baroeul, établi pour la période du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2012, s’engage à accompagner chaque année dans un parcours d’insertion 400 personnes, dont 180 allocataires du RMI et à faire accéder au moins 50 % d’entre elles à un emploi sous la forme d’un contrat de travail de droit commun d’une durée minimale de six mois ou d’une succession de contrats de travail sans rupture d’une durée de six mois ou à une formation diplômante ou qualifiante de plus de six mois. Le P.L.I.E. s’engage sur quatre options stratégiques : – une réduction de la durée des parcours et une forte amélioration des sorties positives (projet de parcours préconstruit), – pour réaliser cette mutation le P.L.I.E. se base sur l’organisation territoriale actuelle et notamment la mise en place des Maisons de l’Emploi, qui permet aux organismes impliqués dans les politiques de l’emploi de se renforcer, – étoffer significativement les moyens de médiation à l’emploi. Une diversification des partenaires et des types d’intervention sera opérée, – un travail à l’échelle du bassin d’emploi qui apparaît comme un complément essentiel à l’action locale. Le P.L.I.E. doit suivre cette voie en profitant des actions menées à cette échelle par les Maisons de l’Emploi et engager des partenariats opérationnels avec les trois autres P.L.I.E. du bassin. De plus, le P.L.I.E. a pour objectif de coordonner et de mobiliser les moyens nécessaires afin de favoriser l’accès ou le retour à l’emploi et/ou à la formation qualifiante des allocataires du RMI. Dans ce but, il prévoit : – d’assurer l’ingénierie dans la réalisation des parcours d’insertion individualisés des allocataires du RMI, – de contribuer à la qualification professionnelle et à l’emploi des allocataires du RMI, notamment en initiant ou en développant des nouvelles actions, – de participer à l’évolution qualitative des pratiques en matière d’insertion et de sorties des allocataires du RMI, – de renforcer l’articulation entre les référents généralistes de parcours et les conseillers P.L.I.E., – d’assurer des comités d’accès et de suivi des allocataires du RMI dans le P.L.I.E., – de qualifier les SIAE (Structures d’Insertion par l’Activité Economique) afin de les professionnaliser – – – – et de développer les passerelles vers l’entreprise classique, de privilégier le lien direct avec les entreprises par le biais d’actions emploi – formation et d’actions d’accompagnement vers l’emploi classique, de prendre en charge de manière réactive les personnes entrant dans le dispositif RMI, de réduire le temps d’attente des allocataires du RMI dans le P.L.I.E. entre les étapes de parcours, de mettre en place des modes de représentation des participants du P.L.I.E. allocataires du RMI (comités d’usagers). Le P.L.I.E., partenaire du dispositif d’appui au développement des services à la personne avec le Département, s’engage à permettre l’accès des allocataires du RMI à ce type de métiers. Ce dispositif sera soutenu financièrement par le Département à hauteur de 248 590 € comme contribution directe au titre du Programme Territorial d’Insertion pour chacune des années 2008 et 2009. Conformément à la nouvelle convention cadre, le financement sera réajusté pour les années 2010, 2011 et 2012 au regard des résultats d’entrées et de sorties positives des années 2008 et 2009. La participation financière du Département intervient sous réserve des éléments suivants : – – – – inscriptions budgétaires annuelles correspondantes, approbation des instances délibérantes compétentes, signature de la convention financière avec le P.L.I.E., atteinte des objectifs en terme d’entrées, de sorties positives, de durée moyenne de parcours et de suivi. Les résultats du P.L.I.E. seront transmis au Département suivant les conditions prévues par la nouvelle convention cadre, notamment : – une transmission trimestrielle par les P.L.I.E. à la DLES d’un tableau de bord permettant l’analyse des flux d’entrées et le suivi des étapes de parcours des allocataires du RMI, – l’envoi des pages 1, 3, 5, 6 et 9 avec mention des allocataires du RMI issues de l’« Evaluation et Consolidation des P.L.I.E. – Alliance Ville Emploi » aux Directions Territoriales et à la Direction de la Lutte contre les Exclusions et promotion de la Santé dans un délai maximum de 6 mois à compter de la date de démarrage soit le 1er juillet 2008 et chaque année jusqu’en 2012. L’ensemble du dispositif repris dans le protocole d’accord fera l’objet d’une évaluation annuelle par le biais d’une équipe opérationnelle, ce qui permettra d’apprécier, les résultats obtenus au regard des objectifs fixés, l’efficacité de l’usage des fonds mobilisés. Ce dispositif s’inscrivant dans les orientations du Département pour favoriser l’emploi des allocataires du RMI et au regard de la convention cadre adoptée par l’Assemblée Plénière du Conseil Général en date 84 du 02 avril 2007, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : de 18 295 € pour les exercices 2005 et 2006. Le bilan de l’année 2007 de l’association Idées fait état : – d’approuver les termes du protocole d’accord 2008-2012 du Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi de Villeneuve d’Ascq – Mons en Baroeul ci-joint, – d’autoriser Monsieur le Président à signer celui-ci. N° 2.45 DLES/2008/1803 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A L'ASSOCIATION IDEES A MERVILLE POUR POURSUIVRE SON ACTION DE DYNAMISATION DU PAYS « COEUR DE FLANDRE » RENOUVELLEMENT – d’interventions auprès des structures adhérentes mais aussi de celles implantées sur le territoire, notamment en appui des associations et collectivités, mais également par l’animation de manifestations spécifiques (micro-projets associatifs, économie sociale et solidaire, emploi, services de proximité, logement, santé,…), – de la gestion d’un parc locatif composé d’une dizaine de logements sociaux, – d’une participation à l’élaboration d’un rapport sur l’économie sociale et solidaire en pays « Cœur de Flandre » pour la mise en place d’un Plan Local Départemental d’Economie Sociale et Solidaire (PLDESS). Pour l’année 2008, les objectifs principaux sont : Un crédit a été inscrit à l’article 9358 nature comptable 6574 du budget de l’exercice 2008 pour le financement d’actions innovantes visant à favoriser de nouvelles réponses sociales de proximité dans le cadre de la lutte contre les exclusions et dont les modalités ont été définies par délibération du 3 juillet 2000. L’association IDEES (Initiatives pour le Développement Economique et Social), créée le 30 juillet 1992, a son siège à la Maison du Développement, 3 rue des Prêtres à Merville. Fondée sur un partenariat qui réunit autour de ses membres fondateurs les associations AIREME, Sac au Dos, les Ateliers Verts, ETTI Flandre-Lys (Entreprise de Travail Temporaire d’Insertion), elle intervient depuis de nombreuses années dans le champ de l’insertion sociale et professionnelle sur des objectifs de développement local dans les domaines de la prévention et de la lutte contre les exclusions ; elle apporte son soutien à une vingtaine d’associations implantées à Bailleul, Hazebrouck et Merville. L’association Artisans du Monde « cœur de Flandre » a rejoint le groupement en 2004. L’association a pour but de mettre en cohérence les moyens humains et financiers des associations membres et de faire émerger de nouvelles structures pour employer et former des demandeurs d’emploi. Elle a également pour mission d’accompagner les porteurs de projets dans leur démarche de création de services de proximité. L’association édite un mensuel d’informations « Le Colporteur » tiré à 10 000 exemplaires sur le canton de Merville, destiné à la promotion des initiatives locales dans les domaines de l’économique, du social, du culturel et met à disposition un service de publication assistée par ordinateur. – de poursuivre l’action menée depuis quelques années, – de mettre en œuvre un diagnostic local d’accompagnement (D.L.A.) collectif concernant la comptabilité et la gestion des structures adhérentes, -– de poursuivre la participation à l’élaboration du PLDESS, – d’établir un partenariat avec l’Agence Immobilière à Vocation Sociale du Nord (A.I.V.S.59) dans le but de transférer la gestion de son parc locatif et de fournir à l’A.I.V.S.59 une implantation en Flandre Intérieure. L’association sollicite une participation départementale d’un montant de 18 295 € afin de pouvoir mener son action de dynamisation du pays « Coeur de Flandre ». Eu égard à l’intérêt des actions entreprises pour dynamiser le territoire du pays « Cœur de Flandre » sur les cantons d’Hazebrouck, Merville, Bailleul, Steenvoorde et Cassel, il est proposé de soutenir l’association en accordant une participation financière de 18 295 € pour l’exercice 2008. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer une participation financière de 18 295 € à l’Association IDEES (Initiatives pour le Développement Economique et Social) à Merville pour mener son action de dynamisation du pays « cœur de Flandre », L’association Idées exerce un rôle de dynamisation du pays « Cœur de Flandre ». – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, L’association a bénéficié, au titre des nouvelles réponses de proximité, d’une participation départementale de 10 000 € pour les exercices 2003 et 2004 ainsi que – d’imputer la dépense correspondante à l’article 9358 nature comptable 6574 du budget départemental de l’exercice 2008 (op08p999ov1838), 85 – d’autoriser Monsieur le Président à verser la participation financière. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE art 9358 nc 6574 op08p999ov1838 210 000.00 191 456.65 18 543.35 18 295.00 248.35 N° 2.46 DLES/2008/1808 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A L’ASSOCIATION REGIONALE POUR L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES PUBLICS SPECIFIQUES (ARIPPS) DE MAUBEUGE POUR SES ACTIONS EN FAVEUR DES DETENUS SORTANT DE PRISON Un crédit a été inscrit à l’article 9350 – nature comptable 6568 du budget départemental pour le remboursement des frais engagés par différents organismes privés et le versement de subventions à des associations socio-éducatives œuvrant dans le champ de l’action sociale. En février 2007, l’Association Régionale pour l’Insertion Professionnelle des Publics Spécifiques (ARIPPS), a été créée. Son siège social est situé au 41 E, résidence le Flandre – rue de Normandie à MAUBEUGE. Ses activités ont été effectives à partir du 1er juin 2008. Elle a pour objectifs de favoriser l’insertion sociale et professionnelle des publics spécifiques, d’organiser les relais entre le milieu carcéral et le retour à la vie civile et lutter contre les exclusions sociales. Elle veut s’impliquer dans la lutte contre la récidive, contribuer par ses actions à la préparation à la sortie, renforcer le suivi post-carcéral et développer ses partenariats avec les associations, les collectivités territoriales, les institutions et les entreprises du territoire. L’ARIPPS vise les publics originaires du territoire Sambre-Avesnois, incarcérés à Assevent principalement, sous-main de justice ou sortant de prison. L’ARIPPS proposera un accompagnement vers et dans l’emploi sous forme d’un contrat d’engagement, pendant 12 mois au terme desquels, un bilan sera réalisé. Les abandons seront formalisés par écrit. Les outils mis à leur disposition seront le livret d’accueil, le contrat d’engagement, les chartes des droits et des libertés, le logiciel de suivi, les différents comités (suivi, vie sociale, pilotage), les tours de table lors des entretiens collectifs et les questionnaires. L’objectif de l’association est d’amener les personnes à être autonomes dans leur démarche de recherche d’emploi et de valider les niveaux de compétence pour chacune d’entre elles. Son deuxième champ d’intervention est celui de l’accès au logement : avoir un logement contribue à ne pas être en situation de marginalisation ou d’exclusion. Les centres d’hébergement sont saturés et certains bailleurs refusent l’accès au logement à ce public, faute de garantie suffisante. L’association va mettre en place une commission locale de réinsertion professionnelle associant les travailleurs du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP), l’ARIPPS, les référents et les partenaires financiers et après un repérage des besoins, aidera la personne à trouver un logement. Elle proposera également une aide à l’installation dans le logement, un accompagnement pour l’insertion dans l’environnement et également un soutien de la personne dans le cadre du bon usage du logement (l’entretien, l’hygiène). Au 1er novembre 2008, l’ARIPPS par l’intermédiaire de Partenord, disposera d’un logement « passerelle » destiné aux personnes sous-main de justice. Elle s’est mobilisée autour de différents axes : l’accompagnement à l’emploi l’accès au logement la santé. Elle compte 1 directeur, responsable du projet et divers intervenants : 2 conseillers dont 1 pour l’emploi, 1 psychologue conventionné à mi-temps et 1 chargé de l’insertion et de la relation entreprise. Son premier champ d’intervention vise l’accompagnement à l’emploi : aujourd’hui, plus de la moitié des personnes incarcérées se retrouvent sans emploi et récidivent dans les 5 ans qui suivent leur libération. Son troisième champ d’intervention sera concentré sur la santé : la gestion de la sortie des personnes détenues est parfois problématique, notamment du fait d’absence d’attestation de sécurité sociale. Une première étape d’information, de sensibilisation et de mobilisation des acteurs indirects sera mise en place, suivie par une deuxième étape avec la mise en place d’ateliers santé et des rencontres trimestrielles avec les structures de soins et/ou d’accompagnement pour enfin faire une évaluation en fin d’année sur cette action. L’objectif est de permettre aux détenus sortant de prison de construire les relais extérieurs de soins et de prévention. 86 Chacune de ses interventions commencera pendant la détention et se poursuivra à la sortie de prison du détenu. Enfin, l’ARIPPS veut mettre en place un outil permanent appelé le «SAS ARIPPS » qui est un suivi personnel, d’une durée de 4 semaines pour un groupe de 10 personnes. A l’issue, un bilan sera réalisé à chaque sortie par l’animateur et envoyé au Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation. Ce service vise à mettre la personne dans une dynamique d’ouverture et à la placer en tant qu’acteur, en repérant les contradictions existantes sur les capacités des personnes et la réalité des métiers désirés en partenariat avec les diverses entreprises de travail temporaire et d’intérim. Le recrutement d’une personne à temps plein est en cours. Récemment, il a mis à destination de son public un espace multi média afin de proposer une animation collective et/ou individuelle. En 2007, l’association a bénéficié d’une aide de 8 232 € par la délégation du Développement Economique au titre de l’aide au démarrage Pour 2008, elle sollicite un financement du Département de 41 000 € pour son action « l’insertion pour tous », en partenariat avec l’Etat, la DDASS, la Caisse d’Epargne pour le financement de son projet « espace multimédia » et les communautés de Communes de l’Avesnois. Eu égard à l’intérêt des actions menées et aux crédits disponibles sur cette ligne, il est proposé d’accorder une subvention à hauteur de 15 000 € pour l’exercice 2008, en complément des autres partenaires financiers. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la commission « Solidarité » : – d’attribuer une participation financière de 15 000 € à l’Association Régionale pour l’Insertion Professionnelle des Publics Spécifiques (ARIPPS) de MAUBEUGE pour ses actions en faveur des détenus sortant de prison – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994 – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9350 – nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008 – d’autoriser Monsieur le Président à verser participations financières correspondantes. les ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE Art 9350 - nc 6568 (OP 08P617OV035) 63 435 euros 48 435 euros 15 000 euros 15 000 euros 0 N° 2.47 DLES/2008/1813 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE DE 51 000 € A L'UNION DEPARTEMENTALE DES CENTRES COMMUNAUX D'ACTION SOCIALE (U.D.C.C.A.S.) POUR LE FINANCEMENT DU POSTE E.T.P CHARGE DE MISSION ET AUTRES FRAIS ANNEXES, AFIN DE FEDERER LE RESEAU DES C.C.A.S. (RENOUVELLEMENT) Le Département apporte un soutien financier aux têtes de réseau associatives pour impulser l’émergence d’une offre d’insertion diversifiée sur le territoire départemental pour les bénéficiaires du Revenu Minimum d’Insertion. L’Assemblée Plénière du Conseil Général, en date des 16, 17 et 18 février 2004, a validé l’accord cadre entre le Département et l’Union Départementale des Centres Communaux d’Action Sociale (U.D.C.C.A.S.), affirmant la volonté de développer la coopération entre les services du Département et les Centres Communaux d’Action Sociale du Nord dans la mise en œuvre des différentes politiques sociales. Il s’agit en effet par ce biais de développer des complémentarités et d’encourager la mise en œuvre d’expérimentations à l’échelon local dans l’objectif d’une amélioration de la qualité du service rendu à l’usager. Les objectifs communs du Département et des CCAS sont de faciliter l’accès aux droits sociaux, d’améliorer la résolution des problèmes sociaux et l’insertion des publics en difficulté. Association fédératrice des 232 CCAS du Nord, l’UDCCAS dispose d’une véritable légitimité pour représenter ses adhérents auprès du Département. Les objectifs développés en partenariat concernent différentes thématiques opérationnelles : – favoriser l’insertion durable des bénéficiaires en assurant l’accès aux droits administratifs et sociaux, en veillant à l’élaboration d’un contrat d’insertion par bénéficiaire et en renforçant l’implication des bénéficiaires du RMI dans le dispositif 87 – développer l’accès et le maintien dans le logement des plus démunis. A ce titre, l’Union Départementale des Centres Communaux d’Action Sociale s’engage à participer à la mise en œuvre du PDALPD qui fait l’objet d’une coordination et d’une mise en œuvre par la Commission Locale du Plan sur son territoire – promouvoir le développement de coordinations sur les territoires pour optimiser l’accès aux droits légaux et extra-légaux des personnes. L’UDCCAS et le Département se sont engagés ainsi à promouvoir une action d’information réciproque et permanente sur les dispositifs développés afin d’améliorer l’orientation des publics. – promouvoir la dimension santé dans les contrats d’insertion et intégrer dans la formation des référents sociaux une sensibilisation aux problématiques de santé. Afin de répondre à ces enjeux, l’UDCCAS s’est attachée à structurer son fonctionnement afin de permettre le développement de différentes actions. Un chargé de mission a ainsi pour rôle, conformément aux projets prioritaires définis en lien avec les services du Département, de : – structurer et animer le réseau des CCAS du Nord et les représenter auprès des partenaires locaux – favoriser les échanges et rencontres entre les CCAS afin de développer les réflexions collectives sur les territoires d’action sociale et l’évaluation des dispositifs – réaliser des études sur les différentes thématiques en rapport avec l’action des CCAS, en lien avec leurs élus et leurs techniciens : en 2007, une première enquête centrée exclusivement sur les travailleurs pauvres accueillis par les CCAS du Nord a été lancée par l’UDCCAS – superviser le fonctionnement associatif et statutaire de l’Union. En 2007, l’UDCCAS a procédé à la désignation de ses représentants au sein des instances suivantes : comité de pilotage du PDALPD, Commissions Locales du Plan, Comité Directeur du FSL, Commissions Locales du FSL. Dans la prévention et la lutte contre les exclusions, l’engagement des Centres Communaux d’Action Sociale se concrétise notamment par l’accueil des bénéficiaires du Revenu Minimum d’Insertion et l’élaboration de leurs contrats d’insertion mais également par une évolution des pratiques sociales de leurs professionnels au travers de la mise en œuvre d’actions collectives et de leur participation à l’élaboration des politiques locales d’insertion. L’UDCCAS apporte dans le cadre du Programme Départemental d’Insertion, un suivi de la déclinaison des dispositifs, plus particulièrement dans la création de nouveaux postes de référents généralistes de parcours, ainsi qu’un accompagnement à l’appropriation des nouveaux outils. Dès lors, la qualification des référents RMI et la mise en réseau des compétences des professionnels des CCAS et des services territorialisés du Département représentent un véritable enjeu pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires du Revenu Minimum d’Insertion. Par ailleurs, l’UDCCAS a initié une démarche collective visant à la mutualisation des moyens d’une dizaine de CCAS du département. Elle a également mis en place une sensibilisation destinée à favoriser l’action sociale des petites communes dans la mise en œuvre d’actions concrètes avec des moyens limités, afin d’impulser des initiatives locales. Etant donné la coopération et le partenariat engagés entre les Centres Communaux d’Action Sociale et les services du département pour favoriser une coordination des interventions territorialisées, il est proposé de renouveler la subvention de 51 000 € pour l’année 2008, correspondant au financement d’un E.T.P. de chargé de mission et à la prise en charge des frais de déplacements correspondants. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité »: – d’attribuer une participation financière de 51 000 € à l’Union Départementale des Centres Communaux d’Action Sociale pour le financement du poste E.T.P. chargé de mission et autres frais annexes, afin de fédérer le réseau des CCAS. – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention adoptée par la Commission Permanente du 18 novembre 2002. – d’imputer la dépense correspondante à l’article 93546 - nature comptable 6568 du Budget Départemental de l’exercice 2008. – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. verser ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 08P0088OV003 51000 0 51000 51000 0 la 88 N° 2.48 DLES/2008/1815 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE EXCEPTIONNELLE A L'ASSOCIATION DES CHERCHEURS D'EMPLOI POUR L'INSERTION ET LE DEVELOPPEMENT (ACID) POUR LA CREATION D'UNE ENTREPRISE DE TRAVAIL TEMPORAIRE D'INSERTION (ETTI) En raison de l'importance du travail accompli par l'association A.C.I.D. et de l’absence d’E.T.T.I. sur ce territoire, la Direction Territoriale de Prévention et d'Action Sociale de l'Avesnois a émis un avis favorable au projet de création de cette E.T.T.I.. L'association des Chercheurs d'Emploi pour l'Insertion et le Développement (A.C.I.D.) dont le siège est situé Cité des Jeunes – route de Valenciennes à Maubeuge travaille depuis 1985 comme acteur de l'insertion sur le territoire de l'Avesnois. L'association A.C.I.D. a bénéficié du soutien de l'Union Régionale de l’Insertion par l’Activité Economique (URIAE) et de l'aval de la DDTEFP pour la création « d'Initiative Intérim Avesnois ». Par ailleurs, la création d’une E.T.T.I. est soumise à une participation à un fonds de garantie. La Coordination des Organismes d’Aide aux Chômeurs par l’Emploi (COORACE) a permis d'obtenir la caution du FG2I et de France Active à hauteur de 104 353 € pour abonder ce fonds de garantie. La participation d’A.C.I.D. à ce fonds de garantie étant quant à elle fixée à 30 000 €, l’association l’a versée sur un compte bloqué. En 2007, l'association A.C.I.D. a effectué l'accompagnement socio-professionnel de 1742 personnes dont 62 % d'allocataires du R.M.I., soit 1 086 personnes ; 315 personnes dont 159 allocataires du R.M.I. ont bénéficié de 38 600 heures de travail. Afin de sauvegarder son équilibre financier, l’association A.C.I.D. qui s’est engagée financièrement lors de la création de cette nouvelle structure, sollicite une subvention exceptionnelle du Département à hauteur de 30 000 €. Afin d'assurer la continuité du parcours d'insertion de nombreux allocataires du R.M.I. qu'elle accompagne socialement et professionnellement, l'association A.C.I.D. a déposé en décembre 2007 les statuts pour la création d'une Entreprise de Travail Temporaire d'Insertion (E.T.T.I.) intitulée « Initiative, Intérim, Avesnois », qui a son siège route de Valenciennes à Maubeuge. En raison de l'intérêt de ce projet pour la remise à l'emploi d'allocataires du R.M.I. sur le territoire de l'Avesnois, il est proposé le financement à titre exceptionnel de l'association ACID. En effet, l'association A.C.I.D. intervient avec ses agents de développement ou ses encadrants techniques, pour placer les personnes qu’elle accompagne, en entreprise, dans des collectivités ou chez des particuliers .Au-delà de ces 240 premières heures, la suite du parcours doit obligatoirement être effectuée par une E.T.T.I. qui prend le relais d’A.C.I.D. au niveau de la partie intérimaire depuis juin 2008. L'association « Initiative, Intérim, Avesnois », a donc pour but l'embauche de personnes dépourvues d'emploi, par leur placement chez des artisans, commerçants et entreprises. Elle a comme objectif annuel, l’embauche de 12 ETP en contrat intérimaire; depuis le démarrage de l’action en juin 2008, elle a atteint cet objectif en 4 mois, avec de plus, 3 emplois durables validés (1 CDI et 2 CDD de plus de 6 mois). Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer une participation financière exceptionnelle de 30 000 € à l’association des Chercheurs d'Emploi pour l'Insertion et le Développement (A.C.I.D.), – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d’imputer la dépense correspondante à l’article 93544 – nature comptable 6574 du budget départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. verser ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 08P615OV186 30000 0 30000 30000 0 la 89 N° bénéficiaires du RMI est égal au maximum à 50 % de la dépense, 2.49 DLES/2008/1854 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION D'EQUIPEMENT AU CENTRE DE SANTE DE GRANDE-SYNTHE POUR L'ACQUISITION DE MATERIEL AU TITRE DES ACTIONS D'INSERTION DESTINEES AUX BENEFICIAIRES DU R.M.I. (3EME ADDITIF) Conformément à la loi du 1er décembre 1988 relative au RMI, le Conseil Général a inscrit au budget du Département pour l’année 2008 un crédit de 555 000 € sur la section d’investissement réservé à l’équipement : à l’article 91544 – nature comptable 2042 pour les associations, à l’article 91544 – nature comptable 20414 pour les communes, établissements, syndicats communaux et intercommunaux à l’article 91544 – nature comptable 204172 pour les Centres Communaux d’Action Sociale à l'article 91544 – nature comptable 204178 pour les autres Etablissements Publics Locaux La Commission Permanente, lors de sa réunion du 25 mai 1992, a fixé les critères de financement suivants : le financement départemental des équipements acquis au titre des actions d’insertion des la subvention du Conseil Général est plafonnée à 7 622,45 € par an et par organisme demandeur. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – de statuer sur la demande d'équipement du Centre de Santé sis place de l'Europe à Grande-Synthe reprise dans le tableau ci-joint, pour un montant total de 1 297,55 €, – d'adopter la proposition de subvention pour acquisition de matériel au titre des actions d'insertion des bénéficiaires du RMI telle que reprise dans le tableau ci-joint pour un montant total de 1 297,55 €, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d'imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 91544 – nature comptable 2042 du budget départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président participation correspondante. à verser la ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE Art. 91544 - n.c. 2042 (Opération 08P615OV039) 400 468 347 391.56 53 076.44 1 297.55 51 778.89 N° 2.50 DLES/2008/1862 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE DANS LE CADRE DU FONDS INNOVATION Un crédit de 187 095 € a été inscrit au Budget Départemental 2008 au titre des crédits d’insertion, afin de soutenir des actions innovantes d’insertion sur l’ensemble du territoire. Cette mesure est un axe fort du Programme Départemental d’Insertion 2005-2010, faisant le constat de la difficulté pour les opérateurs d’insertion, de lancer des projets expérimentaux en un contexte économique et financier hasardeux. Dès lors, ce fonds se veut un outil à leur disposition afin de développer après diagnostic, des actions innovantes sur un territoire donné répondant ainsi à des situations spécifiques ne trouvant pas de réponse dans les dispositifs existants. L’innovation s’entend pour ce fonds, à deux échelles : – tout d’abord, à celle du bassin d’emploi, où elle renvoie à des projets relatifs à des besoins non encore couverts sur le bassin concerné. Ceci implique qu’un projet qualifié d’innovant sur un territoire, puisse déjà exister et être financé sur un autre, – ensuite à l’échelon départemental, le fonds d’innovation doit répondre au souci de capitaliser et développer sur d’autres territoires, des actions innovantes déjà identifiées sur un territoire donné. Grâce au transfert de l’innovation ainsi repérée, il devient possible d’accompagner la montée en qualification progressive du dispositif d’insertion. Tout projet présentant un caractère innovant selon une de ces deux lectures, est alors éligible au fonds sous certaines conditions : – le projet ne doit pas être éligible aux politiques départementales cadrées par une délibération. Cette 90 condition doit permettre de garantir la cohérence des financements départementaux, – le projet ne doit pas antérieurement, avoir fait l’objet de financements sur des crédits départementaux, ni d’autres collectivités. Cette condition vise à éviter que le fonds d’innovation ne prenne le relais d’autres financeurs, dans un contexte global de désengagement de ceux-ci, de 162 546 €. La fiche action ci-jointe reprend la demande de renouvellement 2008 déposée par l’Union Régionale de l’Insertion par l’Activité Economique (URIAE), proposée au titre du fonds d’innovation, En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité »: – le projet s’inscrit dans les axes des Programmes définis plus Territoriaux d’Insertion (PTI) précisément en 2006 par les Commissions Territoriales d’Insertion (CTI). – d’attribuer pour la dernière année une participation financière de 24 549 € à l’URIAE, suivant la proposition figurant dans la fiche action ci-jointe, Depuis 2005, 52 projets ont reçu un financement départemental au titre de ce fonds d’innovation, pour un montant total de 1 338 761 € sur l’ensemble du territoire. – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, Au terme de trois années de financement, il est prévu de proposer aux CTI de prendre en charge au titre de leur PTI les actions financées, permettant ainsi le financement de nouvelles actions innovantes. – d’imputer la dépense correspondante à l’article 93541 - nature comptable 6568 du Budget Départemental de l’exercice 2008, En 2008, 8 projets de renouvellement ont bénéficié d’un financement départemental pour un montant total – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. verser la ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 08P615OV108 187095 162546 24549 24549 0 2.51 DSPAPH/2008/1403 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE D'INVESTISSEMENT ET D'EQUIPEMENT A L'ASSOCIATION FAMILIALE DE DEFENSE DES PERSONNES ET ENFANTS DEFICIENTS DE CAMBRAI POUR L'EXTENSION DE 16 PLACES DU FOYER D'HEBERGEMENT POUR PERSONNES DITES A PROFIL ABANDONNIQUE Par arrêté de Monsieur le Président du Conseil Général du Nord en date du 18 août 2005, l’Association Familiale de Défense des Personnes et Enfants Déficients de Cambrai (association rattachée à l’UDAPEI du Nord et l’UNAPEI) a été autorisée à étendre de 16 places le foyer d’hébergement le Home Blanc au profit de personnes handicapées dites à profil abandonnique. Dans le projet, les personnes repérées étaient issues de l’IMPRO de Crèvecœur ou des différentes tutelles du Cambrésis. Elles avaient besoin d’être séparées de leur milieu familial ou n’avaient plus de famille ou plus de contact avec ces dernières. A la sortie de l’IMPRO, la seule solution était soit d’intégrer un milieu familial déstabilisant, soit de vivre en appartement en étant suivies par le service d’accompagnement à la vie sociale. Il s’agit donc de jeunes personnes sans réponse, ne connaissant pas les interdits et les règles (certaines ignorent la notion du respect en arrivant en structure). De profil abandonnique de par un comportement parfois dérivant ou limite hors la loi, un travail de reconstruction de leur personnalité est nécessaire. Il est utile de préciser que les familles dont elles sont issues, vivent bien souvent dans la précarité et qu’elles sont souvent confrontées à un contexte violent (alcool, inceste…). Les personnes à profil abandonnique sont souvent des personnes qui disposent de capacités au quotidien ; elles savent généralement effectuer tout ou partie des taches de base (courses, vaisselle, entretien du linge et des locaux), mais ont besoin parfois d’être sollicitées. Le problème majeur reste la maturité affective. Pour les aider, l’équipe encadrante devra être persuadée qu’elle ne pourra jamais faire oublier l’histoire difficile qu’ont pu vivre les résidents. Le projet repose sur la compréhension de leur histoire afin de mieux construire leur avenir. La tache est d’autant plus difficile qu’aux carences familiales, affectives et sociales, s’ajoute une déficience mentale réelle, même si celle-ci n’apparaît pas au premier abord ou est niée par la personne handicapée. Pour la réalisation de ce projet, l’Association Familiale de Défense des Personnes et Enfants Déficients de Cambrai 91 sollicite auprès du Département une participation financière de 146 427 € conformément au plan de financement ci-après : Dépenses : – Construction – Equipement TOTAL TTC SOIT HORS TAXES 1 642 648 € 108 000 € 1 750 648 € 1 464 277 € N° 2.52 DSPAPH/2008/1472 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION D'INVESTISSEMENT A L'ASSOCIATION REGIONALE POUR LA PROMOTION DES HANDICAPES ADULTES (ARPHA) A QUESNOY SUR DEULE POUR LA CREATION D'UNE RESIDENCE DE 30 PERSONNES HANDICAPEES DEFICIENTES VISUELLES MULTI-HANDICAPEES VIEILLISSANTES OU AGEES Recettes : – Emprunts bancaires 1 417 338 € – Provision pour compensation des charges d’amortissements 186 883 € – Subvention Conseil Général 146 427 € TOTAL 1 750 648 € En vertu de la loi 2000-321 du 12 avril 2000 et des décrets d'application, il est établi que pour toute subvention supérieure à 23 000 € à un organisme de droit privé, il doit être conclu une convention entre l'autorité administrative qui attribue une subvention et l'association bénéficiaire. En conséquence, il est proposé d'établir une convention entre le Département du Nord et l’Association Familiale de Défense des Personnes et Enfants Déficients de Cambrai pour l’attribution d’une participation financière de 146 427 € pour la réalisation de la construction. Cette participation financière est inférieure (ou égale) à 10 % du montant hors taxes de l'opération et répond ainsi aux critères d'attribution fixés par la délibération du Conseil Général du Nord en date du 23 juin 1986. Le crédit correspondant a été inscrit à l'article 9152 nature comptable 2042 du budget départemental 2008. EN CONSEQUENCE, Par arrêté de Monsieur le Président du Conseil Général du Nord en date du 26 avril 2005 et de l’arrêté conjoint de Monsieur le Président du Conseil Général du Nord et de Monsieur le Préfet du Nord en date du 29 août 2005, l’Association Régionale pour la Promotion des Handicapés Adultes (ARPHA) a été autorisée à procéder à la création d’une résidence pour personnes âgées déficientes visuelles multi-handicapées à Quesnoy sur Deûle. Celle ci aura une capacité d’accueil de 30 places réparties comme suit : – 18 places en Foyer d’Accueil Médicalisé – 12 places en foyer occupationnel Ce projet est motivé par le constat de vieillissement des populations accueillies au sein de leur établissement et de l’augmentation de l’espérance de vie des personnes handicapées. Qualitativement, le projet veut apporter à cette population spécifique un panel de réponses correspondant à différents degrés de déficience et à différents âges. Pour la réalisation de ce projet de création d’une résidence de 30 places pour personnes adultes handicapées déficientes visuelles vieillissantes ou âgées, l’Association Régionale pour la Promotion des Handicapés Adultes (A.R.P.H.A.) sollicite auprès du Département une participation financière de 539 170 € (cinq cent trente neuf mille cent soixante dix euros) conformément au plan de financement ci-après. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d'attribuer une participation financière de 146 427 € pour l’extension de 16 places du foyer d’hébergement pour personnes à profil dit abandonnique ; – d'autoriser Monsieur le Président à signer la convention avec l’Association Familiale de Défense des Personnes et Enfants Déficients de Cambrai pour l’attribution de la participation financière de 146 427 € pour l’extension de 16 places du foyer d’hébergement pour personnes à profil dit abandonnique ; – d'imputer la dépense correspondante à l'article 9152 nature comptable 2042 du budget départemental de l’exercice 2008. Dépenses : – Bâtiments : – Honoraires : – Charges foncières : – Révisions : – Equipements : TOTAL TTC : SOIT HT : 3 500 909.01 € 480 778.47 € 1 189 560.35 € 176 078.17 € 176 078.17 € 5 724 649 € 5 391 705 € Recettes : – Prêt caisse de dépôts : 4 839 705 € – Subvention Conseil Général : 539 169 € – Subvention Caisses de retraite : 12 000 € – Apport Association : 180 523 € – Prêt bancaire : 153 252 € TOTAL : 5 724 649 € 92 En vertu de la loi 2000-321 du 12 avril 2000 et des décrets d'application, il est établi que pour toute subvention supérieure à 23 000 € à un organisme de droit privé, il doit être conclu une convention entre l'autorité administrative qui attribue une subvention et l'association bénéficiaire. En conséquence, il est proposé d'établir une convention entre le Département du Nord et l'Association Régionale pour la Promotion des Handicapés Adultes (ARPHA) pour l’attribution d’une participation financière de 539 170 € pour la réalisation d’une résidence à QUESNOY SUR DEULE. Cette participation financière est inférieure (ou égale) à 10 % du montant hors taxes de l'opération et répond ainsi aux critères d'attribution fixés par la délibération du Conseil Général du Nord en date du 23 juin 1986. Le crédit correspondant a été inscrit à l'article 91552 nature comptable 2042 du budget départemental 2008. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d'attribuer une participation financière de 539 170 € à l'Association Régionale pour la Promotion des Handicapés Adultes (ARPHA) pour la construction d’une résidence à QUESNOY SUR DEULE, – d’autoriser Monsieur le Président participation correspondante, à verser la – d'autoriser Monsieur le Président à signer la convention avec l'Association Régionale pour la Promotion des Handicapés Adultes (ARPHA), prendre en compte la personne en privilégiant un accompagnement individuel, grâce à une approche pluridisciplinaire. Il sera mis en place des activités visant au maintien voire au développement des acquis et ce afin de permettre à la personne handicapée vieillissante de disposer d’une vie la plus proche de la vie ordinaire. Pour cela, l’objectif sera d’accompagner aux actes de la vie quotidienne à l’intérieur comme à l’extérieur de l’établissement. La vie chez soi s’articulera autour du temps de loisirs et des moments de repas, et pour certains, de toilette. Les week-ends seront encadrés par les équipes du secteur d’hébergement. Les professionnels aideront les résidents à organiser leur temps libre. Les activités proposées sont d’ordre divers : éducatives, thérapeutiques, pédagogiques. A titre d’exemples, on peut citer des activités de jardinage, de cuisine, de bricolage, d’expression, de couture… Elles seront fonction des aspirations et des compétences des uns et des autres résidents et encadrants. Le foyer a été envisagé comme un ensemble de maisonnées accueillant chacune un groupe de 10 résidents, et de bâtiments pour les espaces communs (restaurations et ateliers) et administratifs. Afin de permettre l’accessibilité des résidents à l’ensemble des services, les bâtiments seront construits en rez-de-chaussée. Pour la réalisation de ce projet, l’Association des Flandres pour l’Education, la Formation des Jeunes et l’Insertion Sociale de Dunkerque sollicite auprès du Conseil Général du Nord une participation financière de 871 400 € conformément au plan de financement ci-après : Dépenses : – d'imputer la dépense correspondante à l'article 91552 nature comptable 2042 du budget départemental de l’exercice 2008. – Bâtiment – Charges foncières – Honoraires TOTAL TTC SOIT HORS TAXES N° 7 428 783 € 821 845 € 942 854 € 9 193 481 € 8 714 200 € 2.53 Recettes : DSPAPH/2008/1515 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION D'INVESTISSEMENT A L’ASSOCIATION DES FLANDRES POUR L’EDUCATION, LA FORMATION DES JEUNES ET L’INSERTION SOCIALE DE DUNKERQUE POUR LA CREATION A LA BASSEE D’UN FOYER D’ACCUEIL MEDICALISE DE 50 PLACES DONT 5 PLACES D’ACCUEIL TEMPORAIRE Par arrêté de Monsieur le Président du Conseil Général du Nord en date du 29 août 2005, l’Association des Flandres pour l’Education, la Formation des Jeunes et l’Insertion Sociale (AFEJI) de Dunkerque a été autorisée à créer à La Bassée un foyer d’accueil médicalisé de 50 places dont 5 places d’accueil temporaire, recevant des personnes handicapées, des deux sexes, de 40 à 60 ans, souffrant de pathologies mentales ou de pathologies liées au vieillissement précoce. Le projet d’établissement s’articulera autour d’une dynamique d’accompagnement. En effet, il s’agit de – – – – Prêt P.L.S 8 274 100 € Prêt Bancaire 47 900 € Capitaux Propres 81 € Subvention Conseil Général 871 400 € TOTAL 9 193 481 € En vertu de la loi 2000-321 du 12 avril 2000 et des décrets d'application, il est établi que pour toute subvention supérieure à 23 000 € à un organisme de droit privé, il doit être conclu une convention entre l'autorité administrative qui attribue une subvention et l'association bénéficiaire. En conséquence, il est proposé d'établir une convention entre le Département du Nord et l’Association des Flandres pour l’Education, la Formation des Jeunes et l’Insertion Sociale de Dunkerque pour l’attribution d’une participation financière de 871 400 € pour la réalisation de la construction. Cette participation financière est inférieure (ou égale) à 10 % du montant hors taxes de l'opération et répond ainsi 93 aux critères d'attribution fixés par la délibération du Conseil Général du Nord en date du 23 juin 1986. Le crédit correspondant a été inscrit à l'article 9152 nature comptable 2042 du budget départemental 2008. EN CONSEQUENCE, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d'attribuer une participation financière de 871 400 € pour la création à La Bassée d’un foyer d’accueil médicalisé de 50 places dont 5 places d’accueil temporaire ; – d'autoriser Monsieur le Président à signer la convention avec l’Association des Flandres pour l’Education, la Formation des Jeunes et l’Insertion Sociale de Dunkerque pour l’attribution de la participation financière de 871 400 € pour la création à La Bassée d’un foyer d’accueil médicalisé de 50 places dont 5 places d’accueil temporaire ; – d'imputer la dépense correspondante à l'article 9152 nature comptable 2042 du budget départemental de l’exercice 2008. N° 2.54 DGAS/2008/1627 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT A DES ASSOCIATIONS AU TITRE DE L'EXERCICE 2008 « PREMIERE DEMANDE » ET « RENOUVELLEMENT » EME DELEGATION DE LA 12 VICE-PRESIDENCE (PERSONNES HANDICAPEES) Lors de la séance des 25 et 26 février 2008, le Conseil Général du Nord a examiné le budget primitif au titre de l’exercice 2008, et notamment l’article 9352, nature comptable 6574, destiné à attribuer des subventions aux Associations. L'Assemblée Départementale, dans sa réunion du 2 mai 1968, avait à cet effet, défini les critères généraux suivants : – les demandes de subventions doivent être examinées en début d'année, seules pourront faire l'objet de dérogation à ce principe les demandes motivées par des manifestations non prévues à cette période ; – l'Association requérante doit offrir un intérêt pour les activités départementales, et compléter, non concurrencer, celles d'organismes publics. Compte tenu des lois de décentralisation et notamment de la loi n°83.663 du 22 juillet 1983 complétant la loi n°83.8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition des compétences entre les communes, les départements, les régions et l'Etat, le Conseil Général est invité à examiner les demandes de renouvellement au cas par cas en fonction de l'intérêt présenté et en accordant une importance toute particulière aux aspects spécifiquement départementaux. Par ailleurs, les demandes parvenues au Département en dehors des délais impartis, soit le 1er juin de l'année de l'exercice au titre duquel elles sont établies, ne peuvent, en principe, être prises en considération. Toute demande de subvention doit être accompagnée des statuts de l'organisme demandeur et comporter des renseignements détaillés sur sa situation financière, son activité, les organes directeurs, le nombre de ses adhérents, par catégorie ainsi que le taux des cotisations. Elle doit être motivée et préciser notamment l'affectation de la somme sollicitée. Ces informations sont transcrites sur la fiche d'examen jointe en annexe. En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité» : – d’attribuer une subvention aux associations présentées et reprises dans le tableau ci-joint. – d’imputer la dépense correspondante à l’article 9352, nature comptable 6574 du budget départemental de l’exercice 2008. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9352 6574 100 000 89 500 10 500 9 000 1 500 2.55 DSPAPH/2008/1715 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION D'INVESTISSEMENT AU CENTRE HELENE BOREL DE RAIMBEAUCOURT AU TITRE DE LA CONSTRUCTION DU FOYER D'ACCUEIL MEDICALISE DE LOMME Par arrêté de Monsieur le Président du Conseil Général du Nord et de Monsieur le Préfet en date du 15 mai 2007, le Centre Hélène Borel de Raimbeaucourt a été autorisé à créer à Lomme un Foyer d’Accueil Médicalisé de 64 places dont 54 places d’internat, 4 places d’accueil temporaire et 10 places d’Accueil de jour pour personnes lourdement handicapées. La structure s’adresse à des personnes handicapées physiques vivant jusqu’alors en famille ou vivant de manière autonome, mais dont l’état de santé et la perte progressive d’autonomie contraignent à un changement 94 d’orientation. Le projet d’établissement s’articule autour du projet individuel de prise en charge qui intègre notamment l’action d’accompagnement, l’identification d’une réponse adaptée aux besoins de la personne handicapée et le maintien voire le développement des acquis. – d’attribuer au Centre Hélène Borel de Raimbeaucourt, une subvention d’investissement d’un montant total de 880 000,00 € pour la création d’un Foyer d’Accueil Médicalisé à Lomme de 64 places, – d’autoriser Monsieur le Président participation correspondante. Le foyer d’accueil médicalisé comprend trois types d’accueil (hébergement permanent, accueil de jour et accueil temporaire). La conception du foyer d’accueil médicalisé a été pensée de façon à assurer une meilleure prise en charge des actes de la vie quotidienne dans un cadre de vie de qualité et sécurisant, propice au bien être et à la sérénité des résidents. L’implantation se fera face à l’Hôpital Saint Philibert de Lomme. L’association pourra de ce fait disposer du plateau technique du Centre Hospitalier. Pour la réalisation de ce projet, le Centre Hélène Borel de Raimbeaucourt sollicite auprès du Département du Nord une participation financière de 880 000.00 € conformément au plan de financement ci-après : Dépenses : – Bâtiment : 8 179 415.00 € – Honoraires : 2 349 290.00 € – Charges foncières : 173 180.00 € – Révision et frais financiers : 638 115.00 € TOTAL TTC : 11 340 000.00 € SOIT HORS TAXES : 10 791 320.00 € Recettes : – Fonds propres : 1 500 000.00 € – Prêt P.L.S : 5 800 000.00 € – Prêts complémentaire : 3 160 000.00 € – Subvention Conseil Général : 880 000.00 € TOTAL : 11 340 000.00 € En vertu de la loi 2000-321 du 12 avril 2000 et des décrets d’application, il est établi que pour toute subvention supérieure à 23 000 € à un organisme de droit privé, il doit être conclu une convention entre l’autorité administrative qui attribue une subvention et l’association bénéficiaire. En conséquence, il est proposé d’établir une convention entre le Département du Nord et le Centre Hélène Borel de Raimbeaucourt pour l’attribution d’une participation financière de 880 000 € pour la réalisation de la construction. Cette participation financière est inférieure (ou égale) à 10 % du montant hors taxes de l’opération et répond ainsi aux critères d’attribution fixés par la délibération du Conseil Général du Nord en date du 23 juin 1986. Le crédit correspondant a été inscrit à l’article 9152 nature comptable 2042 du budget départemental 2008. EN CONSEQUENCE, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : à verser la – d'imputer la dépense correspondante à l'article 9152 nature comptable 2042 du budget départemental de l’exercice 2008, – d'autoriser Monsieur le Président convention. N° à signer la 2.56 DLES/2008/1359 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE AU COMITE DEPARTEMENTAL DU NORD DE L'ASSOCIATION NATIONALE DE PREVENTION EN ALCOOLOGIE ET ADDICTOLOGIE (A.N.P.A.A. 59 ) (RENOUVELLEMENT) L’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (A.N.P.A.A. 59), Comité Départemental de Prévention du Nord, dont le siège est situé 24 Boulevard Carnot Les Caryatides à Lille, vise à promouvoir parmi la population, un comportement adapté face aux risques et aux conséquences pour la santé et la sécurité individuelle et collective, de la consommation d'alcool. La réduction des risques de consommation de produits psycho actifs est également un objectif général de l'association. La connaissance du dispositif d’accompagnement spécialisé en alcoologie, le développement qualitatif des actions de prévention et enfin le développement de synergies opérationnelles entre les structures de prévention inscrites dans le champ des addictions font partie intégrante du projet associatif de cette structure qui s’inscrit dans une approche globale de la prévention, de la santé et de l’accompagnement social. Les objectifs opérationnels de l'A.N.P.A.A.59 sont de renforcer les connaissances des professionnels et de la population sur les risques et les repères pour une consommation non préjudiciable. L'association développe les capacités des intervenants de la santé, du social et de l'éducation à s'impliquer dans ce domaine et à engager des actions de proximité vis-à-vis de leurs publics. Elle apporte également un soutien individualisé aux équipes des Services de Prévention de Santé (SPS) du Département, pour les actions que celles ci développent sur leurs territoires. 95 L’ANPAA 59 est membre de la plateforme Prévenir 59. Le premier champ d’activité de l’association porte sur l’animation d’un centre départemental de documentation pédagogique constitué, à la fin 2007, de plus de 3750 documents, auxquels s'agrège chaque année l'acquisition d'environ 200 nouvelles acquisitions. En 2007, l'accent a été mis sur la constitution de dossiers spécifiques sur les thèmes transversaux tels que : « alcool et maladies cardiovasculaires », « alcool et cancer »… Près de 1 600 personnes ont bénéficié d'un accueil personnalisé au centre départemental. Le site Internet de l'association a comptabilisé environ 30000 visites, principalement des professionnels du secteur sanitaire et social, des étudiants et du grand public. Le centre de documentation de l’A.N.P.A.A.59 travaille en étroite collaboration avec les différents centres de documentation de la santé de la région et les centres départementaux spécifiques dans le champ des addictions au sein de la plateforme Prévenir avec EPICEA, ECLAT et le Centre de Documentation des Maladies Respiratoires. Par ailleurs, l’A.N.P.A.A.59 anime un réseau de quatre antennes documentaires qui repose sur un étroit partenariat avec les structures locales sur Dunkerque, Cambrai, Douai et Valenciennes. En moyenne, 600 personnes utilisent ce service sur les territoires concernés et trouvent rapidement des sources d’informations actualisées et pertinentes sur la thématique alcool, ainsi que des outils d’intervention. En 2007, l'accord et l'implication des financeurs des politiques de santé ont permis de stabiliser ce dispositif et de développer les capacités d'accueil documentaire de proximité, par la mise à disposition d'un temps de documentaliste professionnelle pour une équivalence temps de 2 jours par mois dans chaque antenne. En matière d’aide aux porteurs de projets pour la conception, la réalisation et l’évaluation d’actions collectives, l’association traite environ 150 demandes chaque année et accompagne 80 % d'entre elles. Elle implique ainsi 400 professionnels locaux dans des actions de proximité. Le public bénéficiaire des actions menées avec le est soutien méthodologique de l’A.N.P.A.A.59 majoritairement composé de jeunes scolarisés et d’étudiants (65 %); viennent ensuite les salariés en entreprises (19 %) et enfin les professionnels du champ social ou médico-social. En 2008, l’association entend poursuivre cet axe d’intervention avec l'initiation à l'utilisation d'outils d'animation des porteurs de projets et la formation d'animateurs relais issus de la population cible. Elle prévoit la formation de 80 jeunes « étudiants relais » pour des actions de prévention sur le thème de la sécurité routière. L’association initie et/ou conduit également des programmes éducatifs auprès des jeunes avec l’objectif de rendre le public acteur de la formation. En 2007, 2810 jeunes scolarisés en collèges ou lycées ont bénéficié d'une sensibilisation sur les risques de la consommation d'alcool. En 2008, l’association poursuivra les programmes éducatifs engagés dans les établissements scolaires et les centres sociaux. En terme de coordination entre structures, on peut évoquer le partenariat documentaire (élaboration de bibliographies avec EPICEA désormais renommé depuis juin 2008 Pôle Prévention Des Addictions -PPDA-, le travail au sein du réseau Cambrésis addictions ou du réseau de Tourcoing, Roubaix…, ainsi qu’à l’intérieur des structures de promotion santé addiction départementale dont la Plateforme Prévenir 59. En 2008, l'association souhaite développer la transversalité par une contribution plus active au plan local, départemental et autres programmes régionaux de santé, en particulier sur : « la prévention des cancers », « la péri natalité », « la prévention des maladies cardiovasculaires », « la santé et le travail »… De plus, elle prévoit de s'impliquer sur les territoires plus excentrés de la métropole lilloise: Valenciennois, Dunkerquois et Avesnois. Enfin, l'A.N.P.A.A.59 a animé plusieurs journées de réflexions et dispensé des formations gracieuses pour les professionnels de la santé, du social, de l'éducation et pour les bénévoles associatifs. En 2007, neuf journées ont permis de former 150 personnes. L’association a également participé aux formations initiales des écoles d'infirmières, d'assistantes sociales et d'éducateurs (400 bénéficiaires). L’A.N.P.A.A. 59 est financée depuis plusieurs années par le Département pour ses actions visant à la conduite d’un processus éducatif vis-à-vis des jeunes et des adultes, la formation ou encore l’aide technique aux associations et promoteurs d’actions santé. De plus, l’association dispose de financements au titre du PRSP (Plan Régional de Santé Publique) et du GRSP (Groupement Régional de santé Publique). Bien que, depuis de nombreuses années, les objectifs généraux poursuivis soient les mêmes : réduction de la consommation, des pathologies et de la dépendance lié à l’alcool et amélioration de la prise en charge et de l’accompagnement des malades et de leurs familles, on constate aujourd’hui une évolution sensible sur les objectifs opérationnels et les moyens à mettre en oeuvre pour répondre aux demandes croissantes des acteurs locaux sur les territoires et pour soutenir les actions de prévention alcool qu’ils engagent auprès de la population. L'association prévoit ainsi de poursuivre les évolutions engagées en 2007. Elle sollicite à ce titre la reconduction du financement de 50 000 € accordé par le Département l'année dernière. Il est à remarquer que la situation financière de l'A.N.P.A.A.59 se redresse progressivement, puisque le compte de résultat présente un excédent de 46 759 € pour l'exercice 2007. Cet excédent permet à l'association, fragilisée par les déficits antérieurs et ne disposant pas d'un fonds de 96 roulement suffisant, de poursuivre son retour à un équilibre financier. En effet, malgré cette situation excédentaire, l’association ne peut s’autofinancer en 2008. La subvention sollicitée pour l’exercice 2008 contribuera à résorber le déficit de fonds propres. La situation comptable sera réexaminée sur la base des états financiers de l’exercice 2008 lors de l’instruction de la demande pour l’exercice 2009. Les activités menées par l’A.N.P.A.A.59 s’inscrivent dans l’un des trois axes prioritaires du plan départemental Solidarité Santé portant sur la prévention et la réduction des conduites à risques. L’association développe un programme de prévention et d’information sur les conduites de consommation à risque de qualité. Elle est un partenaire incontournable des services départementaux. Il est donc proposé de répondre favorablement à la demande faite par l'association, de reconduction de la participation départementale, soit pour un montant de 50 000 €. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la commission « Solidarité »: – d’attribuer une participation financière de 50 000 € au Comité Départemental du Nord de l’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (A.N.P.A.A.59) pour mener ses activités dans le cadre de la lutte contre l’alcoolisme, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994. – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9342 nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008. – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. verser la ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE Art 9342 Nc 6568 541 000 411 330 129 670 50 000 79 670 N° 2.57 DLES/2008/1624 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE AU CENTRE SOCIAL LE PARC A HAUBOURDIN DANS LE CADRE DU CONTRAT TERRITORIAL DE SANTE (CTS) DE LOOS-HAUBOURDIN Par délibération en date du 29 novembre 1999, le Conseil Général a adopté le principe et les critères du Contrat Territorial de Santé, outil pour une politique adaptée et concertée de santé publique, associant l’Etat, les collectivités territoriales et les institutions concernées. Le Contrat Territorial de Santé de Loos-Haubourdin a été adopté par délibération du 10 avril 2006 pour 3 ans. A l’issue du diagnostic santé réalisé sur le territoire, plusieurs objectifs prioritaires ont été identifiés à savoir : • • • • Les conduites de consommations à risques. L’alimentation et le rythme de vie Le bien-être et la santé Le cadre de vie et la santé Dans le cadre ainsi tracé six premières actions en matière de prévention santé ayant fait l’objet d’une étude à la Commission Permanente du 13 octobre 2008 ont été sélectionnées pour la programmation 2008 : – Alimentation et activité physique : 4 actions – Santé Enfants Jeunes: 1 action – Cadre de vie et santé : 1 action Pour un montant 8.395 €. Une dernière action a été sélectionnée en raison de son opportunité et de sa qualité sur ce secteur. Elle entre dans le cadre du Plan régional d’accès prévention aux soins (PRAPS) et s’intitule : Soirée thématique - Jeux de société. Le montant de la participation est de 1.650 euros et sera versé au Centre Social Le Parc à Haubourdin qui porte l’action. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer au titre du Contrat Territorial de santé de Loos-Haubourdin, une participation financière au Centre Social Le Parc à Haubourdin, pour un montant total de 1.650 €. – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, 97 – d’imputer la dépense correspondante à l’article 9342 - nature comptable 6568 du Budget Départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. verser la ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9342-6568 199479 euros 197829 euros 1650 euros 1650 euros 0 2.58 DLES/2008/1682 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE AUX ASSOCIATIONS, ECLAT, ANPAA 59 ET CDMR POUR L'ORGANISATION DE LA SECONDE JOURNEE DEPARTEMENTALE DE PREVENTION DE PREVENIR 59 La plateforme Prévenir 59 est un lieu ressources pour la prévention des consommations à risque qui regroupe avec EPICEA (l'Espace de Prévention et d'Information sur les Conduites Addictives), trois associations : l'A.N.P.A.A.59, ECLAT et le CDMR. L'une des missions de la plateforme Prévenir 59 est de devenir un lieu d'échanges et de conseils méthodologiques. Elle entend développer la culture de réseau et créer un espace de débats. C'est à ce titre qu'elle a organisé une journée départementale de réflexion sur le thème « les médias, freins ou leviers de la prévention des conduites de consommation à risque ». Cette journée a accueilli le 1er février 2008 au Nouveau Siècle, 300 professionnels et bénévoles associatifs du département du Nord, du Pas de Calais et de la Belgique. L’objectif de la manifestation fut de favoriser la compréhension entre professionnels de la communication et des médias et professionnels ou bénévoles de la prévention ; de mener une réflexion sur les stratégies de chacun, les méthodes de communication et la cohérence des messages de prévention, dans le respect de l'éthique et de la déontologie. La manifestation s'est organisée autour d'exposés et de tables rondes. Ainsi, le Directeur de l'Université de Louvain est intervenu sur les stratégies publicitaires et les pratiques commerciales face aux enjeux de santé publique. Ensuite, une table ronde sur les médias était proposée avec parmi les invités, Messieurs Duchateau, Directeur de programmation sur NRJ ; Jean Philippe Desbordes, auteur du livre « mon enfant n'est pas une cœur de cible »; Tiphaine de Raguenel, Directrice d'étude au pôle jeunesse du Groupe Lagardère Active (chaînes Gulli, Canal J) .... Dans l'après midi, après un exposé du Docteur Kochman, pédopsychiatre de l'Unité fonctionnelle pour adolescents de Lille Métropole sur l'impact des messages publicitaires sur le comportement des jeunes, une table ronde donnait la parole aux acteurs de la prévention. De plus, des stands de présentation des structures ressources locales, départementales et régionales ont permis aux participants d'approfondir leur connaissance du réseau. La logistique liée à l'organisation de la journée a été importante. 2 500 exemplaires d'une plaquette de présentation avec un graphisme mettant en évidence la Plateforme Prévenir 59 ont été diffusés. Un déjeuner a également été proposé aux participants afin de prolonger les échanges. Enfin, un dossier documentaire de Prévenir 59 sur les actes de la journée a été réalisé et édité. Durant le dernier trimestre 2008, il est prévu la diffusion d'un DVD reprenant l'intégralité des interventions et des tables rondes. Le coût de cette journée de réflexions s'est élevé à 15 970,45 € et la plateforme Prévenir 59 sollicite la prise en charge du coût financier de la manifestation. La prévention des consommations à risques étant une composante majeure de la démarche de promotion de la santé, il paraît important, d’une part, de réfléchir sur l’existant, les pratiques et les perspectives d’évolution et d’autre part, de valoriser les actions départementales (SPS/EPICEA) et les dispositifs partenariaux (PREVENIR 59) mis en place par le Département. Il est donc proposé de répondre favorablement à la demande de soutien financier. Néanmoins, dans la mesure où la plateforme bénéficie d'une subvention de fonctionnement annuelle, il n'apparaît pas opportun d'attribuer les 15 970 € sollicités, mais de reconduire la participation départementale accordée en 2006 pour l'organisation de la 1ère journée départementale de réflexion, soit 8 220 €. De plus, il conviendrait que l'an prochain, cette manifestation soit intégrée dans le budget global de la plateforme. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis 98 Alcoologie et Addictologie (ANPAA 59) ; de la commission « Solidarité »: – d’attribuer une participation financière de 8 220 € pour l'organisation de la 2nde journée départementale de prévention, répartie entre les trois intervenants au sein de cette plateforme soit : – 2 740 € à l’Espace de Concertation et de Liaison des Actions Contre le Tabagisme (ECLAT 59), – 2 740 € au Comité Départemental Contre les Maladies Respiratoires (CDMR), – 2 740 € à l’Association Nationale de Prévention en – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document et notamment les conventions élaborées en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994. – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9342 – nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008. – d’autoriser Monsieur le Président à verser participations financières correspondantes. les ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE art 9342 nc 6568 Op. 08P7690V010 561 785 539 785 22 000 8 220 13 780 N° 2.59 DLES/2008/1686 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A L'UNION DEPARTEMENTALE FEDEREE DES ASSOCIATIONS POUR LE DON DU SANG BENEVOLE DU NORD DITE U.D.59 RENOUVELLEMENT L’Union Départementale fédérée des associations pour le don de sang bénévole du Nord, dont le siège social est situé au 96 rue de Jemmapes à Lille, fédère 116 amicales dans le Département et regroupe 30 000 adhérents. L’objet de l’association est d’assurer et de promouvoir l’organisation du don bénévole du sang sur l’ensemble du Département, d’être l’interlocuteur des amicales auprès des pouvoirs publics et des responsables de la transfusion sanguine, et de les représenter dans toutes les instances qui assurent cette mission. L’activité de l’association est donc orientée vers la promotion du don bénévole du sang, sur l’ensemble du Département, de manière à permettre aux quatre établissements de transfusion sanguine (Dunkerque, Douai, Lille et Valenciennes) de pouvoir répondre aux demandes croissantes de la médecine régionale. En 2007, l’association a poursuivi ses activités traditionnelles : réunions, conférences, exposés et surtout participation à des manifestations grand public telles que les quatre jours de Dunkerque, les 28 heures de marche de Roubaix, le tour cycliste du canton de Bourbourg, le grand prix de Fourmies. Elle a participé également à la campagne nationale de recrutement volontaire au don de moelle osseuse, ainsi qu’à la journée mondiale du don du sang. Dans le cadre de ces manifestations, l’association effectue un travail de sensibilisation à l’importance du don du sang. Elle met également à la disposition des amicales de donneurs de sang, le matériel nécessaire à leurs actions (vidéos, affiches, stands, objets de propagande…). En 2008, l’association a prévu le développement de sessions de formation pour les responsables d’amicales, ainsi qu’une initiation à l’informatique et une aide à la création de sites internet. Ainsi, fin 2008 une vingtaine de personnes vont bénéficier d'une formation. L’Union Départementale fédérée des associations pour le don de sang bénévole du Nord sollicite une participation départementale de 12 000 € au titre de l’année 2008. En 2006, la participation départementale avait été revue à la baisse, les activités de l’association n’entrant pas dans les priorités du plan départemental de santé (8 200 € attribués en 2006). En dehors de la subvention accordée chaque année par l’Établissement Français du Sang (EFS), qui est calculée en fonction du nombre de donneurs par amicale et par an, et reversée aux amicales, l’U.D. 59 ne dispose pour son fonctionnement que de la subvention départementale. Il a donc été demandé à l’association de rechercher activement des co-financements. Au titre de l'exercice 2007, une aide départementale de 13 000 € a été attribuée à l'association. Poursuivre le désengagement départemental contribuerait à fragiliser l’association, qui par ailleurs, mène une activité non négligeable de sensibilisation à l'importance du don du sang. Pour cette raison, il est proposé de répondre favorablement à la sollicitation de l'association. En conséquence, 99 Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité »: document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994. – d’attribuer une participation financière de 12 000 € à l’Union Départementale fédérée des associations pour le don du sang bénévole du Nord, dans le cadre de la politique départementale en matière de santé publique. – d’imputer la dépense correspondante à l’article 9342 - nature comptable 6568, du budget départemental de l’exercice 2008. – d’autoriser Monsieur le Président à participation financière correspondante. – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout verser la ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE Art 9342 Nc 6568 Op. 08P7690V010 561 785 547 985 13 800 12 000 1 800 N° 2.60 DLES/2008/1743 OBJET : AVENANT N° 2 A LA CONVENTION SIGNEE ER LE 1 OCTOBRE 2006 ENTRE LE DEPARTEMENT ET LE CENTRE HOSPITALIER DE TOURCOING RELATIVE A L'EXERCICE PAR UN PRATICIEN D'UNE ACTIVITE D'INTERET GENERAL renouvellement de cette convention par voie d’avenant, du 2 octobre 2008 jusqu’au 1er octobre 2009 inclus. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Solidarité : – d’approuver les termes de l’avenant n° 2 à la convention entre le Département et le Centre Hospitalier de Tourcoing par délibération de la Commission Permanente du 16 octobre 2006. – d’autoriser Monsieur le Président à signer cet avenant n° 2 en annexe. – d’imputer les dépenses correspondantes sur les crédits inscrits au budget départemental de l’exercice 2008. – d’autoriser Monsieur le Président à verser les sommes correspondantes. Dans le cadre de la loi N° 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, le Département du Nord a signé le 21 mai 2007 une convention avec l’Etat dans l’objectif de poursuivre ses activités en matière de dépistage des cancers, de lutte contre la tuberculose et les infections sexuellement transmissibles, et les vaccinations. Au titre de la lutte contre les infections sexuellement transmissibles, le Département s’engage notamment à assurer le dépistage, le diagnostic et le traitement ambulatoire de celles-ci. Pour permettre l’exercice de ces activités dans les meilleures conditions possibles, le Département doit faire appel à des médecins dermato vénérologues. Le Service de Prévention Santé de Roubaix a besoin, dans ce cadre, de l’intervention d’un praticien hospitalier exerçant son activité au sein du Service Régional et Universitaire des maladies infectieuses et du voyageur de l’Hôpital de Tourcoing, à raison d’une demi-journée par semaine. Par une délibération en date du 16 octobre 2006, l’Assemblée départementale a autorisé, à cet effet, Monsieur le Président à signer avec le Centre Hospitalier de Tourcoing une convention conclue pour une durée d’un an, à compter du 1er octobre 2006, renouvelable par voie d’avenant et pouvant être dénoncée à tout moment par l’un ou l’autre des signataires, sous réserve d’un préavis d’un mois. Le présent rapport a pour objet de proposer le N° 2.61 DLES/2008/1750 OBJET : REALISATION D'ANALYSES DE BIOLOGIE MEDICALE ET D'ANATOMOPATHOLOGIE AU TITRE DES ACTIVITES DE PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE ET DE PREVENTION SANTE LANCEMENT D'UNE PROCEDURE D'APPEL D'OFFRES EN VUE DE LA PASSATION DE HUIT MARCHES A BONS DE COMMANDE Dans le cadre des missions dont il a la charge, le Département assure la réalisation de prélèvements de biologie médicale et d’anatomopathologie notamment en matière de lutte contre la tuberculose, le VIH et les infections sexuellement transmissibles (IST). Les prélèvements biologiques et d’anatomopathologie sont effectués au sein des Secteurs de Prévention Santé et des Centres de planification et de consultations prénatales. 100 La réalisation des analyses de biologie médicale et d’anatomopathologie fait actuellement l’objet de cinq marchés à bons de commande conclus en 2005. Ces cinq marchés prennent fin en octobre 2009. Les dépenses afférentes aux analyses de biologie médicale et d’anatomopathologie ont atteint, pour la Direction de la Lutte contre les Exclusions et promotion de la Santé et pour la Direction Enfance Famille : – en 2005 : 386 621, 06 € TTC – en 2006 : 432 775, 72 € TTC – en 2007: 327 977, 09 € TTC (pour une période de 9 mois) Il convient donc de relancer une procédure de marché public pour une durée de douze mois, renouvelable au maximum trois fois par décision expresse, sous la forme d’un appel d’offres ouvert, en application des articles 33, 57 à 59 et 71 du code des marchés publics, selon le détail visé ci-après : Lot 1 : Analyse des actes de biologie médicale pour la Direction Territoriale de Métropole Lille – seuil minimal annuel : 50 000 € TTC – seuil maximal annuel : 175 000 € TTC Lot 2 : Analyse des actes de biologie médicale pour la Direction Territoriale de la Flandre Intérieure et la Direction Territoriale de la Flandre Maritime – seuil minimal annuel : 18 000 € TTC – seuil maximal annuel : 70 000 € TTC Lot 3 : Analyse des actes de biologie médicale pour la Direction Territoriale du Douaisis, la Direction Territoriale du Cambrésis, la Direction Territoriale du Valenciennois et la Direction Territoriale de l’Avesnois – seuil minimal annuel : 22 000 € TTC – seuil maximal annuel : 85 000 € TTC Lot 4 : Analyse des actes de biologie médicale pour la Direction Territoriale de Roubaix-Tourcoing – seuil minimal annuel : 25 000 € TTC – seuil maximal annuel : 95 000 € TTC Lot 5 : Examen d’anatomopathologie pour les Directions Territoriales de Métropole Lille et du Douaisis – seuil minimal annuel : 9 500 € TTC – seuil maximal annuel : 38 000 € TTC Lot 8 : Examen d’anatomopathologie pour Directions Territoriales du Cambrésis, Valenciennois et de l’Avesnois – seuil minimal annuel : 3 750 € TTC – seuil maximal annuel : 15 000 € TTC les du En conséquence, il est demandé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » de bien vouloir : – autoriser le lancement d’une procédure d’appel d’offres en vue de la passation de huit marchés à bons de commande d’une durée de douze mois, renouvelables au maximum trois fois, selon l’allotissement suivant : Lot 1 : Analyse des actes de biologie médicale pour la Direction Territoriale de Métropole Lille – seuil minimal annuel : 50 000 € TTC – seuil maximal annuel : 175 000 € TTC Lot 2 : Analyse des actes de biologie médicale pour la Direction Territoriale des Flandres Intérieures et la Direction Territoriale des Flandres Maritimes – seuil minimal annuel : 18 000 € TTC – seuil maximal annuel : 70 000 € TTC Lot 3 : Analyse des actes de biologie médicale pour la Direction Territoriale du Douaisis, la Direction Territoriale du Cambrésis, la Direction Territoriale du Valenciennois et la Direction Territoriale de l’Avesnois – seuil minimal annuel : 22 000 € TTC – seuil maximal annuel : 85 000 € TTC Lot 4 : Analyse des actes de biologie médicale pour la Direction Territoriale de Roubaix-Tourcoing – seuil minimal annuel : 25 000 € TTC – seuil maximal annuel : 95 000 € TTC Lot 5 : Examen d’anatomopathologie pour les Directions Territoriales de Métropole Lille et du Douaisis – seuil minimal annuel : 9 500 € TTC – seuil maximal annuel : 38 000 € TTC Lot 6 : Examen d’anatomopathologie pour les Directions Territoriales de la Flandre maritime et de la Flandre intérieure – seuil minimal annuel : 1 875 € TTC – seuil maximal annuel : 7 500 € TTC Lot 6 : Examen d’anatomopathologie pour les Directions Territoriales de la Flandre maritime et de la Flandre intérieure – seuil minimal annuel : 1 875 € TTC – seuil maximal annuel : 7 500 € TTC Lot 7 : Examen d’anatomopathologie pour Direction Territoriale de Roubaix-Tourcoing – seuil minimal annuel : 4 000 € TTC – seuil maximal annuel : 16 000 € TTC la Lot 7 : Examen d’anatomopathologie pour Direction Territoriale de Roubaix-Tourcoing – seuil minimal annuel : 4 000 € TTC – seuil maximal annuel : 16 000 € TTC Lot 8 : Examen d’anatomopathologie pour Directions Territoriales du Cambrésis, Valenciennois et de l’Avesnois – seuil minimal annuel : 3 750 € TTC – seuil maximal annuel : 15 000 € TTC les du la 101 en début d'année, seules pourront faire l'objet de dérogation à ce principe les demandes motivées par des manifestations non prévues à cette période ; – d’autoriser le lancement de procédures négociées, en cas d’appel d’offres infructueux, conformément aux articles 35-I.1° et 35-II.3° du code des marchés publics ; – d’autoriser Monsieur le Président marchés correspondants. à signer les Les crédits nécessaires sont inscrits : – à l’article 934-2 - nature comptable 62261 du Budget Départemental de l’exercice 2009, sous réserve de son vote, concernant la Direction de la Lutte contre les Exclusions et promotion de la Santé ; – à l’article 934-41 nature comptable 62261 du Budget Départemental de l’exercice 2009, sous réserve de son vote, concernant la Direction Enfance Famille. N° – l'Association requérante doit offrir un intérêt pour les activités départementales, et compléter, non concurrencer, celles d'organismes publics. Compte tenu des lois de décentralisation et notamment de la loi n°83.663 du 22 juillet 1983 complétant la loi n°83.8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition des compétences entre les communes, les départements, les régions et l'Etat, le Conseil Général est invité à examiner les demandes de renouvellement au cas par cas en fonction de l'intérêt présenté et en accordant une importance toute particulière aux aspects spécifiquement départementaux. Par ailleurs, les demandes parvenues au Département en dehors des délais impartis, soit le 1er juin de l'année de l'exercice au titre duquel elles sont établies, ne peuvent, en principe, être prises en considération. 2.62 DGAS/2008/1896 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT A DES ASSOCIATIONS AU TITRE DE L'EXERCICE 2008 « PREMIERE DEMANDE » ET « RENOUVELLEMENT » DELEGATION DE EME LA 13 VICE-PRESIDENCE (PREVENTION, SANTE) Lors de la séance des 25 et 26 février 2008, le Conseil Général du Nord a examiné le budget primitif au titre de l’exercice 2008, et notamment l’article 9342, nature comptable 6574, destiné à attribuer des subventions aux Associations. L'Assemblée Départementale, dans sa réunion du 2 mai 1968, avait à cet effet, défini les critères généraux suivants : – les demandes de subventions doivent être examinées Toute demande de subvention doit être accompagnée des statuts de l'organisme demandeur et comporter des renseignements détaillés sur sa situation financière, son activité, les organes directeurs, le nombre de ses adhérents, par catégorie ainsi que le taux des cotisations. Elle doit être motivée et préciser notamment l'affectation de la somme sollicitée. Ces informations sont transcrites sur la fiche d'examen jointe en annexe. En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité» : – d’attribuer une subvention aux associations présentées et reprises dans le tableau ci-joint. – d’imputer la dépense correspondante à l’article 9342, nature comptable 6574 du budget départemental de l’exercice 2008. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9342 6574 30 000 17 600 12 400 10 500 1 900 2.63 DLES/2008/1630 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE A L'ASSOCIATION OSLO POUR MENER L'ACTION TRAIT D'UNION « ATELIER RECHERCHE LOGEMENT AUTONOME » EN FAVEUR DU LOGEMENT DES JEUNES DE 18 A 30 ANS SUR LILLE ET ENVIRONS (RENOUVELLEMENT) Un crédit a été inscrit à l’article 9358 nature comptable 6574 du budget primitif de l’exercice 2008 pour le financement d’actions réalisées en faveur du logement des jeunes, dont les modalités ont été définies par délibération de la Commission Permanente du Conseil Général en date du 3 juillet 2000. L’association OSLO –Organisme Social de Logement– créée le 6 juillet 1987 a son siège social 284 rue Pierre Legrand BP 35 59007 Lille. Elle a pour objectifs : • d’aider les personnes en difficulté d’accès au logement par la mise en œuvre de projets innovants 102 associant l’insertion par le logement et la reprise d’une activité économique et sociale, • d’aider au maintien des personnes en difficulté dans le logement. Pour atteindre ces objectifs spécifiques d’accompagnement social, quatre dispositifs sont priorisés : • • • • le pôle accès au logement, le pôle maintien dans le logement, le pôle gestion et création de logements adaptés, le pôle prévention des risques locatifs. Sous la conduite d’une équipe de direction, un groupe pluridisciplinaire, formé d’une assistante sociale, d’une conseillère en économie sociale et familiale, d’un psychologue et d’un éducateur spécialisé, prend en charge l’accompagnement social lié au logement. La crise du logement touche prioritairement les publics les plus fragiles au rang desquels les jeunes (de 18 à 30 ans) occupent une large place, or la privation de logement constitue un obstacle important à l’insertion des jeunes. Par ailleurs, la problématique du logement des jeunes est complexe et ne passe pas seulement par la création d’hébergements spécifiques : elle doit également aider les jeunes à trouver une solution à leurs problématiques. Le projet Trait d’Union « Atelier de Recherche de Logement pour les Jeunes » porté par l’association OSLO a pour but d’aider les jeunes à trouver eux-mêmes une solution à leur problème de logement. Il repose sur une démarche participative favorisant l’autonomie tout en évitant l’écueil de l’isolement. Concrètement ces jeunes sont issus des dispositifs de droit commun d’accès au logement et des dispositifs de sortie d’hébergement. Il ne s’agit pas d’apporter un logement « clé en main » ni de trouver « à la place de », mais de favoriser une recherche active, personnelle en développant les compétences des bénéficiaires. L’action repose sur plusieurs axes : savoir chercher un logement, savoir se présenter devant le bailleur, savoir louer le logement, gérer son logement. Elle s’adressera à 75 jeunes par an de Lille et des environs ainsi que d’Armentières. mobilise un ensemble de moyens matériels et humains pour mener cette action, et notamment un animateur à temps plein, un travailleur social et un prospecteur de logements également à temps plein ; afin d’atteindre un taux de satisfaction (relogement effectif) OSLO de 40 à 50 % du public suivi dans l’année. Des séances collectives d’information et de formation par petits groupes ont été mises en œuvre durant l’année 2007 sur divers sites, notamment celui de l’association et des bailleurs ; de nombreux thèmes en rapport avec le logement ont été développés : juridiques, économiques, financiers, sociaux, pratiques. Des intervenants extérieurs ont été mis à contribution, tels des bailleurs, assureurs, juristes et techniciens EDF. 64 séances ont été réalisées en 2007, 103 jeunes ont été répartis dans des groupes de 2 à 20 participants. Parmi les stagiaires on relève la présence d’une majorité de femmes au nombre de 70, contre 33 pour les hommes. L’origine géographique des participants est majoritairement lilloise. OSLO se donne pour objectif de continuer à assurer une large formation auprès d’un maximum de jeunes. En ce sens, l’association se propose de contractualiser son projet et intensifier la formation en améliorant le partenariat. Pour rendre son action plus lisible ; elle transforme l’intitulé de son action en « Atelier de Recherche Logement Autonome », en mettant l’accent sur l’autonomie de la démarche. L’association afin de poursuivre son action pour 2008, sollicite un financement du Département de 42 000 €, identique à 2007, en complément du financement accordé par la Fondation de France. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer une participation financière de 42 000 € à l’association OSLO pour mener l’action Trait d’Union «Atelier de Recherche Logement Autonome ». – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d’imputer la dépense correspondante à l’article 9358 - nature comptable 6574 du Budget Départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président participation correspondante. à verser ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE art 9358 nc 6574 op 08P20230V1833 462000 413884 48116 42000 6116 la 103 N° 2.64 DEF/2008/1691 OBJET : ATTRIBUTION D'UN POSTE DE PREVENTION JEUNESSE AUX COMMUNES DE BRUAY SUR L'ESCAUT ET HAZEBROUCK RENOUVELLEMENT DES POSTES DE PREVENTION JEUNESSE QUI ARRIVENT A ECHEANCE AU 31 DECEMBRE 2008 Les Postes de Prévention Jeunesse ont été créés afin de mettre en œuvre des actions en direction des jeunes en difficulté, en voie de marginalisation ou marginalisés, public visé par l’Aide Sociale à l’Enfance tel qu’il est défini par le Code de l’Action Sociale et des Familles. Ils interviennent dans des quartiers où les incivilités et la petite délinquance de cette tranche d’âge ont été repérées comme préoccupantes. Cette intervention s’inscrit dans une politique de prévention cohérente et complémentaire avec les autres structures (Clubs de Prévention, Centres Sociaux…). Leurs domaines d’intervention sont : – le travail de rue et la présence auprès des jeunes en difficulté – le travail d’intégration des minorités en grande difficulté – l’alerte, l’information ou l’interpellation des institutions – l’incitation à la mise en place de réponses adaptées. Ces postes doivent réellement s’inscrire dans une démarche de terrain et de présence auprès du public. Dans le but d’éviter des dérives, toute fonction d’encadrement est à exclure au sein des structures qui les emploient. Leur activité peut s’exercer, au sein d’associations ou des services des municipalités, sur des territoires où apparaissent de grosses difficultés de prise en charge des jeunes et où il n’existe pas de réponse en matière de prévention spécialisée. Ces postes ne peuvent être attribués à des centres sociaux, ceux-ci pouvant bénéficier de postes d’Animateur d’Insertion et de Lutte contre l’Exclusion. Dans le même esprit ils ne pourront être affectés sur des territoires où un club de prévention est agréé. Reprise du Poste de Prévention Jeunesse du Syndicat Intercommunal à Vocation Unique (SI.V.U.) de Bruay-Escautpont par la ville de Bruay sur l’Escaut Un Poste de Prévention Jeunesse avait été attribué au S.I.VU. par décision de la Commission Permanente du 15 décembre 1997. Le renouvellement du poste a été successivement entériné par les élus réunis en Commission Permanente. Suite à la dissolution de la structure, le personnel a été licencié le 30 juin 2006. Depuis, le poste n’a jamais été réattribué. La Commune de Bruay sur l’Escaut a déposé une demande d’attribution. Cette demande est recevable et correspond à l’esprit de cette politique. Reprise du Poste de Prévention Jeunesse l’Association Jules Guesde à Roubaix à Ville d’Hazebrouck de la Les élus du Conseil Général réunis en Commission Permanente en date du 20 septembre 1999 avaient attribué un Poste de Prévention Jeunesse à l’Association Jules Guesde à Roubaix. Suite à la cessation d’activité de l’association en décembre 2002, ce poste n’a jamais été redéployé. La Commune d’Hazebrouck a déposé une demande d’attribution d’un poste de Prévention Jeunesse. Cette demande est recevable et correspond à l’esprit de cette politique. Renouvellement des Postes de Prévention Jeunesse 36 Postes de Prévention Jeunesse arrivent à échéance (ci-joint, un tableau récapitulatif des Postes de Prévention Jeunesse). Habituellement, les Postes de Prévention Jeunesse étaient attribués ou renouvelés pour une durée de trois ans. Au premier trimestre 2008, ces postes ont été affectés ou reconduits annuellement. Ce dispositif est actuellement, en cours d’évaluation. Cette étude est conduite depuis juin 2008. Dans l’attente des résultats définitifs et pour faciliter la gestion en année civile, il est proposé de renouveler ces postes jusqu’au 31 décembre 2009. Cette procédure permettrait de ne pas remettre en cause le fonctionnement de ces structures en réaffirmant le soutien financier du Département. A l’issue des conclusions finales de l’évaluation, de nouvelles conventions pourront être établies en fonction des nouveaux critères pour une durée définie et seront soumises à délibération. PROPOSITION DE DECISION Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer le Poste de Prévention Jeunesse du S.I.V.U. pour une durée d’un an à la Commune de Bruay sur l’Escaut, – d’attribuer le Poste de Prévention Jeunesse non attribué depuis 2002 pour une durée d’un an à la Commune d’Hazebrouck, – de reconduire jusqu’au 31 décembre 2009 le financement des Postes de Prévention Jeunesse qui arrivent à échéance au 31 décembre 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à signer les conventions correspondantes en référence aux conventions types annexées au rapport, – d’imputer les dépenses sous réserve de l’adoption du Budget Prévisionnel 2009, article 93-51 nature comptable 6568, ligne destinée à financer les Postes de Prévention Jeunesse. 104 N° B.P 2.65 DEF/2008/1693 OBJET : ATTRIBUTION DE POSTES D'ANIMATEURS D'INSERTION ET DE LUTTE CONTRE L'EXCLUSION AU TITRE DE L'ANNEE 2008 Un centre social se définit comme : – un équipement de quartier à vocation sociale globale, – un équipement à vocation familiale et pluri-générationnelle, – un lieu d'animation de la vie sociale, – un support d'interventions sociales concertées et novatrices. Acteurs des politiques sociales sur leurs territoires respectifs, les centres sociaux assurent un accueil de qualité des publics en difficulté en préservant la mixité sociale, le développement de la participation des habitants à la vie du centre et la mise en œuvre d’actions collectives. Pour réaliser les objectifs définis, chaque centre social se dote d’un projet global dont le projet spécifique jeunes 16-25 ans fait partie intégrante. Le poste d’Animateur d'Insertion et de Lutte contre les exclusions (A.I.L.E) est un acteur essentiel de la mise en œuvre de ce projet. Le projet global permet également de renforcer les modes de coopération avec les équipes territoriales du Département et l’ensemble des partenaires locaux concernés par la jeunesse. Pour procéder au recrutement des 5 postes créés au Direction Territoriale 2008, un appel à projet a été adressé à tous les centres sociaux du Nord en mai 2008. Cet appel à projet identifiait les éléments nécessaires à l’instruction de la demande et mettait en exergue deux critères prioritaires : – la priorité donnée aux centres sociaux ne disposant pas déjà d’un poste A.I.L.E – privilégier les projets coopératifs entre deux centres sociaux. La création de ces 5 nouveaux postes au B.P 2008 porte ainsi le nombre des postes AILE sur le Département à 125. Le nombre de postes pouvant être attribués en 2008 est de 6 en raison du retrait d’agrément par la Caisses d'Allocations Familiales (C.A.F) du Centre Social les Bains Douches à Aulnoye Aymeries au 31 décembre 2007, l'attribution d'un poste A.I.L.E impliquant nécessairement un agrément C.A.F. Pour mettre en œuvre la politique de soutien aux centres sociaux dans le cadre du Protocole d’Accord avec la Fédération des Centres Sociaux, il est proposé de rendre un avis favorable pour les demandes d'attribution formulées par les centres sociaux dont les objectifs sont en cohérence avec les grandes orientations de la Politique Jeunesse validées par l’Assemblée Départementale le 02 juillet 2007. L'instruction de ces demandes a été réalisée conjointement par l'administration départementale et par la Fédération des Centres Sociaux du Nord, conduisant aux propositions d'attribution suivantes présentées lors du Comité de Pilotage entre le Département et la Fédération des Centres Sociaux du 13 octobre 2008 et reprises ci-après: Structure Ville A.DU.G.E.S Flandres Maritimes Maison de Quartier de Rosendaël Centre et maison de Quartier du Méridien (poste réparti à parité entre les 2 centres Sociaux). Rosendaël et Malo les Bains Flandres Maritimes Centre Social Communal Josette Bulté Coudekerque- Branche Douaisis Centre Social Municipal Françoise Dolto Pecquencourt Valenciennois Maison de Quartier Vicogne Raismes Cambresis Centre Social Blanqui Ronsard Négrier Caudry Avesnois Centre Social et Culturel Le Nouvel Air Avesnes sur Helpe Le renforcement du potentiel d’intervention des centres sociaux, grâce à l’attribution de ces nouveaux postes AILE, correspond à l’engagement du Département de garantir une couverture homogène du territoire en la matière, et en conséquence une politique équilibrée de prévention jeunesse. Il est proposé en outre qu’en raison de retrait de l’agrément C.A.F au 30 septembre 2008 du centre social Les Genêts situé dans le quartier d'Annappes de Villeneuve d'Ascq, le poste A.I.L.E qui lui était attribué soit transféré au centre social Corneille de Villeneuve d'Ascq pour une durée d’un an. Le Conseil d'Administration du centre social Corneille a validé le principe de l'accueil provisoire et de la gestion de ce poste dans sa structure à compter du 1/10/2008, dans le but de poursuivre l'accompagnement des jeunes de ce quartier et dans l'attente d'une reconfiguration du centre social d'Annappes. PROPOSITION DE DECISION Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer 6 postes d’Animateur d’Insertion et de 105 Lutte contre les Exclusions aux structures présentées, Direction Territoriale Structure Ville A.DU.G.E.S Flandres Maritimes Maison de Quartier de Rosendaël Centre et maison de Quartier du Méridien (poste réparti à parité entre les 2 centres Sociaux). Flandres Maritimes Centre Social Communal Josette Bulté Coudekerque- Branche Douaisis Centre Social Municipal Françoise Dolto Pecquencourt Valenciennois Maison de Quartier Vicogne Raismes Cambresis Centre Social Blanqui Ronsard Négrier Caudry Avesnois Centre Social et Culturel Le Nouvel Air Avesnes sur Helpe – d’autoriser le transfert du Poste d’Animateur d’Insertion et de Lutte contre les Exclusions précédemment affecté au Centre Social Les Genêts à Villeneuve d'Ascq vers le Centre Social Corneille à Villeneuve d'Ascq pour une durée d’un an, à compter du 1/10/2008, – d’autoriser Monsieur le Président à signer avec les organismes gestionnaires des Centres Sociaux agréés par les Caisses d’Allocations Familiales les conventions correspondantes, – d’imputer les dépenses correspondantes à l'article 93541/6568 du Budget Départemental de l’exercice 2008, – d'autoriser Monsieur le Président à verser participations financières correspondantes. N° Rosendaël et Malo les Bains les 2.66 DLES/2008/1694 OBJET : ATTRIBUTION DE PARTICIPATIONS FINANCIERES AUX ASSOCIATIONS AAE, UDHAJ NORD ET PRIM'TOIT POUR MENER LES ACTIONS DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL AU SEIN DU RESEAU DES FOYERS DE JEUNES TRAVAILLEURS DU NORD (RENOUVELLEMENT) – développer un partenariat entre territoires, calqués sur ceux des Directions Territoriales du Département, qui permet d’accroître la mobilité des jeunes. Le Protocole d’accord, signé entre le Département et l’UDFJT en 2000 afin de construire de nouveaux modes de coopération avec les 9 associations gestionnaires des 14 FJT du Nord, s’inscrit dans la mise en œuvre des orientations volontaristes de la collectivité relatives à la lutte contre les exclusions et la prévention jeunesse, notamment à travers l’élaboration de conventions pluriannuelles d’objectifs. Ce Protocole, prorogé par avenant jusqu’au 31décembre 2007, vient d’être réactualisé pour une nouvelle période de six années. Il maintient et renforce les principes et les objectifs posés dans le précédent Protocole. Ainsi, des actions de développement territorial menées depuis le 1er septembre 2004 par trois chargés de développement territorial sur des territoires calqués sur ceux des Directions Territoriales du Département, concrétisent ces principes et ces objectifs. Un crédit a été inscrit à l'article 9358 nature comptable 6568 du budget de l'exercice 2008 pour le co-financement de trois postes ETP, à hauteur de 50 % chacun, chargés de mener des actions de développement territorial au sein du réseau de Foyers de Jeunes Travailleurs -FJT-. Le co-financement des postes de chargés de développement territorial est assuré par le Département depuis cette date sur douze mois consécutifs et renouvelé, depuis, chaque année à trois associations gestionnaires : – l’AAE pour les territoires des Directions Territoriales des Flandres Maritime et Intérieure, – l’URFJT pour ceux des Directions Territoriales de Métropole Lille et de Métropole Roubaix Tourcoing et celui de la DT du Douaisis jusqu’en septembre 2006, – PRIMTOIT pour ceux des Directions Territoriales d’Avesnes, de Cambrai, et de Valenciennes et celui de la DT du Douaisis depuis septembre 2006. Dans le cadre de la recherche du bien être et de la socialisation des jeunes de 16 à 30 ans, le réseau de l'Union Départementale des FJT du Nord –UDFJT-, renommée en mai 2008 : Union Départementale pour l’Habitat des Jeunes du Nord –UDHAJ Nord- contribue à : – rendre les jeunes acteurs de leur propre développement, – considérer les jeunes comme acteurs de la vie et du développement d'un territoire, Ces trois agents ont pour mission de contribuer à la prise en compte de l’habitat des jeunes dans la politique globale du logement avec l’ensemble des partenaires et le réseau des FJT et sont chargés de mutualiser, développer et coordonner les projets des associations sur tout le territoire départemental. Ils concourent également à la réflexion sur la notion d’observatoire et de veille en lien avec le Plan de développement régional de l’union Régionale des FJT, renommée URHAJ également en mai 2008. 106 Le protocole se veut plus concret et précis dans sa déclinaison territoriale en privilégiant trois axes majeurs d’actions centrées sur les notions de parcours logement des jeunes et de projet éducatif individualisé, avec comme priorité l’accompagnement des jeunes issus de l’Aide Sociale à l’Enfance. Le tableau, joint en annexe, reprend les trois associations gestionnaires des trois salariés chargés de mener les actions par territoires géographiques, ainsi que les participations départementales accordées en 2007 pour un an à compter du 1er septembre 2007. Ces participations sont allouées sur la base du coût de financement des postes de travailleur social qualifié, retenu alors par le Fonds de Solidarité Logement, soit 21.038 € par poste et par an incluant les frais de structures. Des fiches annexes par territoires permettent d’apprécier l’activité menée en 2007-2008 et de présenter les projets 2008-2009. Pour l’exercice 2008-2009, les trois associations présentent, chacune, un budget prévisionnel pour la reconduction de la prise en charge du demi-poste par le Département sur une année ; l’UDHAJ prenant le relais de l’URFJT à compter du 1er septembre 2008. Eu égard d'une part à l'intérêt de cette action commune centrée sur le logement des jeunes d'autre part à son affichage dans le cadre de la lutte contre les exclusions, il est proposé de répondre favorablement à la reconduction de la prise en charge des trois postes chargés de mission à hauteur d’un mi-temps ETP, soit un montant de 28 051 € pour chacun, pour une nouvelle durée de 16 mois à compter du 1 septembre 2008 jusqu’au décembre 2009. Ce renouvellement de la participation financière sur 16 mois est proposé compte tenu de la réécriture du Protocole d’accord entre l’UDHAJ et le Département, des crédits disponibles sur l’exercice 2008 affectés à cet effet afin de mettre en adéquation les actions et leur financement sur l’année civile. En conséquence, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer une participation financière annuelle aux trois associations gestionnaires des actions, l’AAE, l’UDHAJ et PRIM’TOIT, reprises dans le tableau joint, pour un montant total de 84 153 € correspondant au financement de 3 postes chargés de mission à hauteur de 50 % afin de poursuivre du 1er septembre 2008 au 31décembre 2009 les actions de développement territorial au sein du réseau des Foyers de Jeunes Travailleurs du Nord, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d’imputer la dépense correspondante à l’article 9358 - nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008, – d’autoriser Monsieur le Président à verser participations financières correspondantes, les ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE art 9358 nc 6568 132743.85 0 132743.85 84153 48590.85 N° 2.67 DEF/2008/1696 OBJET : RENOUVELLEMENT DES CONVENTIONS DES POSTES D'ACTEUR DE LIAISON SOCIALE DANS L'ENVIRONNEMENT SCOLAIRE QUI ARRIVENT A ECHEANCE AU 31 DECEMBRE 2008 ET AU COURS DE L'ANNEE 2009 REAFFECTATION DU POSTE D'ACTEUR DE LIAISON SOCIALE DANS L'ENVIRONNEMENT SCOLAIRE, ATTRIBUE A L'ASSOCIATION ITINERAIRES, DU COLLEGE JEAN MACE A LILLE SUR LE COLLEGE ANATOLE FRANCE A RONCHIN La Commission Permanente du Conseil Général, dans sa séance du 19 avril 1999, a décidé de s’engager dans le financement de postes d’Acteurs de Liaison Sociale dans l’Environnement Scolaire (ALS) affectés à des Clubs de Prévention et intervenant dans des collèges recevant des élèves de leur territoire d’intervention. Les postes d’Acteurs de Liaison Sociale sont attribués dans le cadre d’une convention bipartite Association – Département dans la mesure où le conseil d’administration du collège valide leurs interventions. Ces postes interviennent au sein d’un collège recevant du public issu des zones d’habilitation des clubs de prévention. Ils ont pour fonction d’être : – à l’écoute des élèves en groupe ou individuellement (permanence d’accueil), – à l’écoute des enseignants (problème individuel avec un élève, classe à problèmes), – un lien entre les parents et le collège (en particulier pour les jeunes qui sont en difficultés et parfois exclus), – un relais vers l’extérieur pour les élèves (sorties collectives, loisirs, recherche de stage), – un relais dans le cadre de prises en charge spécifiques (mandat judiciaire, aide psychologique). 107 Ils sont reconnus comme : – facteurs de régulation des tensions au sein de l’établissement, – facteurs de lien à l’intérieur du collège et entre celui-ci et son environnement, – vecteurs d’une autre image de l’institution scolaire, pour les élèves comme pour certaines familles, – co-animateurs des démarches de prévention (santé, toxicomanie…), – facteurs de cohérence dans le suivi des jeunes en difficulté (lien avec les partenaires extérieurs). sensible et les collégiens ne sont pas accompagnés par un A.L.S., alors que ce secteur fait partie de la zone d’habilitation du Club de Prévention. Il est ainsi proposé de réaffecter ce poste sur le collège Anatole France à Ronchin. Un récapitulatif de l’ensemble des Acteurs de Liaison Sociale répartis sur le Département est joint au rapport. PROPOSITION DE DECISION Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité» : – de renouveler jusqu’au 31 décembre 2009 les conventions relatives aux postes d’Acteur de Liaison Sociale dans l’Environnement Scolaire, Afin d’optimiser le fonctionnement de ces professionnels en relation étroite et coordonnée avec les autres intervenants des collèges (notamment les assistant(e)s sociaux(les) scolaires) entre les Services Académiques et les services départementaux et afin d’établir un cadre de référence pour les acteurs et les partenaires de ce dispositif, une réflexion a abouti à la signature, par l’Inspecteur d’Académie et le Président du Conseil Général, le 16 novembre 2001, d’un protocole de mise en œuvre et de fonctionnement. Les conventions locales découlent de ce protocole. – de réaffecter le poste d’Acteur de Liaison Sociale dans l’Environnement Scolaire, attribué à l’Association Itinéraires, du collège Jean Macé à Lille sur le collège Anatole France à Ronchin, – d’autoriser Monsieur le Président à signer les conventions à partir de la convention type, jointe au rapport, Renouvellement des conventions des postes d’Acteur de Liaison Sociale dans l’Environnement Scolaire qui arrivent à échéance au 31 décembre 2008 et au cours de l’année 2009 – d’imputer les dépenses correspondantes, sous réserve du vote du Budget départemental de l’exercice 2009, à l’article 9351 nature comptable 6568. Les postes d’Acteur de Liaison Sociale dans l’Environnement Scolaire, soit 29, sont à renouveler pour l’année 2009. N° Leurs actions entreprises dans les collèges font l’objet de rapports d'activité réguliers et sont le résultat de concertations régulières avec les Directions Territoriales. Afin de faciliter la gestion financière en année civile, il est proposé de renouveler ces postes jusqu’au 31 décembre 2009. Pour l’année 2009, ces postes seront intégrés au budget global des clubs de prévention. Réaffectation du poste d’Acteur de Liaison Sociale dans l’Environnement Scolaire, attribué à l’Association Itinéraires, du collège Jean Macé à Lille sur le collège Anatole France à Ronchin Les élus du Conseil Général réunis en Commission Permanente le 13 décembre 1999 avaient attribué un poste d’Acteur de Liaison Sociale dans l’Environnement Scolaire à l’Association Itinéraires pour mener une action éducative au sein du collège Jean Macé à Lille. Son renouvellement a été entériné successivement par la Commission Permanente. En raison du nouveau découpage de la carte scolaire sur la ville de Lille, le collège Jean Macé est fermé et la majorité des élèves ont été affectés au collège de Wazemmes qui dispose déjà d’un poste A.L.S. Après concertation entre la Direction Territoriale Métropole Lille et l’Association Itinéraires, il s’avère que le collège Anatole France de Ronchin accueille des élèves du quartier Lille-Moulins et notamment du sous-quartier de la zone Belfort (159 élèves sont issus de Lille- Moulins sur 269 élèves au total). Le secteur de Belfort est très 2.68 DEF/2008/1716 OBJET : ORGANISATION DE L'OPERATION UN ETE EN NORD EDITIONS 2009 A 2011 PASSATION D'UN MARCHE PUBLIC DE SERVICES ET DE FOURNITURES COURANTES Un ETE EN NORD est une opération initiée et financée par le Département du Nord depuis 1999. Elle propose aux collégiens qui ne partent pas en vacances un séjour durant la période estivale dans différents lieux du département. Cette initiative leur permet de bénéficier de différentes activités sportives et culturelles de qualité, de découverte de l’environnement et du patrimoine local. Pour procéder aux inscriptions, le dispositif mis en place s’appuie sur un partenariat de villes et de communautés de communes pour piloter cette opération. Dans le choix des « villes pilotes » est recherché l’équilibre géographique sur le plan départemental. Grâce à ce partenariat, des jeunes de tous les arrondissements et représentant la totalité des cantons du Nord sont bénéficiaires de cette opération. De 2003 à 2006 l’opération proposait des séjours d’une durée de 2,5 jours. Au regard des bilans et évaluations afférents à cette période, des évolutions importantes ont été mises en œuvre progressivement en 2007 et 2008 afin de répondre au mieux aux attentes des jeunes bénéficiaires. 108 Depuis 2007, l’organisation des séjours permet désormais l’intégration de jeunes porteurs d’un handicap, dans la mesure où cette prise en charge est compatible avec des séjours proposés. Au regard de l’analyse des taux de remplissage des séjours, des résultats de l’enquête de satisfaction menée auprès des bénéficiaires et compte tenu des appréciations des villes partenaires, la formule d’un séjour d’une durée de 5 jours a été généralisée en 2008. De plus, dans le cadre d’une coopération transfrontalière, des places ont été consacrées à l’accueil de jeunes belges originaires des Provinces du Hainaut et de la Flandre Occidentale. Les évolutions apportées ces deux dernières années ont permis d’optimiser les taux de fréquentation des séjours et l’exploitation des sites d’accueil. Ainsi, les taux d’inscription des séjours de 2007 et de 2008 sont respectivement de 81 % et 96 % (ces taux étaient de 64 % en 2005 et 76 % en 2006). Ces évolutions ont également contribué à favoriser une dynamique de groupe et une meilleure cohésion entre les jeunes et les encadrants. Acteurs de leur séjour, les jeunes ont ainsi pu tester la vie en collectivité, rencontrer des jeunes venus d’horizons variés, connaître et respecter les différences de chacun. En ce sens, leur séjour était porteur d’une démarche de citoyenneté. Les prestations annuelles de l’opération – éditions 2009 à 2011 se déclinent en trois points comme suit : UN ETE EN NORD 1/ l’organisation de séjours d’une durée de 5 jours (transports compris) en faveur de 960 collégiens qui ne partent pas en vacances pendant la période estivale. Cette prestation comprend : le transport et l’accompagnement des jeunes ; l’accueil et l’encadrement ; l’hébergement et la restauration ; l’animation et les activités sportives, culturelles et pédagogiques. L’estimation du montant annuel forfaitaire est de 237.100 € TTC, soit une augmentation de +6,8 % par rapport au précédent marché conclu en 2007 pour une durée de deux ans. Cette augmentation prend en compte la hausse des deux dernières années du coût de la vie, des transports et des matières premières, et des évolutions salariales liées à la convention collective de l’animation. 2/ la fourniture de 1.000 « cadeaux » remis aux jeunes bénéficiaires et à l’équipe d’encadrement pendant les séjours. Cette prestation consiste en la confection de casquettes, de tee-shirts et de coupe-vents. Le coût annuel estimé est de 15.000 € TTC. 3/ les travaux d’édition des supports de communication (affiches, cartes postales, plaquettes) pour un coût annuel estimé à 7.000 € TTC. Cette prestation fait l’objet d’un marché public transversal géré par la Direction de l’Information et de la Communication. L’estimation globale des dépenses afférentes à l’opération UN ETE EN NORD s’élève donc à 259.100 € TTC pour l’année 2009, soit la même somme inscrite au budget 2008. Dans le cadre de l’opération UN ETE EN NORD – éditions 2009 à 2011, il est donc prévu un marché public de services et de fournitures courantes composé de deux lots et conclu pour une durée de douze mois consécutifs, renouvelables au maximum deux fois par décision expresse prise par le représentant de la personne publique, sans que cette durée ne dépasse trois ans. Les deux lots qui composent le marché sont les suivants : Lot 1 : « organisation annuelle des séjours de 5 jours » D’un montant annuel estimé à 237.100 € TTC, ce marché a pour objet l’organisation annuelle des séjours d’une durée de 5 jours (transports compris) en faveur de 960 collégiens qui ne partent pas en vacances pendant la période estivale. Ce marché constitue une prestation de service passée selon la procédure particulière de l’article 30 du Code des marchés publics. Lot 2 : « fourniture de 1.000 cadeaux » D’un montant annuel estimé de 15.000 € TTC, ce marché sera passé sous forme d’appel d’offres ouvert, conformément aux articles 33, 57 à 59 du Code des marchés publics. PROPOSITION DE DECISION En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’autoriser la UN ETE EN NORD réalisation de l’opération – éditions 2009 à 2011, – d’autoriser dans le cadre de cette opération la passation d’un marché public de services et de fournitures courantes pour une durée de douze mois consécutifs, renouvelables au maximum deux fois par décision expresse prise par le représentant de la personne publique, d’un montant annuel 252.100 € TTC, soit 756.300 € TTC pour les trois années, selon l’allotissement suivant : Lot 1 : organisation annuelle des séjours de 5 jours. Marché passé selon la procédure particulière de l’article 30 du Code des marchés publics. Le montant estimatif annuel est de 237.100 € TTC. Lot 2 : fourniture de 1.000 cadeaux. Marché passé sous forme d’appel d’offres ouvert, conformément aux articles 33, 57 à 59 du Code des marchés publics. Le montant estimatif annuel est de 15.000 € TTC. – d’autoriser le recours à une procédure négociée en cas d’appel d’offres infructueux, conformément aux articles 35-I.1° et 35-II.3° du Code des marchés publics (pour le lot 2 uniquement), – d’autoriser Monsieur le Président marchés correspondants, à signer les 109 N° – d’imputer les dépenses correspondantes à l’article 9351 – nature comptable 611 du budget départemental des exercices 2009, 2010 et 2011 (sous réserve du vote du budget). Les sept projets présentés ont donc été instruits dans le cadre des actions innovantes expérimentales ou impliquant fortement les jeunes dans une démarche citoyenne, et font l’objet d’une proposition de financement. 2.69 Ces propositions ont tenu compte du descriptif, de l’objectif, des moyens mis en œuvre, du public visé et du partenariat de l’action. DEF/2008/1732 OBJET : ATTRIBUTION DE PARTICIPATIONS FINANCIERES A DIFFERENTES STRUCTURES POUR LA REALISATION D'ACTIONS INNOVANTES EXPERIMENTALES OU IMPLIQUANT FORTEMENT LES JEUNES DANS UNE DEMARCHE CITOYENNE Ces informations sont transcrites sur une fiche synthétique jointe en annexe. PROPOSITION DE DECISION Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : Le Département a décidé de favoriser l’émergence et la mise en œuvre d’actions impliquant fortement les jeunes dans une démarche citoyenne. Les projets doivent favoriser des réalisations collectives en direction d’autres publics et être de réels vecteurs en terme de construction du lien social, de renforcement des échanges, avec un soutien fort au développement d’actes citoyens dans la vie quotidienne et de la solidarité dans la cité. Au-delà d’espaces de débats nécessaires, il convient d’initier des actions concrètes permettant aux jeunes de se responsabiliser, de prendre conscience qu’ils ont des droits mais aussi des devoirs. – d’attribuer une participation financière aux structures présentées et reprises dans le tableau ci-joint, – d’autoriser Monsieur le Président conventions annexées au rapport, à signer les – d’imputer la dépense correspondante, article 9351 nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2008, ligne destinée à financer des actions innovantes expérimentales ou impliquant fortement les jeunes dans une démarche citoyenne. Dans le même temps, ces actions contribuent à la prévention de la délinquance et de l’incivilité et permettent de faire régresser le sentiment d’insécurité, plus souvent lié à l’image des jeunes qu’à leurs actes. – d’autoriser Monsieur le Président à verser participations financières correspondantes. les ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9351 6568 560000 350930 209070 74 662.38 134407.62 2.70 DEF/2008/1761 OBJET : SUBVENTIONS EN CAPITAL AUX PERSONNES DE DROIT PRIVE POUR LES EQUIPEMENTS SOCIAUX POUR LA JEUNESSE. ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A L'ASSOCIATION RENCONTRES ET LOISIRS DE FLERS EN ESCREBIEUX POUR LES TRAVAUX REALISES DANS LES LOCAUX DU CLUB DE PREVENTION SPECIALISEE DE DOUAI Au BP 2008, une ligne budgétaire a été créée en prévision du financement de travaux dans les clubs de prévention spécialisée, afin, à terme, de diminuer leurs dépenses de fonctionnement. Cette ligne a été abondée en DM2 par transfert de crédits, à hauteur de 285 000 € en autorisation de programme : 140 000 € de crédits de paiement 2008 et 145 000 € de crédits de paiement 2009. La proposition formulée dans ce rapport conduit à l’engagement suivant : CP Autorisation de programme : 185 076 €, 27 761 € en 2008 et 157 315 € en CP 2009. PROPOSITION DE DECISION Il est proposé à la Commission Permanente après avis de la Commission Solidarité : – d’attribuer une subvention de 185 076 € à l’association Rencontres et Loisirs, 67 rue de la Fontaine à Flers en Escrebieux pour les travaux réalisés dans les locaux du Club de prévention spécialisée de Douai, 937 rue du Faubourg de Béthune ; – d’imputer la dépense correspondante à l’article 91-51 nature comptable 2042 du budget Départemental ; 110 – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe au rapport. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 91 51 2042 140 000 0 140 000 27 761 112 239 Les projets de délibérations correspondants, conformes aux avis de la Commission, sont adoptés à l’unanimité. N° de la Commission « Solidarité » : – d’approuver l’avenant à la convention du 01/07/1991 passée avec l’ADNSEA pour le fonctionnement de « Point Jeunes », 1 rue Saint Génois à Lille, 2.71 DEF/2008/1766 OBJET : SIGNATURE D'UN AVENANT A LA CONVENTION ER DU 1 JUILLET 1991 PASSEE AVEC L'ASSOCIATION DEPARTEMENTALE DU NORD POUR LA SAUVEGARDE DE L'ENFANT A L'ADULTE (ADNSEA) POUR LE SERVICE POINT JEUNES, 1 RUE SAINT GENOIS A LILLE L’Association Départementale du Nord pour la Sauvegarde de l’Enfant à l’Adulte (ADNSEA) gère le service Point Jeunes, situé 1 rue Saint Génois à Lille. Une convention relative à son fonctionnement et à son financement par le Département a été signée le 1er juillet 1991. Lieu d’écoute permanent ouvert 24 h/24, destiné aux jeunes en rupture avec leur cercle familial, leur environnement, il peut être amené à proposer un hébergement d’urgence d’une nuit. En cas de conflit parental, l’autorisation des parents peut être différée jusqu’à 72 heures sous réserve d’une information du Parquet. La loi du 5 mars 2007 réformant la Protection de l’Enfance définit les possibilités d’accueil 72 heures d’un mineur en fugue du domicile familial sous réserve de l’information des titulaires de l’autorité parentale et du Parquet. Le Département a confié à l’ADNSEA la mission d’organiser l’ouverture et le fonctionnement de la Maison départementale des adolescents de Lille, qui doit se faire par redéploiement du service Point Jeunes notamment. Des travaux doivent être réalisés dans les locaux actuels, mais le fonctionnement en tant que Maison départementale des adolescents devrait être effectif au 1er janvier 2009. Dans l’attente de la négociation de la convention multi partenariale de la Maison départementale des adolescents de Lille, il est proposé d’aménager la convention actuelle pour le fonctionnement de Point Jeunes par avenant. Il convient notamment de supprimer la notion d’hébergement et l’ouverture 24h/24. PROPOSITION DE DECISION Il est proposé à la Commission Permanente, après avis – d’autoriser Monsieur le Président à signer l’avenant joint au rapport. Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission, est adopté à l’unanimité (Les membres présents et représenté du Groupe Communiste s’abstiennent). N° 2.72 DEF/2008/1811 OBJET : ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS A L'ASSOCIATION ANTIDOTE D'ARMENTIERES ET A L'AGGLOMERATION MAUBEUGE VAL DE SAMBRE POUR LE FINANCEMENT DE DEUX ETUDES CONCERNANT LA PREVENTION SPECIALISEE La prévention spécialisée est une mission de l’Aide Sociale à l’Enfance dont la compétence relève du Département. Elle a pour mission de mener des actions spécifiques tendant à faciliter une meilleure insertion sociale des jeunes (11 à 25 ans) et de prévenir les risques de marginalisation dans des lieux où ils sont patents. Ces actions sont menées par des éducateurs spécialisés, au sein d’associations (Clubs de prévention) habilitées par le Président du Conseil Général après avis du Comité Régional de l’Organisation Sociale et Médico-Sociale. L’étude de pré implantation sur la ville d’Houplines Le club de prévention Antidote est habilité à exercer une action de prévention spécialisée sur la ville d’Armentières depuis 1998 et plus particulièrement sur les quartiers des Prés du Hem et de la Route d’Houplines. En 2006, la commune d’Houplines a sollicité le Département pour envisager une implantation en prévention spécialisée sur son territoire. L’association Antidote a fourni un diagnostic préliminaire afin d’envisager une extension de son activité sur cette ville voisine. Il a été diagnostiqué que l’extension possible ne concernerait pas l’intégralité de la ville d’Houplines (8000 habitants), mais un quartier qui regroupe environ 4500 habitants. 111 Ce diagnostic préliminaire ne permet pas en l’état de se prononcer sur la nécessité de l’intervention ; en outre ce diagnostic date de 2006 et requiert un ajustement. à Aulnoye Aymeries, des Postes de Prévention jeunesse affectés au sein des communes de Jeumont et de Ferrière la Grande, des postes d’Animateur d’Insertion et de Lutte contre les Exclusions en centres sociaux), Afin de pouvoir l'actualiser, il est proposé de réaliser une étude portant sur les points d’analyse suivants : – diagnostic de territoire, – état des lieux des partenariats et des moyens affectés aux jeunes sur ce territoire, – préconisations en vue d’une éventuelle intervention en matière de prévention spécialisée sur ce secteur d’intervention. Il est proposé de subventionner l’association Antidote pour un montant de 13 340 euros, afin de réaliser cette étude dont la durée serait étalée sur une période prévisionnelle de 4 mois. L’étude Prévention Jeunesse à l’échelle du territoire de la Communauté d'Agglomération Maubeuge -Val de Sambre Une étude préliminaire a été engagée sur la ville de Maubeuge par l’Association de Prévention Spécialisée Nord (APSN) sur les problématiques jeunesse et les besoins en matière de prévention jeunesse. Cette étude a mis en évidence la nécessité d’approfondir le travail réalisé en matière de prévention jeunesse. Le Département du Nord a été sollicité à cette fin. Il convient de souligner que les résultats de cette étude peuvent varier de façon significative selon les dimensions des territoires pris en compte. L’échelle la plus pertinente correspond à l’agglomération en raison notamment de l’imbrication de certains quartiers de Maubeuge et de villes limitrophes, mais également afin de mettre en réseau l’ensemble des acteurs de ce secteur d’intervention dont certains peuvent être isolés (notamment les Postes de Prévention Jeunesse, et les clubs de prévention spécialisée AJA à Maubeuge et Tremplin Jeunes à Aulnoye Aymeries). Les objectifs de l’étude sont : – de poser des hypothèses de travail permettant d’envisager une mutualisation de la prévention spécialisée à l’échelle de l’agglomération et la définition des secteurs prioritaires d’intervention, – de faire le lien avec les évolutions législatives récentes (les lois du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance et la prévention de la délinquance) et qui impactent les pratiques des professionnels. Il est proposé d’accorder une subvention de 40 000 euros à la Communauté d'Agglomération Maubeuge-Val de Sambre, afin de mettre en oeuvre cette étude qui se déroulerait sur une durée de 8 mois. Les modalités de suivi, de pilotage et d’évaluation de ces études sont définies au sein des 2 conventions jointes. PROPOSITION DE DECISION Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer une subvention d’un montant de 13 340 euros à l’association Antidote d'Armentières, afin de réaliser une étude de pré implantation sur la ville d’Houplines dont la durée serait étalée sur une période prévisionnelle de 4 mois, – d’attribuer une subvention d’un montant de 40 000 euros à l’Agglomération Maubeuge Val de Sambre, afin de mettre en oeuvre une étude de prévention jeunesse à l’échelle du territoire de la Communauté d’Agglomération Maubeuge – Val de Sambre qui se déroulerait sur une durée de 8 mois, – d’élaborer un diagnostic des principales difficultés en matière de prévention jeunesse, à l’échelle de l’agglomération, – d’autoriser Monsieur le Président conventions annexées au rapport, – d’identifier les coordinations entre les acteurs de la prévention jeunesse (club de prévention Association Jeunesse et Avenir à Maubeuge et Tremplins Jeunes – d’imputer les dépenses sur l’article 9351 nature comptable 6568 du budget Départemental de l’exercice 2008. à signer ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9351 6568 102 108.25 0 102 108.25 53 340 48 768.25 les 112 N° 2.73 DGAS/2008/1885 OBJET : ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT A DES ASSOCIATIONS AU TITRE DE L’EXERCICE 2008 « PREMIERE DEMANDE » ET « RENOUVELLEMENT » DELEGATION DE LA 15EME VICE-PRESIDENCE (JEUNESSE) Lors de la séance des 25 et 26 février 2008, le Conseil Général du Nord a examiné le budget primitif au titre de l’exercice 2008, et notamment l’article 9358, nature comptable 6574, destiné à attribuer des subventions aux Associations. L'Assemblée Départementale, dans sa réunion du 2 mai 1968, avait à cet effet, défini les critères généraux suivants : – les demandes de subventions doivent être examinées en début d'année, seules pourront faire l'objet de dérogation à ce principe les demandes motivées par des manifestations non prévues à cette période ; – l'Association requérante doit offrir un intérêt pour les activités départementales, et compléter, non concurrencer, celles d'organismes publics. Compte tenu des lois de décentralisation et notamment de la loi n°83.663 du 22 juillet 1983 complétant la loi n°83.8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition des compétences entre les communes, les départements, les régions et l'Etat, le Conseil Général est invité à examiner les demandes de renouvellement au cas par cas en fonction de l'intérêt présenté et en accordant une importance toute particulière aux aspects spécifiquement départementaux. Par ailleurs, les demandes parvenues au Département en dehors des délais impartis, soit le 1er juin de l'année de l'exercice au titre duquel elles sont établies, ne peuvent, en principe, être prises en considération. Toute demande de subvention doit être accompagnée des statuts de l'organisme demandeur et comporter des renseignements détaillés sur sa situation financière, son activité, les organes directeurs, le nombre de ses adhérents, par catégorie ainsi que le taux des cotisations. Elle doit être motivée et préciser notamment l'affectation de la somme sollicitée. Ces informations sont transcrites sur la fiche d'examen jointe en annexe. En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité» : – d’attribuer une subvention aux associations présentées et reprises dans le tableau ci-joint, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention avec l’Association Départementale des Francas du Nord, – d’imputer la dépense correspondante à l’article 9358, nature comptable 6574 du budget départemental de l’exercice 2008. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9358 6574 55 000 17 044 37 956 36 500 1 456 2.74 accessibilité. DSPAPH/2008/1469 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE EN FAVEUR DE L'ASSOCIATION HACAVIE RENOUVELLEMENT AU TITRE DE L'ANNEE 2008 L’intervention de l’association consiste à rechercher l’aide technique adaptée au handicap, à conseiller, à essayer le matériel, à proposer des adaptations de logement (étude de plans, essais des aides techniques, propositions d’aménagement, recherche de solutions adaptées au moindre coût) et à rechercher des financements. L’association Handicap et Cadre de Vie, dénommée HACAVIE, située 3 rue du Docteur Charcot à Lille, a été créée le 8 novembre 1988 à l’initiative du Ministère des Anciens Combattants, de la Caisse Régionale d’Assurance Maladie et de l’Association des Paralysés de France. Depuis 1989, l’association HACAVIE bénéficie subventions départementales pour cette action. de Au fil des années, cette mission a entraîné la mise en œuvre de quatre pôles d'activités au sein de l'association HACAVIE : Elle s’est vu confier la mission initiale de favoriser le maintien à domicile des personnes présentant un handicap fonctionnel en lui permettant de gérer dans le Nord-Pas-de-Calais les aides techniques accordées à ces personnes, ainsi que les problèmes susceptibles de se greffer sur l’attribution de ce matériel : logement, – un centre de documentation, d'information, d'études et de recherche, – un centre de conseil en aide technique et adaptation du domicile, – un centre de réinsertion de la personne âgée, – le Site pour la Vie Autonome. 113 Dans le cadre de la mise en œuvre du Fonds Départemental de Compensation du Handicap, le quatrième pôle, le Site pour la Vie Autonome a été rattaché à la Maison Départementale des Personnes Handicapées en janvier 2008. Le centre de documentation d'information, d'études et de recherche propose : – une base de données nationale interrogeable gratuitement par Internet (www.handicap.com) journellement mise à jour référençant plusieurs dizaines de milliers d'aides techniques illustrées de photos. Cette base est établie suivant la classification européenne ISO 9999 afin de faciliter la recherche ; – une banque de données locale « revendeurs » informatisée et consultable par intranet ou Internet reprenant les circuits de commercialisation et les coordonnées de 900 revendeurs de la région ; – une revue mensuelle « les actualités d'HACAVIE » plus particulièrement destinée aux professionnels de la réadaptation, et une lettre trimestrielle tout public sur les thèmes de l'accessibilité, des aménagements de domicile etc. – une revue de presse (base de données législatives et sociales) informatisée qui comporte l'exploitation d'une trentaine de revues spécialisées, des ouvrages, des vidéos, des articles de presse relatifs aux personnes âgées et handicapées, des brochures relatives aux aides techniques et aux normes. Le centre de conseil en aide technique recherche pour les usagers la solution la plus adaptée au meilleur coût tant pour les aides techniques (matériel adapté) que pour les aménagements de domicile. Le centre réalise une visite au domicile du demandeur pour une évaluation des besoins, recherche les aides correspondantes ou établit des plans d'aménagement. Depuis sa création en 1994, le centre de réinsertion de la personne âgée a pour objectifs de permettre le retour rapide à domicile des personnes âgées après un séjour hospitalier ou un passage en moyen séjour pour rééducation et convalescence et de favoriser le maintien à domicile des personnes âgées que les difficultés liées à l’âge mettent de plus en plus en situation de dépendance. Cette action repose sur un partenariat avec la Caisse Régionale d'Assurance Maladie, les établissements hospitaliers, les services sociaux et les médecins traitants. Elle consiste à évaluer les besoins de la personne âgée, à mettre en place les aides techniques et les aménagements nécessaires au retour ou au maintien à domicile Au titre de l’année 2007, la participation financière du Département a été fixée à 42 000 € pour le fonctionnement de l'association HACAVIE, dont 19 000 € pour l’aide apportée aux personnes handicapées et 23 000 € pour l’aide apportée aux personnes âgées. le Au titre de l’année 2008, l'association HACAVIE sollicite renouvellement de cette subvention à hauteur de 42 000 €, selon la même répartition : – 19 000 € pour l’aide apportée aux personnes handicapées ; – 23 000 € pour l’aide apportée aux personnes âgées. En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité » : – d’attribuer une subvention de 42 000 € à l’association HACAVIE ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe au rapport ; – d’imputer les dépenses correspondantes au chapitre 9352 nature comptable 6568 pour un montant de 19 000 € et au chapitre 9353 nature comptable 6568 pour un montant de 23 000 € du budget départemental de l’exercice 2008. N° 2.75 DSPAPH/2008/1478 OBJET : PROROGATION DE LA CONVENTION LIANT LE DEPARTEMENT AUX ORGANISMES CHARGES DU SUIVI SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL DES PERSONNES ACCUEILLIES EN FAMILLE D'ACCUEIL Lors de sa réunion en date du 5 décembre 2005, la Commission Permanente a décidé de se prononcer sur le renouvellement de la convention liant le Département du Nord aux organismes chargés du suivi social et médico-social des personnes âgées et adultes handicapées hébergées en famille d’accueil. Cette convention prenait effet au 1er janvier 2006 pour une durée de deux ans, avec la possibilité d’être prorogée d’une année par voie d’avenant. Lors de sa réunion en date du 15 octobre 2007, la Commission Permanente a décidé de proroger cette convention d’une année par voie d’avenant. En 2008, le budget consacré aux participations financières versées aux organismes en charge du suivi est de : – 627.052,63 € à l’article 9352 nature comptable 6568, – 823.280,68 € à l’article 9353 nature comptable 6568. Soit par organisme : – – – – – – – – AVAD de Valenciennes : 116.586,01 € CIG d’Aulnoy-les-Valenciennes : 152.675,22 AMF-APA de Maubeuge : 96.260,90 € € Centre Hospitalier de Le Quesnoy : 137.595,73 € Maison d’Aide à la Vie de Douai : 126.631,92 € Centre Hospitalier de Cambrai : 102.836,49 € Centre Hospitalier de Bailleul : 110.145,53 € Maison de Retraite publique « Olivier Varlet » à Bourbourg : 49.686,89 € – Maison de Retraite publique « Les Aulnes » à Hem : 41.205,60 € 114 – – – – – APEI de Maubeuge : 144.190,32 € APEI de Cambrai : 87.035,79 € APEI de Lille : 119.215,03 € APEI de Roubaix-Tourcoing : 62.153,71 APEI d’Anzin : 104.114,17 € l’exercice 2008, et notamment aux articles 9353 et 9342, nature comptable 6574, destiné à attribuer des subventions aux Associations. € L’avenant à la convention venant à terme le 31 décembre 2008, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité» : – de se prononcer sur la prorogation de la convention d’une année par voie d’avenant, – d’autoriser Monsieur le Président à signer les avenants particuliers qui seront conclus avec les organismes ci-après désignés selon le modèle joint en annexe : – – – -– – – – – – – – – – – N° AVAD de Valenciennes CIG d’Aulnoy-les-Valenciennes AMF-APA de Maubeuge Centre Hospitalier de Le Quesnoy : Maison d’Aide à la Vie de Douai Centre Hospitalier de Cambrai Centre Hospitalier de Bailleul Maison de Retraite publique « Olivier Varlet » à Bourbourg Maison de Retraite publique « Les Aulnes » à Hem APEI de Maubeuge APEI de Cambrai APEI de Lille APEI de Roubaix-Tourcoing APEI d’Anzin L'Assemblée Départementale, dans sa réunion du 2 mai 1968, avait à cet effet, défini les critères généraux suivants : – les demandes de subventions doivent être examinées en début d'année, seules pourront faire l'objet de dérogation à ce principe les demandes motivées par des manifestations non prévues à cette période ; – l'Association requérante doit offrir un intérêt pour les activités départementales, et compléter, non concurrencer, celles d'organismes publics. Compte tenu des lois de décentralisation et notamment de la loi n°83.663 du 22 juillet 1983 complétant la loi n°83.8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition des compétences entre les communes, les départements, les régions et l'Etat, le Conseil Général est invité à examiner les demandes de renouvellement au cas par cas en fonction de l'intérêt présenté et en accordant une importance toute particulière aux aspects spécifiquement départementaux. Par ailleurs, les demandes parvenues au Département en dehors des délais impartis, soit le 1er juin de l'année de l'exercice au titre duquel elles sont établies, ne peuvent, en principe, être prises en considération. – d’imputer les dépenses nécessaires aux articles 9352 et 9353 nature comptable 6568 du budget départemental de l’exercice 2009, sous réserve de son vote. Toute demande de subvention doit être accompagnée des statuts de l'organisme demandeur et comporter des renseignements détaillés sur sa situation financière, son activité, les organes directeurs, le nombre de ses adhérents, par catégorie ainsi que le taux des cotisations. Elle doit être motivée et préciser notamment l'affectation de la somme sollicitée. 2.76 Ces informations sont transcrites sur la fiche d'examen jointe en annexe. DGAS/2008/1549 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT A L'INSTITUT PASTEUR DE LILLE EME DELEGATION DE LA 2 VICE-PRESIDENCE (PERSONNES EME VICE-PRESIDENCE (PREVENTION, AGEES) ET DE LA 13 SANTE) Lors de la séance des 25 et 26 février 2008, le Conseil Général du Nord a examiné le budget primitif au titre de En conséquence, il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Solidarité» : – d’attribuer une subvention de fonctionnement de 3 000 € à l’Institut Pasteur de Lille. – d’imputer la dépense correspondante aux articles 9353 et 9342, nature comptable 6574 du budget départemental de l’exercice 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9342 6574 30 000 10 500 19 500 2 000 17 500 9353 6574 160 000 118 455 41 545 1 000 40 545 115 N° 2.77 d’un soutien en matière de santé et d’accès à la citoyenneté. Environ deux tiers des personnes reçues auraient une souffrance psychologique sous jacente. DLES/2008/1487 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION FINANCIERE AU CENTRE COMMUNAL D'ACTION SOCIALE DE JEUMONT POUR MENER L'ACTION « ACCUEIL, ECOUTE, INFORMATION, ORIENTATION, COORDINATION ET ACCOMPAGNEMENT » Le partenariat s’est considérablement développé avec la mise en place de 113 réunions de synthèse, dans le cadre d’une approche disciplinaire. Les professionnels se réunissent autour d’une situation afin de mettre en place les actions les plus adaptées. Un crédit a été inscrit au budget départemental de l’exercice 2008 pour financer des actions favorisant l’information, la mobilisation et l’accompagnement des usagers dans l’exercice de leur citoyenneté au titre de la lutte contre les exclusions, dont les modalités ont été définies par la délibération du 7 juillet 2008, et pour attribuer des subventions au titre de la délégation Enfance Famille sur une ligne budgétaire enfance prévention jeunesse Le D.P.P.S. intervient également sur des modules de formation de la prévention des conduites addictives. Ce travail se réalise en deux temps : – la projection de clips vidéo. Les ateliers comprennent une vingtaine d’étudiants. Les échanges portent sur les perceptions, les messages véhiculés, les a priori. – la prévention à risques. Le D.P.P.S. fait office de lieux d’échanges et de mises en place d’actions de prévention au sein des différents sites scolaires. Le Centre Communal d’Action Sociale de Jeumont développe une action intitulée « Accueil, écoute, information, orientation, coordination et accompagnement » qui a pour objectifs : – la prévention de la santé publique en milieu scolaire grâce à des actions d’information précoce, à la fois permanentes et évolutives afin d’instaurer un dialogue ainsi que des échanges, – l’accueil et l’accompagnement de toutes les personnes désireuses d’obtenir un soutien en matière de santé et d’accès à la citoyenneté. L’action est mise en place par le Département de Prévention et de Promotion de la Santé – le D.P.P.S., situé 171, les Chèvrefeuilles, boulevard Broussais à Jeumont. Il s’agit de répondre à un manque de structures d’accueil et d’écoute, constaté dans le bassin de vie de l’agglomération de Jeumont. Cette action se déroule autour des axes suivants : – favoriser l’accès à la prévention pour les personnes en situation d’isolement et de souffrance psychique, – faire participer les personnes aux réunions pour prendre la décision la plus adéquate à résoudre les problèmes rencontrés, – évaluer les résultats et les projets à développer au sein du comité de pilotage partenarial, – optimiser une meilleure concertation des partenaires par le développement de réseaux de proximité. Le bilan de l’année 2007 fait état : – de 38 séances dans les écoles primaires, – d’une campagne sur les conduites à risque dans deux collèges de Jeumont. A ce titre, le C.C.A.S. fait appel à une troupe de théâtre en partenariat avec l’agglomération Maubeuge-Val de sambre, – d’une exposition présentée aux résidents de l’hôpital Schweitzer dans le cadre d’une démarche intergénérationnelle. Entre 100 et 150 personnes ont pu voir cette exposition. Par ailleurs, 814 personnes ont été reçues dans le cadre Trois « journées actions » ont également été organisées regroupant environ 250 adultes issus des associations, des secteurs judiciaires, sanitaires et sociaux, du monde éducatif, mais aussi des personnes représentant le milieu commercial. Les Services sociaux départementaux de Maubeuge-Jeumont soulignent l’importance du travail d’équipe pluridisciplinaire et interinstitutionnel pour une prise en charge cohérente et qualitative de la protection de l’enfance et la prévention sur ce secteur. Selon les cas, les besoins et les attentes, le public est orienté vers les assistantes sociales de l’U.T.P.A.S, vers le Centre Médico-Psychologique, et les autres organismes sociaux. L’équipe du D.P.P.S assure la prise en charge des autres situations. Eu égard à l’originalité de cette démarche dans le cadre de l’Enfance et de la Famille et de la Lutte contre les exclusions, aux activités développées par le C.C.A.S de Jeumont, il est proposé de répondre favorablement à cette demande à hauteur de 20 000,00 €, dont un montant de 10 000,00 € accordé au titre de la délégation Enfance Famille et un autre de 10 000,00 € au titre de la délégation Lutte contre les Exclusions. En conséquence, Il est proposé à la Commission permanente, après avis de la commission Solidarité : – d’attribuer une participation financière de 20 000,00 € au C.C.A.S. de Jeumont pour l’action « Accueil, écoute, information, orientation, coordination et accompagnement », – d’autoriser Monsieur le Président à signer tout document, et notamment la convention élaborée en référence à la convention cadre adoptée par la Commission Permanente du 2 mai 1994, – d’imputer les dépenses correspondantes réparties comme suit : – 10 000,00 € au titre de la délégation Enfance Famille, article 9358 nature comptable 65734 du 116 budget départemental de l’exercice 2008, du budget départemental de l’exercice 2008. – 10 000,00 € au titre de la délégation Lutte contre les exclusions, article 9350 nature comptable 6568 – d’autoriser Monsieur le Président à verser participations financières correspondantes. les ENGAGEMENTS DEJA CONTRACTES NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE AUTORISES art 9350 nc 6568 op08p617ov038 217 759.00 125 299.40 92 459.60 10 000.00 82 459.60 art 9358 nc 65734 op08p2024ov007 45 000.00 0 45 000.00 10 000.00 35 000.00 Les projets de délibérations correspondants, conformes aux avis de la Commission, sont adoptés à l’unanimité. COMMISSION EDUCATION Monsieur Marc GODEFROY indique que les 7 rapports ont reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission. Monsieur le Président soumet au vote des Conseillers Généraux les projets de délibérations relatifs aux rapports suivants : N° 3.1 EPI/SG/DEGP/2008/1408 OBJET : RECONSTRUCTION DU COLLEGE LEON BLUM A WAVRIN ACQUISITION DE TERRAINS ET RESILIATION D'UN BAIL RURAL L’actuel collège Léon Blum à Wavrin présente un caractère de vétusté. Situé de part et d’autre de la rue Roger Salengro, son fonctionnement s’avère problématique. L’Assemblée Plénière du Département du Nord a donc voté le principe de sa reconstruction, lors de sa séance du 25 juin 2001. La réflexion engagée avec la commune de Wavrin a conduit à la proposition d’un terrain d’assiette intégrant à la fois une partie existante du collège et les terrains libres situés à l’est. Une vaste zone d’urbanisation future borde la partie est du collège. La superficie totale affectée au terrain d’assiette du futur collège sera d’environ 26.000m2. Ce terrain fait l’objet d’un emplacement réservé de superstructure au Plan Local d’Urbanisme Communautaire. Parallèlement, la Commission Permanente, lors de sa réunion du 5 décembre 2005, a décidé l’inscription d’un emplacement réservé pour le collège et le lancement d’une DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT IMPUTATION Déclaration d’Utilité Publique en vue de l’acquisition des terrains. Par un arrêté en date du 10 juillet 2008, Monsieur le Préfet de la Région Nord/Pas-de-Calais a déclaré l'utilité publique du projet. Les négociations engagées avec les propriétaires privés ont permis de déboucher sur un accord avec la majorité d’entre eux sur la base de 25 €/m2, somme conforme à l’estimation de France Domaine 59, la marge de négociation étant comprise. L’accord sur le projet d’acquisition de la parcelle A 667 sise Hameau De Lattre, propriété en indivision de M. Guy Peucelle, Mme Annick Peucelle et Mme Brigitte Peucelle s’est fait sur la base de 25,15 €/m2, somme conforme à l’évaluation de France Domaine 59, la marge de négociation étant également prise en considération. Le montant global des acquisitions s’élève à 463.776 €. Il est à noter que sur la parcelle A 666, propriété en indivision de Monsieur et Mademoiselle Wambre, se trouve un locataire agricole. Il y a donc lieu de prévoir une indemnité d’éviction sur la base de 0,58/m2, soit une somme d’environ 2.097,28 €. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Education : – d’autoriser, pour la reconstruction du collège Léon Blum à Wavrin, l’acquisition des terrains cadastrés A 2688, A 2689, A 705, A 666, A 667, A 668 et A 669, au prix accepté par les propriétaires après accord amiable tel repris au tableau annexé au rapport, – de fixer le montant de l’indemnité d’éviction de l’occupant restant sur le terrain conformément au tableau annexé au rapport, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tous actes et plus généralement tous documents concourant à l’acquisition des terrains et à la résiliation du bail rural, – d’imputer la dépense à l’opération 03P 163OV007 chapitre 90221 – 2111. 117 N° 3.2 EPI/SG/DEGP/2008/1661 OBJET : RECONSTRUCTION DU COLLEGE ALBERT SAMAIN A ROUBAIX INSCRIPTION D'UN EMPLACEMENT RESERVE POUR LE COLLEGE, LANCEMENT DE LA DECLARATION D'UTILITE PUBLIQUE EN VUE DE L'ACQUISITION DES TERRAINS ET ACQUISITION DE 2 IMMEUBLES une surface de 240 m², ont accepté de vendre leur immeuble pour un montant global de 120.000 €, conformément à l’estimation de France Domaine 59. Mlle Annick WAGNON, propriétaire de l’ensemble immobilier, cadastré AT 260 sis 42 rue de Philippeville pour une surface de 180 m2, a émis un avis favorable sur la vente de son immeuble pour un montant global de 191.000 €, conformément à l’estimation de France Domaine 59. En revanche, aucun accord n’a été trouvé pour l’indivision CARRE. L’Assemblée Départementale, réunie les 24, 25, 26 et 27 janvier 2005 a décidé la reconstruction sur autre site du collège Albert Samain à ROUBAIX, au titre de la nouvelle sectorisation. En accord avec les services de la Ville de Roubaix, les investigations menées conduisent le Département du Nord à envisager cette opération sur un terrain situé entre la rue d’Oran, la rue de Philippeville et le quai de Marseille, le long du canal de Roubaix. Afin de permettre la construction du collège, une modification du Plan Local d’Urbanisme est nécessaire. A cet effet, le Département du Nord a sollicité, à son profit, auprès de Lille Métropole Communauté Urbaine, l’inscription d’un emplacement réservé sur cette emprise pour permettre la réalisation du collège sur la zone UB b 0,70. Deux emplacements sont actuellement réservés au bénéfice de la commune et de LMCU, respectivement pour un équipement socioculturel dans la ferme CARRE et des logements sur le reste de l’ilôt. L’abandon de ces réserves au bénéfice du Département nécessite une mise en compatibilité du PLU. Lorsqu’un ouvrage doit être déclaré d’utilité publique et qu’il n’est pas conforme aux dispositions d’un PLU rendu public ou approuvé, ce dernier doit être adapté, c'est-à-dire, mis en compatibilité avec le projet. Conformément aux articles L 123-8 et R-123-35-3 du code de l’urbanisme, l’article L 123-8 étant lui-même repris à l’article L11-4 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique, les nouvelles modalités du PLU doivent être soumises à une enquête spécifique qui se déroule en même temps que l’utilité publique. Le site retenu pour la reconstruction du collège se situe en zone UBb 0,70 du Plan Local d’Urbanisme communautaire. Le terrain d’assiette appartient pour partie à la commune. D’autres parcelles appartiennent à des particuliers. La commune de Roubaix a accepté le principe de la cession des terrains dont elle est propriétaire, sur la base de l’estimation de France Domaine 59. M. Emmanuel CLIQUENNOIS et Mme Viviane POIGNANT, propriétaire en indivision de l’ensemble immobilier, cadastré AT 256 sis rue de Philippeville pour Il convient donc d’envisager une expropriation, après Déclaration d’Utilité Publique, portant sur l’ensemble des terrains suivants : • AT 245, AT 246, A 250 et AT 258 sises rue d’Oran, rue de Philippeville et quai de Marseille, propriété en indivision de M. Henri CARRE et de Mlle Bernadette CARRE, • AT 256 sise rue de Philippeville, propriété en indivision de M. Emmanuel CLIQUENNOIS et de Mme Viviane POIGNANT, • AT 260 sise rue de Philippeville, propriété de Mlle Annick WAGNON, • AT 247, AT 248, AT 251, AT 252, AT 253, AT 254, AT 255, AT 257, AT 259, AT 306, AT 431, AT 432, AT 433 et AT 434 sises rue de Cartigny, quai de Marseille, rue de Philippeville, propriété de la commune de Roubaix. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Education : – d’autoriser, l’inscription d’un emplacement réservé pour le Département du Nord, au Plan Local d’urbanisme de Lille Métropole Communauté Urbaine, pour permettre la reconstruction du collège Albert Samain à Roubaix, – d’autoriser l’acquisition des terrains cadastrés AT 306, AT 245, AT 246, AT 247, AT 248, A 250, AT 258, AT 260, AT 251, AT 252, AT 253, AT 254, AT 255, AT 256, AT 257, AT 259, AT 431, AT 432, AT 433 et AT 434, nécessaires au projet, auprès de leurs propriétaires ou ayants-droits, par voie d’expropriation sur la base de l’indemnité fixée par le juge de l’expropriation, à défaut d’accord amiable, – d’autoriser l’ouverture des enquêtes préalables à la déclaration d’utilité publique et parcellaire, afin d’obtenir la déclaration d’utilité publique de l’opération et de déclarer cessible au profit du Département du Nord les terrains nécessaires, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tous documents concourant à la mise en œuvre de ces décisions, – d’autoriser Monsieur le Président à acquérir les parcelles AT 256 et AT 260 pour un montant global de 311 000 €, conformément à l’estimation de France Domaine 59, 118 – d’autoriser Monsieur le Président à signer les actes d’acquisition et plus généralement tous documents concourant à ces acquisitions, – d’imputer la dépense sur l’opération 06P1930VOO7 – 2111/90241. de la Commission Education : – de signer le protocole transactionnel pour la somme de 71 903,14 €, indemnité considérée comme non assujettie à la TVA, – d’imputer les crédits dans le cadre programme 226 imputation 90221-21312. du N° 3.3 EPI/SG/DOT/2008/1689 OBJET : COLLEGE BORIS VIAN A LILLE SOLDE DES HONORAIRES DE LA MAITRISE D'ŒUVRE Par délibération en date du 29 mai 1995, la Commission Permanente a retenu le projet présenté par le Groupement composé du Cabinet d’Architecture « ARCHI 2 » pour la construction du collège Boris Vian à Lille A cet effet, un marché de maîtrise d’œuvre a été signé le 28 septembre 1995. Au cours de l’exécution du marché, le maître de l’ouvrage a fait droit aux travaux supplémentaires, des décomptes généraux et définitifs ont été établis et acceptés. En raison de la restructuration des services départementaux par création de la Direction des Marchés d’une part, et de la refonte des services de la DGA/EPI d’autre part, le forfait définitif de rémunération n’a jamais été formalisé comme l’impose l’article 4 du CCAP. Il incombe à la Direction Opérationnelle des Travaux en tant que service liquidateur, de clôturer cette opération. Aussi, et considérant que la prescription a été réglementairement interrompue, M. GONIN, Architecte mandataire a adressé au Département , en date du 26 Septembre 2006, une demande d’honoraires complémentaire de 71.903,14 €. Par un mémoire en réclamation, le Cabinet d’Architecture « ARCHI 2 » a saisi le 16 février 2007 le Comité Consultatif Interrégional de Règlement Amiable des litiges relatifs aux marchés publics. Le 2 mars 2008, ledit Comité a pris acte du caractère légitime de la demande qui, par voie de conséquence, ne pouvait en aucun cas être contesté. Au surplus, un tel refus aurait réuni l’élément constitutif de l’abus de pouvoir ou de la décision non motivée d’une décision administrative. Le Département du Nord et Monsieur GONIN, Architecte mandataire, conviennent donc d’arrêter une indemnité globale et forfaitaire d’un montant de 71 903,14 € et de régler à l’amiable ce différend par protocole transactionnel ci-joint. Il convient d’observer que ce montant ne fera l’objet d’aucune actualisation, ce qui justifie l’intérêt à transiger si l’on considère que le marché en date du 28 août 1995 et la variation des indices auraient amené le Département à payer une somme beaucoup plus importante. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis N° 3.4 EPI/SG/DE/2008/1024 OBJET : AIDE A L'EDUCATION PRIORITAIRE VERSEMENT DES SUBVENTIONS POUR L'ANNEE 2008 Lors de sa réunion du 12 Juillet 1999, le Conseil Général a choisi d’orienter son aide traditionnelle en faveur des réseaux d’Education Prioritaire sur la base d’un soutien aux contrats de réussite élaborés par chaque Réseau d’Education Prioritaire avec l’Inspection Académique. Dans le cadre du contrat de réussite 2004/2007, le Conseil Général a soutenu les axes 2 et 3 repris ci-dessous : Axe 2 : Aider l’élève à se situer et à s’engager dans son environnement Axe 3 : Piloter le réseau et accompagner ses acteurs. Ce soutien s’est traduit par l’attribution d’une aide financière répartie de la façon suivante : 1) Une part quantitative dont le montant s’est élevé à 197 757,80 € et qui a été distribué sur la base de l’effectif total 2006/2007 de chaque réseau 2) Une part qualitative dont le montant s’est élevé à 102 077,24 € et qui a été destiné à financer les actions présentées par les REP. Aujourd’hui, un nouveau contrat de réussite scolaire pour la période 2008/2010 concerne dorénavant 23 collèges en réseau Ambition Réussite (RAR) et 51 collèges en Réseau de Réussite Scolaire (RRS). Ce contrat, basé sur 8 axes, ne fait état que d’un axe non pédagogique sur lequel le Département pourrait se positionner. Toutefois, les collèges en Réseaux d’Education Prioritaire ont bénéficié de moyens supplémentaires depuis novembre 2007, date à laquelle le dispositif de « l’accompagnement éducatif » est mis en place. Selon les établissements, ces moyens se sont traduits par l’attribution de personnel supplémentaire et/ou de subvention. Une réflexion a donc été engagée pour recentrer cette politique selon les orientations prioritaires du Département, et la rendre plus innovante au regard de la politique de l’Etat dite de « réussite scolaire ». Une nouvelle politique départementale pourrait être proposée pour l’année 2009. Toutefois, aujourd’hui, les établissements sollicitent le 119 renouvellement des subventions attribuées par le Département pour mettre en place des projets dès la rentrée scolaire prochaine. Il est donc proposé de soutenir les établissements en RAR et en RRS en leur versant une subvention d’un montant égal à celui accordé au titre de 2007. Un bilan de l’action menée par chaque Réseau sera sollicité. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Education : – d’attribuer une aide financière aux établissements en RAR ou en RRS pour l’année 2008, selon le tableau récapitulatif ci-joint, – de prélever les crédits sur budgétaire 933 221 Nature 65737. la ligne N° 3.5 EPI/SG/DE/2008/1870 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION AU COLLEGE EUGENE THOMAS DE JEUMONT POUR LA PRATIQUE DU SPORT Le Département attribue aux communes des subventions pour l’utilisation de leurs salles de sport par les élèves des collèges. Ces subventions sont versées sur la base de 11,50 € par heure d’utilisation et au vu d’une convention annuelle. Or, certains collèges rencontrent des difficultés dans l’utilisation des salles de sport et sollicitent une subvention du Département afin de pouvoir faire face à des dépenses importantes engendrées par la pratique du sport. Le collège Eugène Thomas de JEUMONT, suite à un incendie de la salle de sport jouxtant l'établissement, emmène les collégiens dans d'autres locaux sportifs (à Jeumont : salle Mimoun et Watissart et au gymnase de Cousolre) depuis la rentrée de septembre 2005, ce qui a engendré une charge financière liée aux frais de transport. Les travaux de reconstruction devraient se terminer en février/mars 2009. Il est proposé à la Commission Permanente après avis de la Commission Education : – d'attribuer au collège Eugène Thomas de Jeumont une subvention de 12 113 € destinée à couvrir les frais de transport occasionnés par l’accès aux équipements sportifs, pour l'année scolaire 2008-2009, – de prélever les dépenses sur la provision inscrite au Budget Départemental 2008 sur l’article 93221, nature comptable 65511. N° 3.6 EPI/SG/DE/2008/1910 OBJET : ASSOCIATIONS SOCIO-EDUCATIVES ATTRIBUTION DE SUBVENTION Depuis une délibération du 18 octobre 1999, le Conseil Général soutient financièrement les associations socioéducatives si elles répondent aux critères suivants : – leurs activités doivent concerner des collégiens ; – elles doivent conforter l’effort du Département déjà entrepris en matière d’éducation prioritaire et d’aide aux collégiens pour favoriser les résultats scolaires des enfants et ce, par le biais d’actions périphériques aux apprentissages disciplinaires notamment dans les domaines de la citoyenneté, de la santé, du resserrement des liens entre l’institution scolaire et la famille, ou encore l’ouverture sur le quartier. – Elles doivent rechercher un co-financement avec au moins un autre partenaire, le Conseil Général ne pouvant être le seul financeur. – Les actions proposées doivent concerner plusieurs collèges. Pour l’année 2008, le Département a souhaité porter une attention particulière aux actions relatives à l’éducation alimentaire, à la citoyenneté et à la démarche de développement durable. Par actions citoyennes, sont concernées les actions ayant pour objectif de prévenir les violences urbaines, de lutter contre toute forme de discrimination, d’éduquer au civisme et au respect de l’environnement. Le Département a également sollicité auprès des associations un bilan qualitatif et financier de chaque action financée par le Département. Lors du vote du Budget 2008, il a été décidé de réserver une enveloppe provisionnelle de 941 225 € à l’article 933 33 nature comptable 6574 pour l’attribution de subventions aux associations socio-éducatives. Les subventions accordées aux associations pour l’année 2008 par les Commissions Permanentes s’élèvent à 887.898,50 €. Le solde disponible est donc de 53.326,50 €. Il est proposé à la Commission Permanente après avis de la Commission Education : – d’attribuer une subvention de 2000 € l’Association « La Maison du Jardin », à – de prélever la dépense sur la provision inscrite au Budget Départemental 2008 sur l’article 933 33 nature comptable 6574, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention à intervenir avec l’Association bénéficiaire de l’aide départementale. 120 N° 3.7 EPI/SG/DE/2008/1909 OBJET : ACCUEIL DES LYCEENS DANS LES DEMI-PENSIONS DES COLLEGES AVENANTS AUX CONVENTIONS D’HEBERGEMENT REGION/DEPARTEMENT La Loi du 13 août 2004 en son article 82 transfère au Département la responsabilité de l’accueil, la restauration, l’hébergement et l’entretien des collèges. A ce titre, une convention-cadre a été passée entre les collèges et le Département du Nord en vue de déterminer les modalités d’exercice des compétences respectives entre la collectivité et les établissements scolaires. En son article 12, celle-ci préconise notamment la passation d’une convention spécifique dans le cas d’un accueil permanent d’autres rationnaires que les élèves du collège. Dans ce cadre, pour la période du 1er septembre 2007 au 31 décembre 2008, cinq conventions d’hébergement ont été passées entre les collèges et lycées concernés, la Région Nord Pas de Calais et le Département du Nord en vue de préciser les conditions d’accueil des lycéens dans les demi-pensions des collèges. Au titre du renouvellement annuel de ces conventions d’hébergement, il est nécessaire d’établir un avenant spécifique à chaque situation rencontrée. Celui-ci sera établi à partir de deux projets types joints en annexe : – un modèle ayant pour période de référence le 01 janvier 2009 au 31 août 2010, – un modèle ayant pour période de référence l’année scolaire, à partir du 1er septembre 2010. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Education : – d’autoriser Monsieur le Président à signer tous les documents nécessaires à la mise en œuvre de cette décision et notamment, les avenants aux conventions d’hébergement pour l’accueil des lycéens, pour la période du 1er Janvier 2009 au 31 Août 2010 et pour la suite, pour les années scolaires ultérieures à compter du 1er Septembre 2010. Les projets de délibérations correspondants, conformes aux avis de la Commission, sont adoptés à l’unanimité. COMMISSION AMENAGEMENT DES TERRITOIRES Monsieur Roméo RAGAZZO indique que la Commission a émis un avis favorable à l’unanimité sur les 46 rapports. Il attire l’attention des Conseillers Généraux sur un amendement au rapport 4/46 qui propose de remplacer dans le tableau « Communauté de Communes de Flandre » par « Communauté de Communes du Canton de Bergues ». A propos du rapport 4/46, Monsieur Alain POYART fait remarquer qu’un bilan avait été annoncé sur le Fonds Départemental de Solidarité Territoriale pour l’année 2008. Monsieur POYART constate, s’agissant de ce rapport, que les crédits de paiement sont prévus pour 2011 et se demande si un problème budgétaire ne va pas se poser au niveau des communes. Monsieur le Président signale que le bilan sera présenté au moment du Débat d’Orientations Budgétaires. Monsieur le Président retire le rapport 4/37. Monsieur le Président soumet au vote des Conseillers Généraux l’amendement au rapport 4/46 qui est adopté à l’unanimité. Monsieur le Président soumet au vote des Conseillers Généraux les projets de délibérations relatifs aux rapports suivants : N° 4.1 DVD-I/2008/1831 OBJET : TRAVAUX DESTINES A AMELIORER LA SECURITE OPERATION 8483 – RD 93 AMENAGEMENT DE SECURITE ENTRE LES PR 1+0615 ET 1+0715 SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE DE BAISIEUX CANTON DE LANNOY APPROBATION DU PROJET Le présent rapport a pour objet de proposer l’approbation de l’avant-projet relatif aux travaux d’aménagement de sécurité sur la RD 93 (rue de la Mairie) entre les PR 1+0615 et 1+0715 sur le territoire de la commune de Baisieux dans le cadre des travaux destinés à améliorer la sécurité. La RD 93, classée voie urbaine, assure la liaison entre les RD 90 et 941 en traversant la commune de Baisieux (rue de la Mairie). Les derniers relevés affichent un trafic moyen de 5 647 véhicules/jour dont 5,5 % de poids lourds (comptages 2007). Sur la période 2001-2006, aucun accident corporel n’a été recensé. La section étudiée, située en agglomération, présente une chaussée rectiligne en bon état de 7 m de largeur bordée d’accotements enherbés de 2 m de largeur et de fossés. Elle forme un carrefour en « T » avec la rue Beaudelaire. Une étude FDAN préconise l’aménagement d’une piste cyclable et d’un cheminement piétons, réalisé par Lille Métropole Communauté Urbaine, pour sécuriser l’accès au nouveau groupe scolaire de la commune depuis le carrefour susvisé. Il est proposé de compléter ce 121 dispositif en construisant au niveau de ce carrefour, deux îlots bordurés disposés en chicane permettant de sécuriser les mouvements de tourne à gauche, de permettre la traversée en deux temps des piétons et d’inciter les usagers à réduire leur vitesse. Les travaux envisagés consistent en : – la création de deux îlots en axe de chaussée de 3 m de largeur et de 10 m et 15 m de longueur séparés par une voie centrale de 15 m de longueur assurant les mouvements de tourne à gauche, l’ensemble créant un effet de chicane incitant les usagers à réduire leur vitesse. Lille Métropole Communauté Urbaine accompagnera les travaux départementaux par la réalisation des trottoirs. Ce projet ne nécessite pas d’acquisition foncière, les emprises existantes étant suffisantes pour sa réalisation. Le coût total du projet dont la maîtrise d’ouvrage sera assurée par le Département, s’élève à 51 000 € TTC. Ce projet peut être retenu au titre des aménagements destinés à améliorer la sécurité. La réalisation du projet sera assurée comme suit : – marchés de travaux divers routiers ou procédures adaptées pour l’ensemble des travaux, à l’exception des travaux de signalisation horizontale, verticale, directionnelle et de glissières de sécurité, – marchés généraux existants pour les travaux de signalisation horizontale, verticale, directionnelle et de glissières de sécurité et les prestations de service. La dépense correspondante sera imputée sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 90621, natures comptables 23151 et 2152 – Opération 8483 – Programme C04P025 (08P025APD). La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires », est invitée à statuer et le cas échéant à : – approuver le projet relatif aux travaux d’aménagement de sécurité sur la RD 93 (rue de la Mairie) entre les PR 1+0615 et 1+0715 sur le territoire de la commune de Baisieux dans le cadre des travaux destinés à améliorer la sécurité, pour un montant de 51 000 € TTC. – autoriser Monsieur le Président à signer les bons de commande dans le cadre des marchés de travaux divers routiers ou à engager les procédures de passation de marchés, conformes au Code des Marchés Publics, par procédures adaptées pour l’ensemble des travaux, à l’exception des travaux de signalisation horizontale, verticale, directionnelle et de glissières de sécurité et à signer les marchés correspondants. – autoriser Monsieur le Président à signer les bons de commande relatifs aux travaux de signalisation horizontale, verticale, directionnelle et de glissières de sécurité et des prestations de service dans le cadre des marchés généraux existants. – autoriser Monsieur le Président à signer les contrats et tous les actes correspondants. – imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 90621, natures comptables 23151 et 2152 – Opération 8483 – Programme C04P025 (08P025APD). N° 4.2 DVD-I/2008/1882 OBJET : TRAVAUX DESTINES A AMELIORER LA SECURITE OPERATION 8409 – RD 41 AMENAGEMENT DE SECURITE AU PR 8+0906 SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE DE SAINGHIN-EN-WEPPES CANTON DE LA BASSEE APPROBATION DU PROJET Le présent rapport a pour objet de proposer l’approbation de l’avant-projet relatif aux travaux d’aménagement de sécurité sur la RD 41 (PR 8+0906 – rue Gambetta) au carrefour avec la rue Vaillant sur le territoire de la commune de Sainghin-en-Weppes dans le cadre des travaux destinés à améliorer la sécurité. La RD 41, classée en 2ème catégorie, assure la liaison entre la N41 et la commune de Wahagnies via les communes de Sainghin-en-Weppes, Don, Annoeullin, Carnin et Camphin-en-Carembault. Les derniers relevés affichent un trafic moyen de 3 530 véhicules/jour dont 3,85 % de poids lourds (actualisation 2007). Sur la période 2001-2006, aucun accident corporel n’a été recensé. La section étudiée, située en agglomération, présente une chaussée rectiligne en bon état et un carrefour en croix avec la rue Vaillant géré par des « STOP », la RD 41 étant prioritaire. La visibilité est mauvaise du fait du bâti proche et du stationnement en rives. Le transit des usagers et leurs mouvements tournants sont rendus dangereux par la vitesse excessive des usagers. Il est proposé de modifier le carrefour pour sécuriser les échanges et inciter les usagers à réduire leur vitesse. Ces travaux sont associés au projet d’aménagement conduit par Lille Métropole Communauté Urbaine. Les travaux envisagés consistent en : – la création d’îlots bordurés et directionnels en axe de chaussée pour canaliser le transit des usagers en déportant les voies entrantes vers l’extérieur pour créer un effet de chicane et inciter les usagers à réduire leur vitesse, – la modification des trottoirs en conséquence. Ce projet ne nécessite pas d’acquisition foncière, les emprises existantes étant suffisantes pour sa réalisation. 122 Ce projet peut être retenu au titre des aménagements destinés à améliorer la sécurité. Lille Métropole Communauté Urbaine propose d’assurer la maîtrise d’ouvrage de la totalité de l’opération. Le Département versera à Lille Métropole Communauté Urbaine sa participation plafonnée à 51 000 € TTC. La convention (annexée au rapport) sera passée entre le Département et Lille Métropole Communauté Urbaine précisant les modalités techniques et financières pour la réalisation du projet ainsi que pour la reprise en gestion et l’entretien ultérieur du revêtement en résine. Le Département versera à Lille Métropole Communauté Urbaine sa participation plafonnée à 51 000 € TTC après constatation de la réalisation des travaux et dans la limite de leur coût réel. La dépense correspondante sera imputée sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 90621, nature comptable 2151 – Opération 8409 – Programme CO4P025 (08P025APD). La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires », est invitée à statuer et le cas échéant à : – approuver le projet d’aménagement de sécurité sur la RD 41 au PR 8+0906 sur le territoire de la commune de Sainghin-en-Weppes dans le cadre des travaux destinés à améliorer la sécurité, réalisés sous maîtrise d’ouvrage de Lille Métropole Communauté Urbaine pour une part départementale plafonnée à 51 000 € TTC, le reste du financement étant assuré par Lille Métropole Communauté Urbaine. – autoriser Monsieur le Président à signer la convention (annexée au rapport) à passer entre le Département et Lille Métropole Communauté Urbaine précisant les modalités techniques et financières pour la réalisation du projet ainsi que la reprise en gestion et l’entretien des résines. Le Département versera à Lille Métropole Communauté Urbaine sa participation plafonnée à 51 000 € TTC après constatation de la réalisation des travaux et dans la limite de leur coût réel. – autoriser Monsieur le Président à signer les contrats et tous les actes correspondants. – imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 90621, nature comptable 2151 – Opération 8409 – Programme CO4P025 (08P025APD). N° 4.3 DVD-I/2008/1832 OBJET : TRAVAUX DESTINES A AMELIORER LA SECURITE OPERATION 8634 – RD 66 AMENAGEMENT DE SECURITE ENTRE LES PR 7+0471 ET 8+0676 SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE DE LECELLES CANTON DE SAINT-AMAND-RIVE-GAUCHE APPROBATION DU PROJET Le présent dossier a pour objet de proposer l’approbation de l’avant-projet relatif aux travaux d’aménagement de sécurité sur la RD 66 entre les PR 7+0471 et 8+0676 sur le territoire de la commune de Lecelles dans le cadre des travaux destinés à améliorer la sécurité. La RD 66, classée en 3ème catégorie, assure la liaison entre les communes de Saint-Amand-les-Eaux et Rosult via les communes de Lecelles, Nivelle et Bruille-Saint-Amand. Les derniers relevés affichent un trafic moyen de 1 400 véhicules/jour dont 2 % de poids lourds (comptages 2008). Sur la période 2001-2006, aucun accident corporel n’a été recensé. La section étudiée, située hors agglomération, présente une chaussée sinueuse et étroite de 4 m de largeur bordée d’accotements herbeux de 0,50 m de largeur et de fossés. Le croisement des usagers est délicat et a déjà occasionné des versements de poids lourds et de transports agricoles. Il est proposé d’aménager sur cet itinéraire trois zones élargies de croisement pour sécuriser le transit des usagers. Les travaux envisagés consistent en la création de trois zones de croisement d’environ 20 m de longueur et 2 m de largeur en élargissant ponctuellement la chaussée sur un côté, nécessitant le busage du fossé concerné. Le projet ne nécessite pas d’acquisitions foncières, les emprises existantes étant suffisantes pour sa réalisation. Le coût total du projet, dont la maîtrise d’ouvrage sera assurée par le Département, s’élève à 51 000 € TTC. Ce projet peut être retenu au titre des aménagements destinés à améliorer la sécurité. La réalisation du projet sera assurée comme suit : – marchés de travaux divers routiers ou procédures adaptées pour l’ensemble des travaux, à l’exception des travaux de signalisation horizontale, verticale, directionnelle et de glissières de sécurité, – marchés généraux existants pour les travaux de signalisation horizontale, verticale, directionnelle et de glissières de sécurité et les prestations de service. 123 La dépense correspondante sera imputée sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 90621, natures comptables 23151 et 2152 – Opération 8364 – Programme C04P025 (08P025APD). La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires », est invitée à statuer et le cas échéant à : – approuver le projet relatif aux travaux d’aménagement de sécurité sur la RD 66 entre les PR 7+0471 à 8+0676 sur le territoire de la commune de Lecelles dans le cadre des travaux destinés à améliorer la sécurité, pour un montant de 51 000 € TTC, – autoriser Monsieur le Président à signer les bons de commande dans le cadre des marchés de travaux divers routiers ou à engager les procédures de passation de marchés, conformes au Code des Marchés Publics, par procédures adaptées pour l’ensemble des travaux, à l’exception des travaux de signalisation horizontale, verticale, directionnelle et de glissières de sécurité et à signer les marchés correspondants. – autoriser Monsieur le Président à signer les bons de commande relatifs aux travaux de signalisation horizontale, verticale, directionnelle et de glissières de sécurité et des prestations de service dans le cadre des marchés généraux existants. – autoriser Monsieur le Président à signer les contrats et tous les actes correspondants. – imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 90621, natures comptables 23151 et 2152 – Opération 8634 – Programme C04P025 (08P025APD). public et 27 508 € pour la signalisation verticale. – d’autoriser Monsieur le Président à signer les conventions annexées au rapport à passer entre le Département et la Commune de Bugnicourt précisant les modalités d’une part, d’entretien ultérieur et de fonctionnement de l’éclairage public et d’autre part, d’entretien des îlots bordurés, des pavages en résines et des aménagements paysagers. Il s’avère que les travaux à réaliser donnent lieu à une convention à passer entre le Département et la Commune de Bugnicourt pour fixer les modalités d’entretien ultérieur de l’anneau franchissable du giratoire en pavés collés. Or, la convention annexée à la délibération susvisée ne portait que sur l’entretien des îlots bordurés en béton désactivé. Il est proposé de remplacer la convention approuvée par une nouvelle convention précisant les modalités d’entretien ultérieur des trois îlots bordurés et de l’îlot central du giratoire. Les autres dispositions de la délibération du 9 juin 2008 restent inchangées. La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires » est invitée à statuer et le cas échéant à modifier la délibération no 4.7 DVI/2006/384 du 9 juin 2008 comme suit : – autoriser Monsieur le Président à signer la convention (annexée au rapport) à passer entre le Département et la Commune de Bugnicourt précisant les modalités d’entretien ultérieur de l’anneau franchissable du giratoire en pavés collés et des trois îlots bordurés en béton désactivé et tous les actes correspondants. N° 4.5 N° 4.4 DVD-I/2008/1873 OBJET : PLAN DES ROUTES NATIONALES TRANSFEREES OPERATION DOG501 – RD 643 ET 47 CREATION D’UN GIRATOIRE A L’INTERSECTION DES RD 643 AU PR 49+0288 ET RD 47 AU PR 8+0455 SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE DE BUGNICOURT CANTON D’ARLEUX APPROBATION DU PROJET DELIBERATION MODIFICATIVE DVD-I/2008/1875 OBJET : PLAN ROUTES NATIONALES TRANSFEREES OPERATION LLG502 – RD 9 ET 617 CREATION D’UN GIRATOIRE A L’INTERSECTION DES RD 9 (PR 8+0759) ET 617 (PR 18+0800) SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE DE BONDUES OPERATION LLG505 – RD 617 AMENAGEMENTS DE SECURITE POUR MODES DOUX SUR LE TERRITOIRE DES COMMUNES DE BONDUES ET RONCQ CANTONS DE MARCQ EN BAROEUL ET TOURCOING-NORD APPROBATION DU PROJET Par délibération no 4.7 DVI/2006/384 du 9 juin 2008 la Commission Permanente a décidé notamment : – d’approuver l’avant-projet relatif à la création d’un giratoire à l’intersection des RD 643 (PR 49+0288) et 47 (PR 8+0455) sur le territoire de la commune de Bugnicourt. pour un montant de 700 000 € TTC dont 610 147 € pour les travaux de chaussée, 8 970 € pour les prestations de service (études, contrôles, coordination SPS….), 53 375 € pour l’éclairage Le présent rapport a pour objet de proposer l’approbation des avant-projets relatifs à : – l’opération LLG502 : RD 9 et 617 – Création d’un giratoire à l’intersection des RD 9 (PR 8+0759) et 617 (PR 18+0800) sur le territoire de la commune de Bondues, – l’opération LLG505 : RD 617 – Aménagements de sécurité pour modes doux sur le territoire des communes de Bondues et Roncq. 124 Ces deux projets ont été inscrits au Plan Routes Nationales Transférées approuvé le 18 décembre 2006 sous les no LLG502 et LLG505 pour des montants de 1 000 000 € TTC chacun – Programme 06P1021APD. Les deux opérations, contiguës et complémentaires, sont à réaliser simultanément et consistent en la création d’un giratoire au carrefour de la Croix Blanche (RD 9 et 617) à Bondues et à l’aménagement de la rue du Général de Gaulle (RD 617) sur le territoire des communes de Bondues et Roncq. La RD 617, classée voie urbaine à grande circulation, assure la liaison entre le carrefour Coubertin (boulevard périphérique de Lille) et la frontière belge à Halluin via les communes de La Madeleine, Marquette, Marcq en Baroeul, Bondues et Roncq. La RD 9, classée en 2ème catégorie, assure la liaison entre la périphérie de Tourcoing et la frontière belge. Les derniers relevés affichent au niveau du carrefour, un trafic moyen de 3 200 véhicules/jour dont 4 % de poids lourds (actualisation 2008). Sur la période 2003-2007, deux accidents corporels ont été enregistrés faisant trois blessés légers. La section étudiée, située en agglomération, présente un carrefour en croix géré par feux tricolores et voies de tourne à gauche. La RD 617 présente à ce niveau, une chaussée à deux voies de circulation séparées par un îlot borduré de 3,50 m de largeur. Cet itinéraire, emprunté par les bus de transport en commun et scolaire, est saturé aux heures de pointe. Les aires de stationnement des bus le long de la chaussée et la convergence des usagers se rendant à l’école maternelle située rue du Général de Gaulle rendent difficile et dangereuse la circulation des usagers. Il est proposé de construire un giratoire pour faciliter le transit des usagers et d’aménager la rue du Général de Gaulle pour sécuriser la circulation des cyclistes et des usagers empruntant les bus et se rendant à l’école maternelle. Lille Métropole Communauté Urbaine et la Commune de Bondues accompagneront les travaux départementaux en prenant à leur charge les travaux de trottoirs, de stationnement, d’aménagement de couloir de bus et les travaux d’enfouissement des réseaux. Une convention sera passée entre le Département, Lille Métropole Communauté Urbaine et la Commune de Bondues définissant les modalités techniques et financières d’un groupement de commandes tripartite. Les travaux envisagés à la charge du Département consistent en : – la construction d’un giratoire à quatre branches de 15,00 m de rayon extérieur avec une chaussée annulaire de 7,00 m de largeur et un îlot central de 8,00 m de rayon extérieur comportant une bande extérieure franchissable de 2,00 m de largeur, le reste de l’îlot étant engazonné, – la reconstruction de la chaussée calibrée à deux voies de circulation de 3,00 m de largeur séparées par un îlot borduré de largeur variable, – la réfection du tapis d’enrobés de part et d’autre de la chaussée susvisée, pour créer d’un côté, une bande cyclable de 1,50 m de largeur et de l’autre côté, une bande de circulation mixte de 6,00 m de largeur pour la circulation des cyclistes et des bus. Les projets nécessitent des acquisitions foncières sur le territoire de Bondues, les emprises existantes n’étant pas suffisantes pour leur réalisation. Ces acquisitions seront faites par la Commune de Bondues, le Département prenant en charge dans le cadre des travaux, la démolition et la reconstruction d’un garage ainsi que l’édification d’une clôture. Le coût total des projets s’élève à 2 153 700 € TTC dont 1 531 000 € à la charge du Département, 467 500 € à la charge de Lille Métropole Communauté Urbaine et 155 200 € à la charge de la Commune de Bondues. Le coût des projets, à la charge du Département qui assurera en totalité la maîtrise d’ouvrage, s’élevant à 1 531 000 € TTC se définit comme suit : – opération LLG502 : 796 500 € TTC dont 784 000 € pour les travaux et 12 500 € pour les prestations de service (études, contrôles, coordination SPS…), – opération LLG505 : 734 500 € TTC dont 722 000 € pour les travaux et 12 500 € pour les prestations de service (études, contrôles, coordination SPS…). Le Département assurera la maîtrise d’œuvre de l’ensemble des travaux, dans le cadre d’un groupement de commandes avec Lille Métropole Communauté Urbaine et la Commune de Bondues. La convention (annexée au rapport) sera passée entre le Département, Lille Métropole Communauté Urbaine et la Commune de Bondues précisant les modalités du groupement de commandes pour les montants respectifs de 1 531 000 € TTC, 467 500 € TTC et 155 200 € TTC. En application de la convention générale de gestion de la signalisation entre le Département du Nord et Lille Métropole Communauté Urbaine applicable depuis le 1er janvier 2000, le Département versera 36 000 € TTC à Lille Métropole Communauté Urbaine correspondant aux dépenses de signalisation directionnelle. Une convention sera passée entre le Département et la Commune de Bondues précisant les modalités techniques et financières pour la réalisation, l’entretien et le fonctionnement ultérieur de l’éclairage public, en application de la délibération no 4.9 DGA/EPI/DVI/03-09 du 27 janvier 2003. La réalisation des opérations sera assurée comme suit : – appels d’offres ouverts à lots, en application des articles 10, 33, 57 à 59 du Code des Marchés Publics, ou procédures adaptées pour l’ensemble des travaux et prestations de services communs aux opérations LLG502 et LLG505 dans le cadre d’un groupement de commandes avec Lille Métropole Communauté Urbaine et la Commune de Bondues, en application de l’article 8 du Code des Marchés Publics, la coordination étant assurée par le Département, à l’exception des travaux de signalisation horizontale, verticale, directionnelle et de glissières de sécurité, – marchés généraux existants pour les travaux de 125 signalisation horizontale, verticale, de glissières de sécurité, et par convention particulière dans le cadre de la convention générale de gestion de la signalisation avec Lille Métropole Communauté Urbaine pour la signalisation directionnelle. La dépense correspondante sera imputée sur les crédits inscrits au budget départemental à l'article 90621, natures comptables 23151, 2152, 2252 et 23152 – Opérations LLG502 et LLG505 – Programme 06P1021APD. La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires » est invitée à statuer et le cas échéant à : – approuver les projets relatifs aux opérations suivantes : – Opération LLG502 : RD 9 et 617 – Création d’un giratoire à l’intersection des RD 9 (PR 8+0759) et 617 (PR 18+0800) sur le territoire de la commune de Bondues, pour un montant de 796 500 € TTC dont 784 000 € pour les travaux et 12 500 € pour les prestations de service (études, contrôles, coordination SPS…), – Opération LLG505 : RD 617 – Aménagements de sécurité pour modes doux sur le territoire des communes de Bondues et Roncq pour un montant de 734 500 € TTC dont 722 000 € pour les travaux et 12 500 € pour les prestations de service (études, contrôles, coordination SPS…). – autoriser Monsieur le Président à signer la convention (annexée au rapport) à passer entre le Département, Lille Métropole Communauté Urbaine et la Commune de Bondues précisant les modalités d’un groupement de commandes tripartite. – autoriser Monsieur le Président à signer la convention particulière à passer avec Lille Métropole Communauté Urbaine dans le cadre de la convention générale de gestion de la signalisation. Le Département versera 36 000 € TTC à Lille Métropole Communauté Urbaine correspondant aux dépenses de signalisation directionnelle. – autoriser Monsieur le Président à signer la convention à passer entre le Département et la Commune de Bondues définissant les conditions techniques et financières pour la réalisation, l’entretien et le fonctionnement ultérieur de l’éclairage public, en application de la délibération no 4.9 DGA/EPI/DVI/03-09 du 27 janvier 2003. – autoriser Monsieur le Président à engager les procédures de passation de travaux et prestations de service, conformes au Code des Marchés Publics, par appels d’offres ouverts ou procédures adaptées pour l’ensemble des travaux et prestations de service à l’exception des travaux de signalisation horizontale, verticale, directionnelle et de glissières de sécurité et à signer les marchés correspondants. – autoriser Monsieur le Président à signer les bons de commande relatifs aux travaux de signalisation horizontale, verticale et de glissières de sécurité dans le cadre des marchés généraux existants. – autoriser Monsieur le Président, en cas d’appel d’offres infructueux, à relancer des appels d’offres ouverts ou des procédures négociées, si nécessaire, en application des articles 35-I-1° et 35-II-3 du Code des Marchés Publics et à signer les marchés. – autoriser Monsieur le Président à signer les contrats, conventions et tous les actes correspondants. – imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits au budget départemental à l'article 90621, natures comptables 23151, 2152, 2252 et 23152 – Opérations LLG502 et LLG505 – Programme 06P1021APD. N° 4.6 DVD-I/2008/1852 OBJET : PLAN ROUTIER DEPARTEMENTAL 2005-2010 PROGRAMME D’OPERATIONS PRIORITAIRES OPERATION LLJ017 – RD 108 AMENAGEMENT DE BANDES CYCLABLES ENTRE LES PR 1+0782 ET 5+0728 SUR LE TERRITOIRE DES COMMUNES DE DEULEMONT ET QUESNOY SUR DEULE 1ERE PHASE : AMENAGEMENT DE BANDES CYCLABLES EN TRAVERSE DU HAMEAU DE LA TACHE ENTRE LES PR 3+0000 ET 3+0460 SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE DE DEULEMONT CANTON DE QUESNOY SUR DEULE APPROBATION DU PROJET Le présent rapport a pour objet de proposer l’avant-projet relatif à la 1ère phase de l’opération LLJ017 pour l’aménagement, sur la RD 108 entre les PR 3+0000 et 3+0460, de bandes cyclables en traverse du hameau de la Tâche sur le territoire de la commune de Deûlémont. Ce projet a été inscrit au Schéma Routier Départemental 2000-2014 lors de l’actualisation approuvée les 29, 30 et 31 janvier 2001 pour un montant global de 1 794 000 €, repris au Plan Routier Départemental 2005-2010 approuvé le 21 mars 2005 au titre du programme des études complémentaires puis au programme des opérations complémentaires lors de l’actualisation approuvée le 18 décembre 2006 et pour une 1ère phase de travaux au programme des opérations prioritaires lors de l’actualisation approuvée les 21 et 22 janvier 2008 – Programme C04P024 (05P024APD). La RD 108, classée en 3ème catégorie, assure la liaison entre son origine au nord située à la frontière belge et la commune de Lille via les communes de Deûlémont (RD945), Quesnoy-sur-Deûle et le Hameau de la Tâche. Les derniers relevés affichent un trafic de 3 067 véhicules/jour, dont 8 % de poids lourds (actualisation 2007). Sur la période 2002-2007, 2 accidents 126 corporels ont été constatés faisant un blessé grave et un blessé léger. La section étudiée, située en agglomération, présente une chaussée en mauvais état sans aménagement particulier. Son tracé rectiligne incite les usagers à maintenir une vitesse excessive en traversée du hameau, générant un sentiment d’insécurité pour les riverains et les cyclistes. Il est proposé d’aménager cette section pour inciter les usagers à réduire leur vitesse et sécuriser la circulation des cyclistes. Les travaux envisagés en 1ère phase consistent en : – la réfection de la chaussée calibrée à 6,00 m de largeur, – la création de part et d’autre de la chaussée d’une bande cyclable unidirectionnelle de 1,50 m de largeur nécessitant par endroit le busage des fossés, – la création de stationnements longitudinaux, – la réfection de trottoirs. Le projet ne nécessite pas d’acquisitions foncières, les emprises existantes étant suffisantes pour sa réalisation. Le coût de la 1ère phase du projet, à du Département qui en assurera la maîtrise s’élève à 512 474 € TTC, dont 480 474 € pour et 32 000 € pour les prestations de service et 2ème phases, contrôles, coordination SPS…). la charge d’ouvrage, les travaux (études 1ère La mise à niveau des différents ouvrages d’assainissement exploités par Lille Métropole Communauté Urbaine, évaluée à 4 736,16 € TTC, sera prise en compte par le Département dans le cadre de ses travaux et fera l’objet d’un remboursement par Lille Métropole Communauté Urbaine conformément à la convention approuvée lors de la Commission Permanente du 25 septembre 2006. Lille Métropole Communauté Urbaine accompagnera les travaux départementaux en prenant en charge dans le cadre d’un groupement de commandes, l’aménagement des zones de stationnement et des trottoirs. La convention annexée au rapport sera passée avec Lille Métropole Communauté Urbaine pour fixer les modalités du groupement de commandes pour un montant de 134 526 € TTC. Une convention sera passée avec Lille Métropole Communauté Urbaine définissant, dans le cadre de la convention générale de gestion de la signalisation applicable depuis le 1er janvier 2000, la participation que le Département versera à Lille Métropole Communauté Urbaine évaluée à 2 700 € TTC correspondant aux dépenses de signalisation directionnelle. La réalisation de l’opération sera assurée comme suit : – appels d’offres ouverts ou procédures adaptées pour l’ensemble des travaux et prestations de service, dans le cadre d’un groupement de commandes avec Lille Métropole Communauté Urbaine, en application de l’article 8 du Code des Marchés Publics, la coordination étant assurée par le Département, à l’exception des travaux de signalisation horizontale, verticale, directionnelle et de glissières de sécurité. – marchés généraux existants pour les travaux de signalisation horizontale, verticale et de glissières de sécurité et par convention particulière dans le cadre de la convention générale de gestion de la signalisation avec Lille Métropole Communauté Urbaine pour la signalisation directionnelle. La dépense correspondante sera imputée sur les crédits inscrits au budget départemental sur l’article 90621, natures comptables 23151, 2152, 2252 et à l’article 92412, nature comptable 4581-12 – Programme C04P024 (05P024APD). La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires », est invitée à statuer et le cas échéant à : – approuver l’avant-projet relatif à la 1ère phase de l’opération LLJ017 – RD 108 – Aménagement de bandes cyclables en traverse du hameau de la Tâche entre les PR 3+0000 et 3+0460 sur le territoire de la commune de Deûlémont pour un montant de 512 474 € TTC, dont 480 474 € pour les travaux et 32 000 € pour les prestations de service (études 1ère et 2ème phases, contrôles, coordination SPS…). – autoriser Monsieur le Président à signer la convention (annexée au rapport) à passer entre le Département et Lille Métropole Communauté Urbaine précisant les modalités du groupement de commandes. – autoriser Monsieur le Président à signer la convention particulière à passer avec Lille Métropole Communauté Urbaine définissant, dans le cadre de la convention générale de gestion de la signalisation applicable depuis le 1er janvier 2000, la participation que le Département versera à Lille Métropole Communauté Urbaine évaluée à 2 700 € TTC correspondant aux dépenses de signalisation directionnelle. – autoriser Monsieur le Président à engager les procédures de passation de travaux et prestations de service conformes au Code des Marchés Publics, par appels d’offres ouverts ou procédures adaptées pour l’ensemble des travaux et prestations de service, dans le cadre d’un groupement de commandes avec Lille Métropole Communauté Urbaine, en application de l’article 8 du Code des Marchés Publics, la coordination étant assurée par le Département, à l’exception des travaux de signalisation horizontale, verticale, directionnelle et de glissières de sécurité et à signer les marchés correspondants. – autoriser Monsieur le Président à signer les bons de commande dans le cadre des marchés généraux existants pour les travaux de signalisation horizontale, verticale et de glissières de sécurité. – autoriser Monsieur le Président, en cas d’appels d’offres infructueux, à relancer des appels d’offres 127 ouverts ou des procédures négociées, si nécessaire, en application des articles 35-I-1° et 35-II-3° du Code des Marchés Publics et à signer les marchés. – autoriser Monsieur le Président à signer les contrats, conventions et tous les actes correspondants. – imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 90621, natures comptables 23151, 2152, 2252 et à l’article 92412, nature comptable 4581-12 – Opération LLJ017 – Programme C04P024 (05P024APD) et la participation de Lille Métropole Communauté Urbaine pour la mise à niveau des ouvrages d’assainissement évaluée à 4 736,16 € TTC, en recette sur l’article 92412, nature comptable 4582-12. N° 4.7 DVD-I/2008/1855 OBJET : PLAN ROUTIER DEPARTEMENTAL 2005-2010 PROGRAMME D’OPERATIONS PRIORITAIRES OPERATION LLG062 – RD 791 AMENAGEMENT D’UN CARREFOUR GIRATOIRE RUES DE LA POTENTE ET DU VIEUX BUREAU SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE DE WATTRELOS CANTON DE ROUBAIX-NORD REEVALUATION DU MONTANT DU POSTE SIGNALISATION DIRECTIONNELLE DELIBERATION MODIFICATIVE Par délibération no 4.9 DVI/2006/1632 du 18 décembre 2006 modifiée le 15 octobre 2007 par délibération no 4.18 DVD/DOII/2007/1580, le Conseil Général et la Commission Permanente ont décidé notamment : – d’approuver l’avant-projet relatif à l’aménagement sur la RD 791 d’un carrefour giratoire rues de la Potente et du Vieux Bureau sur le territoire de la commune de Wattrelos pour un montant de 457 000 € TTC, dont 380 780 € pour les travaux de chaussée, 9 000 € pour les prestations de service (études, contrôles, coordination SPS…), 2 000 € pour les acquisitions foncières, 21 300 € pour l’éclairage public, 18 800 € pour la signalisation directionnelle, 6 000 € pour la signalisation verticale et 6 000 € pour la signalisation horizontale. – d’approuver la réévaluation du poste « signalisation directionnelle » en portant son montant de 15 719,06 € HT à 17 558,52 € HT, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention particulière à passer entre le Département du Nord et Lille Métropole Communauté Urbaine dans le cadre de la convention générale de gestion de la signalisation applicable le Département depuis le 1er janvier 2000, versera 17 558,52 € HT à Lille Métropole Communauté Urbaine correspondant aux dépenses de signalisation directionnelle. En application de la convention générale de gestion de la signalisation entre le Département du Nord et Lille Métropole Communauté Urbaine applicable depuis le 1er janvier 2000, le Département verse une participation financière à Lille Métropole Communauté Urbaine correspondant aux dépenses de signalisation directionnelle dans le cadre de ses projets routiers. Une convention particulière est passée avec Lille Métropole Communauté Urbaine pour chaque opération. Or, conformément aux pratiques entre le Département et Lille Métropole Communauté Urbaine, l’exonération de la TVA n’étant pas prise en considération, le montant de la participation financière du Département correspondant aux dépenses de signalisation directionnelle doit être un montant TTC et non HT comme indiqué dans la délibération susvisée. Il convient donc de porter le montant de 17 558,52 € HT à 21 000 € TTC. Le montant total de l’opération reste inchangé à 457 000 € TTC et afin de pouvoir réévaluer le poste signalisation directionnelle, il est proposé de répartir les montants des différents postes de la manière suivante : 399 700 € pour les travaux de chaussée, les acquisitions foncières et la signalisation horizontale, 9 000 € pour les prestations de service (études, contrôles, coordination SPS…), 6 000 € pour la signalisation verticale de police, 21 000 € pour la signalisation directionnelle, 21 300 € pour l’éclairage public. Les dépenses correspondantes seront imputées sur les crédits inscrits au budget départemental à l'article 90621, natures comptables 23151, 2152, 2252 et 23152 et à l’article 92412, nature comptable 4581-12 – Programme C04P024 (05P024APD) – Opération LLG062, et la participation de Lille Métropole Communauté Urbaine pour la mise à niveau des ouvrages d’assainissement évaluée à 360 € TTC, en recette sur l’article 92412, nature comptable 4582-12 – Opération 06P024OV211. Les autres dispositions des délibérations du 18 décembre 2006 et 15 octobre 2007 restent inchangées. La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires » est invitée à statuer et le cas échéant à modifier les délibérations n° 4.9 DVI/2006/1632 du 18 décembre 2006 et n° 4.18 DVD/DOII/2007/1580 du 15 octobre 2007 comme suit : – approuver la réévaluation du poste « signalisation directionnelle » en portant son montant de 17 558,52 € HT à 21 000 € TTC, le montant de l’opération LLG062 restant inchangé à 457 000 € TTC avec la nouvelle répartition suivante : 399 700 € pour les travaux de chaussée, les acquisitions foncières et la signalisation horizontale, 9 000 € pour les prestations de service (études, contrôles, coordination SPS…), 6 000 € pour la signalisation verticale de police, 21 000 € pour la signalisation directionnelle, 21 300 € pour l’éclairage public. – autoriser Monsieur le Président à signer la convention particulière à passer entre 128 le Département du Nord et Lille Métropole Communauté Urbaine dans le cadre de la convention générale de gestion de la signalisation applicable depuis le 1er janvier 2000, le Département versera 21 000 € TTC à Lille Métropole Communauté Urbaine correspondant aux dépenses de signalisation directionnelle. – imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits au budget départemental à l'article 90621, natures comptables 23151, 2152, 2252 et 23152 et à l’article 92412, nature comptable 4581-12 – Programme C04P024 (05P024APD) – Opération LLG062, et la participation de Lille Métropole Communauté Urbaine pour la mise à niveau des ouvrages d’assainissement évaluée à 360 € TTC, en recette sur l’article 92412, nature comptable 4582-12 – Opération 06P024OV211. – autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondants. N° 4.8 DVD-I/2008/1878 OBJET : PLAN ROUTIER DEPARTEMENTAL 2005-2010 PROGRAMME D’OPERATIONS COMPLEMENTAIRES OPERATION DOG086 – RD 47/RD 135A CREATION D’UN GIRATOIRE A L’INTERSECTION DES RD 47 (PR 4+0033) ET RD 135A (PR 2+0695) SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE D’ARLEUX CANTON D’ARLEUX DELIBERATION MODIFICATIVE Par délibération no 4.6 DVI/2006/1294 du 13 octobre 2008 la Commission Permanente a décidé notamment : – d’approuver l’avant projet relatif à la création d’un giratoire à l’intersection des RD 47 (PR 4+0033) et RD 135A (PR 2+0695) sur le territoire de la commune d’Arleux pour un montant de 400 000 € TTC dont 380 864 € pour les travaux de chaussée et 19 136 € pour les prestations de service (études, contrôles, coordination SPS, …). – d’autoriser Monsieur le Président à signer les conventions annexées au rapport fixant les modalités d’entretien des aménagements paysagers, d’entretien et de fonctionnement de l’éclairage public et d’entretien des pavés béton de la partie franchissable de l’îlot central du giratoire. La Commune d’Arleux souhaite traiter le giratoire comme un aménagement d’entrée de ville et donner un caractère qualitatif à l’éclairage public. De ce fait, les travaux d’éclairage public seront réalisés sous maîtrise d’ouvrage de la Commune d’Arleux qui en assurera l’entretien et le fonctionnement ultérieur. La convention à passer avec la Commune d’Arleux prévue par la délibération susvisée portera donc également sur les modalités de remboursement à la Commune de la participation départementale évaluée à 36 000 € HT, correspondant au montant de la solution de base proposée par le Département. Cette participation sera versée après constatation des travaux suivant leur coût réel dans la limite du montant susvisé. Les autres dispositions de du 13 octobre 2008 restent inchangées. la délibération La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires » est invitée à statuer et le cas échéant à modifier la du 13 octobre 2008 délibération no 4.6 DVI/2006/1294 comme suit : – autoriser Monsieur le Président à signer la convention (annexée au rapport) à passer entre le Département et la Commune d’Arleux précisant d’une part, les modalités de réalisation et de remboursement à la Commune de la participation départementale pour les travaux d’éclairage public évalués à 36 000 € HT correspondant à la solution de base proposée par le Département et d’autre part, l’entretien et le fonctionnement ultérieurs de l’installation de l’éclairage public. La participation départementale sera versée après constatation des travaux suivant leur coût réel dans la limite du montant susvisé. – autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondants. – imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits au budget départemental à l'article 90621, natures comptables 23151, 2152 et 23152 – Opération DOG086 – Programme C04P024 (05P024APD) – Opération 00P024OV707. N° 4.9 DVD-I/2008/1860 OBJET : PLAN ROUTIER DEPARTEMENTAL 2005-2010 PROGRAMME D’ETUDES COMPLEMENTAIRES OPERATION LLI004A – RD 39 CONTOURNEMENT SUD D’ANNŒULLIN CANTON DE SECLIN-SUD APPROBATION DE LA DECLARATION DE PROJET Le présent rapport a pour objet de proposer à la Commission Permanente l’approbation de la déclaration de projet relative au projet du Contournement Sud d’Annœullin, RD 39, sur le territoire de la commune d’Annœullin, en application des dispositions des articles L 126-1 et R 126-1 et suivants du Code de l’Environnement et des articles L.11-1-1, alinéas 1 et 3 du Code de l’Expropriation pour cause d’utilité publique. Ce projet a été inscrit au Schéma Routier Départemental 2000-2014 approuvé le 12 juillet 1999 et repris au Plan Routier Départemental 2005-2010 approuvé le 21 mars 2005 sous le no LLI004a au titre du programme 129 des études complémentaires – (00P024APD et 05P024APD). Programme C04P024 Ce projet d’aménagement d’une longueur d’environ 1 600 m consiste en la création d’un contournement Sud de la commune d’Annœullin. L’objet de cette opération consiste principalement à : – détourner le trafic de transit du centre de la commune d’Annœullin, – améliorer la sécurité des usagers des routes départementales et la qualité de vie des personnes habitant le long de celles-ci, – faciliter le cheminement des deux roues. Cet aménagement s’inscrit dans la continuité des projets de contournement de Billy Berclau et de Bauvin Provin, opérations lancées conjointement par les Départements du Pas de Calais et du Nord et ayant fait l’objet d’un arrêté de Déclaration d’Utilité Publique en date du 5 février 2008. L’aménagement consiste à créer : – une voie nouvelle avec chaussée bidirectionnelle, – deux pistes cyclables unidirectionnelles, – deux carrefours giratoires : rétablissement de la RD 39 et rétablissement de la RD 41b Par délibération no 4.21 DVI/2005/794 du 13 mai 2005, la Commission Permanente a approuvé le bilan de la concertation préalable pour la réalisation du contournement Sud d’Annœullin et autorisé Monsieur le Président à demander à Monsieur le Préfet l’ouverture de l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique. Par délibération no 4.40 DOII/2007/320 du 26 mars 2007, la Commission Permanente a complété la délibération du 13 mai 2005 et autorisé Monsieur le Président à demander à Monsieur le Préfet l’ouverture de l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique et de l’enquête de mise en compatibilité des documents d’urbanisme, les deux enquêtes devant être réalisées simultanément, et l’ouverture de l’enquête parcellaire, pour la réalisation du contournement Sud d’Annœullin. A l’issue de l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique qui s’est déroulée du 11 juin au 11 juillet 2008, le Commissaire Enquêteur a émis un avis favorable sans réserve sur l’utilité publique assorti des recommandations suivantes, qui ont été prises en compte par le Département : « Rétablir en priorité les chemins de désenclavement des parcellaires agricoles » Réponse : Le Département s’engage à ce qu’aucune parcelle ne se trouve enclavée par la faute du projet. Des chemins d’accès seront étudiés et proposés lors de l’étude d’aménagement foncier. « Mettre en œuvre, sans délai, l’étude d’aménagement foncier pour laquelle le Département du Nord s’est engagé auprès de la profession agricole». Réponse : Le Département a obligation de remédier aux éventuels dommages causés aux exploitations agricoles en prenant en charge les dépenses éventuelles d’aménagement foncier et de travaux connexes, déterminés par l’étude d’aménagement foncier. Une pré-étude (état initial et première proposition d’aménagement foncier) a déjà été réalisée avec tous les agriculteurs sur l’ensemble du programme à savoir le Contournement Sud d’Annœullin et le Contournement de Bauvin Provin. Lors des différentes rencontres, les agriculteurs s’étaient prononcés pour un avis en faveur d’un aménagement foncier. La validation définitive sera prononcée par la Commission Communale d’Aménagement Foncier (CCAF) ou la Commission Intercommunale d’Aménagement Foncier (CIAF). Ces commissions pourront être mises en place dès que le projet sera déclaré d’Utilité Publique. « Valider après travaux, l’absence d’aménagements phoniques le long de la voirie nouvelle et, le cas échéant, mettre en œuvre les dispositions correctives adaptés à la situation constatée». Réponse : Afin de valider l’absence d’aménagements phoniques démontrés lors de la modélisation de l’environnement sonore après construction de la voie, il est proposé de réaliser une campagne de mesures dans les 3 ans qui suivront la mise en service. Ce délai de 3 ans est nécessaire pour permettre la montée en charge du trafic. Si ces nouvelles mesures démontrent la nécessité de protections phoniques, alors des dispositions correctives seront apportées. En application des dispositions des articles L 126-1 et R 126-1 et suivants du Code de l’Environnement et des articles L.11-1-1, alinéas 1 et 3 du Code de l’Expropriation pour cause d’utilité publique, lorsqu’un projet public de travaux, d’aménagements ou d’ouvrages a fait l’objet d’une enquête publique, l’organe délibérant de la collectivité se prononce par une déclaration de projet, sur l’intérêt général de l’opération projetée. Considérant que les motifs repris ci après justifient le caractère d’intérêt général de l’opération à savoir : – détourner le trafic de transit du centre de la commune d’Annœullin, – améliorer la sécurité des usagers des routes départementales et la qualité de vie des personnes habitant le long de celles-ci, – faciliter le cheminement des deux roues, et le fait que le Commissaire Enquêteur ait donné un avis favorable avec recommandations, il est proposé à la Commission Permanente d’adopter la déclaration de projet relative au projet du Contournement Sud d’Annœullin en maintenant le projet tel qu’il a été présenté lors de l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique. La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires » est invitée à statuer et le cas échéant : – adopter la déclaration de projet relative au projet du Contournement Sud d’Annœullin sur le territoire de la commune d’Annœullin conformément au rapport, 130 aux termes de laquelle, considérant les motifs qui justifient le caractère d’intérêt général de l’opération, le projet sera maintenu tel qu’il a été présenté à l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique. – autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondants. N° 4.10 DVD-PGP/2008/1790 OBJET : OPERATION VAI009 PLAN ROUTIER DEPARTEMENTAL 2005-2010 PROGRAMME D’ETUDES – RD 954 « CONTOURNEMENT D’ODOMEZ » CANTONS DE SAINT AMAND LES EAUX RIVE DROITE ET DE CONDE SUR ESCAUT PRESENTATION DE L’ESTIMATION DETAILLEE DES ETUDES NECESSAIRES A LA REALISATION DE L’OPERATION Le projet de « RD 954 – Contournement d’Odomez », opération VAI009, est inscrite au PRD 2005-2010 – Programme d’études, approuvé le 21 mars 2005, pour un montant de 100 000,00 €. Le montant des crédits affectés à cette opération a été réévalué à 500 000 € par délibération en date des 25 et 26 février 2008. Cette opération intègre d’une part une étude portant sur l’opportunité de l’opération et la définition d’un scénario d’aménagement (appel d’offres lancé), et d’autre part les études de dépollution et de mise en sécurité de l’ancienne friche Kuhlmann à Odomez acquise dans le cadre de cette opération. L’objectif de la présente étude est de définir et d’estimer les travaux nécessaires à la mise en sécurité du site (comblement de la mare et démolition des ouvrages en béton). Le coût des études, à la charge du Département, se répartit comme suit : Montant de l’opération (inscrit au PRD 2005-2010) : 500 000,00 € Cumul des engagements : 0,00 € Montant disponible TTC : 500 000,00 € Nature et montants TTC estimés des contrats de services Etudes d'opportunité (estimation) : 232 622,00 € Etude de dépollution Kuhlmann (estimation) : 131 560,00 € TOTAL : 364 182,00 € Disponible pour les études ultérieures à l’issue du choix de scénario d’aménagement La Commission Permanente, sur avis de la Commission Aménagement des Territoires, est invitée à statuer et le cas échéant à : – approuver l’estimation détaillée de l’étude de l’opération susvisée pour un montant de 364 182,00 € TTC dont : • pour l’étude d’opportunité et de définition d’un scénario d’aménagement : 232 622,00 € TTC, • pour l’étude de dépollution et de mise en sécurité du site : 131 560,00 € TTC, – autoriser Monsieur le Président à signer les marchés, les conventions et tous les actes correspondants. 135 818,00 € N° 4.11 DVD-PGP/2008/1791 OBJET : PLAN ROUTIER DEPARTEMENTAL 2005-2010 PROGRAMME D’ETUDE OPERATION AVI002 – RD 961 « CONTOURNEMENT D’AULNOYE-AYMERIES » SUR LES TERRITOIRES DES COMMUNES DE BERLAIMONT, SASSEGNIES, AULNOYE-AYMERIES, LEVAL, SAINT-REMY-CHAUSSEE, MONCEAU-SAINT-WAAST, ECUELIN, BACHANT CANTON DE BERLAIMONT PRESENTATION DES ESTIMATIONS DETAILLEES DES ETUDES PREALABLES Le projet de « Contournement d’Aulnoye-Aymeries », 131 AVI002, est inscrit au Plan Routier Départemental, approuvé le 21 mars 2005 et réévalué le 2 juin 2008 pour un montant de 300 000 €. d’aménagement routier permettant de répondre à ces enjeux, une phase de concertation correspondant à la préparation et la participation à une concertation destinée à présenter et à faire valider le scénario d'aménagement routier, Le phasage de cette étude préalable est le suivant : une phase d’études amont comportant : • la réalisation d’un diagnostic destiné à identifier et hiérarchiser les enjeux du territoire, • la définition et la comparaison de scénarios Le coût des études, à la charge du Département, se répartit comme suit : Montant de l'opération (inscrit au PRD 2005-2010) 300 000,00 € Cumul des engagements : 98 833,27 € Montant disponible TTC : 201 166,73 € Nature et montants TTC estimés des contrats de services Etudes préalables et élaboration du dossier de concertation TOTAL 180 000,00 € : La Commission Permanente, sur avis de la Commission Aménagement des Territoires, est invitée à statuer et le cas échéant à : – approuver l'estimation détaillée des études de l’opération susvisée pour un montant de 180 000 € TTC pour les études préalables, – autoriser Monsieur le Président à signer les marchés, les conventions et tous les actes correspondants. 180 000,00 € suivants : – Améliorer les conditions d’accès aux zones économiques de Petite Forêt et du plateau d’Hérin par une liaison performante, confortable et sûre, – Améliorer la sécurité et le cadre de vie des habitants des bourgs et secteurs urbanisés aujourd’hui traversés par la RD 70, notamment en : o sécurisant les conditions de traversée ou d'usage de cet itinéraire, N° 4.12 DVD-PGP/2008/1789 OBJET : PLAN ROUTIER DEPARTEMENTAL OPERATION : VAI013 – VAI020 CONTOURNEMENT D’AUBRY DU HAINAUT, DE OISY, ET D’HERIN CREATION D’UNE VOIE NOUVELLE SUR LE TERRITOIRE DES COMMUNES DE AUBRY-DU-HAINAUT, HERIN, OISY, PETITE FORET, BELLAING, VALENCIENNES, ROUVIGNIES, ET WAVRECHAIN SOUS DENAIN Le projet de déviation d’Aubry du Hainaut, et de déviation d’Hérin et Oisy, a été inscrit au Plan Routier Départemental, approuvé le 21 Mars 2005 sous les numéros VAI013 pour un montant d’étude de 300 000 € et VAI020 pour un montant d’étude de 300 000 €. o réduisant les niveaux de bruit et de pollution auxquels sont soumises les habitations riveraines, o permettant la réalisation d’aménagements urbains de qualité, – Aménager le territoire pour favoriser le développement local, tout en veillant à ne pas encourager l’étalement urbain, – Préserver l’environnement en limitant les impacts de la route sur le paysage (secteur inclus dans le Parc Naturel Régional Scarpe Escaut), en particulier sur la qualité de la ressource en eau (présence de périmètre de protection de captage) et les habitats naturels encore préservés, Cette opération consiste en la création d’une liaison nouvelle et performante entre l’A23 au nord et l’A2 au sud, en déviation de la RD 70 actuelle. – Intégrer l’aménagement routier de manière optimale dans son environnement humain en préservant le fonctionnement des exploitations agricoles, en limitant les niveaux d’exposition au bruit, en rétablissant les chemins de randonnée pédestre, en valorisant le patrimoine local… Les objectifs de l’opération, identifiés à ce jour sont les Les études nécessaires pour conduire l’opération jusqu’à 132 la procédure de déclaration d’utilité publique ont débuté fin 2007. La première phase de l’étude préalable, relative au diagnostic du territoire, a permis d’identifier les grands enjeux auxquels le projet doit répondre. La seconde phase a permis de proposer plusieurs scénarios d’aménagement et de recueillir l’avis des acteurs du territoire. Conformément à la loi no 85-729 du 18 juillet 1985 et à son décret d’application no 86-521 du 15 mars 1986 modifiant le titre III du Code de l’Urbanisme, tant dans sa partie législative que réglementaire, la mise en œuvre d’une concertation publique préalable doit être envisagée. L’alinéa 2 de l’article R300-1 du Code de l’Urbanisme fixe la règle en matière d’opérations routières départementales : « réalisation d’un investissement routier dans une partie urbanisée d’une commune, d’un montant supérieur à 1 900 000 € et conduisant à la création de nouveaux ouvrages ou à la modification d’assiette d’ouvrages existants ». Il est donc proposé de lancer la concertation préalable sur les bases suivantes : • durée de la concertation : 4 semaines avec réunion publique, • mise à disposition dans les mairies concernées, aux heures d’ouverture, du dossier de concertation préalable avec registre permettant au public de formuler ses remarques ou suggestions, • publicité de la procédure de mise en concertation préalable du projet, par voie d’affichage local ou par voie de presse. Les maires des communes concernées seront saisis en vue de faire délibérer leur Conseil Municipal dans un délai de 2 mois en vue d’obtenir l’accord sur les modalités de la concertation préalable. A l’issue de cette procédure, la Commission Permanente sera appelée à clôturer la concertation préalable et à formuler son délibéré, suite au bilan qui lui sera proposé conformément aux textes en vigueur. La Commission Permanente, sur avis de la Commission Aménagement des Territoires, est invitée à statuer et le cas échéant à : – autoriser le lancement de la concertation préalable sur le projet de contournement d’AUBRY DU HAINAUT, de OISY, et d’HERIN sur le territoire des communes de Aubry-du-Hainaut, Hérin, Oisy, Petite Forêt, Bellaing, Rouvignies, Valenciennes, et Wavrechain sous Denain, – autoriser Monsieur le Président à signer les marchés, les conventions et tous les actes correspondants. N° 4.13 DVD-E/2008/1797 OBJET : AMELIORATION DE LA VOIRIE DEPARTEMENTALE PROGRAMMATION 2008 DELIBERATION MODIFICATIVE Par délibérations des 25 et 26 février 2008 et du 9 juin 2008 no 4.5 DVD-E/2008/143 no 4.33 DVD-E/2008/505, le Conseil Général et la Commission Permanente ont approuvé le programme 2008 d’amélioration de la voirie départementale. Ce programme prévoyait notamment la réalisation des opérations suivantes : Travaux d’amélioration Unité Territoriale de Douai RD 81 Warlaing PR 0+0206 à 2+0729 100 000 € Ouvrage hydraulique Unité Territoriale de Lille RD 945 à Halluin Traversée de la becque du Ham 135 000 € Pour tenir compte des résultats d’appel d’offres et des révisions de prix concernant les ouvrages hydrauliques, il convient de réévaluer l’opération relative à la RD 945 à Halluin en portant son montant de 135 000 € à 155 000 €. Par ailleurs, il convient de retirer du programme 2008, l’opération de la rubrique « Travaux d’amélioration » relative à la RD 81 à Warlaing, cette opération étant déjà inscrite au programme 2007. Les dépenses correspondantes seront imputées sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 90621, nature comptable 23151 – Programme C05P1007. Les autres dispositions des délibérations des 25 et 26 février 2008 et du 9 juin 2008 restent inchangées. La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires » est invitée à statuer et le cas échéant à modifier les délibérations no 4.5 DVD-E/2008/143 des 25 et 26 février 2008 et no 4.33 DVD-E/2008/505 du 9 juin 2008 comme suit : – approuver la suppression de l’opération ci-après du programme 2008 : Travaux d’amélioration Unité Territoriale de Douai RD 81 à Warlaing – PR 0+0206 à 2+0729 100 000 € – approuver la réévaluation de l’opération ci-après : Ouvrage hydraulique Unité Territoriale de Lille 133 RD 945 à Halluin – Traversée de la becque du Ham Montant porté de 135 000 € à 155 000 € – autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondants. – imputer les dépenses correspondantes sur les crédits inscrits au budget départemental sur l’article 90621, nature comptable 23151 – Programme C05P1007. N° 4.14 DVD-E/2008/1801 OBJET : RENOUVELLEMENT D'UN MARCHE A BONS DE COMMANDE RELATIF A LA COORDINATION EN MATIERE DE SECURITE ET PROTECTION DE LA SANTE (CMSPS) Le présent rapport a pour objet de préciser les dispositions proposées pour le renouvellement du marché de Coordination en Matière de Sécurité et Protection de la Santé (CMSPS) attribué en 2005 sur le territoire de l’Unité Territoriale de Lille. Ce marché d’une durée de 4 ans va arriver à échéance d’ici quelques mois. Pour permettre la réalisation des prestations susvisées qui ne peuvent être assurées en régie, il est prévu de les assurer dans le cadre d’un marché à bons de commande compte tenu de l’impossibilité d’évaluer préalablement le rythme et le volume des besoins à satisfaire, il convient donc de relancer une procédure d’appels d’offres ouverts en vue de la passation d’un marché à bons de commande d’une durée d’un an renouvelable trois fois en application des articles 33, 57 à 59 et 77 du Code des Marchés Publics, suivant les montants annuels suivants : • Minimum : 25 000 € TTC • Maximum : 100 000 € TTC Les dépenses correspondantes seront imputées sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 90621, natures comptables 23151 et 2031 et à l’article 93621. La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires » est invitée à statuer et le cas échéant à : – autoriser Monsieur le Président à engager la procédure d’appel d’offres ouvert pour des prestations relatives à la Coordination en Matière de Sécurité et Protection de la Santé (CMSPS) sur l’Unité Territoriale de Lille, conforme au Code des Marchés Publics, en vue de la passation d’un marché à bons de commande d’une durée d’un an, renouvelable trois fois, en application des articles 33, 57 à 59 et 77 du Code des Marchés Publics, suivant les montants annuels ci-après et signer le marché correspondant : • Minimum : 25 000 € TTC • Maximum : 100 000 € TTC – autoriser Monsieur le Président, en cas d’appels d’offres infructueux, à relancer un appel d’offres ouvert ou une procédure négociée si nécessaire en application des articles 35.I-1° et 35.II-3 du Code des Marchés Publics et à signer les marchés. – autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondants. – imputer les dépenses correspondantes sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 90621, natures comptables 23151 et 2031 et à l’article 93621. N° 4.15 DVD-E/2008/1802 OBJET : MARCHES GENERAUX A BONS DE COMMANDE A LANCER AU COURS DE L’ANNEE 2009 CURAGE – DERASEMENT, ENTRETIEN DES AMENAGEMENTS PAYSAGERS, ELAGAGE ET ABATTAGE D'ARBRES Pour l’exécution des programmes annuels d’entretien de la voirie départementale, le Département dispose depuis quelques années de marchés généraux à bons de commande permettant de réaliser, après approbation du programme annuel, notamment les travaux de curage et dérasement, d’abattage et d’élagage d’arbres et d’entretien des aménagements paysagers le long des routes départementales. Certains marchés arrivent à échéance dans quelques mois. Il convient dès à présent de relancer la procédure de passation de ces marchés afin de pouvoir intervenir sur le réseau soit dès approbation des programmes correspondants, soit dès que le montant cumulé des commandes sur les marchés existants aura atteint le montant maximum. Curage des fossés, dérasement des accotements Compte tenu d’une part de l’impossibilité d’évaluer préalablement le rythme et le volume des besoins à satisfaire annuellement sur le territoire des Unités Territoriales de Cambrai et Valenciennes et d’autre part de l’impossibilité de confier les travaux à une seule entreprise, la période de réalisation étant limitée en général de septembre à avril, il est proposé de lancer : – une procédure d’appel d’offres ouvert à lots en vue de la passation de marchés à bons de commande d’une durée d’un an renouvelable 3 fois en application des articles 10, 33, 57 à 59 et 77 du Code des Marchés Publics suivant les quantités ou montants annuels ci-après : Unité Territoriale de Cambrai 1er lot : Curage – Dérasement – Subdivision de Cambrai Montant minimum : 48 000 € TTC Montant maximum : 192 000 € TTC 134 2ème lot : Curage – Dérasement – Subdivision de Caudry Montant minimum : 48 000 € TTC Montant maximum : 192 000 € TTC 2ème lot : Curage – Dérasement – Subdivision de Caudry Montant minimum : 48 000 € TTC Montant maximum : 192 000 € TTC Unité Territoriale de Valenciennes 3ème lot : Dérasement d’accotements Quantité minimum : 40 000 m2 Quantité maximum : 160 000 m2 Unité Territoriale de Valenciennes 3ème lot : Dérasement d’accotements Quantité minimum : 40 000 m2 Quantité maximum : 160 000 m2 Entretien des aménagements paysagers Pour les travaux d’entretien des aménagements paysagers à réaliser sur le territoire de la subdivision de Bailleul de l’Unité Territoriale de Dunkerque, il est proposé compte tenu de l’impossibilité d’évaluer préalablement le rythme et le volume des besoins à satisfaire de lancer : – une procédure d’appel d’offres ouvert en vue de la passation d’un marché à bons de commande d’une durée d’un an renouvelable 3 fois en application des articles 33, 57 à 59 et 77 du Code des Marchés Publics suivant les montants annuels ci-après : Montant minimum : 30 000 € TTC Montant maximum : 120 000 € TTC Elagage et abattage d’arbres Pour les travaux d’élagage et d’abattage d’arbres à réaliser sur le territoire de l’Unité Territoriale de Lille, il est proposé compte tenu de l’impossibilité d’évaluer préalablement le rythme et le volume des besoins à satisfaire de lancer : – une procédure d’appel d’offres ouvert en vue de la passation d’un marché à bons de commande d’une durée d’un an renouvelable 3 fois en application des articles 33, 57 à 59 et 77 du Code des Marchés Publics suivant les montants annuels ci-après : Montant minimum : 90 000 € TTC Montant maximum : 360 000 € TTC Les travaux seront imputés sur les crédits inscrits au budget départemental aux articles 90621, nature comptable 23151 et 93621, nature comptable 61523. La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires » est invitée à statuer et le cas échéant à : – autoriser Monsieur le Président à lancer les marchés de travaux et engager la procédure de consultation des entreprises sous la forme de marchés à bons de commande d’une durée d’un an renouvelable 3 fois : • par appel d’offres ouvert à lots, en application des articles 10, 33, 57 à 59 et 77 du Code des Marchés Publics suivant les quantités ou montants annuels ci-après pour : Curage – Dérasement Unité Territoriale de Cambrai lot : Curage – Dérasement – Subdivision 1er de Cambrai Montant minimum : 48 000 € TTC Montant maximum : 192 000 € TTC • par appel d’offres ouvert, en application des articles 33, 57 à 59 et 77 du Code des Marchés Publics suivant les quantités ou montants annuels ci-après pour : Entretien des aménagements paysagers Unité Territoriale de Dunkerque – Subdivision de Bailleul Montant minimum : 30 000 € TTC Montant maximum : 120 000 € TTC Elagage et abattage d’arbres Unité Territoriale de Lille Montant minimum : 90 000 € TTC Montant maximum : 360 000 € TTC – autoriser Monsieur le Président en cas d’appel d’offres infructueux, à relancer des appels d’offres ouverts ou procédures négociées, si nécessaire en application des articles 35.I-1° et 35.II-3 du Code des Marchés Publics et à signer les marchés. – autoriser Monsieur le Président à signer les marchés et tous les actes correspondants. – imputer la dépense sur les crédits inscrits au budget départemental aux articles 90621, nature comptable 23151 et 93621, nature comptable 61523. N° 4.16 DVD-E/2008/1893 OBJET : MARCHES A BONS DE COMMANDE A LANCER EN 2009 POUR LA FOURNITURE ET LA POSE DES PANNEAUX DE SIGNALISATION DE POLICE Pour l’exécution des programmes annuels d’entretien et d’amélioration de la voirie départementale et certaines prestations des plans d’aménagement des routes départementales, le Département dispose de marchés généraux à bons de commande notamment pour la fourniture de panneaux de signalisation de police. Ces marchés arrivent à échéance le 10 juillet 2009. Les fournitures de ces marchés sont destinées à équiper les nouveaux aménagements routiers et à entretenir la signalisation en place. 135 Cette signalisation recouvre un grand nombre d’articles aux décors multiples et aux dimensions variables. Le volume des commandes à passer fluctue tout au long de l’année en fonction du nombre et des caractéristiques des opérations d’investissement à réaliser sur un territoire et des conditions d’implantation du matériel qui l’exposent plus ou moins à un risque élevé de dégradations (accidents, tags…). L’ensemble de ces considérations amène à proposer le renouvellement de ces marchés à bons de commande. Les prestations de pose sont marginales et seront commandées au titre de l’urgence ou pour pallier un manque d’effectif momentané de nos équipes. Compte tenu des besoins volumineux à satisfaire annuellement sur l’ensemble du Département et de la nécessité de la réactivité des fabricants pour la livraison, il n’est pas possible de confier ces prestations à une seule entreprise. Pour faciliter la gestion des commandes, il est proposé d’attribuer un lot par Unité Territoriale. Il est donc proposé de lancer une procédure d’appels d’offres ouverts à lots en vue de la passation de marchés à bons de commande d’une durée d’un an renouvelable trois fois en application des articles 10, 33, 57 à 59 et 77 du Code des Marchés Publics suivant le découpage territorial et les montants annuels ci-après : lot 1 : Unité Territoriale de Dunkerque minimum annuel 128 700 € maximum annuel 514 800 € lot 2 : Unité Territoriale de Lille minimum annuel 148 600 € maximum annuel 594 400 € lot 3 : Unité Territoriale de Douai minimum annuel 59 800 € maximum annuel 239 200 € d’offres ouverts à lots, en application des articles 10, 33, 57 à 59 et 77 du Code des Marchés Publics, en vue de la passation des marchés à bons de commande d’une durée d’un an renouvelable trois fois suivant le découpage territorial et les montants annuels ci-après : lot 1 : Unité Territoriale de Dunkerque minimum annuel 128 700 € maximum annuel 514 800 € lot 2 : Unité Territoriale de Lille minimum annuel 148 600 € maximum annuel 594 400 € lot 3 : Unité Territoriale de Douai minimum annuel 59 800 € maximum annuel 239 200 € lot 4 : Unité Territoriale de Cambrai minimum annuel 94 300 € maximum annuel 377 200 € lot 5 : Unité Territoriale de Valenciennes minimum annuel 70 200 € maximum annuel 280 800 € lot 6 : Unité Territoriale d’Avesnes minimum annuel 130 900 € maximum annuel 523 600 € – autoriser Monsieur le Président, en cas d’appels d’offres infructueux, à relancer des appels d’offres ouverts ou des procédures négociées, si nécessaire, en application des articles 35-I-1° et 35-II-3° du Code des Marchés Publics et à signer les marchés. – autoriser Monsieur le Président à signer les marchés et tous les actes correspondants. – imputer les dépenses correspondantes sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 90621, nature comptable 2152. lot 4 : Unité Territoriale de Cambrai minimum annuel 94 300 € maximum annuel 377 200 € lot 5 : Unité Territoriale de Valenciennes minimum annuel 70 200 € maximum annuel 280 800 € lot 6 : Unité Territoriale d’Avesnes minimum annuel 130 900 € maximum annuel 523 600 € Les dépenses seront imputées sur les crédits inscrits au budget départemental sur l’article 90621, nature comptable 2152. La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires », est invitée à statuer et le cas échéant à : – autoriser Monsieur le Président à engager les procédures de consultation des entreprises par appels N° 4.17 DVD-E/2008/1775 OBJET : TRANSFERT DU DOMAINE PUBLIC DEPARTEMENTAL D’UNE SECTION DE LA RD 11 COMPRISE ENTRE LES PR 26+0352 ET 26+0663 DANS LE DOMAINE PUBLIC DE LA COMMUNE DE BOLLEZEELE CANTON DE WORMHOUT APPROBATION DU PROJET Le présent rapport a pour objet de proposer l’approbation de l’avant-projet relatif au transfert d’une section de la RD 11 comprise entre les PR 26+0352 et 26+0663 avec travaux préalables de remise en état dans le domaine public de la Commune de Bollezeele. Les différentes modifications apportées au réseau 136 routier départemental et en particulier la déviation de la RD 11 au niveau de la commune de Bollezeele ont créé un délaissé d’une section comprise entre les PR 26+0352 et 26+0663 ne présentant plus d’intérêt pour le Département. La Commune de Bollezeele, par délibération du Conseil Municipal du 8 juillet 2008, a accepté le transfert de la section susvisée dans son domaine public sous réserve de sa remise en état préalable par le Département. En application de l’article L 3112-1 du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques, il est proposé de transférer la section susvisée de la RD 11 dans le domaine public de la Commune de Bollezeele, la section étant destinée à l’exercice des compétences de la Commune de Bollezeele et relevant de son domaine public. Le coût des travaux avant transfert, à la charge du Département qui assurera la maîtrise d’ouvrage, s’élève à 9 300 € TTC et consistent en la réfection de la couche de roulement, le curage des fossés et le dérasement des accotements. La réalisation des travaux avant transfert sera assurée comme suit : – marchés de travaux divers routiers ou marché général d’enrobés ou procédures adaptées pour l’ensemble des travaux, à l’exception des travaux de signalisation horizontale, verticale, directionnelle et de glissières de sécurité. – marchés généraux existants pour les travaux de signalisation horizontale, verticale, directionnelle et de glissières de sécurité. Les dépenses correspondantes seront imputées sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 90621, nature comptable 23151 – Programme C04P024 (05P024APD). La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires » est invitée à statuer et le cas échéant à : – approuver le transfert du domaine public départemental d’une section de la RD 11 comprise entre les PR 26+0352 et 26+0663 sur le territoire de la commune de Bollezeele en vue de son reclassement dans le domaine public communal en application de l’article L 3112-1 du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques permettant le transfert sans déclassement, dès lors que le bien public transféré est destiné à l’exercice des compétences de la collectivité et relèvera de son domaine public, transfert qui deviendra effectif dès que la procédure d’affichage de la délibération aura été respectée. – approuver les travaux avant transfert, à la charge du Département qui assurera la maîtrise d’ouvrage, pour un montant de 9 300 € TTC. – autoriser Monsieur le Président à signer les bons de commande dans le cadre des marchés de travaux divers routiers ou marché général d’enrobés ou à engager les procédures de passation de marchés et prestations de service, conformes au Code des Marchés Publics, par procédures adaptées pour l’ensemble des travaux, à l’exception des travaux de signalisation horizontale, verticale, directionnelle et de glissières de sécurité et à signer les marchés correspondants. – autoriser Monsieur le Président à signer les bons de commande relatifs aux travaux de signalisation horizontale, verticale, directionnelle et de glissières de sécurité dans le cadre des marchés généraux existants. – autoriser Monsieur le Président à signer les contrats et tous les actes correspondants. – imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 90621, nature comptable 23151 – Programme C04P024 (05P024APD). N° 4.18 DVD-E/2008/1853 OBJET : SUBVENTIONS AUX COMMUNES POUR LA REALISATION DE TROTTOIRS LE LONG DE ROUTES DEPARTEMENTALES PROGRAMME 2005 DELIBERATION MODIFICATIVE Par délibération no 4.21 DVI/2005/2248 en date du 14 novembre 2005, la Commission Permanente a décidé : – d’approuver le programme de l’année 2005 d’attribution de subventions aux communes, syndicats intercommunaux et communautés de communes pour la réalisation de trottoirs le long des routes départementales en agglomération pour un montant de 1 336 517,00 €. – d’autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondants. Une erreur matérielle a été constatée concernant la désignation de la route concernée par les travaux de réalisation de trottoirs sur la commune de Quiévy, la route départementale indiquée est la RD 113 alors qu’il s’agit de la RD 113b. Il y a donc lieu de modifier l’arrêté de subvention relatif à la réalisation de trottoirs, subventionnés à 40 %, d’un montant de 5 812,56 € TTC, en remplaçant la RD 113 par la RD 113b à Quiévy. La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires » est invitée à statuer et le cas échéant à modifier la délibération no 4.21 DVI/2005/2248 du 14 novembre 2005 comme suit : – approuver la modification du programme 2005 des subventions aux communes, syndicats intercommunaux et communauté de communes pour 137 la réalisation de trottoirs le long de routes départementales, en ce qui concerne l’attribution de la subvention, pour la RD 113b au lieu de la RD 113 sur le territoire de la commune de Quiévy. – autoriser Monsieur le Président à signer l’arrêté relatif à la subvention suivante : – trottoirs : montant des travaux subventionnables 15 825,00 € TTC plafonné à 12 150,00 € TTC au taux de 40 % soit 5 812,56 € TTC. – autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondants. N° 4.19 DVD-E/2008/1921 OBJET : REPARTITION ET UTILISATION DES RECETTES PROVENANT DU PRODUIT DES AMENDES DE POLICE ET RELATIVES A LA CIRCULATION ROUTIERE REPARTITION 2007 Lors de sa séance du 2 juin 2008, le Conseil Général a arrêté les critères de priorité pour la répartition et l’utilisation des recettes provenant du produit des amendes de police relatives à la circulation routière pour les communes et groupements de communes de moins de 10 000 habitants visés par le décret no 85-163 du 22 février 1985 modifié, au titre de la répartition 2007. La dotation 2007 s’élève à 1 232 385,00 €. Selon les critères arrêtés par le Conseil Général, l’ensemble des demandes recevables s’élève annuellement à 1 019 669,85 €. Il convient de noter que les demandes relatives à l’aménagement d’aire d’arrêt « Arc en Ciel » avec ou sans pose d’abris bus doivent faire l’objet d’un examen complémentaire par la Direction des Transports Départementaux, les éléments fournis par les communes ne permettent pas de vérifier si les aménagements proposés prennent en compte l’obligation d’accessibilité complète des services de transport collectif imposée par la loi du 11 février 2005. Il est donc proposé de répartir le reliquat de 212 715,15 € à l’issue de cet examen complémentaire. La répartition du solde qui devrait concerner essentiellement la priorité 3 – Aménagement de stationnement du réseau « Arc en Ciel » devrait être proposée aux instances délibérantes du Département début 2009. La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires » est invitée à statuer et le cas échéant à : – approuver la répartition des recettes provenant du produit des amendes de police, au titre de la répartition 2007 à hauteur de 1 019 669,85 € telle que présentée dans les tableaux annexés au rapport. – autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondants. N° 4.20 DVD-E/2008/1929 OBJET : SUBVENTIONS AUX COMMUNES POUR LA REALISATION DE TROTTOIRS LE LONG DES ROUTES DEPARTEMENTALES ET ROUTES NATIONALES TRANSFEREES 2EME PROGRAMME 2008 Lors de sa séance des 2 juin 2008, le Conseil Général a adopté les modalités d’intervention du Département dans le cadre de l’attribution de subventions aux communes, syndicats intercommunaux et communautés de communes pour la réalisation de trottoirs le long des routes départementales en agglomération au titre de l’année 2008. Par délibération no DVD-E/2008/1138 en date du 22 septembre 2008, la Commission Permanente a approuvé un premier programme d’attribution de subventions aux communes, syndicats intercommunaux et communautés de communes pour la réalisation de trottoirs le long de routes départementales en agglomération pour un montant de 310 961,39 €, pour les routes départementales classiques et de 88 578,99 € pour les routes nationales transférées laissant un disponible pour un programme ultérieur : – pour les routes départementales : 614 038,61 € sur l’autorisation de programme globale de 1 850 000 € inscrite au budget primitif de 2008 sur l’article 90621, nature comptable 23153 – Programme 08P031APD – pour les routes nationales transférées : 161 421,01 € sur l’autorisation de programme globale de 500 000 € inscrite au budget primitif de 2008 sur l’article 90621, nature comptable 23153 – Programme 08P1024APD. Pour les routes départementales classiques, le disponible de 614 038,61 € sur l'autorisation de programme s'avère insuffisant pour couvrir les demandes en instance. Dans la mesure où la part de l'autorisation de programme affectée aux subventions bordures caniveaux et assainissement n'est pas entièrement utilisée, il est proposé de modifier la répartition de l'autorisation de programme de 1 850 000 € comme suit pour permettre de présenter un deuxième programme de subvention trottoirs correspondant aux demandes qui sont liées à des opérations du Plan Routier Départemental, opérations de sécurité ou des travaux liés à 138 des travaux d’amélioration ou d’entretien : Ventilation initiale Nouvelle ventilation Subvention bordures caniveaux assainissement 925 000,00 € 749 503,01 € Subvention trottoirs 925 000,00 € 1 100 496,99 € 1 850 000,00 € 1 850 000,00 € Totaux Pour les routes nationales transférées, le disponible de 161 421,01 € sur l’autorisation de programme s’avère insuffisant pour couvrir les demandes en instance. Dans la mesure où la part de l’autorisation de programme affectée aux subventions bordures caniveaux et assainissement n’est pas entièrement utilisée, il est proposé de modifier la répartition de l’autorisation de programme de 500 000 € comme suit pour permettre de présenter un deuxième programme de subventions trottoirs correspondant aux demandes qui sont liées à des opérations du Plan des Routes Nationales Transférées, opérations de sécurité ou des travaux liés à des travaux d’amélioration ou d’entretien, étant précisé que la subvention allouée à la Communauté d’Agglomération Valenciennes Métropole pour la commune de Quarouble est ramenée de 189 876,96 € à 162 994,61 € afin de respecter l’enveloppe globale de 500 000 €. Ventilation initiale Nouvelle ventilation Subvention bordures caniveaux assainissement 250 000,00 € 72 395,79 € Subvention trottoirs 250 000,00 € 427 604,21 € Totaux 500 000,00 € 500 000,00 € La Commission Permanente, sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires » est invitée à statuer et le cas échéant à : – approuver le deuxième programme de l’année 2008 d’attribution de subventions aux communes, syndicats intercommunaux et communautés de communes pour la réalisation de trottoirs le long des routes départementales en agglomération pour un montant de 789 535,60 € pour les routes départementales classiques et de 427 604,21 € pour les routes nationales transférées, – autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondants, – imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 90621, nature comptable 23153 – Programme 08P031APD et 08P1024APD. La Commission Permanente, lors de sa séance du 10 mai 1999, a arrêté les modalités d’attribution. Par délibération en date des 24, 25 et 26 mars 2003, le Conseil Général a approuvé les seuils et le barème des subventions aux communes, syndicats intercommunaux et communautés de communes pour travaux de pose de bordures caniveaux et travaux d’assainissement le long des routes départementales, suite au basculement à l’euro au 1er janvier 2002, comme suit : * Bordures caniveaux Bloc bordures caniveaux 30,50 € HT/ml Bordure seule 15,50 € HT/ml Caniveau seul 15,50 € HT/ml * Assainissement Montant plafonné à N° 4.21 DVD-E/2008/1930 OBJET : SUBVENTIONS DU DEPARTEMENT DANS LE CADRE DES TRAVAUX COMMUNAUX POUR POSE DE BORDURES ET CANIVEAUX ET TRAVAUX D'ASSAINISSEMENT 2EME PROGRAMME 2008 Le Département subventionne les travaux communaux tels que la pose de bordures caniveaux et les dispositifs d’écoulement des eaux pluviales le long des routes départementales en agglomération. 91,50 € HT/ml Bouche d’égout (y compris le branchement sur canalisation et fonte) 534 € HT/u Regard de visite (y compris fonte) 458 € HT/u Canalisation ∅ 400 64,50 € HT/ml Canalisation ∅ 500 76,50 € HT/ml En application de ces critères, un premier programme 2008 a été proposé, pour les communes, syndicats intercommunaux et communautés de communes dont les demandes n’ont pas été satisfaites en 2007 pour les routes départementales classiques pour un montant 139 de 59 142,45 € laissant un disponible de 865 857,55 € pour des répartitions ultérieures. Il est proposé : – pour les routes départementales classiques un second programme de 156 490,54 € selon la répartition ci-après, portant le montant total des subventions bordures caniveaux et assainissement pour 2008 à 215 632,99 €. I a) – Répartition des demandes de subventions liées à des travaux d’initiative communale ou communautaire Montant proposé : AVESNES 16 222,68 € CAMBRAI 3 912,36 € DOUAI 5 218,75 € DUNKERQUE 90 844,39 € LILLE 19 100,37 € VALENCIENNES 20 724,83 € Total Ia II b) – Répartition des demandes de subventions liées aux travaux d’initiative départementale Montant proposé : NEANT Total IIb NEANT Les subventions sont imputées sur l’article 90621, nature comptable 23153 du budget départemental – Programme 08P1024APD. L’autorisation de programme inscrite au budget primitif de 2008 s’élève à 500 000 € dont 250 000 € pour les travaux de pose bordures caniveaux et assainissement. La répartition proposée par le présent rapport laisse donc un disponible de 177 604,21 €. Les tableaux joints au présent rapport reprennent l’ensemble des demandes de subventions. La Commission Permanente sur avis de la Commission « Aménagement des Territoires » est invitée à statuer et le cas échéant à : 156 023,38 € I b) – Répartition des demandes de subventions liées aux travaux d’initiative départementale Montant proposé : CAMBRAI 467,16 € Total Ib 467,16 € Les subventions sont imputées sur l’article 90621 nature comptable 23153 du budget départemental – Programme 08P031APD. L’autorisation de programme inscrite au Budget Primitif de 2008 s’élève à 1 850 000 € dont 925 000 € pour les travaux de pose de bordures et caniveaux et travaux d’assainissement. La répartition proposée par le présent rapport laisse donc une autorisation de programme disponible de 709 367,01 €. – pour les routes nationales transférées un programme de 500 000 € selon la répartition ci-après pour un montant de 72 395,79 € II a) – Répartition des demandes de subventions liées à des travaux d’initiative communale ou communautaire Montant proposé : CAMBRAI 61 283,04 € VALENCIENNES 11 112,75 € Total IIa 72 395,79 € – approuver le deuxième programme 2008 de subventions aux communes, syndicats intercommunaux et communautés de communes du Département pour travaux de pose de bordures caniveaux et d'assainissement le long des routes départementales classiques, dont la liste figure dans le document annexé au rapport pour un montant de 156 490,05 €. – approuver le programme 2008 de subventions aux communes, syndicats intercommunaux et communautés de communes du Département pour travaux de pose de bordures caniveaux et d'assainissement le long des routes nationales transférées, dont la liste figure dans le document annexé au rapport pour un montant de 72 395,79 €. – autoriser Monsieur le Président à signer les actes correspondant à la présente délibération. – imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 90621, nature comptable 23153 – Programme 08P031APD. N° 4.22 DAI/2008/1733 OBJET : ACQUISITION D'UNE PARCELLE BATIE DANS LE CADRE DE L'AMENAGEMENT DE LA RD 18 A METEREN Dans le cadre de la réalisation de l’aménagement routier repris en objet, le Département doit se porter acquéreur d’un terrain bâti. 140 Les conditions de cette acquisition ainsi que ses caractéristiques essentielles sont mentionnées sur le tableau ci-annexé. Avant l'examen de ce dossier par la Commission Permanente, la Commission « Aménagement des Territoires » est invitée à émettre un avis favorable sur l’opération reprise dans le tableau ci-annexé afin : – d’acquérir à l'amiable ou par voie d'expropriation, auprès de son propriétaire le terrain bâti et de verser toute autre indemnisation légale ; – d’indemniser le propriétaire de ce terrain ; – d’indemniser le propriétaire au taux d'intérêt légal en cas de prise de possession anticipée de l’immeuble en vue de la réalisation des travaux ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer les actes et documents correspondants, tout avenant n’ayant aucune incidence financière pour le Département, constatant le changement de propriétaire pour les conventions conclues par les vendeurs sur leur bien ; – d’imputer les dépenses correspondantes sur l’opération 00P024OV545 « Moyens généraux – Voirie », nature analytique : Travaux d’Aménagement des Routes Départementales (231-51) » du budget départemental. BETHENCOURT est une commune rurale d’une superficie de 515 ha, qui comptait en 2006 717 habitants (INSEE). Après une baisse continue de sa population entre 1982 et 1999 (de 766 hab. à 676 hab.), la commune a connu depuis un accroissement de celle-ci, la ramenant quasiment au niveau de 1982. La morphologie du village est très compacte, elle est caractéristique de communes du Cambrésis marquées par une activité artisanale du textile très présente, où coexistent le logement et l’atelier. La commune compte 295 logements, dont 276 résidences principales, 3 résidences secondaires et 16 logements vacants. Les résidences principales sont très majoritairement occupées par leur propriétaire (82,2 %), le secteur locatif privé ne représentant que 16,3 % du total ; la commune ne dispose d’aucun logement social. Les logements datent majoritairement d’avant 1949, avec peu de constructions neuves, hormis l’aménagement d’un lotissement de 13 lots en 2005. Les équipements : La commune dispose d’un bureau de poste, d’une école de 4 classes. Dans les domaines sportif et culturel, la commune dispose d’un stade, d’une salle des fêtes, d’un centre de loisirs, d’une garderie périscolaire et d’une bibliothèque municipale. Au niveau des transports collectifs, la commune est desservie par deux lignes du réseau Arc-en-ciel : les lignes 508 (Caudry – Avesnes-les-Aubert) et 511 (Caudry – Valenciennes). N° 4.23 DPAE/2008/1742 OBJET : AVIS DU DEPARTEMENT SUR LE PROJET DE PLAN LOCAL D'URBANISME DE BETHENCOURT (ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI) ARRETE PAR LE CONSEIL MUNICIPAL ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Conformément à l’article L. 123-9 du Code de l’Urbanisme, le projet de Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de BETHENCOURT, arrêté par délibération du Conseil Municipal le 8 février 2008, a été notifié au Conseil Général pour avis. 1. Présentation de la commune de BETHENCOURT située dans La commune de BETHENCOURT, l’arrondissement de CAMBRAI, canton de CARNIERES, fait partie de la communauté de communes du Caudrésis (18 communes, 33 150 hab.). Elle est limitrophe des communes de Caudry, Quiévy, Viesly, Beaumont-en-Cambrésis, Beauvois-en-Cambrésis, Bévillers. La commune est inscrite dans le périmètre du Schéma de COhérence Territoriale (SCOT) du Cambrésis qui concerne 110 communes. Le SCOT du Cambrésis est en cours d’étude. Concernant les voiries, la route départementale 643 (ex-RN43) matérialise la limite sud de la commune. La commune est également concernée par les RD 45 et RD 16. L’urbanisation du village s’est d’ailleurs développée de part et d’autre de la RD 16. Cet axe a fait l’objet de travaux d’aménagement et de mise en sécurité suite à l’étude FDAN Cadre de vie. Concernant les cheminements doux, la commune dispose d’un réseau de ruelles au cœur du village ; une ancienne voie ferrée a été requalifiée et constitue un espace naturel à l’intérieur du bourg. Les activités et les services : A l’instar de nombreuses communes du Cambrésis, l’agriculture est très présente dans la commune. Même si elle ne concerne plus que 8 exploitations et 14 emplois directs (RGA 2000), la surface agricole utile représente 82 % de la superficie communale. En termes de commerces de proximité, la commune ne dispose plus que d’une boulangerie et d’un café. La proximité de Caudry offre un accès facile aux commerces de proximité. L’aménagement de l’espace : Suite à l’étude FDAN Cadre de vie, des travaux ont 141 permis d’améliorer les espaces publics de la commune, notamment les places Léon Gambetta et Jean Jaurès. 2. Le projet de PLU de BETHENCOURT La commune base son projet autour de 4 grands objectifs : Reconnaître et préserver l’espace agricole et naturel : le PLU permet de conforter le développement des exploitations agricoles, et de préserver à l’est les bois de Clermont et à l’ouest, le chemin de l’ancienne voie ferrée ; L’urbanisation multifonctionnelle à dominante d’habitat : l’urbanisation nouvelle doit permettre de diversifier l’offre de logements (terrains à bâtir, logements locatifs) tout en veillant à améliorer la qualité de l’habitat existant, notamment au cœur du village. L’objectif de la commune est d’accueillir 100 à 120 nouveaux habitants sur les dix ans qui viennent, de manière progressive, principalement au Sud-Ouest de la commune, au lieu dit « les Vergers » ; Promouvoir les activités économiques industrielles, artisanales et tertiaires : la commune inscrit dans son PLU une zone d’urbanisation à vocation économique située à l’entrée sud de la commune, le long de la RD 643. Cette zone d’activités sera sous compétence de la Communauté de communes du Caudrésis. Elle fait l’objet d’une étude au titre l’article L111-1-4 du Code de l’Urbanisme (« Loi Barnier ») incluse dans le dossier de PLU, afin de réduire la bande d’inconstructibilité de 75 m à 25 m ; Le cadre de vie reconnu et conforté : cet objectif de mise en valeur du cadre de vie se décline en 4 actions prioritaires : – Affirmer la centralité de la commune par l’embellissement de l’espace public ; – Mettre en valeur les sentiers de découverte ; – Veiller à l’enfouissement des réseaux et au fleurissement de la commune ; – Prendre en compte les spécificités de l’architecture locale, en les intégrant au règlement du PLU, pour veiller à leur préservation. L’objectif démographique est donc d’accueillir 100 à 120 nouveaux habitants en ouvrant à l’urbanisation 6,5 ha de zone mixte à vocation principale d’habitat : 3,1 ha en 1AU et 3,4 en 2AU. Afin de développer les activités économiques, la commune inscrit 10,9 ha de zone à vocation économique le long de la RD 643 : 8,6 en 1AUe et 2,3 ha en 2AUe. Le PLU intègre une étude de la Loi Barnier, afin de réduire la bande d’inconstructibilité de 75 mètres normalement le long de la RD 643, à 25 mètres de part et d’autre de la chaussée. Les espaces agricoles et naturels demeurent largement prédominants : la zone A s’étend sur 446,1 ha et la zone N 14 ha. 3. Avis du Département sur le projet de PLU de BETHENCOURT Le projet de PLU de BETHENCOURT répond en partie aux prescriptions du Département en matière d’aménagement. Remarques : En matière d’aménagement routier, le PLU doit faire apparaître dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) les grands projets de voirie inscrits au Plan Routier Départemental, notamment l’étude de la déviation de la RD 16 au nord de Caudry vers Béthencourt. En outre, le règlement de PLU doit veiller à garantir certains éléments, notamment : La spécificité des immeubles de service public doit être reconnue dans le règlement du PLU et mérite à ce titre d’être pris en compte dans un alinéa distinct dans chaque article les concernant, notamment les articles 1 et 2. Ces règles particulières visent à rendre la réalisation d’équipements publics la moins contraignante possible. Afin de garantir toutes les possibilités d’intervention en cas d’aménagement ultérieur de voirie, il conviendra de préciser à l’article 3 que « les accès directs aux voies départementales sont interdits ou limités. Ils doivent toujours être assujettis à l’accord du gestionnaire de la voirie concernée » ; A l’article 6, concernant l’implantation de nouvelles constructions en dehors des zones agglomérées, il est nécessaire de préserver une marge de recul le long des Routes Départementales de 25 mètres par rapport à l’axe des RD en zones N et A et de 10 mètres en zone AU. Ces dispositions ne s’appliquent pas aux reconstructions ainsi qu’aux extensions de constructions dans le prolongement de bâtiments existants. Les exceptions pour les installations techniques nécessaires au fonctionnement de service public (distribution d’énergie électrique et de gaz) ne doivent pas créer de gêne de visibilité lors de la circulation. A l’article 12, concernant la création d’aires de stationnement relative aux équipements publics ou parapublics, il serait souhaitable d’inscrire que « le nombre de places de stationnement des véhicules est déterminé en tenant compte de la nature des équipements, de leur situation géographique, de leur groupement, et des possibilités de fréquentation simultanée ou en alternance. » Enfin, la commune est concernée par une voie inscrite au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR), voie qui n’est pas reprise dans le projet de PLU. Il convient donc de la faire figurer de façon cartographique dans les annexes du PLU. Le plan de cette voie inscrite au PDIPR figure en annexe de ce rapport. Il est proposé à la Commission Permanente après avis 142 de la Commission Aménagement des Territoires : – d'émettre un avis favorable au projet de PLU de BETHENCOURT tel que présenté par le Conseil Municipal sous condition de la prise en compte des remarques évoquées dans le rapport. N° 4.24 DPAE/2008/1746 OBJET : AVIS DU DEPARTEMENT SUR LE PROJET DE PLAN LOCAL D'URBANISME D'AUBENCHEUL-AU-BAC (ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI) ARRETE PAR LE CONSEIL MUNICIPAL ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Conformément à l’article L. 123-9 du Code de l’Urbanisme, le projet de Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune d’AUBENCHEUL-AU-BAC, arrêté par délibération du Conseil Municipal le 18 décembre 2007, a été notifié au Conseil Général pour avis. Précédemment, le Conseil Municipal avait délibéré le 15 mai 2007 pour arrêter son projet de PLU. Lors de la consultation des personnes publiques associées, ce projet a fait l’objet d’un avis négatif de l’État, notamment pour incompatibilité avec le Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de Cambrai, concernant la superficie des zones à urbaniser à vocation d’habitat. Ce nouvel arrêt de projet prend en compte les remarques de l’Etat. 1. Présentation de d’AUBENCHEUL-AU-BAC la commune La commune d’AUBENCHEUL-AU-BAC se situe dans l’arrondissement de CAMBRAI, canton de CAMBRAI OUEST. La commune fait partie de la Communauté de Communes de l’Ouest Cambrésis. Elle est limitrophe des communes de Fressies (Arrondissement de Cambrai), d’Aubigny-au-Bac (Arrondissement de Douai), d’Oisy-le-Verger et d’Epinoy dans le Département du Pas-de-Calais. La commune fait partie du périmètre du schéma directeur de développement et d'urbanisme de l'agglomération de Cambrai approuvé le 22 novembre 2000. Le PLU doit être compatible avec ce document. La commune est également concernée par le Schéma de COhérence Territoriale du Cambrésis (SCOT) actuellement en cours d’élaboration, au stade du Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD). Par ailleurs, la commune adhère au Pays du Cambrésis, dont le Contrat de Pays a été signé par le Préfet de Région le 20 décembre 2004. Contextes socio-économique, environnemental : urbain et La population communale a connu une augmentation entre 1962 (344 habitants) et 2004 (509 habitants). La commune d’AUBENCHEUL-AU-BAC se situe à un point stratégique pour le franchissement de la Sensée, celui-ci se réalisait initialement par le biais d’un bac, puis de ponts routiers et ferrés. D’ailleurs, il est prévu dans le projet de canal Seine-Nord qu’il débouche sur le canal de la Sensée à grand gabarit, dans la partie ouest de la commune. A l’origine, l’urbanisation du village s’est développée de façon linéaire dans le fond de vallée, le long de la rivière la Sensée et de la rue principale, la RD 643 (ex RN 43). Hormis ce développement linéaire, l’urbanisation s’est développée à partir des années 1980 sous la forme de lotissements, à l’ouest avec « le Belvédère », puis à l’est avec « la résidence du Lac ». Une étude FAN cadre de vie a été menée sur la commune d’AUBENCHEUL-AU-BAC et a permis d’améliorer les abords de la mairie et d’école primaire situées le long de la RD 643. Espaces naturels et agricoles : Le nord de la commune est concerné par la ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) de type 2 « complexe écologique de la vallée de la Sensée ». Les marais de la Sensée ont notamment une fonction d'habitat pour les populations animales et végétales. Ils constituent un corridor écologique et une zone de passages. Deux zones de préemption au titre des espaces naturels sensibles du Département s’étendent sur près de 16 ha dans ce complexe écologique. Au sud du village, les espaces agricoles couvrent la majeure partie du territoire communal. Ce vaste plateau cultivé constitue un paysage ouvert d’openfield. Transports collectifs : La ligne de chemin de fer Douai – Cambrai traverse la commune ; la gare ayant été supprimée, la plus proche se situe dans la commune voisine d’Aubigny-au-Bac. La commune d'Aubencheul-au-bac se situe hors des périmètres de transports urbains du Douaisis et du Cambrésis. Elle est uniquement desservie par la ligne régulière Arc-en-Ciel 403 Féchain – Douai et dispose d'une fréquence de 4 allers-retours par jour. 2. Le projet de PLU d’AUBENCHEUL-AU-BAC Le projet communal s’organise autour de cinq grandes orientations : a) Favoriser la croissance démographique et diversifier l’habitat : L’objectif démographique de la commune est 143 d’atteindre 580 habitants à horizon 2015-2020 par le biais de l’ouverture à l’urbanisation à court terme de 2,25 ha. Cette zone à urbaniser vient épaissir le lotissement « le Belvédère », situé à l’ouest du village, pour y développer une offre nouvelle de logements individuels en locatif et pour les primo accédants. et permettre une bonne identification des routes concernées, le projet de PLU doit être mis à jour afin que la dénomination « RD 643 » remplace systématiquement la « RN 43 ». Il est proposé à la Commission Permanente après avis de la Commission Aménagement des Territoires : b) Renforcer la dynamique économique : Pour développer l’activité économique, la commune inscrit une zone à vocation économique. Cette zone, inscrite dans le SDAU (Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme) de l’agglomération de Cambrai, s’étend sur 10,5 ha, de part et d’autre de la RD 643. Une étude d’aménagement est annexée au PLU. – d'émettre un avis favorable au projet de PLU d’AUBENCHEUL-AU-BAC tel que présenté par le Conseil Municipal sous condition de la prise en compte de la remarque inscrite dans le rapport. N° 4.25 c) Améliorer le fonctionnement urbain : Le projet d’aménagement préconise la mise en valeur de la RD 643, dans sa section urbaine, par le traitement des abords, ainsi qu’en entrées sud et nord de la commune, afin d’assurer une meilleure sécurité et améliorer la qualité des entrées de ville. d) Favoriser un cadre de vie de qualité : La commune projette : – d’aménager la place de l’église, – de reconvertir l’espace situé à l’arrière de la mairie (ancien site REYES) pour y développer un nouvel espace de centralité, – de protéger le patrimoine de la commune, – de préserver le chemin pavé (chemin des Postes) comme itinéraire de promenade. e) Préserver l’identité paysagère de la commune : A travers cet objectif, la commune souhaite : – préserver et mettre en valeur la vallée de la Sensée, – garantir le développement de l’activité agricole, – préserver certaines ouvertures visuelles, – protéger les haies bocagères et l’étang du camping, – favoriser l’intégration paysagère des nouvelles zones d’habitat et d’activités économiques. Les espaces de préemption au titre des espaces naturels sensibles sont bien identifiés. Ils sont classés en zone N. 3. Avis du Département sur le projet de PLU d’AUBENCHEUL-AU-BAC Mené en concertation avec les services du Département du Nord, le projet d’élaboration du P.L.U. d’AUBENCHEUL-AU-BAC répond en partie aux prescriptions du Département en matière d’aménagement. DPAE/2008/1753 OBJET : AVIS DU DEPARTEMENT SUR LE PROJET DE PLAN LOCAL D'URBANISME DE CATILLON-SUR-SAMBRE (ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI) ARRETE PAR LE CONSEIL MUNICIPAL ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Conformément à l’article L. 123-9 du Code de l’Urbanisme, le projet de Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de CATILLON-SUR-SAMBRE, arrêté par délibération du Conseil Municipal le 28 juillet 2008, a été notifié au Conseil Général pour avis. 1. Présentation de de CATILLON-SUR-SAMBRE la commune La commune de CATILLON-SUR-SAMBRE (846 habitants en 2005, source INSEE), située dans l’arrondissement de Cambrai, canton du Cateau-Cambrésis, fait partie de la Communauté de Communes du Pays de Matisse, composée de 11 communes (13 500 habitants). Elle est limitrophe des communes de Rejet-de-Beaulieu, Bazuel, Ors, La Groise, et de Fesmy-le-Sart dans le Département de l’Aisne. Documents supracommunaux La commune de CATILLON-SUR-SAMBRE fait partie du périmètre du Schéma de COhérence Territoriale (SCOT) du Cambrésis, actuellement au stade du Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD). La commune adhère au Pays du Cambrésis, dont le Contrat de Pays a été signé par le Préfet de Région le 20 décembre 2004. Remarque : Le PLU de la commune fait plusieurs fois référence à la route nationale 43. Afin de prendre en compte le transfert de routes nationales au Département du Nord (juillet 2005) La commune est intégrée au Parc Naturel Régional (PNR) de l’Avesnois. Le PLU doit donc être compatible avec la Charte du PNR. Toutefois, le PNR est actuellement en révision de charte. 144 Contextes socio-économique, environnemental urbain et L’origine de CATILLON-SUR-SAMBRE remonte à la fin du 12ème siècle, lorsque l'évêque de Cambrai décide d’établir un village, Castellio, sur la prolongation de la voie Cambrai – Le Cateau vers la route de Guise à Landrecies. Le village doit son nom au petit château fort édifié en 1235 au bord de la Sambre. Le village dispose dès l’origine d’un plan d’aménagement constitué d’une trame orthogonale. Sept rues sont rigoureusement parallèles à la Grand'rue (aujourd’hui RD 643), espacées d'environ 80 mètres l'une de l'autre et coupées à angles droits par trois autres rues. Le développement de la commune s’est réalisé à Catillon sur les voiries préexistantes, le bâti remplissant l’espace urbain au fur et à mesure du développement de la commune. Aujourd’hui, la commune de CATILLON-SUR-SAMBRE est un village de 846 habitants (INSEE 2005) qui connaît une stabilisation de sa population depuis 1999, après une baisse constante depuis la fin du 19ème siècle, la population s’élevait alors à près de 2 500 habitants. La commune connaît également un vieillissement important de sa population, plus marqué que dans l’arrondissement de Cambrai. L’habitat dans la commune se caractérise par l’importance d’un bâti ancien (77 % des logements datent d’avant 1949) et d’une offre de logements peu diversifiée (76 % de propriétaires occupants). Les services et les équipements sont répartis dans la commune le long de la RD 643 avec quelques commerces de proximité (boulangerie, épicerie), et autour de la place (la mairie, la poste, la pharmacie). La commune compte trois sites d’activités économiques situés le long de la RD 643 : – à l’entrée ouest de la commune, – au nord, à l’arrière du front urbain existant, – à l’est du canal de la Sambre, avec la présence de friches. L’agriculture est encore très présente avec la présence de 15 exploitations (polyculture et élevage), dont certaines sont insérées dans le village. Au niveau des transports collectifs, la commune de CATILLON-SUR-SAMBRE est située dans le bassin de transport 5 Est Cambrésis du réseau Arc-en-Ciel. Elle est desservie par la ligne régulière 517 et dispose d'une fréquence de 7 allers/retours par jour. Les trois arrêts se situent le long de la RD 643. Au niveau environnemental, la commune se situe à la limite de deux unités paysagères, celle du Cambrésis et de l’Avesnois, avec à l’Ouest du village un paysage d’openfield (champs ouverts et grandes cultures) caractéristique du Cambrésis et au sud et à l’est, un paysage de bocages (champs et prés enclos par des levées de terre portant des haies ou des rangées d'arbres) paysage très répandu, et protégé dans l’Avesnois notamment par le PNR. La commune est concernée par : une ZNIEFF (Zone Naturelle d’Industrie Ecologique Faunistique et Floristique) de type I : la haute vallée de la Sambre entre le bois de l'Abbaye et Ors, trois ZNIEFF de type II : – le complexe écologique de la forêt de Mormal et des zones bocagères associées, – la Thiérache bocagère, – la plaine alluviale de la Sambre en amont de Bachant. Le Plan de Prévention des Risques Inondations de la Sambre Amont prescrit en 2001 concerne la commune, sur les pourtours de la Sambre. 2. Le projet de PLU de CATILLON-SUR-SAMBRE Les quatre grandes orientations de la commune sont : a) Mieux affirmer la centralité de la commune Cet objectif passe par un développement des équipements (nouveau commerce, cantine et bibliothèque), par la restructuration de l’espace public (amélioration et sécurisation de la traversée de la RD 643, aménagement de la place, hiérarchisation des voiries, valorisation des voies piétonnes). b) Recomposer le tissu urbain Cet objectif répond à la volonté d’équilibrer le développement de la commune, en remplissant les dents creuses dans le tissu urbain, en ouvrant à l’urbanisation des secteurs en continuité du tissu urbain existant, en évitant l’urbanisation linéaire et le développement hors du village. La commune souhaite également améliorer la mixité fonctionnelle du village. c) Valoriser les atouts de la commune pour la promotion des activités économiques Cet objectif revêt deux dimensions : – la promotion du tourisme fluvial par la mise en valeur des bords du canal (reconversion du garage de l’éclusier en équipement touristique, réseau de promenade), – la consolidation du parc d’activités, par l’agrandissement du parc d’activités à l’est de la commune, et la délimitation de l’implantation des entreprises au nord du village. d) Valoriser le cadre de vie par la préservation de l’environnement et des paysages Cet objectif se traduit par le maintien du caractère agricole de la commune (prise en compte des développements des exploitations, limitation de l’extension urbaine) et la préservation des éléments naturels et paysagers avec le maintien du bocage et la protection des espaces d’expansion de crue à l’est du canal. 145 La commune de CATILLON-SUR-SAMBRE souhaite encourager un accroissement démographique par la construction annuelle de 5 logements par an pour les dix prochaines années. Ce développement se réalisera en priorité dans les « dents creuses » à l’intérieur du tissu urbain, avec un volume estimé entre 15 et 17 logements. La commune inscrit une zone à urbaniser à court terme (1AU) en continuité sud du village, afin d’accueillir 40 à 45 logements. Cette zone s’étend sur 4,73 ha et était déjà inscrite dans le Plan d’Occupation des Sols. La commune inscrit également une zone à urbaniser à long terme (2AU) au nord de la RD 643. Cette zone découle de la volonté de rééquilibrage du développement urbain de part et d’autre de la route départementale. Sa superficie est de 3,14 ha. La commune inscrit également une zone de développement éolien sur la partie ouest de la commune, en lien avec les conclusions du schéma territorial éolien du Cambrésis. 3. Avis du Département sur le projet de PLU de CATILLON-SUR-SAMBRE Le projet de PLU de CATILLON-SUR-SAMBRE répond en partie aux prescriptions du Département en matière d’aménagement. Réserves : Le règlement de PLU doit veiller à garantir certains éléments, notamment : La spécificité des immeubles de service public doit être reconnue dans le règlement du PLU et mérite à ce titre d’être pris en compte dans un alinéa distinct dans chaque article les concernant, notamment les articles 1 et 2 des zones urbanisées et à urbaniser. Ces règles particulières visent à rendre la réalisation d’équipements publics la moins contraignante possible ; Afin de garantir toutes les possibilités d’intervention en cas d’aménagement ultérieur de voirie, il conviendra de préciser à l’article 3 que « les accès directs aux voies départementales sont interdits ou limités. Ils doivent toujours être assujettis à l’accord du gestionnaire de la voirie concernée » ; Afin de répondre à d’éventuels impératifs de sécurité, il conviendrait d’inscrire aux articles U11, UE11, 1AU11 dans un alinéa spécifique : « La hauteur des clôtures des bâtiments publics ou parapublics à usage social ou scolaire pourra être différente en fonction de la nature du site et des impératifs de sécurité inhérents à leur bon fonctionnement ». La commune doit veiller à mettre dans les annexes du PLU, à titre d’information, les cheminements inscrits au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée existants (carte jointe en annexe). Ces itinéraires ne sont pas repris dans le tableau des Obligations Diverses ni cartographiés. Il est proposé à la Commission Permanente après avis de la Commission « Aménagement des Territoires » : – d'émettre un avis favorable au projet de PLU de CATILLON-SUR-SAMBRE tel que présenté par le Conseil Municipal sous condition de la prise en compte des réserves évoquées dans le rapport. N° 4.26 DPAE/2008/1747 OBJET : FONDS DEPARTEMENTAL POUR L'AMENAGEMENT DU NORD VOLET GRANDS PROJETS ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A LA VILLE D'ARMENTIERES POUR LA REALISATION DU PROJET DE COMPLEXE DE LOISIRS, CULTURE ET ACTIVITES ET DE RUE COUVERTE DU POLE DE LA GARE ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Présentation du Projet La Ville d’Armentières a lancé en 2000 une politique visant à requalifier le quartier de la gare dans une optique nouvelle de mobilité centrée sur les transports en commun et l’intermodalité. La réalisation du pôle d’échanges s’est accompagnée d’un remodelage complet de l’espace et d’une réorientation de sa vocation, en y réalisant de nouveaux équipements publics, des logements et une activité tertiaire. Le commerce traditionnellement présent sur ce secteur a été conforté, dans une optique de continuité et de liaison avec le centre-ville. Le projet de complexe de loisirs, culture et activités et de rue couverte concerne le cœur de ce secteur, entre des espaces publics de qualité et le pôle d’échanges. Il réinvestit une ancienne usine textile (entreprise Mahieu, puis entrepôts Beaudeux), partiellement inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Le projet exploite les capacités et les atouts du site : façade décorée, hall traversant avec verrière qui sera transformé en rue couverte. D’une emprise industrielle monolithique, il fait un lieu de centralité ouvert par la rue couverte qui s’insérera dans la nouvelle trame viaire du quartier. Le bâtiment ainsi divisé en deux parties accueillera un cinéma de 4 à 5 salles et des commerces. La programmation de ce cinéma interviendra en complément de l’offre culturelle de la médiathèque. La ville a posé des exigences vis-à-vis de l’exploitant futur sur un positionnement qui mêle le « tout public » et l’ « art et essais ». Le pôle commercial fonctionnera en partie en lien avec 146 l’activité du cinéma. Il vise à en renforcer l’attractivité, en complétant l’offre de loisir. Plan de financement Le projet de complexe de loisirs, culture, activités et de rue couverte du pôle de la gare d’Armentières peut bénéficier d’une subvention de 1 500 000 € au titre du Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord – Volet « Grands Projets ». Dépenses HT en € Il fait par ailleurs l’objet d’un accord de Lille Métropole Communauté Urbaine (LMCU), qui l’accompagne fortement au titre de ses compétences. Le plan de financement se compose comme suit : % Recettes HT en € Acquisitions 1 173 178 9,71 Démolitions 322 067 2,66 8 027 093 66,36 Travaux Ce projet vise en effet à renforcer l’attractivité du cœur d’un bassin de vie de près de 70 000 habitants. Il est réalisé dans une logique de qualité urbaine, de diversification des fonctions et de mise en valeur des atouts patrimoniaux de la ville. FEDER % 1 800 000 14,88 400 000 3,31 Région Département du Nord Frais financiers 432 240 3,57 FDAN GP 1 500 000 12,40 Rémunération SEM 576 028 4,76 LMCU 1 500 000 12,40 Maîtrise d’œuvre 981 435 8,11 Maître d’ouvrage (ville d’Armentières) 2 000 000 16,53 Assurance – Alea 584 523 4,83 Foncier-cession à un opérateur 4 896 564 40,48 12 096 564 100 Total 12 096 564 100 Total Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Aménagement des Territoires » : convention jointe et tous les actes correspondant à la délibération ; – d’attribuer une subvention de 1 500 000 € à la Ville d’Armentières pour la réalisation d’un complexe de loisirs, culture et activités et de rue couverte du pôle de la gare d’Armentières ; – d'imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l'article 9191, nature comptable 20414 du budget départemental de l'exercice 2008, Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord – Volet Grands Projets. (CODE 08P091OV003 – AP 08P091) – d’autoriser Monsieur le Président à signer la ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9191 20414 5 536 996 990 000 4 546 996 1 500 000 3 046 996 147 N° 4.27 DPAE/2008/1771 OBJET : FONDS DEPARTEMENTAL POUR L'AMENAGEMENT DU NORD VOLET GRANDS PROJETS ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION A LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS DE MORMAL ET DE MAROILLES POUR LA CREATION D'UN CENTRE DE DECOUVERTE DES SAVEURS ET DU GOUT ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Présentation du projet Le projet « Maison du Pays du Maroilles » est né d’une volonté de la Communauté de Communes de Mormal et de Maroilles (2C2M) et la Communauté de Communes Rurale des 2 Helpes (CCR2H) de mener conjointement des projets afin de valoriser l’identité économique, touristique et culturelle du territoire. La Maison du Pays du Maroilles répond à un double enjeu : – un enjeu économique, lié à la valorisation des produits du terroir et au développement de leur commercialisation, – un enjeu d’éducation à la santé par la déclinaison en action d’une culture commune sur la prise en charge globale de la santé liée à l’alimentation. Cette Maison s'articule autour de 3 axes majeurs : – un atelier fromager, outil de production coopératif pour la fabrication de Maroilles et le développement d'une nouvelle gamme fromagère liée au terroir, – un centre d'accueil muséographique sur l’activité fromagère, attenant à l’atelier fromager, déjà financé au titre du FDAN Grands Projets, lors de la Commission Permanente du 11 décembre 2006. – un centre de découverte des saveurs et du goût. Il doit permettre de développer l’éducation au goût, et de promouvoir les richesses culinaires des produits agroalimentaires et fermiers du territoire tel le Maroilles. Dernier axe de la Maison du Pays du Maroilles, le centre de découverte des saveurs et du goût, s'organisera en trois espaces : un espace scénographique, une salle d’initiation à l’analyse sensorielle et un atelier culinaire. Il a pour but de rappeler le lien qui unit un produit, son territoire et son histoire. Ce site est localisé au sein même du cœur historique du village de Maroilles, au sein de la Cour de l'ancienne Abbaye, et est relié par un sentier d'interprétation du paysage du Pays de Maroilles. Un ancrage territorial fort Le projet s'inscrit pleinement dans les stratégies du Pays Sambre Avesnois et du Parc Naturel Régional de l'Avesnois. Le contrat de Pays propose le développement d'un pôle d'excellence agricole et la création d'équipements thématiques valorisant les patrimoines du territoire. De plus, le Pays s'engage dans une réflexion concernant la constitution d'un réseau d'acteurs afin de promouvoir l'éducation nutritionnelle et de lutter contre le diabète. Le Parc Naturel Régional de l'Avesnois a mis en œuvre un programme « d'éveil et de sensibilisation au goût ». Différentes actions ont ainsi été menées (les « classes du goût », le réseau des Boutiques de l'Avesnois…). Enfin, le projet bénéficie d'un partenariat entre la Fédération des Parcs Naturels Régionaux de France et l'Association Nationale des Sites Remarquables du Goût au titre desquels la ville de Maroilles est reconnue depuis 1998. Des effets de seuils recherchés Le centre de découverte des saveurs et du goût permettra la création d'une nouvelle entreprise et de trois emplois à moyen terme, qui animeront et développeront le Centre. Le projet aura des retombées touristiques possibles sur le territoire rural. L'implantation du Centre de Découverte des Saveurs et du Goût s'inscrit dans le cadre d'un site protégé, entouré de plusieurs monuments historiques. Cela permettra de dynamiser l'accueil au sein du village afin d'inciter les visiteurs à prolonger leur séjour à Maroilles. Un caractère territorial durable L'intégration paysagère, le choix des matériaux locaux et la gestion du chantier font partie des cibles HQE visées dans la réalisation de l'équipement. Par ailleurs, l'utilisation du bois énergie comme moyen de chauffage sera étudiée. Le projet s'inscrit dans une réflexion sur la valorisation de l'image du territoire menée par le Conseil de Développement du Pays Sambre-Avesnois. Il contribue au renforcement de l'identité locale par le goût. De plus, les actions menées sur la thématique santé et nutrition répondent à la problématique sanitaire que connaît le territoire Sambre-Avesnois. Une conduite de projet multi partenariale La maîtrise d'ouvrage de l'ensemble des équipements est assurée d'un commun accord entre les deux conseils communautaires, par la Communauté de Communes du Pays de Mormal et de Maroilles (2C2M). Pour le fonctionnement, le pilotage politique du projet associe des partenaires publics et des partenaires privés. Il implique des EPCI (la Communauté de Communes de Mormal et de Maroilles et la Communauté de Communes Rurale des 2 Helpes) ainsi que le Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional de l'Avesnois, des associations (Association des Sites Remarquables du Goût de Maroilles et l'Association des Sens du Goût), et des sociétés privées (la Fromagerie collective de Maroilles). Pour la gestion des équipements, les deux Communautés de Communes ont fait le choix de la constitution d'une Société d'Economie Mixte Locale d'Aménagement. Elle permet d'allier intérêt général et 148 réactivité, et la participation au capital d'acteurs privés locaux (coopérative d'agriculteurs, entreprises agroalimentaires du territoire, et autres investisseurs locaux). La place de l'innovation Le caractère innovant du projet réside dans : – la thématique abordée (le goût), qui permet la découverte et la valorisation du territoire, – le concept de centre de découverte, comme espace pédagogique destiné aux scolaires, au grand public, mais aussi aux professionnels, – la conception des équipements : le choix de réaliser l'équipement dans le cœur historique de la ville permet de développer au sein du village, un parcours libre de découverte du reste du patrimoine de Maroilles, – enfin, un partenariat public / privé doit être signé pour la gestion de cet équipement, dont la vocation est de devenir un acteur du développement durable du territoire. Plan de financement prévisionnel Par délibération en date du 5 décembre 2005, le Département avait décidé le versement d'une subvention de 126 047 € à la Communauté de Communes du Pays de Mormal et de Maroilles pour la réalisation de la Zone d'Activités intercommunale à Maroilles. Le Département a ensuite soutenu la création et l'équipement du centre d'accueil muséographique de la maison du pays du Maroilles, par délibération de la Commission Permanente en date du 11 décembre 2006. Il a été attribué une subvention à hauteur de 274 000 €. Le projet de création d’un centre de découverte des saveurs et du goût, dernier axe de la Maison du Pays du Maroilles, peut bénéficier d’une subvention de 546 996 € par le biais du Fonds Départemental d'Aménagement du Nord – volet Grands Projets, soit 30,32 % du montant total. Maison du Pays du Maroilles- centre de découverte des saveurs et du goût DEPENSES H.T. en € RECETTES H.T. 73 244 VRD 162 097 GROS ŒUVRE 69 746 CHARPENTE BARDAGE 68 429 MENUISERIES INTERIEURES 45 074 CLOISONS DOUBLAGE ISOLATIONS 79 540 CARRELAGE – FAIENCES – SOL SOUPLE 896 347 302 671 FDAN GP 546 996 AUTOFINANCEMENT 360 734 40 648 121 110 ELECTRICITE 76 434 CUISINE CHAUFFAGE VENTILATION PLOMBERIE 242 000 – SANITAIRE (EDF – GDF – SIAN – – France Télécom) ANNEXES HONORAIRES architecture HONORAIRES CPSPS PUBLICITE FRAIS DE DOSSIER TOTAL (Pôle d’Excellence Rural) ETAT 75 397 MENUISERIES EXTERIEURES PEINTURES PER 129 146 COUVERTURE FRAIS SIDEN en € 11 000 252 541 27 500 5 500 22 000 1 804 077 Il est important de préciser que la Maison du Pays du Maroilles a reçu en juin 2006 la qualification du Pôle d'Excellence Rurale. TOTAL 1 804 077 découverte des saveurs et du goût dans le cadre du projet de la « Maison du Pays du Maroilles », Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Aménagement des Territoires » : – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe au présent rapport et tous les actes correspondants à la délibération, – d’attribuer une subvention de 546 996 € à la Communauté de Communes du Pays de Mormal et de Maroilles pour la réalisation d’un centre de – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9191, nature comptable 20414 du budget départemental de l’exercice 2008 – « Fonds 149 pour l’Aménagement du Nord » – volet Grands Projets. (CODE 08P091OV003 – AP 08P091). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9191 20414 5 536 996 2 490 000 3 046 996 546 996 2 500 000 N° 4.28 DPAE/2008/1927 OBJET : FONDS DEPARTEMENTAL POUR L'AMENAGEMENT DU NORD VOLET GRANDS PROJETS ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION AU SIVOM DE L'AA POUR L'AMENAGEMENT DU GRAND PARC PAYSAGER DES RIVES DE L'AA ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Créé en 1992, le SIVOM de l’Aa est un syndicat intercommunal à vocation multiple présidé par Mr Bertrand RINGOT, Maire de Gravelines. Il regroupe les communes de Bourbourg, Craywick, Gravelines, Loon-Plage et Saint-Georges sur l’Aa. Son objectif est de soutenir et de coordonner le développement touristique et culturel du territoire, par la promotion des activités de loisirs, culturelles et sociales, la conception d’infrastructures, l’acquisition de terrains et d’immeubles nécessaires à la réalisation des opérations d’aménagement. Situé au sud de la commune de Gravelines et à l’ouest du territoire communautaire dunkerquois, le projet du Grand Parc Paysager Familial et Environnemental des Rives de l’Aa, d’une superficie de 175 ha, a l’ambition de créer un véritable « poumon vert » sur ce secteur de la Côte d’Opale. Face à l’industrialisation croissante de cette zone et au manque d’espaces de nature et de loisirs, ce projet pourrait renforcer l’attractivité de ce territoire et améliorer ainsi le cadre de vie des habitants. Ce projet a été proposé pour la première fois en 1992 par le SIVOM de l’Aa. Avec la sélection de Londres pour l’organisation des Jeux Olympiques de 2012, les acteurs du territoire souhaitent positionner la Côte d’Opale comme base d’entraînement pour les équipes nationales et internationales. Cet équipement aura à la fois une vocation nationale et internationale, mais aussi régionale car il n’existe pas d’équipement pour l’entraînement des équipes locales. Ce projet est scindé en plusieurs phases : – De 2008 à 2011 : Une première tranche, ferme, vise la création d’un stade nautique olympique de 30 ha pour une pratique sportive pluridisciplinaire. Il pourrait servir de lieu d’entraînement et de résidence à de nombreuses équipes internationales dans le cadre des Jeux Olympiques de Londres en 2012. La réalisation de ce stade, d’une dimension de 2 237 m de long sur 138 m de large et 3 m de profondeur, est soutenue par les Fédérations Internationales des Sociétés d’Aviron et de Canoë kayak et permet une complémentarité avec les équipements du même type existant en France ; – De 2011 à 2014 : des tranches conditionnelles concerneront la réalisation d’un plan d’eau de 18 ha destiné à la pratique des sports de vent, et d’un pôle « nature ». Des zones humides et des milieux naturels diversifiés seront maintenus et développés afin de renforcer le potentiel écologique existant. Un traitement paysager des zones ouvertes au public permettra de renforcer le caractère verdoyant du site. Des liaisons douces seront aménagées pour créer des continuités piétonnes et cyclistes avec les communes de Gravelines, Saint-Georges sur l’Aa, Bourbourg, Loon Plage et Craywick. Parallèlement, à partir de 2009, le SIVOM lancera un marché pour la réalisation des études techniques de conception des bâtiments puis de construction des superstructures. La maîtrise d’œuvre est quant à elle assurée par la SARL Agence Noyon (architecte paysagiste), la SCP Morel (BET – VRD) et la société CEBTP SOLEN (hydrologie et géotechnique). Le projet bénéficie actuellement d’un bon ancrage territorial. Il est repris dans le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de la région Flandres-Dunkerque et répond aux objectifs de la Charte du Développement du Littoral. L’incidence environnementale du projet a été prise en compte dès la phase de conception. Les bureaux d’étude mandatés sont reconnus pour leur expertise environnementale et paysagère. Dans le cadre de la réalisation du stade nautique olympique, le SIVOM prévoit de prendre en compte des critères d’aménagement Haute Qualité Environnementale : chantier à faible nuisance, éco-construction, éco-gestion dans les bâtiments (gestion de l’énergie et de l’eau), réutilisation des déblais du creusement du bassin pour la réalisation de la butte paysagère. L’espace fera l’objet d’un traitement paysager de qualité et la gestion ultérieure des espaces verts, des berges du plan d’eau et des watergangs sera écologique et différenciée (utilisation d’essences locales, non utilisation de produits phytosanitaires, traitement différencié en fonction de l’usage et de la fréquentation des lieux). Dans le cadre de la seconde phase de travaux, il est prévu de créer des zones de reproduction et de nidification, non 150 accessibles au public, afin de maintenir les populations animales et végétales et de les développer. Etant donné la situation géographique stratégique du projet, son inscription dans les projets de territoire, l’opportunité de bénéficier d’un équipement sportif de qualité pour les Jeux Olympiques de Londres de 2012 et la démarche environnementale qualitative engagée, il est proposé d’octroyer au SIVOM de l’Aa une subvention de 2 000 000 € au titre du Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord – Volet « Grands Projets », pour l’aménagement du Grand Parc Paysager Familial et Environnemental des Rives de l’Aa. Le plan de financement prévisionnel du projet s’établit comme suit : Dépenses Tranche ferme POSTE Tranche conditionnelle 1 Tranche conditionnelle 2 105 000 Lot 1 – Démolitions Total (en € HT) 105 000 Lot 2 – terrassement, butte, rabattement de nappe, défense de berges 6 238 000 1 178 600 Lot 3 – voirie, assainissement 3 320 900 1 364 000 Lot 4 – réseaux divers 358 600 151 800 510 400 Lot 5 – équipements spécifiques 660 000 660 000 1 320 000 Lot 6 – espaces verts, paysagement, verdissement 836 000 1 364 000 Bâtiments : tour d’arrivée et base de vie 6 000 000 500 000 6 500 000 900 000 200 000 1 100 000 18 418 500 5 418 400 parkings, Maîtrise d’œuvre Total (en € HT) 7 416 600 72 000 305 000 377 000 4 756 900 2 505 000 24 213 900 Recettes Fonds SIVOM Tranche ferme Tranche conditionnelle 1 8 418 500 de l’Aa Tranche conditionnelle 2 1 418 400 377 000 Totaux (en € HT) 10 213 900 CNDS 1 000 000 1 000 000 Conseil Régional 5 000 000 5 000 000 Conseil Général 2 000 000 2 000 000 CUD 2 000 000 EDF Totaux (en € HT) 18 418 500 1 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 5 418 400 Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Aménagement des Territoires » : – d’attribuer une subvention de 2 000 000 € au SIVOM de l’Aa pour la réalisation du Grand Parc Paysager des Rives de l’Aa, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe et tous les actes correspondant à la 377 000 24 213 900 délibération, – d'imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l'article 9191, nature comptable 20 414 du budget départemental de l'exercice 2008, Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord – Volet Grands Projets. (CODE 08P091OV003 – AP 08P091) ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9191 20414 5 536 996 3 036 996 2 500 000 2 000 000 500 000 151 Elle porte sur : la conception du zoo et du parc paysager, la protection et la valorisation du patrimoine naturel et historique des remparts, les choix juridiques et financiers (pour la réalisation et l’exploitation du futur équipement), l’identification des partenaires potentiels à la réalisation et à l’exploitation. N° 4.29 DPAE/2008/1717 OBJET : FONDS DEPARTEMENTAL POUR L'AMENAGEMENT DU NORD VOLET GRANDS PROJETS ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A LA VILLE DE MAUBEUGE POUR LA REALISATION D'UNE ETUDE NUMERIQUE DE VALORISATION PATRIMONIALE DES REMPARTS ET LA MISE EN PLACE D'UN COMITE SCIENTIFIQUE DANS LE CADRE DU PROJET D'AMENAGEMENT ET D'EXTENSION DU PARC ZOOLOGIQUE DE MAUBEUGE ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Pour la réalisation de cette mission, la Commission Permanente du Conseil Général a accordé le 22 septembre 2008 à la Ville de MAUBEUGE une subvention de 122 490 €. Il s’agit maintenant de soutenir la Ville de MAUBEUGE sur les deux autres études préalables identifiées. Présentation des projets La Ville de MAUBEUGE possède en cœur de ville un patrimoine de 45 hectares, composés d’espaces verts, des fortifications Vauban et du parc zoologique. L’ensemble des partenaires locaux et institutionnels souhaite accélérer le développement économique et touristique de l’Avesnois, en utilisant notamment le parc zoologique comme élément phare. L’objectif est donc d’engager une opération d’aménagement et d’extension du parc zoologique. Ce projet doit être pris en charge de la façon suivante : 30 % par le Département, 30 % par la Région, 20 % par l’Etat, et 20 % par la Ville. La mise en œuvre de ce projet ambitieux s’appuiera sur trois études préalables : une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage, une étude numérique des remparts, la mise en place d’un comité scientifique. La mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage sur la faisabilité de l'aménagement et l'extension du parc zoologique a été attribuée en juillet 2008 à un groupement, dont le mandataire est Norppa Développement. Cette mission est évaluée à 408 300 €, pour une durée de 15 mois maximum. L’étude numérique des remparts Il s’agit ici d’une étude historique, patrimoniale et sanitaire des fortifications de MAUBEUGE. L’objectif est de comprendre les fortifications d’hier pour mieux mettre en perspective la ville d’aujourd’hui au travers de ce patrimoine architectural et urbain. Le cahier des charges précise les différents aspects de cette étude : le volet historique et la mission d’archives, le volet diagnostic, inventaire et modélisation des ouvrages existants, le volet état sanitaire des ouvrages existants, les recommandations de sauvegarde des ouvrages. Cette étude est estimée à 28 700 €. Elle doit démarrer début 2009, pour une durée de 7,5 mois. La mise en place du comité scientifique Dans le cadre du projet de redéploiement du parc zoologique, la ville souhaite associer à l’assistance à maîtrise d’ouvrage un comité scientifique, composé de zoologistes, d’universitaires, de spécialistes dans la conservation des espèces et des populations animales, de biologistes, de vétérinaires, etc… Les frais de fonctionnement et émoluments de ce comité scientifique sont estimés à 63 000 €. Cette instance devrait être installée lors du premier semestre 2009, suite à une consultation nationale et européenne. Le plan de financement DEPENSES RECETTES Etude numérique des remparts 28 700 € CG59 FDAN GP 27 510 € 30 % Mise en place du comité scientifique 63 000 € Conseil Régional Etat 27 510 € 30 % 18 340 € 20 % Ville de Maubeuge 18 340 € 20 % TOTAL 91 700 € 100 % TOTAL 91 700 € Ces deux études s’intègrent dans le projet global d’aménagement et d’extension du zoo de MAUBEUGE. Elles complètent utilement la mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage sur laquelle la Commission Permanente a accordé son soutien à hauteur de 122 490 €, soit 30 %, lors de sa séance du 22 septembre 2008. Ces deux études complémentaires peuvent donc faire l’objet d’un soutien global du Département à hauteur de 27 510 € au titre du Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord, volet Grands Projets. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis 152 la délibération, de la Commission « Aménagement des Territoires » : – d'attribuer une subvention de 27 510 € à la Ville de MAUBEUGE pour la réalisation d'une étude numérique de valorisation patrimoniale des remparts et pour la mise en place d’un comité scientifique dans le cadre du projet d'aménagement et d'extension du parc zoologique, – d’autoriser Monsieur le Président à signer les conventions jointes et tous les actes correspondant à – d'imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l'article 9191, nature comptable 20 414 du budget départemental de l'exercice 2008 – Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord – Volet Grands Projets. (CODE 08P091OV003 – AP 08P091) Les crédits de paiement proposés sont repris en annexe. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9191 20414 5 536 996 962 490 4 574 506 27 510 4 546 996 N° 4.30 DPAE/2008/1867 OBJET : FONDS DEPARTEMENTAL POUR L'AMENAGEMENT DU NORD VOLET GRANDS PROJETS ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A LA SEM VILLE RENOUVELEE POUR LA REALISATION DU VILLAGE D'ENTREPRISES HQE SUR LA ZONE DU BECK A WATTRELOS ERE DELEGATION DE LA 1 VICE-PRESIDENCE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Le projet de « village d’entreprises HQE » (Haute Qualité Environnementale) se situe sur la ZAC du Beck, à Wattrelos. Implantée en entrée d’agglomération, elle se situe à proximité du projet ANRU du quartier Beaulieu. La réalisation de la ZAC du Beck doit permettre d’apporter une réponse aux orientations de la ville de Wattrelos en faveur du développement économique et urbain défini dans le cadre d’un programme de coopération intercommunale transfrontalière « EUROZONE », associant trois villes belges (Estaimpuis, Mouscron, Spierehelkijn) et Roubaix. La zone est aussi l’une des dernières grandes réserves foncières du bassin Versant Nord-Est de la métropole lilloise, à savoir 150 hectares sur la commune de Wattrelos qui doivent permettre le desserrement urbain du secteur. PRESENTATION DU PROJET Lancée en 2003 par la SEM Ville Renouvelée de Tourcoing et Lille Métropole Communauté Urbaine, l’opération de la Zone du Beck prévoyait de réaliser la construction de bâtiments d’activités à vocation industrielle comprenant des bureaux et des locaux liés à ces activités. Destinés à des fins de location ou de vente pour des utilisateurs potentiels issus d’activités différentes, ces bâtiments se devaient d’offrir des aménagements simples, lisibles et aisément évolutifs. La solution s’est orientée vers la création d’un village d’entreprises suivant une démarche de Haute Qualité Environnementale. Il s’agit de construire 4 bâtiments d’activités industrielles flexibles et adaptables, ainsi que les voiries de dessertes et le paysagement de la parcelle concernée. Conçus comme une « vitrine », synthèse des procédés constructifs et savoir-faire industriels couramment usités, ces bâtiments proposent également, une mise en application progressive de solutions environnementales hiérarchisées suivant les cibles de la Haute Qualité Environnementale. Une gradation des solutions apportées est établie, depuis le bâtiment 1 vers le bâtiment 4, en améliorant : – les performances constructives : utilisation du bois, optimisation des sections de profilés, rationalisation des structures, – les performances thermiques : renforcement des isolations, contrôles des déperditions et amélioration des enveloppes, – les performances énergétiques : optimisation des systèmes de chauffage, ventilation et éclairage, installation de systèmes de gestion technique des bâtiments (GTB), choix d’appareils performants, gestion des eaux pluviales, – les performances de confort : apport solaire passif, maîtrise des éclairages naturels, – la performance des matériaux : utilisation de matériaux sains et respectueux de l’environnement, valorisation des filières locales. Les bâtiments sont constitués de cellules d’ateliers d’environ 300 à 800 m2 auxquelles s’ajoutent des bureaux, représentant une superficie totale de 5 660 m2. Flexibles, adaptables, les surfaces de bureaux seront aménagées en plateaux avec la possibilité de cloisonnement suivant les demandes des locataires. De même, des cellules d’ateliers pourront être regroupées et aménagées avec des zones de bureaux. Leur réalisation sera décomposée en deux tranches : une première tranche ferme pour la réalisation des bâtiments 2 et 4 (disposant de surfaces de bureaux) et une tranche conditionnelle pour la réalisation des bâtiments 1 et 3. Les objectifs multiples. du village d’entreprises HQE sont 153 Il s’agit de créer un « village d’entreprises HQE » témoin, sur le territoire de la Communauté Urbaine de Lille, ayant valeur de référence sur l’agglomération mais aussi au-delà. En plus de répondre à une demande qui n’est pas satisfaite par la réalisation d’un immobilier locatif de qualité à destination des PME/PMI, ce projet accompagne le développement du volet économique du projet ANRU du quartier Beaulieu, situé à proximité. Il devrait accueillir entre 80 et 100 emplois. En outre, si ces bâtiments se veulent inscrits dans une logique de développement durable, ils s’inscrivent également dans une réalité économique et commerciale. Le village d’entreprises a aussi une dimension pédagogique. Il met en évidence la possibilité d’atteindre les cibles HQE, par une réflexion sur la conception globale des projets. Par ailleurs, afin d’assurer un suivi postconstruction des solutions retenues, les gains économiques en fonctionnement de ce type de bâtiment seront évalués. Une charte d’utilisation sera mise en place à destination des locataires pour les sensibiliser à la démarche engagée et à la gestion économe des énergies. Plan de financement Par délibération en date du 24 mai 2004, le Département avait décidé le versement d’une subvention de 366 000 € à la SEM Ville Renouvelée pour l’aménagement du parc d’activités du Beck à Wattrelos, sur lequel va s’implanter le projet. Le projet de création d’un village d’entreprises HQE peut bénéficier d’une subvention de 1 200 000 € au titre du Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord – volet Grands Projets. Le projet est en effet innovant dans sa conception et sa réalisation. Sa dimension pédagogique doit permettre de diffuser les pratiques du développement durable dans la construction de locaux d’activités. DEPENSES (HT) € Acquisitions foncières RECETTES (HT) € 818 828 Fond régional d’aide à la maîtrise d’énergie (FRAME) CG 59 Travaux bâtiments 4 814 241 Etudes et frais divers 647 161 6 280 230 TOTAL – FDAN Grands Projets Rabais sur foncier par LMCU 200 000 1 200 000 511 230 Autofinancement 4 369 000 TOTAL 6 280 230 Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Aménagement des Territoires » : convention jointe au présent rapport et tous les actes correspondants à la délibération, – d’attribuer une subvention de 1 200 000 € à la SEM Ville Renouvelée pour la réalisation d’un « village d’entreprises HQE » situé sur la ZAC du Beck à Wattrelos, – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 9191, nature comptable 2042 du budget départemental de l’exercice 2008 – « Fonds pour l’Aménagement du Nord » – volet Grands Projets. (CODE 08P091OV002 – AP 08P091) – d’autoriser Monsieur le Président à signer la ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9191 2042 3 300 000 0 3 300 000 1 200 000 2 100 000 N° 4.31 au 1er janvier 2006. DEDT/2008/1812 OBJET : INSTITUTION DE LA COMMISSION COMMUNALE D'AMENAGEMENT FONCIER DE CAMPHIN-EN-CAREMBAULT Le décret no 2006-394 du 30 mars 2006 a modifié diverses procédures et notamment celles régissant l’institution des commissions communales d’aménagement foncier : il revient désormais au Conseil Général d’instituer ces commissions après avis de la Commission Départementale d’Aménagement Foncier. La Loi du 23 février 2005, relative au Développement des Territoires Ruraux (LDTR), a transféré la compétence de l’aménagement foncier aux Départements avec effet Lors de sa réunion du 20 mars 2008, le Conseil Général a donné délégation à la Commission Permanente pour l’institution de telles commissions. 154 • que cette installation soit effective avant l’âge de 40 ans. Le projet de contournement routier de Camphin-en-Carembault motive l’institution d’une commission communale d’aménagement foncier pour cette commune. Cette commission aura à statuer sur l’opportunité d’engager une opération d’aménagement foncier afin de limiter l’impact de la route sur les exploitations agricoles. Le montant de l’aide est fixé à : • si les travaux sont réalisés par des entreprises : 25 % du montant H.T. des travaux compris entre 1 600 € et 12 800 €, soit une subvention minimale de 400 € et maximale de 3 200 €. Lors de sa réunion du 8 octobre 2007, la Commission Départementale d’Aménagement Foncier a émis un avis favorable à l’institution d’une commission communale d’aménagement foncier pour la commune de Camphin-en-Carembault. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la commission Aménagement des Territoires : • si les travaux sont réalisés par le jeune agriculteur lui-même : 50 % du montant H.T. des matériaux compris entre 800 € et 6 400 €, soit une subvention minimale de 400 € et maximale de 3 200 €. Enfin, la subvention ne peut être accordée : – d’instituer une commission communale d’aménagement foncier pour la commune de Camphin-en-Carembault. pour des travaux touchant au clos et au couvert si le jeune agriculteur n’est ni propriétaire, ni locataire d’un logement propriété de ses parents, pour la construction d’une maison neuve sauf si cette construction a pour objectif de mettre fin à une cohabitation avec des parents ou des associés ou si l’exploitation reprise est dépourvue d’habitation. N° 4.32 DEDT/2008/1741 OBJET : ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS AUX JEUNES AGRICULTEURS POUR L'AMELIORATION DE L'HABITAT Le Conseil Général a décidé de favoriser l’amélioration de l’habitat des jeunes agriculteurs en subventionnant la réalisation de certains travaux visant à en accroître le confort. Sous certaines conditions (cf. ci-après), la subvention départementale peut également être accordée pour la construction d’une habitation neuve. Les conditions d’attribution de l’aide sont les suivantes : Le demandeur doit être : • Chef d’exploitation • Agé de moins de 40 ans. Il peut néanmoins être dérogé à cette limite d’âge à la double condition : • que la demande soit formulée dans les 5 ans suivant l’installation, L'autorisation de programme au titre de cette politique départementale s’élève à 200 000 € en 2008. Elle a été engagée à hauteur de 48 044 € sur décision de la Commission Permanente en date du 7 juillet dernier pour le financement de 16 projets ; 3 nouvelles demandes ont été formulées, elles sont récapitulées dans l’annexe ci-jointe et chacune d’elle fait l’objet d’une fiche détaillée. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Aménagement des Territoires : – d’attribuer aux jeunes agriculteurs repris en annexe 1 ci-jointe, des subventions pour l’amélioration de l’habitat, – d’imputer la dépense, soit 8 059 €, sur les crédits inscrits à l'article 91928 code nature 2042, autorisation de programme 08P1002APD, opération 08P1002OV001, – d’approuver l'affectation prévisionnelle des crédits de paiement proposée en annexe 2 ci-jointe. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 91928/2042 200 000 48 044 151 956 8 059 143 897 155 N° 4.33 DEDT/2008/1898 OBJET : CONVENTION PLURIANNUELLE ENTRE LE DEPARTEMENT ET LA CHAMBRE DEPARTEMENTALE D'AGRICULTURE DU NORD ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION DEPARTEMENTALE convention), – affirmer la volonté commune de poursuivre le partenariat dans les domaines du développement économique, des agriculteurs en difficulté ou en « situation fragile », de l’aménagement de l’espace rural, de l’environnement et du développement durable, mais aussi du développement local (articles 2 à 5 de la convention). Partenaire depuis de nombreuses années de la Chambre Départementale d’Agriculture, à travers notamment la mise en œuvre de ses politiques traditionnelles (aménagement foncier et hydraulique des terres agricoles, installation des jeunes agriculteurs, lutte contre les maladies du bétail, …), le Conseil Général a également répondu aux attentes exprimées par la profession lorsque celle-ci était confrontée à des difficultés particulières (soutien aux éleveurs de races bovines à viande, contribution à la réalisation des audits d’élevage…). La convention rappelle également, au travers de son préambule, la nécessité d’un dialogue et de la prise en compte des objectifs mutuels des deux partenaires. Une réflexion a été menée avec la Chambre Départementale d’Agriculture dès 2002 en vue de développer ce partenariat. Le rapport d’activités récemment approuvé par le comité de suivi de la convention (ci-joint en annexe 2) fait apparaître : – la poursuite des actions engagées par les services de la Chambre Départementale d’Agriculture sur les territoires, – la présentation aux acteurs des territoires de l’étude prospective sur l’agriculture départementale, – le partenariat constructif développé dans le cadre de la participation du Département au Salon International de l’Agriculture (S.I.A.), – la réalisation et la diffusion auprès de nombreux agriculteurs de différents supports tels que « Infos-Territoires », – la poursuite de la participation financière de la Chambre d’Agriculture au coût du service de remplacement pour les agriculteurs qui assument des responsabilités dans les actions territoriales, – l’intégration de démarches locales sur des thématiques spécifiques (collecte des bâches plastiques, jachères fleuries), – l’organisation d’une formation « méthanisation » sur le site d’Herzeele, destinée à l’ensemble des agriculteurs du département, – la poursuite de l’appui aux territoires dans leurs réflexions dans le cadre de la lutte contre les inondations et l’érosion des sols, souvent à la suite de désordres majeurs (Estreux, Raimbeaucourt). Cette réflexion s’est concrétisée par la signature de deux conventions annuelles successives (2003 et 2004), puis par la conclusion d’une convention pluriannuelle pour la période 2005-2007. Ces conventions ont défini les modalités du partenariat entre le Département et la Chambre Départementale d'Agriculture. Conformément à l'article 7 de la convention actuellement en vigueur, le comité de suivi, réuni le 19 septembre dernier, a approuvé le bilan des actions engagées sur la période 2005/2007. Ce comité a également émis un avis favorable au principe de l’engagement d’une nouvelle convention pour la période 2008-2010. En adoptant son budget primitif pour 2008, lors de sa réunion des 25 et 26 février dernier, le Conseil Général a décidé de créer une autorisation d’engagement permettant la conclusion de conventions de partenariat triennales (2008/2010) avec ses partenaires majeurs dans le domaine agricole. Un projet de convention entre le Département et la Chambre Départementale d’Agriculture du Nord a été élaboré. Il est repris en annexe 1 ci-jointe. Cette convention a pour objectifs de prolonger et consolider le partenariat entre les deux organismes et de fixer à 300 000 € pour la période 2008/2010 le montant pluriannuel prévisionnel de la contribution du Département au financement des actions menées par la Chambre d’Agriculture du Nord. Les principales dispositions de ce projet de convention sont les suivantes : – confirmer la nécessité de poursuivre les actions engagées par le Département en faveur des agriculteurs nordistes tout en menant une concertation permanente en vue d’étudier les éventuelles adaptations à y apporter et les nouvelles actions éventuelles à initier (article 1 de la La Chambre d’Agriculture du Nord présentera chaque année un rapport détaillant l’utilisation des crédits qui auront été mis à sa disposition l’année précédente. Il en sera rendu compte à la Commission Permanente qui se prononcera alors sur le montant de la participation pour l’année en cours. Dans le cadre de la nouvelle convention triennale, il est prévu que la contribution financière du Département ne puisse excéder 100 000 € par an. Il est proposé de fixer la participation départementale à 100 000 € pour 2008. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Aménagement des Territoires : – d’autoriser Monsieur le Président à conclure avec la Chambre Départementale d’Agriculture du Nord la convention pluriannuelle jointe en annexe 1, 156 – d’attribuer une participation de 300 000 € à la Chambre Départementale d’Agriculture du Nord à titre de contribution du Département aux programmes d’actions des années 2008, 2009 et 2010, – d’approuver le calendrier prévisionnel de paiement présenté en annexe 3 ci-jointe, – d’imputer la dépense sur les crédits inscrits pour la sous-fonction 93928, nature comptable 6568, autorisation d’engagement 08P007AED. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 93928/6568 1 930 000 1 610 000 320 000 300 000 20 000 N° 4.34 DEDT/2008/1857 OBJET : COOPERATION TRANSFRONTALIERE PROGRAMME INTERREG IV FRANCE – WALLONIE – VLAANDEREN – PROJET « LA QUALITE DU LAIT N’A PAS DE FRONTIERE » Le Département du Nord a été sollicité par Hainaut Développement pour participer au projet QLSF-MKZG : la qualité du lait n’a pas de frontière. Deux constats ont amené à proposer ce projet : d’une part la nécessité d’améliorer la qualité du lait livré et d’autre part l’intensification des livraisons transfrontalières de lait. – L’amélioration de la qualité du lait : Le lait et les produits dérivés bénéficient auprès des consommateurs d’une image justifiée de produits de qualité. Depuis plusieurs décennies la qualité bactériologique du lait livré aux laiteries est en progrès constant. Dans la majorité des cas les livraisons sont conformes aux normes. Ce constat, pour flatteur qu’il soit, ne reflète pas totalement la réalité. Il ne rend pas compte d’un certain nombre de lacunes. La fréquence des mammites cliniques (inflammations aiguës de la mamelle) demeure en effet anormalement élevée, avec pour conséquences une baisse de production et l’utilisation importante d’antibiotiques interdisant la livraison de lait et augmentant le risque de présence de résidus médicamenteux dans le lait livré. La poursuite de l’amélioration de la qualité du lait livré est donc nécessaire. Cette démarche d’amélioration de la qualité du lait nécessite la mise en place d’un programme de recherche ayant pour objectif l’approfondissement des connaissances sur les germes pathogènes en cause dont certains peuvent être transmissibles à l’homme, l’étude des problèmes d’antibiorésistance et l’évaluation des facteurs de risque à l’origine des mammites cliniques. – L’intensification des livraisons transfrontalières de lait : Les laiteries, les industries de l’agroalimentaire et les collecteurs de lait sont régulièrement ou conjoncturellement demandeurs de suppléments de lait pour répondre à leurs besoins. L’incidence croissante des coûts de transport dans le prix de revient des produits laitiers incite les responsables de ces firmes à s’adresser à des fournisseurs proches pouvant être outre-frontaliers. Les industriels souhaitent se voir livrer un lait de qualité et ce quel que soit le pays de production. La mise en place de ce programme participera à cet objectif en proposant, suite aux évaluations de risques réalisées, des méthodes de prévention. Ce programme imposera également la standardisation des méthodes de diagnostic utilisées dans les différents laboratoires de part et d’autre de la frontière. 1 – Le projet « QLSF – MKZG » Compte tenu de l’avantage qu’une qualification supérieure des livraisons de lait confère aux exploitants laitiers, le projet contribuera au maintien de l’emploi et à la rentabilité des structures sur toute la zone transfrontalière et à tous les niveaux de la filière lait. Plus particulièrement, il offrira : 1-1) aux industriels du secteur, actifs en zone transfrontalière : un approvisionnement en lait de proximité et de qualité constante quelle qu’en soit l’origine, 1-2) aux laboratoires concernés : l’élaboration et la mise à disposition de méthodes d’analyses validées et standardisées ainsi que la valorisation des synergies techniques interrégionales et transfrontalières, notamment pour ce qui concerne la recherche dans le lait de germes pathogènes rares, 1-3) aux producteurs laitiers de la zone transfrontalière : la mise à disposition d’une équipe pluridisciplinaire (vétérinaires, laboratoires …) rodée à la gestion de la qualité du lait en ferme y compris en ce qui concerne la maîtrise des pathogènes inhabituels, 1-4) aux consommateurs : la garantie d’un produit fini à partir de matières premières locales de qualité microbiologique reconnue et dont la production sera associée à une utilisation raisonnée et maîtrisée des antibiotiques, 157 1-5) aux résidents : la participation des acteurs de la filière laitière aux préceptes du développement durable par la diminution des distances de transport et par l’utilisation raisonnée des médicaments vétérinaires. 2 – Les partenaires de ce projet Trois types de partenaires sont associés pour la mise en place de ce projet : 2-1) Pour la partie gestion – coordination : – Hainaut Développement ASBL (HD) basé à Mons 2-2) Pour la partie laboratoire – recherche : – Association Régionale de Santé et d’Identification Animale (ARSIA) basée à Mons, – Melkcontrolecentrum-Vlaanderen (MCC) basé à Lier, – Le Département du Nord – Laboratoire Départemental Public (LDP 59), – Le Département du Pas-de-Calais – Laboratoire Départemental d’Analyse du Pas-de-Calais (LDA62). 2-3) Pour la partie réalisation des prélèvements et la collecte des données épidémiologiques : Il s’agit de deux structures professionnelles vétérinaires : – SARL VET’EL basée à Lens – Union Professionnelle Vétérinaire (UPV) basée à Nivelles. 3 – Les différentes actions envisagées 3-1) Réalisation de prélèvements et collecte de données : Des prélèvements de lait seront réalisés par des vétérinaires praticiens, formés au préalable, dans les élevages connaissant des problèmes de mammites cliniques récurrents. Lors de la réalisation de ces prélèvements, une collecte de données sur la conduite et l’environnement d’élevage sera également faite. Le traitement statistique ultérieur de ces données permettra de déterminer l’existence éventuelle de facteurs de risques liés aux modalités de conduite d’élevage. calcul des prévalences actuelles des principaux agents à l’origine des mammites bovines. Le recoupement avec les données sur la conduite d’élevage, collectées lors de la réalisation des prélèvements ou suite à l’isolement de tel ou tel pathogène, devra permettre la mise en évidence de facteurs de risque, favorables au développement de mammites cliniques dues au pathogène isolé. 3-4) Actions de recherches : Ces actions de recherches portent sur différents germes à l’origine de mammites cliniques : • Staphylocoques aureus, • Streptocoques esculine positif, • Germes atypiques : prototheca, champignons, bacillus cereus, … levures et Ces actions de recherche permettront : • d’approfondir les connaissances sur ces germes et les facteurs de risque associés, • de mettre en place des souchothèques, • de développer certains outils de diagnostic. Ces actions de recherches sont réparties entre les différents laboratoires impliqués dans cette action. 3-5) Coordination, promotion et communication : La coordination de ce projet est assurée par Hainaut Développement qui est opérateur no 1/chef de file. L’ensemble des intervenants de la filière lait sera tenu informé de la mise en place de ce projet ainsi que des résultats obtenus. Des actions de communication auprès des intervenants de la filière seront entreprises lors de la mise en place du protocole et lors de la restitution des résultats obtenus. 4 – L’engagement du Département du Nord Le partenariat départemental se concrétise par l’implication du Laboratoire Départemental Public comme : 3-3) Le risque germes pathogènes et mammites : – corédacteur du plan de collecte des échantillons de lait, – corédacteur des méthodes d’analyses standardisées, – laboratoire réalisant la totalité des analyses des échantillons de lait prélevés dans les exploitations du Nord, – laboratoire de référence, en association avec le Laboratoire Départemental d’Analyses du Pas-de-Calais, pour les souches de Staphylocoques aureus et plus précisément pour l’étude de l’antibiorésistance de ces germes, – promoteur, en association avec les autres partenaires, de la valorisation de l’action et de ses résultats. Les résultats fournis par les laboratoires permettront le La date prévisionnelle de démarrage de l’action est 3-2) Analyses bactériologiques « de routine » : Cette action concerne les laboratoires. Dans un premier temps les protocoles d’analyses devront être évalués et standardisés, dans un second temps chaque laboratoire traitera 21 000 prélèvements de lait permettant ainsi d’évaluer la prévalence des différents pathogènes du lait. Une souchothèque sera constituée et certains pathogènes seront transmis au laboratoire désigné comme référent pour ce pathogène afin qu’il poursuive les travaux de recherche sur ce germe. 158 avril 2009, la clôture étant prévue en mai 2013. Le budget global de ce projet s’élève à 2 520 722,72 € répartis ainsi entre les différents opérateurs : HD / ASBL 268 244, 44 € ARSIA 507 678, 80 € MCC 534 052, 60 € LDP 59 268 224, 44 € LDA 62 261 224, 44 € VET’EL 446 164, 00 € UPV 235 134, 00 € – de respecter la réglementation européenne en matière d’information et de publicité du cofinancement européen, de promotion de l’égalité des chances et de réglementation en matière de marché public, – de certifier : o que les financements mobilisés ne sont et ne seront pas valorisés dans le cadre d’autres projets européens ou dans le cadre d’autres projets, o que le Département est partiellement assujetti à la TVA (FR60225900018), – d’autoriser Monsieur le Président à signer tous documents se rapportant à ce projet. Pour le Département du Nord le coût total prévisionnel s’établit pour les 4 années du projet à 268 224,44 € se répartissant ainsi : Frais de personnel Frais de structure Frais liés à la mise en œuvre du projet (Achat de réactifs, de consommables, … ) Equipement et investissement Validation des dépenses 98 052, 51 € N° 4.35 2 744, 23 € 147 823, 18 € 12 604, 52 € DEDT/2008/1725 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION ET DE PARTICIPATIONS DEPARTEMENTALES A L'ASSOCIATION DEPARTEMENTALE POUR L'AMENAGEMENT DES STRUCTURES DES EXPLOITATIONS AGRICOLES DU NORD 7 000, 00 € Le montant total restant à la charge du Département est de 130 612 € sur 4 ans. La concrétisation de ce projet permettra de valoriser l’intervention du Département du Nord dans le domaine de la qualité sanitaire des productions animales et de la protection des consommateurs. Il permettra également d’améliorer sensiblement la technicité du Laboratoire Départemental Public dans le diagnostic des germes pathogènes dans le lait de bovins. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Aménagement des Territoires : – d’approuver le projet « QLSF – MKZG » proposé au financement du Programme INTERREG IV France – Wallonie – Vlaanderen pour un coût prévisionnel global, tous partenaires confondus, de 2 520 722,72 € et son plan de financement, sous réserve de l’acceptation du projet en Comité de Pilotage, – de solliciter le financement d’INTERREG IV à concurrence de 130 162 € représentant 50 % des dépenses du projet pour le Département, – de cofinancer le projet à hauteur de 130 162 € sur fonds propres, – de désigner Hainaut Développement en qualité d’opérateur chef de file et de lui conférer mandat dès l’acceptation du projet par le Comite de Pilotage pour tout engagement qui sera pris par ce dernier au nom de l’ensemble des opérateurs, L’Association Départementale pour l’Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles du Nord (A.D.A.S.E.A.) a pour vocation d’exercer différentes missions en faveur du maintien et du développement de structures d’exploitation économiquement viables : installation des jeunes agriculteurs, repérage des exploitations se libérant, accompagnement des agriculteurs dans la transmission des exploitations, etc. L’A.D.A.S.E.A. bénéficie depuis de nombreuses années d’un soutien financier du Département pour lui permettre de mener à bien l’ensemble de ces missions. Participation aux dépenses de fonctionnement de l’association Pour l’A.D.A.S.E.A., l’année 2008 est une année de transition avec la préparation à la mise en œuvre du nouveau Plan de Professionnalisation Personnalisé qui se traduira par un parcours et un accompagnement individualisés des candidats à l’installation. L’A.D.A.S.E.A., animatrice du Point Info Installation, devrait jouer un rôle majeur dans ce nouveau dispositif. Elle entend également poursuivre ses efforts dans le domaine de la transmission des exploitations en incitant davantage les cédants sans successeur à transmettre leur outil à un jeune qui s’installe et contribuer ainsi à maintenir des activités économiques dans les campagnes. Pour réaliser l’ensemble de ces actions, l’A.D.A.S.E.A. sollicite la reconduction de l’aide qui lui a été accordée en 2007 soit 16 000 €. 159 Participation à la réalisation d'audits technicoéconomiques des exploitations agricoles en difficulté Ces audits permettent à la Commission Départementale d’Orientation de l’Agriculture, section « Agriculteurs en difficulté », de déterminer les possibilités de redressement des exploitations concernées et d’orienter les agriculteurs : – soit vers un plan de redressement, – soit vers une procédure de reconversion, – soit, pour les plus âgés d’entre eux, vers une démarche de cessation d’activité anticipée. Dans chacun des cas, les agriculteurs concernés bénéficient, dans le cadre d’un dispositif national, d’aides financières adaptées à leur situation. Le Département intervient également depuis plusieurs années en faveur des agriculteurs en difficulté, en attribuant aux exploitants agricoles reconvertibles une prime de départ en complément de celle accordée par l’Etat. Le montant de cette prime est fixé à 3 050 €. La participation du Département au financement des audits réalisés ces cinq dernières années par l’A.D.A.S.E.A. a été la suivante : Nombre d’audits financés Participation départementale unitaire Participation départementale globale 2001 68 304,90 € 20 733,20 € 2002 52 305,00 € 15 860 € 2003 37 320 € 11 840 € 2004 9 320 € 2 880 € 2005 8 320 € 2 560 € 2006 4 320 € 1 280 € 2007 10 320 € 3 200 € L’A.D.A.S.E.A. sollicite la reconduction de ce dispositif en 2008 pour 8 audits, soit une participation départementale maximum de 2 560 € (320 x 8). Participation au suivi « post-redressement » exploitations agricoles en difficulté des L'intervention de l'A.D.A.S.E.A., dans le cadre du suivi des agriculteurs en difficulté « post-redressement » consiste, en premier lieu, en l’envoi d’un questionnaire. Celui-ci est transmis prioritairement aux jeunes agriculteurs en plan de redressement. L'exploitation de ce questionnaire permet de mieux cerner la situation des agriculteurs et d’adapter les conditions de leur suivi ultérieur. L'objectif visé par l'A.D.A.S.E.A. est de diagnostiquer précocement les situations fragiles afin de définir, en relation avec la Chambre d'Agriculture du Nord et l'association A.R.C.A.D.E., les actions complémentaires à engager pour la sauvegarde de l'exploitation. L'A.D.A.S.E.A. estime que 3 exploitations devraient bénéficier de cette action d'accompagnement en 2008. Sur la base de 150 € par plan de redressement, la participation départementale se monterait au maximum à 450 €. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Aménagement des Territoires : – d’attribuer une subvention départementale de 16 000 € à l’Association Départementale pour l’Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles du Nord au titre de l’année 2008, – d’imputer la dépense sur les crédits inscrits pour la sous-fonction 93928, code nature 6574 (opération 08P683OV001), – de reconduire le dispositif en vigueur depuis 2000, en application duquel le Département participe au financement des audits des exploitations agricoles en difficulté en attribuant une participation financière à l’Association Départementale pour l’Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles du Nord pour la réalisation de 8 audits en 2008, à raison de 320 € par audit, soit au maximum 2 560 €, – d’attribuer à l’Association Départementale pour l’Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles du Nord une participation pour le financement du suivi de 3 plans de redressement d’exploitations agricoles en difficulté, à raison de 150 € par plan de redressement, soit au maximum 450 €, – d’imputer la dépense correspondante, soit 3 010 €, sur les crédits inscrits pour la sous-fonction 93928, code nature 6568 (opération 08P815OV007), – d’autoriser Monsieur le Président à conclure avec l’Association Départementale pour l’Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles du Nord la convention jointe en annexe. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 93928/6574 275 000 200 760 74 240 16 000 58 240 93928/6568 180 000 161 451.42 18 548.58 3 010 15 538.58 160 œuvre de la lutte mécanique et chimique conformément aux exigences de la réglementation, N° 4.36 DEDT/2008/1698 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A LA FEDERATION REGIONALE DE DEFENSE CONTRE LES ORGANISMES NUISIBLES NORD/PAS-DE-CALAIS La Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles (F.R.E.D.O.N.) Nord/Pas-de-Calais, dont les missions sont codifiées dans le Code Rural (Titre V du livre II, chapitre II, articles L.252-1 à 5) est notamment chargée de coordonner, de faciliter ou de réaliser, lorsqu'elles dépassent le cadre départemental, les diverses actions techniques entreprises par les fédérations départementales et les groupements de défense les constituant. Dans ce contexte, la F.R.E.D.O.N. Nord/Pas-de-Calais s'est associée avec les structures concernées par la lutte contre les rats musqués pour créer les Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles (G.D.O.N.) sur les départements du Nord et du Pas-de-Calais. Les G.D.O.N. se sont ensuite regroupés en deux Fédérations Départementales des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles (F.D.G.D.O.N.). La F.D.G.D.O.N du Pas-de-Calais, à laquelle adhèrent 10 G.D.O.N., a vu le jour le 16 juillet 2004 et celle du Nord à laquelle adhèrent 6 G.D.O.N., le 3 septembre 2004. La F.R.E.D.O.N. Nord/Pas-de-Calais a intégré les deux F.D.G.D.O.N. le 3 novembre 2004. – aider les G.D.O.N. du Nord à rendre compte de leurs actions dans le cadre de bilans annuels, – développer la dynamique des G.D.O.N. par une démarche de sensibilisation, d’adhésion et de responsabilisation des communes du Nord, – dynamiser le métier de piégeur agréé avec les acteurs concernés. Les actions envisagées afin d’atteindre ces différents objectifs sont les suivantes : – tenue de deux réunions annuelles de préparation et d’information à l’attention des G.D.O.N. et des acteurs de la lutte dans la région (bilan de la campagne de lutte, gestion des risques liés à la lutte contre le rat musqué, développement du piégeage mécanique, évolutions réglementaires et perspectives …), – appui de terrain auprès des G.D.O.N., – synthèse des données recueillies par G.D.O.N. Le budget prévisionnel pour réaliser ces actions est estimé à 10 500 €, selon la clé de financement suivante : – F.R.E.D.O.N. (autofinancement) : 1 500 € (14,3 %), La F.R.E.D.O.N. Nord/Pas-de-Calais joue ainsi un rôle spécifique dans la mise en œuvre des luttes collectives et obligatoires conduites en région Nord/Pas-de-Calais. Concernant la lutte contre le rat musqué, l'objectif est d'accompagner les G.D.O.N. pour satisfaire aux obligations de rigueur et de traçabilité qu’exige l'organisation de cette lutte. Il s’agit de contribuer à l’émergence d’une synergie et d’une véritable dynamique d’actions entre les groupements locaux et leurs fédérations départementales et régionale. Afin d'aider les G.D.O.N. du Nord et la F.D.G.D.O.N. du Nord à intégrer la dimension départementale de la lutte, la F.R.E.D.O.N. Nord/Pas-de-Calais sollicite une subvention départementale de 2 000 € pour : – mettre en relation les G.D.O.N. du Nord entre eux et soutenir leurs échanges en vue de mutualiser les efforts menés pour lutter contre le rat musqué, – accompagner les G.D.O.N. du Nord dans la mise en – Etat : 7 000 € (66,7 %), – Département du Nord : 2 000 € (19,1 %). L’action spécifique d’accompagnement des G.D.O.N. représente 1,02 % du budget global prévisionnel de la F.R.E.D.O.N. Nord/Pas-de-Calais pour l’année 2008, qui s’élève à 1 025 000 €. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Aménagement des Territoires : – d’attribuer une subvention de 2 000 € la F.R.E.D.O.N. Nord/Pas-de-Calais au titre l'année 2008, à de – d’imputer la dépense sur les crédits inscrits pour la sous-fonction 93928, code nature 6574 (opération 08P683OV001). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 93928/6574 275 000 216 760 58 240 2 000 56 240 161 N° 4.37 DEDT/2008/1792 OBJET : ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS AUX ORGANISATIONS SYNDICALES AGRICOLES Dossier retiré de l’ordre du jour. N° 4.38 DEDT/2008/1745 OBJET : ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS AUX ORGANISMES EN CHARGE DE LA DEFENSE CONTRE LES ORGANISMES NUISIBLES contre les organismes nuisibles aux GDON (Groupement de Défense contre les Organismes Nuisibles) et à leurs fédérations. Les modalités de l’intervention départementale ont été adaptées à plusieurs reprises ces dernières années afin de prendre en compte l'évolution de la réglementation. La participation départementale à la lutte chimique (empoisonnement) a diminué progressivement alors qu’augmentait celle en faveur du piégeage. Il convenait en effet de privilégier la lutte mécanique, sans méconnaître l’efficacité d’une association entre les différents moyens d’élimination de ce nuisible. Les modalités d’intervention proposées pour 2008 sont présentées dans le tableau ci-dessous. La logique qui a présidé à leur élaboration est double : Depuis de nombreuses années, le Département apporte une aide financière aux différents organismes prenant en charge la lutte contre le rat musqué. Jusqu’en 2002, la destruction du rat musqué était essentiellement pratiquée par la méthode de l’empoisonnement. La campagne annuelle d’empoisonnement était autorisée par voie d’arrêté préfectoral et organisée durant les mois de février et mars. Ces dernières années, plusieurs des organismes en charge de la lutte contre cet animal nuisible avaient toutefois décidé d’accompagner la campagne d’empoisonnement par des actions de piégeage. – prolonger l’évolution précédentes, – par l’arrêté ministériel en date du 25 avril 2002 qui a interdit l’usage de toxiques, – par l’arrêté interministériel du 8 juillet 2003 autorisant de nouveau, mais sous conditions, la lutte par empoisonnement, – puis par l’arrêté ministériel en date du 6 avril 2007 abrogeant l’arrêté du 8 juillet 2003 et autorisant à titre exceptionnel la lutte par empoisonnement jusqu’au 31 mai 2009. L’arrêté ministériel du 6 avril 2007 et l’arrêté préfectoral du 31 janvier 2008 permettent (de façon transitoire) le recours à des appâts empoisonnés sur des zones identifiées en complément des autres moyens de lutte. Au sein de ces zones, un suivi de l'évolution des populations doit être mis en place. les années – veiller à contenir le montant global des crédits consacrés à cette politique volontariste. Lutte chimique Piégeage Le cadre réglementaire régissant les conditions d’organisation de la lutte contre le rat musqué a été modifié : engagée 2007 2008 0,20 €/ha dans la limite de 10 % des dépenses engagées 0,10 €/ha dans la limite de 5 % des dépenses engagées 28 % des dépenses engagées 25 % des dépenses engagées Les années 2004 à 2007 ont vu la mise en place progressive des GDON qui sont au nombre de sept à ce jour dans le département du Nord. Ces GDON couvrent l'ensemble du territoire départemental. Il est proposé de les accompagner ainsi que les structures intercommunales ayant organisé le piégeage sur leurs territoires respectifs. Il faut également préciser : – que certains GDON ont préféré déléguer à un syndicat ou à des collectivités l’organisation de la lutte contre le rat musqué, – que les GDON du Cambrésis, de Sambre Avesnois, de Scarpe Amont et du Haut-Escaut n’ont pas sollicité d’aide départementale en 2008, – qu’il en est de même pour la Communauté de Communes des Vallées de l’Aunelle et de la Rhônelle, le Syndicat Intercommunal pour l’Etude et la Réalisation de l’Aménagement Hydraulique de la Selle et de ses affluents, le Syndicat Intercommunal de la Scarpe. Le nouveau cadre réglementaire : – privilégie le recours au piégeage, la lutte chimique par appâts empoisonnés n’étant autorisée que dans des cas limités, – confie l’organisation de la surveillance et de la lutte En revanche, l’Association des Piégeurs Agréés du Nord et des Gardes Assermentés (A.P.A.N.G.A) a renouvelé sa demande de subvention. L’A.P.A.N.G.A. est une association créée en 1998 ; elle réunit les piégeurs du département du Nord. Son objet est 162 de promouvoir le piégeage et ses techniques les plus récentes et d’aider à une meilleure connaissance des prédateurs. Les piégeurs du Nord ont capturé 5 278 rats en 2007/2008. Afin de les motiver à poursuivre leur action de régulation du rat musqué, l’A.P.A.N.G.A. a mis en place des conventions de partenariat avec des syndicats intercommunaux. Ainsi, les piégeurs exerçant sur le territoire du S.I.R.A. (Syndicat Intercommunal de la Région d’Arleux regroupant 16 communes) ont pu bénéficier depuis 5 ans d’une prime à la capture (1,20 € par rat musqué). L’A.P.A.N.G.A. a mis en place une prime à la fourrure afin de motiver davantage ses piégeurs ; chacun d’eux reçoit « une prime à la peau » dont le montant est fixé suivant les cours du marché des peaux au moment de la collecte. Cette mesure a permis de valoriser plus de 6 900 captures sur la saison 2007/2008. L’A.P.A.N.G.A. intervient également dans le contrôle des opérations de piégeage : contrôle des carnets de piégeage, contrôle visuel des captures et des déclarations en mairie. Au cours de la saison 2007/2008 l’A.P.A.N.G.A. a distribué gracieusement aux piégeurs du Nord, 1 500 piéges à rats musqués, pour une dépense totale de 15 607 €. En soutenant l’A.P.A.N.G.A, le Département contribue à une meilleure couverture de la lutte contre le rat musqué sur l’ensemble du territoire. Il est proposé d’attribuer à l’A.P.A.N.G.A., comme en 2007, une subvention dont le montant serait déterminé sur la base des modalités énoncées ci-dessus. Le tableau annexé au présent rapport précise, pour chaque organisme : – les dépenses justifiées pour la mise en œuvre de la campagne de lutte contre le rat musqué en 2007 et la subvention départementale attribuée (le montant total de ces subventions s’élevant à 118 803 €), – les principales données chiffrées de la campagne 2008 et le montant des subventions susceptibles d'être attribuées sur la base des critères proposés ci-dessus, pour un montant total de 118 337 €. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Aménagement des Territoires : – d’attribuer des subventions au titre de la défense contre les organismes nuisibles (rats musqués) pour l’année 2008 ainsi qu’indiqué dans le tableau ci-joint, – d’imputer la dépense correspondante, soit 118 337 €, sur la sous-fonction 93928, codes nature 65734, 65738 et 6574 du budget départemental de l’exercice 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 93928/6574 275 000 230 760 44 240 35 057 9 183 93928/65734 20 000 0 20 000 19 348 652 93928/65738 85 000 20 000 65 000 63 932 1 068 N° 4.39 DEDT/2008/1731 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A L'ASSOCIATION DES SPORTS ET TRADITIONS EQUESTRES DU LITTORAL L’Association des Sports et Traditions Equestres du Littoral (A.S.T.E.L.) s’est donnée pour mission de contribuer à la sauvegarde du cheval de trait boulonnais en assurant sa promotion notamment par l’organisation de concours et d’activités d’attelage. Cette association bénéficie depuis de nombreuses années d’un soutien financier de la part du Département. Elle sollicite la reconduction de la subvention qui lui a été attribuée en 2007, soit 762 €. Les modalités de l’intervention départementale en faveur des associations à vocation agricole sont présentées en annexe 1 ci-jointe. La demande de subvention présentée par l’A.S.T.E.L. est présentée en annexe 2. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Aménagement des Territoires : – d'attribuer une subvention de 762 € à l’Association des Sports et Traditions Equestres du Littoral (A.S.T.E.L.), – d'imputer la dépense sur les crédits inscrits au budget départemental, article 93928, code nature 6574 (opération 08P683OV001). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 93928/6574 275 000 265 817 9 183 762 8 421 163 en décembre 2004 le préfet de Région et le président du Conseil Régional pour demander la reconnaissance du périmètre d’études d’un futur pays pévélois. N° 4.40 DEDT/2008/1711 OBJET : AVIS SUR LA CHARTE ET LE PERIMETRE DU PAYS PEVELOIS La Loi no 99.933 du 25 juin 1999, d’Orientation pour l’Aménagement et le Développement Durable du Territoire (LOADDT dite Loi Voynet) a pour principal objectif de promouvoir un développement équilibré du territoire alliant le progrès social, l’efficacité économique et la protection de l’environnement. Parmi les moyens susceptibles d’être mis en œuvre pour atteindre cet objectif, la loi prévoit la possibilité de constitution de pays. Un pays est créé : – à l’initiative groupements, des communes ou de leurs – à partir d’un territoire qui présente une cohésion géographique, culturelle, économique ou sociale, – autour d’un projet commun de développement durable du territoire : la charte de pays. Situé à cheval sur les arrondissements de Lille, Valenciennes et Douai et à proximité de Tournai, la Pévèle subit la pression de ces pôles urbains. Il s’ensuit un phénomène de périurbanisation qui se traduit par un développement de l’habitat et des activités économiques, une altération du caractère rural originel de la Pévèle, une transformation des paysages et une modification de la structure de la population. En dépit de ces modifications et de cette pression urbaine, ce territoire, qui regroupe 42 communes pour une population totale de 80 887 habitants, présente encore une réelle cohérence géographique, économique et sociale. L’élaboration de la charte du pays s’est étalée sur deux ans, sur la base d’un large diagnostic du territoire et d’un dialogue avec les forces vives, notamment dans le cadre du conseil de développement du pays. Le Département a été associé aux différents ateliers de travail organisés par le pays. Ce travail a abouti à la définition d’enjeux territoriaux et à l’énonciation de cinq grandes orientations. La durée de vie de la charte est estimée à 10 ans. Les cinq grandes orientations sont les suivantes : Le pays doit permettre de fédérer les acteurs locaux. C’est un niveau privilégié de partenariat et de contractualisation des actions visant à la réduction des inégalités sur le territoire, au renforcement des solidarités réciproques entre ville et espace rural, à la consolidation de la décentralisation. La Loi no 2003-590 urbanisme et habitat du 2 juillet 2003 prévoit dans ses articles 95, 96 et 97, l’application de nouvelles dispositions dans la mise en œuvre des pays. L’objectif de cette loi est de simplifier le dispositif de création des pays, rendre cohérent leur périmètre avec les limites des Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI), assurer la cohérence entre la charte de pays et les schémas de cohérence territoriale. Les communes et les EPCI concernés approuvent la charte de développement du pays et son périmètre. Ils demandent au représentant de l’Etat de les soumettre pour avis aux conseils généraux et aux conseils régionaux concernés, conformément aux dispositions de la Loi urbanisme et habitat. 1. Promouvoir une identité pévéloise facteur de développement local et de liens entre les acteurs. 2. Un territoire de coopération au profit d’un développement territorial cohérent. 3. Agir pour un aménagement et une gestion durable et concertée de l’espace. 4. Agir pour une économie locale diversifiée durable et cohérente à l’échelle du pays. 5. Créer les conditions d’un équilibre social dans un pays dynamique – mixité, équité et intergénérationnel. Depuis le 5 juillet 2008, l’association du Pays Pévélois est chargée de la mise en œuvre de la charte. La présidence de l’association est assurée collégialement par les 6 membres de son bureau (les représentants des 5 communautés de communes et de la commune de Pont-à-Marcq). Par courrier du 12 septembre 2008, Monsieur le Préfet de la Région Nord/Pas-de-Calais a sollicité l’avis du Conseil Général sur la charte du pays Pévélois et son périmètre. Au vu du projet présenté et des avis formulés, le représentant de l’Etat vérifie que le pays peut être formé et en arrête le périmètre. La charte du pays Pévélois et une carte délimitant le périmètre proposé sont joints en annexe au présent rapport. Les cinq communautés de communes du Carembault, Espace en Pévèle, Cœur de Pévèle, Pays de Pévèle et Rurales de la vallée de la Scarpe, ainsi que la commune de Pont-à-Marcq, ont souhaité développer un projet de développement commun et créer un pays. Les élus ont saisi Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Aménagement des Territoires : – d’émettre un avis favorable sur la charte du pays Pévélois et son périmètre. 164 N° 4.41 DEDT/2008/1707 OBJET : AVIS SUR LA MODIFICATION DU PERIMETRE DU PAYS COEUR DE FLANDRE de la Commission Aménagement des Territoires : – d’émettre un avis favorable sur la modification du périmètre du Pays Cœur de Flandre. N° 4.42 Le Pays Cœur de Flandre a officiellement été créé par arrêté préfectoral du 9 mars 2004. Le Conseil Général du Nord avait émis un avis favorable sur la charte de pays et son périmètre lors de sa réunion en date des 16, 17 et 18 février 2004. Le pays regroupe une population de 116 178 habitants et rassemble 5 communautés de communes (du Pays des Géants, de l'Houtland, Rurale des Monts de Flandre, Monts de Flandre-Plaine de la Lys, Flandre Lys) et 3 communes isolées (Hazebrouck, Wallon-Cappel, Blaringhem). L’association Pays Cœur de Flandre a pour mission de réaliser les études et assurer l’animation et la coordination nécessaires à la mise en œuvre des projets économiques, sociaux, environnementaux, culturels et touristiques d’intérêt collectif à l’échelle du Pays, prévus par la charte de développement durable du territoire. A l’issue des élections municipales de mars 2008, les représentants de la communauté de communes de la Voie Romaine ont fait part de leur souhait de rejoindre le pays Cœur de Flandre. DEDT/2008/1809 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A LA COMMUNE DE VALENCIENNES AU TITRE DU GIRZOM Les programmes du GIRZOM (Groupe Interministériel de Restructuration des Zones Minières) visent à la réhabilitation des voiries, réseaux divers et équipements collectifs des cités minières en accompagnement des actions de réhabilitation du patrimoine immobilier. Le Département participe au financement de ces programmes de travaux aux côtés de l’Etat, de la Région et du Département du Pas-de-Calais. Lors de sa séance plénière des 21 et 22 janvier 2008, le Conseil Général a adopté la convention additionnelle des Départements du Nord et du Pas-de-Calais au Contrat de Projets. La participation du Département en faveur du GIRZOM pour la période 2007-2013 a été fixée à 4,7 M€. L’intégration de cet EPCI, composé des communes de Boëseghem, Morbecque, Steenbecque et Thiennes, conforte et consolide la cohérence du territoire, le faisant coïncider avec le périmètre du schéma de cohérence territoriale de Flandre Intérieure. Les groupes locaux et régionaux du GIRZOM au sein desquels le Conseil Général est représenté préparent chaque année un projet de programme, sur la base de taux de financement spécifiques au GIRZOM (voir document en annexe 1). Depuis sa création et notamment dans les réflexions conduites dans les domaines du commerce, de l’artisanat ou de la trame verte et bleue, le Pays Cœur de Flandre avait déjà tenu compte de cette structure intercommunale. Une demande de subvention a été présentée par la commune de Valenciennes pour la réfection des VRD de la Cité des Agglomérés, projet inscrit au programme 2008 du GIRZOM. L’assemblée générale de l’association Pays Cœur de Flandre, réunie le 4 juin 2008, a approuvé l’adhésion de la communauté de communes de la Voie Romaine au Pays. Les statuts de l’association ont été modifiés en conséquence. Conformément aux dispositions de la loi urbanisme et habitat du 2 juillet 2003, le Préfet de la Région Nord/Pas-de-Calais a sollicité, par courrier du 23 septembre 2008, l’avis du Conseil Général sur la modification du périmètre du Pays Cœur de Flandre. La carte jointe en annexe au rapport présente le périmètre actuel du Pays Cœur de Flandre et situe la communauté de communes de la Voie Romaine. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis Le montant des travaux s’élève à 40 133,78 € H.T. Le taux de subvention pour la remise en état des VRD est fixé à 100 % du montant H.T. des travaux. Cette subvention peut être attribuée dans le cadre de l’autorisation de programme votée par le Conseil Général pour le GIRZOM au titre de l’année 2008 ainsi qu’indiqué en annexe 2 ci-jointe. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Aménagement des Territoires : – d’attribuer une subvention de 40 133,78 € à la commune de Valenciennes pour la réfection des VRD de la Cité des Agglomérés ainsi que précisé en annexe 2 ci-jointe, 165 – d’imputer la dépense sur les crédits inscrits au budget départemental pour la sous-fonction 9174, code nature 20414, Programme 08P007APD. Autorisation de ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9174/20414 700 000.00 1 304.34 698 695.66 40 133.78 658 561.88 N° 4.43 DEDT/2008/1668 OBJET : FONDS DEPARTEMENTAL POUR L'AMENAGEMENT DU NORD VOLET AMENAGEMENT LOCAL SECTION AMELIORATION DU CADRE DE VIE PROGRAMMATION 2008 ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS AUX MAITRES D'OUVRAGE La section Amélioration du Cadre de Vie du Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord (volet Aménagement Local) a succédé en 2001 au Fonds pour l'Amélioration du Cadre de Vie. Par cette politique le Département contribue à la réalisation des projets communaux et intercommunaux visant à l'aménagement des espaces publics non bâtis. Ces travaux sont précédés d'une étude confiée à un architecte, un urbaniste ou un paysagiste. Projets communaux Le taux de subvention pour les travaux varie de 20 % à 40 % en fonction du potentiel financier, de l’effort fiscal et du nombre d'habitants de la commune. Le taux pour le financement des études préalables est de 80 %, pour toutes les communes. Le montant de la dépense subventionnable est limité à 600 000 € pour les travaux et à 40 000 € pour les études. Ce montant est diminué du montant des travaux ou études subventionnés au titre de la section Amélioration du Cadre de Vie pendant la « période de référence » précédant la programmation au titre de laquelle la demande est formulée. La durée de cette « période de référence » varie selon la population de la commune (2, 3 ou 4 ans). Les projets d’un montant supérieur à 300 000 € font l’objet d’un financement réparti sur deux années de programmation. Projets intercommunaux Le taux de subvention pour les projets intercommunaux est de 80 % pour les études et 40 % pour les travaux. Le montant de la dépense subventionnable est calculé sur la base de 4 000 € par commune pour l'étude et de 60 000 € par commune pour les travaux. Il peut toutefois être porté à 40 000 € pour l'étude et 600 000 € pour les travaux, quel que soit le nombre de communes intéressées. Les montants de dépenses subventionnables sont plafonnés, quel que soit le nombre de communes intéressées, à 80 000 € pour l'étude et 1 200 000 € pour les travaux. Les dépenses subventionnées dans le cadre d’un projet intercommunal ne s’imputent pas sur les enveloppes de dépenses subventionnables (études / travaux) mises à la disposition des communes concernées. Il s’agit donc d’une enveloppe complémentaire et spécifique, qui vaut pour une structure intercommunale et une période de 4 ans. Avis de principe émis en 2008 quant à l’attribution d’une subvention en 2009 Les projets d’un montant de travaux supérieur à 300 000 € HT sont subventionnés sur deux exercices budgétaires successifs : la Commission Permanente décide de l’attribution effective d’une subvention calculée sur la base d’une dépense plafonnée à 300 000 € et émet un avis de principe favorable à l’attribution d’une subvention complémentaire l’année suivante (pour le montant de travaux excédant 300 000 €). Cet avis de principe est ensuite « transformé » en décision effective lors de la première réunion de la Commission Permanente suivant le vote du Budget Primitif. Ainsi, en 2008, la Commission Permanente a émis un avis de principe favorable à l’attribution de subventions en 2009 pour 7 projets subventionnés pour une première phase de travaux au titre de la section « Amélioration du cadre de vie » du FDAN. Considérant que le montant des crédits disponibles au titre de l’Autorisation de Programme de 2008 s’avère suffisant pour permettre l’attribution de ces subventions complémentaires initialement programmées pour 2009, il est proposé l’attribution de subventions aux communes et structures intercommunales concernées, reprises dans l’annexe 2. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Aménagement des Territoires : – d'attribuer des subventions, au titre du volet Aménagement Local du Fonds Départemental pour l'Aménagement du Nord (section Amélioration du Cadre de Vie) aux communes et structures intercommunales dont les listes figurent en annexes 1 et 2 ci-jointes, – d’imputer les dépenses, soit 1 054 438 €, sur les crédits inscrits pour la sous-fonction 9170 (code nature : 20414, autorisation de programme : 08P091APD), selon la répartition des crédits de paiement telle qu’elle figure au tableau joint en annexe 3, – d’émettre un avis de principe favorable à 166 l'attribution d’une subvention de 75 000 € au titre de la programmation 2009, à la commune de Seclin, pour les aménagements paysagers (espaces verts et mobilier urbain) de l’axe Bouvry-Hentgès (RD 2925) (parvis de l’hôtel de ville et abords de la collégiale Saint Piat), la dépense subventionnable au titre de 2009 étant fixée à 250 000 € HT. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9170 / 20414 10 000 000 7 201 871 2 798 129 1 054 438 1 743 691 N° 4.44 DEDT/2008/1669 OBJET : FONDS DEPARTEMENTAL POUR L'AMENAGEMENT DU NORD VOLET AMENAGEMENT LOCAL SECTION ENVIRONNEMENT PROGRAMMATION 2008 ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS AUX MAITRES D'OUVRAGE La section Environnement du Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord (volet Aménagement Local) a pour objectif de contribuer à protéger et à améliorer l’environnement naturel ou urbain. Les travaux sont précédés d'une étude confiée à un professionnel qualifié. Projets communaux Le taux de subvention pour les travaux varie de 20 % à 40 % en fonction du potentiel financier, de l’effort fiscal et du nombre d'habitants de la commune. Le taux pour le financement des études préalables est de 80 % pour toutes les communes. Le montant de la dépense subventionnable est limité à 600 000 € pour les travaux et à 40 000 € pour les études. Ce montant est diminué du montant des travaux ou études subventionnés au titre du Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord – section Environnement – pendant la « période de référence » précédant la programmation au titre de laquelle la demande est formulée. La durée de cette « période de référence » varie selon la population de la commune (2, 3 ou 4 ans). Les projets d’un montant supérieur à 300 000 € font l’objet d’un financement réparti sur deux années de programmation. Projets Intercommunaux Les taux de subvention pour les projets intercommunaux sont de 40 % pour les travaux et de 80 % pour les études préalables. Le montant de la dépense subventionnable est calculé sur la base de 4 000 € par commune pour l’étude et de 60 000 € pour les travaux. Il peut toutefois être porté à 40 000 € pour les études et 600 000 € pour les travaux, quel que soit le nombre de communes intéressées. Les montants de dépenses subventionnables sont plafonnés, quel que soit le nombre de communes intéressées, à 80 000 € pour l’étude et 1 200 000 € pour les travaux. Les dépenses subventionnées dans le cadre d’un projet intercommunal ne s’imputent pas sur les enveloppes de dépenses subventionnables (études / travaux) mises à la disposition des communes concernées. Il s’agit d’une enveloppe complémentaire et spécifique qui vaut pour une structure intercommunale et une période de 4 ans. Les projets d’un montant supérieur à 300 000 € font l’objet d’un financement réparti sur deux années de programmation. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Aménagement des Territoires : – d'attribuer des subventions, au titre du volet Aménagement Local du Fonds Départemental pour l'Aménagement du Nord (section Environnement), aux communes et structures intercommunales dont la liste figure en annexe 1 ci-jointe, – d’imputer les dépenses, soit 298 706 €, sur les crédits inscrits pour la sous-fonction 9170 (code nature : 20414, autorisation de programme : 08P091APD), selon la répartition des crédits de paiement telle qu’elle figure au tableau joint en annexe 2, – d’émettre un avis de principe favorable à l’attribution d’une subvention de 157 260 € au titre de la programmation 2009, à la Communauté de Communes du Cœur d’Ostrevent, pour les aménagements environnementaux du chemin des Galibots (entre Lewarde et Somain), la dépense subventionnable au titre de 2009 étant fixée à 393 150 € HT. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9170 / 20414 10 000 000 8 256 309 1 743 691 298 706 1 444 985 167 N° 4.45 DEDT/2008/1670 OBJET : FONDS DEPARTEMENTAL POUR L'AMENAGEMENT DU NORD VOLET AMENAGEMENT LOCAL SECTION ACCESSIBILITE DES BATIMENTS PUBLICS AUX PERSONNES A MOBILITE REDUITE ET QUALITE ENVIRONNEMENTALE DES CONSTRUCTIONS PUBLIQUES PROGRAMMATION 2008 ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS AUX MAITRES D'OUVRAGE Dans le cadre du Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord (volet Aménagement Local), le Conseil Général a souhaité aider les maîtres d’ouvrages (communes ou établissements publics de coopération intercommunale) en leur offrant la possibilité de solliciter une subvention départementale pour le financement de leurs projets visant à rendre accessibles les bâtiments publics aux personnes à mobilité réduite, d’une part, ou mettant en œuvre les principes de la Haute Qualité Environnementale (HQE®), d’autre part. L’engagement de travaux est précédé d’une étude, confiée à un professionnel qualifié. Projets communaux Le taux de subvention pour les travaux varie de 20 % à 40 % en fonction du potentiel financier, de l’effort fiscal et du nombre d’habitants de la commune. Le taux pour le financement des études préalables est de 80 % pour toutes les communes. Le montant de la dépense subventionnable pour la réalisation des études préalables est plafonné à 40 000 €. On entend par étude préalable la réflexion menée en amont du projet. Au regard des missions de maîtrise d’œuvre définies par la loi du 12 juillet 1985, relative à la maîtrise d’ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d’œuvre privée, dite « loi M.O.P. », dans son volet « Bâtiment », peuvent être subventionnés au titre du Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord : – les missions préalables à la « mission de base », – les éléments de mission de base « esquisse » (pour les constructions neuves) ou « diagnostic » (pour les réhabilitations ou réutilisations), – les missions d’Assistance au Maître d’Ouvrage en amont de la maîtrise d’œuvre et jusqu’à la phase « esquisse » ou « diagnostic ». Les honoraires de maîtrise d’œuvre ou d’Assistance au Maître d’Ouvrage, au-delà de l’élément de mission « esquisse », ne sont pas considérés comme étude préalable. Leur coût est intégré au montant des travaux, dans le cadre des demandes de subventions présentées au titre des travaux. Le montant de la dépense subventionnable pour la réalisation des travaux est limité à 600 000 €. Les projets d’un montant supérieur à 300 000 € font l’objet d’un financement réparti sur deux années de programmation. Projets Intercommunaux Le taux de subvention pour projets intercommunaux est de 80 % pour les études préalables et 40 % pour les travaux. Le montant de la dépense subventionnable est calculé sur la base de 4 000 € par commune pour l’étude et de 60 000 € par commune pour les travaux. Il peut toutefois être porté à 40 000 € pour l’étude et 600 000 € pour les travaux quel que soit le nombre de communes intéressées. Les montants de dépenses subventionnables sont plafonnés, quel que soit le nombre de communes intéressées, à 80 000 € pour l’étude et 1 200 000 € pour les travaux. Les dépenses subventionnées dans le cadre d’un projet intercommunal ne s’imputent pas sur les enveloppes de dépenses subventionnables (études / travaux) mises à la disposition des communes concernées. Il s’agit donc d’une enveloppe complémentaire et spécifique, qui vaut pour une structure intercommunale et pour une période de 4 ans. Les projets d’un montant supérieur à 300 000 € font l’objet d’un financement réparti sur deux années de programmation. Avis de principe émis en 2008 quant à l’attribution d’une subvention en 2009 Les projets d’un montant de travaux supérieur à 300 000 € HT sont subventionnés sur deux exercices budgétaires successifs : la Commission Permanente décide de l’attribution effective d’une subvention calculée sur la base d’une dépense plafonnée à 300 000 € et émet un avis de principe favorable à l’attribution d’une subvention complémentaire l’année suivante (pour le montant de travaux excédant 300 000 €). Cet avis de principe est ensuite « transformé » en décision effective lors de la première réunion de la Commission Permanente suivant le vote du Budget Primitif. Ainsi, en 2008, la Commission Permanente a émis un avis de principe favorable à l’attribution de subventions en 2009 pour 9 projets subventionnés pour une première phase de travaux au titre de la section « Accessibilité des bâtiments publics aux personnes à mobilité réduite et Qualité Environnementale des constructions publiques » du FDAN. Considérant que le montant des crédits disponibles au titre de l’Autorisation de Programme de 2008 s’avère suffisant pour permettre l’attribution de la quasi totalité de ces subventions complémentaires initialement programmées pour 2009 (8 projets sur 9), il est proposé l’attribution de subventions aux communes et structures intercommunales concernées, reprises dans l’annexe 3. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Aménagement des Territoires : – d'attribuer des subventions au titre du volet Aménagement Local du Fonds Départemental pour l'Aménagement du Nord (section Accessibilité des bâtiments publics aux personnes à mobilité réduite et Qualité Environnementale des constructions publiques) aux communes et structures 168 intercommunales dont les en annexes 1, 2 et 3 ci-jointes, listes subvention et de dépenses subventionnables étant précisés ci-dessous : figurent – 105 000 € à la Commune de Condé-sur-l’Escaut, pour la construction d’un groupe scolaire HQE® dans le quartier du Gras Boeuf, la dépense subventionnable étant fixée à 300 000 € HT, – 240 000 € à Lille Métropole Communauté Urbaine, pour la création d’un centre d’interprétation faune-flore dans la ferme Montblond à Santes (HQE®), la dépense subventionnable étant fixée à 600 000 € HT, – 120 000 € à la Commune de Neuf-Berquin, pour la construction de la nouvelle mairie (HQE®), la dépense subventionnable étant fixée à 300 000 € HT. – d’imputer les dépenses, soit 1 444 985 €, sur les crédits inscrits pour la sous-fonction 9170 (code nature : 20414, autorisation de programme : 08P091APD), selon la répartition des crédits de paiement telle qu’elle figure au tableau joint en annexe 4, – d’émettre un avis de principe favorable à l'attribution de subventions, au titre de la programmation 2009, pour les projets d’un coût supérieur à 300 000 € HT, les montants de ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9170 / 20414 10 000 000 8 555 015 1 444 985 1 444 985 0 Les projets de délibérations correspondants, conformes aux avis de la Commission, sont adoptés à l’unanimité. Le montant à 4 250 744 €. des crédits disponibles s’élève Les ultimes demandes de subvention instruites en 2008 sont récapitulées dans le tableau joint en annexe. N° 4.46 DEDT/2008/1752 OBJET : FONDS DEPARTEMENTAL DE SOLIDARITE TERRITORIALE ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS AUX COMMUNES ET ETABLISSEMENTS PUBLICS DE COOPERATION INTERCOMMUNALE L’autorisation de programme, fixée à 10 000 000 € pour le FDST en 2008, a été partiellement engagée par les décisions de la Commission Permanente en date des 9 juin et 22 septembre 2008. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Aménagement des Territoires : – d’attribuer des subventions au titre du Fonds Départemental de Solidarité Territoriale (FDST) aux communes et établissements publics de coopération intercommunale pour les projets repris dans l’annexe ci-jointe, – d’imputer la dépense, soit 325 479 €, sur les crédits inscrits pour la sous-fonction 9174 (code nature : 20414, autorisation de programme : 08P1025APD). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9174/20414 10 000 000 5 749 256 4 250 744 325 479 3 925 265 Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission, puis amendé, est adopté à l’unanimité. Concernant le rapport 5/11, Monsieur Christian POIRET souligne avec satisfaction la subvention accordée pour l’église d’Esquerchin. Il fait toutefois remarquer qu’il s’agit de l’église « Notre Dame » et non « Saint-Martin ». – SPORTS – TOURISME – Monsieur Alain POYART constate que les soldes disponibles ne sont pas précisés dans le tableau à la fin des rapports 5/22 et 5/23. Madame Brigitte GUIDEZ indique que les 36 rapports ont reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission. Madame Danièle THINON répond que l’explication a déjà été donnée à Monsieur POYART et indique que cela sera noté la prochaine fois. COMMISSION CULTURE LOISIRS 169 Monsieur le Président soumet au vote des Conseillers Généraux les projets de délibérations relatifs aux rapports suivants : N° 5.1 DAC/2008/1187 OBJET : REMISE GRACIEUSE D’EPIS DE FAITAGE DANS LES COMMUNES DE SARS-POTERIES, BEUGNIES, DIMONT ET LEZ FONTAINE Le musée–Atelier départemental du verre à Sars– Poteries inscrit la mise en valeur du passé verrier de Sars-Poteries et de son territoire comme un des axes de son projet culturel. Il propose ainsi de perpétuer la tradition des épis colorés en verre dans les communes qui ont connu cette coutume, à savoir, selon les documents anciens Sars– Poteries, mais également Beugnies, Dimont, Lez-Fontaine. L’épi de faîtage, objet que l’on rencontre habituellement en terre cuite, en faïence, en plomb, se distingue à Sars poteries par sa texture en verre. Il s’agit de boules de verre assez volumineuses qui étaient fixées sur les faîtes des toits, constituant une parure, un symbole. Les épis de faîtage constituent donc désormais un patrimoine à sauvegarder et à transmettre. A ce titre, le Ministère de la Culture et de la Communication (via l’Architecte des Bâtiments de France) reconnaît les épis de faîtage comme faisant partie d’un patrimoine local à conserver et perpétuer. Le Musée-Atelier départemental du Verre propose de créer en interne des épis de faîtage, selon la tradition, afin de contribuer à faire reconnaître l’attractivité de Sars-Poteries d’un point de vue culturel et touristique,en tant que berceau de la tradition verrière et commune d’accueil du verre contemporain. Le Musée –Atelier départemental du verre a identifié deux enjeux majeurs dans la réalisation de cette opération : – d’une part refleurir les toits de Sars–Poteries et de ses environs en contribuant à perpétuer et développer une véritable attractivité touristique de l’environnement du musée ; – d’autre part sensibiliser la population locale sur l’importance de son implication et de sa participation au développement de l’identité de son territoire, à l’aube de la construction du nouveau musée ; Pour obtenir un maximum d’épis de faîtage posés sur les toits, le Musée–Atelier départemental du Verre souhaiterait mettre en place une stratégie de diffusion privilégiant la pose de l’épi de faîtage sur les toits des seules communes concernées historiquement parlant par cet objet patrimonial. Cette stratégie de diffusion s’appuierait sur une remise gracieuse des épis de faîtage qui seraient fabriqués par un agent du Musée atelier départemental du verre à Sars Poteries pour un coût unitaire de 33 € , toutes charges comprises. Il est proposé qu’une centaine d’épis de faîtage soient produits et distribués. En contrepartie, et compte tenu de la gratuité de l’épi, le bénéficiaire serait soumis à quelques obligations: – l’épi de faîtage devrait être posé dans un délai de 6 mois ; dans le cas contraire, le bénéficiaire aurait l’obligation de restituer l’épi au musée; – chaque demandeur bénéficierait d’un seul épi. Toute demande supérieure serait acceptée par la direction du musée si l’architecture de la propriété le justifie ; – l’installation de l’épi étant à la charge du bénéficiaire, la responsabilité du Département ne serait pas engagée en cas d’incident. – Le bénéficiaire devrait fournir préalablement au musée un justificatif de domicile et une copie de déclaration de travaux. Quant au Musée-Atelier départemental du Verre, il tiendrait un inventaire rigoureux des épis de faîtage regroupant les informations suivantes : – les coordonnées des bénéficiaires ; – la date de fabrication de l’épi ; – une photo de l’épi posé. Une convention type de remise gracieuse des épis de faîtage serait conclue entre le Département du Nord et les bénéficiaires des épis de faîtage. Cette convention est jointe au présent rapport. Enfin, cette démarche serait accompagnée par une stratégie de communication fondée sur deux axes qui s’inscrivent dans un objectif d’intégration du Musée-Atelier départemental du Verre et de la future structure dans son territoire au travers : – d’une campagne locale destinée à impliquer la population locale dans la vie du musée pour en être les premiers ambassadeurs: Elle a déjà débuté avec l’annonce de la réédition d’épis de faîtage dans le bulletin municipal de Sars-Poteries en décembre 2006. Elle se poursuivrait par une cérémonie de remise des épis de faîtage aux habitants les ayant réservés. La cérémonie se déroulerait à l’Atelier départemental du Verre en présence des Conseillers Généraux et des Maires du territoire. Au cours de la soirée des démonstrations exceptionnelles de confection d’un épi de faîtage seraient proposées afin de mettre en lumière la haute technicité que demande sa réalisation et de créer un événement en vue de mobiliser la presse. – d’une campagne plus étendue accompagnée d’un travail de développement touristique destinée à inscrire et impliquer le musée dans le territoire pour en être l’élément phare : Cette campagne permettrait de mettre en valeur et rendre attractif cette curiosité locale que sont les épis de faîtage en verre. Pour cela, plusieurs pistes touristiques seraient développées telles que : un circuit épis de faîtage en partenariat avec l’Office de Tourisme de Sars-Poteries, la Route du Verre en partenariat avec diverses structures touchant au verre et particulièrement le Musée du Verre de Charleroi. Ces éventuels partenariats feront l’objet d’un 170 prochain rapport en Commission Permanente. En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission Culture-Sports-Tourisme et Loisirs est invitée à émettre un avis sur : – la remise gracieuse d’épis de faîtage aux habitants des 4 communes qui s’inscrivent dans cette tradition verrière ; – l’autorisation à donner à Monsieur le Président de signer la convention type jointe au présent rapport qui sera proposée aux bénéficiaires de ce dispositif. N° 5.2 DAC/2008/1663 OBJET : PROGRAMMATION 2009 DU MUSEE/ATELIER DEPARTEMENTAL DU VERRE A SARS-POTERIES Le Musée-Atelier départemental du Verre poursuivra son développement en 2009, en proposant un calendrier complet qui intégrera des sessions de stages supplémentaires, des manifestations au contenu retravaillé, telles que les portes ouvertes de l’Atelier du Verre. 1/ Calendrier de l’université du verre 2009 L’Atelier départemental du Verre propose chaque année DATES un programme de stages. La qualité de l’enseignement et les moyens mis à disposition sont aujourd’hui reconnus et contribuent au succès de ces stages. Depuis 1986, des artistes internationaux sont invités à l’Atelier départemental du Verre pour animer des stages de 6 à 10 jours et partager avec les participants leur expérience d’artiste et leurs connaissances techniques. De l’initiation au perfectionnement, du verre soufflé au fusing, de la pâte de verre au travail à la flamme, les stages proposés répondent à toutes les demandes. En 2008, le Musée-Atelier départemental du Verre a proposé, en plus des huit stages annuels, deux stages de deux jours qui ont été un réel succès. Ces stages de courte durée permettent notamment d’attirer un autre public souhaitant acquérir les connaissances de base en matière de travail du verre. En 2009, l’opération serait renouvelée. La participation au stage de deux jours serait de 175 €, afin de couvrir l’intervention des artistes, leur frais de transport, les repas et les matériaux. L’inscription au budget nécessaire à ces deux sessions supplémentaires est d’ores et déjà proposé dans le budget primitif 2009 du Musée Atelier départemental du verre. Les artistes verriers pourront bénéficier des services d’un assistant de leur choix. Une convention déterminant les conditions d’accueil des artistes, des assistants, et leurs honoraires a été établie par délibération en date du 17 novembre 2003. ANIMATEURS PAYS TECHNIQUES PRIX Joan CROUS + assistant Italie Pâte de verre 590 € 1 au 10 avril 2009 Michèle PEROZENI + assistant France Pâte de verre 700 € 20 au 25 avril 2009 Udo ZEMBOK + assistant France Fusing et Thermoformage 590 € 16 et 17 mai 2009 Jacki et Martine PERRIN France Fusing 175 € 22 au 27 juin 2009 Xavier LENORMAND + assistant France Soufflage 590 € 04 et 05 juillet 2009 Elisabeth DEBARALLE + assistant France Perles de verre au chalumeau 175 € 6 au 11 juillet 2009 Luccio BUBACCO + assistant Italie Chalumeau 590 € 20 au 25 juillet 2009 Jeanine JACQUOT-PERRIN + assistant France Fusing et Thermoformage 590 € Barbara IDZIKOWSKA + assistant Pologne Peinture sur verre 590 € Emmanuel SZTUKA + assistant France Perles de verre 490 € 12 au 17 janvier 2009 24 au 29 août 2009 7 au 11 septembre 2009 En cas de désistement motivé d’un artiste, le Musée-Atelier départemental du verre aurait la possibilité de le remplacer par un autre artiste dans les mêmes conditions. Les dates de stage proposées ci-dessus pourront éventuellement être modifiées sans que cela nécessite le vote d’une nouvelle délibération. 2/ Résidences d’artistes L’Atelier départemental du Verre est un équipement unique en Europe qui accueille deux résidences d’artistes chaque année. Ces résidences, d’une durée de deux mois et demi, sont l’occasion pour l’artiste de réaliser et de concrétiser un projet artistique longuement réfléchi, et qui fera l’objet d’une exposition ultérieure au Musée du Verre. Ces résidences sont organisées dans le cadre d’une convention adoptée par la délibération en date du 17 novembre 2003 et modifiée par les délibérations du 13 mai 2005 et du 19 novembre 2007. En 2009, l’atelier propose d’accueillir en résidence : – Scott CHASELING du 19 janvier au 29 mars 2009 : Artiste australien résidant en Allemagne, Scott CHASELING s’est fait remarquer par une technique particulière : « roll-up ». Cette technique consiste à intégrer une mosaïque ou une peinture narrative sous-verre dans une œuvre en verre soufflé. Sa résidence à Sars-Poteries serait l’occasion de développer son œuvre de manière plus sculpturale en passant aux pièces en 3 dimensions. Il 171 aborderait la technique du moulage et du coulage du verre à chaud. L’invitation de cet artiste australien à Sars-Poteries contribuerait à renforcer le rayonnement international de notre structure et permettrait au public français de découvrir le travail de cet artiste. – Une seconde résidence, dont l’artiste sera communiqué ultérieurement, aura lieu du 14 septembre au 28 novembre 2009 et fera l’objet d’une nouvelle délibération. départemental du Verre proposerait au visiteur de plonger dans l’ombre pour découvrir de façon nouvelle, les œuvres de la collection permanente. Sous l’angle double de la nuit et du verre, les œuvres de la collection permanente seront sublimées par une mise en lumière et en son particulière qui plongera le visiteur dans une balade nocturne et fantastique. Le jardin de sculpture du musée ne sera pas en reste et revêtira, pour ce court moment, son manteau de mystère à la lueur de quelques ampoules. – Les Journées et 20 septembre 2009 du Patrimoine : 19 3/ Expositions temporaires Trois expositions seraient proposées au cours de l’année 2009 dont deux s’inscrivent dans le cadre de Lille 3000 – frontières invisibles : – du 19 mars au 15 juin 2009 : l’exposition de l’œuvre de Mélinda SIPOS. Jeune artiste d’origine hongroise accueillie à l’Atelier départemental du Verre du 24 septembre au 03 décembre 2008, Mélinda SIPOS s’intéresse à la lumière et ses multiples apparences qu’elle essaie de matérialiser par l’emploi de différents médias, avec une préférence pour le verre. Son projet s’articule autour de l’analyse de l’image et de la lumière à travers les fenêtres. Le reflet obtenu sur le mur crée des images délicates, statiques ou dynamiques, que l’artiste a souhaité transposer dans son œuvre. La lumière particulière du Nord et les ressources techniques de l’Atelier du Verre donneront matière à son travail. – du 25 juin au 28 septembre 2009 : l’exposition Verre l’Est. Toujours dans le cadre de Lille 3000, cette exposition présentera un panorama de la sculpture contemporaine en verre des pays de l’Est en proposant les créations récentes d’artistes de République Tchèque, Pologne, Hongrie ou encore Slovaquie. Depuis les origines du Studio Glass Movement dans les années 60, les pays de l’Est et en particulier la Tchécoslovaquie, ont été précurseurs dans l’émergence et l’essor du verre contemporain. Ces artistes ont révolutionné le verre par leurs formes inédites, et continuent d’imprimer encore aujourd’hui de leur influence la création actuelle de la sculpture en verre. C’est cette vitalité créatrice et cette singularité stylistique que veut refléter l’exposition, en portant le regard « Verre l’Est » sur les œuvres de ces sculptures de lumière. – du 08 octobre au 18 janvier 2010 : l’exposition de Scott CHASELING. Cette exposition fera suite à la résidence de l’artiste du 19 janvier au 29 mars 2009. Parallèlement aux expositions, le Musée-Atelier départemental du Verre organiserait et participerait à diverses manifestations afin de proposer au visiteur une offre complète et variée. 4/ Manifestations – La Nuit des Musées le 16 mai 2009 Pour cette nouvelle édition, le Musée-Atelier – Verre Made In Sars : En 2009, la manifestation aura lieu en décembre 2009. L’atelier du Verre ouvrira ses portes au public durant 5 jours. Afin de renouveler l’offre au public, les démonstrations de soufflage seront accompagnées de conférences permettant au public d’appréhender le travail de l’artiste. La manifestation fera l’objet d’une délibération en 2009 qui présentera de manière précise le programme proposé, les dates et les artistes invités. En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission Culture-Sports-Tourisme et Loisirs est invitée à émettre un avis sur : – la programmation 2009 du Musée-Atelier départemental du Verre à Sars-Poteries ; – l’autorisation à donner à Monsieur le Président de signer les conventions de stage et de résidence prévues en 2009 ; – imputer les dépenses correspondantes au chapitre 933 14 sous réserve du vote du budget 2009 du Musée Atelier départemental du verre à Sars Poteries. N° 5.3 DAC/2008/1674 OBJET : LANCEMENT D'UN MARCHE D'APPEL D'OFFRES RESTREINT POUR LA CONCEPTION, CREATION ET EXECUTION GRAPHIQUE DE L'ENSEMBLE DES DOCUMENTS DE COMMUNICATION ET DE LA SIGNALETIQUE DU MUSEE/ATELIER DEPARTEMENTAL DU VERRE A SARS-POTERIES Le Musée-Atelier départemental du Verre est engagé dans une stratégie de développement en vue de l’ouverture du nouveau musée. Cette stratégie s’appuie notamment sur une importante campagne de communication afin de promouvoir expositions et manifestations. Afin d’optimiser la communication, les coûts et maîtriser les dépenses, et rendre plus efficace la gestion administrative et comptable de la structure, le Musée-Atelier départemental du Verre propose de lancer un marché de conception, création et exécution graphique de l’ensemble des documents de communication y compris de signalétique. 172 – Ce marché aurait pour objectif la réalisation graphique de l’ensemble des supports de communication inhérents au programme de la structure à partir de 2009 : – l’imputation des dépenses correspondantes sur les crédits inscrits aux budgets 2009, 2010, 2011 et 2012 du musée atelier départemental du verre à Sars Poteries,sous réserve du vote des budgets correspondants . – deux à trois expositions temporaires sont réalisées chaque année. Le Musée produit notamment à cet effet des cartons d’invitation, affiches, flyers, catalogues, livrets de visite, insertions publicitaires, dépliants, ou encore brochures,etc. – diverses manifestations sont également organisées, à l’image de la Nuit des Musées ou de Verre made In Sars, et pour lesquelles la structure édite des dépliants ou flyers, etc. – le Musée-Atelier départemental du verre peut être amené à publier d’autres documents de communication dans le cadre d’une publicité générale. Des prestations graphiques seraient alors nécessaires pour la réalisation de dépliants, kakémonos, ou de brochures d’information générale. La programmation du Musée-Atelier départemental du verre est amenée à varier et surtout à s’étoffer dans les années à venir afin d’atteindre l’objectif de 50 000 visiteurs par an. La communication mise en place devra s’adapter en fonction du type et du calendrier des opérations et manifestations décidées. Aussi, il est difficile d’évaluer en amont, avec précision, les quantités nécessaires à chaque support. Le recours à un marché à bon de commande est donc justifié. L’estimation du coût de cette opération sur 1 an s’élève à: – Minimum : 25 000 € TTC annuel – Maximum : 100 000 € TTC annuel Le marché serait renouvelable 2 fois par reconduction expresse. Il est proposé de lancer une procédure d’appel d’offres restreint conformément aux articles 33, 60 à 64 et 77 du Code des Marchés publics en vue de passer un marché public à bons de commande. Les candidats dont l’offre sera analysée seraient indemnisés à hauteur de 500 €. En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission Culture-Sports-Tourisme et Loisirs est invitée à émettre un avis sur : – l’autorisation de lancer une procédure d’appel d’offres restreint en vue de passer un marché à bons de commande d’une durée d’un an renouvelable deux fois, en application des articles 33, 60 à 64 et 77 du Code des marchés publics pour la conception, création et exécution graphique de l’ensemble des documents de communication et de la signalétique du Musée-Atelier départemental du Verre à Sars-Poteries ; – l’autorisation du recours à une procédure négociée en cas d’appel d’offres infructueux (artixle35-I-1° et 35 –II- 3 du Code des marchés Publics) ; l’autorisation donnée à Monsieur le Président de signer le marché ; N° 5.4 DAC/2008/1667 OBJET : LANCEMENT DE TROIS PROCEDURES D'APPELS D'OFFRES OUVERTS ET DE DEUX APPELS D'OFFRES RESTREINTS RELATIFS A LA REOUVERTURE DU MUSEE DEPARTEMENTAL DE FLANDRE Le musée départemental de Flandre est actuellement en cours de restauration. L’ouverture officielle de l’Hôtel de la Noblecourt est prévue en septembre 2010. Cet évènement nécessite le lancement de plusieurs marchés, notamment 3 appels d’offres ouverts pour la surveillance du musée, la prestation de relation presse pour la promotion du musée et de ses manifestations et les traductions des documents de communication et discours et également 2 appels d’offres restreint, afin d’optimiser et rationaliser les coûts, pour la conception graphique des documents de communication et de signalétique du musée et l’édition et diffusion de catalogues. I– Lancement de 3 appels d’offres ouverts 1) Marché pour la surveillance du Musée départemental de Flandre Les collections du musée départemental de Flandre rassemblent plus de 6 000 objets appartenant à différents domaines tels que les Beaux-Arts, l’ethnographie, la numismatique, le militaria, les arts décoratifs… Pendant toute la période dite « hors les murs », le musée départemental de Flandre a acquis des œuvres de renommée internationale comme les tableaux de Joachim Patinir, de David Téniers ou encore de Roeland Savery. Les collections du musée départemental de Flandre comptent de véritables trésors, des pièces uniques. Environ 600 à 700 de ces œuvres trouveront place dans le futur parcours muséographique qui se déclinera de la manière suivante : 10 salles d’expositions permanentes et une salle d’exposition temporaire pour une surface totale d’exposition de 1 000 m2. Dès septembre 2010, le musée accueillera de nombreux dépôts conséquents provenant de musées de la région (musée de la Chartreuse de Douai, musée des Beaux–Arts de Valenciennes), de musées nationaux (musée 173 de Versailles) et également de particulier (l’Abbaye du Mont des Cats)… Afin de garantir une sécurité maximale contre le vol et les détériorations d’œuvre, il est proposé que le Département s’assure les services d’une société de surveillance, la mieux à même de prévenir ces risques. La prestation consiste en la surveillance, 24 heures sur 24 heures, 7 jours sur 7, du bâtiment, des équipements, des salles d’exposition et des installations qui composent le musée départemental de Flandre à Cassel et également la télésurveillance des réserves, qui sera directement renvoyé sur le poste de contrôle situé dans le bâtiment du musée. Actuellement, la télésurveillance des réserves est pris en charge par la Direction opérationnelle des travaux dans le cadre de leur marché surveillance. L’estimation du coût de cette prestation s’élève à 300 000 € TTC par an, soit 900 000 € TTC pour 3 ans. Le marché serait d’une durée d’un an renouvelable deux fois. Il est proposé de lancer une procédure d’appel d’offres ouvert conformément aux articles 33, 57 à 59 du Code des Marchés Publics, en vue de passer un marché public pour une durée d’un an renouvelable deux fois. 2) Marché « relation presse » pour la promotion de la réouverture et des manifestations organisées autour de celle-ci par le musée départemental de Flandre Etant donnée l’importance de la réouverture, il apparaît nécessaire, de mettre en place une communication d’envergure en faisant appel aux compétences d’une agence de presse spécialisée dans les évènements culturels. Le recours à ce type de prestataire permettrait d’attirer la presse nationale française et spécialisée et de se faire connaître auprès de la presse belge autour de l’évènement de la réouverture du musée. L’objectif des relations presse est de développer une couverture médiatique la plus large possible autour de la réouverture, et de l’exposition temporaire prévue en 2010 intitulée « La femme dans l’art flamand ». La prestation demandée comprend : – La réalisation d’un plan de communication en relation avec l’évènement. – La définition d’une stratégie de relations de presse et de relations publiques avec une montée en puissance jusqu’à la date d’inauguration. – L’organisation de voyages de presse – La mise en place de relations avec les agences de presse et la presse écrite, audiovisuelle et Internet en France, en Europe du Nord, généralistes et spécialisées (Culture, Beaux Arts, Architecture, Tourisme Loisirs et Collectivités territoriales) avec les correspondants parisiens des autres pays d’Europe, – La revue de presse Le marché serait réalisé pour une période d’un an. L’estimation du coût de cette opération s’élève à 40 000 € pour un an. Il est proposé de lancer une procédure d’appel d’offres ouvert conformément aux articles 33, 57 à 59 du Code des Marchés Publics en vue de passer un marché public. 3) Marché de traduction Le musée départemental de Flandre à Cassel se situe au cœur des Flandres Françaises, à une dizaine de kilomètres de la frontière belge et à trois heures des côtes anglaises. Vu sa situation géographique, le musée départemental de Flandre bénéficie d’une situation stratégique en plein centre du carrefour culturel entre le Nord de la France et les pays frontaliers (notamment la Belgique), mais également avec la Grande Bretagne. Après sa réouverture en 2010, par les thématiques qu’il développera (le tourisme de mémoire lié à la grande guerre favorise la visite de nombreux anglais), le musée départemental de Flandre pourrait devenir un centre attractif pour les publics de ces différents pays. Afin de renforcer ces échanges et d’inciter le public flamand, belge et anglais à venir découvrir le musée départemental de Flandre, les différents documents de communication mais aussi les textes explicatifs des expositions permanentes et temporaires devront être traduits en néerlandais et en anglais. A ces deux langues il conviendra d’ajouter l’allemand pour les textes explicatifs des panneaux d’expositions conformément aux principes des projets Interreg qui requièrent la traduction en 3 langues. De plus, pour faciliter la compréhension des discours lors des inaugurations, il est proposé de faire appel à un interprète pour les traduire en simultané. Afin d’optimiser les coûts et rationaliser les dépenses, il est nécessaire de lancer un marché de traduction. Ce marché inclurait la traduction écrite de divers documents de communication (dépliants, cartels, audioguide, guide de visite, catalogue d’exposition …..) et la traduction orale par le biais d’interprètes assermentés. Le nombre de traduction ne pouvant être évalué avec précision, le recours à un marché à bons de commande est donc justifié. L’estimation du coût de cette prestation sur 1 an s’élève à: – Minimum : 3 000 € TTC annuel – Maximum : 9 000 € TTC annuel Le marché serait d’une durée de 1 an renouvelable 2 fois par reconduction expresse. Il est proposé de lancer une procédure d’appel d’offres ouvert conformément aux articles 33, 57 à 59 et 77 du Code des Marchés Publics en vue de passer un marché public à bons de commandes. II– Lancement de 2 appels d’offres restreints 1) Marché Conception graphique Le musée départemental de Flandre propose de lancer un marché de conception graphique des documents de communication et de signalétique, permettant la création d’une charte et d’une identité graphique mais aussi la conception et l’exécution de tous les supports de 174 communication, y compris la signalétique intérieure et extérieure. Ce marché s’appliquera non seulement à la réouverture du musée mais aussi aux expositions temporaires de 2010 et 2011. Le marché lancé période 2009-2011. en 2009 couvrirait donc la A sa réouverture, le musée scindera sa programmation annuelle en deux axes : une exposition grand public et une exposition plus spécialisée. La communication des expositions serait adaptée selon les objectifs qualitatifs et quantitatifs définis dans le plan de communication de chaque opération (zone géographique de diffusion, type de public…). Les différents supports de communication (affiches, dépliants, flyers, cartels, kakémonos, guides de visite, petit journal pour le grand public, communiqué de presse ….) varieraient suivant le type de manifestation. Les expositions temporaires prévues période 2010-2011 sont les suivantes : – « La femme dans décembre 2010 – Carte blanche février 2011 à pour la l’art flamand » : septembre – un illustrateur : janvier - – « Le front et l’arrière front 1914-1918 », exposition en collaboration avec le musée In Flanders fields (projet interreg) : avril – août 2011 – « La sculpture baroque flamande » – commissariat Alain Jacobs, conservateur du cabinet des estampes du musée Royal de Bruxelles : septembre décembre 2011 A cette programmation initiale, viendraient se greffer des actions plus ponctuelles comme le rendez-vous de l’art contemporain tous les deux ans, ou encore « un salon de l’illustration ». Le musée participe également aux manifestations culturelles nationales (les journées du patrimoine, la nuit des musées, …) et locales (Musique aux musées, Festival de la Cornemuse..) et organise des ateliers pédagogiques, des colloques, des rencontres - débats et souhaite donc éditer des documents pour ces opérations, ainsi qu’une information touristique régulière. Les quantités de chaque support ne pouvant être évaluées avec précision, le recours à un marché à bons de commande est donc justifié. L’estimation du coût de cette opération sur 1 an s’élève à: – Minimum : 20 000 € TTC annuel – Maximum : 80 000 € TTC annuel Le marché serait d’une durée de 1 an renouvelable 2 fois par reconduction expresse. Il est proposé de lancer une procédure d’appel d’offres restreint conformément aux articles 33, 60 à 64 et 77 du Code des marchés Publics en vue de passer un marché public à bons de commandes. 2) Marché pour l’édition et la diffusion du catalogue exhaustif des collections du musée, d’une version plus synthétique et de celui de l’exposition « Les femmes dans l’art flamand » Pour la réouverture, le musée départemental de Flandre envisage de réaliser un catalogue exhaustif des collections du musée, une version plus synthétique du parcours muséographique ainsi que le catalogue de l’exposition temporaire « Les femmes dans l’art flamand » qui sera présenté en lien avec la réouverture. Afin d’assurer une diffusion plus large de ce catalogue, dans les librairies accessibles au grand public, il est proposé de faire appel à un coéditeur, qui puisse prendre en charge, à la fois, la fabrication et la diffusion de cet ouvrage. Le marché serait réalisé pour une période d’un an. L’estimation du coût de cette prestation s’élève à 60 000 € Il est proposé de lancer une procédure d’appel d’offres restreint conformément aux articles 33, 60 à 64 du Code des Marchés Publics en vue de passer un marché public. En vue de la présentation du rapport en Commission Permanente, la Commission Culture – Sports – Tourisme et Loisirs est invitée à émettre un avis sur : – l’autorisation de lancer une procédure d’appel d’offres ouvert d’une durée d’un an renouvelable 2 fois, en application des articles 33, 57 à 59 du Code des Marchés Publics pour la surveillance du Musée départemental de Flandre. – l’autorisation de lancer une procédure d’appel d’offres ouvert d’une durée d’un an, en application des articles 33, 57 à 59 du Code des Marchés Publics pour les relations presse du Musée départemental de Flandre. – l’autorisation de lancer une procédure d’appel d’offres ouvert en vue de passer un marché à bons de commandes relatif à la traduction d’une durée d’un an renouvelable 2 fois, en application des articles 33, 57 à 59 et 77 du Code des Marchés Publics pour le Musée départemental de Flandre. – l’autorisation de lancer une procédure d’appel d’offres restreint en vue de passer un marché à bons de commandes d’une durée d’un an renouvelable deux fois en application des articles 33, 60 à 64 et 77 du Code des Marchés Publics pour la conception graphique du Musée départemental de Flandre. – l’autorisation de lancer une procédure d’appel d’offres restreint d’une durée d’un an, en application des articles 33, 60 à 64 du Code des Marchés Publics pour l’édition et la diffusion de catalogues du Musée départemental de Flandre. 175 – l’autorisation du recours à une procédure négociée en cas d’appel d’offres infructueux (article 35-I- 1° et 35-II- 3 du Code des Marchés Publics) – l’autorisation à donner à Monsieur le Président de signer les marchés, – l’imputation des dépenses correspondantes sur les crédits inscrits aux budgets 2009 et 2010 du musée départemental de Flandre, au sous-chapitre 933-14, sous réserve du vote des budgets 2009 et 2010. N° 5.5 DAC/2008/1912 OBJET : COMPLEMENT A LA DELIBERATION DAC/2008/1450 RELATIF A L'ACQUISITION D'OEUVRES D'ART AU PROFIT DU MUSEE DEPARTEMENTAL DE FLANDRE Par délibération en date du 17 novembre 2008, la Commission Permanente a décidé le principe de l’acquisition de plusieurs œuvres d’art et de leurs prix au profit du musée départemental de Flandre. Il s’agit de l’acquisition d’un lot de sept gravures d’après Pieter Brueghel et Hans Bol : « La Cuisine grasse » et « La Cuisine maigre », 4 gravures représentant « Les 4 Saisons » et « Le jugement dernier » pour un montant de 40 000 € et de l’acquisition de deux toiles attribuées à l’artiste Lodewijk de Deyster : « Moise et les filles de Jethro » et « La Rencontre de Jacob et Rachel »l pour un montant de 10 000 € Il convient de préciser dans ce rapport les coordonnées des vendeurs à savoir : La galerie Sanderus de Gent en Belgique qui se propose de vendre le lot de sept gravures d’après Pieter Brueghel et Hans Bol. Monsieur Yves de Vroeder de Herne en Belgique qui se propose de vendre les deux toiles attribuées à l’artiste Lodewijk de Deyster. En vue de la présentation du rapport en Commission Permanente, la Commission Culture-Sports-Tourisme et Loisirs est invitée à émettre un avis sur : – L’achat de ces œuvres auprès de la galerie Sanderus pour les sept gravures et auprès de M. Yves de Vroeder pour les deux tableaux. N° 5.6 DAC/2008/1677 OBJET : MUSEE/SITE ARCHEOLOGIQUE DEPARTEMENTAL A BAVAY EXPOSITION TEMPORAIRE DU 2 AVRIL AU 2 DECEMBRE 2009 SUR LE THEME DU FORUM ANTIQUE A l’occasion de la départementalisation du forum antique de Bavay, le musée/site archéologique départemental à Bavay lui consacrera l’année 2009, à travers une exposition intitulée « Le forum romain : symbole de la construction de la citoyenneté ». Dans l’ouvrage l’architecture romaine volume 1, Pierre Gros définit le forum antique comme: « le lieu où se concentrent tous les signes de la dignité municipale et autour duquel les générations successives, quel que soit leur statut juridique, acquièrent ou entretiennent la conscience d’appartenir à une communauté. » A partir de ce postulat, l’exposition présentée à partir du 2 avril 2009 proposera d’aborder la problématique suivante : comment par la construction d’édifices, les Romains ont su à la fois servir leurs desseins politiques et offrir au peuple le sentiment d’appartenir à une même communauté ? En s’appuyant sur des objets archéologiques (stèles gravées d’inscriptions, objets de la vie quotidienne, éléments d’architecture), l’exposition sera construite autour de deux axes : • En quoi les forums construits à travers l’Empire ont permis dans leurs configurations diverses de concentrer en un seul et même endroit les éléments nécessaires à la vie citoyenne et donc à la dignité municipale : vie administrative, judiciaire et religieuse . • Afin d’alimenter ce propos cette exposition fera aussi la part belle à l’architecture contemporaine en proposant des passerelles à travers le temps pour déterminer quelles sont les persistances ou les abandons par rapport à la construction et à l’urbanisme romains. L’exposition abordera les notions suivantes à travers le temps : • le programme architectural • l’évergétisme (dons d’un individu à la collectivité) • la dignité municipale (éléments constitutifs de vie en communauté) • l’appartenance à la cité Pour le premier axe, une comparaison entre le forum de Bavay et les autres forums de l’Empire sera proposée. Ainsi, le musée/site archéologique départemental à Bavay présentera des objets issus des collections des musées 176 d’archéologie de France, de Suisse ou encore de Hongrie. En complément des objets archéologiques, des photos, des plans et des maquettes seront présentés. La partie contemporaine sera traitée à partir d’un travail réalisé par des étudiants en architecture. Ce travail sera issu de conventions de partenariats, encore en négociation à ce jour, avec l’Ecole d’architecture de Lille et la Communauté urbaine de Lille qui seront soumis à une prochaine Commission Permanente. Ces collaborations permettront d’alimenter le contenu de l’exposition et de proposer des temps forts comme des conférences. Un éclairage supplémentaire sera offert le cadre de Lille 3000 avec un évènement création musicale contemporaine hongroise écho à la présentation d’objets issus des musée archéologique de Budapest. au public dans présentant une qui viendra en collections du Cette exposition permettra d’aborder un premier aspect du forum antique. Il fera l’objet d’un travail scientifique plus exhaustif dans le cadre de la mise en place d’une nouvelle présentation des collections du musée/site archéologique départemental à Bavay s’inscrivant dans le projet scientifique et culturel en cours d’élaboration et à l’achèvement des fouilles archéologiques de cet ensemble. Le musée/site archéologique départemental à Bavay arrêtera de manière définitive le choix des objets et des contenus de l’exposition en lien avec le Service Départemental d’Archéologie. Un guide de visite ainsi que des animations seront élaborés afin de permettre aux jeunes publics de se familiariser avec ces notions complexes qui déterminent encore aujourd’hui leur environnement. Le coût total de l’exposition s’élève à 100 000€. En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission Culture-Sports-Tourisme et Loisirs est invitée à émettre un avis sur : – le principe de l’organisation à partir d’avril 2009 d’une exposition sur le thème du forum antique ; – l’autorisation donnée à Monsieur le Président à signer les conventions de prêts avec les musées partenaires ; – L’inscription de l’opération au budget du musée/site archéologique départemental à Bavay pour un montant total maximal de 100 000€ N° 5.7 DAC/2008/1719 OBJET : DEMANDE DE SUBVENTION POUR L’ETUDE PHOTOGRAMMETRIQUE DU FORUM DE BAVAY DANS LE CADRE DU PLAN DE NUMERISATION 2009 DU MINISTERE DE LA CULTURE Le Ministère de la Culture et de la Communication a lancé en septembre 2008 un appel à projet pour son programme national de numérisation 2009. Ce programme répond à une des priorités de l’action du Ministère de la Culture et de la Communication qui est de faciliter l’accès du plus grand nombre aux données culturelles en développant significativement l’offre de ressources culturelles numérisées. De plus, ce programme est également soutenu par la Commission Européenne dans le cadre de la création de la bibliothèque numérique européenne « Europeana ». Chaque année des axes prioritaires sont choisis dans le cadre du plan de numérisation. En 2009 seront privilégiés les projets liés notamment à la numérisation en 3D des monuments historiques. Les projets sélectionnés et portés par des collectivités territoriales peuvent être subventionnés à hauteur de 50 %. Pour être recevables les projets doivent aboutir à une mise en ligne des contenus et consultation libre par le grand public ainsi que les chercheurs pour des besoins de loisirs, de découverte et bien sûr d’études scientifiques. Suite au transfert de propriété du forum de Bavay de l’Etat au Département, d’importants travaux de sauvetage sont prévus en 2009 afin d’éviter la propagation des désordres constructifs. Ces travaux, décidés par le Département et validés par la Conservation régionale des monuments historiques, vont nécessiter un débroussaillage important et vont entraîner certaines transformations sur le forum. Il est donc nécessaire avant toute intervention de compléter la connaissance du forum antique qui reste encore aujourd’hui parcellaire. La numérisation du forum avait été entamée dès 2004 avec la création du film 3D « Retour à Bagacum ». En effet, la création de ce support interactif est construite sur un travail scientifique précis notamment à partir de plan filaire du forum. Aujourd’hui, cette connaissance n’est pas complète puisqu’il manque dans ce travail la muraille qui entoure le forum gallo-romain. Le film 3D « Retour à Bagacum » étant consacré au forum des Ier et IIème siècles ne concernait pas la muraille qui, datant du Bas-empire, est plus tardive. L’étude photogrammétrique apporterait une connaissance complète des volumes et des élévations de la muraille. La photogrammétrie est en effet une technique qui consiste à mesurer la surface observée à partir de clichés acquis en configuration stéréoscopique, en utilisant d’une part la vision stéréoscopique pour mettre en correspondance les deux images, et d’autre part une modélisation mathématique de la géométrie de prise de vue particulièrement pertinente pour la numérisation des monuments. Dés 2009 est prévue la création du site internet du musée/site archéologique départemental à Bavay. Au vu de ces éléments il apparaît que le musée/site archéologique départemental à Bavay remplit les critères pour répondre à l’appel à projet du Ministère de la Culture et de la Communication. Le dossier d’étude photogrammétrique serait établi avec les étapes suivantes : • campagne de relevés complémentaires pour une connaissance complète du site, • vectorisation des données existantes et homogénéisation des formats, 177 • stratégie de communication après interprétation des résultats : création d’une maquette virtuelle en ligne, borne interactive dans le musée, publication sur le forum de Bavay, ateliers pédagogiques, brochures… Ce travail d’étude sur le site sera coordonné par le musée, le service départemental d’archéologie viendra apporter son soutien scientifique notamment dans l’interprétation des résultats. Le coût de cette opération s’élève à environ 50 000 € et peut bénéficier d’une subvention du Ministère de la Culture et de la Communication à hauteur de 50 % du montant de l’opération. Le montant des travaux d’études est compris dans l’autorisation de programme pour la première phase de travaux sur le forum de Bavay. En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission Culture-Sports-Tourisme et Loisirs est invitée à émettre un avis sur : – le principe de la numérisation du forum antique et de l’utilisation des éléments produits sur tout support de médiation ; – l’autorisation à donner à Monsieur le Président de solliciter la subvention correspondante auprès du Ministère de la Culture et de la Communication ; – L’inscription de l’opération au budget 2009, sous AP 07P1037OV001 sous réserve du vote du budget, du musée/site archéologique départemental à Bavay pour un montant total maximal de 50 000€. N° 5.8 DAC/2008/1678 OBJET : MUSEE DEPARTEMENTAL MATISSE ORGANISATION DE L'EXPOSITION INTITULEE « MATISSE ET L'ABSTRACTION, LES DESCENDANCES ABSTRAITES DE MATISSE, ETATS-UNIS/EUROPE, ALLERS-RETOURS 1948-1968 » DU 15 MARS 2009 AU 14 JUIN 2009 Pour la première fois en France, à partir des collections permanentes du musée et de prêts d’œuvres exceptionnelles de collections publiques et privées, le Musée Départemental Matisse propose une exposition intitulée « Matisse et l’abstraction » du 15 mars 2009 au 14 juin 2009 qui montre comment l’œuvre de Matisse a été assimilée par les abstraits américains, cette assimilation ayant en retour un effet sur des artistes européens, ainsi que sur les générations suivantes aux États-Unis. Un parcours d’œuvres de Jackson Pollock, Mark Rothko, Barnett Newman, Sam Francis, Ellsworth Kelly, Simon Hantaï, Raymond Hains, Morris Louis, Frank Stella, Daniel Buren, Blinky Palermo, François Rouan, Richard Tuttle et Claude Viallat sera scandé par des œuvres emblématiques de Matisse. L’exposition Matisse et l’abstraction analyse comment certaines avancées et problématiques développées par Matisse ont été assimilées dans les œuvres des expressionnistes abstraits américains, permettant ainsi aux deux générations suivantes, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe, de les utiliser et de les intégrer dans leurs propres démarches. L’un des aspects les plus fascinants de cette aventure est constitué par la façon dont ces générations ont principalement compris et lu Matisse à travers une interprétation abstraite de son œuvre, en ignorant presque totalement son utilisation de la figuration, tout en donnant un nouveau sens à la notion de « décoratif » que leurs prédécesseurs avaient généralement rejetée. A sa mort en 1954, Henri Matisse est unanimement reconnu comme l’un des géants du vingtième siècle. mais, tandis qu’en France il est considéré comme dépassé, loin de la vitalité juvénile du fauvisme, il est perçu aux Etats-Unis comme un acteur essentiel de l’art le plus récent. Le titre d’un article d’Art News de 1948 – « Henri Matisse. Est-il le plus grand ? » – a d’ailleurs inspiré celui qui, dans les pages du fameux magazine Life de 1949, annonçait pour la première fois publiquement le « triomphe » de la peinture américaine : « Jackson Pollock : est-il le plus grand peintre vivant aux Etats-Unis ? ». Plutôt que de revenir sur les généralités largement débattues sur l’influence de Matisse sur l’art abstrait aux Etats-Unis et en Europe, Matisse et l’abstraction met en relation étroite un corpus d’œuvres significatif de Matisse (peintures, gouaches découpées, sculptures) et des œuvres précises d’artistes américains et européens réalisées entre 1948 et 1968. Les œuvres proviennent de collections publiques majeures européennes et américaines. Des musées prestigieux comme Beaubourg, le Metropolitan museum de New York, le Louisiana de Humlebaek, la Staatgallery de Stuttgart, la National Gallery de Washington accordent des prêts d’œuvres exceptionnelles (Rothko, Pollock, Newman, Morris Louis …) qui attestent de la position nationale et internationale du musée départemental Matisse. Les artistes internationaux comme Claude Viallat, François Rouan, Daniel Buren, Frank Stella, Ellsworth Kelly se sont impliqués dans le projet en prêtant des œuvres inédites provenant de leurs ateliers. Les collections du musée sont également valorisées, certaines œuvres sont directement intégrées au parcours de l’exposition, comme Rue du soleil à Collioure qui sera en face d’une œuvre de Morris Louis ou encore la maquette du vitrail Vigne face aux œuvres de Viallat. La programmation d’art contemporain du musée consacrée à des artistes influencés par Matisse, des années 70 à nos jours, questionne les sources de l’abstraction. C’est pourquoi cette exposition, particulièrement emblématique de cette réflexion, permet d’étayer le propos d’un point de vue historique, tout en ouvrant le débat sur ces interrogations toujours actuelles. Un catalogue serait édité par une société dans le cadre d’un marché relatif à l’édition et à la diffusion de ce catalogue pour un montant estimé à 30 000 €. 800 catalogues seraient achetés par le Département au prix fixé dans le cadre du marché et diffusés à titre gracieux. A l’occasion de cette exposition, le label de 178 manifestation d’intérêt national assorti d’une subvention sera sollicité auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles. L’exposition donne, en outre, lieu a des négociations en vue de l’obtention de mécénats privés qui seront soumis à une prochaine Commission Permanente. Le montant total de cette exposition est estimé à 471 500 € TTC réparti sur les budgets 2008 et 2009. Les recettes escomptées, grâce à la subvention et aux mécénats seraient de 80 000€. En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission Culture –Sports -Tourisme et Loisirs est invitée à émettre un avis sur : – le principe de l'organisation de l'exposition « Matisse et l’abstraction, les descendances abstraites de Matisse, Etats-Unis / Europe, Allers-retours 1948-1968 » du 15 mars 2009 au 14 juin 2009, est-il un animal comme les autres ? » Il y a 150 ans, la théorie de l’évolution que démontra Darwin fut une révolution dans les modes de pensée. Lors de son annonce, des idées telles que « l’Homme descend du singe », vulgarisant à l’extrême une théorie bien plus complexe, ont provoqué de nombreuses réactions. Aujourd’hui encore, cette théorie n’est pas toujours bien comprise par le grand public. En comparant l’Homme aux Grands Singes, considérés comme les animaux les plus proches de l’Homme dans la théorie de l’évolution, l’exposition interpellerait les visiteurs sur les points communs qu’il peut y avoir entre ces deux espèces. Au regard d’un certain nombre de ressemblances, comme la bipédie, les émotions, le jeu, la communication, l’utilisation d’outils, les soins, la transmission d’une culture, les visiteurs seront interrogés sur le « propre de l’homme ». Présentation de l’exposition – l’autorisation à donner à Monsieur le Président de signer l’ensemble des documents nécessaires à l’emprunt des œuvres, – l'autorisation à donner à Monsieur le Président de solliciter le label d’intérêt national assorti d’une subvention auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles pour l’organisation de cette exposition temporaire et de signer la convention correspondante qui sera transmise au moment du versement de la subvention, – l’autorisation à donner à Monsieur le Président de solliciter des mécénats pour l’exposition temporaire, – l'imputation des dépenses correspondantes sur les crédits inscrits aux budgets 2008 et 2009 du Musée départemental Matisse, sous réserve du vote du budget 2009. N° 5.9 DAC/2008/1723 OBJET : FORUM DEPARTEMENTAL DES SCIENCES ORGANISATION ET PRESENTATION DE L’EXPOSITION « LA MARCHE DE L’HOMME (TITRE PROVISOIRE) DU 21 MARS 2009 AU 30 AOUT 2009 L’exposition pourrait se présenter en 2 parties : 1/ L’homme est un animal Selon Darwin et sa théorie, l’Homme est une espèce animale issue d’une longue évolution. L’occasion est donnée dans cette première partie de situer le travail de Darwin, d’expliquer la révolution des modes de pensée qu’il a provoquée. L’occasion aussi de situer les Grands singes et le type de parenté qu’ils ont avec l’Homme. 2/ Le propre de l’homme Si l’Homme est un animal, lequel est-ce ? Derrière cette question apparemment absurde, cette partie de l’exposition viserait à troubler les visiteurs en comparant certaines facultés de l’Homme et des grands singes. L’exposition montrerait donc en face à face des caractéristiques propres aux singes et aux hommes, avec l’intention d’en montrer une ressemblance troublante. L’objectif est ici de présenter des images fortes qui devront être exploitables pour un public à partir de 6 ans. Supports pressentis : Squelette, photos, films issus de l’exposition « le propre du singe » du Muséum de Neufchâtel ; exposition « Gorilles » de l’espace des Sciences de Rennes, photos de l’exposition « Face to face » du Natural History Museum de Londres… » Le Forum départemental des Sciences propose d’organiser une exposition sous le titre provisoire « La marche de l’Homme », du 21 mars au 30 août 2009. L’objectif de cette exposition est de questionner le visiteur sur la singulière place de l’Homme dans le règne animal. Dans chacune de ces parties, le visiteur sera interrogé sur la façon dont il considère la place de l’Homme et ce, en fonction de Darwin et sa théorie, de ce qu’il en a compris, de ce qu’il en a retenu… En fonction aussi de l’affect que lui procure la comparaison avec les grands singes, de son éducation, de l’influence de la religion… L’exposition offre la possibilité de plonger dans ses croyances et ses préjugés pour les mettre en perspective avec les théories scientifiques et comment elles sont perçues et vulgarisées. En effet, au moment où les thèses créationnistes reviennent en force dans l’actualité, et en lien avec la commémoration du bicentenaire de la naissance de Darwin, il est intéressant de questionner le visiteur sur « l’Homme Selon la pratique habituelle, afin de s’assurer de la pertinence de ces visites, des classes tests (4 classes de primaires, 4 classes de collèges, 4 classes de lycées et 4 centres de loisirs) seraient invitées à tester les scénarii 179 d’animations avant l’ouverture de l’exposition. Il est proposé que la visite de l’exposition leur soit accordée à titre gracieux. La programmation événementielle Autour de l’exposition serait développé un ensemble d’événementiels (spectacles, conférences, projections, débats) autour des axes suivants : • L’évolution en question, • La relation de l’Homme au singe (biologie et génétique ; sciences humaines et imaginaire). Sur le thème de l’évolution, deux spectacles seraient prévus : la pièce « Eve contre Lucy » de la Compagnie des Mers du Nord, mardi 24 mars 2009 ; la conférence dansée « Danser avec l’Evolution », de et avec le paléoanthropologue Pascal Picq, dans le courant des mois de mai-juin. Budget Les dépenses liées à l’organisation et à la présentation de cette exposition ont été prévues pour partie dans le budget du Forum départemental des sciences 2008 pour un montant de 144500 € en 2008 et proposé à hauteur de106300 € au budget primitif 2009. Des conventions de location de divers éléments d’exposition seraient conclues conformément à la délibération du 5 décembre 2005, dans le cadre de cette exposition temporaire. En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission Culture-Sports-Tourisme et Loisirs est invitée à émettre un avis sur : N° 5.10 DAC/2008/1706 OBJET : RESTAURATION ET MISE EN VALEUR DES FAÇADES DES EDIFICES PRIVES DANS LES VILLES FORTIFIEES ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS Le 31 janvier 2000, le Département a décidé la mise en oeuvre d'une politique d'aide à la restauration et à la mise en valeur des espaces fortifiés. Cette politique prévoit : – une aide de 80 % sur le montant HT des travaux de restauration de remparts pour les communes – une aide de 40 % sur le montant hors taxes des travaux de restauration des façades d'édifices privés dans les communes de moins de 20 000 habitants. Cette aide est conditionnée à la signature préalable d'une convention entre la commune et le Département. Des conventions ont été passées à ce titre entre les communes de Le-Quesnoy (21 février 2001), de Cassel (17 mai 2002) et le Département du Nord avec plafonnement de la dépense subventionnable à 16 000 € H.T. Une convention a été passée le 25 juillet 2002 avec la commune de Gravelines, celle-ci fixant le plafond de dépense subventionnable de 15 244,90 € H.T. Le 3 juillet 2006, les communes d’Avesnes-sur-Helpe et de Condé-sur-l’Escaut ont également signé une convention. Le montant des travaux subventionnables pour la commune d’Avesnes-sur-Helpe est plafonné à 30 000 € HT, et pour la commune de Condé-sur-l’Escaut à 18 957,35 € HT. A ce jour, 97 propriétaires ont déjà bénéficié de ce dispositif pour la commune de Le Quesnoy, 85 pour la commune de Cassel, 50 pour la commune de Gravelines, 82 pour la commune d’Avesnes-sur-Helpe et 30 pour la commune de Condé-sur-l’Escaut. – le principe d’organisation de l’exposition «La marche de l’homme» (titre provisoire) du 21 mars au 30 août 2009 au Forum départemental des Sciences. La fiche jointe en annexe au présent rapport récapitule la nouvelle demande présentée par la commune de Cassel. – l’autorisation d’accorder la classes « tests » venant tester d’animation de l’exposition ; gratuité aux les scenarii En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission Culture, Sport, Tourisme et Loisirs est invitée à émettre un avis sur : – l’autorisation à donner à Monsieur le Président de signer les conventions de location. – l’attribution de la subvention pour un montant de 4 709 € au propriétaire figurant dans la fiche ci-annexée ; – l’imputation des dépenses correspondantes au sous-chapitre 93311 des budgets 2008 et 2009 du Forum départemental des sciences, sous réserve du vote du budget 2009. – l’imputation de la dépense correspondante au sous-chapitre 913-12 article 2042 du budget départemental de l’exercice 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION 913.12-2042 C05N08P689OV002 AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 332 200 327 478 4 722 4 709 13 180 N° 5.11 DAC/2008/1744 OBJET : AIDE A LA RESTAURATION ET LA MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE ET DES ESPACES FORTIFIES ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT Le Conseil Général a décidé d’intervenir en faveur du patrimoine public ou privé, protégé ou non au titre de la législation sur les monuments historiques, par ses délibérations des 25 juin 1990 et 20 mai 2000 qui se sont traduites par la signature de conventions entre l’Etat et le Département, les 17 décembre 1990, 4 mars 1996 et 31 décembre 2000. Adoptée par délibération du 20 novembre 2000, la convention signée avec l’Etat, le 31 décembre 2000, prévoit des taux de financement pour le patrimoine public de 80 % pour les meubles et immeubles classés, 50 % pour les meubles et immeubles inscrits au titre de la législation sur les monuments historiques, de 40 % pour le patrimoine remarquable pour les communes de moins de 10 000 habitants et de 10 à 35 % pour les orgues et carillons, (financement évolutif en fonction du nombre d’habitants et du potentiel financier des communes). En ce qui concerne le patrimoine privé, les taux de financement sont de 50 % pour les meubles et immeubles classés et de 15 % pour les meubles et immeubles inscrits. D’autre part, le 31 janvier 2000, le Conseil Général a décidé la mise en œuvre d’une politique d’aide à la restauration et à la mise en valeur des espaces fortifiés. Les communes du Nord possédant des espaces fortifiés antérieurs à la Révolution bénéficient d’une aide départementale pour les travaux de restauration au taux uniforme de 80 % (sur le montant hors taxes des travaux), incluant les honoraires de maîtrise d’œuvre. Les études sanitaires, les études préalables et les projets avant travaux peuvent être subventionnés à un taux identique. Les fiches jointes au présent rapport reprennent les projets présentés et instruits à ce jour en investissement. Les dépenses correspondantes sont imputées à l’article et nature comptable 913.12-2042, 913.12-20414 du budget départemental 2008. En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs est invitée à émettre un avis sur : – l’attribution de subventions au propriétaire privé et aux communes figurant dans les fiches ci-jointes pour un montant de 2 048 € au titre de la restauration du patrimoine privé et 699 924 € au titre de la restauration du patrimoine public. – l’imputation des dépenses correspondantes aux articles et natures comptables 913.12-2042 et 933.12-20414 du budget départemental 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION 913.12-2042 C05N08P689OV001 913.12-20414 C05N08P058OV001 N° AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 100 000 16 656 83 344 2 048 81 296 4 165 000 3 465 076 699 924 699 924 0 5.12 DAC/2008/1778 OBJET : AIDE DU DEPARTEMENT A LA PRODUCTION D’UN FILM DOCUMENTAIRE SUR LA VIE DES CIVILS DANS LE NORD PENDANT LA PREMIERE GUERRE MONDIALE, INTITULE « AU-DELA DES TRANCHEES » Dans sa délibération du 10 décembre 2007 portant sur la programmation des actions à mettre en oeuvre pour commémorer le 90ème anniversaire de la fin du premier conflit mondial, le Conseil Général du Nord a prévu une enveloppe de 50 000 euros en vue de la co-production d’un film sur la vie quotidienne des populations civiles du Nord pendant la Grande Guerre, dimension encore peu explorée de cette période de l’histoire de notre territoire départemental. Spécialisée dans la production de films documentaires, Zorn Production International est une société à responsabilité limitée fondée en 2001 par Jean-Louis THERY, gérant. La société, présente sur le marché international depuis de nombreuses années, membre de TV France, produit actuellement un documentaire sur les civils du Nord pendant le premier conflit mondial, réalisé par Robin Schuffield. Intitulé Au-delà des tranchées, le film qui durera 52 minutes sera diffusé par la chaîne « Toute l’histoire », d’autres diffuseurs devant confirmer leur intérêt sur ce projet. Ce documentaire aborde une problématique récente dans l’historiographie de la Grande Guerre, celle du conflit vécu par les populations civiles. Il est construit à partir de sources d’archives écrites (notamment les Archives du Nord), photographiques et audiovisuelles, notamment des archives cinématographiques allemandes inédites, avec l’apport de l’expertise d’historiens référents et (Robert Vandenbussche, enseignant à Lille III, Gerd Krumeich, enseignant à l’université de Düsseldorf et chercheur au centre de recherche de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne). 181 Le parti choisi consiste à combiner les images d’archives à des reconstitutions intimistes (silhouettes, visages, intérieurs domestiques), suivant les principes de surimpression et de rétroprojection. Le documentaire mêlera images en noir et blanc et en couleur. Le fil directeur suit l’histoire de deux enfants du Nord ayant vécu en zone occupée, connue d’après leurs journaux intimes : Jean Minne (1902-1994), issu du monde rural, qui devint un homme politique et un chirurgien reconnu à Lille ; André Destombes (1904-1996) issu d’une famille plus aisée, évacuée à Lille dès le début du conflit, et qui fit partie du réseau de résistance de Louise de Bettignies. l’invasion de la Belgique, pour s’achever en 1918. Il est donc proposé que le Département complète sa contribution aux célébrations de l’anniversaire de la fin de la guerre 14-18 en apportant son soutien à cette production au titre de la valorisation du patrimoine historique et immatériel du Département. En contrepartie, la société de production s’engage à fournir 350 DVD du documentaire au Département, dont 289 pour les collèges, le reste étant destiné à la médiathèque départementale. Leurs droits de diffusion, de prêt et de consultation ont été cédés pour les collèges du Département, les établissements culturels départementaux et le réseau des bibliothèques relais de la médiathèque. Le film suit une structure chronologique, commençant juste avant l’annonce de la guerre, la mobilisation et DEPENSES PREVISIONNELLES Budget prévisionnel de l’opération : RECETTES PREVISIONNELLES Droits artistiques 39 060,00 Zorn Production International 20 745,00 Personnels 53 593,41 CNC 28 000,00 PROCIREP/ANGOA 12 000,00 Interprétation 3 600,00 Charges sociales 28 146,59 CRRAV Décors, costumes, accessoires 10 450,00 Chaîne nationale satellite 18 000,00 Transports/régie/ défraiement 13 550,00 CRRAV Production 30 000,00 Tournage 10 785,00 France 3 Nord-Pas-de-Calais Postproduction/Pellicules/laboratoires 32 229,86 France 3 Nationale Case de L’Oncle Doc Assurances et frais 2 340,00 Développement TOUTE L’HISTOIRE Frais financiers 510,51 Autres Financement Divers 850,90 Département du Nord Frais généraux 7 000,00 43 059,00 7 000,00 6000,00 6 482,00 50 000,00 13 658,14 Imprévus 19 511,63 228 286,00 TOTAL HT 228 286,00 TOTAL En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission Culture, Sport, Tourisme et Loisirs est invitée à émettre un avis sur : – l’autorisation à donner à Monsieur le Président de signer la convention selon le modèle joint au présent rapport ; – l’attribution d’une subvention de 50 000 € à la société Zorn Production International ; – l’imputation de la dépense correspondante à l’article et nature comptable 933.12-6574 du budget départemental 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION 933.12-6574 C05N08P726OV002 N° AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 200 600 150 600 50 000 50 000 0 5.13 DAC/2008/1794 OBJET : AIDE A LA REHABILITATION DES MUSEES QUI NE SONT PAS « MUSEE DE FRANCE » ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT Le département du Nord compte plus de soixante-dix musées communaux ou associatifs qui ne sont pas labellisés « musées de France » par l’Etat et à ce titre ne bénéficient pas des subventions octroyées par le Ministère de la Culture et de la Communication. Ils ne sont pas pour autant dépourvus d’intérêt et leurs besoins sont réels et parfois importants. Le Conseil Général, par délibération en date des 26 juin 1989 et 4 novembre 1991 décide une politique en leur faveur qui permet de leur apporter des aides financières : • pour l’investissement : des opérations de rénovation, réhabilitation, aménagement et extension. 182 • au titre de la muséologie : aménagement (matériel de présentation), signalétique intérieure, protection des collections. Le montant des subventions pour les travaux sur immeubles varie de 10 % à 35 % du montant H.T. des travaux, suivant le potentiel fiscal de la commune (taux fixe de 20 % pour les associations), avec un maximum de 305 000 € de travaux subventionnables. Pour les aménagements muséographiques, le taux de subvention uniforme est de 30 % du montant H.T. des travaux avec un maximum de 305 000 € de travaux subventionnables. Les fiches jointes au présent rapport reprennent les projets présentés et instruits à ce jour. En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission « Culture, Sports, Tourisme et Loisirs » est invitée à émettre un avis sur : – l’attribution de subventions d’un montant total de 15 087 € aux musées communaux de Bondues et de Tourcoing ; – l’imputation des dépenses correspondantes à l’article et nature comptable 933.14-20414 du budget départemental 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 913.14-20414 55 000 0 55 000 15087 39 913 C05N08P689OV004 N° moyens de communication et a décidé : 5.14 DAC/2008/1721 OBJET : LECTURE PUBLIQUE ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS AUX COLLECTIVITES ET AUX ASSOCIATIONS En cohérence avec les grandes orientations culturelles adoptées le 30 novembre 1998, le Conseil Général du Nord a adopté le 27 mars 2000, le plan de développement de la lecture publique et des moyens d’information et de communication autour de 5 objectifs principaux : 1. Renforcer, hiérarchiser et structurer le réseau tout en développant la coopération avec les bibliothèques municipales et en s’inscrivant dans les dynamiques intercommunales. 2. Aider et soutenir les initiatives culturelles locales et créer des « événements » départementaux autour de la lecture en visant le public le plus large. 3. Conquérir de nouveaux publics. 4. Créer un partenariat dynamique et efficace par la formation et la professionnalisation des bibliothèques bénévoles et en intégrant l’ensemble des acteurs du réseau. 5. Encourager l’accès au multimédia et aux technologies de l’information et de la communication par un rôle à la fois incitatif et fédérateur de la Médiathèque Départementale. Par délibération du 17 octobre 2005, le Conseil Général a actualisé le plan de développement de la lecture et des – d’appliquer à partir de 2006 un nouveau dispositif pour le subventionnement des opérations d’investissement engagées par les communes et les structures intercommunales pour leurs bibliothèques et médiathèques ; – de renouveler les conventions de partenariat pour le fonctionnement des bibliothèques-relais des communes ou de réseaux intercommunaux ; – de proposer des évolutions du service aux collectivités en concertation avec les partenaires. Le Conseil Général a complété ce dispositif par délibération en date du 22 octobre 2007 en vue de renforcer le partenariat avec le réseau départemental et d’autres organismes impliqués dans la champ de la lecture ; Dans ce cadre, le Département soutient l’action des associations et collectivités qui œuvrent dans le domaine de l’animation autour du livre et de la lecture, de même que les opérations d’équipements en fonction des nouveaux critères adoptés. Les fiches jointes au présent rapport reprennent territoire par territoire les projets culturels présentés et instruits à ce jour en fonctionnement. En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs est invitée à émettre un avis sur : – l’attribution de subventions et participations financières aux structures et communes reprises dans les fiches ci-jointes, – l’imputation des dépenses correspondantes en fonction du domaine sur les dotations ouvertes à cet effet au Budget Départemental 2008 : ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 933 13 6574 310 000 238 610 71 390 2 700 68 690 183 N° 5.15 DAC/2008/1756 OBJET : AIDES A L'AMENAGEMENT ET AU DEVELOPPEMENT CULTUREL SUBVENTIONS AUX COLLECTIVITES ET ASSOCIATIONS Pour la mise en œuvre de sa politique culturelle, le Conseil Général a choisi de privilégier l’approche territoriale. Les fiches jointes au présent rapport reprennent, territoire par territoire, les projets culturels présentés et instruits à ce jour en fonctionnement. En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs est invitée à émettre un avis sur : – l’attribution de subventions aux structures et communes reprises dans les fiches ci-jointes, – l’autorisation à donner à Monsieur le Président de signer des conventions selon le modèle joint au présent rapport pour les subventions dont le montant annuel dépasse la somme de 23.000 €. – l’imputation des dépenses correspondantes en fonction du domaine sur les dotations ouvertes à cet effet au budget départemental 2008 : ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 933.11-6574 08P680OV0003 5.939.200.00 5.648.671.50 290.528.50 140.340.00 150.188.50 5.16 regard de leur rayonnement. DAC/2008/1759 OBJET : AIDES AUX MANIFESTATIONS CULTURELLES LOCALES ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS Ils sont néanmoins essentiels pour le soutien à la vie culturelle des territoires, sa cohésion et son animation festive. Le tableau joint en annexe reprend le dossier transmis à ce jour. Les collectivités et associations présentent régulièrement des dossiers d’intérêt local à teneur culturelle : fêtes, commémorations, arts et traditions populaires... En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission « Culture, Sports, Tourisme et Loisirs » est invitée à émettre un avis sur ces demandes. Ces projets ne correspondent pas aux orientations culturelles de la politique départementale, en particulier au La dépense correspondante sera imputée sur les dotations ouvertes à cet effet au budget départemental 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 933.11-6574 08P680OV186103 47.625.00 30.475.00 17.150.00 2.000.00 15.150.00 N° 5.17 DAC/2008/1760 OBJET : COLLEGE AU CINEMA PARTICIPATION DU DEPARTEMENT A L'ACHAT DE BILLETS D'ENTREE DANS LES SALLES DE CINEMA AU PROFIT DES COLLEGIENS Le dispositif « Collège au cinéma » a pour objectif la sensibilisation et l’éducation à l’image. Il permet aux collégiens – notamment ceux qui, pour des raisons géographiques, culturelles et financières, sont éloignés des salles de cinéma – de découvrir et de mieux appréhender, en salle, les œuvres du patrimoine français et international, ainsi que les films d’auteurs contemporains présentant un intérêt cinématographique et une ouverture vers d’autres cultures. • L’opération se déroule pendant le temps scolaire. Elle propose aux élèves de chaque niveau (6ème/5ème et 4ème/3ème) de visionner quatre films au total. Le Conseil Général du Nord prend en charge les entrées des collégiens dans les salles de cinéma, hormis une participation forfaitaire des collèges de 2,50 € par élève, pour l’ensemble de la programmation de 184 l’année. Le montant de cette participation équivaut au prix d’un billet d’entrée. Lors de sa réunion en date du 10 décembre 2007, la Commission Permanente a entériné l’augmentation du tarif de 2,30 € à 2,50 € à compter du 1er janvier 2008, selon la décision du service de la diffusion culturelle de la Direction de la création, des territoires et des publics du Centre National de la Cinématographie. Par ailleurs, la Commission Permanente du 7 juillet 2008 a attribué un montant total de 36.099,80 € pour le transport des collégiens, pour l’année scolaire 2007-2008, aux séances de cinéma réparti comme suit : – 7906 élèves répartis dans 67 collèges n’ayant pas de cinéma sur le territoire de leur commune, soit une dépense de 31.624,00 € (4 € par élèves), – 1946 élèves répartis dans 27 collèges situés à plus de deux kilomètres du cinéma de leur ville, soit une dépense de 4.475,80 € (2,30 € par élève). Les films retenus pour cette année scolaire sont : Classes de 6ème et 5ème Classes de 4ème et 3ème 1er trimestre Les 400 coups Osama 2ème trimestre En matière d’animation Persepolis 3ème trimestre La forêt d’émeraude Courts de cinéma 19 924 élèves, soit 13 collèges de plus que l’année dernière et 1 924 collégiens en plus. La dépense prévisionnelle s’établit comme suit : – (19 924 x 3 trimestres) x 2,50 € : – Frais de visionnement et de mise à disposition des copies : – Transport des copies de films : – Stockage des films : Soit un total prévisionnel scolaire 2008-2009 de 156 280 €. 149 430 € 3 600 € 3 000 € 250 € pour l’année En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs est invitée à émettre un avis sur : • L’attribution en faveur de l’Entente Régionale Cinématographique Nord / Pas-de-Calais d’une aide départementale d’un montant de 106 470 €, correspondant à la prise en charge des billets d’entrée des collégiens pour les 1er et 2ème trimestres de l’année scolaire 2008-2009, des frais de visionnement, de mise à disposition des copies de films, de leur transport et leur stockage. Le solde éventuel sera attribué sur justificatif, fourni en fin d’année scolaire, du nombre de collégiens participants et des frais réellement engagés par l’Entente Régionale Cinématographique Nord/Pas-de-Calais. Film commun au choix de Sacré Graal ou Le bal des vampires l’établissement • La signature par Monsieur le Président de la convention établie avec l’Entente Régionale Cinématographique Nord / Pas-de-Calais au titre de cette action. Pour l’année scolaire 2008-2009, 147 collèges répartis sur tout le territoire départemental, ont inscrit • L’imputation des dépenses correspondantes en fonction du domaine sur la dotation ouverte à cet effet au budget départemental 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 933.11-6574 08P680OV186202 142.043.00 35.571.94 106.471.06 106.470.00 1.06 N° 5.18 DAC/2008/1800 OBJET : LABELLISATION DE PRODUCTIONS ARTISTIQUES La Commission Permanente du 17 novembre 2008 a accordé 55 labels pour la diffusion de productions artistiques sur le territoire départemental. Le tableau joint reprend les demandes qui ont été formulées depuis. Il s’agit de spectacles créés et qui ont pu être vus. Le principe est en effet de ne proposer le label que pour les productions de compagnies ou ensembles professionnels dont le travail est régulièrement diffusé et peut ainsi être évalué. L’octroi de ces nouvelles demandes de label porterait à 214 les productions labellisées depuis le début de l’année 2008. En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs est invitée à émettre des avis sur les 28 demandes de label départemental reprises dans les tableaux ci-joints. 185 N° développement durable. 5.19 DAC/2008/1840 OBJET : REVALORISATION DU TAUX D'AIDE A LA DIFFUSION POUR LE SPECTACLE « CAFE EQUITABLE ET DECROISSANCE AU BEURRE » Conçu pour tous les lieux même non théâtraux, il peut être accueilli dans les établissements scolaires, notamment les collèges, et permettre à plusieurs enseignants des travaux croisés : Français, Histoire-Géographie, Economie, Citoyenneté… Depuis 2001, à travers son Agenda 21, le Conseil Général du Nord s’est engagé dans une démarche de progrès et de qualité qui vise notamment à intégrer les principes du développement durable dans toutes les politiques départementales. Dans ce cadre, la culture s’est révélée être le moyen de sensibiliser et de susciter une prise de conscience de l’environnement qui nous entoure en créant notamment des passerelles avec le développement durable. Afin de construire et de promouvoir une culture citoyenne et responsable, la Direction de l’Action Culturelle a souhaité s’impliquer pleinement à travers différents dispositifs-phares. Quelques chiffres relatifs à la diffusion de « Café équitable et Décroissance au beurre »… En 2006, la Médiathèque départementale du Nord a ainsi édité sur cette thématique la bibliographie « La Terre en question (S) ». De même, différents documents émanant de la Direction de l’Action Culturelle sont désormais imprimés sur papier recyclé garanti sans chlore. Enfin, une commande d’écriture engagée en 2004, sur proposition du Service Culture, en collaboration avec la Mission Agenda 21 de la Direction de la Prospective et de l’Action Economique, a abouti à la création de « Café équitable et Décroissance au beurre ». Ecrit par Christophe Moyer, mis en scène par Violaine Pillot et joué par la Compagnie Sens Ascensionnels, ce spectacle a vu le jour en juin 2005 à l’occasion du Festival « Par monts et par mots » à la résidence d’auteurs Marguerite Yourcenar au Mont-Noir et est proposé aux prix selon : Le Département espérait un nombre de 30 représentations en trois ans. A ce jour, les attentes ont été largement satisfaites puisque plus de 150 représentations ont eu lieu, selon le détail suivant : – 21 représentations au Festival Off d’Avignon du 10 juillet au 2 août 2008 – une quinzaine de représentations dans les Services du Département – une quinzaine de représentations dans les Collèges – le restant dans les Maisons Folies, à l’occasion de Festivals en région mais également dans toute la France, contribuant ainsi à faire connaître l’action volontariste du Département. Conditions financières actuelles : Dans le cadre de la politique d’aide à la diffusion, le taux de subvention actuel sur le coût du cachet artistique de ce spectacle s’élève à 60 % pour le Conseil Général du Nord. Sensibilisation accrue des publics prioritaires du Département : – la diffusion dans les départements du Nord ou du Pas-de-Calais : 1 représentation: 844 € T.T.C. 2 représentations la même journée: 1266 € T.T.C. Forte de ce succès et après avoir notamment fait l’unanimité auprès des agents départementaux qui y ont assisté, la Direction de l’Action Culturelle a néanmoins pu constater une diffusion moins large auprès des publics prioritaires du Département. – la Diffusion hors départements du Nord du Pas-de-Calais : 1 représentation: 1055 € T.T.C. 2 représentations la même journée: 1477 € T.T.C. Afin de sensibiliser à ces questions les publics prioritaires du Département, et plus particulièrement les collégiens, il est proposé de revaloriser le taux de subvention à hauteur de 70 % pour ces publics prioritaires. et Démarche artistique et enjeux : Cette création tout public de 45 minutes est suivie d’un débat amené par le jeu et animé par les comédiens pendant lequel chacun peut réagir librement à ce qu’il vient de voir et parler de thématiques qui lui sont propres en relation avec la pièce (attitude du consommateur et du citoyen, l’économie et la logique de production, la volonté collective et solidaire, la réglementation internationale..). Un modérateur veille à la participation du plus grand nombre de spectateurs : ils deviennent alors acteurs dans ce débat qui ne se veut pas moralisateur (pas de culpabilisation mais simplement une prise de conscience). Ce spectacle vivant, en marquant les esprits par son originalité, est un excellent déclencheur de réflexion pour intégrer et faire prendre conscience à tous des enjeux du Etant donné le caractère exceptionnel de cette labellisation, ce taux revalorisé pourrait être accordé pour ce spectacle jusque 2010. Par ailleurs, de nouvelles formes de sensibilisation au développement durable et de valorisation du respect de l’environnement par la culture sont actuellement en cours d’étude (actions spécifiques autour d’opérations départementales comme les Portes ouvertes des ateliers d’artistes, etc.). En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission « Culture, Sports, Tourisme et Loisirs » est invitée à émettre un avis sur : – la revalorisation, pour les publics prioritaires, du taux de subvention à 70 % du coût du cachet 186 artistique de la production « Café équitable et Décroissance au beurre » mentionnée dans le présent rapport, jusque 2010. N° 5.20 DAC/2008/1841 OBJET : SOUTIEN AU RESEAU DEPARTEMENTAL DE DIFFUSION CULTURELLE EN MILIEU RURAL SUBVENTIONS AUX TETES DE RESEAU La délibération-cadre de la politique culturelle départementale adoptée par l’Assemblée Plénière du 30 novembre 1998 a posé comme principe de développer la diffusion du savoir et des œuvres d’art auprès de tous. Elle a confirmé à cette occasion le rôle stratégique des réseaux d’organisateurs de spectacles initiés et soutenus depuis 15 ans par le Département du Nord pour la diffusion de l’offre artistique et culturelle sur l’ensemble du territoire départemental. La Commission Permanente du 10 juillet 2006 a décidé la mise en œuvre d’une procédure de bilan du partenariat négocié avec chacune des têtes de réseau dans la perspective d’une adaptation du dispositif aux besoins et enjeux culturels des différents territoires. Ce bilan a été présenté à la Commission Permanente du 9 novembre 2007 (étude quantitativement et qualitativement cartographiée) qui a décidé la poursuite de la procédure d’évaluation et le principe de la mise en place d’une aide départementale complémentaire pour la réalisation d’une étude-diagnostic de territoire par chaque tête de réseau. La Commission Permanente du 22 septembre 2008 a posé la réalisation des diagnostics comme un préalable nécessaire au maintien du soutien départemental au même niveau qu’en 2007 et à la mise en place de nouveaux partenariats dans le cadre de la politique de l’aide au Réseau Départemental de Diffusion Culturelle en Milieu Rural. Le taux de l’aide départementale pour la réalisation d’une étude-diagnostic par chaque tête de réseau a été fixé à 66 % du coût de l’étude plafonné à 30 000 €. A ce jour, quelques têtes de réseau ont manifesté leur volonté de réaliser un diagnostic de territoire tandis qu’un accompagnement par les services départementaux et les techniciens de l’Agence Technique Départementale sur la rédaction des cahiers des charges se met en place avec l’ensemble des têtes de réseau. Deux d’entre-elles, Les Scènes du Haut Escaut et Le Pays des Moulins de Flandre, ont d’ores et déjà sollicité le soutien financier du Département. Il est donc proposé d’apporter une aide spécifique à ces deux têtes de réseau pour la réalisation de leur étude diagnostic à hauteur de 66 % du coût de ces études soit 4 257 € pour les Scènes du Haut Escaut et 6 600 € pour le Pays des Moulins. L’aide aux autres têtes de réseau est maintenue pour 2008 au même niveau qu’en 2007, dans l’attente du lancement des procédures de diagnostic prévu par la délibération de la Commission Permanente le 9 novembre 2008. Par ailleurs, chacune des 11 têtes de réseaux a demandé le renouvellement du partenariat avec le Département pour la saison à venir. Chaque structure a présenté un bilan de la saison 2007/2008 et son projet pour la saison 2008/2009. Les fiches jointes au présent rapport reprennent les programmations culturelles présentées par les associations, communes ou structures intercommunales concernées ainsi que les projets d’études diagnostics cités plus haut. En vue de la présentation du rapport à la Commission Permanente, la Commission « Culture, Sports, Tourisme et Loisirs » est invitée à émettre un avis sur : – l’attribution de subventions aux associations, communes et structures intercommunales reprises dans les fiches ci-jointes dans le cadre de la politique départementale d’aide à la mise en réseau de la diffusion du spectacle vivant, – l’autorisation à donner à Monsieur le Président de signer des conventions correspondantes selon le modèle joint au présent rapport, – l’imputation des dépenses correspondantes sur les crédits inscrits au budget départemental 2008. ENGAGEMENTS DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE IMPUTATION AUTORISES 933.11-6574 08P680OV0003 5.939.200.00 5.648671.50 290.528.50 74.569.50 215.959.00 933.11-65734 08P680OV0001 302.000.00 251.805.00 50.195.00 49.750.00 445.00 187 N° 5.21 DAC/2008/1858 OBJET : RENOUVELLEMENT DU PARTENARIAT AVEC L'ASSOCIATION AGENCE TECHNIQUE DEPARTEMENTALE AU SERVICE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES OBJET : Renouvellement du partenariat avec l’association Agence Technique Départementale au service des collectivités territoriales du Nord. La Commission Permanente du 25 septembre 2006 est venue préciser les termes du partenariat engagé en 2005 avec l’Agence Technique Départementale au service des collectivités territoriales du Nord (ATD) pour la coordination du réseau départemental de diffusion culturelle en milieu rural conformément à la décision de son Conseil d’Administration du 23 novembre 2004 d’élargir sa mission à l’accompagnement des têtes de réseau et des communes et groupements de communes adhérents. Le partenariat se décline comme suit : 1) Une aide en ingénierie – l’organisation d’actions et de projets communs à l’ensemble des partenaires du Réseau départemental de diffusion culturelle en milieu rural (appels à projets, résidences, formation), les conseils en programmation… – l'organisation, le secrétariat et le suivi de réunions mensuelles des partenaires du Réseau, – l'organisation de la soirée annuelle des partenaires du Réseau grâce à la subvention spécifique du Département (à l’automne 2008 pour la saison 2008/2009). 2) Une aide en technique du spectacle – une assistance, à titre gratuit, pour l'organisation de spectacles (intervention du technicien du spectacle vivant recruté à cet effet par l’ATD grâce à la subvention spécifique du Département et prêt du matériel départemental) au profit des communes et groupements de communes à la fois membres de l’ATD et adhérant au Réseau départemental de diffusion culturelle en milieu rural. – le conseil en matière d'équipement technique des installations des collectivités adhérentes, 3) Une aide en investissement Un plan de renouvellement et d’extension du parc de matériel mis à disposition de l’ATD par le Département sur 3 ans. Les moyens matériels et humains Le Département du Nord met à disposition de l'Agence Technique Départementale le parc de matériel scénique qu'il possède ainsi que le camion nécessaire à son transport. Il en assure le remisage, l’entretien ainsi que son renouvellement et son extension éventuelle. L’association apporte des moyens humains et matériels : l’intervention du conseiller technique chargé de la culture et des spectacles ainsi que celle du technicien du spectacle vivant. Bilan du partenariat 2007 1) Aide technique En 2007, le régisseur de spectacle a effectué 35 interventions soit une moyenne de 23 H par intervention et 13 prêts de matériels dans 43 communes réparties sur les 11 territoires du Réseau. Chaque intervention ou prêt fait l'objet d'une convention entre l’ATD et les communes concernées. L'ATD a également commencé à mettre en place un diagnostic « sécurité » des salles municipales. Une soixantaine de diagnostics ont ainsi été réalisés, depuis fin 2005, et autant de communes sensibilisées. Ce travail de diagnostic pourra servir au Département dans sa réflexion sur l’aménagement culturel du territoire. 2) Les actions de coordination De manière générale, la coordination stimule la vie du Réseau : plus de participation aux réunions mensuelles, de dynamisme, une montée en qualification des programmations. Le coordinateur de l’ATD a fait un travail efficace depuis 2005 dans ce domaine. 3) La soirée des partenaires Depuis 2006, l’ATD a souhaité, à l’occasion de cette manifestation, valoriser le spectacle créé à l’issue des résidences de création dans les territoires : la résidence de la Compagnie On-Off en 2005/2006 avec l'accueil de « L'amour aux rayons X » en janvier 2006 à Glageon et le lancement de la tournée musicale « Un Ch'ti tour d'Acadie » sur l'ensemble du Réseau en octobre 2006 à Les Rues des Vignes. Dans la même optique, la soirée des partenaires à Féchain en 2007 était destinée à valoriser le projet commun de résidence de la Compagnie « La pluie qui tombe » autour de la création des « Couturiers ». Ce spectacle/performance a reçu un accueil très mitigé des partenaires relais des réseaux. S’en est suivi, une certaine frilosité pour la programmation du spectacle dans chacun des réseaux. Pour l’année 2008, en transition, la soirée des partenaires a proposé des concerts et spectacles plus légers. Une réflexion devra s’engager sur les objectifs de cette soirée afin d’en faire évoluer la formule. 4) Parc de matériel Une première phase de ce plan a été réalisée en 2007 avec des acquisitions de matériel pour un montant de 8 000 €. Une deuxième phase de renouvellement pour un même montant est en cours. Financement La participation financière du Département en 2007 correspond au salaire du régisseur (38 275 €) et aux frais liés à l’aide technique (8 000 € pour l’entretien et l’assurance du matériel, l’essence…) ainsi qu’aux actions de coordination (9 240 € pour la soirée des partenaires à Féchain et 5 387 € pour la réalisation du site Internet). La demande de subvention pour l’année 2008 s’élève à 68 800 €. La participation financière au titre de 2007 étant de 68 730 € et le réalisé s’élevant à 60 902 €, il reste un solde de 7 828 € à valoir sur la subvention 2008. 188 Permanente, la Commission « Culture, Sports, Tourisme et Loisirs » est invitée à émettre un avis sur : Il est proposé d’attribuer à l’ATD une subvention globale correspondant aux coûts de l’aide technique de 48 790 € (salaire du régisseur, assurances, déplacements, entretien du matériel) et des actions de coordination de 17 270 € (soirée des partenaires, site Internet et communication sur le réseau), déduction faite du solde 2007 de 7 828 €, soit une subvention globale de 58 232 €. – le principe de la poursuite du plan de renouvellement annuel du parc de matériel, – l’attribution d’une subvention de 28 058 €, correspondant au solde pour l’année 2008, à l'Agence Technique Départementale pour la mise en oeuvre du projet de coordination du Réseau départemental de diffusion culturelle en milieu rural, – l’autorisation à donner à Monsieur le Président de signer la convention rédigée à cet effet et jointe au présent rapport, – l’imputation des dépenses correspondantes sur les crédits inscrits au Budget Départemental 2008 : Un premier montant de 30 174 € correspondant à 50 % de la subvention accordée en 2007 ayant été attribué en début d’année, lors de l’Assemblée Plénière des 25 et 26 février 2008, la Commission Permanente est donc appelée à se déterminer sur un deuxième montant de subvention de 28 058 €. En vue de la présentation du rapport à la Commission ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 933.11-6574 08P680OV0003 5.939.200.00 5.648.671.50 290.528.50 28.058.00 262.470.50 5.22 DSTEN/2008/1684 OBJET : ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS DEPARTEMENTALES EN FAVEUR DES CLUBS SPORTIFS DE HAUT NIVEAU DOSSIER GA N° 15413 Par ailleurs, la Commission Permanente lors de sa délibération DSTEN/2008/611 du 7 juillet 2008 a décidé de ne plus financer les centres de formation des clubs sportifs professionnels. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs : Des subventions départementales sont susceptibles d’être attribuées aux clubs sportifs qui : – accèdent aux plus hautes divisions nationales, – participent à une compétition européenne (voir fiches détaillées en annexe 6) – obtiennent un titre de Champion de France, voire de Vice-Champion de France. – d’attribuer des subventions aux clubs sportifs repris dans les tableaux ci-joints (cf annexes 2, 3 et 4) – d’autoriser Monsieur le Président à signer les conventions de partenariat, dont le modèle est joint au rapport (cf. annexe 5) Le Conseil Général, réuni le 29 janvier 2007, a adopté de nouvelles modalités en faveur des clubs sportifs de haut niveau comme indiqué dans le document ci-annexé (cf annexe 1). – d’imputer les dépenses sur les crédits inscrits à l’article 9332, nature comptable 6574 du budget départemental de l’exercice 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES 08P334OV024 9332/6574 253 000 N° DEJA CONTRACTES 5.23 DSTEN/2008/1683 OBJET : ATTRIBUTION DE BOURSES DEPARTEMENTALES AUX SPORTIFS DE HAUT NIVEAU ET COMPETITEURS ESPOIRS ET PARTENAIRES D'ENTRAINEMENT DOSSIER GA N° 15397 Le Conseil Général a décidé d’attribuer, sous certaines DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE conditions, des bourses départementales aux sportifs inscrits sur les listes du Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, en catégorie Haut Niveau et Espoirs ou Partenaires d’Entraînement. I Bourse départementale pour les sportifs de haut niveau amateurs : Pour être éligibles à l’aide départementale, les sportifs 189 Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative. de haut niveau doivent être : inscrits sur la liste nationale des sportifs de haut niveau établie par le Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative licenciés dans un club nordiste domiciliés dans la région Nord-Pas-de-Calais considérés comme amateurs Sont considérés comme sportifs « amateurs » les athlètes ne bénéficiant pas du fait de leur pratique sportive d’émoluments constituant leur principale source de revenus. Le Département attribue une bourse forfaitaire pour faciliter la pratique sportive des athlètes ; Le montant de cette bourse est fonction de la catégorie dans laquelle l’athlète est classé Elite : 1 650 € Senior : 1 200 € Jeune : 950 € Les athlètes classés en catégorie reconversion ne peuvent prétendre à cette bourse. II Aide pour la Formation Les athlètes de haut niveau classés en catégorie « élite, senior, jeune ou reconversion » peuvent bénéficier d’une aide pour le suivi scolaire et la formation professionnelle. Le montant de l’aide complémentaire s’élève à 50 % des frais d’inscription plafonnée à 305 €. Les frais de formation concernent l’inscription : dans un établissement français d’enseignement supérieur, universités, facultés, écoles, instituts et tous autres établissements publics ou privés agréés par le III Aide en faveur des compétiteurs « Espoirs ou Partenaires d’Entraînement » Le Conseil Général a décidé d’attribuer une bourse départementale de 200 € aux compétiteurs qui n’ont pas le statut de sportif de haut niveau dont le nom est inscrit sur la liste du Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, en catégorie « Espoirs ou Partenaires d’entraînement ». Pour obtenir cette bourse, les compétiteurs « Espoirs ou Partenaires d’entraînement » doivent : – être inscrits sur la liste du Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative en catégorie « Espoirs ou Partenaires d’entraînement », – être licenciés dans un club nordiste, – être domiciliés dans la région Nord-Pas-de-Calais, – avoir été sélectionnés au moins une fois en Equipe de France ou avoir obtenu un titre de Champion de France, l’année de la présentation de la demande ou au cours de l’année précédant la demande. Des demandes ont été formulées par un certain nombre de sportifs de haut niveau compétiteurs Espoirs. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs : – d’attribuer des bourses départementales aux athlètes de haut niveau et compétiteurs Espoirs repris dans le tableau ci-annexé (cf. annexe 1) ; – d’imputer les dépenses sur les crédits inscrits à l’article 9332 nature comptable 6513 du budget départemental de l’exercice 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES 08P334OA023 9332/6513 158 000 N° DEJA CONTRACTES 5.24 DSTEN/2008/1762 OBJET : ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS POUR LA REALISATION, LA RENOVATION OU L'EXTENSION D'UNE SALLE DE SPORT DOSSIER GA N° 15 496 Dans le cadre de sa politique sportive volontariste, le Conseil Général a l’ambition et la volonté de développer une stratégie d’aménagement du territoire sportif qui prend en compte le potentiel de chaque territoire et qui permet au plus grand nombre d’avoir à proximité un équipement sportif de qualité sur sa commune ou proche de celle-ci. Lors de sa réunion en date du 29 janvier 2007, le DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE Conseil Général a décidé d’appliquer de nouvelles modalités de financement, rappelées ci-dessous, en faveur des communes et groupements de communes pour leur permettre de construire, rénover ou réaliser l'extension d'une salle de sport (omnisports ou spécifique). Sont ainsi éligibles : – à la construction, rénovation et/ou extension les communes de moins de 5 000 habitants, – à la rénovation et/ou l'extension, les communes de plus de 5 000 habitants. Ces communes peuvent toutefois émarger à la politique d’aide à la construction de salles de sports si aucune salle n’existe sur leur territoire. Ces nouveaux axes de développement sont un prolongement des actions mises en œuvre en faveur des plateaux multisports et espaces de roller. 190 L’aide pour la construction, la rénovation et/ou l’extension d’une salle de sports L'aide départementale concerne les équipements suivants : – les salles de sports de type 44 m x 24 m, – les salles de sports spécifiques (dojo, salle de boxe, de gymnastique ou de danse…) Un label « développement durable » est imposé aux équipements sportifs subventionnés par le Département. Pour que les travaux soient subventionnables au titre du Fonds Départemental Spécifique pour les Equipements Sportifs, les projets de construction ou de restructuration totale devront atteindre un bon niveau de performance pour au moins une cible dans chacune des 4 familles définies dans la démarche HQE®. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de l'Agenda 21 adopté par le Conseil Général du Nord en 2001 et constitue une application des principes du développement durable au domaine de la construction. Pour les opérations de rénovation et d'extension, les maîtres d'ouvrage devront : • concevoir le projet en concertation avec les futurs usagers, • intégrer harmonieusement l'équipement sportif dans son environnement, • porter une attention particulière sur l'aménagement des abords de la salle de sport et de prendre les mesures nécessaires pour éviter les conflits de voisinage en veillant à limiter les nuisances sonores, • choisir des procédés et des produits de construction respectueux de l'environnement (matériaux recyclables), • conduire un chantier à faibles nuisances (gestion des déchets, réduction des nuisances). Modalités d'attribution de l'aide départementale Pour cette nouvelle thématique « équipements », un Taux Départemental Spécifique pour les Equipements Sportifs (TDSES) est fixé pour chaque commune du Département qui souhaite construire, étendre ou réhabiliter une salle de sports. Le Taux Départemental Spécifique pour les Equipements Sportifs (TDSES) est calculé en fonction : – du nombre d'habitants de la commune (moins de 5 000 / plus de 5 000 habitants), – du coefficient communal déterminé chaque année par le potentiel financier de la commune, de son effort fiscal et de la valeur de son revenu moyen par habitant. Le taux de subvention pour la réalisation d'un équipement varie : – Entre 40 % et 60 % pour les communes de moins de 5 000 habitants – Entre 35 % et 45 % pour les communes de plus de 5 000 habitants Le montant de la dépense subventionnable est plafonnée à: – 900 000 € (H.T) pour la construction d’une salle de sports collectifs ou d’une salle de sports individuels, – 500 000 € (H.T) pour la rénovation ou l’extension d’une salle de sports. Les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale sont éligibles à la politique d'aide à la construction de salles de sport à raison d'un équipement par an. Le montant de la subvention départementale est déterminé par le TDSES de la commune où est implanté l’équipement. Les communes de plus de 50 000 habitants ne peuvent prétendre qu'à un seul projet tous les 3 ans. Les subventions attribuées au titre du FDSES sont cumulables avec toutes autres subventions publiques (y compris la DGE), dans la limite du plafond de 80 %. Les sommes engagées par le Département doivent être utilisées dans les trois années suivant la décision attributive de subvention, faute de quoi elles seront automatiquement annulées. L'aide départementale inclut les frais d’étude et d’architecte, les éventuelles dépenses liées à la démarche de développement durable (HQE® pour la construction), ainsi que les travaux d’aménagement paysager. Compte tenu des montants importants de subventions, il est proposé que les frais de communication (apposition d’un panneau aux couleurs du Conseil général de manière pérenne et durable) soient à la charge du bénéficiaire de la subvention. Les communes reprises dans les fiches ci-annexées (annexe 2) ont sollicité une aide départementale pour la réalisation, la rénovation ou l'extension d’une salle de sport. Il est donc proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs : – d’attribuer une subvention aux communes reprises dans le tableau ci-annexé (annexe 1) pour la réalisation, la rénovation ou l'extension d’une salle de sport ; – d’imputer les dépenses correspondantes sur les crédits inscrits au chapitre 91-32, nature comptable 20414 du budget départemental de l’exercice 2008 ; – d’autoriser Monsieur le Président à prendre toutes les dispositions et à signer les actes nécessaires au versement d’une subvention départementale attribuée par la Commission Permanente pour la réalisation d'équipement sportif ; 191 – d’autoriser Monsieur le Président à signer les conventions de partenariat, dont les modèles sont joints au rapport, à intervenir entre le Département et les communes (annexes 3 et 4). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES 08P002OV004 9132/20414 6 000 000 N° DEJA CONTRACTES DSTEN/2008/1695 OBJET : MANIFESTATIONS SPORTIVES ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS DOSSIER GA N° 15 423 Les manifestations sportives organisées sur le territoire départemental sont susceptibles d’être subventionnées sur la base des principes rappelés ci-dessous et des critères détaillés dans le tableau ci-annexé (annexe 3). : • Epreuves internationales : Epreuves inscrites au calendrier international fédéral et réunissant au moins six nations participantes. • Epreuves nationales : Epreuves inscrites au calendrier national fédéral. • Epreuves de masse : – Sports individuels : regroupant 500 compétiteurs. PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE – les manifestations à objectif caritatif, – les compétitions se déroulant hors du département, – les épreuves organisées dans une discipline non reconnue par le Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative – les manifestations dont l’organisateur n’est ni une commune ou un groupement de communes, ni une association sous statut de la loi de 1901, 5.25 CLASSIFICATION DES MANIFESTATIONS DISPONIBLES épreuves les dossiers présentés hors-délais : – pour les épreuves internationales, nationales ou de masse, le dossier complet doit parvenir 4 mois avant le déroulement de la manifestation. – pour les autres épreuves, les dossiers complets doivent parvenir 2 mois avant le déroulement de l’épreuve. Pour toutes les compétitions, l’aide départementale est calculée dans la limite de 20 % du budget de la manifestation. Les demandes de subvention présentées pour des compétitions ne réunissant pas les conditions pour être classées de niveau international, national ou épreuves de masse seront étudiées au titre des manifestations sportives locales. Ce nombre est porté à : – 1 200 pour les courses pédestres sur route. – 800 pour les randonnées cyclotouristes avec au moins un parcours supérieur à 60 km. Il est rappelé qu’une manifestation subventionnée dans le cadre de la politique sportive ne peut recevoir d’aide complémentaire au titre de la politique en faveur des manifestations sportives locales (MSL). • Sports collectifs : épreuves de 16 équipes participantes. Les demandes de subvention pour l’organisation de manifestations sportives sont récapitulées dans les fiches ci-annexées (annexe 2). regroupant plus • Epreuves locales : Epreuves ne réunissant pas les conditions pour être classées internationales, nationales ou de masse. Ces manifestations sportives d’intérêt local sont étudiées en Commission d’Arrondissement avant d’être présentées aux instances délibérantes du Conseil Général. Il a d’autre part été décidé de déclarer inéligibles aux aides départementales : – les épreuves promotionnelles organisées par des associations d’étudiants, – les épreuves corporatives, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs : – d’attribuer des subventions de fonctionnement aux personnes, associations et autres organismes de droit privé pour l’organisation de manifestations sportives reprises dans le tableau ci-annexé (cf. annexe 1), – d'autoriser Monsieur le Président à signer la convention de partenariat, dont le modèle est joint au rapport (cf. annexe 4), à intervenir entre le Département et les organismes qui obtiendraient plus de 23 000 € de subvention, 192 – d’imputer les dépenses aux personnes, associations et autres organismes de droit privé sur les crédits inscrits à l’article 9332, nature comptable 6574 du budget départemental de l’exercice 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES Associations de droit privé 08P833OV054 9332/6574 580 000 N° DEJA CONTRACTES 5.26 DSTEN/2008/1639 OBJET : ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS SPORTIVES DE COLLEGES ANNEE SCOLAIRE 2008-2009 DOSSIER GA N° 15305 DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE réunie le 9 juin 2008 a admis le principe selon lequel les stages de plein air pouvaient être organisés en dehors de la région Nord-Pas-de-Calais qui ne dispose pas d’équipements adaptés à la pratique de ces activités. Des associations sportives de collèges ont sollicité le Département en vue d’obtenir des subventions : Le Département compte 202 associations sportives dans les collèges publics et 86 dans les collèges privés. – au titre de l’aide forfaitaire (annexe 1) – pour l’organisation de stages de ski (annexe 2) – et pour l’organisation de stages de plein air et de pleine nature (annexe 3). Ces associations sportives jouent un rôle essentiel pour inciter les jeunes à pratiquer un sport en dehors du collège. Ces demandes portent sur les activités de l’année scolaire 2008-2009. Elles assurent la liaison entre l’éducation physique et sportive dispensée au collège et le sport que les collégiens ont la possibilité de pratiquer dans un club. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs : Lors de sa réunion en séance plénière du 30 juin 2003, le Conseil Général a défini les modalités d’intervention en faveur des associations sportives de collèges comme indiqué en annexe 4. Compte tenu de l’engouement suscité pour les activités de plein air et de pleine nature, la Commission Permanente – d’attribuer des subventions aux associations sportives de collèges reprises dans les tableaux ci-annexés pour le montant total indiqué ; – d’imputer les dépenses sur les crédits inscrits à l’article 9328, nature comptable 6574 du budget départemental de l'exercice 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 08P480OV013 9328/6574 150 000 66 521 83 479 69 940 13 539 N° 5.27 DSTEN/2008/1865 OBJET : ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS POUR LA CREATION DE CLUBS SPORTIFS DANS LES COMMUNES DE MOINS DE 5 000 HABITANTS DOSSIER GA N° 15 583 Le Département apporte son soutien financier aux clubs nouvellement créés dans les communes de moins de 5 000 habitants. Le montant de cette aide est de 460 € renouvelable une année si le club poursuit ses activités. Le montant global de la subvention s’élève donc à 920 €. Des clubs ont sollicité le Département en vue d’obtenir des subventions. Ces demandes sont récapitulées en annexe 1 pour les créations de clubs et en annexe 2 pour les seconds versements. Les critères d’attribution sont détaillées dans l’annexe 3. Il est rappelé que les clubs multisports, dès lors qu’ils sont affiliés à une fédération française, peuvent bénéficier de l’aide départementale à l’occasion de leur création. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs : – d’attribuer des subventions aux associations reprises dans les tableaux ci-annexés au titre du premier versement et du solde de la subvention, 193 – d’imputer les dépenses sur les crédits inscrits à l’article 93-32, nature comptable 6574 du budget départemental de l’exercice 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 08P833OV050 9332/6574 24 000 20 240 3 760 1 840 1 920 N° 5.28 DSTEN/2008/1806 OBJET : ZONE D'AMENAGEMENT CONCERTE DU VALJOLY OPERATION N° 1 (LE VILLAGE) AVENANT AUX MARCHES DES ENTREPRISES Dans le cadre de la Zone d'Aménagement Concerté (ZAC) du ValJoly, le Conseil Général s’est prononcé favorablement, par délibération des 25, 26 et 27 février 2002, sur le programme des travaux du village (opération 1 de la Zone d’Aménagement Concerté) et sur le principe du recours à un mandataire pour assurer tout ou partie des missions de la maîtrise d’ouvrage publique. Par délibération du 1er juillet 2002, le Conseil Général a autorisé la signature d’un avenant tri-partite à la convention signée entre le Syndicat Mixte du Parc Départemental du ValJoly et le mandataire, la société G3A, en vue de permettre au Département de se substituer au Syndicat Mixte pour la poursuite de la convention de mandat. Par délibération du 8 décembre 2003, la Commission Permanente du Conseil Général a donné son accord sur la modification apportée au programme des travaux du village, a approuvé le choix de la procédure de l’appel d’offres ouvert par lots séparés pour la réalisation de ces travaux et a autorisé Monsieur le Gérant de la société G3A à signer les pièces et marchés correspondants, ainsi que les avenants, dans la limite de 5 % du montant initial du marché. Par délibération des 16, 17 et 18 février 2004, le Conseil Général a approuvé une nouvelle modification du programme des travaux du village et a autorisé Monsieur le Président à signer l’avenant n°3 à la convention de mandat pour matérialiser ces modifications et modifier la dénomination du mandataire, devenu ICADE-G3A. Par délibération des 24, 25, 26 et 27 janvier 2005, le Conseil Général a autorisé Monsieur le Président à signer les marchés relatifs aux lots 1 à 7 et 9 et 11 de l’opération ZAC 1 : le village, ainsi que les avenants, dans la limite de 5 % de leur montant initial, soit avec les groupements d’entreprises FOURRE et RHODES/ BERNARD CONSTRUCTION SA et SARL EURO-ENVIRONNEMENT/ SAS LORBAN et les entreprises suivantes : SAS HORIZONS, SA IMATEC, BWT France SAS –CILLIT, SNC INEO Nord, HMI THIRODE NBS, OTIS, SPOT. Par délibération du 13 juin 2005, la Commission Permanente du Conseil Général a autorisé la signature des marchés du village relatifs aux lots 8, 10 et 12 ainsi que les avenants, dans la limite de 5 % de leur montant initial, soit avec le groupement d’entreprises SARL SETISO/ SARL DEGAIE et les entreprises : MG INTERNATIONAL (Vision IQ/Poséidon) et SAS STAMI. L’entreprise FOURRE EIFFAGE CONSTRUCTION et RHODES est devenue ARTOIS HAINAUT le 1er janvier 2007. Les travaux relatifs à ces marchés ont démarré Ils devaient être achevés le 1er septembre 2006. le 1er mars 2008, compte tenu du délai d’exécution fixé à 18 mois et comprenant 15 jours ouvrables par an de journées d’intempéries. Ce délai a été reporté au 19 mai 2008 suite à des problèmes de réseaux au démarrage et au décompte des intempéries constatées sur le chantier (56 jours ouvrables). Or, l’achèvement réel constaté est le suivant : – commerces/logements : 28 mai 2008, soit 9 jours calendaires supplémentaires ; – centre aquatique ludique : 27 juin 2008, soit 39 jours calendaires supplémentaires ; – maison des enfants : 11 juillet 2008, soit 53 jours calendaires supplémentaires ; – maison du ValJoly : 22 juillet 2008, soit 64 jours calendaires supplémentaires ; – aménagements extérieurs : 30 juillet 2008 hors plantations, soit 73 jours calendaires supplémentaires ; – centre de conférences : 29 août 2008, soit 103 jours calendaires supplémentaires ; – aquarium : 30 septembre 2008, soit 73 jours calendaires supplémentaires et 61 jours de neutralisation due aux voiries et réseaux divers et travaux de la brasserie. Ces délais s’expliquent par plusieurs raisons : – les travaux modificatifs et supplémentaires demandés aux entreprises ; – l’interface entre les travaux de l’aménageur et exploitant et ceux menés par le Département ; – le retard pris par les concessionnaires pour desservir le site. Ces motifs sont détaillés par équipement ci-dessous. 194 Logements/commerces : – la modification du découpage des cellules commerciales ; – les travaux complémentaires demandés par l’exploitant (carrelage au sol dans tous les commerces, désenfumage de la friterie, de la crêperie et de la pizzeria…) ; – l’incidence et le retard des conditions de desserte des concessionnaires. Centre aquatique : – la réalisation d’une étanchéité des bassins non prévue à l’origine, liée au risque de sinistrabilité ; – les difficultés rencontrées dans la mise au point de la charpente couverture suite à la mise en redressement judiciaire de l’entreprise de couverture étanchéité, qui a généré un retard dans le clos et couvert ; -– la livraison des énergies très tardives par les concessionnaires (eau, électricité et gaz), préalable à la réalisation des essais et au remplissage des bassins, qui n’a été effective que le 4 juin 2008 ; – la modification des recoupements coupe-feu des sous-sols demandée par le contrôleur technique ; – l’installation d’un surpresseur suite au constat de l’insuffisance du débit du réseau et aux nouvelles exigences des services de prévention ; – l’interface des travaux de l’exploitant (installation du tourniquet, de matériel et équipements divers) à gérer. Maison des Enfants : – le changement du système de chauffage suite aux travaux de voirie entrepris par l’aménageur de la Zone d’Aménagement Concerté empêchant la réalisation d’une solution par géothermie ; – le retard de la livraison du gaz qui n’a pas permis de réaliser le revêtement de sol avant la mise en chauffe du plancher chauffant ; – la modification de l’aménagement des locaux volière en préau, demandée par l’utilisateur. Maison du ValJoly : – la modification des verrières et du plancher chauffant suite aux erreurs de relevé des héberges du géomètre ; – l’intégration des panneaux photovoltaïques, initialement prévus sur les avancées des commerces, dans la couverture de cet équipement ; – l’intégration d’un plancher technique pour la maintenance de la centrale d’air. Centre de conférences : – la nécessité de réaliser des travaux de reprise de structure suite aux démolitions prévues au marché, démolitions qui ont révélé une différence entre l’état réel de cette structure et celle des recollements effectués ; – la modification du système de désenfumage et des supports d’étanchéité, suite à la découverte du – – – – – – dimensionnement des poutres de l’existant lors de la démolition des faux plafonds ; la reprise des doublages périphériques suite à l’absence de chauffage du bâtiment pendant plus de deux ans ; le remplacement des installations de chauffage et plomberie conservées dans le marché initial mais démontées avant le démarrage des travaux ; les demandes de l’utilisateur dans le domaine de la scénographie (câblage, augmentation des puissances…) ; la modification des supports de treilles végétales suite aux descentes de charges non compatibles avec le bâtiment existant ; la suppression de la cloison périphérique de la salle et la réalisation d’un garde-corps, demandées par le contrôleur technique pour garantir l’efficacité du désenfumage ; l’incidence d’un mois de congés payés supplémentaire pour les entreprises, non compris dans le délai initial. Aquarium : – la modification des caniveaux et des fosses pour prendre en compte le process aquariologique défini postérieurement à l’appel d’offres ; – le report des interventions de finitions pour permettre la réalisation de la toiture de la brasserie par le Syndicat Mixte (hors opération) ainsi que sa desserte, les travaux de voirie et réseaux divers et d’engazonnement empêchant l’accès à l’aquarium pendant deux mois ; – la nécessité d’obtenir la mise en service du courant par le Syndicat Mixte pour réaliser les travaux de finition (une ventilation est à assurer, notamment) ; – l’incidence d’un mois de congés supplémentaire pour les entreprises, non compris dans le délai initial. Aménagements extérieurs : – la modification complète de la desserte des réseaux suite aux demandes de l’utilisateur pour pouvoir externaliser l’exploitation de certains équipements, la reprise de réseaux complémentaires non prévue, le transformateur de la brasserie, le transformateur public, la station de relevage, le corps de garde, le DAB… – les exigences et le retard des concessionnaires dans la réalisation de leurs travaux (SIDEN, EDF, GDF) ; – la réalisation des réseaux de desserte incendie prévus initialement sur le réseau du concessionnaire ; – la modification de la rue haute pour maintenir l’activité trampoline ; – les modifications des accès aux commerces et à la brasserie demandées par l’exploitant ; – les travaux complémentaires pour assurer l’exploitation et la maintenance des équipements publics (brasserie, centre aquatique) ; – la gestion de l’interface avec les travaux propres du Syndicat Mixte. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis 195 travaux, avenant prorogeant ces délais ; de la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs : – d’approuver la prorogation des délais d’exécution jusqu’aux dates énoncées ci-dessus, pour l’opération n°1 (le village) de la station de tourisme du ValJoly ; – d’autoriser le représentant de la société ICADE-G3A, mandataire, désigné à l’avenant n°5 à la convention de mandat, à signer l’avenant au marché passé avec chacune des entreprises précitées ayant réalisé les – d’imputer ces modifications sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 9094 - nature comptable 238 (Travaux sous mandat) – Programme C05G01P092 –Création de la station de tourisme et parc départemental du ValJoly – Opération 01P092OV008 Travaux sous mandat G3A ValJoly. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9094/238 31 597 000 31 493 455 103 545 0 103 545 5.29 DSTEN/2008/1874 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A MONSIEUR ET MADAME JEAN-YVES JOSPIN POUR LA CREATION DE DEUX CHAMBRES D'HOTES « QUALITE DURABLE » A ESTREUX DOSSIER GA N° 15 575 Lors de sa réunion des 25 et 26 février 2008, le Conseil Général du Nord a adopté une nouvelle politique d’aide aux hébergements touristiques prenant en compte les principes du développement durable. La mise en œuvre effective de cette politique a été fixée au 1er juin 2008. Penser durable, c’est imaginer des structures d’accueil touristiques plus respectueuses de l’environnement, plus saines, plus économes en ressources et plus agréables à vivre. C’est créer des lieux de vacances accessibles à tous. C’est aussi un levier sur le plan du développement économique qui permet de toucher de nouvelles clientèles notamment en confortant son image… Afin de guider la création ou la rénovation des équipements d’accueil en milieu rural, des cahiers des charges spécifiques ont été élaborés en application des critères du développement durable. Un premier cahier des charges concerne principalement la conception et la réalisation des hébergements touristiques durables. Un deuxième cahier des charges concerne exclusivement les bonnes pratiques d’exploitation et de fonctionnement. d’appliquer des critères supplémentaires permet d’obtenir une aide supplémentaire dans le cadre de la politique de Haute Qualité Durable. Les principales modalités financières de cette intervention sont présentées en annexe 1 de ce rapport. Monsieur et Madame Jean-Yves JOSPIN souhaitent créer deux chambres d’hôtes dans leur propriété Le domaine de la Fresnaie , située 27, rue de la Liberté à ESTREUX (59990). Ce projet a nécessité une autorisation favorable de la Mairie, datée du 10 décembre 2007. Le montant prévisionnel total des travaux s’élève à 46 962,09 € TTC. Monsieur et Madame Jean-Yves JOSPIN sollicitent une subvention d’un montant de 9 000 € dans le cadre de la politique Qualité Durable . Le bâtiment d’habitation principale, implanté perpendiculairement à la rue, commande l’accès vers l’intérieur d’une parcelle profonde où se développent un magnifique parc arboré composé d’essences typiques et régionales et plusieurs équipements de loisirs : tennis, piscine… Dans la maison, les pièces d’accueil et de vie, situées au rez-de-chaussée, et les deux chambres, situées à l’étage, seront conçues pour illustrer l’identité du lieu, et respecter notamment les objectifs suivants : Les projets susceptibles d’être financés par le Département du Nord devront avoir fait l’objet d’une réflexion et d’une amélioration visible en application des critères retenus dans le premier cahier des charges. Il est également demandé aux exploitants des structures subventionnées de prolonger leur effort durant la phase de fonctionnement et d’adopter les bonnes pratiques exposées dans le deuxième cahier des charges. – équité sociale (exemples : respect du label tourisme et handicap pour les déficiences auditives et mentales, recours à des artisans locaux), – qualité de vie au travail (exemple : règlement de vie du chantier), – valorisation culturelle (exemple : mise en œuvre du savoir-faire local en ferronnerie), – réduction des pollutions (exemple : produits de finition aux émissions polluantes réduites)… – chantier respectueux de l’environnement (exemple : réduction des risques de pollutions et limitation des nuisances envers le voisinage)… L’application de critères minimum est exigée dans le cadre de la politique de Qualité Durable. Le choix Des exemples significatifs des solutions adoptées en réponse aux critères de la politique Qualité Durable sont 196 repris en annexe 2. de deux à Estreux. L’Association des Gîtes de France du Nord a émis un avis favorable à la création de ces équipements. chambres d’hôtes Qualité Durable Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs : – d’approuver les termes de la convention jointe au rapport associant le Département du Nord à Monsieur et Madame Jean-Yves JOSPIN et d’autoriser Monsieur le Président à la signer. – d’attribuer à Monsieur et Madame Jean-Yves JOSPIN une subvention d’un montant de 9 000 € (subvention n°2008S11166) correspondant à 30 % du montant des travaux plafonnés à 30 000 € pour la réalisation – d’imputer la dépense sur les crédits inscrits à l’article 91994, nature comptable 2042 (opération 08P179OV002) du budget départemental de l’exercice 2008. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT 919 94 2042 1 370 000.00 461 454.78 908 545.22 9 000.00 5.30 DSTEN/2008/1871 OBJET : ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS A MONSIEUR ET MADAME THOMAS DEVILLERS POUR LA CREATION DE DEUX GITES RURAUX (HAUTE QUALITE DURABLE) A HERGNIES DOSSIER GA N° 15576 Lors de sa réunion des 25 et 26 février 2008, le Conseil Général du Nord a adopté une nouvelle politique d’aide aux hébergements touristiques prenant en compte les principes du développement durable. La mise en œuvre effective de cette politique a été fixée au 1er juin 2008. Penser durable, c’est imaginer des structures d’accueil touristiques plus respectueuses de l’environnement, plus saines, plus économes en ressources et plus agréables à vivre. C’est créer des lieux de vacances accessibles à tous. C’est aussi un levier sur le plan du développement économique qui permet de toucher de nouvelles clientèles notamment en confortant son image… Afin de guider la création ou la rénovation des équipements d’accueil en milieu rural des cahiers des charges spécifiques ont été élaborés en application des critères du développement durable. Un premier cahier des charges concerne principalement la conception et la réalisation des hébergements touristiques durables. Un deuxième cahier des charges concerne exclusivement les bonnes pratiques d’exploitation et de fonctionnement. Les projets susceptibles d’être financés par le Département du Nord devront avoir fait l’objet d’une réflexion et d’une amélioration visible en application des critères retenus dans le premier cahier des charges. Il est également demandé aux exploitants des structures subventionnées de prolonger leur effort durant la phase de fonctionnement et d’adopter les bonnes pratiques exposées dans le deuxième cahier des charges. NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE L’application de critères minimum est exigée dans le cadre de la politique de Qualité Durable. Le choix d’appliquer des critères supplémentaires permet d’obtenir une aide supplémentaire dans le cadre de la politique de Haute Qualité Durable. Les principales modalités financières de cette intervention sont présentées en annexe 1 de ce rapport. Monsieur et Madame Thomas DEVILLERS souhaitent créer deux gîtes ruraux dans leur propriété, sise au 68, rue César Dewasmes à HERGNIES (59199). Lors de sa réunion du 9 juillet 2007, la Commission Permanente du Conseil Général a décidé d’attribuer une subvention de 8 900,50 € à Monsieur et Madame Thomas DEVILLERS pour la réalisation d’une mission de maîtrise d’œuvre complète relative à la création de deux gîtes ruraux. Ce projet a nécessité une demande de permis de construire, accordé le 25 mars 2008. Le montant total prévisionnel des dépenses s’élève à : – 87 100,84 € TTC pour le gîte 1, – 108 253,84 € TTC pour le gîte 2. Pour leur réalisation, Monsieur et Madame Thomas DEVILLERS sollicitent deux subventions d’un montant de 21 000 € dans le cadre de la politique Haute Qualité Durable Le bâtiment se présente sous la forme d’une longère, perpendiculaire au front de rue, avec un haut mur qui ceint toute la parcelle. Le projet s’intègre dans un paysage grandiose d’étangs et de hautes futaies, propice au calme et à la douceur de vivre. Tout en se glissant dans les lieux existants pour les valoriser sans les perturber, les nouveaux espaces mettent en oeuvre tous les objectifs du cahier des charges pour la conception et la réalisation des hébergements touristiques 197 durables et respectent notamment les objectifs suivants : – équité sociale (exemple : respect du label tourisme et handicap pour les déficiences auditives, visuelles et mentales pour le gîte n°1 et les déficiences motrices et visuelles pour le gîte n°2), – qualité de vie offerte aux clients (exemple : traitement acoustique dans le séjour à double hauteur), – préservation de la biodiversité (exemple : lieux de passage et de nidification pour la faune dans le parc), – utilisation efficace des ressources naturelles (exemple : bois pour la source d’énergie des poêles). Des exemples significatifs des solutions adoptées en réponse aux critères de la politique Haute Qualité Durable sont repris en annexe 2. L’Association des Gîtes de France du Nord a émis un avis favorable à la création de ces équipements. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs : – d’attribuer à Monsieur et Madame Thomas DEVILLERS une subvention d’un montant de 21 000 € (subvention n° 2008S11167) correspondant à 30 % du montant des travaux plafonnés à 70 000 € pour la réalisation du gîte rural n° 1, – d’attribuer à Monsieur et Madame Thomas DEVILLERS une subvention d’un montant de 21 000 € (subvention n° 2008S11168) correspondant à 30 % du montant des travaux plafonnés à 70 000 € pour la réalisation du gîte rural n° 2 à Hergnies, – d’approuver les termes de la convention jointe au rapport associant le Département du Nord à Monsieur et Madame Thomas DEVILLERS et d’autoriser Monsieur le Président à la signer, – d’imputer la dépense sur les crédits inscrits à l’article 91994, nature comptable 2042 (opération 08P179OV002) du budget départemental de l’exercice 2008. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT 919 94 2042 1 370 000.00 461 454.78 908 545.22 42 000.00 5.31 DSTEN/2008/1859 OBJET : COMITE DEPARTEMENTAL DU TOURISME DU NORD ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION AU TITRE DE L'EXERCICE 2008 DOSSIER GA N° 15579 Créé à l’initiative du Conseil Général, le Comité Départemental du Tourisme du Nord (CDT) inscrit son action dans le cadre de la politique définie par l’assemblée départementale et des orientations du schéma départemental de développement touristique durable. Ses missions sont de trois ordres : la promotion touristique du département du Nord, le développement touristique et la commercialisation par l’intermédiaire du Service de Réservation Loisirs Accueil (SRLA). Parmi les actions menées par le CDT en 2007, on peut souligner notamment : – le marketing du Nord et des territoires ; – la clôture de plusieurs dossiers Interreg ; – la participation aux comités de pilotage de différentes études engagées sur le territoire; – la quatrième édition de la brochure Tourisme en Famille ; – la refonte du site « Ch’ti Voyageur » ; – les rubriques du site Internet. NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE Le compte de résultat de l’exercice 2007 s’élève à 3 455 194 € et affiche un résultat positif de 8 847 €. Au titre de l’année 2007, le CDT a bénéficié d’une subvention de fonctionnement d’un montant de 2 300 000 € dont 50 000 € pour le développement de la filière Tourisme en Famille et d’une subvention exceptionnelle d’investissement d’un montant de 19 730 € pour le remplacement du matériel informatique. Pour l’année 2008, le budget l'Association s'élève à 3 364 694,86 €. prévisionnel de Le budget se caractérise par : – une baisse attendue des ventes des prestations de services du fait de l’orientation prise en 2007 en direction de la clientèle individuelle, – une importante reprise des fonds dédiés correspondant aux actions non réalisées en 2007, mini-guide édité une année sur deux, commercialisation des individuels, filière tourisme et famille…, – la stabilité du poste salaires et traitements. Pour lui permettre de mener à bien ses activités, le CDT sollicite pour l'année 2008 une subvention d'un montant de 2 258 250 € représentant une participation départementale de 67,11 % se répartissant comme suit : – un montant de 2 250 000 € au titre de la subvention annuelle de fonctionnement (montant identique à celle de 2007). 198 – un montant de 8 250 € pour l’opération « Festival de Caraquet » au Canada. Pour l’année 2008, le CDT a élaboré un programme d’actions dont les principaux axes sont les suivants : – la poursuite des actions de promotion et de communication « Tourisme en famille », – la stratégie web en sites dédiés, – le positionnement marketing du Nord et des territoires, -– le dépôt de plusieurs dossiers européens (randonnée, tourisme et handicap, tourisme et famille…), – la commercialisation en direction des cibles individuelles et de groupes (scolaires et enfants), – le développement de la politique Tourisme et Handicap, – l’organisation du concours départemental des maisons, villes et villages fleuris et des « Floralies du Nord ». Le 11 octobre 2007, un avenant à la convention de partenariat du 17 février 2003 a été signé entre le Département du Nord le Comité Départemental du Tourisme du Nord portant l’échéance de la convention au 31 décembre 2008. Les pièces suivantes sont annexées au présent rapport : Annexe n°1 : avenant à la convention et convention, Annexe n°2 : bilan et compte de résultat 2007, Annexe n°3 : budget prévisionnel 2008, Annexe n°4 : composition du Conseil d’Administration. Il convient de rappeler que le CDT a bénéficié d'un premier acompte de subvention de fonctionnement pour 2008 dès janvier et à hauteur de 60 % de la participation accordée en 2007, soit 1 350 000 €. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs : – d’attribuer au Comité Départemental du Tourisme du Nord une subvention d’un montant de 900 000 € à titre de solde de la participation départementale pour 2008 ; – d’attribuer une subvention d’un montant de 8 250 € pour l’opération « Festival de Caraquet » au Canada ; – d’imputer la dépense sur les crédits inscrits au 93994, nature comptable 6574, opération O7P0024OV001 subvention 2007S06185 et au 93994, nature comptable 6574, opération O8P684OV002 subvention n° 2008S11190 du budget départemental 2008. ENGAGEMENTS DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT IMPUTATION AUTORISES 9394 6574 401 260.00 307 468.92 93 791.08 8 250.00 9394 6574 2 711 950.00 1 811 950.00 900 000.00 900 000.00 NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 5.32 valorisation du label. DSTEN/2008/967 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A L'ASSOCIATION DES LOGIS DE FRANCE DU NORD AU TITRE DE L'EXERCICE 2008 DOSSIER GA N° 14189 La chaîne des Logis de France poursuit une démarche qualité qui vise à améliorer et homogénéiser l’accueil et le confort des établissements en vue de satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante. Les Logis de France sont contrôlés systématiquement par des organismes extérieurs, sous forme de visites « Client mystère ». Ces contrôles sont réalisés au maximum tous les 3 ans. Les Logis de France, première chaîne d'hôtellerie indépendante en Europe et deuxième chaîne dans le monde (plus de 3 000 hôtels-restaurants en France), regroupent 16 établissements au sein de l'Association Départementale. La nouvelle grille qualité 2008 en est le nouveau fil conducteur. Elle est dotée de plus de 400 critères. N° L’Association des Logis de France du Nord, créée en 1984, a pour mission de promouvoir et de contrôler les activités des Logis de France dans le département, dans l’esprit du mouvement national ; la promotion de l'hôtellerie familiale, de la cuisine des terroirs et du tourisme départemental. Depuis 2003, la Fédération Nationale des Logis de France est certifiée ISO 9001 par l’organisme certificateur SQS. Cette attribution garantit à la clientèle le savoir-faire de la Fédération Nationale des Logis de France pour son processus d’attribution, de contrôle et de La Fédération Nationale des Logis de France est agréée par le Ministère du Tourisme pour délivrer la marque « Qualité Tourisme » aux établissements répondant aux critères exigés. L'Association développe son activité grâce à la collaboration du Comité Départemental du Tourisme du Nord (animation de l’Association) et au soutien financier du Conseil Général du Nord, dont la subvention départementale s'est élevée en 2007 à 3 800 €. Le budget réalisé en 2007 présente un montant total en recettes de 65 687,85 € et affiche un excédent de 764,19 €. Au cours de l’année 2007, l’association a mené les 199 actions suivantes : – 4 visites de reclassement des établissements ; – participation au salon des vacances de Bruxelles sur le stand des CDT Nord et Pas-de-Calais ; – opération « Dégustez l’assiette des fromages du Nord » ; – participation aux récompenses des 65 lauréats du concours départemental des maisons fleuries (prise en charge par l’Association des Logis de France de 20 % de la valeur des lots) ; – achat d’un espace publicitaire dans le guide régional des Parcs et Jardins du Nord-Pas-de-Calais tiré en 40 000 exemplaires ; – réalisation de 75 000 sets de table « Logis » avec reprise de la carte touristique du Nord, des produits Logis de France, des informations sur les bons plans du Week end de Juliette et le site du CDT ; – édition à 35 000 exemplaires d’un dépliant de 8 pages pour une diffusion en grand nombre dans des réseaux spécialisés et les opérations de marketing direct ; – tirage à 22 000 exemplaires d’un dépliant de 36 pages pour une diffusion chez les hôteliers et dans les lieux d’information touristique ainsi que dans les salons. Le budget de l'association s'élève à 65 300 € pour l'année 2008. Le prévisionnel d’activités 2008 de l’Association comporte : – l’édition à 38 000 exemplaires d’un dépliant de 8 pages ; – l’édition à 20 000 exemplaires d’un dépliant de 36 pages ; – l’achat d’espaces publicitaires dans le guide régional des parcs et jardins du Nord-Pas-de-Calais en 40 000 exemplaires, dans la carte touristique du Nord tirée à 90.000 exemplaires, dans Pays du Nord pour l’opération fromage et dans Fémina Hebdo pour l’opération cuisine catalane ; – des opérations de marketing direct ; – la participation au salon des vacances de Bruxelles avec les Logis de France du Pas-de-Calais sur le stand des CDT Nord et Pas-de-Calais ; – la dotation de lots au concours départemental des maisons fleuries (150 lauréats) ; – l’organisation d’une quinzaine de promotion de la cuisine catalane du 27 septembre au 12 octobre 2008 ; – la réalisation de 95 000 sets de table « Logis » ; – la mise en place des produits Logis Vélo en partenariat avec les 2 CDT, l’édition d’un document en 3 versions et la mise en ligne des informations sur le site régional Logis et sur les sites anglais et néerlandais des deux CDT ; – la réalisation de la version néerlandaise du site régional Logis de France. L'association sollicite une subvention de fonctionnement d'un montant de 3 800 € au titre de l'année 2008. A cet effet, elle a fait parvenir les pièces annexées au présent rapport : – Annexe n° 1 : Bilan financier de l'exercice 2007 ; – Annexe n° 2 : Budget prévisionnel 2008 ; – Annexe n° 3 : Composition du Conseil d'Administration. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs : – d’attribuer à l’Association Logis de France du Nord une subvention d’un montant de 3 800 € au titre de la participation départementale 2008, – d’imputer la dépense sur les crédits inscrits au 9394, nature comptable 6574, opération 08P684OV002 subvention n° 2008S02882 du budget départemental 2008. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT 9394 6574 401 260.00 307 468.92 93 791.08 3 800.00 5.33 DSTEN/2008/1848 OBJET : FONDS DE PROMOTION TOURISTIQUE 2008 / TERRITOIRE AVESNOIS ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION AU SYNDICAT MIXTE DU PARC NATUREL REGIONAL DE L'AVESNOIS DOSSIER GA N° 15571 Lors de sa réunion du 8 mars 1999, la Commission Permanente du Conseil Général a décidé de créer le Fonds de Promotion Touristique. NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE Ce fonds permet de subventionner des actions de promotion touristique fédératrices menées à l'échelle des cinq territoires touristiques : Flandre-Côte d'Opale, Coeur de Flandre, Lille Métropole, Hainaut et Avesnois. Lors du vote du Budget 2002, l’Assemblée Départementale a décidé de fixer le montant maximum de subvention à 30 490 € par territoire avec un taux d’intervention de 60 %. La fiche jointe (Annexe 1) au présent rapport donne les principales caractéristiques du projet en instance concernant la zone Avesnois, mis en œuvre par le Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional de l'Avesnois. 200 Afin de fixer le cadre des relations contractuelles entre le Département et le Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional de l’Avesnois, il est proposé de conclure une convention dont le projet est annexé au présent rapport (Annexe 2). dans le cadre Touristique 2008, du Fonds de Promotion – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe au rapport associant le Département et le Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional de l’Avesnois, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs : – d’imputer la dépense sur les crédits inscrits au 93994, nature comptable 6561, du budget opération 08P684OV004 départemental 2008. – d’attribuer une subvention d’un montant de 30 490 € au Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional de l'Avesnois pour la réalisation des actions menées ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT 93994 / 6561 35 000. 00 00. 00 35000.00 30 490.00 estaminet flamand à Villeneuve d'Ascq ainsi qu'un centre d'actions culturelles dans le cadre d'un Etablissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT). 5.34 DSTEN/2008/1735 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A L'ASSOCIATION JEUNESSE ET AVENIR DE BAILLEUL POUR L'ORGANISATION DU CONCOURS CULINAIRE « L'ASSIETTE GOURM'HAND » DOSSIER GA N° 15480 Créé en 2003 à l'initiative de l'association Quanta, d'abord de niveau régional, « L'Assiette Gourm'Hand » est passée au niveau national en 2006 et souhaite atteindre un niveau international en 2008. Ce concours a pour objectif la valorisation du travail des personnes handicapées qui assurent des tâches de restauration dans des structures de travail protégé ou dans le cadre d'un projet d'insertion par le travail. Le passage à un niveau national puis international, permet aux équipes participantes de se rencontrer et de confronter leur manière de faire pour une meilleure intégration. L'association Jeunesse et Avenir - Lycée Professionnel Sainte-Marie de Bailleul sollicite une subvention d'un montant de 1 000 euros pour l'organisation de la 6ème édition du concours culinaire « L'Assiette Gourm'Hand » qui s’est déroulée dans les locaux de la section hôtelière de cet établissement le samedi 18 octobre 2008. « L'Assiette Gourm'Hand » est ainsi réservée aux personnes handicapées et aux chefs de cuisine travaillant dans une structure d'accueil spécialisée. Une quinzaine d'équipes y participe. Le jury est formé de chefs reconnus du monde de la gastronomie (au nombre de douze environ). En 2007, cent cinquante personnes environ ont assisté à l'événement. Ce concours de cuisine unique en France est de fait organisé conjointement par l'association Jeunesse et Avenir, le Lycée Professionnel Privé Sainte-Marie, le Comité de Promotion des Tables Régionales du Nord Pas-de-Calais et l'association Quanta, association loi 1901 qui gère un BUDGET PREVISIONNEL NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 2008 DEPENSES RECETTES Achat des denrées 300 € Frais administratifs 90 € Lycée Sainte Marie Chambre Régionale d'Agriculture 250 € 2 500 € Lots 1 230 € Inscription des candidats 150 € Accueil des candidats 1 750 € ESAT Quanta 200 € Hébergement et visites Total 730 € 4 100 € Conseil Général du Nord 1 000 € Total 4 100 € 201 BILAN FINANCIER DE L'EDITION DEPENSES 2007 RECETTES Matières premières 1240 Conseil Général du Nord 1000 2000 Courriers, affranchissements, frais d’impression 190 Chambre Régionale d’Agriculture Lots pour le concours 900 Inscription des candidats Premier prix du concours 400 ESAT Quanta 150 Hébergement – visites 700 Lycée Ste Marie de Bailleul 200 3430 TOTAL Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs : – d'attribuer une subvention d’un montant de 600 € à l'association Jeunesse et Avenir de Bailleul pour l'organisation de cette manifestation, 80 3430 TOTAL – d'imputer la dépense sur les crédits inscrits à l'article 93994, nature comptable 6574, du budget opération 08P684OV002 départemental 2008. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT 93994 6574 401 260. 00 307 468.92 93 791.08 600. 00 NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE l'annexe ci-jointe. 5.35 DSTEN/2008/1783 OBJET : MANIFESTATION TOURISTIQUE ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION AU COMITE DES FETES DE LA COMMUNE D'ERCHIN DOSSIER GA N° 15534 Le Comité des Fêtes de la commune d'Erchin sollicite une subvention d'un montant de 2 000 € pour l'organisation de La Fête de la Gaufre le 14 septembre 2008. Les critères d'intervention du Département en faveur des manifestations à caractère touristique sont présentés dans La fiche jointe au présent rapport présente les principales caractéristiques du projet en instance. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs : – d'attribuer une subvention d’un montant de 610 € au Comité des Fêtes de la commune d'Erchin pour l'organisation de cette manifestation. – d'imputer la dépense sur les crédits inscrits à l'article 9394, nature comptable 6574, opération 08P684OV002 du budget départemental 2008. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT 93994 / 6574 401 260.00 307 468.92 93 791.08 610.00 5.36 DSTEN/2008/1779 OBJET : MANIFESTATIONS TOURISTIQUES ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS (A DES COMMUNES OU DES STRUCTURES INTERCOMMUNALES) DOSSIER GA N° 15462 Les critères d'intervention du Département en faveur des NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE manifestations à caractère touristique sont présentés dans l'annexe ci-jointe. Le tableau joint au présent rapport donne les principales caractéristiques des projets en instance. Il s'agit : – du Salon de la Gastronomie « Les Escales Gourmandes des Rives de l'Aa » à Loon-Plage, – de la Fête de la Forêt à Locquignol. Concernant le tableau relatif au salon de la gastronomie 202 de Loon-Plage présenté à la Commission Permanente le 22 septembre 2008, celui-ci contenait une erreur d’imputation, c’est pourquoi, la subvention accordée doit faire l’objet d’une nouvelle décision devant cette instance afin d’en rectifier l’imputation comme suit : 939.94-65738. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Culture, Sports, Tourisme et Loisirs : – d'attribuer des subventions aux communes ou structures intercommunales pour l'organisation des manifestations précitées. – d'imputer la dépense sur les crédits inscrits à l'article 93994, natures comptables 65738 opération 08P684OV003 et 65734, opération 08P684OV001, du budget départemental 2008. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT 93994/65738 20 000.00 10 673.00 9 327.00 600.00 93994/65734 30 000.00 21 235.00 8 765.00 1525.00 Les projets de délibérations correspondants, conformes aux avis de la Commission, sont adoptés à l’unanimité. NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE II– Les demandes de subventions 1) Programmes pluriannuels concertés COMMISSION ENVIRONNEMENT Monsieur Charles BEAUCHAMP indique que les 19 rapports ont reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission. Monsieur le Président soumet au vote des Conseillers Généraux les projets de délibérations relatifs aux rapports suivants : N° 6.1 DEDT/2008/1839 OBJET : TRAVAUX D'ASSAINISSEMENT RURAL ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS DEPARTEMENTALES AUX MAITRES D'OUVRAGE I– Le programme départemental d'assainissement rural Le Département participe au financement des travaux d'épuration et d'assainissement en milieu rural. Les travaux d'épuration concernent la construction ainsi que l'extension, l'élévation du niveau de traitement, la rénovation, le traitement des boues et l’autosurveillance des unités d'épuration. Les travaux d'assainissement consistent en la réalisation des ouvrages de transport d'eaux usées (OTEU), des émissaires terminaux et réseaux (ainsi que la mise en place de leur autosurveillance), des branchements sous domaine public et des ouvrages de gestion des eaux par temps de pluie. Les modalités d’intervention financière du Département sont rappelées dans le tableau ci-joint. La Communauté d’Agglomération du Douaisis, la Régie SIAN, la Communauté de Communes de Flandre et la Communauté d’Agglomération Maubeuge Val de Sambre ont sollicité l'attribution de subventions pour des opérations d'assainissement dans le cadre de programmes pluriannuels concertés (PPC) en cours de réalisation. Par ailleurs, au vu des conclusions d’études préalables et à l’issue de concertations avec les services de l’Agence de l’Eau et ceux du Département, la Commune de la Flamengrie a souhaité engager un programme pluriannuel concerté portant sur des opérations d’assainissement et d’épuration. L’annexe A récapitule les 18 projets s’inscrivant dans le cadre de ce nouveau PPC et dans ceux en cours de réalisation. Elle précise la nature des travaux subventionnables, leur implantation, leur montant hors taxe, la participation financière de l'Agence de l'Eau ainsi que celle proposée pour le Département. Le montant des subventions mobilisables s'élève à 1 023 646 €, sur la base des taux de subvention définis dans le tableau ci-joint. L’annexe C présente de manière synthétique l’ensemble des opérations susceptibles de constituer le programme pluriannuel concerté pour la commune de La Flamengrie. Elle ne constitue toutefois qu’un état prévisionnel et n’a qu’un caractère indicatif. Les décisions effectives de financement n’interviennent en effet que sur présentation par le maître d’ouvrage de dossiers complets et sont bien évidemment fonction du montant des crédits disponibles sur l’autorisation de programme votée par le Conseil Général. 2) Travaux d’assainissement pluriannuel concerté sans programme La Régie SIAN et le SIAN ont sollicité l’attribution de subventions pour les projets récapitulés dans l’annexe B. 203 Le montant des subventions mobilisables, au taux de 50 %, s’élève à 1 728 000 €. crédits inscrits pour la sous-fonction 9161, autorisation de programme 08P005APD : code nature 20414 : 585 139 € code nature 20416 : 2 166 507 € Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Environnement : – d’attribuer des subventions départementales aux maîtres d'ouvrage pour la réalisation des travaux d'assainissement récapitulés dans les annexes A et B ci-jointes, – d’imputer la dépense, soit 2 751 646 €, sur les – d’approuver l’affectation prévisionnelle des crédits de paiement proposée en annexe D ci-jointe, – de prendre acte du projet de programme pluriannuel concerté intéressant la commune de la Flamengrie (2008-2010) présenté en annexe C ci-jointe. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 9161 8 500 000 5 745 169 2 754 831 2 751 646 3 185 6.2 DEDT/2008/1905 OBJET : DESENVASEMENT ET ENTRETIEN DES COURS D’EAU NON DOMANIAUX PROGRAMME DEPARTEMENTAL 2008 Dans le département du Nord, la longueur des cours d’eau non domaniaux est évaluée à 4 000 kilomètres. Leur entretien est nécessaire au maintien en culture de plusieurs milliers d’hectares et permet également de limiter les inondations. Depuis 1966, un programme annuel de curage rétablissant ces cours d’eau dans leurs profondeur et largeur naturelles, est mis en œuvre par le Département. L’appellation de « cours d’eau », utilisée dans la dénomination de ce programme départemental, ne doit pas être confondue avec la définition officielle de ces termes, telle qu’elle est consacrée par la jurisprudence. Cette définition officielle repose essentiellement sur deux critères : • la présence et la permanence d'un lit naturel à l'origine, distinguant ainsi un cours d'eau d'un canal ou d'un fossé creusé par la main de l'homme ; • un débit permanent une majeure partie de l'année, cette condition de débit permanent pouvant être présumée remplie à partir de certains éléments au nombre desquels on évoque traditionnellement l'indication du « cours d’eau » sur une carte IGN ou la mention de sa dénomination sur le cadastre. Le programme départemental porte aussi bien sur des cours d’eau, ainsi définis, que sur des fossés et autres émissaires secondaires. Conformément aux orientations définies par le Conseil Général le 30 juin 2003, plutôt que d’opérations de curage, il convient désormais de parler d’opérations d’entretien et de désenvasement (évolution progressive des techniques mises en œuvre, application de méthodes dites douces d’entretien des cours d’eau non domaniaux : utilisation du génie végétal, talus adoucis, restauration du potentiel écologique, …). Le décret n° 2006-881 du 17 juillet 2006 a institué une procédure réglementaire au titre de la Loi sur l’Eau dès lors que les travaux envisagés concernent un cours d’eau. Selon la nature de ces travaux, leur réalisation relève d’une procédure d’autorisation ou de simple déclaration. Dans certains cas, les travaux peuvent être réalisés sans procédure réglementaire préalable (interventions sur des fossés et interventions d’importance modeste sur des cours d’eau en l’absence de toxicité des sédiments). Dès lors que les travaux envisagés concernent un cours d’eau, il convient de se référer à la nomenclature officielle pour connaître la procédure s’appliquant. Les rubriques suivantes de la nomenclature sont à prendre en considération : – rubrique 3.1.2.0 : Installation, ouvrages, travaux ou activités conduisant à modifier le profil en long ou le profil en travers du lit mineur d'un cours d'eau ou conduisant à la dérivation d'un cours d'eau : 1 Sur une longueur de cours d'eau supérieure ou égale à 100 m (Autorisation). 2 Sur une longueur de cours d'eau inférieure à 100 m (Déclaration). Le lit mineur d'un cours d'eau est l'espace recouvert par les eaux coulant à pleins bords avant débordement. Pour cette rubrique, les opérations relèvent du régime de déclaration si le linéaire du cours d’eau aménagé n’excède pas 100 m. Au-delà de 100 m, l’opération est soumise à autorisation. – rubrique 3.2.1.0 : Entretien de cours d'eau ou de canaux, à l'exclusion de l'entretien réalisé par le propriétaire riverain, le volume des sédiments extraits étant au cours d'une année : 1 Supérieur à 2 000 m3 (Autorisation). 204 2 Inférieur ou égal à 2 000 m3 dont la teneur des sédiments extraits est supérieure ou égale au niveau de référence S1 (Autorisation). 3 Inférieur ou égal à 2 000 m3 dont la teneur des sédiments extraits est inférieure au niveau de référence S1 (Déclaration). L'autorisation est valable pour une durée qui ne peut être supérieure à dix ans. L'autorisation prend également en compte les éventuels sous-produits et leur devenir. On entend par opération d’entretien toute action n’impliquant pas la modification du profil du cours d’eau si le volume extrait n’excède pas 2 000 m3 et dont les sédiments à extraire sont conformes aux valeurs précisées dans l’arrêté ministériel du 9 août 2006 (inférieure à la norme S1). – rubrique 3.1.4.0 : Consolidation ou protection des berges, à l'exclusion des canaux artificiels, par des techniques autres que végétales vivantes : 1 Sur une longueur supérieure ou égale à 200 m (Autorisation). 2 Sur une longueur supérieure ou égale à 20 m mais inférieure à 200 m (Déclaration). De manière concrète, une opération soumise à déclaration implique la rédaction d’un dossier de police des eaux soumis aux services de la police de l’eau. Ceux-ci délivrent un récépissé qui précise les dispositions particulières définies par le Préfet ou son représentant et le dossier est mis à la disposition du public durant un mois en mairie de la commune concernée par les travaux. Une opération soumise à autorisation implique également la rédaction d’un dossier de police des eaux. Ce dossier, soumis aux services de la police de l’eau, donne lieu à un arrêté préfectoral après enquête publique et avis du Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST). La procédure est plus complexe et plus longue dans le cadre d’une autorisation. Il est proposé de réserver le programme départemental aux opérations exonérées de toute procédure ou relevant du régime de la déclaration. L’engagement d’opérations soumises à autorisation retarderait la réalisation de l’ensemble du programme. Une opération réputée relever du régime de la déclaration, retenue en tant que telle au programme départemental et que les services de la police de l’eau analyseraient comme relevant du régime de l’autorisation, serait de fait supprimée de ce programme. d’étude et d’analyse dans le cadre de la procédure réglementaire en application de la loi sur l’eau. En revanche, la maîtrise d’œuvre des opérations inscrites au programme (établissement des projets et surveillance de la réalisation des travaux) est assurée gratuitement par le Département. Le montant de l’autorisation de programme pour cette politique s’élève pour l’année 2008 à 1 000 000 €. Les communes et établissements publics de coopération intercommunale ont transmis leurs demandes au Département. Le montant total des demandes présentées est évalué à 728 000 € (cf. annexe 1 ci-jointe). Il est proposé d’engager la réalisation des travaux par le biais d’une procédure d’appel d’offres ouvert en vue de la conclusion de marchés à bons de commande, d’une durée ferme de quatre ans chacun, correspondants aux 10 lots définis dans l’annexe 2. Cet appel d’offres sera engagé dès l’achèvement des procédures réglementaires préalables rappelées ci-dessus. Une description de chaque opération est fournie en annexe (fiche technique) ainsi qu’une carte de répartition des opérations par lot. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Environnement : – de retenir dans le cadre du programme 2008 de désenvasement et d’entretien des cours d’eau non domaniaux les opérations figurant sur la liste ci-jointe (annexe 1), sous réserve que les communes ou groupements de communes concernés s’engagent à participer au financement des travaux et études préalables (analyses des sédiments et études diagnostics du cours d’eau) à hauteur de 60 %, – d’autoriser Monsieur le Président : – à prendre toutes dispositions en vue de la réalisation des opérations retenues au titre du programme 2008 de désenvasement et d’entretien des cours d’eau non domaniaux, dans le cadre d’une procédure d’appel d’offres ouvert, engagée en application des articles 10, 33, 57 à 59 et 77 du Code des Marchés Publics, en vue de la conclusion de marchés d’une durée ferme de quatre ans correspondant aux dix lots définis en annexe 2, – à signer les marchés ainsi que tous les actes et décisions correspondants, – en cas d’appel d’offres infructueux, à lancer une procédure négociée, en application des articles 35-I-1° et 35-II-3° du Code des Marchés Publics, Le Département assure la maîtrise d’ouvrage du programme annuel de désenvasement et d’entretien des cours d’eau non domaniaux. Il préfinance la totalité de la dépense. Par décision du 25 mai 1987, le Conseil Général a fixé le taux de la participation départementale à 40 %, le solde (60 % du montant T.T.C. des dépenses réalisées) est mis à la charge des communes, syndicats intercommunaux ou communautés de communes concernés. – à engager les études préalables qui seraient nécessaires (analyses des sédiments, diagnostic de l’état du cours d’eau) puis le cas échéant les procédures réglementaires, Par « dépenses réalisées », il faut comprendre le coût des travaux proprement dits mais également les frais – d’imputer les dépenses correspondantes à la sous-fonction 92411, code nature 45441-11 du 205 budget départemental Programme 08P011APD), (Autorisation correspondante des communes ou groupements de communes à la sous-fonction 92411, code nature 45442-11 du budget départemental. de – d’imputer les recettes relatives à la participation ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 92411/45441-11 1 000 000 0 1 000 000 728 000 272 000 N° Le montant des dépenses est estimé à 83 253,00 €, le plan de financement correspondant étant le suivant : 6.3 DEDT/2008/1807 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION DEPARTEMENTALE A LA COMMUNAUTE DE COMMUNES CŒUR D’OSTREVENT MISE EN OEUVRE D'UN PLAN D'ENTRETIEN ET DE GESTION La Communauté de Communes Cœur d’Ostrevent (C.C.C.O.) entretient les fossés et cours d’eau situés sur son territoire par l’intermédiaire d’une équipe en chantier d’insertion via son centre de formation. Une programmation pluriannuelle d’intervention, le Plan d’Entretien et de Gestion (PEG), a été élaborée pour la période 2005-2008. Ce PEG a permis la réalisation de travaux de gestion et d’entretien de ces émissaires par l’utilisation de méthodes douces. Pour la réalisation de ces travaux, la C.C.C.O. a bénéficié des subventions départementales récapitulées en annexe 1 ci-jointe. – Département : 9 604,29 € (soit environ 11 %) (Politique de l’eau) – Département : 33 300,00 € (soit environ 40 %) (Pôle de Lutte contre les Exclusions et de Promotionde la Santé –aide à l’encadrement) – C.C.C.O. : 40 348,71 € (soit environ 49 %) Les objectifs et les modalités de mise en oeuvre de ces opérations s’inscrivent parfaitement dans le dispositif d’intervention du Département en faveur de l’aménagement, de l’entretien et de la gestion des cours d’eau non domaniaux adopté par le Conseil Général lors de sa réunion des 31 janvier, 1er et 2 février 2000. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Environnement : – d'attribuer une subvention de 9 604,29 € à la Communauté de Communes Cœur d’Ostrevent pour la première année de mise en œuvre de son nouveau Plan d’Entretien et de Gestion, Un nouveau Plan d’Entretien et de Gestion a été établi pour la période 2008-2010, pour le même linéaire de fossés et cours d’eau. – d’imputer la dépense sur la sous-fonction 91928, code nature 20414 du budget départemental (AP 08P162APD, opération 08P162OV001), La C.C.C.O. sollicite la participation du Département pour la mise en œuvre de son programme d’intervention au titre de l’année 2008. – d’approuver l’affectation prévisionnelle des crédits présentée dans l’annexe 2 ci-jointe. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 91928 20414 1 000 000.00 494 695.00 505 305.00 9 604.29 495 700.71 6.4 DEDT/2008/1814 OBJET : ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS POUR LA REALISATION D'ETUDES AU SYNDICAT INTERCOMMUNAL POUR L’ETUDE ET LA REALISATION DE L’AMENAGEMENT HYDRAULIQUE DE LA SELLE ET SES AFFLUENTS Depuis 1987, le Syndicat Intercommunal pour l’Etude et la Réalisation de l’Aménagement Hydraulique de la Selle et ses Affluents (S.I.A.H.S.A.) assure l’entretien et l’aménagement hydraulique de la rivière sur 14 communes, pour un linéaire total de 44 km. Un contrat de rivière a été engagé sur la Selle en 1988 à l’initiative du S.I.A.H.S.A. Il a permis la réalisation, avec le soutien du Département, de divers travaux d’aménagement et de restauration, notamment au niveau du lit mineur du cours d’eau. 206 Dans la continuité de cette démarche, le syndicat a procédé à la réalisation d’une étude d’actualisation qui a notamment appréhendé les problèmes liés à l’écoulement des eaux sur les sols du bassin versant. Depuis 2002, le Département accompagne financièrement les actions mises en œuvre par le S.I.A.H.S.A. L’annexe 1 au présent rapport présente le contexte dans lequel intervient le syndicat et récapitule les projets au financement desquels le Département a contribué. Le Syndicat souhaite désormais élaborer une nouvelle programmation d’interventions sur les cours d’eau de son territoire, en lien avec les objectifs de bon état écologique fixés par la Directive Cadre Européenne sur l’eau et les évolutions réglementaires récentes. Il a décidé, dans cette perspective, d’engager une étude de diagnostic et de programmation d’actions sur la Selle et ses affluents pour la période 2010-2020. Les éléments de la mission, qui sera confiée à un prestataire, sont les suivants : – diagnostic de l’ensemble des cours d’eau du territoire du Syndicat, soit un linéaire total d’environ 75 kilomètres, – élaboration d’un programme d’actions décennal, intégrant les travaux d’entretien et d’aménagement garantissant le respect de l’atteinte des objectifs de bon état écologique et le respect de la réglementation, – établissement d’un dossier de Déclaration d’Intérêt Général pour la mise en œuvre de ces travaux, – conduite de la maîtrise d’œuvre pour un certain nombre d’actions prioritaires définies dans le programme sur la période 2010-2012. La première étude concerne le barrage Etilam sur la commune de Solesmes. Le coût de cette étude est estimé à 41 670,00 € H.T. et son financement serait assuré de la manière suivante : – Agence de l’Eau : 29 169,00 € (soit 70 %) – Département : 4 167,00 € (soit 10 %) – S.I.A.H.S.A. : 8 334,00 € (soit 20 %) La seconde étude concerne le barrage du Pont Fourneau sur la commune du Cateau-Cambrésis. Le coût de cette étude est estimé à 30 940,00 € H.T. et son financement serait assuré de la manière suivante : – Agence de l’Eau : 21 658,00 € (soit 70 %) – Département : 3 094,00 € (soit 10 %) 6 188,00 € (soit 20 %) – S.I.A.H.S.A. : La carte jointe au présent rapport précise la localisation de ces deux ouvrages. L’attribution de ces subventions s’inscrit dans le dispositif d’intervention du Département en faveur de l’aménagement, de l’entretien et de la gestion des cours d’eau non domaniaux adopté par le Conseil Général lors de sa réunion des 31 janvier, 1er et 2 février 2000. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Environnement : – d'attribuer des subventions d’un montant total de 42 981,00 € au Syndicat Intercommunal pour l’Etude et la Réalisation de l’Aménagement Hydraulique de la Selle et ses Affluents : – 35 720,00 € pour la réalisation d’une étude de diagnostic et de programmation d’actions sur la Selle et ses affluents pour la période 2010-2020, – 4 167,00 € pour la réalisation d’une étude d’effacement du barrage Etilam sur la commune de Solesmes, – 3 094,00 € pour la réalisation d’une étude d’effacement du barrage du Pont Fourneau sur la commune de Le Cateau-Cambrésis, Son coût est estimé à 89 300 € H.T. et son financement serait assuré de la manière suivante : – Département : 35 720,00 € (soit 40 %) – Agence de l’Eau : 35 720,00 € (soit 40 %) – S.I.A.E.C.E.A. : 17 860,00 € (soit 20 %) Le syndicat sollicite également l’attribution de subventions pour la réalisation de deux études sur les modalités et les impacts de l’effacement de deux barrages. L’objectif de ces études est également de contribuer à l’atteinte des objectifs de bon état écologique fixés par la Directive Cadre Européenne sur l’eau, en particulier par la restauration de la continuité biologique du cours de la Selle. Cet objectif se traduit par le rétablissement de la circulation des poissons et sédiments. – d’imputer les dépenses sur la sous-fonction 91928, code nature 20414 (AP 08P162APD, opération 08P162OV001), – d’approuver l’affectation prévisionnelle des crédits présentée dans l’annexe 2 ci-jointe. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 91928/20414 1 000 000.00 504 299.29 495 700.71 42 981.00 452 719.71 207 N° convention de recherche et de développement. 6.5 DEDT/2008/1817 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION DEPARTEMENTALE A LILLE METROPOLE COMMUNAUTE URBAINE POUR LA REALISATION D’UNE ETUDE PREALABLE A LA CREATION D’UN SYSTEME D’INFORMATION ET DE GESTION DES EAUX SOUTERRAINES Dans un contexte général particulièrement sensible, concernant la question de la préservation de la ressource disponible pour l’alimentation en eau potable, la problématique spécifique de la gestion optimisée et concertée des différents prélèvements constitue un enjeu de première importance. Pour ce faire, Lille Métropole Communauté Urbaine, la Régie SIDEN France, la Communaupôle de Lens-Liévin, la Communauté d’Agglomération d’Hénin–Carvin et le Syndicat Intercommunal d’Alimentation en eau potable de la région de Douai s’associent, dans le cadre de l’Aire de Coopération Métropolitaine, afin de disposer d’outils d’aide à la décision pour définir une stratégie de gestion de la ressource en eau sur les masses d’eau de la nappe de la craie. Afin de disposer d’un outil de gestion complet des ressources en eau, ils souhaitent réaliser une étude préalable à la création d’un Système d’Information et de Gestion des Eaux Souterraines (SIGES) qui consistera en : – une synthèse des données existantes sur la nappe de la craie. L’objectif est d’améliorer la connaissance en disposant de fiches descriptives complètes du système aquifère et de réaliser un système d’information permettant de croiser aisément les données disponibles, – une modélisation hydrodynamique et de la qualité des eaux du système hydrogéologique s’appuyant sur le réservoir de données ainsi constitué. Le montant des dépenses subventionnables est estimé à 598 711,20 € H.T., le plan de financement correspondant étant le suivant : – Agence de l’Eau : 299 355,00 € (soit 50 %) 33 500,00 € – DIREN : (soit environ 5,6 %) – Région : 119 742,24 € (soit 20 %) – Département du Pas-de-Calais : 10 178,09 € (soit environ 1,7 %) – Département du Nord : 16 193,63 € (soit environ 2,7 %) – LMCU : 119 742,24 € (soit 20 %) Il est précisé que la part résiduelle à la charge du maître d’ouvrage (LMCU) intègre la contribution des autres acteurs publics concernés (Régie SIDEN France, Communaupôle de Lens-Liévin, Communauté d’Agglomération d’Hénin– Carvin et Syndicat Intercommunal d’Alimentation en eau potable de la région de Douai). Les objectifs et les modalités de mise en œuvre de cette opération s’inscrivent parfaitement dans le dispositif d’intervention du Département en faveur de l’aménagement, de l’entretien et de la gestion des cours d’eau non domaniaux adopté par le Conseil Général lors de sa réunion des 31 janvier, 1er et 2 février 2000. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Environnement : – d'attribuer une subvention de 16 193,63 € à Lille Métropole Communauté Urbaine pour la réalisation d’une étude préalable à la création d’un Système d’Information et de Gestion des Eaux Souterraines, Lille Métropole Communauté Urbaine (LMCU) sollicite la participation du Département pour la réalisation de l’étude préalable à la création du Système d’Information et de Gestion des Eaux Souterraines. – d’imputer la dépense sur la sous-fonction 91928, code nature 20414 du budget départemental (AP 08P162APD, opération 08P162OV001), Cette étude sera menée par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) dans le cadre d’une – d’approuver l’affectation prévisionnelle des crédits présentée dans l’annexe ci-jointe. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 91928/20414 1 000 000.00 547 280.29 452 719.71 16 193.63 436 526.08 208 N° – améliorer la gestion des réseaux et fixer un cadre aux projets de la commune. 6.6 DEDT/2008/1845 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION DEPARTEMENTALE A LA COMMUNE DE VILLERS-EN-CAUCHIES POUR LA REALISATION D’UNE ETUDE HYDRAULIQUE DU BASSIN VERSANT DU VERT FOSSE La commune de Villers-en-Cauchies est confrontée à des problèmes récurrents d'inondation de son centre ville lors des pluies d'orage du printemps et de l'été. Sur le territoire de cette commune, les eaux pluviales ont pour exutoire principal le Vert Fossé. Ce fossé, comblé suite à d’anciennes opérations d'aménagement foncier, rejoignait à l'origine l'Escaut rivière. Aujourd’hui, les eaux pluviales débouchent dans un bassin d'infiltration. Ce bassin présente toutefois des signes manifestes de vétusté. Par ailleurs, le réseau d'assainissement communal est majoritairement de type unitaire. Il recueille les eaux pluviales de la voirie et celles d'un bassin agricole de près de 100 hectares. Ce système présente des dysfonctionnements qui sont à l’origine de diverses nuisances : – par temps sec, les effluents stagnent dans des conduites de diamètre important, – par temps de pluie, dès lors que la capacité de la station de refoulement principale est dépassée, les déversoirs d'orage déversent au milieu naturel. La pollution générée est importante de par l’absence d’exutoire. La commune a décidé de réaliser une étude globale de gestion des eaux usées et pluviales de son territoire. Les objectifs de cette étude sont les suivants : – réhabiliter le Vert Fossé et protéger le milieu naturel, – protéger les constructions existantes et futures contre les inondations, Un programme d’aménagements concernant le réseau d’assainissement et le réseau hydrographique du bassin versant agricole sera établi suite aux phases de diagnostic et de modélisation hydraulique. La commune a également engagé l’élaboration de son Plan Local d'Urbanisme (PLU). Le zonage et le règlement d'assainissement seront annexes au PLU. La commune de Villers-en-Cauchies sollicite la participation du Département pour la réalisation de cette étude hydraulique du bassin versant du Vert Fossé. Le montant de la dépense est estimé à 75 000,00 € H.T., le plan de financement correspondant étant le suivant : – Agence de l’Eau : 27 205,00 € (soit environ 36 %) – Département du Nord : 27 385,00 € (soit environ 37 %) – Commune de Villers-en-Cauchies : 20 410,00 € (soit environ 27 %) Les objectifs et les modalités de mise en oeuvre de cette opération s’inscrivent parfaitement dans le dispositif d’intervention du Département en faveur de l’aménagement, de l’entretien et de la gestion des cours d’eau non domaniaux adopté par le Conseil Général lors de sa réunion des 31 janvier, 1er et 2 février 2000. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Environnement : – d'attribuer une subvention de 27 385,00 € à la commune de Villers-en-Cauchies pour la réalisation d’une étude hydraulique du bassin versant du Vert Fossé, – d’imputer la dépense sur la sous-fonction 91928, nature comptable 20414 du budget départemental (AP 08P162APD, opération 08P162OV001), – d’approuver l’affectation prévisionnelle des crédits présentée dans l’annexe ci-jointe. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 91928/20414 1 000 000.00 563 473.92 436 526.08 27 385.00 409 141.08 6.7 DEDT/2008/1776 OBJET : ACCUEIL DU PUBLIC EN FORETS DOMANIALES ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A L'ETABLISSEMENT PUBLIC « OFFICE NATIONAL DES FORETS » PROGRAMME DE TRAVAUX ET D'EQUIPEMENTS POUR 2008 Par délibération du 26 mars 2007, la Commission Permanente du Conseil Général a autorisé la signature d'une nouvelle convention de partenariat entre le Département et l'Office National des Forêts (ONF). Cette convention a pour objet de : – poursuivre la politique des contrats de forêt, – favoriser les activités de pédagogie à l’environnement, culturelles et touristiques en forêts domaniales, – renforcer la richesse patrimoniale des milieux forestiers, 209 – contribuer à la mise en œuvre de la politique départementale de boisement. La mise en œuvre de cette convention se fait à travers des conventions annuelles d'application précisant le programme d'actions retenu au titre de l'année considérée. L'attribution de la participation financière du Département à l'ONF pour la réalisation des opérations inscrites aux conventions annuelles d'application se fait sur la base des modalités suivantes : – consultation préalable du comité de pilotage sur le programme de travaux, de maintenance et d'animation du schéma d'accueil et de valorisation des milieux, – approbation par la Commission Permanente du Conseil Général du programme de travaux, d’animation et de gestion, – attribution de la subvention départementale, – organisation et exécution des travaux sous la maîtrise d’ouvrage de l’ONF, les services départementaux étant associés à la procédure de dévolution des travaux, à leur suivi et à leur réception. Le présent rapport a pour objet l'examen du programme de travaux et d’équipements pour 2008 correspondant à la poursuite des schémas d'accueil et de valorisation des milieux des massifs forestiers suivants : – Bonsecours, – Flines, – Nieppe, – Raismes/Saint-Amand/Wallers, – Bois l’Abbé/Val Joly, – Fourmies, -– Mormal, – Bois l’Evêque, – Marchiennes, – Phalempin. L’annexe 1 récapitule les programmes de travaux et précise pour chacun d’eux : les principaux points abordés au sein du comité de pilotage, la nature des travaux proposés, leur montant hors taxe, le montant de la participation départementale sollicitée et celui de l’Office National des Forêts. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Environnement : – d’attribuer une subvention de 236 070 € à l’Etablissement Public « Office National des Forêts » pour la réalisation du programme de travaux et d’équipements pour 2008, lié aux schémas d’accueil et à la valorisation des milieux des massifs forestiers de Bonsecours, Flines, Nieppe, Raismes/Saint-Amand/Wallers, Bois l’Abbé/Val Joly, Fourmies, Mormal, Bois l’Evêque, Marchiennes et Phalempin, – d’imputer la dépense sur les crédits inscrits pour la sous-fonction 91738 (code nature : 20418, autorisation de programme 08P178APD opération : 08P178OV003) du budget départemental, – d’approuver l’affectation prévisionnelle des crédits de paiement proposée dans l’annexe 2 ci-jointe, – d’autoriser Monsieur le Président à signer, au titre du programme de travaux et d’équipements pour 2008, la convention d’application ci-jointe (annexe 3) relative à la poursuite des aménagements des schémas d’accueil et de valorisation des milieux des massifs forestiers de Bonsecours, Flines, Nieppe, Raismes/Saint-Amand/Wallers, Bois l’Abbé/Val Joly, Fourmies, Mormal, Bois l’Evêque, Marchiennes et Phalempin. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 91738/20418 800 000.00 256 564.00 543 436.00 236 070.00 307 366.00 6.8 DEDT/2008/1795 OBJET : ATTRIBUTION, AU TITRE DE L'ANNEE 2008, D'UNE SUBVENTION A LA FEDERATION DU NORD POUR LA PECHE ET LA PROTECTION DU MILIEU AQUATIQUE POUR L'INSTALLATION DE PONTONS DE PECHE A USAGE DES PERSONNES A MOBILITE REDUITE Par délibération du 9 juillet 2007, la Commission Permanente du Conseil Général a autorisé la signature d’une convention de partenariat entre le Département et la Fédération du Nord pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique. Cette convention pluriannuelle (2007-2012) porte sur l’installation, par la Fédération, de pontons de pêche à usage des personnes à mobilité réduite. Elle précise les conditions de financement de ces équipements par le Département. L’attribution de la participation financière du Département à la Fédération du Nord pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique se fait sur la base des modalités suivantes : – approbation par la Commission Permanente du Conseil Général du programme de travaux proposé par la Fédération (5 sites par an au maximum), – attribution de la subvention départementale au taux de 80 % sur la base d’une dépense subventionnable plafonnée à 28 000 € HT pour 5 sites (le coût de la mise en œuvre, de la fourniture et de la pose d’un 210 ponton étant évalué à 5 600 € HT par site), – réalisation du programme de travaux sous la maîtrise d’ouvrage de la Fédération, les services départementaux étant associés au suivi des travaux et à leur réception. de 14 388 € à la Fédération du Nord pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique pour l’installation de 5 pontons de pêche à usage des personnes à mobilité réduite au titre de l’année 2008, Pour l’année 2008, la Fédération sollicite l’attribution d’une subvention de 14 388 € pour l’équipement des 5 sites présentés en annexe 1 ci-jointe. – d’imputer la dépense sur les crédits inscrits pour la sous-fonction 91738 (code nature : 2042, autorisation de programme 08P178APD – opération : 08P178OV001) du budget départemental, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Environnement : – d’attribuer une subvention d’investissement – d’approuver l’affectation prévisionnelle des crédits de paiement proposée dans l’annexe 2 ci-jointe. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 91738/2042 800 000.00 492 634.00 307 366.00 14 388.00 292 978.00 6.9 DEDT/2008/1816 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION A LA COMMUNE DE NEUVILLE-EN-FERRAIN POUR LA CREATION D'UN ALIGNEMENT D'ARBRES TETARDS Lors de sa réunion du 9 juillet 2007, la Commission Permanente a décidé les modalités de mise en œuvre d’un nouveau dispositif favorisant les opérations de plantation ou de restauration d’arbres têtards. Les dispositions adoptées visent notamment, dans le cadre de l’Agenda 21 départemental, à la protection et au renforcement du patrimoine paysager et de la biodiversité, en complément de la politique en faveur de la plantation et de l’entretien des haies bocagères. Les arbres têtards, en alignement ou isolés, constituent des infrastructures naturelles à haute valeur écologique (zones de nourrissage, de reproduction et de refuge pour de nombreuses espèces) et paysagère. Ils représentent une ressource énergétique renouvelable (taille des arbres en têtards). Les subventions départementales sont accordées préférentiellement aux groupements de communes, l’opération projetée devant avoir un impact paysager significatif (exceptionnellement aux communes quand il n’existe pas de structure intercommunale compétente en la matière). La subvention pour les opérations de plantation ou de restauration d’arbres têtards est modulée entre 10 % et 60 % de la dépense subventionnable selon la localisation et la spécificité du projet, son éligibilité aux fonds européens et la mobilisation possible de crédits de l’Etat, de la Région ou d’éventuels autres partenaires publics. Le détail du dispositif adopté est repris dans la fiche ci-jointe (annexe 1). La commune de Neuville-en-Ferrain sollicite une subvention départementale pour la plantation d’un alignement d’arbres têtards, Lille Métropole Communauté Urbaine n’ayant pas à ce jour de politique en ce domaine. Le projet vise à sensibiliser les habitants et les scolaires à la préservation du patrimoine paysager régional et à renforcer l’insertion paysagère de la Ferme du Vert Bois, ancienne bâtisse agricole typique du Nord transformée en ferme pédagogique ayant vocation à devenir un pôle environnemental et culturel. Cet alignement, situé en limite de propriété, sera constitué de 20 arbres d’essences locales conduits en têtards : – – – – 5 saules blancs, 5 frênes communs, 5 charmes, 5 érables champêtres. Le tableau joint au rapport (annexe 2) donne le détail des différents postes de dépenses et précise pour chacun d’eux le montant de la dépense subventionnable par le Département. Celle-ci s’élève globalement à 748,70 €. La participation départementale, au taux de 60 %, s’établirait à 449,22 €. La participation résiduelle pour la commune de Neuville-en-Ferrain, maître d’ouvrage, s’établirait à 299,48 € soit 40 % du montant total de l’opération. Conformément aux conditions définies par le Conseil Général, la subvention ne sera versée à la commune de Neuville-en-Ferrain qu’après signature d’une convention détaillant les critères techniques du projet, portant engagement de la collectivité à maintenir les arbres concernés pendant une période de 15 ans et à appliquer le cahier des charges (critères d’éligibilité). 211 opération : 08P178OV002) du budget départemental, Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Environnement : – d’attribuer une subvention d’investissement de 449,22 € à la commune de Neuville-en-Ferrain pour la plantation d’un alignement d’arbres têtards, – d’imputer la dépense sur les crédits inscrits pour la sous-fonction 91738 (code nature : 20414, autorisation de programme : 08P178APD - – d’approuver l’affectation prévisionnelle des crédits de paiement proposée dans l’annexe 3 ci-jointe, – d’autoriser Monsieur le Président à conclure avec la commune de Neuville-en-Ferrain la convention ci-jointe (annexe 4) visant à définir les conditions de réalisation et de pérennité du futur alignement. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 91738/20414 800 000.00 507 022.00 292 978.00 449.22 292 528.78 6.10 DEDT/2008/1847 OBJET : ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS POUR LA PLANTATION ET L'ENTRETIEN DE HAIES BOCAGERES Depuis de nombreuses années, le Département contribue aux opérations de plantation et d’entretien des haies bocagères. Les haies remplissent en effet des fonctions environnementales multiples. Elles participent à la lutte contre l’érosion des sols et les inondations. Elles favorisent la protection et la qualité des eaux. Elles constituent un abri et un lieu de vie pour la faune et la flore. Elles renforcent la qualité paysagère des territoires ruraux. Ces fonctions d’intérêt général justifient l’intervention publique. Les modalités de l’intervention départementale ont été redéfinies par la Commission Permanente du Conseil Général le 9 juillet 2007. Elles sont détaillées en annexe 1 ci-jointe. Des demandes de subventions ont été présentées pour la plantation et l’entretien de haies bocagères par : – la Communauté Rurale des Monts de Flandre, – la Communauté de Communes Haute Sambre et Bois l’Evêque, – la Communauté de Communes du Pays d’Avesnes, – la Communauté de Communes du Canton de Bergues, – la Communauté de Communes de Flandre, – la Communauté de Communes du Pays de Mormal et de Maroilles, – la Communauté de Communes du Pays des Géants, – la Communauté de Communes de l’Houtland. L’annexe 2 récapitule les projets et précise pour chacun d’eux : la localisation et la nature des travaux, leur montant hors taxe, le linéaire de haies concernées, le montant de la dépense subventionnable et celui de la subvention sollicitée. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Environnement : – d’attribuer les subventions d’investissement suivantes pour la plantation de haies bocagères : – 7 038 € à la Communauté de Communes du Canton de Bergues, – 880 € à la Communauté de Communes de Flandre, – 4 176 € à la Communauté de Communes du Pays des Géants, – 1 800 € à la Communauté de Communes de l’Houtland, – d’imputer les dépenses d’investissement, soit 13 894 € sur les crédits inscrits pour la sous-fonction 91738 (code nature : 20414, autorisation de programme 08P178APD opération : 08P178OV002), – d’approuver l’affectation prévisionnelle des crédits de paiement proposée en annexe 3 ci-jointe, – d’attribuer les subventions de fonctionnement suivantes pour l’entretien de haies bocagères : – 9 276,90 € à la Communauté Rurale des Monts de Flandre, – 6 478,09 € à la Communauté de Communes Haute Sambre et Bois l’Evêque, – 22 761 € à la Communauté de Communes du Pays d’Avesnes, – 5 525,80 € à la Communauté de Communes du Canton de Bergues, – 9 610,81 € à la Communauté de Communes de Flandre, – 34 009 € à la Communauté de Communes du Pays de Mormal et de Maroilles, – 17 631,40 € à la Communauté de Communes du Pays des Géants, – 1 535,40 € à la Communauté de Communes de l’Houtland, 212 – d’imputer les dépenses de fonctionnement, soit 106 828,40 € sur les crédits inscrits pour la sous-fonction 93738 (code nature : 65734 – opération : 08P672OV001) du budget départemental. ENGAGEMENTS N° DEJA CONTRACTES NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE AUTORISES 91738/20414 800 000.00 507 471.22 292 528.78 13 894.00 278 634.78 93738/65734 200 000.00 76 504.45 123 495.55 106 828.40 16 667.15 6.11 DEDT/2008/1861 OBJET : REHABILITATION DES ANCIENNES DECHARGES BRUTES COMMUNALES AVENANT A L’ACCORD CADRE ET A LA CONVENTION DEPARTEMENTALE D’APPLICATION ENTRE LE DEPARTEMENT ET L’ADEME La réalisation progressive d’équipements performants en matière de traitement des déchets et le maillage du territoire par un réseau de déchetteries ont eu pour corollaire la fermeture des décharges brutes communales dont il revient désormais aux communes d’assurer la réhabilitation. Le Département et l’ADEME ont décidé de contribuer conjointement à la réalisation de ce programme de réhabilitation. Cette contribution a pris la forme, dans un premier temps, de la réalisation d’une étude (diagnostic environnemental et paysager) de 40 sites susceptibles de présenter un impact négatif sur l’environnement. En application d’une décision du Conseil Général en date du 12 décembre 2005, un accord cadre et une convention départementale d’application ont ensuite été conclus entre le Département et l’ADEME. Ces documents contractuels définissent le schéma de financement des travaux de remise en état des sites. Ce schéma dont le détail est donné dans l’annexe ci-jointe, prévoit : – le financement par l’ADEME des études complémentaires qui pourraient s’avérer nécessaires, – le financement des travaux de remise en état des sites par le Département, l’ADEME et éventuellement l’Agence de l’Eau (en cas de risque de pollution de la ressource en eau). Le coût moyen de ces travaux est estimé entre 3 500 € et 6 000 € par site. Il s’agit des travaux visant à réparer et prévenir les dégâts causés à l’environnement ainsi que des travaux de clôture, de couverture et de revégétalisation. La contribution du Département au financement de ce programme de réhabilitation des anciennes décharges DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT IMPUTATION brutes communales est mobilisée sur l’autorisation de programme votée pour la politique départementale dans le domaine des déchets. Au-delà des travaux de la remise à l’état « zéro » du site, son réaménagement en vue de son utilisation future peut être subventionné au titre du Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord, section Environnement, en fonction des règles qui régissent cette politique départementale. Il est enfin rappelé que la réhabilitation des anciennes décharges brutes communales constitue un des objectifs du Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA) en cours de révision. La mise au point des projets de réhabilitation des sites nécessite un temps de maturation conséquent (études et investigations complémentaires, définition de différents scénarios de remise en état, élaboration du projet de travaux, montage des dossiers de demandes de subventions). Depuis fin 2005, seules trois communes (Landas, Denain et Bruay-sur-l’Escaut) ont bénéficié de ce dispositif de soutien financier pour la réhabilitation d’anciennes décharges brutes communales. D’autres sites ont fait l’objet d’études complémentaires préalablement à leur réhabilitation. L’accord cadre et la convention départementale d’application, conclus initialement pour un an, ont déjà fait l’objet de deux avenants successifs de prolongation de durée. Leur échéance est fixée au 31 décembre 2008. Pour permettre le financement de travaux de réhabilitation de décharges susceptibles d’être engagés en 2009, il apparaît nécessaire de prolonger une nouvelle fois d’un an la durée de l’accord cadre et de la convention départementale d’application. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Environnement : – d’autoriser Monsieur le Président à signer les avenants prolongeant d’un an la durée de l’accord cadre (n° 0536A003) et de la convention départementale d’application (n° 0436E0009) associant le Département et l’ADEME pour le financement du programme de réhabilitation des anciennes décharges brutes communales. 213 N° 6.12 DEDT/2008/1805 OBJET : ATTRIBUTION D'UNE PARTICIPATION DEPARTEMENTALE AU SYNDICAT MIXTE ESPACE NATUREL LILLE METROPOLE DANS LE CADRE DE LA LUTTE CONTRE LES MOUSTIQUES POUR L’ANNEE 2008 BILAN DE L'ANNEE 2008 ET ORGANISATION DE CETTE LUTTE POUR L'ANNEE 2009 Lutte contre les moustiques – Bilan de l’année 2008 Lors de sa réunion du 10 décembre 2007, la Commission Permanente du Conseil Général a décidé d’autoriser Monsieur le Président à prendre toutes dispositions en vue de la reconduction en 2008 d’un dispositif de lutte contre les moustiques. Les modalités de mise en œuvre de cette lutte ont été précisées, conformément à la réglementation, par un arrêté préfectoral. Cet arrêté, daté du 20 février 2008 (annexé au présent rapport), définit les zones de lutte contre les moustiques (16 communes situées dans la vallée de la Marque) ainsi que les dispositions autorisées pour mener cette lutte. Ainsi que prévu par l’arrêté préfectoral et en application de la décision de la Commission Permanente, Monsieur le Président a décidé de solliciter l’intervention d’organismes de droit public en vue de procéder aux prospections, suivi des populations et éventuels traitements de gîtes larvaires, aux côtés des services départementaux chargés d’organiser cette lutte. La Communauté de Communes du Pays de Pévèle, les 16 communes visées par l’arrêté préfectoral ainsi que le Syndicat Mixte Espace Naturel Lille Métropole ont participé à cette lutte à la demande du Département, au travers notamment du réseau local de surveillance. Contrairement aux années précédentes, le Département a choisi de ne pas mandater les Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles (GDON) mais de commander les traitements larvicides qui, pour l’essentiel, ont été confiés à une entreprise spécialisée dans le cadre d’un marché public. Des traitements complémentaires ont été : – réalisés en régie par les services départementaux, – effectués par les services municipaux (les produits larvicides ont été mis gratuitement à la disposition des communes par le Département, le personnel communal étant encadré par les agents départementaux), – mis en œuvre par les services du Syndicat Mixte Espace Naturel Lille Métropole sur les espaces naturels dont ils assurent la gestion. En 2008, tout comme les années précédentes, le schéma d’organisation de la lutte a porté tant sur la connaissance de la biologie des espèces en présence et la localisation de leurs habitats que sur le contrôle des gîtes larvaires. Ce schéma a été le suivant : – Etude complémentaire d’identification préalable des espèces en présence et des habitats potentiels de reproduction des moustiques afin de compléter la connaissance des zones de lutte ; – Etude de suivi des populations de moustiques ; – Prospections et complément de cartographie des habitats propices au développement de gîtes larvaires ; – Information des maires des communes concernées sur les modalités de la lutte retenues pour l’année 2008 ; – Coordination des référents locaux et complément de formation à la reconnaissance des gîtes larvaires ; – Suivi des habitats et de l’évolution des gîtes larvaires en fonction des données météorologiques (pour les espèces préalablement identifiées, les cycles de développement larvaire sont tributaires de l’inondabilité des sols ainsi que de la température et de la photopériode conduisant à une activation des œufs et donc à l’éclosion des larves) ; – Traitement suite à la détection d’une prolifération larvaire ; ces traitements ont concerné six communes. La localisation des zones de développement larvaire recensées à ce jour ainsi que l’ensemble des traitements effectués au titre de l’année 2008 sont précisés dans les cartes et le tableau ci-joints. Conformément à la décision de la Commission Permanente et à l’arrêté préfectoral, il est précisé que cette lutte ne concernait que les larves de moustiques et qu’il était uniquement recouru aux larvicides à base de Bacillus thuringiensis, sous-espèce israelensis (Bti), larvicide autorisé en agriculture biologique. L’arrêté préfectoral du 20 février 2008 précisait, conformément à la demande exprimée dans la décision de la Commission Permanente en date du 10 décembre 2007, que l’action du Département relative aux chironomes se limiterait à poursuivre la reconnaissance des lieux et conditions de développement de ces insectes (ce travail a pour objectif de permettre aux communes concernées de bénéficier de l’assistance des services départementaux dès lors qu’elles souhaitent engager des opérations de traitement). Le tableau ci-après récapitule les dépenses engagées par le Syndicat Mixte Espace Naturel Lille Métropole dans le cadre de la lutte contre les moustiques en 2008. Nature des dépenses Temps passé (prospections, surveillance et réunions) Traitements Total Montant TTC 626,62 € 200,52 € 827,14 € Il est proposé de rembourser à cet organisme l’intégralité des dépenses qu’il a engagées. 214 Perspectives d’organisation de la lutte contre les moustiques en 2009 faune, la flore et la ressource en eau) ; il n’est pas exempt de risques sanitaires pour la population, En dépit des moyens significatifs mobilisés en 2008, la prolifération de moustiques a été importante à plusieurs reprises durant l’été au point de provoquer l’exaspération de riverains des zones infestées. – de telles actions de lutte contre les moustiques adultes doivent donc être menées au plus près du terrain avec une prudence et une vigilance constantes, et en dernier recours si elles apparaissent absolument indispensables. Pour prévenir le risque de prolifération de moustiques en 2009, ou pour le moins le limiter autant que faire se peut, il est proposé que le Département : – mobilise des moyens supplémentaires pour le traitement des gîtes larvaires, – assiste les communes qui décideraient de mener une lutte biocide (sur les adultes) dans le cadre des dispositions du Règlement Sanitaire Départemental et de l’arrêté préfectoral. Si une ou plusieurs communes (ou EPCI) devaient recourir à cette solution en 2009, il est proposé qu’elles puissent bénéficier d’une assistance technique des services départementaux. En tout état de cause, cette assistance sera réservée aux communes (ou EPCI) s’engageant sur un protocole de lutte. Ce protocole serait défini avant toute action de terrain, approuvé par les services de l’Etat et du Département, l’objectif étant de privilégier les modalités de lutte les plus inoffensives pour la population, la faune et la flore. 1 Compléter et amplifier la lutte au stade larvaire Pour améliorer l’efficacité du traitement en 2009, il apparaît souhaitable d’envisager les dispositions suivantes : 1-1 Réalisation, avec l’appui technique des communes, des travaux qui pourraient s’avérer nécessaires pour accéder aux parcelles privées susceptibles de faire l’objet de traitements larvicides. Ces travaux feront l’objet d’un marché mais pourront également être partiellement réalisés en régie. L’intervention en domaine privé est légalement autorisée dans le cadre général de la réglementation relative à la lutte contre les moustiques. Ces dispositions sont reprises par ailleurs dans l’arrêté préfectoral. 1-2 Engagement d’une campagne de traitement aérien des gîtes larvaires (par hélicoptère), la surface concernée portant sur 200 hectares partiellement accessibles et de ce fait difficiles à traiter au sol dans des délais courts alors même qu’une intervention rapide s’impose en cas de prolifération larvaire constatée. Les traitements aériens feront l’objet d’un marché complémentaire à celui relatif au traitement terrestre. Il convient de noter que certaines communes avaient envisagé la lutte biocide en 2008. Elles y ont finalement renoncé au regard des contraintes et risques induits, en privilégiant finalement la diffusion, auprès de la population, de mesures de protections individuelles (bracelets répulsifs et appareils de capture des adultes avec du CO2). 3 Extension des zones de lutte Deux communes, Don et Maubeuge, ont été confrontées en 2008 à une prolifération de moustiques. A leur demande, une expertise a été réalisée par les services départementaux. La présence d’espèces nuisantes, similaires à celles affectant les communes de la vallée de la Marque, a été démontrée. Il est proposé d’appuyer la demande d’inscription de ces communes à l’arrêté préfectoral. Cette inscription aurait pour principal avantage de légitimer l’intervention publique qui pourrait se révéler indispensable en domaine privé dans le cadre de la lutte contre les moustiques. 2 Lutte biocide Le Département s’est engagé exclusivement dans la lutte au stade larvaire. La lutte contre les moustiques adultes en milieu naturel n’est pas reprise par l’arrêté préfectoral. Elle n’est d’ailleurs ni envisageable ni souhaitable. La lutte contre les moustiques adultes en zone urbanisée peut relever du règlement sanitaire départemental et un programme d’actions pourrait éventuellement être initié par les communes, après avis des services de l’Etat (services sanitaires et environnementaux). Les communes (ou EPCI) apparaissent plus à même d’organiser ces actions si elles leur semblent indispensables : – le traitement insecticide est peu sélectif et potentiellement polluant (il pourrait affecter la Il conviendra ensuite d’étudier avec elles les modalités de mise en œuvre de la lutte anti-larvaire et notamment les conditions dans lesquelles les frais qu’elles engageraient pourraient être remboursés. Il faut noter que l’éloignement de ces sites avec la zone principale d’intervention actuelle, rendra difficile la réactivité et la coordination de l’entreprise effectuant les traitements pour le compte du Département. Par ailleurs, les surfaces concernées sont relativement faibles. Il apparaît dès lors judicieux pour ces deux communes de privilégier l’intervention des collectivités en régie avec l’appui technique du Département. 215 Propositions la lutte contre les moustiques. Pour engager la lutte contre les moustiques dans les conditions précisées dans le présent rapport, il est proposé qu’une demande soit présentée à Monsieur le Préfet en vue : Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission Environnement : – de renforcer les dispositions relatives aux obligations d’accessibilité et d’entretien préventif des parcelles, – d'attribuer une participation de 827,14 € au Syndicat Mixte Espace Naturel Lille Métropole au titre de la lutte contre les moustiques pour l’année 2008, – de définir, par voie d’arrêté, des zones de lutte contre les moustiques pour l’année 2009 dans le département du Nord, – d’imputer la dépense sur la sous-fonction 93738, nature comptable 6568 du budget départemental (opération 08P675OV001), – de prévoir dans ce cadre de n’autoriser que la lutte au stade larvaire et le recours exclusif au larvicide de type Bacillus thuringiensis israelensis (Bti), le traitement au sol pouvant être complété en cas de besoin par un traitement aérien, – d’approuver les orientations présentées dans le rapport concernant la mise en œuvre de la lutte contre les moustiques en 2009, – d’autoriser le Département ou les organismes de droit public qu’il mandatera à cet effet à procéder à – d’autoriser Monsieur le Président à demander à Monsieur le Préfet de prendre toutes dispositions en vue de la mise en oeuvre en 2009 de la lutte contre les moustiques. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 93738/6568 273 000.00 243 212.00 29 788.00 827.14 28 960.86 6.13 DSTEN/2008/693 OBJET : AMENAGEMENT DE LA VOIE VERTE DE LA PEVELE (PARTIE THUMERIES - AVELIN) LANCEMENT D'UNE PROCEDURE D'APPEL D’OFFRES OUVERT Le Département a aménagé en 1987 l’ancienne Voie Ferrée d’Intérêt Local reliant Avelin à Thumeries. Le développement des Voies Vertes et les nouvelles exigences en terme de qualité, d’amélioration de la sécurité, de circulation des usagers et de maintien ou de développement de la biodiversité nécessitent désormais une réhabilitation complète du linéaire. Cette Voie Verte est un axe majeur dans la Pévèle-Mélantois pour les randonnées équestres, pédestres et cyclotouristiques. Elle constitue l’ossature de nombreux itinéraires du Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée. Elle permet également un accès en site propre et à mobilité douce au site ornithologique départemental des Cinq Tailles à Thumeries – La Neuville. Le bureau d’études OSMOSE a réalisé en 2002 une étude complète des coûts d’objectif pour le réaménagement de cette Voie Verte et à une réactualisation des coûts en octobre 2008. Le coût global de cette opération (valeur 2008) est estimé à : – Travaux d’aménagement : 1 200 000 € HT, soit 1 435 200 €TTC – Prestations intellectuelles ou annexes (Bornage et relevés parcellaires, Maîtrise d’œuvre, Mission CSPS, Contrôle technique, expertise sur les ouvrages d’art) : 200.000€ HT, soit 239.200€ TTC ; Soit un total de 1 674 400 € TTC Il s’agira ici pour les travaux de réaliser les opérations suivantes : – DEMOLITIONS (pavage, dos d’âne, mobilier dégradé, vestiges d’anciens rails…) – TRAVAUX PRELIMINAIRES (installation, repliement de chantier, signalisation temporaire, …) – TRAVAUX FORESTIERS, SOINS DE LA VEGETATION EXISTANTE (élagage, débroussaillage, fauchage) – PLANTATIONS ET ENSEMENCEMENT, AMENAGEMENTS ECOLOGIQUES – MOBILIER, SIGNALETIQUE, OUVRAGES-SECURITE (garde-corps, barrières aux entrées de voie, passages piétons, attention traversées, damiers verts, clôture, stationnement) – CHEMINEMENT (stabilisé renforcé pour vélos et piétons 2m50 à 3 m de large). – MOBILIER DE DETENTE (banc, table pique-nique) 216 25 % du coût des aménagements et des prestations intellectuelles (soit 350.000 €) pourraient être pris en charge par des fonds FEDER. 40 % du coût des aménagements et des prestations intellectuelles (soit 560.000 €) pourraient être pris en charge par le Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais au titre de la politique Véloroutes et Voies Vertes. Ne resterait donc à la charge définitive du Département qu’une somme de 490.000 € HT. La maîtrise d’œuvre fera l’objet d’un appel d’offres ouvert conformément à l’article 74-II.d) du Code des Marchés Publics, le marché concerné étant relatif à un ouvrage d’infrastructure. Les marchés de contrôle technique et de coordonnateur sécurité et protection de la santé seront passés également en appel d’offres. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Environnement »: – d’autoriser la validation de l’opération d’aménagement de la voie ferrée « Voie Verte de la Pévèle » pour un coût maximum de 1 674 400 € TTC dans le cadre de l’autorisation de programme 04P181 libellée « Aménagement de voies ferrées » ; – de prendre acte que plusieurs marchés de service (Bornage et relevés parcellaires, Maîtrise d’œuvre, Mission CSPS, Contrôle technique, expertise sur les ouvrages d’art) seront passés en application de l’article 74-II du Code des Marchés Publics, selon une procédure adaptée ; – d’autoriser le lancement d’une procédure d’appel d’offres ouvert pour réaliser les travaux, conformément aux articles 33, 57 à 59 du Code des Marchés Publics ; – d’autoriser le recours à une procédure négociée, en cas d’appel d’offres infructueux, (articles 35-I.1 et 35-II.3 du Code des Marchés Publics) ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer tous les documents relatifs à l’aménagement de la Voie Verte de la Pévèle ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer tous les documents relatifs aux demandes de subventions dans le cadre des financements européens, régionaux ou du contrat de projet ; – d’imputer la dépense correspondante, soit 1 674 400 € TTC, sur les crédit inscrits à l’article 907-738, nature comptable 2312 du budget Espaces Naturels Sensibles 2008 AP 181 libellée « Aménagements de voies ferrées » – Opération 07P181OV003 – Thumeries – Avelin. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE Article 907-738 Nature comptable 2312 6 700 000 4 600 000 2 100 000 1 674 400 425 600 N° – le montant de la participation est plafonné à 460 € par dossier. 6.14 DSTEN/2008/1884 OBJET : FETES DE LA RANDONNEE SUBVENTION A L'ASSOCIATION « LES ACHARNES GDA 15639 » Par délibération en date du 22 novembre 1993, la Commission Permanente du Conseil Général a arrêté comme suit les critères d’attribution des participations financières aux fêtes locales de la Randonnée : – les itinéraires empruntés doivent être inscrits au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée ; – l’aide départementale doit être indiquée sur les documents de promotion ; – une fiche technique actualisée des itinéraires sera transmise au Département ; Le Conseil Général du Nord a été saisi d’une demande de participation financière au profit de la structure associative dénommée ci dessous : – l’association « Les Acharnés » dont le siège est à Flêtre – 311 route de Godewaersvelde. Les principales caractéristiques du projet en instance sont présentées dans le tableau joint en annexe. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Environnement » : – d’attribuer une subvention à l’Association « Les Acharnés » à hauteur de 460 euros pour l’organisation le 14 décembre 2008 de la 13ème RANDO DE NOËL (subvention 2008S11432) ; 217 – d’imputer la dépense correspondante, soit 460 euros, sur les crédits inscrits à l’article 937-738 nature comptable 6574 du budget Espaces Naturels Sensibles l’exercice 2008 (opération 08P602OV002). de ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE Article 937-738 Nature comptable 6574 10 000 7 288 1 792 460 1 332 N° valorisation immédiate, totalisant 48,5 km. 6.15 DSTEN/2008/1886 OBJET : PLAN DEPARTEMENTAL DES ITINERAIRES DE PROMENADE ET DE RANDONNEE ITINERAIRES A VALORISER EN 2009 En application de l'article 56 de la loi 83 663 du 22 juillet 1983, l'Assemblée Départementale a décidé, par délibération du 29 février 1988, la mise en place d'un Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR). L'Assemblée Départementale a également décidé, par délibération en date du 25 mars 1991, de consulter les communes du Département afin que chacune d'elles puisse approuver ou modifier le projet de PDIPR initial. Afin de donner au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée son plein effet de protection juridique, l'Assemblée Départementale a entériné par délibérations successives de juin 1992 à juillet 2007 les engagements des communes, intégrant dans le même temps les propositions nouvelles ou modificatives arrêtées par les Conseils Municipaux. Ce plan successivement modifié concerne quatre disciplines : pédestre, équestre, cyclotourisme (dont le VTT) et canoë-kayak. Le présent rapport a pour objet de : – définir les itinéraires de promenade et de randonnée à valoriser en 2009 en vue de leur signalisation à l’aide de panneaux directionnels, de leur valorisation à l’aide de dépliants promotionnels, et de leur éventuel aménagement. – modifier un ou des itinéraires, en fonction de contraintes techniques ou de sécurité. PROPOSITION D’ITINERAIRES A VALORISER EN 2009 Les critères de sélection, préalables à toute action de valorisation d'un circuit de randonnée, sont définis dans l’annexe 1. Une liste des circuits entièrement protégés juridiquement (annexe 2, classement par arrondissement) est soumise à l'examen de la Commission pour une soit 6 itinéraires pédestres PROPOSITION D’ITINERAIRE A MODIFIER Un itinéraire cyclotouristique entièrement protégé juridiquement (annexe 2, classement par Arrondissement) est soumis à l’examen de la Commission : – le « Circuit des Pavés n° 2 » totalisant 40 km. La modification proposée permet d'éviter l'entrecroisement de 2 circuits et ainsi n'en valoriser qu'un seul reprenant l'ensemble du linéaire le plus intéressant pour le cyclotourisme Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Environnement » – de se prononcer sur la liste des circuits à valoriser en 2009. – de se prononcer sur la modification du « Circuit des Pavés n° 2 ». N° 6.16 DSTEN/2008/1913 OBJET : CONVENTION DE GESTION DES ITINERAIRES DE PROMENADE ET DE RANDONNEE A RENOUVELER POUR 2009 Par délibérations successives, la dernière en date du 26 mars 2007, la Commission Permanente a autorisé la signature de conventions de gestion du Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée. Ces conventions sont de trois types : 1.– conventions de gestion et d’entretien des itinéraires de petite randonnée pédestre, équestre et VTT (hors GR). 2.– convention d’entretien des itinéraires de grande randonnée (GR) 3.– conventions de reconnaissance technique et de balisage de nouveaux itinéraires ou d’itinéraires modifiés. 218 Le présent rapport a pour objet de renouveler les conventions de gestion et d’entretien des itinéraires de promenade et de randonnée pour l’année 2009 (type 1 et 2). Les conventions de reconnaissance technique et de balisage de nouveaux itinéraires ou d’itinéraires modifiés feront l’objet d’un rapport complémentaire en 2009. l’entretien du réseau GR. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Environnement » – d’approuver le bilan des conventions de gestion et d’entretien des itinéraires de promenade et de randonnée ; A) Bilan des conventions de gestion et d’entretien Si l'entretien de chaque chemin et sentier incombe à son propriétaire public ou privé, il est néanmoins nécessaire d'assurer la pérennité de l'activité de randonnée. Les conventions de gestion et d’entretien des itinéraires de promenade et de randonnée concernent notamment la gestion des itinéraires de randonnée (rénovation du balisage au pochoir, surveillance de l'état du chemin et de la signalétique, élagage léger), hors GR pédestre, par toute structure locale, associative ou publique. Elles sont établies sur la base d’une participation départementale fixée à 30,50 €/km de circuit et par an (et 46€/km de circuit et par an, dans le cas où la structure prend à sa charge la fourniture et le remplacement de la signalétique directionnelle). La convention de gestion et d’entretien des itinéraires de grande randonnée (GR) est établie avec le Comité Départemental de la Randonnée sur la base d’une participation départementale fixée à 21,50 €/km et par an, permettant la mise en place d’un balisage à double sens. Le bilan des conventions de gestion et d’entretien des itinéraires de promenade et de randonnée est annexé au présent rapport (annexe 1) et reprend l’ensemble des structures concernées par ces conventions, le nombre de circuits et de kilomètres, ainsi que les montants alloués par structure. Ainsi, 31 conventions de gestion et d’entretien des itinéraires de promenade et de randonnée (hors GR) sont actuellement établies pour un coût total de 147 511,10 € par an. La gestion et l’entretien des itinéraires de grande randonnée (GR) représentent un coût total de 22 532 € par an. B) Conventions de gestion renouveler en 2009 et d’entretien à Cette collaboration avec les différents partenaires est nécessaire à la bonne gestion et à l’entretien des circuits de randonnée. Il est proposé pour l’année 2009 de soumettre des conventions similaires à celles établies en 2007 et 2008, définissant les modalités techniques et financières. La convention type à passer pour l’année 2009 avec les organismes chargés de la gestion des itinéraires, ainsi que les conventions avec le Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut, le Parc Naturel Régional de l’Avesnois, et l’Office National des Forêts, spécifiques à ces organismes sont présentées en annexes. La convention relative à la gestion des itinéraires de grande randonnée est également annexée. Afin de répondre aux dépenses engendrées (déplacement nombreux, balisage à double sens), il est proposé de maintenir à 21,50 €/km/an – d’autoriser Monsieur le Président à signer les conventions pour l’année 2009, dont le modèle est joint au rapport, fixant les modalités techniques et financières telles que définies en annexes avec : – les structures locales, associatives ou publiques, conformément aux annexes 2 et 3, pour la gestion du Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée ; – le Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut, le Parc Naturel Régional de l’Avesnois et l’Office National des Forêts, conformément aux annexes 4, 5 et 6, pour la gestion du Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée ; – le Comité Départemental de Randonnée Pédestre conformément à l’annexe 7, pour l’animation et la gestion du réseau. – d’attribuer des participations financières nécessaires à la mise en œuvre de ces opérations : – Au Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut pour l’année 2009 – à hauteur de 46 €/km pour la gestion des itinéraires de Promenades et de Randonnées – dans la limite d’une enveloppe globale annuelle de 11 316 € – Au Parc Naturel Régional de l’Avesnois pour l’année 2009 – à hauteur de 30,50 €/km pour la gestion des itinéraires de Promenades et de Randonnées – dans la limite d’une enveloppe globale annuelle de 29 188,50 € – A l’Office National des Forêts pour l’année 2009 – à hauteur de 30,50 €/km pour la gestion des itinéraires de Promenades et de Randonnées dans la limite d’une enveloppe globale annuelle de 16 473,05 € – Aux autres structures locales, associatives ou publiques, pour l’année 2009 – à hauteur de 30,50 €/km pour la gestion des itinéraires de Promenades et de Randonnées – à hauteur de 46 €/km pour les structures locales, associatives ou publiques qui s’engagent à remplacer le mobilier de signalétique. – dans le cadre d’une enveloppe globale annuelle de 155 490 € ; – Au Comité Départemental de Randonnée Pédestre, pour l’année 2009 – à hauteur de 21,50 €/km pour la gestion des itinéraires de Grande Randonnée – dans le cadre d’une enveloppe globale annuelle de 22 532 € ; – d’imputer la dépense correspondante, soit 235 000,00 € par an, sur les crédits inscrits à l’article 937 738 nature comptable 6568 du Budget 219 des Espaces Naturels Sensibles de l’exercice 2009 – sous réserve du vote du budget - Opération 08P880OV001. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES Article 937-738 Nature comptable 6568 413 000 0 N° DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE 413 000 235 000 178 000 provisoirement l’aménagement de certaines parcelles de l’Association Saint Bernard (cf. plan joint). 6.17 DSTEN/2008/1899 OBJET : DELIBERATION MODIFICATIVE RELATIVE AU MODE DE PASSATION DU MARCHE DE TRAVAUX D’AMENAGEMENT SUR LA COMMUNE DE GODEWAERSVELDE AUTORISATION DE PROGRAMME 1003 LIBELLEE : FONDS D’INTERVENTION POUR LES ESPACES NATURELS SENSIBLES La Commission Permanente réunie le 25 septembre 2006 (rapport DSTEN/2006/1480) a délibéré pour accepter la signature d’une convention de mise à disposition de terrains avec l’Association Saint Bernard de l’Abbaye Sainte Marie du Monts des Cats, permettant l’aménagement des bois et terres agricoles en espace de nature et la passation d’un marché de travaux à cet effet. Par courrier en date du 30 juin 2008, l’Association Saint Bernard, partenaire du projet, a manifesté son souhait de surseoir à la réalisation de l’aménagement d’une partie de ces propriétés. Dès lors, il convient de modifier la délibération sus-mentionnée, notamment en ce qui concerne le mode de passation du marché pour y inclure une ou des tranches conditionnelles permettant d’exclure au moins Il est proposé à la Commission Permanente, en complément de la délibération, après avis de la Commission « Environnement » : – de modifier la délibération du 25 septembre 2006, en ce qui concerne les paragraphes relatifs à la procédure d’appel d’offres à passer pour la réalisation des travaux et à cet effet ; – d’autoriser la passation d’un marché à tranches conditionnelles, en application de l’article 72 du Code des Marchés Publics ; – de recourir à une procédure négociée en cas d’appel d’offres infructueux (articles 35-I.1 et 35-II.3 du Code des Marchés Publics) ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer tous les documents relatifs aux demandes de subventions dans le cadre des financements européens ou du contrat de projet Etat-Région ; – d’imputer la dépense correspondante, plafonnée à 600 000 € TTC (travaux et prestations intellectuelles), sur les crédits inscrits à l’article 907-738 nature comptable 2312 du budget Espaces Naturels Sensibles de l’exercice 2008 (AP 1003) – Opération 05P1003OV001. ENGAGEMENTS N° IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE Article 907-738 Nature Comptable 2312 11 500 000 8 098 427.57 3 401 572.43 600 000 2 801 573.43 6.18 DSTEN/2008/1937 OBJET : ACQUISITION AU TITRE DES ESPACES NATURELS SENSIBLES A TEMPLEUVE DE TERRAINS, PROPRIETES DE L’INDIVISION CAMBIER, DE MONSIEUR MANOUVRIE, DE MADAME MOREAUX EPOUSE SEILLE ET DE MADAME WARTELLE Par délibération en date du 29 février 1988, le Conseil Général a décidé la création d’une zone de préemption au titre des Espaces Naturels Sensibles sur les territoires de Templeuve, Fretin et Péronne en Mélantois, lieuxdits marais de Bonnance et marais du Fourneau. Le Département du Nord est déjà propriétaire d’un ensemble foncier dans cette zone de marais d’une superficie d’environ 65 hectares sur le territoire de ces communes. Par délibération du 25 octobre 2005, le Département étant propriétaire d’un ensemble foncier d’un seul tenant de 35 hectares dans le marais de Bonnance, la Commission Permanente du Conseil Général a décidé l’aménagement du site en vue de sa valorisation écologique et de son ouverture 220 au public dans la continuité des aménagements déjà réalisés sur la commune de Péronne en Mélantois. Dans le marais du Bonnance, le Département s’est rendu propriétaire de plusieurs parcelles disséminées sur le site, situées en bordure de la partie aménagée du site des Marais de la Marque. Des négociations ont été entreprises avec les propriétaires de parcelles enclavées en vue de compléter la propriété départementale et en accroître la cohérence foncière. Dans ce cadre, plusieurs propriétaires ont fait part au Département de leur accord pour la cession de diverses parcelles, à des prix correspondant à l’évaluation de France Domaines. Il s’agit des propriétés suivantes : – Parcelles cadastrées à Templeuve, section A n° 252, 283, 348, 368, 372, 393, 1642 et 1899, pour une superficie totale de 2 ha 77 a, propriété de l’indivision CAMBIER qui accepte de les céder, libres d’occupation moyennant un montant de 19 000 € net vendeur ; – Parcelles cadastrées à Templeuve, section A n° 209 et 214, pour une superficie totale de 32 a 40 ca, propriété de Monsieur et Madame Marc MANOUVRIEZ qui acceptent de les céder, libres d’occupation moyennant un montant de 3 240 € net vendeur ; – Parcelles cadastrées à Templeuve, section A n° 207 et 225, pour une superficie totale de 35 a 61 ca, propriété de Madame Anne MOREAUX épouse SEILLE qui accepte de les céder, libres d’occupation, moyennant un montant de 3 561 € net vendeur ; – Parcelles cadastrées à Templeuve, section A n° 188 et 206, pour une superficie totale de 14 a 88 ca, propriété de Madame Denise WARTELLE qui accepte de les céder, libres d’occupation, moyennant un montant de 1 488 € net vendeur ; Ces acquisitions permettront de conserver et de gérer un milieu naturel constitué d’une mosaïque de zones humides. La constitution d’un ensemble foncier cohérent permettra d’envisager à terme la valorisation écologique du marais de Bonnance (reconstitution d’un boisement humide, de prairies humides, de roselières, de mares, de fossés et mise en place d’un pâturage extensif) et son ouverture au public par la réalisation de cheminements sur les abords. Le prix de vente moyen est d’environ 10 000 euros l’hectare (1 € le m²) pour des terrains plantés de peupliers ou en nature de prairies, libre d’occupation, et 6800 euros l’hectare (0,68 € le m²) pour des terrains en nature de marais, prix conforme à l’estimation de France Domaine sollicité à cet effet. Il est proposé à la Commission Permanente après avis de la Commission « Environnement » : – de décider l’acquisition des parcelles cadastrées à Templeuve, section A n° 252, 283, 348, 368, 372, 393, 1642 et 1899, pour une superficie totale de 2 ha 77 a environ, propriété de l’indivision CAMBIER, libres d’occupation, moyennant un montant de 19 000 €, (dix-neuf mille euros) tous frais, taxes et honoraires liés à la vente en sus ; – de décider l’acquisition des parcelles cadastrées à Templeuve, section A n° 209 et 214, pour une superficie totale de 32 a 40 ca environ, propriété de Monsieur et Madame Marc MANOUVRIEZ, libres d’occupation, moyennant un montant de 3 240 €, (trois mille deux cent quarante euros) tous frais, taxes et honoraires liés à la vente en sus ; – de décider l’acquisition des parcelles cadastrées à Templeuve, section A n° 207 et 225, pour une superficie totale de 35 a 61 ca environ, propriété de épouse SEILLE, libre Madame Anne MOREAUX d’occupation, moyennant un montant de 3 561 € (trois mille cinq cent soixante et un euros) tous frais, taxes et honoraires liés à la vente en sus ; – de décider l’acquisition des parcelles cadastrées à Templeuve, section A n° 188 et 206, pour une superficie totale de 14 a 88 ca environ, propriété de Madame Denise WARTELLE, libre d’occupation, moyennant un montant de 1 488 € (mille quatre cent quatre vingt huit euros) tous frais, taxes et honoraires liés à la vente en sus ; 221 – d’autoriser Monsieur le Président à signer les documents permettant la réalisation de ces transactions, dès lors que l’erreur de contenance, en plus ou en moins, n’excède pas 1/20ème ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer toute demande de subvention permettant de co-financer l’acquisition de ces terrains par des fonds structurels, contrat de projet Etat-Région et fonds européens ; – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits à l’article 907-738 nature comptable 2111 du budget Espaces Naturels Sensibles 2008 – AP 1004 Opération 07P1004OV001). ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE Article 907-738 Nature comptable 2111 2 375 000 1 287 806.96 1 087 193.04 27 289 1 059 904.04 N° 6.19 DSTEN/2008/1934 OBJET : AVENANT AU MARCHE D'ETUDE D'AMENAGEMENT HYDRAULIQUE POUR L’AMENAGEMENT DU SITE DE BIERNE EN ZONE D’EXPANSION DE CRUE A l’initiative du Département du Nord, la troisième section des Wateringues, la commune de Bierne et la Communauté de Communes du Canton de Bergues se sont associées au projet de protection foncière par acquisition et aménagement de terres agricoles inondables à Bierne. Il s’agissait de se rendre propriétaire, en fonction des opportunités foncières, d’un espace d’environ 30 à 50 hectares pour l’aménager en y créant des bassins de faible profondeur et des prairies inondables afin de permettre d’une part le développement d’une faune et d’une flore diversifiées et riches et d’autre part de minimiser l’impact des crues soudaines du Bierendyck en y créant des bassins de tamponnement. L’intervention départementale sur ces terrains a pour principal objectif de créer : – des habitats diversifiés dans le paysage d’openfield de la Flandre maritime, – des îlots de biodiversité, – des paysages variés (et de recréer un paysage historique : prairies en zone de polders), – des sites de reproduction, d’escale et d’hivernage pour les oiseaux migrateurs tout en développant des activités d’écotourisme. Cette opération permettra également de soustraire des terres agricoles d’une logique de production pour permettre l’étalement naturel des crues, soulager l’effort de pompage réalisé pour assainir des terres régulièrement noyées et orienter l’eau loin des activités industrielles et artisanales voisines tout en préservant l’habitat. Le coût d’objectif initial était de 300 000 €. Dans ce sens, et suite à une consultation en procédure adaptée selon l’article 28 du code des Marchés Publics, un marché a été notifié le 4 octobre 2005 au bureau d’études Haskoning basé à Villeneuve d’Ascq pour réaliser l’étude du site, le dossier de déclaration de travaux relatifs à la loi sur l’Eau et le Document de Consultation des Entreprises (DCE) pour la réalisation d’une zone d’expansion de crues. Le montant de ce marché est de 24 000 euros HT soit 28 704 euros TTC. Eu égard aux acquisitions effectuées depuis, le bureau d’études, initialement mandaté pour travailler sur 7 hectares, a été sollicité par le comité de pilotage mis en place à l’occasion de cette opération pour étendre sa mission sur 21 hectares supplémentaires. Le coût d’objectif de l’opération est ainsi passé à 1 180 000 €. Face à ce complément de travail, il est proposé de passer un avenant financier à la mission confiée au bureau Haskoning. Le montant de l’avenant s’élève à la somme de 3 500 € HT soit 4 186 € TTC. Le montant du marché est donc porté à 32 890 € TTC soit une augmentation de 14,58 %. Il est proposé à la Commission Permanente, après avis de la Commission « Environnement » : – d’autoriser Monsieur le Président à signer un avenant au marché n°2005-0297, joint au rapport, en vue de porter le montant du marché de 24.000 € HT à 27.500 € HT, soit une augmentation de 4.186 € TTC (quatre mille cent quatre vingt six euros) représentant 14,58 %, le motif de cet avenant n’étant pas imputable à l’entreprise. 222 – d’imputer la dépense correspondante, soit 4.186 € TTC, sur les crédits inscrits à l’article 907-738 nature comptable 2312 du budget des Espaces Naturels Sensibles 2008 (AP 1003) – Opération 05P1003OV001. ENGAGEMENTS IMPUTATION AUTORISES DEJA CONTRACTES DISPONIBLES PROPOSES DANS LE RAPPORT NOUVEAU SOLDE DISPONIBLE Article 907-738 Nature comptable 2312 11 500 000 8 698 426.57 2 801 573.43 4 186 2 797 387.43 Les projets de délibérations correspondants, conformes aux avis de la Commission, sont adoptés à l’unanimité. L’ordre du jour étant épuisé, Monsieur le Président lève la séance à 14 heures 30. Laurent HOULLIER Bernard DEROSIER Secrétaire de Séance Président du Conseil Général ISSN 1262-6546