interview fimatex softcomputing

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interview fimatex softcomputing
Interview de Gilles VENTURI, PDG et co-fondateur de SOFT COMPUTING
Pouvez-vous nous présenter l’activité de Soft Computing, et nous expliquer ses différents pôles ?
Nous sommes une société de service spécialisée dans la gestion de la relation client dans une entreprise
(CRM). Nous travaillons avec tous les secteurs d’activité.
Nous travaillons sur tout ce qui est marketing de base de données, mise en place de services clients, et
automatisation des forces de vente.
Par rapport à cela, nous avons trois activités majeures qui sont :
- le conseil amont : conseil en management, conseil en marketing opérationnel et datamining, etc…
- l’ingénierie : c’est à dire la mise en place soit de solutions de data warehouse pour la partie
marketing, soit pour la partie frontale et l’équipement des forces de vente, la mise en place de site
Internet avec des fonctions de personnalisation et de CRM.
- Enfin, nous proposons également à nos clients des services d’hébergement à valeur ajoutée, et tous
les services associés aux processus de marketing opérationnel, bases de données marketing, et
utilisation de ces bases de données.
La répartition de l’activité sur ces trois segments est d’environ 50% pour le conseil, 40% pour l’ingénierie,
et 10% pour l’hébergement à valeur ajoutée.
La Société Soft Computing existe depuis 1985, pourquoi avoir décidé de l’introduire sur le
nouveau Marché de la Bourse de Paris en avril 2000 ?
Dans une première étape entre 1985 et 1992, nous avons été spécialisés sur la mise en œuvre de
technologies du type intelligence artificielle.
Nous avons verticalisé l’offre et spécialisé la société sur le conseil et l’ingénierie CRM depuis environ
1991-1992.
Depuis deux ans ce marché a connu une très forte expansion, nous avions besoins de moyens pour
pouvoir d’une part répondre à la forte croissance du marché qui est de l’ordre de 50%, et d’autre part
atteindre nos objectifs de croissance qui sont de 50% de plus que la croissance du marché.
Nous avions besoin de financer le développement au sens large.
Comment avez-vous investit les fonds levés lors de votre introduction en Bourse ?
Ces fonds ont été et vont continuer d’être en majorité utilisés à des fins de croissance externe.
D’une part nous souhaitons de cette manière compléter notre offre sur la partie marketing, pour être
capable de fournir un service qui aille des technologies au marketing de façon intégrée.
D’autre part, la croissance externe nous permettra d’atteindre une masse critique sur la partie ingénierie,
en se développant dans le monde des SSII, pour être capable d’absorber des projets plus larges.
Nous avons un objectif de croissance du chiffre d’affaires d’environ 75% pour les deux ans à venir. Notre
rentabilité a été affectée par les investissements liés à notre forte croissance, elle était sur des taux de
16% jusqu’en 1999, elle sera tout de même préservée aux alentours de 9 à 10% malgré la croissance.
Quelle est votre politique en matière de développement international ?
Nous avons développé au début de l’année une présence commerciale sur le Bénélux.
Aujourd’hui, la majorité de nos ressources est focalisée sur le développement France, et sur
l’accompagnement de nos clients français ou étrangers à l’international.
Le taux de croissance en France est sur des niveaux élevés, et justifie une mobilisation maximum, au
moins jusqu’à la fin de l’année.
Que sont les « petits déjeuners de Soft Computing » ?
C’est un outil marketing, qui a lieu environ une fois par mois, et dont la vocation est de faire connaître
notre offre à nos clients et prospects. Nous présentons à partir de cas concrets ce que nous pouvons faire
pour eux. Nous réunissons environ 30 à 40 personnes autour d’un petit déjeuner qui se déroule dans un
hôtel. Les prochains auront lieu les 26 septembre et le 8 novembre.
Quels arguments mettriez-vous en avant pour convaincre un investisseur de miser sur le titre Soft
Computing ?
Un marché porteur : nous sommes sur un marché dont la croissance est supérieure à 50%.
L’explosion du CRM dans l’Internet : pour améliorer la visibilité de leurs sites et surtout concrétiser la
valorisation de leurs visiteurs par des politiques de fidélisation, les entreprises présentes sur l’Internet ont
la nécessité de recourir à des technologies de plus en plus sophistiquées de CRM.
Une société qui prend des parts de marché : Soft Computing a pour objectif de continuer à gagner des
parts de marché, nous visons un taux de croissance d’environ 75% pour les deux ans qui viennent, avec
un CA de 58 MF en 2000 et 99 MF en 2001.
Une stratégie claire : nous sommes pure player sur le segment du CRM avec une offre intégrée du conseil
à la mise en œuvre.
Un management solide : nous avons constitué des équipes de management solides et expérimentées qui
ont démontré leur capacité à travailler ensemble depuis plusieurs années déjà.
Une performance boursière tangible : dans un contexte mouvementé au printemps, le titre
Soft.Computing, introduit à 22.5 euros a réalisé une performance de l’ordre de +60 %.

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