EXERCICES : CRISE BIOLOGIQUES ET COUPURE DU TEMPS
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EXERCICES : CRISE BIOLOGIQUES ET COUPURE DU TEMPS
EXERCICES : CRISE BIOLOGIQUES ET COUPURE DU TEMPS : pages 204 – 205 – 206 EXERCICE 1 PAGE 204 : IMPACT D’UNE CRISE SUR DEUX GROUPES D’ANIMAUX Question 1 : évolution des brachiopodes et lamellibranches Au cours du Paléozoïque les brachiopodes diminuent de 160 à 150 genres, alors que les lamellibranches augmentent de 50 à 100 genres. Après la crise Permo-Triasique, les brachiopodes se stabilisent à 50 genres, tandis que les lamellibranches augmentent de 100 à 400 genres. Après la crise I°/II°, les brachiopodes diminuent notamment tandis que les lamellibranches se diversifient. Question 2 : rôle de la crise I/II° sur l’évolution de ces deus groupes « Ces mollusques vivent dans le même milieu… en domaine marin peu profond » La crise I°/II° élimine nombreuses espèces de brachiopodes/ Les niches écologiques de ces brachiopodes sont libres. Les lamellibranches, qui ne sont pas affectés par la crise I°/II° se diversifient dans les niches écologiques libérées par la disparition des brachiopodes. EXERCICE 2 PAGE 205 : CRISES BIOLOGIQUES ET DIVERSITE DU MONDE VIVANT Question 1a : ordre de colonisation des deux milieux Le nombre de familles du milieu marin augmente à partir du Précambrien Le nombre de familles du milieu continental augmente à partir de l’Ordovicien Milieu marin colonisé en 1° Les cellules et les organismes sont constitués d’une grande quantité d’eau. Sur les continents, les organismes doivent s’adapter à la vie hors de l’eau et à l’assèchement. Limite des connaissances et raisonnements exigibles Les UV du soleil doivent être arrêtés, au moins en grande partie, par l’atmosphère pour que l’ADN ne soit pas trop détruit ou déstabilisé. La sortie de l’eau a du s’effectuer lorsque l’atmosphère possédait suffisamment d’ozone (O3) Question 1b : crises majeures dans l’histoire de la vie en milieu marin On distingue 5 crises majeures ; fin de l’Ordovicien, fin du Dévonien, fin du Permien, fin du Trias, fin du Crétacé. Question 1c : comparaison des deux courbes et interprétation des différences Impact des crises moins fort en milieu continental qu’en milieu marin. Les espèces continentales posséderaient donc des caractéristiques biologiques et génétiques mieux adaptées aux bouleversements environnementaux qui provoquent les crises. Question 1d : crise la plus marquante subie par le monde vivant Dans les deux graphes, la chute la forte est celle qui intervient à la fin du Permien La fin du I° est marquée par la plus grande crise biologique. Question 2 : hypothèse expliquant la disparité entre les deux milieux et l’impact d’une crise Plus d’espèces et espèces moins touchées en milieu continental, malgré une apparition plus tardive. Le continent offre plus de niches écologiques diversifiées que la mer : les espèces sont plus diversifiées. Elles ont plus de chances d’échapper aux modifications brutales mais uniformes de l’environnement. Le milieu océanique est très homogène. Une variation uniforme forte atteint un grand nombre d’espèces adaptées à ce milieu. EXERCICE 3 PAGE 205 : LES REPTILES FACE A LA CRISE CRETACE PALEOCENE CORRIGE PAGE 425 EXERCICE 4 PAGE 206 : CRISES BIOLOGIQUES ET ACTIVITE INTERNE DU GLOBE Question 1 : inversion du champ magnétique et tectonique des plaques Le champ magnétique s’est inversé nombreuses fois au cours des temps géologiques : Périodes normales ou le pôle nord correspond à sa position actuelle. Périodes inverses ou le pôle nord est à la place du pôle sud. La connaissance des périodes d’anomalies magnétiques a permis de comprendre l’expansion du plancher océanique à partir de dorsales. Question 2 : relation entre fréquence des inversions magnétiques et crises biologiques Sur document 2, peu de temps avant la fin du Permien et avant la fin du Crétacé, la fréquence des inversions magnétiques commence à augmenter, de 0 à 2 inversions par millions d’années. Dans les deux cas le document 3 rappelle que les extinctions surviennent quelques millions d’années après le début de cette augmentation. Question 3 : hypothèse d’un lien entre activité interne et biosphère Le document 1 indique qu’une inversion du noyau provoque une élévation de la température de la « couche D », ce qui entraine la fusion de panaches de manteau en fusion remontant vers la surface, créant un point chaud. On pourrait penser que les inversions magnétiques plus nombreuses provoqueraient une surchauffe de la couche « D » située à la limite du manteau et du noyau et la formation de grands panaches de manteau en fusion qui mettraient plusieurs millions d’années à remonter au niveau d’un point chaud. On sait que les éruptions volcaniques cataclysmiques, dans les Trapps du Deccan, sont une des causes de la crise C/P. Ces inversions pourraient être une des causes premières des crises I°/II° et II°/III°.