Nutri`regard n° 3 - Février 2014

Transcription

Nutri`regard n° 3 - Février 2014
Actualité
ACTU PRODUIT
St Hubert Oméga 3® sans sel,
de l’équilibre et du goût
Engagé en matière d’amélioration nutritionnelle et conscient de l’importance du lien existant entre
alimentation et santé, St Hubert lance St Hubert Oméga 3® sans sel, la première margarine garantie
sans sel1 riche en oméga 3.
Cette nouvelle recette contribue à la bonne santé
cardio-vasculaire2 et à la réduction de consommation
de sel grâce à :
• la richesse en oméga 3 naturellement présents
• l’absence de sel
Avec son goût frais et fondant, elle se déguste en tartine ou en cuisine et convient particulièrement
aux patients qui souhaitent prendre soin de leur cœur et limiter leur consommation de sel tout en
continuant à se faire plaisir.
La consommation des produits St Hubert Oméga 3® s’inscrit dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée et d’un mode de vie sain
1 Matière grasse allégée à tartiner et à cuire (54 % MG) en France
2 L’ALA (oméga 3) contribue au maintien d’une cholestérolémie
normale, pour une consommation journalière de 2 g ;
la réduction de la consommation de sodium contribue au
maintien d’une pression sanguine normale.
AGENDA
Vous pourrez déguster le produit St Hubert Oméga 3® sans sel, ainsi que d’autres produits de la
gamme, à l’occasion des Journées de Nutrition Pratique les 27 et 28 mars 2014, sur le stand St Hubert.
Vous y trouverez également la documentation St Hubert (brochure scientifique, brochure produit,
brochures patients, livret recettes, ...). Inscrivez-vous sur : www.dietecom.com
Février 2014 - Lettre d’information Nutrition & Santé, éditée par St Hubert. • Conception & réalisation : EQUITABLE • Crédit photos : © fotolia - © St Hubert - © Ilan Waiche
Lettre d'information St Hubert destinée aux professionnels de santé
’hypertension artérielle est le
fil conducteur de ce troisième
numéro spécial de la lettre d’information Nutri’regard. Pour cela,
nous vous proposons tout d’abord
l’éclairage du Professeur Jean-Michel
MALLION, président de la Fondation
de Recherche sur l’Hypertension
Artérielle (FRHTA), interviewé sur
cette pathologie silencieuse ainsi
que sur la place de l’alimentation et
du mode de vie dans sa prise en
charge. Dans ce cadre, nous nous
intéresserons ensuite à un point
particulier de l’actualité scientifique
à travers trois études, portant sur les
effets des acides gras oméga 3 sur la
tension artérielle.
Enfin, vous découvrirez l’actualité de
notre marque St Hubert Oméga 3® à
travers sa dernière innovation.
L
INTERVIEW
Pr Jean-Michel MALLION
> Cardiologue
> Président de la Fondation de Recherche
sur l’Hypertension Artérielle (FRHTA)
L’hypertension
artérielle : un problème
de santé publique...
silencieux
L’hypertension artérielle (HTA), par son absence de symptômes chez
bien des patients, peut être trompeuse et source de complications
graves. C’est donc un souci majeur de santé publique.
L’HTA : bien l’identifier avant de la prendre en charge
Bonne lecture.
Selon la définition de l’OMS, on parle d’HTA si la tension artérielle (TA)
systolique est ≥ 140 mm Hg et la TA diastolique ≥ à 90 mm Hg. Il
faut que ces chiffres trop élevés soient retrouvés à 3 consultations
différentes sur une période de 3 mois. Le patient peut aussi prendre
lui-même sa TA à domicile, grâce à un appareil d’auto-mesure
homologué, dont on lui aura bien expliqué le fonctionnement.
Cette méthode se développe ces derniers temps.
Quelle est la fréquence de l’HTA en France ?
www.frhta.org
Conformément à la loi “informatiques et libertés” du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit de suppression, d’accès et de
rectification aux informations qui vous concernent, que vous pouvez exercer en vous adressant à [email protected]
N°03
St Hubert soutient la Fondation de
Recherche sur l’Hypertension Artérielle (FRHTA)
et ses liens avec les facteurs nutritionnels.
Au moins 14 millions de sujets sont atteints d’HTA. La fréquence
augmente avec l’âge, elle touche 60 % des sujets âgés de plus de
60 ans. Le vieillissement de la population augmente le nombre de
sujets concernés. Mais il y a encore trop de personnes qui, faute
de contrôle, ont une HTA et l’ignorent. Pour les sujets dépistés, se
pose le problème de l’observance thérapeutique. Seuls 50 % des
sujets traités ont une tension normalisée. Au bout d’un an, 50 %
des patients ont interrompu leur traitement par négligence ou à
cause d’effets secondaires gênants.
Peut-on identifier les causes de l’HTA ?
St Hubert - 13-15, rue du Pont des Halles - 94526 Rungis Cedex
Site Internet : www.sthubert.fr • E-mail : [email protected]
RCS Créteil 752 329 318
Oui, mais seulement dans 10 % des cas : le bilan peut mettre en
évidence des causes vasculaires, rénales ou endocriniennes, voire
identifier une apnée du sommeil.
Quelles sont les conséquences de l’HTA ?
De nombreuses études épidémiologiques, comme
celle de Framingham, ont montré les risques de
complications : accidents vasculaires cérébraux,
cardiopathies ischémiques, anévrysme artériel, insuffisance rénale, hypertrophie ventriculaire gauche
pouvant évoluer vers une insuffisance cardiaque,
artérite des membres inférieurs… La fréquence de
ces affections augmente avec l’âge et l’existence
d’autres facteurs de risque métabolique.
Quel est l’impact du sel dans l’HTA ?
SCIENTIFIQUE
Même si c’est un point qui a fait l’objet de débats
passionnés, tout le monde est d’accord aujourd’hui
pour admettre que l’excès d’apport sodé est nocif.
L’OMS, comme la HAS, recommande de ne pas
consommer plus de 5 à 8 g de sel par jour (rappel
1 g de sodium = 2,5 g de sel).
Il faut attirer l’attention des patients sur le sel caché
dans bien des aliments : charcuteries, fromages, pains,
plats tout préparés, pizzas, confiseries et desserts
au beurre salé (macarons, caramels, glaces). Mieux
vaut ne plus mettre de salière sur la table, arrêter ou
limiter le sel en cuisine et utiliser davantage les
épices et les aromates.
Les oméga 3 en prévention
de l’hypertension artérielle ?
L’association entre le niveau d’apports en acides gras oméga 3 et une diminution de la morbidité et de
la mortalité cardio-vasculaire est bien connue. Aussi, plusieurs études montrent les effets favorables de
ces acides gras sur différents paramètres, comme la baisse de la triglycéridémie, la fluidité sanguine,
leur rôle anti-inflammatoire ou encore la diminution de la vulnérabilité aux arythmies cardiaques. En ce
sens, les oméga 3 (dont l’acide alpha-linolénique ALA) ont également une action favorable sur la pression
artérielle, qui est parfois moins connue. Voici trois études récentes qui relatent l’effet favorable de l’acide
alpha-linolénique sur la tension artérielle.
Que conclure ?
Les maladies cardio-vasculaires sont multifactorielles,
mais l’âge, le tabagisme, l’hypercholestérolémie et
l’HTA restent les principaux facteurs de risque. La
gravité des complications qu’elles entraînent méritent une attention toute particulière quant à leur
prévention.
Quelle est la place de l’alimentation dans la
prévention et dans la prise en charge de l’HTA ?
Sauf en cas de chiffres tensionnels d’emblée élevés
(HTA de stade 2 ou 3) ou d’une accumulation de
plusieurs facteurs de risque associés, avant même de
prescrire un traitement médicamenteux, on doit faire
accepter des règles hygiéno-diététiques pendant au
moins 2 à 3 mois. Ils consistent d’une part à limiter
les facteurs de risque, d’autre part à améliorer les
facteurs préventifs : arrêt du tabac, augmentation
de l’activité physique, perte de poids (en cas d’IMC
> 25), réduction de la consommation de sel, choix
des acides gras en privilégiant les AGPI oméga 3,
consommation de plus de 5 fruits et légumes par
jour… Ces mesures seront de toute façon à garder à
vie, même si des remèdes antihypertenseurs sont
prescrits ensuite.
FOCUS
Références
HAS. Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension
artérielle essentielle. Actualisation 2005.
InVS. BEH décembre 2008 n°49-50. Surveillance de l'hypertension
artérielle en France.
OMS. Panorama mondial de l'hypertension. Un « tueur silencieux »
responsable d’une crise de santé publique mondiale.
Journée mondiale de la santé 2013.
Thanassoulis G, Lyass A, Benjamin EJ, Larson MG, Vita JA, Levy D,
Hamburg NM, Widlansky ME, O'Donnell CJ, Mitchell GF, Vasan RS.
Relations of exercise blood pressure response to cardiovascular risk
factors and vascular function in the Framingham Heart Study.
Circulation. 2012 Jun 12; 125(23): 2836-43.
Des apports élevés en oméga 3 ALA associés à une plus faible pression artérielle
L’étude transversale INTERMAP (The International Study of Macro and Micro-nutrients and Blood Pressure)
portant sur 4 680 sujets de nationalités différentes, a montré qu’un apport plus élevé de 2 DS (Déviation
Standard) en AGPI oméga 3 ALA (= 1,6 g/j) était associé à une pression artérielle systolique/diastolique
plus faible de -0,97/-0,87 mm Hg (Z -1,52, -1,95), y compris chez des individus normotendus. Cette association est également constatée pour les oméga 3 à longue chaîne (EPA, DHA) mais moins marquée (pour
2 DS : 0,79 g/j).
Ueshima H, Stamler J, Elliott P, Chan Q, Brown I, Carnethon M, Martha L. Daviglus, He K, Moag-Stahlberg A, Rodriguez B, Steffen L, Van
Horn L, Yarnell J, Zhou B. Food Omega-3 Fatty Acid Intake of Individuals (Total, Linolenic Acid, Long-Chain) and Their Blood Pressure for the INTERMAP Research Group, Hypertension. 2007. 50: 313-319.
La graine de lin, un aliment parmi les plus hypotenseurs
Dans cette récente étude d’intervention, Rodriguez-Leyva et coll. ont montré que le groupe contrôle recevant
une supplémentation en graines de lin (30 g/j) pendant 6 mois avait une pression artérielle systolique/diastolique inférieure au groupe placebo de 10/7 mm Hg. Chez les patients hypertendus, la différence de pression
artérielle systolique est encore plus marquée : -15 mm Hg.
A noter que les auteurs ont constaté une augmentation de l’ALA plasmatique et des entérolignanes dans
le groupe contrôle, correlée à la pression artérielle.
Rodriguez-Leyva D, Weighell W, Edel A, LaVallee R, Dibrov E, Pinneker R, Maddaford T, Ramjiawan B, Aliani M, Guzman R,
Pierce G. Potent Antihypertensive Action of Dietary Flaxseed in Hypertensive Patients. Hypertension. 2013 oct. 14; 62: 00-00.
Un régime riche en oméga 3 ALA diminue la pression artérielle
sans effet secondaire
La Fondation de Recherche sur l’HyperTension Artérielle (FRHTA)
www.frhta.org
Fondée en 2006, la FRHTA a pour mission de définir, de promouvoir et de financer des activités de recherche
dans le domaine de l’hypertension artérielle, des facteurs de risque et des maladies associées.
Les projets menés par la Fondation concernent la recherche fondamentale, la recherche clinique ou épidémiologique
et s’intéressent à de nombreuses spécialités telles que la cardiologie, la médecine interne, la diabétologie,
la néphrologie, la pharmacologie...
La FRHTA, reconnue d’utilité publique, est gérée de façon rigoureuse, efficace et éthique. Avec une gouvernance
assurée par des scientifiques éminents et sous le contrôle des autorités de l’Etat, une grande partie
de ses ressources est allouée à des équipes de recherche innovantes conduisant les travaux les plus avancés.
Dans cette étude d’intervention sur des patients hypertendus ou ayant une pression artérielle dans la limite
supérieure, Takeuchi et coll. ont montré dans un premier temps que la consommation de pain enrichi en
oméga 3 ALA (correspondant à 2,6 g/j d’ALA) était associée à une diminution significative de la pression
artérielle systolique dès 4 semaines et diastolique à partir de 12 semaines, par rapport au groupe placebo.
Dans un deuxième temps ils ont évalué l’innocuité d’apport élevés en ALA (7,8 g/j) versus placebo, notamment sur l’oxydation et sur la coagulation sanguine et en ont conclu en l’absence d’effet secondaire.
Takeuchi H, Sakurai C, Noda R, Sekine S, Murano Y, Wanaka K, Kasai M, Watanabe S, Aoyama T, Kondo K. Antihypertensive effect and
safety of dietary α-linolenic acid in subject with high-normal blood pressure and mild hypertension. J Oleo Sci. 2007. 56(7): 347-60.
Crédits photos : © fotolia
Mais dans 90 % des cas, on n’en connaît pas la cause
et on parle d’HTA « essentielle ». Néanmoins on a pu
identifier les facteurs de risque qu’il faut prendre en
considération pour apprécier la gravité du contexte :
tabagisme, excès d’alcool (> 3 verres/jour), sédentarité, surpoids ou obésité, hyperlipémie, diabète.
Jouent aussi les antécédents familiaux, voire les
causes iatrogènes : prise au long cours d’AINS, de
cortisone, de sympathicomimétiques ou excès de
consommation de produits à base de réglisse (boissons anisées sans alcool).