Sommaire - Performances Group

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Sommaire - Performances Group
Semaine 47 – du 21 au 28 novembre 2011
N° 201
Sommaire
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Nokia Siemens Networks annonce la suppression de 17.000 postes ------------------------- 2
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Database as a service : Heroku inaugure un SGBD cloud sur PostGres --------------------- 2
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Projets IT : le CHU de Bordeaux s’équipe de solutions de vidéoconférence LifeSize --- 3

La Grande-Bretagne teste une cyber-attaque sur ses systèmes bancaires --------------- 3
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DDoS : une attaque à 15.000 connexions par seconde touche un site chinois ---------- 4

Google rallonge sa liste noire antipiratage ----------------------------------------------------------- 4
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Les PC portables plus chers à cause de la pénurie de disques durs ------------------------- 6

TF1 optimise la consommation électrique de son parc informatique ----------------------- 6

Le e-commerce de plus en plus séduit par les moyens de paiement alternatifs -------- 7

Air France utilise des tags RFID pour ses conteneurs à bagages ------------------------------ 8
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Étude : en 2016, les Britanniques pourront se passer de cash et payer avec leur
mobile ------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 8

New Software Improves Healthcare Delivery in Africa ------------------------------------------- 9

Burkina Faso: Automatisation du traitement de l'information douanière ------------------- 10
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World Bank, Intel to boost joint IT investments-------------------------------------------------------- 11
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Nokia Siemens Networks annonce la suppression de
17.000 postes
Le 24 novembre 2011 (10:15) - par Cyrille Chausson
Nokia Siemens Networks, une co-entreprise spécialisée dans les équipements réseau scellée entre
Nokia et Siemens, a annoncé un vaste plan de licenciements qui prévoit la suppression de quelque
17 000 postes dans le monde, d'ici à 2103. Ce plan vise notamment à réaligner le groupe sur des activités liées uniquement la mobilité. Cette vague de licenciement devrait engendrer une économie
de coûts de l'ordre de 1,3 milliard de dollars, a indiqué l'entreprise germano-finlandaise (qui comptait un effectif total de 74 000 employés au 1er novembre). Nokia Siemens n'a pas précisé quels
postes allaient être impactés ni les régions touchées par la restructuration.
Dans un communiqué, Rajeev Suri, le CEO Nokia Siemens Networks, a qualifié cette suppression de
"regrettable mais nécessaire".
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Database as a service : Heroku inaugure un SGBD
cloud sur PostGres
Le 24 novembre 2011 (12:18) - par Cyrille Chausson
Heroku entre sur le segment des services Cloud de bases de données relationnelles avec son offre
Heroku PostGres. La filiale de Salesforce complète son offre pour développeur avec une tarification
qui démarre à 200 $ par mois.
Iaas, Saas, Paas et désormais database-as-a-service. Alors que le modèle d'infrastructure Cloud
semble opérationnel, l'heure est au développement des services et à leur commercialisation. C'est
un peu le constat que l'on dresse au lancement d'une offre de service de base de données à la
demande chez Heroku, la filiale Paas de Salesforce.
Marchant sur les traces de son propriétaire Salesforce qui a lancé lors de Dreamforce Database.com, un service de base de données dans le cloud, pour accompagner son Paas Force.com,
Heroku a inauguré quant à lui Heroku PostGres, une déclinaison du très populaire SGBD Open
Source taillée sur mesure pour l'informatique en nuage. Selon son éditeur, le service reprend grosso
modo l'infrastructure éprouvée que la société propose depuis 2007 à ses développeurs, mais a décidé cette fois-ci d'en créer une offre commerciale autonome.
La solution de Heroku sera donc bâtie sur un moteur standard de PostGreSQL et proposera un environnement de SGBD SQL familier sur le Cloud - ce qui devrait ainsi le distinguer du service Databse.com de Salesforce. "Nous nous engageons à fournir une version commune de la version
Community de PostGreSQL, non modifiée et qui n'est pas le résultat d'un fork" , assure Matthew Soldo
chef de produit cher Heroku, sur son blog. Agitant également l'argument d'un possible rapatriement
des données on-promise : " si jamais vous décidez de revenir en arrière et devenir votre propre administrateur de base de données, vous le pouvez, il n'existe pas de verrou technique."
Cette proximité technique avec PostGres se retrouve également avec le support de WAL (writeahead-log) de la base de données Open Source, afin de garantir ce que Heroku appelle une "protection continue" des données. "Heroku PostGres crée de multiples copies, distribuées géographiquement, de chaque modification des données à chaque écriture", souligne Matthew Soldo.
Heroku PostGres est déclinée en 6 formules comme l'indique le site du service, de 200 $ par mois
(avec 1,7 Go de cache) à 6 400 $ (68 Go de cache). Chacune proposant 2 To de stockage, un
support technique et un monitoring permanent 24/7, notamment.
Rappelons que début septembre VMware a dévoilé vFabric Data Director, un service de Daas préconfigurée qui doit accélérer le déploiement de base de données dans le Cloud. PostGreSQL constitue la première base supportée.
Projets IT : Club Med confie son service desk à Osiatis
Le 24 novembre 2011 (16:20) - par La rédaction du MagIT
Du soleil pour Osiatis qui s’occupe désormais du service Desk du Club Med. Le centre de service espagnol de la SSII assurera le support dans 40 pays des 16 000 collaborateurs du spécialiste des
voyages et séjours tout inclus. Le nouveau guichet unique a été mis en place par les experts d'Osiatis
Espagne, en étroite collaboration avec leurs homologues français. Il est assuré en français, en espagnol et en anglais et fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
La durée initiale du contrat est de trois ans à compter de 2011. Le Club Med souhaitait améliorer la
qualité des services aux utilisateurs de son système d'information, tout en garantissant une transition
transparente. Stéphane Kersulec, DSI du Club Med, souligne notamment que «son implantation en
Espagne a permis à Osiatis de bâtir une solution techniquement et économiquement attractive pour
Club Med ».
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Projets IT : le CHU de Bordeaux s’équipe de solutions de
vidéoconférence LifeSize
Le 24 novembre 2011 (17:49) - par La rédaction du MagIT
Le CHU de Bordeaux a choisi LifeSize pour renouveler son système de vidéoconférence. La première
génération de pont installée au CHU dans les années 90 a été remplacée par une infrastructure LifeSize qui a permis de doubler le nombre de sessions simultanées. Aujourd’hui, 24 personnes peuvent
assister à une vidéoconférence en haute définition. Pour François Dallay, Responsable Télécom au
CHU de Bordeaux, « le déploiement au cœur de l’hôpital s’est fait en un mois seulement et de manière très facile. Plus besoin de salle de conférence dédiée, un simple poste de travail suffit ». Quatrième centre hospitalier universitaire en France et établissement public de santé, le CHU de Bordeaux est le premier employeur d’Aquitaine avec environ 14 000 employés à temps complet. Il regroupe trois sites hospitaliers assurant la prise en charge des soins de la population de la région.
Pour l’instant dédié à l’organisation du travail multisites ou aux réunions pluridisciplinaires et à la formation – notamment vers les DOM TOM –, la vidéoconférence pourrait rapidement être étendue à
d’autres usages. Le CHU envisage par exemple le déploiement d’une station de visioconférence
dans les salles d’urgence qui pourrait permettre un meilleur traitement des AVC. Un diagnostic d’un
spécialiste en neurologie pourrait intervenir en instantané. L’autre idée est d’équiper le SAMU de systèmes de visioconférence et ainsi pouvoir donner un bilan d’ambiance lors d’un plan rouge. « Grâce
à une solution aussi simple que LifeSize Passport, c’est maintenant possible. Nous pouvons gérer
mieux encore nos patients et leur fournir les soins dont ils ont besoin en temps et en heure », affirme
François Dallay.
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La Grande-Bretagne teste une cyber-attaque sur ses
systèmes bancaires
Le 25 novembre 2011 (17:02) - par Cyrille Chausson
Le 22 novembre, la Grande-Bretagne a mené une vaste opération de simulation visant à tester la
réactivité ainsi que le résistance des systèmes financiers du pays, dans le cadre d'une cyberattaque. L'exercice, organisé par l'Autorité britannique des services financiers (FSA), a été suivi par 87
organismes financiers.
"Il s'agit d'évaluer et d'améliorer la résistance du secteur des services financiers, durant une perturbation opérationnelle importante", a confié une porte-parole de la FSA à nos confrères de l'AFP. Cette
vaste opération doit ainsi permettre de tester le niveau et temps de réaction des équipes lors d'une
coupure d'Internet et des services financiers, ainsi que de mettre à l'épreuve leurs procédures et leurs
plans de continuité d'activité
Mené à quelques encablures des Jeux Olympiques de Londres, cet exercice visait également à simuler une gigantesque perturbation des transports privant le personnel bancaire d'accéder aux différents lieux de travail.
Les conclusions de ce test seront rendues début 2012.
Il est à noter que début novembre, une simulation de cyber-attaques avait également été menée
dans 27 pays européens afin de tester la résistance des réseaux informatiques nationaux.
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DDoS : une attaque à 15.000 connexions par seconde
touche un site chinois
Publiée par Audrey Oeillet le Vendredi 25 Novembre 2011
L'entreprise Prolexic, spécialisée dans la prévention des attaques par déni de service (DDoS) a récemment mis en lumière ce qu'elle considère comme l'attaque la plus virulente de 2011 ayant utilisé
cette méthode. Elle a ciblé un site de e-commerce chinois début novembre.
Souvent pointée du doigt comme étant l'instigatrice de cyber-attaques, la Chine n'est pas pour autant épargnée par ces dernières. La preuve en est de ce rapport dévoilé par Prolexic, qui indique
l'attaque par déni de service la plus violente de 2011 a touché un site commercial chinois, qui a encaissé entre le 5 et le 12 novembre l'équivalent de 69 millions de paquets transmis par seconde, ce
qui correspond à 15 000 connexions à la seconde. L'attaque s'est répartie en 4 phases d'une durée
comprise entre 7 et 20 heures, et le site ciblé a été incapable de les encaisser.
« Cette attaque a été trois fois plus conséquente en terme de paquets envoyés par seconde que la
plus grande attaque précédemment référencée par Prolexic » explique l'entreprise, qui explique
que si le nombre d'attaques DDoS a diminué depuis l'année dernière, le volume des paquets envoyés durant ces attaques a quadruplé depuis le troisième trimestre 2010. Une situation rendue possible par la prolifération en Asie des botnets, des réseaux de PC zombies infectés par des malwares,
qui bombardent des sites ciblés avec des requêtes destinées à les faire tomber. La Chine serait aujourd'hui à l'origine de 55,7% des attaques DDoS, suivie par l'Inde (8,69) et la Turquie (7,28%).
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Google rallonge sa liste noire antipiratage
Le moteur exclut de sa fonction d’autocomplétion certains termes, comme KickassTorrents, Btmon
ou ExtraTorrent. Mais les pages Web correspondantes figurent toujours dans son index.
Stéphane Long 01net le 24/11/11 à 13h24
Ce n’est pas encore du filtrage, mais ça y ressemble. Depuis le début de l’année, Google écarte de
sa fonction d’autocomplétion certains mots-clés liés au téléchargement illicite. Ces termes ne sont
plus suggérés aux internautes au fur et à mesure qu’ils les saisissent dans le champ de recherche du
moteur. C’est par exemple le cas de « rapidshare ».
« Rapidshare » n'est plus suggéré et n'apparaît que quand toutes les lettres ont été saisies.
La liste des expressions ainsi « blacklistées » vient d'être rallongée, a remarqué TorrentFreak. Des sites
de référence pour le téléchargement BitTorrent en font désormais partie. C’est le cas de Sumotorrent, KickassTorrents, ExtraTorrent ou encore Btmon. Faut-il pour autant parler de censure ? On en est
encore bien loin. Car ces sites Web n’ont pas disparu de l’index de Google. Ils figurent bel et bien
dans les résultats du moteur de recherche.
La question de la légitimité d'une telle initiative, non encadrée par la justice, se pose néanmoins,
d'autant plus que Google peut ainsi diminuer la visibilité de sociétés commerciales comme Rapidshare, dont l'activité est légale.
Avec cette mesure, l'américain fait un petit geste envers les ayants droit, qui l’ont souvent accusé
de laxisme dans la lutte antipiratage. Il a d’ailleurs affirmé à TorrenFreak que la disparition de certains termes dans son algorithme d’autocomplétion réduisait le téléchargement illicite. Vraiment ?
Carrier IQ, un mouchard caché au coeur des smartphones
Un bidouilleur a découvert que certains smartphones Android abritaient un drôle d'intrus : un logiciel
qui rapporte de nombreuses informations à l'opérateur de téléphonie, quasiment invisible pour l'utilisateur.
Eric Le Bourlout 01net le 25/11/11 à 08h00
Voilà plusieurs mois que l’expert en sécurité Trevor Eckhart, qui avait récemment analysé une faille
sur les mobiles HTC, travaille sur un dossier sensible. Il a découvert, dans certains mobiles Samsung et
HTC, tournant avec Android et proposés par des opérateurs américains, un logiciel au fonctionnement proche d’un rootkit. Carrier IQ fonctionne en effet à la manière d’un logiciel malveillant : invisible pour l’utilisateur, qui ne peut ni le désinstaller ni l’arrêter, il enregistre et transmet de nombreuses
données à son insu.
Un "slide" de Carrier IQ montre qu'il est possible d'étudier avec précision ce qui se passe sur le mobile
de chaque abonné
Ce ne sont pas des cybercriminels qui l'on installé… Mais les opérateurs de téléphonie mobile (Sprint
et Verizon, dans les cas étudiés par Trevor Eckhart) avec le concours du fabricant du portable Carrier IQ leur sert à « surveiller » les mobiles pour optimiser leur réseau. « Notre solution vous offre la possibilité unique d’analyser en détail les scénarios d’usage et les conditions d’erreur par type, lieu, application et performance réseau, [avec] un compte rendu détaillé de l’expérience mobile telle
qu’elle est livrée sur le terminal », précise Carrier IQ pour promouvoir son offre sur son site.
Un mouchard de poche
Autrement dit, Carrier IQ est en mesure de savoir presque tout ce qui se déroule sur votre téléphone.
« Ce logiciel a des droits de type "root" sur le terminal mobile, ce qui signifie qu’il peut faire tout ce
qu’il lui plaît », peut-on lire sur XDA-developers.com, royaume des bidouilleurs de téléphones Android
et site fétiche de Trevor Eckhart. Et effectivement, à y regarder de plus près, Carrier IQ peut surveiller
à peu près toute activité sur le mobile. L’étude des événements qui déclenchent un enregistrement
et un transfert des données chez l’opérateur est étonnante. Il suffit de lancer ou de fermer une appli,
de recevoir un SMS ou un appel, d’ouvrir une page Web et on en passe…
L’outil devient alors un vrai mouchard, qui transmet, à la suite de certains événements, de nombreuses informations à l’opérateur. « Lorsqu’un utilisateur navigue sur une page, les infos du "header
http" peuvent être récupérées, avec des informations détaillées sur cette page, et Carrier IQ peut
enregistrer les touches du clavier entrées sur cette page. Quand on change de localisation, le téléphone peut le reporter », détaille Trevor Eckhart sur son blog. Idem quand un appel et passé ou
qu’un transfert de données est lancé.
Toutes ces informations arrivent chez l’opérateur, qui peut regarder, appareil par appareil, tout ce
qui se déroule sur son réseau. Et la précision est diabolique : « Ils savent ou se trouve M. Dupont à
chaque instant, ce qu’il fait tourner sur son appareil, les touches sur lesquelles il appuie », assène
l'expert en sécurité.
Une publicité dont Carrier IQ se serait bien passé
Bien entendu, les travaux de Trevor Eckhart ne sont pas passés inaperçus. Voici deux jours, Carrier IQ
a entamé une procédure judiciaire contre notre hacker. Pour une bête violation de copyright. Celuici a en effet récupéré sur le site de l’entreprise des vidéos de formation à son logiciel – pourtant en
libre accès – et les a postés sur le Web.
Mais si Carrier IQ souhaitait faire taire le jeune bidouilleur avec ces poursuites, c’est raté. Celui-ci a
appelé la puissante Electronic Frontier Foundation, qui a rapidement conclu que l’entreprise « avait
pour véritable objectif de supprimer les recherches d’Eckhart et d’empêcher à d’autres de vérifier
ses découvertes ». Devant la pression, Carrier IQ a retiré sa plainte hier, mercredi 23 novembre, et
s’est même excusé platement dans un communiqué.
L’entreprise en a profité pour rappeler qu’elle n’enregistrait aucun texte entré au clavier, ne fournissait aucun outil de traçage, ne lisait pas les e-mails ni les SMS et ne vendait pas d’informations à des
tiers. Ouf ! Au contraire, Carrier IQ écrit que son logiciel « améliore le fonctionnement du téléphone »
notamment en « identifiant les appels coupés et une mauvaise réception » ou encore en repérant
« les problèmes qui nuisent à l’autonomie du téléphone. »
En résumé, que leur solution « permet d’identifier rapidement les problèmes qui grandissent afin
d’aider les opérateurs à éviter qu’ils ne se répandent davantage ». Un mea-culpa qui ne change
pas le fond de l’affaire : des dizaines de milliers d’Américains ont une forme de rootkit dans leur téléphone qui envoie de nombreuses données à leur opérateur sans leur consentement.
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Les PC portables plus chers à cause de la pénurie de
disques durs
La rédaction 01net le 25/11/11 à 18h25
Les prédictions des observateurs les plus pessimistes sont en train de se réaliser. La crise de production des disques durs consécutive aux inondations en Thaïlande, où sont localisées de nombreuses
usines, affecte maintenant le marché des ordinateurs portables. Selon Digitimes, Acer relèvera le prix
de ses PC portables de 2 à 3 % pour tenir compte de l’augmentation du coût des disques durs. Asustek devrait faire de même.
Ces hausses interviendront au mois de décembre, lorsque les stocks des fabricants seront épuisés.
Très logiquement, elles sont néanmoins beaucoup moins spectaculaires que celles-qui touchent les
disques durs eux-mêmes. Sur Internet, on constatait début novembre que le prix des modèles de 1 To
avait été multiplié par trois en l’espace d’une semaine.
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TF1 optimise la consommation électrique de son parc
informatique
Edition du 23/11/2011 - par Bertrand Lemaire
Le groupe audiovisuel a eu recours à Surveyor de Verdiem, intégré par GreenVision.
Le groupe TF1 réalise un chiffre d'affaires de 2,6 milliards d'euros par an grâce à ses 3800 collaborateurs dans des activités bien plus larges que la seule première chaîne de télévision française. Il souhaitait réduire la consommation électrique de ses 4000 postes de travail.
Après avoir lancé un appel d'offres, le groupe audiovisuel a retenu la solution Surveyor de Verdiem,
intégrée et déployée par GreenVision. La solution a d'abord été testée dans l'environnement technique du groupe et son absence d'impact sur le réseau et la sécurité a été validée. Cette phase a
été réalisée sur un groupe de test représentant un échantillon représentatif du parc de postes de
travail. L'installation a ensuite été réalisée en environnement de production en tenant compte des
contraintes spécifiques d'accès aux bases de données et au serveur web destiné au reporting environnemental. Les cas spécifiques ont alors été traités. Enfin, un déploiement général a eu lieu.
La solution mise en oeuvre permet d'automatiser l'arrêt et le redémarrage des postes de travail afin
de minimiser la consommation électrique tout en s'adaptant aux besoins réels de chaque utilisateur.
L'éditeur revendique un retour sur investissement en moins d'un an avec une optimisation pouvant
aller jusqu'à 75% de l'énergie consommée. Chez TF1, l'optimisation serait de l'ordre de 60%.
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Le e-commerce de plus en plus séduit par les moyens
de paiement alternatifs
Edition du 24/11/2011 - par Bertrand Lemaire
Au delà de la carte bleue et du chèque, les outils de paiement se multiplient pour le plus grand bénéfice du e-commerce.
Payer un achat en ligne peut se faire par des moyens traditionnels : cartes bancaires, chèques, prélèvements ou virements. Mais il existe de multiples autres moyens, dits « alternatifs », dont le site peut
avoir besoin en fonction des exigences marketing, même si son usage effectif est limité. Ces moyens
doivent s'intégrer chacun d'une manière spécifique ou via un opérateur comme Limonetik qui a
sponsorisé une étude sur le sujet.
Selon celle-ci, les moyens de paiement alternatifs sont appelés à continuer de se développer fortement. En 2015, c'est le quart du e-commerce (soit 13,8 milliards d'euros) qui devrait être réglé par l'un
de ces moyens (contre environ 5% aujourd'hui). Cette tendance est notamment poussée par le développement du m-commerce (commerce électronique sur mobile) et des micro-paiements associés avec l'acquisition de sonneries, jeux, etc. en attendant l'impact de la télévision connecté, impossible à déterminer aujourd'hui. Cette croissance est aussi dopée par la bascule d'environ 20% du
commerce off-line vers le on-line.
Transfuges et pure-players
Les moyens de paiements alternatifs se divisent en deux catégories : les « transfuges du off-line » et
les « pure-players ».
Les transfuges sont, notamment, les facilités de paiement (crédits à la consommation, paiements répartis en plusieurs échéances, etc.), les titres pré-payés, les avoirs associés à des points de fidélité, les
listes de mariage, les titres divers (notamment aides sociales et bons de remboursement d'assurances). Ces moyens transfuges devraient représenter 9% du e-commerce en 2015.
Les « pure-players » sont d'une part des équivalents porte-monnaie électroniques (Paypal par
exemple ou des systèmes privatifs comme sur Price Minister), d'autre part des micro-paiements avec
intermédiation de l'opérateur (numéro surtaxé de type Allopass par exemple). La monnaie virtuelle
de réseaux sociaux (Facebook Credits) est également à prendre en considération, même si elle est
marginale aujourd'hui. Ces moyens pure players devraient représenter 16% du e-commerce en 2015.
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Air France utilise des tags RFID pour ses conteneurs à
bagages
vendredi 25 novembre 2011 / ITRmanager.com
Air France vient d'équiper la quasi totalité de ses conteneurs à bagages de tags RFID afin de pouvoir
les suivre à la trace. Explications.
C'est l'éditeur toulousain Jidélec qui a imaginé la solution utilisée aujourd'hui par le département
AMO Bagaged d'Air France. Celle-ci équipe 95% des conteneurs à bagages de la compagnie aérienne et comprend des terminaux Psion (Workabout Pro) et des tags durcis RFID. L'objectif : automatiser et tracer les flux de bagages en transit sur la plateforme aéroportuaire de Roissy Charles de
Gaulle.
Ainsi aujourd’hui, à l’arrivée des conteneurs au sein des mainteneurs, l’opérateur les identifie par
codes à barres grâce à son terminal Psion, en vérifie la conformité et encode le tag RFID, en
quelques minutes. Si le tag métal est défectueux, il est aussitôt remplacé.
Ce projet de suivi des conteneurs à bagages par RFID s’inscrit dans la politique d’Air France qui entend automatiser intégralement les flux et la traçabilité de ses bagages en transit.
AMO Bagage envisage maintenant d’étendre l’application logicielle développée par Jidélec au
contrôle de la qualité des opérations de maintenance, voire à l’inventaire des conteneurs.
Et pour son activité de Fret, Air France réfléchit aussi à un projet d’encodage RFID de ses 30 000 palettes en vue là encore d’en optimiser la traçabilité.
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Étude : en 2016, les Britanniques pourront se passer de
cash et payer avec leur mobile
par La rédaction de ZDNet.fr , ZDNet France. Publié le 25 novembre 2011
Technologie - Cette étude de Forrester a été commanditée par PayPal qui prévoit qu’à l’horizon 2016
près de 14 millions de consommateurs britanniques utiliseront leurs mobiles pour régler leurs achats.
PayPal déploie actuellement de gros moyens pour devenir l’un des acteurs incontournables du
paiement mobile. L’entreprise qui prévoit de traiter plus de 3,5 milliards de transactions sur mobile
cette année a commandité une étude au cabinet Forrester. Ce dernier a interrogé 10 dirigeants de
grandes entreprises britanniques, représentant un chiffre d'affaires combiné 2010 de 85 milliards de
livres sterling.
Il en ressort que « 2016 sera l'année où les consommateurs britanniques pourront utiliser leurs téléphones mobiles pour payer des biens avec de l'argent numérique plutôt qu'en espèces, chèques ou
cartes ». Forrester indique que près de la moitié des utilisateurs de mobiles outre-Manche achètent
au moins une fois par mois avec leur terminal.
D’ici à 4 ans, PayPal estime que le commerce sur mobile représentera 2,5 milliards de livres sterling et
près de 14 millions de consommateurs. (Eureka Presse)
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New Software Improves Healthcare Delivery in Africa
Source: Georgia Institute of Technology
Newswise — Researchers from the Georgia Tech College of Computing,
working in partnership with the Centers for Disease Control and Prevention (CDC), have developed a
digital data tracking system to assist low-resource clinical laboratories in developing countries.
Sub-Saharan Africa suffers from some of the greatest health challenges in the world, making the
need for efficient healthcare delivery especially vital. However, most hospitals and labs in the region
use paper logs and manual entries for tracking data, methods that take up valuable time and are
prone to errors and loss of data. In an effort to increase efficiency and allow more patients to be tested accurately, a team led by Professor Santosh Vempala in the School of Computer Science developed the Basic Laboratory Information System (BLIS).
During a six-month pilot implementation in three hospital labs in Cameroon, BLIS accounted for a 66
percent decrease in errors and a 50 percent reduction in employee workload. This led to significantly
reduced waiting times, allowing twice as many patients to get tested daily as compared to pre-BLIS
operations.
―BLIS is easy to use and intuitive,‖ Sidney Atah, BLIS project coordinator in Cameroon, said. ―When
configuring the software, you control the behavior and appearance of the system without modifying
the program.‖
Built from freely available, open-source components, BLIS digitizes the traditional data tracking system, resulting in a sustainable program that tracks specimens, results and workflow. Unlike similar
software from commercial providers, BLIS is extremely cost-effective, works on limited resources, and
requires virtually no training. Additionally, the system is designed to work effectively in countries with
very little IT infrastructure and limited connectivity.
―Integrating data tracking software in these labs has been difficult in the past, mainly due to high
costs and the failure of other system providers to incorporate the varying needs of labs and hospitals
from different countries and cultures,‖ said Vempala, a professor in Georgia Tech’s School of Computer Science. ―We wanted to design an extremely configurable system that would adapt to fit the
needs of its users in order to improve workflow and patient care.‖
Instead of following a one-size-fits-all approach, BLIS was designed to enable each lab or country to
customize and configure the system in a way that suits them best. The digital program seeks regular
feedback from users and then incorporates this feedback through system updates, resulting in a
program that evolves with the needs of the lab.
Over the past year, BLIS has been implemented in nine laboratories across three African countries:
Cameroon, Tanzania and Uganda. Vempala and his team have worked with local lab technicians,
representatives from each country’s ministry of health and local implementing partners to integrate
BLIS into various labs across the three countries.
Dr. Maurice Mouladje, lab director for Buea Regional Hospital in Cameroon, says BLIS has had a positive impact on both patients and staff. Physicians are able to attend to patients promptly, and BLIS
provides flexibility in lab technician workload. Similarly, Atah notes that BLIS’s reach goes beyond increased efficiency and accuracy.
―BLIS has added confidence and hope in the quality of results and the ability of our institutions to
provide quality care to patients,‖ Atah says. ―It makes me feel like nothing is impossible to achieve; it
is our African dream.‖
By early 2012, Vempala and his team of Georgia Tech graduate students, Amol Shintre, Akshay Phalnikar and Anu Nair, plan to expand BLIS to labs in Ghana, in addition to incorporating the software in
more clinics in Cameroon, Tanzania and Uganda. In the next year, he hopes to make BLIS available
to any lab in the developing world, which will also include access to local technical support for a minimal fee.
BLIS is a part of Georgia Tech’s Computing for Good (C4G) initiative, which applies computing to social causes to improve quality of life around the world. For more information about BLIS, including
user feedback and access to the software, visit: http://blis.cc.gatech.edu.
About the Georgia Tech College of Computing
The Georgia Tech College of Computing is a national leader in the creation of real-world computing
breakthroughs that drive social and scientific progress. With its graduate program ranked ninth nationally by U.S. News and World Report, the College’s unconventional approach to education is defining the new face of computing by expanding the horizons of traditional computer science students through interdisciplinary collaboration and a focus on human-centered solutions. For more information about the Georgia Tech College of Computing, its academic divisions and research centers, please visit http://www.cc.gatech.edu.
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Burkina Faso: Automatisation du traitement de l'information douanière
La direction générale de la douane a rencontré les commissionnaires agréés en douane, le lundi 21
novembre 2011 à Bobo-Dioulasso. Les participants ont échangé autour d'un projet innovant de collecte électronique des informations sur le dédouanement des marchandises diverses.
En 2002, la Banque mondiale lançait le projet Doing Business avec pour objectif principal de déterminer les économies incitatives dans les pays du monde où il fait bon faire des affaires.
Depuis lors, les classements des économies par ordre de compétitivité, ont été suivis avec beaucoup
d'intérêt par les pays en développement comme le Burkina Faso, qui ont besoin de convaincre les
investisseurs en oeuvrant à l'amélioration de ces indicateurs.
Il se trouve qu'en matière de commerce transfrontalier, notre pays s'est retrouvé selon le rapport
2011, 175e des pays réformateurs sur 183, bien derrière des pays de la sous-région.
Sur les raisons de cette contre performance, la douane est en première ligne, car sur la dizaine de
formalités requises pour les importations et exportations, chacune d'entre elles prend plus d'un mois,
contre 72 heures seulement dans certains pays.
Selon le directeur régional de l'Ouest de la douane représentant le directeur général, le Burkina Faso
a entrepris un diagnostic afin d'améliorer les performances de l'administration douanière et permettre du même coup d'améliorer le classement dans le rapport Doing Business.
Le projet ORBUS 2000 est le fruit de ce diagnostic. C'est un outil de pre-dédouanement électronique
que l'administration douanière entend mettre en oeuvre en collaboration avec la Chambre de
commerce et d'industrie du Burkina Faso et qui est déjà opérationnel chez sa consoeur du Sénégal.
Le projet ORBUS 2000 a été présenté aux commissionnaires agréés en douane par Mme Françoise
Touré, inspectrice générale des douanes.
Mme Touré a expliqué que le système de collecte de l'information douanière permet de connecter
tous les acteurs de la chaîne des douanes à un seul serveur qui, par ailleurs, délivre tous les formulaires et documents devant servir aux opérations de dédouanement.
A ce serveur sont reliés électroniquement tous les services intervenant dans le processus de dédouanement. Il s'agit de la société d'inspection, Conseil technique appliqué (COTECNA), de la Direction
des affaires monétaires et financières (DAMOF), de la direction générale des services vétérinaires, du
Laboratoire nationale de santé publique (LNSP), du Centre de contrôle des véhicules automobiles
(CCVA), de la direction du patrimoine culturel, de l'Inspection générale des affaires économiques
(IGAE), des services d'assurances et de la douane.
Concrètement cela signifie que de son bureau où à partir des deux centres de facilitation qui seront
créés à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, un opérateur économique peut faire une déclaration
préalable de dédouanement.
A partir du serveur, la requête est transmise électroniquement aux services ci-dessus cités qui la traitent sans délais pour délivrer les visas, certificat ou l'autorisation requise pour le dédouanement.
L'inspectrice générale des douanes a fait ressortir les avantages du traitement électronique, à savoir
le gain de temps appréciable, la sécurité des documents traités, la bonne traçabilité des opérations
et par conséquent, l'amélioration du classement du Burkina Faso dans le rapport Doing Business.
Source: Sidwaya
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World Bank, Intel to boost joint IT investments
By Lesley Wroughton
WASHINGTON (Reuters) - The World Bank's private-sector lender plans to work more closely with Intel,
the world's top chipmaker, to invest in technology firms in developing countries, a senior World Bank
official said on Monday.
The World Bank's International Finance Corp and Intel Capital, the chip company's investment fund,
will work more closely to identify opportunities in the still underdeveloped IT sector in Africa and elsewhere, Kent Lupberger, global head of technology, media and telecoms at IFC, told Reuters.
"What we're looking at is venture and growth capital investment, primarily with equity, so companies
grow without being concerned about having immediate pay-back," Lupberger said.
"One of the key reasons for the Intel partnership is we're looking for those markets that don't have
that much venture and growth capital yet," he added.
Most of the investments would take place in the broadband infrastructure, data center and IT services sector, said Lupberger.
He pointed at the huge success of mobile phone technology in Africa where the market has grown
to about 5 billion users, including the very poor, over the past decade.
The booming cell phone industry has created jobs and infrastructure, and Lupberger said IFC is hoping for a similar result from investments in IT.
"We are looking for companies that have gone fairly far in creating some sort of IT product or service
and has actually started commercializing it," he said. "Then it's a question of really helping them grow
the business."
IFC, which invested about $19 billion in developing countries in fiscal year 2011, is planning to spend
up to $700 million over the next two years increasing its stake in new African telecoms projects. See
story at .
With many developing economies growing at more than 5 percent a year and new markets opening up, there is increasing interest in more affordable high-tech goods and services.
While China and India are still considered lucrative technology markets, Lupberger said secondary
and tertiary countries in Africa and elsewhere are of increasing interest and potentially could prove
more profitable than Asia.
The tie-up with Intel is not new. Intel and the IFC have completed joint financings in a Ukraine data
center company, an Internet firm in Russia, a technology company in Chile, and a television technology and service company in China.
© Thomson Reuters 2011