VERDI – IL TROVATORE (Chœur des enclumes)
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VERDI – IL TROVATORE (Chœur des enclumes)
VERDI – IL TROVATORE (Chœur des enclumes) Zingari Vedi! Le fosche notturne spoglie De' cieli sveste l'immensa volta; Sembra una vedova che alfin si toglie I bruni panni ond'era involta. All'opra! all'opra! Dàgli, martella. Chi del gitano i giorni abbella? La zingarella! Uomini (alle donne, sostando un poco dal lavoro) Versami un tratto; lena e coraggio Il corpo e l'anima traggon dal bere. (Le donne mescono ad essi in rozze coppe) Oh guarda, guarda! del sole un raggio Brilla più vivido nel tuo bicchiere! All'opra, all'opra... Chi del gitano i giorni abbella? La zingarella! ACTE II – Scène I Les Bohémiens Le jour renaît... admirez ce coup d'œil! Le manteau de la nuit s'est levé de la terre. Comme une veuve abandonnant son deuil, La nature dépouille un funèbre mystère! Vite à l'ouvrage! Courage! Ils prennent des marteaux et frappent en cadence sur des enclumes. Au bohémien joyeux Qui fait braver la peine?... Un regard de deux beaux yeux, Qui de son cœur bannit la peine?... La bohémienne! Les hommes tendent leurs coupes aux femmes, qui leur versent à boire. Versez, encore, à tasse pleine Le vin généreux!... Trinquons gaiement et soyons tous heureux! Au lever d'un beau jour redoublons de courage! Vite, à l'ouvrage! Au bohémien joyeux Qui fait braver la peine? Un regard de deux beaux yeux, La bohémienne!... VERDI – LA TRAVIATA (Brindisi) Alfredo Libiamo ne’ lieti calici, Che la bellezza infiora, E la fuggevol ora S'inebri a voluttà. Libiam ne’ dolci fremiti Che suscita l'amore, Poichè quell'occhio al core (indicando Violetta) Onnipotente va. Libiamo, amore, amor fra i calici Più caldi baci avrà. Tutti Ah! Libiamo, amor fra i calici Più caldi baci avrà. ACTE I Alfredo Buvons, buvons dans les joyeuses coupes Que fleurit la beauté ; Et que l’heure fugitive S’enivre de volupté. Buvons dans la douceur des frissons Que suscite l’amour, Puisque ces yeux, tout-puissants, (montrant Violetta) Vont au cœur. Buvons ! l’amour, au milieu des coupes, Aura des baisers plus ardents. Tous Ah ! Buvons ! l’amour au milieu des coupes Violetta Tra voi saprò dividere Il tempo mio giocondo; Tutto è follia nel mondo Ciò che non è piacer. Godiam, fugace e rapido È il gaudio dell'amore; È un fior che nasce e muore, Nè più si può goder. Godiam c'invita un fervido Accento lusinghier. Violetta Entre vous je saurai partager Le temps de mon bonheur ; Au monde, tout est folie, folie, Qui n’est pas plaisir. Jouissons ! fugitive, rapide Est la joie de l’amour : C’est une fleur qui naît et meurt, Et l’on ne peut plus en jouir. Jouissons : une fervente, une flatteuse voix Nous y appelle. Tutti Ah! Godiamo la tazza e il cantico Le notti abbella e il riso; In questo paradiso Ne scopra il nuovo dì. Tous Ah ! Jouissons ! nos verres, nos chansons Et nos rires embellissent la nuit, Que dans ce paradis Nous retrouve le jour. Violetta (ad Alfredo) La vita è nel tripudio. Violetta (à Alfredo) La vie est dans l’ivresse… Alfredo (a Violetta) Quando non s'ami ancora… Alfredo (à Violetta) Lorsqu’on ne s’aime pas encore… Violetta (ad Alfredo) Nol dite a chi l'ignora. Violetta (à Alfredo) N’en parlez pas à qui l’ignore. Alfredo (a Violetta) È il mio destin così Alfredo (à Violetta) C’est mon destin. Tutti Ah! Godiamo la tazza e il cantico Le notti abbella e il riso; In questo paradiso Ne scopra il nuovo dì. Tous Ah ! Jouissons ! nos verres, nos chansons Et nos rires embellissent la nuit, Que dans ce paradis Nous retrouve le jour. VERDI – NABUCCO (Chœur des esclaves hébreux) Va, pensiero, sull'ali dorate; va, ti posa sui clivi, sui colli ove olezzano tepide e molli l'aure dolci del suolo natal! Troisième partie, 11e numéro Va, pensée, sur tes ailes dorées ; Va, pose-toi sur les pentes, sur les collines, Où embaument, tièdes et suaves, Les douces brises du sol natal ! Del Giordano le rive saluta, di Sionne le torri atterrate… Oh, mia patria sì bella e perduta! Oh, membranza sì cara e fatal! Salue les rives du Jourdain, Les tours abattues de Sion ... Ô ma patrie si belle et perdue ! Ô souvenir si cher et funeste ! Arpa d'or dei fatidici vati, perché muta dal salice pendi? Le memorie nel petto raccendi, ci favella del tempo che fu! Harpe d'or des devins fatidiques, Pourquoi, muette, pends-tu au saule ? Rallume les souvenirs dans le cœur, Parle-nous du temps passé ! O simile di Solima ai fati traggi un suono di crudo lamento, o t'ispiri il Signore un concento che ne infonda al patire virtù! Ô semblable au destin de Solime Joue le son d'une cruelle lamentation Ô que le Seigneur t'inspire une harmonie Qui nous donne le courage de supporter nos souffrances ! VERDI – AIDA (Marche triomphale) SCENA SECONDA Uno degli ingressi della Città di Tebe. Popolo Gloria all'Egitto ad Iside Che il sacro suol protegge! Al Re che il Delta regge Inni festosi alziam! ACTE II – DEUXIÈME TABLEAU Une des entrées de la ville de Thèbes. Le Peuple Gloire à l'Égypte, au noble roi Que le Delta révère! Isis, que la prière S'élève jusqu'à toi! Vieni, o guerriero vindice, Vieni a gioir con noi; Sul passo degli eroi I laurie i fior versiam! Vois en tous lieux, triomphateur, Ta gloire proclamée… Que de fleurs soit semée La route du vainqueur. Donne S'intrecci il loto al lauro Sul crin dei vincitori! Nembo gentil di fiori Stenda sull'armi un vel. Danziam, fanciulle egizie, Le mistiche carole, Come d'intorno al sole Danzano gli astri in ciel! Les Femmes Aux palmes triomphantes, Aux roses odorantes Mêlez les fleurs brillantes Du lotus sans pareil; Que s'enlacent nos rondes En mystères féconds Comme tournent les mondes Autour du chaud soleil. Sac. Della vittoria agli arbitri Supremi il guardo ergete; Grazie agli Dei rendete Nel fortunato di. Les Prêtres Isis sourit aux cœurs pieux. Que vos hymnes résonnent Et des biens qu'ils nous donnent Rendez grâce aux dieux.