saint-gaudens

Transcription

saint-gaudens
janvier / fevrier 2013
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u
Le jo
SAINT-GAUDENS
PYRÉNÉES COMMINGES
N°13
Edito
De sages décisions de bon sens
Sports
Le billard-club en forme
Beaucoup de mondes lors des voeux de Jean-Raymond Lepinay.
N
ous avons pu échanger lors des réunions de quartiers ou des
moments festifs et conviviaux de fin d’année 2012 et de début
d’année 2013, avec de nombreux Saint-Gaudinois.
Les enjeux, les besoins, les perspectives, les engagements que nous avions
pris et qui ont été respectés ont ainsi pu être évoqués.
Skate park, Centre Technique Municipal, nouveau plan de circulation,
hôtel de police municipale, maison des sports, jardins familiaux,
travaux d’urbanisation : l’année 2012 a été riche.
Bien d’autres projets seront aussi conduits en 2013
Nous avons pris de sages décisions de bon sens pour assainir
les finances mises à mal par les décisions de l’équipe municipale
précédente. Mon prédécesseur avait pris le risque inconsidéré
de contracter de nombreux prêts toxiques, des emprunts à risques
pour notre ville, que les générations futures devront assumer
puisque ces prêts courrent encore pour plus de vingt ans.
C’est pour cela que nous avons décidé de céder à Bail Emphytéotique
Administratif (B.E.A) pour 30 ans les locaux de la Gendarmerie Mobile.
Une partie des sommes perçues permettra le désendettement de la Ville,
tout en continuant à faire les travaux que nous n’avions pas les moyens
de financer mais qui s’avèrent nécessaires et ceci,
sans augmenter les impôts locaux.
Dans le même temps, à l’exemple de ce qui a été fait pour le secteur de
la petite enfance, nous continuerons à réaliser avec les 20 communes
du Saint-Gaudinois les équipements actuellement en travaux, comme
l’ensemble Médiathèque / Conservatoire de musique du Saint-Gaudinois.
Ce que nous devons encore faire, pour le bien-être des Saint-Gaudinois,
nous le ferons en fonction des priorités dégagées.
Je pense ici aux giratoires de la Croix de la Mission et de la Sous-Préfecture,
ou encore aux trottoirs de l’avenue François Mitterrand.
Tout ceci en toute concertation. C’est ainsi que nous travaillons
depuis 2008. Un travail qui porte ses fruits.
Jean-Raymond Lépinay
Maire de Saint-Gaudens
Ont participé à ce magazine
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION :
Jean-Raymond Lepinay
REDACTION : Eric Sentucq / Service Communication
Ville de Saint-Gaudens
PHOTOS : JAL, Eric Sentucq
N° ISSN : 1 636-1725
MAQUETTE ET COMPOSITION :
Pascal Brugeilles
24, Avenue François Mitterrand
31800 Saint-Gaudens / Tél : 06 87 19 74 59
IMPRESSION : IMPRIM 31 / Saint-Gaudens
Tél : 05 61 89 09 07
Ça roule pour le billard-club
de Saint-Gaudens. En fin d’année, du côté
de Cahors, le président Robert Galabert
et Jean Laborie se sont illustrés
en formant le duo gagnant à l’occasion
de la 3ème manche qualificative 3 bandes
Nationale 3. Les deux Saint-Gaudinois sont
désormais quasiment certains de jouer
la finale de la Ligue qui se disputera...
le 27 avril 2013 à Saint-Gaudens, dans
les locaux du billard club ! Si les résultats
sportifs sont là, l’association cherche
également à se faire connaître du grand
public et à trouver de nouveaux joueurs.
Aussi, chaque premier vendredi du mois,
à partir de 18 heures, le club organise
des «soirées découvertes», gratuites et
ouvertes à tous.
Renseignements :
au 05 61 94 97 67 ou au 06 74 49 01 95.
Les Ecuries de Sainte-Anne
Depuis 2003, Laurent Tréhin et sa
compagne Stephanie ont su faire grandir
les Ecuries de Sainte-Anne. S’il y avait
jadis 70 licenciés, la structure en compte
aujourd’hui plus de 260 et les locaux
ont été rénovés. Résultat, les diverses
propositions des Ecuries fonctionnent
parfaitement, dans une ambiance
conviviale : école d’équitation, saut
d’obstacles, concours complet, cours
collectifs et individuels, cours adultes,
pension et demi-pension pour quelques
50 chevaux, le tout encadré par une équipe
de moniteurs et de soigneurs des plus
compétentes.
Point d’orgue de ces activités, chaque
dimanche est consacré à une activité
équestre différente et ludique, qui offre
un nouvel angle : poney game, hunter,
horse ball, polo, éthologie...
Enfin, tout au long de l’année, les Ecuries
organisent des concours officiels club 5ème
catégorie les dimanches 17 février, 24 mars,
21 avril, 12 mai, 9 juin, 22 septembre,
13 octobre et 17 novembre.
Ecuries de Sainte-Anne : 05 61 95 01 66
www.ecuries-ste-anne.com
Retour sur images
Médaille d’honneur et joyeux retraités
Les nombreuses
animations de Noël
A
l’occasion de la cérémonie de vœux
aux agents qui a rassemblé les
employés de la Ville de Saint-Gaudens
et de la Communauté de Communes du
Saint-Gaudinois à la Maison des Sports de
Saint-Gaudens, Jean-Raymond Lépinay,
Maire de Saint-Gaudens et Michel Sibra,
adjoint à l’urbanisme, ont tenu à remettre
la médaille d’honneur vermeil pour 30 ans
de travail à Hélène Lazary, employée au pôle
réglementation. Elle avait obtenu la médaille
d’argent en janvier 2003. Hélène Lazary
était entrée au CCAS de Saint-Gaudens en
1982. Le 1er janvier 2000, elle entrait à la
Ville de Saint-Gaudens dans le cadre d’une
mutation. Hélène Lazary fera valoir ses droits
à la retraite le 1er juillet 2013. Elle sera suivie
en 2013 par Serge Eichenne (techniques
magasin), Maryse Laforgue (réglementation),
Jean-Pierre Sabinotto (espaces verts),
Françoise Caze (réglementation), Yolande
Bastien (commande publique, achats),
Ginette Angelini (standard), Michèle Simon
(secrétariat général), Jackie Villenave
(ressources humaines), Gilbert Boué
(informatique) et Renée Bozzetto (secrétariat
CCSG). En 2012, sont partis à la retraite :
Mathilda Fondevilla (réglementation),
Pierre Puisségur (espaces verts), Pierre
Parmegiani (voirie), Jean-Philippe Blanc
(services techniques), Jean-Paul Roger
(voirie), Patrick Rives (directeur des services
techniques), Michel Chaminaud (espaces
verts), Michel Esquerre (réglementation),
Danièle Perez (réglementation) et Sylvie
Pérez (réglementation).
Repas spectacle
pour les aînés
Deux cérémonies
de voeux
Concoctées par la Communauté de
Communes du Saint-Gaudinois, la Ville
de Saint-Gaudens et l’association de
commerçants «Commerces +» dans
le cadre du FISAC, les animations
de Noël, gratuites, ont connu un vif
succès. Si le Père Noel s’est taillé la
part du lion, la patinoire a également
beaucoup plu et son utilisation
a été appréciée par les plus jeunes.
Des jeunes et des moins jeunes qui
ont aussi particulièrement aimé le feu
d’artifices, les soirées dancefloor avec
DJ X-TREM ainsi que les séances de
maquillage pratiquées par des mains
habiles s’il en est...
Des animations complétées par
celles de l’Office de Tourisme du
Saint-Gaudinois et du marché de Noël,
sous la halle aux grains,
avec les artisans d’art.
La Nuit de
la Saint-Sylvestre
C
hangement de lieu, changement
de concept. Le traditionnel goûter
des aînés proposé par la Ville aux
Saint-Gaudinois âgés de plus de 65 ans
s’est mué en repas des aînés. Un véritable
repas qui avait pour cadre le Parc des
Expositions du Comminges pour pouvoir
pleinement profiter de la qualité du spectacle. Plus de 600 personnes ont ainsi
pu applaudir les danseurs et danseuses
plus ou moins emplumées ou déplumées
(c’est selon) du « Moulin des Roches », le
cabaret de Mauzac. Un début d’année
passé sous le signe de la fête et de la
convivialité, particulièrement apprécié
des participants qui l’ont fait savoir aux
organisateurs.
L
e 15 janvier, c’était un peu une journée
marathon pour les élus de la Ville et
Jean-Raymond Lépinay avec la cérémonie des vœux aux agents, le midi, et la
cérémonie des vœux protocolaires (corps
constitués, administrations, associations,
politiques...) en fin d’après-midi. Beaucoup
de monde lors de ces deux manifestations.
Il a notamment été question de climat de
confiance, d’organisation de travail mais
aussi, de compétences, de lien social sur l’ensemble du territoire, de travaux et de réalisations. 2013 sera l’année de la construction de
la médiathèque, un équipement majeur porté par la CCSG mais qui s’établit en centreville de Saint-Gaudens.
Une vraie belle et grande soirée.
C’est ce qu’ont vécu les quelques
700 personnes (500 au repas et
200 venues danser après le repas)
réunies pour célébrer la nouvelle
année au parc des Expositions
du Comminges. Une «super»
ambiance autour du repas et de
l’orchestre d’Alain Carrère, qui a su
animer la première nuit de l’année
jusqu’au petit matin ; certains ne
voulaient pas partir, c’est un bon
signe ! Il suffisait de jeter un œil
sur les plaques minéralogiques des
véhicules stationnés sur le parking
pour comprendre que la nuit de la
Saint-Sylvestre proposée par la Ville
de Saint-Gaudens a été un succès :
beaucoup de 31, mais aussi
des 09, 65, 32...
Le journal de
Janvier / Février 2013
3
CITOYENNETES
Alfred Ebelot, le Saint-Gaudinois
de la Pampa
Carhué, une ville ouverte sur l’immensité de la Pampa
Tout commence par un coup
de fil anodin au secrétariat
de mairie de Saint-Gaudens,
émanant de l’Ambassade
d’Argentine, demandant des
renseignements sur un certain
Alfred Ebelot dont le nom
semble extrêmement connu
du côté de la Pampa.
Des renseignements, difficile
d’en trouver, si ce n’est qu’il est
bel et bien né à Saint-Gaudens
à 1839, fils de Joséphine
Carrere et Charles Ebelot, qu’il
grandit dans un milieu ouvert
aux belles lettres et aux idées
républicaines. Que son frère
ainé, Henri, né en 1831, brillant
avocat, fut maire de Toulouse
entre 1871 et 1876.
O
n présente Alfred Ebelot,
comme ingénieur, journaliste
et écrivain. Qui s’expatrie en
1871 en Argentine (où on hispanise
son prénom en Alfredo). Alfredo a
en effet refusé de poursuivre une
carrière de fonctionnaire car en
profond désaccord avec le Régime de
Napoléon III ; et aurait dans la foulée
fondé «La revue des deux mondes»,
évoquant l’Europe et l’Amérique.
Buenos Aires est alors un gros village
«dont les limites s‘ouvrent sur un grand
désert vert», la Pampa. L’Argentine ne
compte que 2 millions d’habitants et la
communauté française, la troisième du
pays (italiens : 23,6%, espagnols : 7,8%
et français : 7,5%),
possède 32 000
âmes.
Alfredo
Ebelot
fonde
d’ailleurs un nouveau
journal, «Le Républicain», pour défendre
les idées de Gambetta. Jusqu’à ce qu’une
grande épidémie de fièvre jaune le pousse
vers ce vaste espace : le gouvernement et
son ministre de la guerre et de la marine,
Alfonso Alsina, le charge en 1875 de
diriger la construction d’un très grand
fossé, une excavation de 400 kilomètres,
avec 2,60 mètres de largeur à l’ouverture
et 1,75 mètre de profondeur, destiné à
protéger le bétail des colons des razzias
des indiens ranqueles et pampas. Un
projet coûteux et contesté qui n’arrive
pas à terme. Mais qui permet à Alfredo
Ebelot d’être au contact des gauchos, des
indiens et des militaires, en contemplateur
mélancolique, s’interrogeant sur la
condition humaine, disciple de Darwin.
Alfredo écrit, en témoignage, plusieurs
articles avant de collaborer à deux autres
journaux, «Le courrier de La Plata» et «La
Nacion» et d’écrire un ouvrage, sorti en
1890, «La Pampa», «conscient d’être témoin
d’une transition entre la modernité, la culture
gauchesque, la vie sauvage et les derniers
indiens». Il rentre en France en 1908,
accompagné de sa femme et de sa fille
adoptive, Pampa, une indienne. Il meurt à
Toulouse en 1912.
Aujourd’hui, l’Argentine travaille
sur un programme de coopération Franco-Argentine,
destiné à renforcer les liens
entre les collectivités locales
françaises et les gouvernements locaux argentins,
dans la gestion des services
publics, la mise en valeur du
patrimoine, la mise en place
de pôles technologiques, le
développement d’échanges,
le transfert d’expériences.
En septembre 2012 ont eu
lieu à Biarritz les journées de
l’Argentine. Michel Pérez, adjoint au
maire, s’y est rendu pour évoquer ce projet
de coopération et y parler d’Alfredo Ebelot.
«Il est reconnu comme un homme ayant toujours apporté son soutien aux autochtones et
qui a très vite appréhendé la notion du vivre
ensemble». Aussi, l’Ambassade d’Argentine
souhaite t-elle, afin d’honorer Ebelot, proposer à Saint-Gaudens un accord de coopération avec la ville de Carhué, 10 000 habitants, chef-lieu de la région Adolfo Alsina
(du nom du général qui enrôla Ebelot), 520
kilomètres à l’ouest de Buenos Aires, sur la
route provinciale 60, sur la rive sud-est de
la lagune Epecuen, connue pour la qualité
de ses eaux thermales. Dans la pampa. Une
ville fondée en 1877. Et qu’a forcément
connu un certain Alfredo Ebelot.
Informations tirées de www.latitud-argentina.com
Alfred Ebelot, la pampa – Pauline Raquillet-Bordy
Carhué se trouve sur les bords du lac Epecuen
Michel Chaput, nouveau directeur
Conseil en bref...
Récupérer de l’eau chaude
L’usine de pâte à papier Fibre Excellence
rejette actuellement dans la Garonne
500 à 600m3 par heure d’eau à 60-70°,
après l’avoir ramenée à la température
du milieu naturel et après l’avoir
épurée. La Ville souhaite explorer toutes
les possibilités qui s’offrent à elle en
terme environnementale autour de la
récupération possible de cette énergie
«fatale» (on appelle ainsi le reliquat de
l’énergie nécessaire à la réalisation d’un
processus et ensuite devenue inutile à
ce processus). Une étude d’opportunité,
agréée par l’ADEME, a été décidée par
le Conseil pour évaluer l’intérêt (options
techniques, coûts, temps de retour sur
investissement) de cette récupération
d’eau chaude.
Motion Banque de France
La Banque de France a présenté un
projet de modernisation de son réseau
qui prévoit la fermeture des bureaux
d’accueil et d’information accueillant
moins de 1000 usagers par an. Le B.A.I de
Saint-Gaudens, localisé dans les locaux
de la C.C.S.G, se trouverait condamné par
cette réforme. Cette antenne, ouverte
un jour pendant 6 heures et avec un seul
agent, ne peut de fait atteindre le seuil
fixé pour son maintien. Pour renforcer
l’offre rendue par la Banque de France
sur la Ville de Saint-Gaudens, il convient
d’envisager la réouverture permanente
d’un bureau rattaché à la succursale
départementale doté d’un effectif en
nombre suffisant pour garantir la qualité
du service rendu aux entreprises et aux
particuliers.
J. R. Lepinay, M. Chaput, C. Barbolosi et M. Chaubard
I
l est arrivé début décembre pour
prendre la fonction de Directeur
Général des Services, en remplacement
de Yannick Bompart. Michel Chaput,
installé depuis quelques années dans
le Comminges, à Beauchalot, travaillait
jusque là au développement économique
de la Communauté d’Agglomération
de Toulouse. Un parcours professionnel
commencé, pour cet Aveyronnais de
souche, par une formation de droit privé
à Tarbes et une fonction de clerc de
notaire. Cela n’a duré qu’un temps, celui
de passer un concours et de changer
de vie en rentrant au service domaines
et contentieux de la ville de Paris. Puis la
gestion du personnel au CCAS de Reims,
Des gloutons
électriques
avant celui de Toulouse. «Je n’ai jamais eu
peur du changement ; à mon âge, je ne suis
pas certain que j’aurais eu cette opportunité
dans le secteur privé» sourit le nouveau
D.G.S. «Mon rôle, c’est celui du lien entre
les élus et les services, en respectant les
compétences de chacun ; c’est la mise en
musique des projets qu’il faut faire aboutir.
En même temps, il faut toujours être en éveil,
sur tous les sujets, sur la forme comme sur
le fond, dans le respect des procédures».
A Saint-Gaudens, il a trouvé un centreville «de caractère, plein de charme avec
certainement des choses à faire pour le
mettre davantage en valeur. Les élus l’ont
compris en engageant une réflexion de
rénovation urbaine» poursuit-il. «J’ai trouvé
ici une ville avec de nombreux services et
une action culturelle assez extraordinaire
pour une ville de cette taille. Il faut en avoir
conscience». Enfin, il évoque «la qualité
humaine, le management et la vision du
territoire de Jean-Raymond Lépinay. Il a
un rôle fort pour la ville et ses habitants, à
travers son implication dans les dossiers du
tribunal, de l’Hôpital, de l’école d’infirmières
et des finances de la ville» termine t-il.
Construction
d’un city-park
Frais scolaires
Certains enfants sont scolarisés dans
les écoles de Saint-Gaudens alors qu’ils
sont domiciliés en dehors du territoire
communautaire. Le bilan 2011 des
dépenses de fonctionnement des écoles
fait ressortir un coût moyen par enfant
(élémentaire et maternelle) scolarisé
dans le public d’un montant
de 1465€/an. Afin de ne pas supporter
la charge de ces dépenses, il apparaît
nécessaire de facturer ces frais aux
communes hors CCSG, dont les enfants
sont scolarisés sur Saint-Gaudens,
sur la base du tarif indiqué pour
l’année scolaire 2012/2013.
Rénovation éclairage public
Deux nouvelles opérations d’éclairage
public ont été votées par l’assemblée
communale : une concernant la rue
Bernard IV, l’autre pour la rue Emile Cara,
la rue de la Volpette et le rue Pelleport.
Un total de 41 883€ de travaux, la part
restant à la charge de la commune
étant de 12 729€.
L
a Ville de Saint-Gaudens vient de
s’équiper de deux nouveaux appareils
destinés à améliorer la propreté
dans les rues de la cité. Deux appareils
Glutton, qui avalent tout à la fois feuilles,
mégots, papiers, excréments canins...
ont été acquis. Des appareils électriques
et donc extrêmement silencieux, faciles
d’utilisation, d’une autonomie de 8 heures
sont entrés en service et ont été présentés
aux élus, Jean-Raymond Lépinay et Michel
Chaubard, conseiller municipal délégué
au matériel roulant et technique, ainsi
qu’aux services utilisateurs. «C’est un
premier pas vers l’électrique qui va dans le
sens du développement durable. Il s’agit d’un
investissement s’élevant à 14 000€ H.T par
Glutton» notait d’ailleurs Michel Chaubard
lors de la présentation. «Nous allons aussi
bientôt recevoir un nouveau véhicule, une
voiture électrique, la première de notre flotte»
terminait le conseiller municipal.
L
e skate-park est devenu un endroit
extrêmement prisé des jeunes SaintGaudinois, où ils peuvent pratiquer
les sports urbains de glisse et de roulettes
en toute quiétude. Actuellement, une
piste de BMX, accolée au skate-park, est
en cours d’élaboration aves ses bosses
de terre spectaculaires. Le lieu, situé
face au Collège Didier-Daurat en lieu et
place d’un ancien boulodrome et d’un
minigolf devenu désuet, sera également
paysagé et doté de mobilier urbain.
Pour compléter ce dispositif, la Ville va
prochainement installer un city-park,
l’idée ayant été validée par le Conseil
Municipal. Cet équipement permettra
la pratique de sports urbains de ballon,
mini foot, handbal, volley, basket, street
ball… Le montant des travaux s’élèvera à
147 697€ ; la part de la commune sera de
50 735€.
Le journal de
Janvier / Février 2013
5
DOSSIER
A la rencontre des Saint-Gaudinois
Salle pleine aux Gavastous
Depuis 2008, les élus de la
Ville et les services municipaux
ont pris l’habitude, chaque fin
d’année, d’aller à la rencontre des
Saint-Gaudinois à l’occasion de
réunions de quartiers. Entre le
12 novembre et le 13 décembre,
7 réunions ont été organisées,
au Foyer des Jeunes Travailleurs
(Lanta, Résidence...), au Belvédère
(centre-ville), à la salle de la Serre
de Cazaux (les Serres), à la salle
du Pilat (Pilat, avenue Anselme
Arrieu...), à la salle des Gavastous
(Gavastous, Caussades,
Avenue François Mitterrand),
à la salle de Sainte-Anne (Pouech
et Sainte-Anne) et aux anciens
ateliers municipaux (boulevard
des Pyrénées, Bugatet, Saudet...).
Un exercice de proximité
des plus intéressants !
U
n point sur les grands dossiers, puis d’infirmières, la zone Seveso de Fibre
un débat sous la forme de ques- Excellence, les finances, les logements De
tions-réponses avec l’assistance. Le Robien, l’abattoir, les travaux en centreprincipe des réunions de quartiers est bien ville, le nouveau plan de circulation,
rodé. Chaque année à pareille époque, l’aire de grand passage pour les gens du
les élus et les services se déplacent dans voyage, les relations avec la Communauté
les quartiers pour aller à la rencontre des de Communes du Saint-Gaudinois,
habitants, expliquer décisions et projets, l’implantation du Leclerc sur la ZAC des
mais aussi pour prendre le pouls et le landes, le Plan Local d’Urbanisme, la
ressenti de ceux qui y vivent. Sans jamais construction de l’Ensemble Médiathèque
/ Conservatoire de Musique
s’éloigner du terrain. Du coup,
7 réunions
Guy Lafitte... Mais aussi des
on s’informe sur le devenir de
questions plus ciblées sur le
la Ville mais on évoque aussi
de quartiers
quotidien, la vitesse des voila vie du quartier, le quotidien
et les préoccupations de cha- ont été organisées tures, l’enfouissement des
containers, des réhabilitacun. C’est le moment choisi
en 2012»
tions de trottoirs, l’éclairage
pour faire remonter certaines
informations, certains dysfonctionne- public, le sentiment d’insécurité, la proments auprès des services et d’y appor- preté, ce qui va se faire en 2013... Bref, tout
ter des réponses concrètes et rapides si ce qui fait la vie dans notre cité.
possible. «Parfois on se dit
les choses» en sourit JeanRaymond Lépinay, que ce
soit lors de la réunion ou lors
de la 3ème mi-temps, pour le
verre de l’amitié, mais toujours sur un ton convivial et
chaleureux.
Ainsi, les réunions de quartiers ont permis d’aborder les grands dossiers de
la Ville. Le site unique de
l’hôpital, le Tribunal, l’école
«
Réunion à Sainte-Anne
Réunions de quartiers : les grands dossiers
Site unique pour l’hôpital
La mobilisation a porté ses fruits ; un temps
menacé, le projet de site unique de l’hôpital
a été revu et le feu vert pour sa réalisation
a été donné mi-décembre. La construction d’un nouveau bâtiment sur le site de
Saint-Plancard permettra de regrouper les
activités, actuellement dispersées entre les
deux locaux de Saint-Plancard et du boulevard d’Encore. Il s’agit d’un projet dont
l’enveloppe se monte à 27 millions d’Euros.
Egalité de soins, efficacité, conditions de travail pour les personnels et conditions d’accueil pour les patients…chacun y trouvera
son compte, dans un contexte de maintien
de l’emploi. Les bonnes nouvelles n’arrivant
jamais seules, l’hôpital vient de renforcer
son équipe médicale en accueillant de nouveaux spécialistes, en chirurgie viscérale, en
ORL. Une unité de court séjour en gériatrie
se mettra en place en février, complémentaire du long séjour et des EPHAD. Le service de réanimation est consolidé et une
mise en commun de l’activité de biologie
médicale se mettra en place avec les hôpitaux d’Auch, Tarbes et Lourdes.
Un périmètre Seveso
Ce n’est pas l’usine de pâte à papier qui
est plus dangereuse, ce sont les normes
de sécurité, appliquées par l’Etat, qui ont
changé. «La situation est d’autant plus surréaliste que l’usine a fait de gros progrès en
termes de sécurité» rappelait Jean-Raymond
Lépinay lors des réunions de quartiers. Ces
nouvelles normes établissent différents
secteurs : un périmètre où l’aléa est fort autour de l’usine, un périmètre intermédiaire
qui pourrait être de 1000 mètres, et un troisième périmètre qui devrait être de 1380
mètres. Dans le périmètre intermédiaire, de
1000 mètres, il semblerait que des extensions d’habitation soient possibles...mais
pas les constructions neuves. «Or, il y a très
peu de demandes de permis de construire ; ce
n’est pas ça qui va changer la nature du problème» poursuivait le Maire. La Ville compte
faire appel à un expert indépendant pour
étudier la question et entamer des discussions avec l’Etat.
Une école d’infirmières
Il ya aura, en septembre 2013, une rentrée
un peu particulière. Une école d’infirmières
s’installe en effet en ville, une antenne de
l’Institut de Formation en Soins Infirmiers
(IFSI) de Rangueil, à Toulouse. La Région
Midi-Pyrénées accompagne cette création. L’école d’infirmières occupera une
partie des locaux du centre du Pilat qui
seront libérés par la Bibliothèque et l’école
de musique. L’antenne, en relation avec
l’hôpital de Saint-Gaudens, proposera
une formation à une première promotion
de 25 infirmièr(e)s. Le cycle de formation
étant de trois années, il y aura en 2014 25
autres infirmières et en 2015 25 nouvelles
recrues. 40 élèves de préparation à l’école
d’infirmières et 40 élèves en prépa aides
soignantes intègreront aussi la structure.
Rénovation de logements
Prêts toxiques et B.E.A
Sursis pour le Tribunal
Rayé de la carte par la réforme de la carte
judicaire menée par Nicolas Sarkozy et
Rachida Dati, le sort du tribunal de SaintGaudens n’est peut-être pas aussi tranché
que ce que l’on pensait. Christiane Taubira,
Ministre de la Justice de François Hollande,
a en effet relancé le débat en demandant
une étude sur la possibilité de réouverture du Tribunal. Cette mission, menée par
Serge Daël, s’est rendue à Saint-Gaudens le
14 janvier. Une justice adaptée aux réalités
du monde rural, l’éloignement de Toulouse,
la présence de professionnels de la justice
sur le territoire ont été évoqués… Reste
à connaître, désormais, le sort exact du
Tribunal. Plusieurs pistes sont évoquées.
Une réponse devrait intervenir aux alentours du 10 février.
Prêts toxiques et Bail emphytéotique
administratif (B.E.A), le second découlant
du premier. C’est ce que s’est évertué à
expliquer, le plus simplement possible,
Jean-Raymond Lépinay. De très nombreux
emprunts toxiques ont été contractés par
l’équipe municipale précédente, plus de
70% du total de la dette de la Ville. Ces prêts
toxiques, des emprunts à taux variables,
sont extrêmement dangereux. Il convient
de racheter les prêts qu’il est possible de
racheter, il convient également de fixer
les taux des emprunts dangereux. Cela
demande donc d’avoir des liquidités. Cela a
été rendu possible par l’opération de B.E.A
sur la gendarmerie mobile. La Ville ne vend
pas son bien, mais le cède pendant 30 ans
à S.N.I, une filiale de la Caisse des Dépôts
et Consignations, pour une somme de près
de 10 millions d’Euros qu’elle paye à la Ville.
S.N.I effectuera également les travaux nécessaires de réhabilitation de la caserne.
En permettant la construction de 805 logements de Robien sur la Ville, la précédente
équipe municipale a complètement déséquilibré le marché immobilier de SaintGaudens. Les nouveaux arrivants ainsi que
certaines personnes qui habitaient dans des
logements vétustes en centre-ville se sont
déplacées dans les logements De Robien,
de meilleure qualité, même si les coûts de
chauffage sont exorbitants. Actuellement,
il reste toujours 175 logements vides De
Robien ainsi que de très nombreux logements, de plus en plus délabrés car non entretenus, en centre-ville. Les propriétaires
de ces logements trouvent, souvent avec
l’aide d’agences immobilières, des locataires qui peuvent être marginalisées et qui
acceptent des conditions de location difficiles. La municipalité souhaite donc repeupler le centre-ville. Pour ce, une partie de
la manne financière du B.E.A pourrait être
utilisée pour aider à financer des projets de
rénovation d’habitat dans le cœur de ville,
en travaillant notamment l’accessibilité à
ces logements.
Le journal de
Janvier / Février 2013
7
travaux
Réunions de quartiers : la proximité
Des travaux d’urbanisation
La ville est en mutation. Déjà, le centre-ville
a quelque peu changé de profil : le sens de
circulation de certaines rues a changé, les
feux tricolores ont été supprimés pour permettre une meilleure fluidité du trafic automobile, les giratoires des Caussades, de
l’avenue de l’Isle et celui du Centre Leclerc
ont également permis une meilleure fluidité ainsi qu’une sécurisation accrue de ces
endroits accidentogènes. Ces travaux seront complétés, en 2013, par la création de
deux nouveaux giratoires qui permettront
de faire le tour de la ville sans difficultés :
d’abord le giratoire de la Croix de la Mission,
à l’embranchement des avenues Joffre et
Foch, des boulevards Pasteur et Azémar et
de la rue Victor-Hugo. Ensuite, le giratoire
de la sous-préfecture pour remédier à un
carrefour bizarroïde. Les trottoirs de la première partie de l’avenue Mitterrand seront
entièrement repris. Enfin, la sortie de la rue
Voltaire sur le Boulevard de Gaulle sera travaillée, permettant un réaménagement de
la place Pibrac.
L’abattoir se porte bien
Des travaux qui permettent la pérennisation de l’activité tout en augmentant la
quantité, un centre d’allotement, qui permettra entre autre les ventes entre éleveurs
et acheteurs, un « plus » économique) de
1500m² consacré à la filière ovine mais permettant aussi l’organisation de manifestations liées au monde de l’élevage, un directeur, Eric Barnay (photo ci-dessus), directeur de l’abattoir de Saint-Gaudens mais
aussi président de la Fédération Nationale
des Exploitants d’Abattoirs Prestataires de
Services et pressenti pour assurer la présidence de l’Observatoire National des
Abattoirs... tout va bien pour l’abattoir.
Mais aussi un projet, une idée : créer une
école, cela n’existe pas en France, dédiée
aux salariés des abattoirs. L’environenment
est favorable avec la présence de l’abattoir,
du lycée agricole, la formation boucherie
du CFA de Gourdan.
Insécurité,
entre réalité et ressenti
Les véhicules vont trop vite
Un ressenti évoqué lors de chaque réunion : les problèmes liés à la vitesse des
véhicules. Il en est ainsi, pêle-mêle, avenue de Saint-Plancard, rue Pascal, avenue
Anselme Arrieu, rue du Souvenir Français,
boulevard Sommer, avenue Gaston
Phoebus... Les coussins Berlinois s’avèrent
peu dissuasifs, il en faut beaucoup pour
faire baisser la vitesse des véhicules qui,
par ailleurs, changent de parcours pour les
éviter... La ville a acquis 5 radars pédagogiques qui seront temporairement installés à ces endroits. Si les données récoltées
sont concluantes, elles peuvent être transmises au Commissariat pour des contrôles
ciblés. Il a été aussi évoqué le problème de
rodéos nocturnes, notamment autour du
quartier de la Résidence ou encore avenue
Anselme Arrieu.
Il est difficile d’aller à l’encontre les idées
reçues, du ressenti des gens. C’est aussi le
mal de notre société. C’est un des éléments
qui est fortement ressorti des réunions de
quartiers. Certains événements qui se sont
déroulées rue Victor-Hugo, la présence
latente, en ville, de personnes ayant un
mode de vie marginal, souvent avec des
chiens, contribuent à ce sentiment d’insécurité. Les problèmes de délinquance
existent, mais sont-ils au niveau de ce que
beaucoup aiment à penser et à faire penser ? Ce qui est certain, c’est que les chiffres
de la Police Nationale montrent une baisse
de 40% de la délinquance. Un travail a été
entrepris pour trouver une meilleure complémentarité entre la police municipale
et la police nationale. La vidéo-protection
sera bientôt une réalité, dans les parkings
mais aussi dans certaines rues. Enfin, les
travaux de modernisation du centre-ville
sont autant de signaux servant à valoriser
l’idée que l’on peut avoir de la ville.
Enfouir les containers
C’est souvent un problème de civisme, de
respect de l’autre. Quand le service propreté passe, le matin dès potron-minet, la
ville est propre, très propre. C’est ensuite
que les choses deviennent plus difficiles,
selon ce que font les usagers de la ville.
Pour parfaire le dispositif déjà en place, la
ville vient de s’équiper de nouveau matériel, électrique et donc silencieux, respectueux de l’environnement : de grands
aspirateurs sur roues qui absorbent toutes
sortes de déchets, déjections la plupart
du temps canines, papiers, feuilles, petites
bouteilles etc... Par ailleurs, la Ville a entamé son programme d’enfouissement des
containers. 3 sites sont déjà en place, une
demi-douzaine d’autres devraient voir
le jour en 2013. Ces poubelles enterrées
offrent une vision beaucoup plus propre
et moderne de la ville.
De tout, un peu
Plusieurs doléances ont été entendues à
l’occasion de ces réunions. Des solutions
ont été apportées ou seront apportées. Des
exemples parmi d’autres : un sens unique
place de la Brasserie Saint-Paul, des fuites
sur le toit de la Chapelle des Gavastous,
impossibilité de fermer le centre-ville le
jeudi (infirmiers, laboratoire d’analyses
médicales, docteurs...), problème de croisement avec les bus scolaires avenue Foch
/ Rue Berthelot, problèmes de visibilité
rue de Froidour, problème d’éclairage rue
Louis Bosc, rehausser le réseau pluvial rue
Emile Carra, éclairage public au lotissement de la lande de Massarel, dégradation
de la rue du Pouech, problèmes d’inondation rue Lavigne, déplacement des jeux du
square Azémar sur le boulevard Bepmale,
mauvaise qualité de la rue Lavoisier, fin
des travaux de la Maison des Chasseurs,
enlèvement de voitures à l’abandon,
création d’un giratoire en haut de la côte
de Valentine, création d’un city-park à la
Résidence...
ZOOM
Rue du commerce
Le Midi 10
Installée à Estancarbon depuis une vingtaine d’années, Martine
Bataille a acheté une maison, il y a maintenant deux ans, avenue
Foch à Saint-Gaudens. Il s’agissait de l’ancienne pâtisserie
boulangerie Bresson. «C’était pour réhabiliter et faire de la location»
précise t-elle. Et puis, au fil des travaux, une autre idée a germé.
Très sensibilisée aux problèmes d’alimentation et ayant un gendre,
Ludovic Subercaze, cuisinier de profession, un nouveau projet s’est
dessiné : créer un restaurant, le Midi 10. «L’idée est de se démarquer
par rapport à l’offre Saint-Gaudinoise en travaillant des produits
frais de producteurs locaux. En tissant une toile de fournisseurs
Commingeois, en éliminant la livraison et les intermédiaires, on arrive
à avoir des prix intéressants» explique t-elle comme une évidence.
Ouvert depuis le 1er décembre, le Midi 10 (deux salles de 45m2
dont une, à l’étage, qui peut servir de lieu de réunions ou de repas
de groupes) a déjà sa clientèle, née d’un excellent bouche à oreilles.
Du lundi au samedi de 12h à 14h ;
vendredi et samedi de 19h à 22h30.
Le Midi 10 – 41 avenue Foch à Saint-Gaudens
Tel. : 05 61 95 54 68 / www.lemidi10.net
CODISPRO
A 43 ans, Alain Pierin se lance un défi, celui de créer son entreprise
de contrôle de distribution, CODISPRO. Fort d’une expérience
professionnelle dans les entreprises de distribution, c’est-à-dire
dans la distribution de prospectus publicitaires en boîtes à lettres,
notamment sur le secteur Muret / Toulouse, ce Mondavezanais
souhaite aujourd’hui «passer de l’autre côté de l’activité» et apporter
son expertise pour vérifier que «la distribution commandée à une
société de distribution par un commerçant, un artisan, une entreprise,
une collectivité est faite, est bien faite et aux endroits prévus», un
travail «complémentaire de celui des distributeurs». Aidé dans ses
démarches par la boutique de gestion «Créer», Alain Pierin connaît
la complexité de ce type de distribution et peut être très précis,
quartier par quartier, dans son enquête. Une activité qui peut
d’ailleurs se doubler de celle de sondage, il étudie la question.
Mais pour l’heure Il cherche d’abord à commencer son activité
sur le Saint-Gaudinois et a entamé une phase de démarchage.
CODISPRO : 06 32 30 66 41
Un opérateur associatif
Atelier gourmandises
Elles se sont rencontrées il y a deux ans, sont devenues amies.
En parlant, elles ont évoqué des choses, des idées. Puis les
circonstances de la vie se sont présentées pour mettre en
application ce qui n’était qu’un désir. Elisabeth Rolando et
Florence Cambou ont ouvert, depuis le mois d’octobre, «l’Atelier
Gourmandises». Au départ, un local très vieillot et très exigu ; mais
l’emplacement, où le passage est fort, leur convenait parfaitement.
Alors, elles se sont retroussées les manches et ont fait de ce
lieu ouvert aux 4 vents un endroit accueillant et chaleureux,
avec une salle de 18 places à l’étage. Elles y proposent un bar à
salades, où on se confectionne son assiette avec des produits
frais locaux (notamment ceux du jardin des chômeurs associés),
des baguettes gourmandes, des soupes, des tartes salées, des
desserts, des gaufres, des crêpes, un salon de thé, des pâtes....
Un endroit où se retrouver, se poser un moment, ouvert sans
discontinuer, où on peut également commander pour emporter.
8 rue Thiers – 05 61 94 95 48 – Du mardi au samedi, 9h30 à 19h
Ce n’est pas une association tout à fait comme les autres. C’est
plutôt un collectif qui œuvre dans un souci militant pour lutter
contre les zones blanches et les bouts de ligne. Une sorte
d’opérateur associatif. L’histoire est née d’une personne de
Labarthe-Rivière. En bout de ligne, elle ne pouvait accéder à
internet haut-débit. Et puis une idée. Etablir une liaison avec SaintGaudens à l’aide de petites antennes, comme autant de relais.
Et…ça a fonctionné. Un collectif est aussitôt né, initié par Cyril
Gousse et Cédric Laporte, qui a par la suite intégré une association
Toulousaine, Tetraneutral.net. Avec leurs antennes, les membres
du collectif permettent l’accès à internet haut-débit. Aujourd’hui,
Tétraneutral compte plus de 250 adhérents, dont la Ville de SaintGaudens pour la partie haute des Serres, mais aussi des petites
communes, des particuliers… Par exemple, Larcan a installé une
antenne sur le clocher et l’ensemble des habitants a désormais
accès à Internet haut-débit. Une liaison sans fil, possible grâce
à la proximité des usagers, à la puissance d’émission très faible.
Contacts et informations : 05 33 00 33 36
Le journal de
Janvier / Février 2013
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VILLE A VIVRE
Saison culturelle 2013
Programme
La saison culturelle 2012/2013 se poursuit au théâtre Jean-Marmignon. Au programme, théâtre, danse, musique, expositions, conférences…
Fabien Mary Quartet
vendredi 8 mars
vendredi 15 février
21h - théâtre
«Lettre d’une inconnue»
de Stefan Zweig
Stefan Zweig a écrit une nouvelle simple,
concise mais originale. Le récit bouleversant et tragique d’une passion à sens
unique. Un testament sous forme de
lettre, pour laisser une trace de cet amour
éperdu. Sur la scène résonne toute la profondeur et la sensualité du texte, l’oubli et
le don de soi.
mardi 19 février
21h – danse
« Etes-vous donc ? » par
David Rolland Chorégraphies
Ils ne sont jamais montés sur scène et ne
sont pas à priori des danseurs. Et pourtant, ce soir-là, ils seront sous la lumière
des projecteurs. Deux jours avant le spectacle, un groupe constitué d’une dizaine
de personnes de Saint-Gaudens aura rencontré David Rolland, l’un des rares chorégraphes à réussir à faire danser les plus
réticents d’entre nous et à transformer
tout ou presque en piste de danse
vendredi 1er mars
21h – théâtre
« Une semaine pas plus ! » par
Nouvelle Scène lande Martinez
Une comédie remarquablement écrite,
d’une redoutable efficacité et d’une originalité rafraîchissante. Paul a une idée très
lâche : faire croire à sa compagne, Sophie,
que son meilleur ami Martin vient de
perdre sa mère et qu’il va venir s’installer
chez eux pour quelques temps. Démarre
alors un ménage à trois explosif !
jeudi 28 mars
21h – jazz
21h – danse
«Fabien Mary Quartet»
«Sakinan Göze Cöp Batar»
par l’association Fragile
Christian Rizzo
De retour en France après 3 années passées à New-York, le trompettiste Fabien
Mary confirme son talent et sa virtuosité
de façon éclatante au travers d’un nouvel
opus enregistré aux States. Cette soirée,
proposée par Clap et la Ville de SaintGaudens, permettra de présenter l’édition 2013 de «Jazz en Comminges».
mardi 12 mars
21h- humour
«A la folie, passionnément»,
avec Ary
Abittan
Un dramaturge
pompeux, un
patient parano,
un gentil camé,
un culturiste
qui s’exprime
curieusement,
un
homme
heureux
en
ménage
qui
demande le divorce, une recette de cuisine en turc…c’est le mélange épicé que
l’humoriste Ary Abittan propose dans
son one-man show.
vendredi 22 mars
21h- théâtre
(au centre culturel du Pilat)
«Au fil d’Œdipe»
par la Cie «Les anges au plafond»
L’histoire d’Œdipe est celle d’un homme
qui ignore qui il est. Pensant échapper
aux prédictions de l’oracle, il fuit sa terre
d’adoption mais en fait, il se rapproche
de son destin : tuer son père et devenir
l’amant de sa mère. La scène est un radeau privé de gouvernail et les personnages des marionnettes à taille humaine
qui tombent sur scène pour prendre vie.
Le titre est une parole de sagesse Turque
qui se traduit «C’est l’œil que tu protèges qui
sera perforé»… Autrement dit, c’est quand
l’on se tient trop sur ses gardes que le pire
finit par arriver. Pour ce solo, Christian
Rizzo chorégraphe touche à tout, a mis en
scène le sentiment de l’exil, de déplacement géographique bien sûr, mais surtout
l’exil de soi-même, la perte de repères.
Vendredi 5 avril
21h «Autour de Nougaro»,
Concert du Chœur du Conservatoire de
Musique dirigé par Eric Fourcadet, accompagné du quintet de jazz dirigé par Wilfrid
Arexis
samedi 6 avril
21h- cirque
«Zirkus Sehnsucht»
par le Théâtre Luzzi
Fritz, un clown allemand, est le gardien
d’un cirque qui
n’existe plus. C’est
un lieu de mémoire et de célébration au passé
trouble. Fritz nous
fait visiter ce lieu
mystérieux
aux
allures de piste abandonnée. Il rejoue les
numéros décalés, improvise une conférence en hommage à la France, le pays qui
l’a accueilli il y a bien longtemps.
Mardi 9 avril
14h et 15h30 – Concerts scolaires JMF
«Zélie les histoires, contes d’eau
et Afrique en musique»
par l’association AllumeCiel
Carnet de notes
Salon antiquités brocante
En quelques années d’existence seulement, c’est devenu une institution.
Le 5ème salon antiquités brocante,
organisé par le club Soroptimist avec
le soutien de la ville de Saint-Gaudens
et de la CCSG, se déroulera sous la halle
aux grains, les 9 et 10 mars. Les bénéfices du salon permettront d’aider
dans leurs actions l’association «les
femmes de papier» ainsi que l’association «Maison de Valentine», au centre
d’accueil de jour Alzheimer.
de 10h à 19h- entrée : 2€ à partir de 16 ans
Expo photos
L’espace photos de l’Office de Tourisme
du Saint-Gaudinois propose une nouvelle exposition. Il s’agit de « Morceaux
de vie », des clichés signés Matthieu
Luna. L’exposition, qui a débuté mijanvier, se terminera le 23 février.
Suivra une exposition de la collection
«Ophrys», signée Christophe Marcouly,
du 27 février au 30 mars. Enfin, Sylvain
Costes proposera ses photographies
intitulées
«Sidérodromographie»,
entre le 3 et le 27 avril.
Du lundi au samedi (sauf le vendredi)
de 9h à 12h et de 13h30 à 18h
Office de Tourisme, 2 rue Thiers / 05 61 94 77 61 /
www.tourisme-stgaudens.com
Carnet de Bals
Conférences
Histoire de l’art,
galerie du théâtre, 18h30 :
Mercredi 13 février «L’art et la
guerre» par Jean-Claude Ancet.
Mercredi 27 mars «Art engagé
ou désengagé» par Yvan Poulain.
GREP-Comminges :
Samedi 23 février, Hôtel Pédussaut,
18h, «Définir une politique
énergétique pour le XXIème siècle :
le scénario Négawatt»
par Christian Couturier
Du 28 mars au 22 juin
Bals musette,
Salle du belvédère – 21h (entrée 8€)
Samedi 2 février Sylvie Nauges
Samedi 16 mars Aldo Feliciano
Thés dansants,
Salle du belvédère – 15h (entrée 6€)
Dimanche 10 février
Alain Bosqué
Dimanche 10 mars
Les Copains du Musette
Dimanche 14 avril Gérard Luc
Nuit du Muguet
Centre Culturel – 21h (entrée 8€)
Mardi 30 avril
Elixir
Renseignements auprès du service
événementiel : 05 61 79 99 65
Réservations auprès de l’Office de Tourisme
du Saint-Gaudinois : 05 61 94 77 61
FISAC
Sylvain Grout et Yann Mazéas sont connus
autant pour leur œuvre à deux mains que
pour leur surnom de «porte flingues» qu’ils
ont hérité de leurs vêtements noirs et du
port démonstratif de lunettes de soleil
que seule justifie la vie à Montpellier. Ces
charmants jeunes gens version « Bella
Mafia », sans défrayer la chronique, se sont
surtout fait connaître pour la violence
de leurs œuvres comme par leur sens
inné du défi. Le binôme présentera une
nouvelle production pour la réouverture
de la Chapelle Saint-Jacques, jouant avec
les principes du cinéma, envisageant
leurs propositions comme des possibilités
d’explosions, sabotant les concepts,
installant le désordre avec une précision
jubilatoire.
Chapelle Saint-Jacques, centre d’art
contemporain conventionné.
BP 125 – Avenue Foch- Tel : 09 75 97 49 74.
www.lachapelle-saint-jacques.com
«Virtuacité», à pieds joints
Exposition
Dominique Boucher
Après les toiles de Claude Corman,
c’est au tour de Dominique Boucher
d’offrir ses œuvres aux cimaises du
théâtre Jean Marmignon. Dominique
Boucher peint au...stylo à bille, qui
est devenu son moyen, d’expression
favori. Les couleurs ne se mélangent
pas ; elles se superposent en couches
successives de traits horizontaux, verticaux, diagonaux, sur un support de
papier Bristol fort, épais... Cette technique d’expression débouche sur un
univers pictural qui puise sa force dans
le « rendu photographique ». Du 22
février au 16 mars.
Chapelle : Grout et Mazéas
Du 9 au 16 fevrier
Des subventions de
modernisation du commerce
Le dernier comité de pilotage du FISAC
a permis d’octroyer des subventions à 4
commerçants de Saint-Gaudens. Pilotée
par la Communauté de Communes du
Saint-Gaudinois avec l’appui de l’association de commerçants de Saint-Gaudens,
cette opération de dynamisation du commerce de proximité et de l’artisanat, permet
de mobiliser des fonds «Fisac» où interviennent financièrement l’Etat, la Région, le
Département, la Chambre de commerce, la
Chambre de Métiers et la C.C.S.G. Les 4 commerces qui ont perçu des subventions sont
la brocante de Jean-Antoine Dufau (9 646€
de subvention pour 31 390€ HT de travaux),
la SARL Bijouterie Verdier (18 699€ de subvention pour 62 332€ HT de travaux), la SAS
Galeries Modernes, Maison Treille (16 272€
de subvention pour 40 681€ HT de travaux)
et la SARL Le Moorea (1 680€ de subvention
pour 5 600€ HT de travaux).
Comme chaque année à pareille époque,
«Virtuacité» investira la ville de ses vidéos,
ateliers, conférences, installations... Cette
édition permettra de parcourir la ville «à
pieds joints», puisqu’il s’agit du thème de
cette manifestation organisée par la Ville
de Saint-Gaudens, la Communauté de
Communes du Saint-Gaudinois, la Chapelle
Saint-Jacques et la MJC/Cyberbase du
Saint-Gaudinois, en coopération avec le
cinéma Le Régent, le CADP, l’Inspection de
l’éducation nationale de Saint-Gaudens et
les archives départementales de la HauteGaronne. «Virtuacité» est une semaine de la
vidéo et des usages multimédia. Il s’agit de
déambuler, regarder, échanger, apprendre
et comprendre à travers une manifestation
culturelle, citoyenne et solidaire. Au programme, parcours nocturne vidéo en ville,
café philo, ateliers, conférences, concert...
www.virtuacite.fr
Le journal de
Janvier / Février 2013
11
sOLIDARITES
841 jeunes ont eu
leur chéquier activités en 2012
L
ancés en février 2010, les chéquiers activités jeunes sont une
réussite. Près de quarante associations ont signé la convention qui les lie
à la Ville et qui leur permet d’accepter
les C.A.J et d’être directement payées
par la Trésorerie. Cette initiative particulièrement novatrice plaît : il s’agit de
permettre aux jeunes âgés de 6 à 17 ans
d’accéder en toute autonomie, par le
biais de ces chéquiers, aux activités sportives, culturelles, de loisirs. Ils peuvent
également payer la plupart des structures municipales ou intercommunales,
le théâtre, la piscine, la bibliothèque, les
séjours sportifs, le Conservatoire de musique intercommunale Guy Lafitte.
Les chéquiers activités jeunes, mis en
place il y a trois ans maintenant, sont un
véritable succès. En 2012, 841 enfants
représentant 488 familles ont bénéficié
de ce dispositif. Plus exactement, 401
enfants âgés de 6 à 11 ans ont eu droit
à des chéquiers d’une somme totale de
80€ et 440 enfants âgés de 12 à 17 ans
ont eu des chéquiers d’une valeur totale
de 100€. Soit un investissement total de
76 080€ pour la Ville. En 3 ans, la ville a
investi 230 580€ pour ce dispositif !!!
Renseignements
pour les parents auprès
du pôle solidarités jeunesse 05 61 94 78 00
pour les associations 05 61 94 78 62
Les associations
conventionnées
Sports : Club de tir Saint-Gaudinois,
Aéro Club Saint-Gaudens Comminges,
Billard Club Saint-Gaudinois,
Cercle d’escrime Saint-Gaudinois,
Club Alpin Français du Comminges,
Ecole de Kravmaga karaté contact,
le Ring Saint-Gaudinois (boxe anglaise),
Stade Saint-Gaudinois XV,
Judo Club de Saint-Gaudens,
St Go Cyclisme Comminges, St Go Boxe Thaï,
Moto Club du Comminges, Cyclo
Randonneurs Saint-Gaudinois,
les Amis du centre Equestre de Sainte-Anne,
Badminton Saint6gaudens,
Ecole de karaté de Saint-Gaudens,
Saint-Gaudens Basket Club,
Gym les Saint-Gaudinois,
les Marsouins du Comminges,
Tennis-Club de Saint-Gaudens, Comminges
Saint-Gaudens Foot Jeunes,
Saint-Gaudens Handball, Yoga en
Comminges, Stade Saint-Gaudinois
Athlétisme, Racing Club Saint-Gaudinois
Comminges XIII, Envol Saint-Gaudinois,
la Savate du Comminges
Culture : Atelier d’art de Saint-Gaudens,
Rêves de théâtre, Association d’Activités
Artistiques, Archers de Sède
Loisirs : Scouts Unitaires de France
Social : Association Socio Educative
du Comminges (ASEC)
Séjours sportifs : ski à Baqueira
Ligue contre le cancer
L
a ville de Saint-Gaudens et la
Communauté de Communes du
Saint-Gaudinois ont conjointement
préparé des semaines sportives de février
des plus intéressantes pour les plus jeunes
à l’occasion des prochaines vacances de
février. Ces séjours sportifs, qui s’adressent
aux jeunes âgés de 9 à 17 ans, se compose
de deux semaines de cinq jours, avec au
programme ski et snowbord, en hébergement à la célèbre station Aranaise. Les inscriptions se prennent à la semaine et il y a
Emplois saisonniers
La Ville de Saint-Gaudens et la Communauté
de Communes du Saint-Gaudinois recrutent, comme chaque année, des emplois
saisonniers pour l’été 2013, essentiellement
les mois de juillet et d’août. Ces postes sont
ouverts aux étudiants et aux demandeurs
d’emplois situés dans la tranche d’âge 1824 ans. Les retraits de dossiers de candidature s’effectuent à l’accueil de la Mairie, au
rez-de-chaussée, rue de Goumetx. La date
limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au vendredi 15 février, en mairie. Les emplois saisonniers sont une bonne
occasion de découvrir la vie active, voire un
métier, tout en permettant de se faire de
l’argent de poche pour les vacances ou de
financer ses études.
L’an dernier les jeunes ont déjà pu apprécier le site de Baqueira
50 places par semaine (du 25 février au 1er
mars et du 4 au 8 mars). Le tarif a été fixé
à 150€ par semaine pour les jeunes résidant à Saint-Gaudens ou sur le territoire de
la Communauté de Communes du SaintGaudinois (tarif dégressif à partir du second
enfant) et de 250€ pour les jeunes résidant
en dehors du territoire.
Accueil de Loisirs Sans Hébergement (ALSH),
allées de Gascogne à Saint-Gaudens.
Renseignements au 05 62 00 85 82.
Le conseil des jeunes avait initié une opération
de solidarité à l’occasion du tsunami au Japon
Conseil des jeunes :
appel à candidatures
Un conseil des jeunes, c’est en quelque
sorte une école de la citoyenneté. Une manière de s’engager dans la vie de la cité et
de travailler pour faire aboutir des projets,
des idées. Mais pour composer un conseil,
il faut aussi des volontaires. Le service
solidarités jeunesse éducation, en charge
d’encadrer le conseil des jeunes, lance un
appel pour constituer une nouvelle instance. Une réunion se tiendra en mairie,
salle du conseil, le mercredi 13 février à
14h30. Par le passé, le conseil des jeunes
a par exemple émis l’idée de créer un city
park ; le projet, déjà formulé par ailleurs
par les «grands» du conseil municipal, a été
creusé et le city park sera bientôt installé.
D’autres idées sont à trouver, qui touchent
les jeunes de la ville.
Pôle solidarités jeunesse éducation :
05 61 94 78 81 - [email protected]
Une antenne de la Ligue contre le cancer
a ouvert à Saint-Gaudens. A l’initiative
d’Angélique Puig, cette association œuvre
auprès des malades dans les domaines
du soutien psychologique, d’ateliers physiques, de soutien aux malades mais aussi
aux familles, du dialogue, des soins esthétiques, des conseils, de la réflexologie
plantaire. L’antenne saint-gaudinoise de la
Ligue contre le cancer ouvre le 12 octobre
et tiendra des permanences tous les vendredis de 14 heures à 17 heures, à la salle
des Olympiades. Déjà, des projets de manifestation se profilent, notamment avec le
centre social Azimut, de la Communauté
de communes, par le biais de vente de
gâteaux et de rose, par l’organisation d’une
marche...
Contact auprès d’Angélique Puig
au 06 08 07 05 91.
Recensement partiel
de la population
Depuis quelques années, les villes de plus
de 10 000 habitants bénéficient d’un recensement partiel de la population effectué par l’INSEE : chaque début d’année,
8% de la population de la ville est recensé,
le choix étant effectué par tirage au sort.
Pour mener à bien cette tâche, 3 agents
recenseurs ont été nommés et seront dotés
d’une carte tricolore spécifique destinée à
justifier de la légitimité de leur démarche.
Pour Saint-Gaudens, il s’agit de Paulette
Lahore, Catherine Jeannot et Hasnae Saaf.
Depuis le 4 janvier, les agents recenseurs
distribuent un mode d’emploi du recensement chez les personnes tirées au sort
qui seront consultées. L’agent recenseur
récupère ensuite les questionnaires et peut
aider à les remplir si besoin. Les réponses
sont bien entendu strictement confidentielles.
La campagne de recensement
se déroule officiellement du 17 janvier
au samedi 23 février 2013.
Le journal de
Janvier / Février 2013
13
LIBRE expression
Majorité
Malgré un contexte de crise
financière et de difficultés
économiques, nous avons pu, en
2012, tenir nos engagements. Les
jardins familiaux ; la poursuite
des chéquiers activités jeunes ;
le nouveau plan de circulation
(stationnement, sens de circulation,
suppression des feux tricolores);
le skate park ; les aménagements
urbains en centre-ville (rue de la
République, enfouissements des
containers…) ; la plaine des jeux
de Sède; la rénovation du stand de
tir (qui apporte une solution aux
membres de l’association, mais
aussi aux besoins professionnels
des policiers, gendarmes,
douaniers) ; la maison des sports ;
le giratoire des Caussades ; l’avenue
Anselme Arrieu ; l’hôtel de police
municipale ; la construction d’une
salle de classe aux Gavastous…
Et on en oublie !!!
Rappelons au passage que tous
ces travaux effectués par la Ville
permettent aussi aux entreprises
locales de mieux traverser cette
période difficile. C’est aussi une
manière concrète de consolider
l’emploi sur notre territoire.
Nous remercions les nombreux
Saint-Gaudinois qui ont participé
aux réunions de quartiers. Par ce
biais, un certain nombre de vos
observations est pris en compte
pour améliorer les choses et
faciliter votre quotidien.
En 2013, nous continuerons à
tenir nos engagements tout en
poursuivant le désendettement
de la Ville. La réhabilitation des
trotoirs de l’avenue François
Mitterrand sera entamée, le
giratoire de la Croix de la Mission
et celui de la Sous-Préfecture
seront réalisés, l’amélioration
de la sortie de la rue Voltaire
sur le boulevard de Gaulle sera
effectuée en même temps qu’un
réaménagement de la place de
Bertrand Pibrac, le skate park
sera complété par un dispositif
de piste de BMX et de city park,
où l’on pourra pratiquer de
nombreux sports (foot, hand,
basket, athlétisme…), des jeux
d’enfants seront installés, la
vidéo-protection entrera dans
sa phase effective, les agents du
service propreté seront dotés de
nouveau matériel respectueux
de l’environnement et de nos
concitoyens …
Rémy Lahore
Président du groupe majoritaire
Minorités
Chers Saint-Gaudinois,
2012 devait annoncer des lendemains enchanteurs, quels furent-ils ?
L’impact des décisions de la majorité municipale ;
A fortement modifié notre vie quotidienne (piétonisation du centre-ville, sens de
circulation, …), ceci a favorisé la désertification du centre-ville, malgré ce que
l’on peut appeler «les fausses promesses du Maire» s’étant engagé lors de sa
campagne à des initiatives de développement. L’emploi est toujours en berne
malgré les embauches massives à la Communauté de Communes.
Mais surtout a engagé l’avenir financier de notre ville (cession de la gestion de
la gendarmerie pour un bail de 30 ans).
La ville reçoit 9,7 MILLIONS d’euros alors que le loyer annuel s’élevait à
1.200.000 € par an – perte sèche nous vous laissons faire la soustraction !
30 ans à … Cette recette exceptionnelle non renouvelable permettra l’illusion
d’une dynamique immédiate mais amputera gravement nos futurs budgets.
Nous ne voulons pas être oiseau de mauvais augure, mais nous pensons
que cela se traduira avec une augmentation visible sur les feuilles d’impôts
des années futures.
Nous ne parlerons même pas des « investissements » de notre communauté des
communes qui se traduiront eux aussi par une augmentation d’impôts.
Fort heureusement, l’année 2013 nous rapproche des changements que vous
attendez pour notre ville.
Ces ambitions se construisent à partir de maintenant et nous savons que vous
serez nombreux à y participer avec nous.
Restons positifs, GARDONS 2014 POUR OBJECTIF.
Tous nos vœux vous accompagnent pour une année 2013 joyeuse et prospère.
Une minorité municipale
Arlette Baux,
Sylvie Icart-Barat,
Martine Rieu-Griffe,
Bernard Darrées
Vandalisme et dégradations sont
le lot quotidien de notre ville
et malgré tout le maire fait
voter la remise de dette infligée
par le tribunal.
Je propose tolérance 0
pour les délinquants et notre
ville retrouvera son bien être.
Eric Heuillet (PRG)
REPERTOIRE
Numéros utiles
Ecoles
Mairie
Espace St-Jean
Rue de Goumetx
BP 163 / 31806 Saint-Gaudens
Pôle réglementation : 05.61.94.78.87
Bureau d’études : 05.61.94.78.56
Urbanisme : 05.61.94.78.90
du lundi au vendredi de 8h30
à 12h et de 13h30 à 17h30
Standard : Tél : 05.61.94.78.00
Fax : 05.61.94.78.78
site internet : www.stgo.fr
Rue de la République
Culture : 05.62.00.28.32
Sports : 05.62.00.28.28
Direction Générale
des Services : 05.61.94.78.24
Autres services
Secrétariat Maire et élus : 05.61.94.78.25
Evénementiel : Etat Civil : 05.61.94.78.02
Cimetières : 05.61.94.78.15
Affaires scolaires : 05.61.94.78.81
Communication : 05.62.00.74.74
Ressources Humaines : 05.61.94.78.94
05.61.94.78.37
Achats / marchés publics : 05.61.94.78.06
Affaires Générales : 05.61.94.78.04
Police municipale : 05.61.89.91.85
Finances/ comptabilité : CTM (Centre Technique Municipal)
Standard : 05.61.94.20.22
Salles et Matériel : 05.61.94.20.35
Voirie : 05.62.00.39.81
05.61.79.99.65
Bibliothèque municipale : 05.62.00.19.72
Théâtre Jean Marmignon : 05.61.95.57.87
Musée municipal : 05.61.89.05.42
Résidence de création
Les Haras : 05.61.89.02.63
La scène des musiques
alternatives
Après le Tremplin Plug In, 3ème du nom, qui
a vu s’opposer le 26 janvier, sur scène des
Haras, 4 groupes issus de présélections, la
programmation de la scène de musiques
actuelles et cultures alternatives de SaintGaudens se poursuit.
Renseignements : 06 83 95 80 63
7 rue Lavoisier
Facebook.com/PLUGIN31
Ecole du Pilat :
- Maternelle : 05.62.00.90.49
- Elémentaire : (Pilat 1) 05.62.00.33.59
(Pilat 2) 05.61.89.64.67
Ecole de la Résidence :
- Maternelle : 05.62.00.16.32
- Elémentaire : 05.62.00.16.11
Ecole élémentaire et
maternelle des Gavastous : 05.62.00.16.04
CCSG (Communauté de Communes)
Standard : 05.61.89.21.42
Pôle Enfance jeunesse : 05.82.59.00.01
Maison des Associations : 05.62.00.19.52
Halte-garderie
«Une souris verte » : 05.62.00.96.40
Camping du Belvédère : 05.62.00.19.03
Relais Assistantes
Maternelles : Piscine municipale : 05.62.00.16.25
Stade Jules Ribet : 05.62.00.12.58
Gymnase Jacques Ferjoux : 05.61.79.10.68
Dojo : 05.61.89.65.61
05.61.89.11.32
Complexe sportif de Sède : 05.62.00.17.06
Abattoir : 05.62.00.38.34
Gymnase du Pilat : Agenda
Plug In
Ecole des Caussades :
- Maternelle : 05.62.00.16.31
- Elémentaire : 05.62.00.16.12
Ecole Maternelle
05.62.00.16.39
des Olympiades : 05.82.59.00.02
Crèche collective « Il était une fois » et crèche
familiale « Lutins, lutines » : 05.62.00.30.82
Crèche « La belle étoile » : 05.61.79.34.72
Centre de loisirs sans hébergement (CLSH)
«L’Ilôt’z’ enfants» : 05.62.00.85.93
Bébéthèque / Ludothèque : 05.62.00.85.91
Centre Social «Azimut» : 05.61.94.52.30
vendredi 23 mars
21h – 5€
pépites musicales teintées d’expérimentations et de textes à la poésie surréaliste.
Producteur et arrangeur pour des artsites
tels que Marc Lavoine, Depêche Mode ou
Christophe Willem, on lui doit aussi les B.O
ders films comme «Les nuits fauves» ou
«My little princess».
vendrdedi 22 février
21h30 – Gratuit
Haras DJ’S party
Carte blanche à Ni Vu Ni Connu
Pour fêter la sortie de leur premier album
«J’t’embrouille» après leur passage au
théâtre Jean-Marmignon, les Ni Vu Ni Connu
poseront leurs valises à St Go pour une
soirée spécialement consacrée au groupe.
De la chanson, de la poésie caustique,
un pamphlet humaniste sur la condition
humaine, des musiciens talentueux ; tous
les ingrédients sont réunis pour se vacciner
contre cette période de grands froids.
Après le succès suscité par la venue du DJ
star Morgan Nagoya, la Ville propose une
party electro DJ à la salle des haras. Une
soirée qui fait la part belle aux DJs locaux
avec Styl 20, DJ King, Laurent D et Valentin
G. A cette occasion, il sera donné le nom du
DJ Star qui viendra mixer pour les fêtes de
Saint-Gaudens, comme M. Nagoya en 2012.
SAINT-GAUDENS
VENDREDI 22 FEVRIER 2013
SALLE DES HARAS / 22 h
jeudi 18 avril
20h – Gratuit
Merci Marlène, candidat au tremplin Pug-In
Concert lycéens Crazy Wagons +
vainqueurs du Tremplin Plug In
jeudi 14 février
21h30 – Gratuit
Concert de Bertrand Burgalat
(dans le cadre de Virtuacité)
Un alchimiste sonore qui utilise les clichés
de la pop française et anglaise pour mieux
les prendre à revers et en extraire des
DJ DING
afrobeat
SYL 20
électro minimal
VALENTIN G.
électro minimal
LAURENT D.
dancefloor électro zouk
ENTRÉE GRATUITE
Les Crazy Wagons, avec leurs compositions
et reprises, nous replongent avec talent et
authenticité dans l’une des plus grandes
périodes du rock anglais : la fin des années
60 et le début des années 70. Free, Doors,
Cream…
Le journal de
Janvier / Février 2013
15
HISTOIRE(S)
José Palacios, le boxeur papillon
José, dans la salle de boxe qui porte son nom
A
88 ans, il ne s’est pas relevé du combat qu’il a mené contre la maladie et
qui l’a mis dans les cordes. Il n’en avait
pas l’habitude, des cordes. José Palacios s’est
éteint à la fin du mois de novembre 2012.
Une cérémonie civile, entouré de sa
famille : Laure, sa femme, ses filles
Lydia et Martine, ses gendres,
ses petits-fils, son arrière petit-fils… Entouré de son autre
famille aussi, celle de la boxe.
Un drapeau Français et un drapeau
Républicain Espagnol, réunis pour
orner son cercueil. Poignant, l’hymne
des Asturies, sa province Espagnole
d’origine, qui résonnait pour un
dernier adieu, extrêmement digne.
On l’imagine, enfant, taper dans un
ballon rond ou rêver à dompter les
toros, dans ce coin de l’Espagne Celte
balayé par les vents de l’Atlantique, où il
est né en 1924. Mais c’est un autre combat qu’il doit mener bien trop tôt. Celui,
d’abord, de la révolte des mineurs des
Asturies en 1934, déjà réprimée dans
le sang par Franco. Celui, ensuite, des
Républicains Espagnols qui luttent pour
survivre, fuir pour vivre, s’exiler dans
cette France qui ne les attendait pas.
En 1939, à 14 ans, José Palacios franchit
donc la frontière sans retour. Direction
Chartres, puis Fumel. C’est là, en 1941,
qu’il fait connaissance avec la boxe grâce à
Iglesias, un ancien champion d’Espagne en
poids welter. Il dispute son premier combat
du côté de Villeneuve-sur-Lot contre un gitan anonyme et il fait 25 kilomètres à pieds
pour aller jusqu’au ring de fortune, marchant
vers son destin.
Résistant, faisant partie du maquis du Lot,
ayant participé a la libération de Bordeaux,
José connaît aussi le camp de concentration
de Noé où il fait la connaissance du professeur
André Leprêtre. C’est ainsi qu’il débarque à
Saint-Gaudens.
C’est dans toutes ces épreuves que José
Palacios se forge cette force de caractère
qui fait de lui une légende des rings. A 20
ans, le poids coq Saint-Gaudinois a déjà un
drôle de compteur : 52 victoires
pour 53 combats dans les rangs
amateurs, finaliste du Challenge
de l’Auto 1943 à Marseille. Les
coupures de presse de l’époque
parlent d’un papillon qui
virevolte autour de ses
adversaires, d’une fausse
garde déroutante, d’un
cœur plein de souffle, de
grâce. Il détient même
le titre honorifique de
recordman du monde
du K.O le plus rapide, au bout
de 3 secondes de combat,
contre Dersing, champion de
l’armée de l’Air. Exclu des grands
championnats nationaux, il n’est
pas naturalisé, José Palacios
aurait dû être champion de
France, aurait dû combattre
lors d’un fameux France
/ Amérique, mais… Suite
logique, José intègre en 1945, à
21 ans, les rangs professionnels.
Là aussi, 36 combats et
seulement deux défaites. En
pensant à Jacques Leprêtre,
tombé sous les balles allemandes à His, il
affronte les meilleurs, Jouas - «Quand Jouas
se réveilla, Palacios avait gagné» titrait la
presse -, Fayaud, Ruiz Fernandez, Dormont...
Sa notoriété le rapproche des plus grands. En
1947, il dispute à Luchon un match exhibition
contre le grand Marcel Cerdan, arbitré par
Georges Carpentier. Avant cette maudite
année 1948, à Grandville, contre le champion
Italien Nardecchia. Au 3ème round, il se fracture
le radius mais arrive au terme du combat et
Avec le grand Georges Carpentier, à Saint-Gaudens, qui a arbitré le duel Palacios / Dormont
Le respect du vaincu envers José,
son vainqueur. André Leprêtre apprécie.
fait match nul. Sa carrière, qui s’annonçait
prolifique, est stoppée nette…
Alors, il monte son entreprise de peintures,
un nouveau métier s’ouvre à lui, une
nouvelle vie aussi, avec les siens. Mais la
boxe est toujours là, présente. Il décide de
donner ce qu’il sait de ce sport, d’assumer
la transmission. Il devient président,
entraîneur de jeunes, prévôt Fédéral. Son
plaisir, c’est d’être avec les jeunes, partager
avec plusieurs générations de boxeurs du
Boxing Club Saint-Gaudinois ou du Ring
Saint-Gaudinois son savoir, son aura. Sa
dureté au travail, au mal. Comme quand
il faisait ses 10 kilomètres de footing et
enchaînait sur 10 rounds de 3 minutes
à l’entraînement. C’est pour cela qu’ils
étaient tous là pour lui dire adieu. Sa
famille. Celle de la boxe aussi. Ses amis. Et
beaucoup d’autres. Parce que José était
devenu, au fil du temps, un vrai SaintGaudinois. Un véritable ambassadeur de
la Ville, un emblème dans cette France
d’après-guerre qui avait tant besoin de
vibrer.
Lors du stage de prévot national en 1949.
Aux cotés de Marcel Cerdan, à Luchon, pour une exhibition.
Le journal de
Janvier / Février 2013
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