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janvier / fevrier 2013 e d l a n r u Le jo SAINT-GAUDENS PYRÉNÉES COMMINGES N°13 Edito De sages décisions de bon sens Sports Le billard-club en forme Beaucoup de mondes lors des voeux de Jean-Raymond Lepinay. N ous avons pu échanger lors des réunions de quartiers ou des moments festifs et conviviaux de fin d’année 2012 et de début d’année 2013, avec de nombreux Saint-Gaudinois. Les enjeux, les besoins, les perspectives, les engagements que nous avions pris et qui ont été respectés ont ainsi pu être évoqués. Skate park, Centre Technique Municipal, nouveau plan de circulation, hôtel de police municipale, maison des sports, jardins familiaux, travaux d’urbanisation : l’année 2012 a été riche. Bien d’autres projets seront aussi conduits en 2013 Nous avons pris de sages décisions de bon sens pour assainir les finances mises à mal par les décisions de l’équipe municipale précédente. Mon prédécesseur avait pris le risque inconsidéré de contracter de nombreux prêts toxiques, des emprunts à risques pour notre ville, que les générations futures devront assumer puisque ces prêts courrent encore pour plus de vingt ans. C’est pour cela que nous avons décidé de céder à Bail Emphytéotique Administratif (B.E.A) pour 30 ans les locaux de la Gendarmerie Mobile. Une partie des sommes perçues permettra le désendettement de la Ville, tout en continuant à faire les travaux que nous n’avions pas les moyens de financer mais qui s’avèrent nécessaires et ceci, sans augmenter les impôts locaux. Dans le même temps, à l’exemple de ce qui a été fait pour le secteur de la petite enfance, nous continuerons à réaliser avec les 20 communes du Saint-Gaudinois les équipements actuellement en travaux, comme l’ensemble Médiathèque / Conservatoire de musique du Saint-Gaudinois. Ce que nous devons encore faire, pour le bien-être des Saint-Gaudinois, nous le ferons en fonction des priorités dégagées. Je pense ici aux giratoires de la Croix de la Mission et de la Sous-Préfecture, ou encore aux trottoirs de l’avenue François Mitterrand. Tout ceci en toute concertation. C’est ainsi que nous travaillons depuis 2008. Un travail qui porte ses fruits. Jean-Raymond Lépinay Maire de Saint-Gaudens Ont participé à ce magazine DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Jean-Raymond Lepinay REDACTION : Eric Sentucq / Service Communication Ville de Saint-Gaudens PHOTOS : JAL, Eric Sentucq N° ISSN : 1 636-1725 MAQUETTE ET COMPOSITION : Pascal Brugeilles 24, Avenue François Mitterrand 31800 Saint-Gaudens / Tél : 06 87 19 74 59 IMPRESSION : IMPRIM 31 / Saint-Gaudens Tél : 05 61 89 09 07 Ça roule pour le billard-club de Saint-Gaudens. En fin d’année, du côté de Cahors, le président Robert Galabert et Jean Laborie se sont illustrés en formant le duo gagnant à l’occasion de la 3ème manche qualificative 3 bandes Nationale 3. Les deux Saint-Gaudinois sont désormais quasiment certains de jouer la finale de la Ligue qui se disputera... le 27 avril 2013 à Saint-Gaudens, dans les locaux du billard club ! Si les résultats sportifs sont là, l’association cherche également à se faire connaître du grand public et à trouver de nouveaux joueurs. Aussi, chaque premier vendredi du mois, à partir de 18 heures, le club organise des «soirées découvertes», gratuites et ouvertes à tous. Renseignements : au 05 61 94 97 67 ou au 06 74 49 01 95. Les Ecuries de Sainte-Anne Depuis 2003, Laurent Tréhin et sa compagne Stephanie ont su faire grandir les Ecuries de Sainte-Anne. S’il y avait jadis 70 licenciés, la structure en compte aujourd’hui plus de 260 et les locaux ont été rénovés. Résultat, les diverses propositions des Ecuries fonctionnent parfaitement, dans une ambiance conviviale : école d’équitation, saut d’obstacles, concours complet, cours collectifs et individuels, cours adultes, pension et demi-pension pour quelques 50 chevaux, le tout encadré par une équipe de moniteurs et de soigneurs des plus compétentes. Point d’orgue de ces activités, chaque dimanche est consacré à une activité équestre différente et ludique, qui offre un nouvel angle : poney game, hunter, horse ball, polo, éthologie... Enfin, tout au long de l’année, les Ecuries organisent des concours officiels club 5ème catégorie les dimanches 17 février, 24 mars, 21 avril, 12 mai, 9 juin, 22 septembre, 13 octobre et 17 novembre. Ecuries de Sainte-Anne : 05 61 95 01 66 www.ecuries-ste-anne.com Retour sur images Médaille d’honneur et joyeux retraités Les nombreuses animations de Noël A l’occasion de la cérémonie de vœux aux agents qui a rassemblé les employés de la Ville de Saint-Gaudens et de la Communauté de Communes du Saint-Gaudinois à la Maison des Sports de Saint-Gaudens, Jean-Raymond Lépinay, Maire de Saint-Gaudens et Michel Sibra, adjoint à l’urbanisme, ont tenu à remettre la médaille d’honneur vermeil pour 30 ans de travail à Hélène Lazary, employée au pôle réglementation. Elle avait obtenu la médaille d’argent en janvier 2003. Hélène Lazary était entrée au CCAS de Saint-Gaudens en 1982. Le 1er janvier 2000, elle entrait à la Ville de Saint-Gaudens dans le cadre d’une mutation. Hélène Lazary fera valoir ses droits à la retraite le 1er juillet 2013. Elle sera suivie en 2013 par Serge Eichenne (techniques magasin), Maryse Laforgue (réglementation), Jean-Pierre Sabinotto (espaces verts), Françoise Caze (réglementation), Yolande Bastien (commande publique, achats), Ginette Angelini (standard), Michèle Simon (secrétariat général), Jackie Villenave (ressources humaines), Gilbert Boué (informatique) et Renée Bozzetto (secrétariat CCSG). En 2012, sont partis à la retraite : Mathilda Fondevilla (réglementation), Pierre Puisségur (espaces verts), Pierre Parmegiani (voirie), Jean-Philippe Blanc (services techniques), Jean-Paul Roger (voirie), Patrick Rives (directeur des services techniques), Michel Chaminaud (espaces verts), Michel Esquerre (réglementation), Danièle Perez (réglementation) et Sylvie Pérez (réglementation). Repas spectacle pour les aînés Deux cérémonies de voeux Concoctées par la Communauté de Communes du Saint-Gaudinois, la Ville de Saint-Gaudens et l’association de commerçants «Commerces +» dans le cadre du FISAC, les animations de Noël, gratuites, ont connu un vif succès. Si le Père Noel s’est taillé la part du lion, la patinoire a également beaucoup plu et son utilisation a été appréciée par les plus jeunes. Des jeunes et des moins jeunes qui ont aussi particulièrement aimé le feu d’artifices, les soirées dancefloor avec DJ X-TREM ainsi que les séances de maquillage pratiquées par des mains habiles s’il en est... Des animations complétées par celles de l’Office de Tourisme du Saint-Gaudinois et du marché de Noël, sous la halle aux grains, avec les artisans d’art. La Nuit de la Saint-Sylvestre C hangement de lieu, changement de concept. Le traditionnel goûter des aînés proposé par la Ville aux Saint-Gaudinois âgés de plus de 65 ans s’est mué en repas des aînés. Un véritable repas qui avait pour cadre le Parc des Expositions du Comminges pour pouvoir pleinement profiter de la qualité du spectacle. Plus de 600 personnes ont ainsi pu applaudir les danseurs et danseuses plus ou moins emplumées ou déplumées (c’est selon) du « Moulin des Roches », le cabaret de Mauzac. Un début d’année passé sous le signe de la fête et de la convivialité, particulièrement apprécié des participants qui l’ont fait savoir aux organisateurs. L e 15 janvier, c’était un peu une journée marathon pour les élus de la Ville et Jean-Raymond Lépinay avec la cérémonie des vœux aux agents, le midi, et la cérémonie des vœux protocolaires (corps constitués, administrations, associations, politiques...) en fin d’après-midi. Beaucoup de monde lors de ces deux manifestations. Il a notamment été question de climat de confiance, d’organisation de travail mais aussi, de compétences, de lien social sur l’ensemble du territoire, de travaux et de réalisations. 2013 sera l’année de la construction de la médiathèque, un équipement majeur porté par la CCSG mais qui s’établit en centreville de Saint-Gaudens. Une vraie belle et grande soirée. C’est ce qu’ont vécu les quelques 700 personnes (500 au repas et 200 venues danser après le repas) réunies pour célébrer la nouvelle année au parc des Expositions du Comminges. Une «super» ambiance autour du repas et de l’orchestre d’Alain Carrère, qui a su animer la première nuit de l’année jusqu’au petit matin ; certains ne voulaient pas partir, c’est un bon signe ! Il suffisait de jeter un œil sur les plaques minéralogiques des véhicules stationnés sur le parking pour comprendre que la nuit de la Saint-Sylvestre proposée par la Ville de Saint-Gaudens a été un succès : beaucoup de 31, mais aussi des 09, 65, 32... Le journal de Janvier / Février 2013 3 CITOYENNETES Alfred Ebelot, le Saint-Gaudinois de la Pampa Carhué, une ville ouverte sur l’immensité de la Pampa Tout commence par un coup de fil anodin au secrétariat de mairie de Saint-Gaudens, émanant de l’Ambassade d’Argentine, demandant des renseignements sur un certain Alfred Ebelot dont le nom semble extrêmement connu du côté de la Pampa. Des renseignements, difficile d’en trouver, si ce n’est qu’il est bel et bien né à Saint-Gaudens à 1839, fils de Joséphine Carrere et Charles Ebelot, qu’il grandit dans un milieu ouvert aux belles lettres et aux idées républicaines. Que son frère ainé, Henri, né en 1831, brillant avocat, fut maire de Toulouse entre 1871 et 1876. O n présente Alfred Ebelot, comme ingénieur, journaliste et écrivain. Qui s’expatrie en 1871 en Argentine (où on hispanise son prénom en Alfredo). Alfredo a en effet refusé de poursuivre une carrière de fonctionnaire car en profond désaccord avec le Régime de Napoléon III ; et aurait dans la foulée fondé «La revue des deux mondes», évoquant l’Europe et l’Amérique. Buenos Aires est alors un gros village «dont les limites s‘ouvrent sur un grand désert vert», la Pampa. L’Argentine ne compte que 2 millions d’habitants et la communauté française, la troisième du pays (italiens : 23,6%, espagnols : 7,8% et français : 7,5%), possède 32 000 âmes. Alfredo Ebelot fonde d’ailleurs un nouveau journal, «Le Républicain», pour défendre les idées de Gambetta. Jusqu’à ce qu’une grande épidémie de fièvre jaune le pousse vers ce vaste espace : le gouvernement et son ministre de la guerre et de la marine, Alfonso Alsina, le charge en 1875 de diriger la construction d’un très grand fossé, une excavation de 400 kilomètres, avec 2,60 mètres de largeur à l’ouverture et 1,75 mètre de profondeur, destiné à protéger le bétail des colons des razzias des indiens ranqueles et pampas. Un projet coûteux et contesté qui n’arrive pas à terme. Mais qui permet à Alfredo Ebelot d’être au contact des gauchos, des indiens et des militaires, en contemplateur mélancolique, s’interrogeant sur la condition humaine, disciple de Darwin. Alfredo écrit, en témoignage, plusieurs articles avant de collaborer à deux autres journaux, «Le courrier de La Plata» et «La Nacion» et d’écrire un ouvrage, sorti en 1890, «La Pampa», «conscient d’être témoin d’une transition entre la modernité, la culture gauchesque, la vie sauvage et les derniers indiens». Il rentre en France en 1908, accompagné de sa femme et de sa fille adoptive, Pampa, une indienne. Il meurt à Toulouse en 1912. Aujourd’hui, l’Argentine travaille sur un programme de coopération Franco-Argentine, destiné à renforcer les liens entre les collectivités locales françaises et les gouvernements locaux argentins, dans la gestion des services publics, la mise en valeur du patrimoine, la mise en place de pôles technologiques, le développement d’échanges, le transfert d’expériences. En septembre 2012 ont eu lieu à Biarritz les journées de l’Argentine. Michel Pérez, adjoint au maire, s’y est rendu pour évoquer ce projet de coopération et y parler d’Alfredo Ebelot. «Il est reconnu comme un homme ayant toujours apporté son soutien aux autochtones et qui a très vite appréhendé la notion du vivre ensemble». Aussi, l’Ambassade d’Argentine souhaite t-elle, afin d’honorer Ebelot, proposer à Saint-Gaudens un accord de coopération avec la ville de Carhué, 10 000 habitants, chef-lieu de la région Adolfo Alsina (du nom du général qui enrôla Ebelot), 520 kilomètres à l’ouest de Buenos Aires, sur la route provinciale 60, sur la rive sud-est de la lagune Epecuen, connue pour la qualité de ses eaux thermales. Dans la pampa. Une ville fondée en 1877. Et qu’a forcément connu un certain Alfredo Ebelot. Informations tirées de www.latitud-argentina.com Alfred Ebelot, la pampa – Pauline Raquillet-Bordy Carhué se trouve sur les bords du lac Epecuen Michel Chaput, nouveau directeur Conseil en bref... Récupérer de l’eau chaude L’usine de pâte à papier Fibre Excellence rejette actuellement dans la Garonne 500 à 600m3 par heure d’eau à 60-70°, après l’avoir ramenée à la température du milieu naturel et après l’avoir épurée. La Ville souhaite explorer toutes les possibilités qui s’offrent à elle en terme environnementale autour de la récupération possible de cette énergie «fatale» (on appelle ainsi le reliquat de l’énergie nécessaire à la réalisation d’un processus et ensuite devenue inutile à ce processus). Une étude d’opportunité, agréée par l’ADEME, a été décidée par le Conseil pour évaluer l’intérêt (options techniques, coûts, temps de retour sur investissement) de cette récupération d’eau chaude. Motion Banque de France La Banque de France a présenté un projet de modernisation de son réseau qui prévoit la fermeture des bureaux d’accueil et d’information accueillant moins de 1000 usagers par an. Le B.A.I de Saint-Gaudens, localisé dans les locaux de la C.C.S.G, se trouverait condamné par cette réforme. Cette antenne, ouverte un jour pendant 6 heures et avec un seul agent, ne peut de fait atteindre le seuil fixé pour son maintien. Pour renforcer l’offre rendue par la Banque de France sur la Ville de Saint-Gaudens, il convient d’envisager la réouverture permanente d’un bureau rattaché à la succursale départementale doté d’un effectif en nombre suffisant pour garantir la qualité du service rendu aux entreprises et aux particuliers. J. R. Lepinay, M. Chaput, C. Barbolosi et M. Chaubard I l est arrivé début décembre pour prendre la fonction de Directeur Général des Services, en remplacement de Yannick Bompart. Michel Chaput, installé depuis quelques années dans le Comminges, à Beauchalot, travaillait jusque là au développement économique de la Communauté d’Agglomération de Toulouse. Un parcours professionnel commencé, pour cet Aveyronnais de souche, par une formation de droit privé à Tarbes et une fonction de clerc de notaire. Cela n’a duré qu’un temps, celui de passer un concours et de changer de vie en rentrant au service domaines et contentieux de la ville de Paris. Puis la gestion du personnel au CCAS de Reims, Des gloutons électriques avant celui de Toulouse. «Je n’ai jamais eu peur du changement ; à mon âge, je ne suis pas certain que j’aurais eu cette opportunité dans le secteur privé» sourit le nouveau D.G.S. «Mon rôle, c’est celui du lien entre les élus et les services, en respectant les compétences de chacun ; c’est la mise en musique des projets qu’il faut faire aboutir. En même temps, il faut toujours être en éveil, sur tous les sujets, sur la forme comme sur le fond, dans le respect des procédures». A Saint-Gaudens, il a trouvé un centreville «de caractère, plein de charme avec certainement des choses à faire pour le mettre davantage en valeur. Les élus l’ont compris en engageant une réflexion de rénovation urbaine» poursuit-il. «J’ai trouvé ici une ville avec de nombreux services et une action culturelle assez extraordinaire pour une ville de cette taille. Il faut en avoir conscience». Enfin, il évoque «la qualité humaine, le management et la vision du territoire de Jean-Raymond Lépinay. Il a un rôle fort pour la ville et ses habitants, à travers son implication dans les dossiers du tribunal, de l’Hôpital, de l’école d’infirmières et des finances de la ville» termine t-il. Construction d’un city-park Frais scolaires Certains enfants sont scolarisés dans les écoles de Saint-Gaudens alors qu’ils sont domiciliés en dehors du territoire communautaire. Le bilan 2011 des dépenses de fonctionnement des écoles fait ressortir un coût moyen par enfant (élémentaire et maternelle) scolarisé dans le public d’un montant de 1465€/an. Afin de ne pas supporter la charge de ces dépenses, il apparaît nécessaire de facturer ces frais aux communes hors CCSG, dont les enfants sont scolarisés sur Saint-Gaudens, sur la base du tarif indiqué pour l’année scolaire 2012/2013. Rénovation éclairage public Deux nouvelles opérations d’éclairage public ont été votées par l’assemblée communale : une concernant la rue Bernard IV, l’autre pour la rue Emile Cara, la rue de la Volpette et le rue Pelleport. Un total de 41 883€ de travaux, la part restant à la charge de la commune étant de 12 729€. L a Ville de Saint-Gaudens vient de s’équiper de deux nouveaux appareils destinés à améliorer la propreté dans les rues de la cité. Deux appareils Glutton, qui avalent tout à la fois feuilles, mégots, papiers, excréments canins... ont été acquis. Des appareils électriques et donc extrêmement silencieux, faciles d’utilisation, d’une autonomie de 8 heures sont entrés en service et ont été présentés aux élus, Jean-Raymond Lépinay et Michel Chaubard, conseiller municipal délégué au matériel roulant et technique, ainsi qu’aux services utilisateurs. «C’est un premier pas vers l’électrique qui va dans le sens du développement durable. Il s’agit d’un investissement s’élevant à 14 000€ H.T par Glutton» notait d’ailleurs Michel Chaubard lors de la présentation. «Nous allons aussi bientôt recevoir un nouveau véhicule, une voiture électrique, la première de notre flotte» terminait le conseiller municipal. L e skate-park est devenu un endroit extrêmement prisé des jeunes SaintGaudinois, où ils peuvent pratiquer les sports urbains de glisse et de roulettes en toute quiétude. Actuellement, une piste de BMX, accolée au skate-park, est en cours d’élaboration aves ses bosses de terre spectaculaires. Le lieu, situé face au Collège Didier-Daurat en lieu et place d’un ancien boulodrome et d’un minigolf devenu désuet, sera également paysagé et doté de mobilier urbain. Pour compléter ce dispositif, la Ville va prochainement installer un city-park, l’idée ayant été validée par le Conseil Municipal. Cet équipement permettra la pratique de sports urbains de ballon, mini foot, handbal, volley, basket, street ball… Le montant des travaux s’élèvera à 147 697€ ; la part de la commune sera de 50 735€. Le journal de Janvier / Février 2013 5 DOSSIER A la rencontre des Saint-Gaudinois Salle pleine aux Gavastous Depuis 2008, les élus de la Ville et les services municipaux ont pris l’habitude, chaque fin d’année, d’aller à la rencontre des Saint-Gaudinois à l’occasion de réunions de quartiers. Entre le 12 novembre et le 13 décembre, 7 réunions ont été organisées, au Foyer des Jeunes Travailleurs (Lanta, Résidence...), au Belvédère (centre-ville), à la salle de la Serre de Cazaux (les Serres), à la salle du Pilat (Pilat, avenue Anselme Arrieu...), à la salle des Gavastous (Gavastous, Caussades, Avenue François Mitterrand), à la salle de Sainte-Anne (Pouech et Sainte-Anne) et aux anciens ateliers municipaux (boulevard des Pyrénées, Bugatet, Saudet...). Un exercice de proximité des plus intéressants ! U n point sur les grands dossiers, puis d’infirmières, la zone Seveso de Fibre un débat sous la forme de ques- Excellence, les finances, les logements De tions-réponses avec l’assistance. Le Robien, l’abattoir, les travaux en centreprincipe des réunions de quartiers est bien ville, le nouveau plan de circulation, rodé. Chaque année à pareille époque, l’aire de grand passage pour les gens du les élus et les services se déplacent dans voyage, les relations avec la Communauté les quartiers pour aller à la rencontre des de Communes du Saint-Gaudinois, habitants, expliquer décisions et projets, l’implantation du Leclerc sur la ZAC des mais aussi pour prendre le pouls et le landes, le Plan Local d’Urbanisme, la ressenti de ceux qui y vivent. Sans jamais construction de l’Ensemble Médiathèque / Conservatoire de Musique s’éloigner du terrain. Du coup, 7 réunions Guy Lafitte... Mais aussi des on s’informe sur le devenir de questions plus ciblées sur le la Ville mais on évoque aussi de quartiers quotidien, la vitesse des voila vie du quartier, le quotidien et les préoccupations de cha- ont été organisées tures, l’enfouissement des containers, des réhabilitacun. C’est le moment choisi en 2012» tions de trottoirs, l’éclairage pour faire remonter certaines informations, certains dysfonctionne- public, le sentiment d’insécurité, la proments auprès des services et d’y appor- preté, ce qui va se faire en 2013... Bref, tout ter des réponses concrètes et rapides si ce qui fait la vie dans notre cité. possible. «Parfois on se dit les choses» en sourit JeanRaymond Lépinay, que ce soit lors de la réunion ou lors de la 3ème mi-temps, pour le verre de l’amitié, mais toujours sur un ton convivial et chaleureux. Ainsi, les réunions de quartiers ont permis d’aborder les grands dossiers de la Ville. Le site unique de l’hôpital, le Tribunal, l’école « Réunion à Sainte-Anne Réunions de quartiers : les grands dossiers Site unique pour l’hôpital La mobilisation a porté ses fruits ; un temps menacé, le projet de site unique de l’hôpital a été revu et le feu vert pour sa réalisation a été donné mi-décembre. La construction d’un nouveau bâtiment sur le site de Saint-Plancard permettra de regrouper les activités, actuellement dispersées entre les deux locaux de Saint-Plancard et du boulevard d’Encore. Il s’agit d’un projet dont l’enveloppe se monte à 27 millions d’Euros. Egalité de soins, efficacité, conditions de travail pour les personnels et conditions d’accueil pour les patients…chacun y trouvera son compte, dans un contexte de maintien de l’emploi. Les bonnes nouvelles n’arrivant jamais seules, l’hôpital vient de renforcer son équipe médicale en accueillant de nouveaux spécialistes, en chirurgie viscérale, en ORL. Une unité de court séjour en gériatrie se mettra en place en février, complémentaire du long séjour et des EPHAD. Le service de réanimation est consolidé et une mise en commun de l’activité de biologie médicale se mettra en place avec les hôpitaux d’Auch, Tarbes et Lourdes. Un périmètre Seveso Ce n’est pas l’usine de pâte à papier qui est plus dangereuse, ce sont les normes de sécurité, appliquées par l’Etat, qui ont changé. «La situation est d’autant plus surréaliste que l’usine a fait de gros progrès en termes de sécurité» rappelait Jean-Raymond Lépinay lors des réunions de quartiers. Ces nouvelles normes établissent différents secteurs : un périmètre où l’aléa est fort autour de l’usine, un périmètre intermédiaire qui pourrait être de 1000 mètres, et un troisième périmètre qui devrait être de 1380 mètres. Dans le périmètre intermédiaire, de 1000 mètres, il semblerait que des extensions d’habitation soient possibles...mais pas les constructions neuves. «Or, il y a très peu de demandes de permis de construire ; ce n’est pas ça qui va changer la nature du problème» poursuivait le Maire. La Ville compte faire appel à un expert indépendant pour étudier la question et entamer des discussions avec l’Etat. Une école d’infirmières Il ya aura, en septembre 2013, une rentrée un peu particulière. Une école d’infirmières s’installe en effet en ville, une antenne de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) de Rangueil, à Toulouse. La Région Midi-Pyrénées accompagne cette création. L’école d’infirmières occupera une partie des locaux du centre du Pilat qui seront libérés par la Bibliothèque et l’école de musique. L’antenne, en relation avec l’hôpital de Saint-Gaudens, proposera une formation à une première promotion de 25 infirmièr(e)s. Le cycle de formation étant de trois années, il y aura en 2014 25 autres infirmières et en 2015 25 nouvelles recrues. 40 élèves de préparation à l’école d’infirmières et 40 élèves en prépa aides soignantes intègreront aussi la structure. Rénovation de logements Prêts toxiques et B.E.A Sursis pour le Tribunal Rayé de la carte par la réforme de la carte judicaire menée par Nicolas Sarkozy et Rachida Dati, le sort du tribunal de SaintGaudens n’est peut-être pas aussi tranché que ce que l’on pensait. Christiane Taubira, Ministre de la Justice de François Hollande, a en effet relancé le débat en demandant une étude sur la possibilité de réouverture du Tribunal. Cette mission, menée par Serge Daël, s’est rendue à Saint-Gaudens le 14 janvier. Une justice adaptée aux réalités du monde rural, l’éloignement de Toulouse, la présence de professionnels de la justice sur le territoire ont été évoqués… Reste à connaître, désormais, le sort exact du Tribunal. Plusieurs pistes sont évoquées. Une réponse devrait intervenir aux alentours du 10 février. Prêts toxiques et Bail emphytéotique administratif (B.E.A), le second découlant du premier. C’est ce que s’est évertué à expliquer, le plus simplement possible, Jean-Raymond Lépinay. De très nombreux emprunts toxiques ont été contractés par l’équipe municipale précédente, plus de 70% du total de la dette de la Ville. Ces prêts toxiques, des emprunts à taux variables, sont extrêmement dangereux. Il convient de racheter les prêts qu’il est possible de racheter, il convient également de fixer les taux des emprunts dangereux. Cela demande donc d’avoir des liquidités. Cela a été rendu possible par l’opération de B.E.A sur la gendarmerie mobile. La Ville ne vend pas son bien, mais le cède pendant 30 ans à S.N.I, une filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations, pour une somme de près de 10 millions d’Euros qu’elle paye à la Ville. S.N.I effectuera également les travaux nécessaires de réhabilitation de la caserne. En permettant la construction de 805 logements de Robien sur la Ville, la précédente équipe municipale a complètement déséquilibré le marché immobilier de SaintGaudens. Les nouveaux arrivants ainsi que certaines personnes qui habitaient dans des logements vétustes en centre-ville se sont déplacées dans les logements De Robien, de meilleure qualité, même si les coûts de chauffage sont exorbitants. Actuellement, il reste toujours 175 logements vides De Robien ainsi que de très nombreux logements, de plus en plus délabrés car non entretenus, en centre-ville. Les propriétaires de ces logements trouvent, souvent avec l’aide d’agences immobilières, des locataires qui peuvent être marginalisées et qui acceptent des conditions de location difficiles. La municipalité souhaite donc repeupler le centre-ville. Pour ce, une partie de la manne financière du B.E.A pourrait être utilisée pour aider à financer des projets de rénovation d’habitat dans le cœur de ville, en travaillant notamment l’accessibilité à ces logements. Le journal de Janvier / Février 2013 7 travaux Réunions de quartiers : la proximité Des travaux d’urbanisation La ville est en mutation. Déjà, le centre-ville a quelque peu changé de profil : le sens de circulation de certaines rues a changé, les feux tricolores ont été supprimés pour permettre une meilleure fluidité du trafic automobile, les giratoires des Caussades, de l’avenue de l’Isle et celui du Centre Leclerc ont également permis une meilleure fluidité ainsi qu’une sécurisation accrue de ces endroits accidentogènes. Ces travaux seront complétés, en 2013, par la création de deux nouveaux giratoires qui permettront de faire le tour de la ville sans difficultés : d’abord le giratoire de la Croix de la Mission, à l’embranchement des avenues Joffre et Foch, des boulevards Pasteur et Azémar et de la rue Victor-Hugo. Ensuite, le giratoire de la sous-préfecture pour remédier à un carrefour bizarroïde. Les trottoirs de la première partie de l’avenue Mitterrand seront entièrement repris. Enfin, la sortie de la rue Voltaire sur le Boulevard de Gaulle sera travaillée, permettant un réaménagement de la place Pibrac. L’abattoir se porte bien Des travaux qui permettent la pérennisation de l’activité tout en augmentant la quantité, un centre d’allotement, qui permettra entre autre les ventes entre éleveurs et acheteurs, un « plus » économique) de 1500m² consacré à la filière ovine mais permettant aussi l’organisation de manifestations liées au monde de l’élevage, un directeur, Eric Barnay (photo ci-dessus), directeur de l’abattoir de Saint-Gaudens mais aussi président de la Fédération Nationale des Exploitants d’Abattoirs Prestataires de Services et pressenti pour assurer la présidence de l’Observatoire National des Abattoirs... tout va bien pour l’abattoir. Mais aussi un projet, une idée : créer une école, cela n’existe pas en France, dédiée aux salariés des abattoirs. L’environenment est favorable avec la présence de l’abattoir, du lycée agricole, la formation boucherie du CFA de Gourdan. Insécurité, entre réalité et ressenti Les véhicules vont trop vite Un ressenti évoqué lors de chaque réunion : les problèmes liés à la vitesse des véhicules. Il en est ainsi, pêle-mêle, avenue de Saint-Plancard, rue Pascal, avenue Anselme Arrieu, rue du Souvenir Français, boulevard Sommer, avenue Gaston Phoebus... Les coussins Berlinois s’avèrent peu dissuasifs, il en faut beaucoup pour faire baisser la vitesse des véhicules qui, par ailleurs, changent de parcours pour les éviter... La ville a acquis 5 radars pédagogiques qui seront temporairement installés à ces endroits. Si les données récoltées sont concluantes, elles peuvent être transmises au Commissariat pour des contrôles ciblés. Il a été aussi évoqué le problème de rodéos nocturnes, notamment autour du quartier de la Résidence ou encore avenue Anselme Arrieu. Il est difficile d’aller à l’encontre les idées reçues, du ressenti des gens. C’est aussi le mal de notre société. C’est un des éléments qui est fortement ressorti des réunions de quartiers. Certains événements qui se sont déroulées rue Victor-Hugo, la présence latente, en ville, de personnes ayant un mode de vie marginal, souvent avec des chiens, contribuent à ce sentiment d’insécurité. Les problèmes de délinquance existent, mais sont-ils au niveau de ce que beaucoup aiment à penser et à faire penser ? Ce qui est certain, c’est que les chiffres de la Police Nationale montrent une baisse de 40% de la délinquance. Un travail a été entrepris pour trouver une meilleure complémentarité entre la police municipale et la police nationale. La vidéo-protection sera bientôt une réalité, dans les parkings mais aussi dans certaines rues. Enfin, les travaux de modernisation du centre-ville sont autant de signaux servant à valoriser l’idée que l’on peut avoir de la ville. Enfouir les containers C’est souvent un problème de civisme, de respect de l’autre. Quand le service propreté passe, le matin dès potron-minet, la ville est propre, très propre. C’est ensuite que les choses deviennent plus difficiles, selon ce que font les usagers de la ville. Pour parfaire le dispositif déjà en place, la ville vient de s’équiper de nouveau matériel, électrique et donc silencieux, respectueux de l’environnement : de grands aspirateurs sur roues qui absorbent toutes sortes de déchets, déjections la plupart du temps canines, papiers, feuilles, petites bouteilles etc... Par ailleurs, la Ville a entamé son programme d’enfouissement des containers. 3 sites sont déjà en place, une demi-douzaine d’autres devraient voir le jour en 2013. Ces poubelles enterrées offrent une vision beaucoup plus propre et moderne de la ville. De tout, un peu Plusieurs doléances ont été entendues à l’occasion de ces réunions. Des solutions ont été apportées ou seront apportées. Des exemples parmi d’autres : un sens unique place de la Brasserie Saint-Paul, des fuites sur le toit de la Chapelle des Gavastous, impossibilité de fermer le centre-ville le jeudi (infirmiers, laboratoire d’analyses médicales, docteurs...), problème de croisement avec les bus scolaires avenue Foch / Rue Berthelot, problèmes de visibilité rue de Froidour, problème d’éclairage rue Louis Bosc, rehausser le réseau pluvial rue Emile Carra, éclairage public au lotissement de la lande de Massarel, dégradation de la rue du Pouech, problèmes d’inondation rue Lavigne, déplacement des jeux du square Azémar sur le boulevard Bepmale, mauvaise qualité de la rue Lavoisier, fin des travaux de la Maison des Chasseurs, enlèvement de voitures à l’abandon, création d’un giratoire en haut de la côte de Valentine, création d’un city-park à la Résidence... ZOOM Rue du commerce Le Midi 10 Installée à Estancarbon depuis une vingtaine d’années, Martine Bataille a acheté une maison, il y a maintenant deux ans, avenue Foch à Saint-Gaudens. Il s’agissait de l’ancienne pâtisserie boulangerie Bresson. «C’était pour réhabiliter et faire de la location» précise t-elle. Et puis, au fil des travaux, une autre idée a germé. Très sensibilisée aux problèmes d’alimentation et ayant un gendre, Ludovic Subercaze, cuisinier de profession, un nouveau projet s’est dessiné : créer un restaurant, le Midi 10. «L’idée est de se démarquer par rapport à l’offre Saint-Gaudinoise en travaillant des produits frais de producteurs locaux. En tissant une toile de fournisseurs Commingeois, en éliminant la livraison et les intermédiaires, on arrive à avoir des prix intéressants» explique t-elle comme une évidence. Ouvert depuis le 1er décembre, le Midi 10 (deux salles de 45m2 dont une, à l’étage, qui peut servir de lieu de réunions ou de repas de groupes) a déjà sa clientèle, née d’un excellent bouche à oreilles. Du lundi au samedi de 12h à 14h ; vendredi et samedi de 19h à 22h30. Le Midi 10 – 41 avenue Foch à Saint-Gaudens Tel. : 05 61 95 54 68 / www.lemidi10.net CODISPRO A 43 ans, Alain Pierin se lance un défi, celui de créer son entreprise de contrôle de distribution, CODISPRO. Fort d’une expérience professionnelle dans les entreprises de distribution, c’est-à-dire dans la distribution de prospectus publicitaires en boîtes à lettres, notamment sur le secteur Muret / Toulouse, ce Mondavezanais souhaite aujourd’hui «passer de l’autre côté de l’activité» et apporter son expertise pour vérifier que «la distribution commandée à une société de distribution par un commerçant, un artisan, une entreprise, une collectivité est faite, est bien faite et aux endroits prévus», un travail «complémentaire de celui des distributeurs». Aidé dans ses démarches par la boutique de gestion «Créer», Alain Pierin connaît la complexité de ce type de distribution et peut être très précis, quartier par quartier, dans son enquête. Une activité qui peut d’ailleurs se doubler de celle de sondage, il étudie la question. Mais pour l’heure Il cherche d’abord à commencer son activité sur le Saint-Gaudinois et a entamé une phase de démarchage. CODISPRO : 06 32 30 66 41 Un opérateur associatif Atelier gourmandises Elles se sont rencontrées il y a deux ans, sont devenues amies. En parlant, elles ont évoqué des choses, des idées. Puis les circonstances de la vie se sont présentées pour mettre en application ce qui n’était qu’un désir. Elisabeth Rolando et Florence Cambou ont ouvert, depuis le mois d’octobre, «l’Atelier Gourmandises». Au départ, un local très vieillot et très exigu ; mais l’emplacement, où le passage est fort, leur convenait parfaitement. Alors, elles se sont retroussées les manches et ont fait de ce lieu ouvert aux 4 vents un endroit accueillant et chaleureux, avec une salle de 18 places à l’étage. Elles y proposent un bar à salades, où on se confectionne son assiette avec des produits frais locaux (notamment ceux du jardin des chômeurs associés), des baguettes gourmandes, des soupes, des tartes salées, des desserts, des gaufres, des crêpes, un salon de thé, des pâtes.... Un endroit où se retrouver, se poser un moment, ouvert sans discontinuer, où on peut également commander pour emporter. 8 rue Thiers – 05 61 94 95 48 – Du mardi au samedi, 9h30 à 19h Ce n’est pas une association tout à fait comme les autres. C’est plutôt un collectif qui œuvre dans un souci militant pour lutter contre les zones blanches et les bouts de ligne. Une sorte d’opérateur associatif. L’histoire est née d’une personne de Labarthe-Rivière. En bout de ligne, elle ne pouvait accéder à internet haut-débit. Et puis une idée. Etablir une liaison avec SaintGaudens à l’aide de petites antennes, comme autant de relais. Et…ça a fonctionné. Un collectif est aussitôt né, initié par Cyril Gousse et Cédric Laporte, qui a par la suite intégré une association Toulousaine, Tetraneutral.net. Avec leurs antennes, les membres du collectif permettent l’accès à internet haut-débit. Aujourd’hui, Tétraneutral compte plus de 250 adhérents, dont la Ville de SaintGaudens pour la partie haute des Serres, mais aussi des petites communes, des particuliers… Par exemple, Larcan a installé une antenne sur le clocher et l’ensemble des habitants a désormais accès à Internet haut-débit. Une liaison sans fil, possible grâce à la proximité des usagers, à la puissance d’émission très faible. Contacts et informations : 05 33 00 33 36 Le journal de Janvier / Février 2013 9 VILLE A VIVRE Saison culturelle 2013 Programme La saison culturelle 2012/2013 se poursuit au théâtre Jean-Marmignon. Au programme, théâtre, danse, musique, expositions, conférences… Fabien Mary Quartet vendredi 8 mars vendredi 15 février 21h - théâtre «Lettre d’une inconnue» de Stefan Zweig Stefan Zweig a écrit une nouvelle simple, concise mais originale. Le récit bouleversant et tragique d’une passion à sens unique. Un testament sous forme de lettre, pour laisser une trace de cet amour éperdu. Sur la scène résonne toute la profondeur et la sensualité du texte, l’oubli et le don de soi. mardi 19 février 21h – danse « Etes-vous donc ? » par David Rolland Chorégraphies Ils ne sont jamais montés sur scène et ne sont pas à priori des danseurs. Et pourtant, ce soir-là, ils seront sous la lumière des projecteurs. Deux jours avant le spectacle, un groupe constitué d’une dizaine de personnes de Saint-Gaudens aura rencontré David Rolland, l’un des rares chorégraphes à réussir à faire danser les plus réticents d’entre nous et à transformer tout ou presque en piste de danse vendredi 1er mars 21h – théâtre « Une semaine pas plus ! » par Nouvelle Scène lande Martinez Une comédie remarquablement écrite, d’une redoutable efficacité et d’une originalité rafraîchissante. Paul a une idée très lâche : faire croire à sa compagne, Sophie, que son meilleur ami Martin vient de perdre sa mère et qu’il va venir s’installer chez eux pour quelques temps. Démarre alors un ménage à trois explosif ! jeudi 28 mars 21h – jazz 21h – danse «Fabien Mary Quartet» «Sakinan Göze Cöp Batar» par l’association Fragile Christian Rizzo De retour en France après 3 années passées à New-York, le trompettiste Fabien Mary confirme son talent et sa virtuosité de façon éclatante au travers d’un nouvel opus enregistré aux States. Cette soirée, proposée par Clap et la Ville de SaintGaudens, permettra de présenter l’édition 2013 de «Jazz en Comminges». mardi 12 mars 21h- humour «A la folie, passionnément», avec Ary Abittan Un dramaturge pompeux, un patient parano, un gentil camé, un culturiste qui s’exprime curieusement, un homme heureux en ménage qui demande le divorce, une recette de cuisine en turc…c’est le mélange épicé que l’humoriste Ary Abittan propose dans son one-man show. vendredi 22 mars 21h- théâtre (au centre culturel du Pilat) «Au fil d’Œdipe» par la Cie «Les anges au plafond» L’histoire d’Œdipe est celle d’un homme qui ignore qui il est. Pensant échapper aux prédictions de l’oracle, il fuit sa terre d’adoption mais en fait, il se rapproche de son destin : tuer son père et devenir l’amant de sa mère. La scène est un radeau privé de gouvernail et les personnages des marionnettes à taille humaine qui tombent sur scène pour prendre vie. Le titre est une parole de sagesse Turque qui se traduit «C’est l’œil que tu protèges qui sera perforé»… Autrement dit, c’est quand l’on se tient trop sur ses gardes que le pire finit par arriver. Pour ce solo, Christian Rizzo chorégraphe touche à tout, a mis en scène le sentiment de l’exil, de déplacement géographique bien sûr, mais surtout l’exil de soi-même, la perte de repères. Vendredi 5 avril 21h «Autour de Nougaro», Concert du Chœur du Conservatoire de Musique dirigé par Eric Fourcadet, accompagné du quintet de jazz dirigé par Wilfrid Arexis samedi 6 avril 21h- cirque «Zirkus Sehnsucht» par le Théâtre Luzzi Fritz, un clown allemand, est le gardien d’un cirque qui n’existe plus. C’est un lieu de mémoire et de célébration au passé trouble. Fritz nous fait visiter ce lieu mystérieux aux allures de piste abandonnée. Il rejoue les numéros décalés, improvise une conférence en hommage à la France, le pays qui l’a accueilli il y a bien longtemps. Mardi 9 avril 14h et 15h30 – Concerts scolaires JMF «Zélie les histoires, contes d’eau et Afrique en musique» par l’association AllumeCiel Carnet de notes Salon antiquités brocante En quelques années d’existence seulement, c’est devenu une institution. Le 5ème salon antiquités brocante, organisé par le club Soroptimist avec le soutien de la ville de Saint-Gaudens et de la CCSG, se déroulera sous la halle aux grains, les 9 et 10 mars. Les bénéfices du salon permettront d’aider dans leurs actions l’association «les femmes de papier» ainsi que l’association «Maison de Valentine», au centre d’accueil de jour Alzheimer. de 10h à 19h- entrée : 2€ à partir de 16 ans Expo photos L’espace photos de l’Office de Tourisme du Saint-Gaudinois propose une nouvelle exposition. Il s’agit de « Morceaux de vie », des clichés signés Matthieu Luna. L’exposition, qui a débuté mijanvier, se terminera le 23 février. Suivra une exposition de la collection «Ophrys», signée Christophe Marcouly, du 27 février au 30 mars. Enfin, Sylvain Costes proposera ses photographies intitulées «Sidérodromographie», entre le 3 et le 27 avril. Du lundi au samedi (sauf le vendredi) de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Office de Tourisme, 2 rue Thiers / 05 61 94 77 61 / www.tourisme-stgaudens.com Carnet de Bals Conférences Histoire de l’art, galerie du théâtre, 18h30 : Mercredi 13 février «L’art et la guerre» par Jean-Claude Ancet. Mercredi 27 mars «Art engagé ou désengagé» par Yvan Poulain. GREP-Comminges : Samedi 23 février, Hôtel Pédussaut, 18h, «Définir une politique énergétique pour le XXIème siècle : le scénario Négawatt» par Christian Couturier Du 28 mars au 22 juin Bals musette, Salle du belvédère – 21h (entrée 8€) Samedi 2 février Sylvie Nauges Samedi 16 mars Aldo Feliciano Thés dansants, Salle du belvédère – 15h (entrée 6€) Dimanche 10 février Alain Bosqué Dimanche 10 mars Les Copains du Musette Dimanche 14 avril Gérard Luc Nuit du Muguet Centre Culturel – 21h (entrée 8€) Mardi 30 avril Elixir Renseignements auprès du service événementiel : 05 61 79 99 65 Réservations auprès de l’Office de Tourisme du Saint-Gaudinois : 05 61 94 77 61 FISAC Sylvain Grout et Yann Mazéas sont connus autant pour leur œuvre à deux mains que pour leur surnom de «porte flingues» qu’ils ont hérité de leurs vêtements noirs et du port démonstratif de lunettes de soleil que seule justifie la vie à Montpellier. Ces charmants jeunes gens version « Bella Mafia », sans défrayer la chronique, se sont surtout fait connaître pour la violence de leurs œuvres comme par leur sens inné du défi. Le binôme présentera une nouvelle production pour la réouverture de la Chapelle Saint-Jacques, jouant avec les principes du cinéma, envisageant leurs propositions comme des possibilités d’explosions, sabotant les concepts, installant le désordre avec une précision jubilatoire. Chapelle Saint-Jacques, centre d’art contemporain conventionné. BP 125 – Avenue Foch- Tel : 09 75 97 49 74. www.lachapelle-saint-jacques.com «Virtuacité», à pieds joints Exposition Dominique Boucher Après les toiles de Claude Corman, c’est au tour de Dominique Boucher d’offrir ses œuvres aux cimaises du théâtre Jean Marmignon. Dominique Boucher peint au...stylo à bille, qui est devenu son moyen, d’expression favori. Les couleurs ne se mélangent pas ; elles se superposent en couches successives de traits horizontaux, verticaux, diagonaux, sur un support de papier Bristol fort, épais... Cette technique d’expression débouche sur un univers pictural qui puise sa force dans le « rendu photographique ». Du 22 février au 16 mars. Chapelle : Grout et Mazéas Du 9 au 16 fevrier Des subventions de modernisation du commerce Le dernier comité de pilotage du FISAC a permis d’octroyer des subventions à 4 commerçants de Saint-Gaudens. Pilotée par la Communauté de Communes du Saint-Gaudinois avec l’appui de l’association de commerçants de Saint-Gaudens, cette opération de dynamisation du commerce de proximité et de l’artisanat, permet de mobiliser des fonds «Fisac» où interviennent financièrement l’Etat, la Région, le Département, la Chambre de commerce, la Chambre de Métiers et la C.C.S.G. Les 4 commerces qui ont perçu des subventions sont la brocante de Jean-Antoine Dufau (9 646€ de subvention pour 31 390€ HT de travaux), la SARL Bijouterie Verdier (18 699€ de subvention pour 62 332€ HT de travaux), la SAS Galeries Modernes, Maison Treille (16 272€ de subvention pour 40 681€ HT de travaux) et la SARL Le Moorea (1 680€ de subvention pour 5 600€ HT de travaux). Comme chaque année à pareille époque, «Virtuacité» investira la ville de ses vidéos, ateliers, conférences, installations... Cette édition permettra de parcourir la ville «à pieds joints», puisqu’il s’agit du thème de cette manifestation organisée par la Ville de Saint-Gaudens, la Communauté de Communes du Saint-Gaudinois, la Chapelle Saint-Jacques et la MJC/Cyberbase du Saint-Gaudinois, en coopération avec le cinéma Le Régent, le CADP, l’Inspection de l’éducation nationale de Saint-Gaudens et les archives départementales de la HauteGaronne. «Virtuacité» est une semaine de la vidéo et des usages multimédia. Il s’agit de déambuler, regarder, échanger, apprendre et comprendre à travers une manifestation culturelle, citoyenne et solidaire. Au programme, parcours nocturne vidéo en ville, café philo, ateliers, conférences, concert... www.virtuacite.fr Le journal de Janvier / Février 2013 11 sOLIDARITES 841 jeunes ont eu leur chéquier activités en 2012 L ancés en février 2010, les chéquiers activités jeunes sont une réussite. Près de quarante associations ont signé la convention qui les lie à la Ville et qui leur permet d’accepter les C.A.J et d’être directement payées par la Trésorerie. Cette initiative particulièrement novatrice plaît : il s’agit de permettre aux jeunes âgés de 6 à 17 ans d’accéder en toute autonomie, par le biais de ces chéquiers, aux activités sportives, culturelles, de loisirs. Ils peuvent également payer la plupart des structures municipales ou intercommunales, le théâtre, la piscine, la bibliothèque, les séjours sportifs, le Conservatoire de musique intercommunale Guy Lafitte. Les chéquiers activités jeunes, mis en place il y a trois ans maintenant, sont un véritable succès. En 2012, 841 enfants représentant 488 familles ont bénéficié de ce dispositif. Plus exactement, 401 enfants âgés de 6 à 11 ans ont eu droit à des chéquiers d’une somme totale de 80€ et 440 enfants âgés de 12 à 17 ans ont eu des chéquiers d’une valeur totale de 100€. Soit un investissement total de 76 080€ pour la Ville. En 3 ans, la ville a investi 230 580€ pour ce dispositif !!! Renseignements pour les parents auprès du pôle solidarités jeunesse 05 61 94 78 00 pour les associations 05 61 94 78 62 Les associations conventionnées Sports : Club de tir Saint-Gaudinois, Aéro Club Saint-Gaudens Comminges, Billard Club Saint-Gaudinois, Cercle d’escrime Saint-Gaudinois, Club Alpin Français du Comminges, Ecole de Kravmaga karaté contact, le Ring Saint-Gaudinois (boxe anglaise), Stade Saint-Gaudinois XV, Judo Club de Saint-Gaudens, St Go Cyclisme Comminges, St Go Boxe Thaï, Moto Club du Comminges, Cyclo Randonneurs Saint-Gaudinois, les Amis du centre Equestre de Sainte-Anne, Badminton Saint6gaudens, Ecole de karaté de Saint-Gaudens, Saint-Gaudens Basket Club, Gym les Saint-Gaudinois, les Marsouins du Comminges, Tennis-Club de Saint-Gaudens, Comminges Saint-Gaudens Foot Jeunes, Saint-Gaudens Handball, Yoga en Comminges, Stade Saint-Gaudinois Athlétisme, Racing Club Saint-Gaudinois Comminges XIII, Envol Saint-Gaudinois, la Savate du Comminges Culture : Atelier d’art de Saint-Gaudens, Rêves de théâtre, Association d’Activités Artistiques, Archers de Sède Loisirs : Scouts Unitaires de France Social : Association Socio Educative du Comminges (ASEC) Séjours sportifs : ski à Baqueira Ligue contre le cancer L a ville de Saint-Gaudens et la Communauté de Communes du Saint-Gaudinois ont conjointement préparé des semaines sportives de février des plus intéressantes pour les plus jeunes à l’occasion des prochaines vacances de février. Ces séjours sportifs, qui s’adressent aux jeunes âgés de 9 à 17 ans, se compose de deux semaines de cinq jours, avec au programme ski et snowbord, en hébergement à la célèbre station Aranaise. Les inscriptions se prennent à la semaine et il y a Emplois saisonniers La Ville de Saint-Gaudens et la Communauté de Communes du Saint-Gaudinois recrutent, comme chaque année, des emplois saisonniers pour l’été 2013, essentiellement les mois de juillet et d’août. Ces postes sont ouverts aux étudiants et aux demandeurs d’emplois situés dans la tranche d’âge 1824 ans. Les retraits de dossiers de candidature s’effectuent à l’accueil de la Mairie, au rez-de-chaussée, rue de Goumetx. La date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au vendredi 15 février, en mairie. Les emplois saisonniers sont une bonne occasion de découvrir la vie active, voire un métier, tout en permettant de se faire de l’argent de poche pour les vacances ou de financer ses études. L’an dernier les jeunes ont déjà pu apprécier le site de Baqueira 50 places par semaine (du 25 février au 1er mars et du 4 au 8 mars). Le tarif a été fixé à 150€ par semaine pour les jeunes résidant à Saint-Gaudens ou sur le territoire de la Communauté de Communes du SaintGaudinois (tarif dégressif à partir du second enfant) et de 250€ pour les jeunes résidant en dehors du territoire. Accueil de Loisirs Sans Hébergement (ALSH), allées de Gascogne à Saint-Gaudens. Renseignements au 05 62 00 85 82. Le conseil des jeunes avait initié une opération de solidarité à l’occasion du tsunami au Japon Conseil des jeunes : appel à candidatures Un conseil des jeunes, c’est en quelque sorte une école de la citoyenneté. Une manière de s’engager dans la vie de la cité et de travailler pour faire aboutir des projets, des idées. Mais pour composer un conseil, il faut aussi des volontaires. Le service solidarités jeunesse éducation, en charge d’encadrer le conseil des jeunes, lance un appel pour constituer une nouvelle instance. Une réunion se tiendra en mairie, salle du conseil, le mercredi 13 février à 14h30. Par le passé, le conseil des jeunes a par exemple émis l’idée de créer un city park ; le projet, déjà formulé par ailleurs par les «grands» du conseil municipal, a été creusé et le city park sera bientôt installé. D’autres idées sont à trouver, qui touchent les jeunes de la ville. Pôle solidarités jeunesse éducation : 05 61 94 78 81 - [email protected] Une antenne de la Ligue contre le cancer a ouvert à Saint-Gaudens. A l’initiative d’Angélique Puig, cette association œuvre auprès des malades dans les domaines du soutien psychologique, d’ateliers physiques, de soutien aux malades mais aussi aux familles, du dialogue, des soins esthétiques, des conseils, de la réflexologie plantaire. L’antenne saint-gaudinoise de la Ligue contre le cancer ouvre le 12 octobre et tiendra des permanences tous les vendredis de 14 heures à 17 heures, à la salle des Olympiades. Déjà, des projets de manifestation se profilent, notamment avec le centre social Azimut, de la Communauté de communes, par le biais de vente de gâteaux et de rose, par l’organisation d’une marche... Contact auprès d’Angélique Puig au 06 08 07 05 91. Recensement partiel de la population Depuis quelques années, les villes de plus de 10 000 habitants bénéficient d’un recensement partiel de la population effectué par l’INSEE : chaque début d’année, 8% de la population de la ville est recensé, le choix étant effectué par tirage au sort. Pour mener à bien cette tâche, 3 agents recenseurs ont été nommés et seront dotés d’une carte tricolore spécifique destinée à justifier de la légitimité de leur démarche. Pour Saint-Gaudens, il s’agit de Paulette Lahore, Catherine Jeannot et Hasnae Saaf. Depuis le 4 janvier, les agents recenseurs distribuent un mode d’emploi du recensement chez les personnes tirées au sort qui seront consultées. L’agent recenseur récupère ensuite les questionnaires et peut aider à les remplir si besoin. Les réponses sont bien entendu strictement confidentielles. La campagne de recensement se déroule officiellement du 17 janvier au samedi 23 février 2013. Le journal de Janvier / Février 2013 13 LIBRE expression Majorité Malgré un contexte de crise financière et de difficultés économiques, nous avons pu, en 2012, tenir nos engagements. Les jardins familiaux ; la poursuite des chéquiers activités jeunes ; le nouveau plan de circulation (stationnement, sens de circulation, suppression des feux tricolores); le skate park ; les aménagements urbains en centre-ville (rue de la République, enfouissements des containers…) ; la plaine des jeux de Sède; la rénovation du stand de tir (qui apporte une solution aux membres de l’association, mais aussi aux besoins professionnels des policiers, gendarmes, douaniers) ; la maison des sports ; le giratoire des Caussades ; l’avenue Anselme Arrieu ; l’hôtel de police municipale ; la construction d’une salle de classe aux Gavastous… Et on en oublie !!! Rappelons au passage que tous ces travaux effectués par la Ville permettent aussi aux entreprises locales de mieux traverser cette période difficile. C’est aussi une manière concrète de consolider l’emploi sur notre territoire. Nous remercions les nombreux Saint-Gaudinois qui ont participé aux réunions de quartiers. Par ce biais, un certain nombre de vos observations est pris en compte pour améliorer les choses et faciliter votre quotidien. En 2013, nous continuerons à tenir nos engagements tout en poursuivant le désendettement de la Ville. La réhabilitation des trotoirs de l’avenue François Mitterrand sera entamée, le giratoire de la Croix de la Mission et celui de la Sous-Préfecture seront réalisés, l’amélioration de la sortie de la rue Voltaire sur le boulevard de Gaulle sera effectuée en même temps qu’un réaménagement de la place de Bertrand Pibrac, le skate park sera complété par un dispositif de piste de BMX et de city park, où l’on pourra pratiquer de nombreux sports (foot, hand, basket, athlétisme…), des jeux d’enfants seront installés, la vidéo-protection entrera dans sa phase effective, les agents du service propreté seront dotés de nouveau matériel respectueux de l’environnement et de nos concitoyens … Rémy Lahore Président du groupe majoritaire Minorités Chers Saint-Gaudinois, 2012 devait annoncer des lendemains enchanteurs, quels furent-ils ? L’impact des décisions de la majorité municipale ; A fortement modifié notre vie quotidienne (piétonisation du centre-ville, sens de circulation, …), ceci a favorisé la désertification du centre-ville, malgré ce que l’on peut appeler «les fausses promesses du Maire» s’étant engagé lors de sa campagne à des initiatives de développement. L’emploi est toujours en berne malgré les embauches massives à la Communauté de Communes. Mais surtout a engagé l’avenir financier de notre ville (cession de la gestion de la gendarmerie pour un bail de 30 ans). La ville reçoit 9,7 MILLIONS d’euros alors que le loyer annuel s’élevait à 1.200.000 € par an – perte sèche nous vous laissons faire la soustraction ! 30 ans à … Cette recette exceptionnelle non renouvelable permettra l’illusion d’une dynamique immédiate mais amputera gravement nos futurs budgets. Nous ne voulons pas être oiseau de mauvais augure, mais nous pensons que cela se traduira avec une augmentation visible sur les feuilles d’impôts des années futures. Nous ne parlerons même pas des « investissements » de notre communauté des communes qui se traduiront eux aussi par une augmentation d’impôts. Fort heureusement, l’année 2013 nous rapproche des changements que vous attendez pour notre ville. Ces ambitions se construisent à partir de maintenant et nous savons que vous serez nombreux à y participer avec nous. Restons positifs, GARDONS 2014 POUR OBJECTIF. Tous nos vœux vous accompagnent pour une année 2013 joyeuse et prospère. Une minorité municipale Arlette Baux, Sylvie Icart-Barat, Martine Rieu-Griffe, Bernard Darrées Vandalisme et dégradations sont le lot quotidien de notre ville et malgré tout le maire fait voter la remise de dette infligée par le tribunal. Je propose tolérance 0 pour les délinquants et notre ville retrouvera son bien être. Eric Heuillet (PRG) REPERTOIRE Numéros utiles Ecoles Mairie Espace St-Jean Rue de Goumetx BP 163 / 31806 Saint-Gaudens Pôle réglementation : 05.61.94.78.87 Bureau d’études : 05.61.94.78.56 Urbanisme : 05.61.94.78.90 du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 Standard : Tél : 05.61.94.78.00 Fax : 05.61.94.78.78 site internet : www.stgo.fr Rue de la République Culture : 05.62.00.28.32 Sports : 05.62.00.28.28 Direction Générale des Services : 05.61.94.78.24 Autres services Secrétariat Maire et élus : 05.61.94.78.25 Evénementiel : Etat Civil : 05.61.94.78.02 Cimetières : 05.61.94.78.15 Affaires scolaires : 05.61.94.78.81 Communication : 05.62.00.74.74 Ressources Humaines : 05.61.94.78.94 05.61.94.78.37 Achats / marchés publics : 05.61.94.78.06 Affaires Générales : 05.61.94.78.04 Police municipale : 05.61.89.91.85 Finances/ comptabilité : CTM (Centre Technique Municipal) Standard : 05.61.94.20.22 Salles et Matériel : 05.61.94.20.35 Voirie : 05.62.00.39.81 05.61.79.99.65 Bibliothèque municipale : 05.62.00.19.72 Théâtre Jean Marmignon : 05.61.95.57.87 Musée municipal : 05.61.89.05.42 Résidence de création Les Haras : 05.61.89.02.63 La scène des musiques alternatives Après le Tremplin Plug In, 3ème du nom, qui a vu s’opposer le 26 janvier, sur scène des Haras, 4 groupes issus de présélections, la programmation de la scène de musiques actuelles et cultures alternatives de SaintGaudens se poursuit. Renseignements : 06 83 95 80 63 7 rue Lavoisier Facebook.com/PLUGIN31 Ecole du Pilat : - Maternelle : 05.62.00.90.49 - Elémentaire : (Pilat 1) 05.62.00.33.59 (Pilat 2) 05.61.89.64.67 Ecole de la Résidence : - Maternelle : 05.62.00.16.32 - Elémentaire : 05.62.00.16.11 Ecole élémentaire et maternelle des Gavastous : 05.62.00.16.04 CCSG (Communauté de Communes) Standard : 05.61.89.21.42 Pôle Enfance jeunesse : 05.82.59.00.01 Maison des Associations : 05.62.00.19.52 Halte-garderie «Une souris verte » : 05.62.00.96.40 Camping du Belvédère : 05.62.00.19.03 Relais Assistantes Maternelles : Piscine municipale : 05.62.00.16.25 Stade Jules Ribet : 05.62.00.12.58 Gymnase Jacques Ferjoux : 05.61.79.10.68 Dojo : 05.61.89.65.61 05.61.89.11.32 Complexe sportif de Sède : 05.62.00.17.06 Abattoir : 05.62.00.38.34 Gymnase du Pilat : Agenda Plug In Ecole des Caussades : - Maternelle : 05.62.00.16.31 - Elémentaire : 05.62.00.16.12 Ecole Maternelle 05.62.00.16.39 des Olympiades : 05.82.59.00.02 Crèche collective « Il était une fois » et crèche familiale « Lutins, lutines » : 05.62.00.30.82 Crèche « La belle étoile » : 05.61.79.34.72 Centre de loisirs sans hébergement (CLSH) «L’Ilôt’z’ enfants» : 05.62.00.85.93 Bébéthèque / Ludothèque : 05.62.00.85.91 Centre Social «Azimut» : 05.61.94.52.30 vendredi 23 mars 21h – 5€ pépites musicales teintées d’expérimentations et de textes à la poésie surréaliste. Producteur et arrangeur pour des artsites tels que Marc Lavoine, Depêche Mode ou Christophe Willem, on lui doit aussi les B.O ders films comme «Les nuits fauves» ou «My little princess». vendrdedi 22 février 21h30 – Gratuit Haras DJ’S party Carte blanche à Ni Vu Ni Connu Pour fêter la sortie de leur premier album «J’t’embrouille» après leur passage au théâtre Jean-Marmignon, les Ni Vu Ni Connu poseront leurs valises à St Go pour une soirée spécialement consacrée au groupe. De la chanson, de la poésie caustique, un pamphlet humaniste sur la condition humaine, des musiciens talentueux ; tous les ingrédients sont réunis pour se vacciner contre cette période de grands froids. Après le succès suscité par la venue du DJ star Morgan Nagoya, la Ville propose une party electro DJ à la salle des haras. Une soirée qui fait la part belle aux DJs locaux avec Styl 20, DJ King, Laurent D et Valentin G. A cette occasion, il sera donné le nom du DJ Star qui viendra mixer pour les fêtes de Saint-Gaudens, comme M. Nagoya en 2012. SAINT-GAUDENS VENDREDI 22 FEVRIER 2013 SALLE DES HARAS / 22 h jeudi 18 avril 20h – Gratuit Merci Marlène, candidat au tremplin Pug-In Concert lycéens Crazy Wagons + vainqueurs du Tremplin Plug In jeudi 14 février 21h30 – Gratuit Concert de Bertrand Burgalat (dans le cadre de Virtuacité) Un alchimiste sonore qui utilise les clichés de la pop française et anglaise pour mieux les prendre à revers et en extraire des DJ DING afrobeat SYL 20 électro minimal VALENTIN G. électro minimal LAURENT D. dancefloor électro zouk ENTRÉE GRATUITE Les Crazy Wagons, avec leurs compositions et reprises, nous replongent avec talent et authenticité dans l’une des plus grandes périodes du rock anglais : la fin des années 60 et le début des années 70. Free, Doors, Cream… Le journal de Janvier / Février 2013 15 HISTOIRE(S) José Palacios, le boxeur papillon José, dans la salle de boxe qui porte son nom A 88 ans, il ne s’est pas relevé du combat qu’il a mené contre la maladie et qui l’a mis dans les cordes. Il n’en avait pas l’habitude, des cordes. José Palacios s’est éteint à la fin du mois de novembre 2012. Une cérémonie civile, entouré de sa famille : Laure, sa femme, ses filles Lydia et Martine, ses gendres, ses petits-fils, son arrière petit-fils… Entouré de son autre famille aussi, celle de la boxe. Un drapeau Français et un drapeau Républicain Espagnol, réunis pour orner son cercueil. Poignant, l’hymne des Asturies, sa province Espagnole d’origine, qui résonnait pour un dernier adieu, extrêmement digne. On l’imagine, enfant, taper dans un ballon rond ou rêver à dompter les toros, dans ce coin de l’Espagne Celte balayé par les vents de l’Atlantique, où il est né en 1924. Mais c’est un autre combat qu’il doit mener bien trop tôt. Celui, d’abord, de la révolte des mineurs des Asturies en 1934, déjà réprimée dans le sang par Franco. Celui, ensuite, des Républicains Espagnols qui luttent pour survivre, fuir pour vivre, s’exiler dans cette France qui ne les attendait pas. En 1939, à 14 ans, José Palacios franchit donc la frontière sans retour. Direction Chartres, puis Fumel. C’est là, en 1941, qu’il fait connaissance avec la boxe grâce à Iglesias, un ancien champion d’Espagne en poids welter. Il dispute son premier combat du côté de Villeneuve-sur-Lot contre un gitan anonyme et il fait 25 kilomètres à pieds pour aller jusqu’au ring de fortune, marchant vers son destin. Résistant, faisant partie du maquis du Lot, ayant participé a la libération de Bordeaux, José connaît aussi le camp de concentration de Noé où il fait la connaissance du professeur André Leprêtre. C’est ainsi qu’il débarque à Saint-Gaudens. C’est dans toutes ces épreuves que José Palacios se forge cette force de caractère qui fait de lui une légende des rings. A 20 ans, le poids coq Saint-Gaudinois a déjà un drôle de compteur : 52 victoires pour 53 combats dans les rangs amateurs, finaliste du Challenge de l’Auto 1943 à Marseille. Les coupures de presse de l’époque parlent d’un papillon qui virevolte autour de ses adversaires, d’une fausse garde déroutante, d’un cœur plein de souffle, de grâce. Il détient même le titre honorifique de recordman du monde du K.O le plus rapide, au bout de 3 secondes de combat, contre Dersing, champion de l’armée de l’Air. Exclu des grands championnats nationaux, il n’est pas naturalisé, José Palacios aurait dû être champion de France, aurait dû combattre lors d’un fameux France / Amérique, mais… Suite logique, José intègre en 1945, à 21 ans, les rangs professionnels. Là aussi, 36 combats et seulement deux défaites. En pensant à Jacques Leprêtre, tombé sous les balles allemandes à His, il affronte les meilleurs, Jouas - «Quand Jouas se réveilla, Palacios avait gagné» titrait la presse -, Fayaud, Ruiz Fernandez, Dormont... Sa notoriété le rapproche des plus grands. En 1947, il dispute à Luchon un match exhibition contre le grand Marcel Cerdan, arbitré par Georges Carpentier. Avant cette maudite année 1948, à Grandville, contre le champion Italien Nardecchia. Au 3ème round, il se fracture le radius mais arrive au terme du combat et Avec le grand Georges Carpentier, à Saint-Gaudens, qui a arbitré le duel Palacios / Dormont Le respect du vaincu envers José, son vainqueur. André Leprêtre apprécie. fait match nul. Sa carrière, qui s’annonçait prolifique, est stoppée nette… Alors, il monte son entreprise de peintures, un nouveau métier s’ouvre à lui, une nouvelle vie aussi, avec les siens. Mais la boxe est toujours là, présente. Il décide de donner ce qu’il sait de ce sport, d’assumer la transmission. Il devient président, entraîneur de jeunes, prévôt Fédéral. Son plaisir, c’est d’être avec les jeunes, partager avec plusieurs générations de boxeurs du Boxing Club Saint-Gaudinois ou du Ring Saint-Gaudinois son savoir, son aura. Sa dureté au travail, au mal. Comme quand il faisait ses 10 kilomètres de footing et enchaînait sur 10 rounds de 3 minutes à l’entraînement. C’est pour cela qu’ils étaient tous là pour lui dire adieu. Sa famille. Celle de la boxe aussi. Ses amis. Et beaucoup d’autres. Parce que José était devenu, au fil du temps, un vrai SaintGaudinois. Un véritable ambassadeur de la Ville, un emblème dans cette France d’après-guerre qui avait tant besoin de vibrer. Lors du stage de prévot national en 1949. Aux cotés de Marcel Cerdan, à Luchon, pour une exhibition. Le journal de Janvier / Février 2013 16