saint-gaudens

Transcription

saint-gaudens
SEPTEMBRE / OCTOBRE 2012
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SAINT-GAUDENS
PYRÉNÉES COMMINGES
N°12
Edito
Rentrée et Pyrénéennes
Sports
Le T.F.C s’est préparé à Sède
Martin Malvy, Michel Perez, Jean-Raymond Lepinay et Philippe Saunier
entourent Jean-Luc Courcoult, directeur du Royal de Luxe.
O
n ne peut pas dire qu’il y a véritablement eu de trêve estivale.
L’été aura été studieux pour les élus de la Ville comme pour les
agents, qui assurent ce que l’on appelle la continuité du service
public. Chacun, dans son domaine, a œuvré pour que les choses se
déroulent du mieux possible. Ainsi, nous avons tous pu constater qu’il
est extrêmement urgent de régler le problème des différents passages
des gens du voyage qui, en l’absence d’aires d’accueil, s’installent où bon
leur semble. Ne rien faire et repousser le problème, comme le prônent
certains, est tout sauf une solution.
Durant l’été, les personnels des services sociaux ont notamment été
mobilisés par le plan canicule mis en place par la Préfecture. Une
attention accrue a été portée aux personnes les plus vulnérables. Dans
un autre ordre d’idée, de nombreuses manifestations, festives, culturelles
ou sportives ont pu parfaitement se dérouler : les soirées musicales, la
nuit festive, l’arrivée d’étape de la route du Sud, la venue du T.F.C ou des
Fénix de Toulouse avec ses handballeurs champions olympiques.
Nous avons également travaillé à préparer la rentrée scolaire. Pour les
différents corps de métiers des services techniques, l’été est la période
au cours de laquelle les écoles sont vides et où de nombreux travaux
peuvent être entrepris. Une salle de classe toute neuve accueillera les
élèves de l’école des Gavastous. De nombreux travaux, également, ont
suivi leur cours durant l’été. Parmi les plus emblématiques, l’avenue
Anselme Arrieu est achevée et le stand de tir opérationnel. Ainsi,
d’autres travaux peuvent désormais être programmés.
Enfin, la période estivale a permis de préparer au mieux la version 2012
des Pyrénéennes. Incontestablement, cette manifestation phare est un
rendez-vous qui s’anticipe. C’est un travail de longue haleine, de gestion
et d’organisation, financière et humaine, qui permet d’accueillir la
plus grande ferme de Midi-Pyrénées. Comme en 2006 et 2009, 40 000
visiteurs y sont attendus pour une rentrée résolument animée.
Jean-Raymond Lépinay
Maire de Saint-Gaudens
Ont participé à ce magazine
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION :
Jean-Raymond Lepinay
REDACTION : Eric Sentucq / Service Communication
Ville de Saint-Gaudens
PHOTOS : JAL, Eric Sentucq, Joêl Estrade
N° ISSN : 1 636-1725
MAQUETTE ET COMPOSITION :
Pascal Brugeilles
24, Avenue François Mitterrand
31800 Saint-Gaudens / Tél : 06 87 19 74 59
IMPRESSION : IMPRIM 31 / Saint-Gaudens
Tél : 05 61 89 09 07
On le sait, le Toulouse Football Club
d’Olivier Sadran aime venir
à Saint-Gaudens fouler la pelouse
du stade de Sède.
Que ce soit à l’occasion de matches
amicaux ou de séances d’entraînements
ouvertes à son public (comme ce fut le
cas par exemple en février dernier), le
club violet attire les amateurs de ballon
rond et les curieux, toujours enclins à
aller applaudir les professionnels drivés
par Alain Casanova. Cette année, Etienne
Capoue et les siens ont affronté le club de
National Luzenac pour préparer les dures
joutes du championnat. Une fois de plus,
une foule nombreuse est venue assister
à une rencontre remportée par le Téfécé
sur le score de 3 à 1 (buts de Braaten,
Machado et Riviere contre
un but de Ech-Chergui).
Noces d’argent
avec la Route du Sud
C’est la 25ème fois en 36 éditions que la
Route du Sud fait étape à Saint-Gaudens.
Et pour célébrer de la plus belle des
manières ces noces d’or cyclistes, la
capitale du Comminges était le théâtre
de l’étape finale de la Route du Sud 2012
pour une étape reliant Saint-Gaudens
à... Saint-Gaudens, le 17 juin dernier.
Beaucoup, beaucoup de monde tout
au long de ce parcours long de 130
kilomètres à travers les petites routes
Commingeoises et concocté par les
inamovibles Francis Auriac et André
Masse. C’est le sprinter Italien d’AG2R La
Mondiale, Manuel Beletti qui franchissait
le premier la ligne d’arrivée.
Quant à l’espoir Colombien de la Movistar,
Nairo Quintana, c’est lui qui était sacré
vainqueur de l’édition 2012
et qui sabrait le champagne en
compagnie d’André Masse.
Retour sur images
Les couleurs de la Nuit Festive
La vie en Bleu
U
ne nouvelle fois, beaucoup de
monde pour assister au feu d’artifice
de la nuit festive organisée par la Ville
de Saint-Gaudens, le 13 juillet, sur les bords
du lac de Sède. La soirée s’est globalement
bien déroulée malgré les intempéries qui
ont empêché le dernier groupe programmé,
Eurosis, de jouer. Mais les accents latinos de
Deux experts
à St Go !
E
xperts et double médaillés d’or
olympique ! Le palmarès est éloquent... Jérôme Fernandez, capitaine de l’équipe de France de handball et
Daouda Karaboué, gardien de l’équipe de
France, étaient présents à Saint-Gaudens
le 29 août dernier pour un match de
gala, après avoir brillé à Londres lors des
J.O. Leur club, le Fénix de Toulouse, était
opposé à Billière/Pau, récemment promu
en D1, dans un gymnase Jacques Ferjoux
plein à craquer et aux yeux de Chimène
pour leurs champions de handballeurs,
par ailleurs extrêmement accessibles.
Une rencontre sérieuse, de préparation
pour les joutes officielles du championnat de France, organisée par le club de
Handball de Saint-Gaudens et un Didier
Lacau toujours plein d’entrain.
Via el Mundo, l’accordéon d’Aldo Feliciano
et les Flagrants Délires festifs du groupe
éponyme auront fait que cette soirée, à
laquelle les associations utilisatrices du
complexe de Sède prennent une part
active, soit animée de la meilleure manière,
en musique et en couleurs.
St Go à la Ferma
de Barbastro
L
a fin du mois d’août est toujours synonyme de participation à la Foire de
Barbastro. Malgré les grandes difficultés économiques, qui rejaillissent bien
évidemment sur la vie de tous les jours en
Espagne, la Ferma a tenu son rang. La Ville
de Saint-Gaudens, ville jumelée à Barbastro
et la Communauté de Communes du SaintGaudinois, qui entretient des liens étroits
avec son homologue du Somontano y ont
participé durant trois jours. Il fut d’ailleurs
question, entre Jean-Raymond Lépinay,
maire de Saint-Gaudens et Antonio
Cosculluela Bergua, maire de Barbastro, de la
célébration, l’an prochain, des 50 ans d’un jumelage particulièrement actif entre les deux
cités amies. A suivre !
Le Musée de Saint-Gaudens abrite la
plus importante collection publique de
Bleu de Valentine. Normal, il s’agit de
son Bleu, de ses faïences et porcelaines.
Depuis le début de l’été, le Musée
municipal, dont les étages inférieurs et
supérieurs sont actuellement fermés
pour des raisons de sécurité, a rouvert
son rez-de-chaussée et rénové trois
salles d’exposition qui accueillent près
de 500 pièces. La collection de la Ville
vient d’ailleurs d’être complétée par
une importante donation, plus de 100
pièces, de la collection privée de Pierre
Ducos, un saint-gaudinois passionné
de Bleu, grand collectionneur, disparu
en 2011. Marcel Ducos, son père, était
d’ailleurs présent lors de l’inauguration
de cette exposition qui durera jusqu’au
6 octobre 2012. On trouve également
quelques pièces à la salle capitulaire,
située dans le cloître de la Collégiale.
Entre le Musée et la salle capitulaire,
1836 personnes en juillet et 2694 en
août, soit 4520 personnes auront vu
cette exposition.
311 triathlètes à Sède
Déjà la quatrième édition. Le triathlon
de Saint-Gaudens, qui s’est disputé
le dimanche 26 août autour du
complexe de Sède, et organisé par
l’association Comminges triathlon a
une nouvelle fois été un grand succès.
Quelques 311 concurrents ont pu en
découdre sur les différentes formules
proposées. D’abord le triathlon
distance olympique : 1,5 km de nage
dans le lac de Sède, 40 kilomètres de
course cycliste en deux boucles sur les
hauteurs de la ville et 10 kilomètres
de course à pieds autour du lac de
Sède. Des épreuves avenir, pour les
plus jeunes, et super sprint se sont
également courues. La distance
olympique a été remportée par Pierre
Gaspariau en 1h 59mn 50s.
Le journal de
Sept / Octobre 2012
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CITOYENNETES
Le point sur les questions financières
Le Journal de St Go : Monsieur
le Maire, qu’est-ce qu’un prêt toxique ?
Jean-Raymond Lépinay : Un prêt dangereux. Il s’agit d’un prêt à taux variable dépendant d’éléments du marché financier
spéculatif. On ne sait pas ce qu’on va exactement payer. Sur 24 millions de dettes,
nous avons deux prêts toxiques pour un
total de 13 millions d’€uros restant à payer.
Un de ces prêts dépend du taux d’échange
dollar / franc suisse. Si l’écart entre ces
deux monnaies varie dans une certaine
proportion, le taux d’intérêt qui nous est
appliqué peut être multiplié par 3 ou 4.
C’est un peu la roulette russe.
LJDSG : Ce sont des prêts
qu’un ménage ne fait pas pour lui !
J.R.L : Les gens raisonnables, pour leurs
affaires personnelles, empruntent à taux
fixe, ils savent ainsi ce qu’ils vont payer
chaque mois. La précédente municipalité
a préféré faire autrement... Pour retrouver des marges de manœuvre, elle a pris
la dette existante au moment où elle est
arrivée et a demandé à la banque de la refinancer moyennant un report d’annuité.
Elle a donc contracté ces prêts toxiques et
a repoussé ce qu’elle devait payer, ce qui a
dégagé artificiellement des ressources de
2004 à 2007 : 3 millions d’euros. Mais pour
cela elle a pris ce risque insensé et allongé
la durée des remboursements : un de ces
prêts toxiques, le plus dangereux, a été
conclu sur une durée de 29 années !
Et ce prêt est une catastrophe potentielle importante. J’ai « fixé » le taux de
cet emprunt jusqu’en fin 2013 à 4.99%.
Heureusement : le taux est monté à 18%
il y a quelques mois, si je n’avais pas opéré
ainsi nous aurions payé en un trimestre
600 000 € au lieu de 145 000 € d’intérêts !
Cette sécurisation prend fin en 2013 …. et
ce prêt dure jusqu’en 2029. Il faut trouver
une solution. Le racheter par un nouvel
emprunt ? Impossible, il faudrait payer des
pénalités considérables : 8 millions d’euros
en plus des 6 restants à payer ! Oui, vous
avez bien entendu : verser 14 millions pour
re-financer un prêt de 6 millions. C’est
ce qu’ont signé mes prédécesseurs qui
veulent donner aujourd’hui des leçons !
LJDSG : Quelle solution
pour sortir de cette situation ?
J.R.L : J’ai jugé qu’il était important de
diminuer la dette globale. Dès qu’on a
l’opportunité de racheter un prêt, on le
rachète…à taux fixe. Aujourd’hui, l’opportunité existe peu. Mais il faut avoir la possibilité de le faire. C’est l’une des raisons
pour laquelle nous avons conclu un B.E.A
sur la gendarmerie mobile.
LJDSG : Alors, expliquez-nous
ce qu’est un B.E.A ?
J.R.L : Il s’agit d’un bail emphytéotique
administratif. Nous restons propriétaires
de la gendarmerie mobile, nous ne la vendons pas, mais nous donnons pour 30 ans
à gérer les loyers et les logements à une
société, S.N.I, filiale de la Caisse des Dépôts
et Consignations qui a emporté l’appel
d’offres.
En échange, cette société fait 2 choses.
D’une part elle nous verse immédiatement un « canon », c’est-à-dire une somme
(9.6 millions d’euros) qui nous permet de
provisionner pour nous prémunir contre
les risques des prêts toxiques et de nous
désendetter plus vite. D’autre part, elle
s’engage à faire 900 000€ de travaux par
an dans la gendarmerie (au total, 10 millions dans les années qui viennent) alors
que nous ne pouvions péniblement en
faire que 250 000€ et qu’actuellement, il
pleut dans la gendarmerie. Oui, nous ne
pouvions plus faire face à nos obligations
de propriétaires. Mais 900 000€ d’investissement annuel dans la gendarmerie, c’est
tout simplement la moitié du budget d’investissement de la Ville. Cela reviendrait à
dire qu’on ferait deux fois moins de trottoirs, de rues, d’accompagnement associatif, d’équipements etc…Impossible. Ceci
étant, ne touchant plus les loyers, il faudra
faire des économies. Dans la période cela
n’étonnera personne.
LJDSG : Vous êtes d’autant plus
conforté dans votre choix que vous
pensez qu’une ville n’a pas à se
transformer en agent immobilier !
J.R.L : On doit bien évidemment demeurer
propriétaires de nos écoles, de nos équipements urbains sportifs, sociaux, de tout
ce patrimoine public…entretenir tout cela
est notre mission. Mais que nous entretenions des logements pour encaisser des
loyers, comme un propriétaire privé investisseur, ce n’est pas de mon point de vue
le travail de la Ville. Cela nous immobilise
des capacités d’investissement mais aussi
des personnels qui, au lieu de faire le travail à effectuer dans la ville pour le service
public, doivent travailler à entretenir ces
logements. Je préfère que les agents disposent de plus de temps pour travailler
dans les écoles et pour le service public
des Saint-Gaudinois.
LJDSG : Du coup, peut-on imaginer
d’autres opérations type B.EA.
J.R.L : Oui… BEA, mais aussi ventes proprement dites. Je pense qu’à terme nous
ne devons garder que des logements
d’urgence, de solidarité. Tirer d’affaire des
concitoyens qui sont en difficulté le temps
de trouver une solution pérenne, me parait
être du rôle de la commune. Actuellement,
nous avons avec les logements de la gendarmerie 180 logements, que nous louons.
Ce n’est pas notre travail... En extrapolant,
si on ajoutait les sommes demandées
pour entretenir la gendarmerie mobile,
la cité des Gavastous, les logements de la
Résidence … , à terme, on y consacrerait la
plus grosse part des impôts de la ville.
LJDSG : Combien faudrait-il,
selon vous, conserver de logements
d’urgence ?
J.R.L : A voir avec les services du CIAS qui
connaissent les besoins. Probablement
une quinzaine de logements, accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Récemment, un de nos concitoyens a eu
un A.V.C. Malgré sa réadaptation au centre
de Luchon, il ne pouvait retourner chez
lui, dans son appartement situé au 2ème
étage. Nous avons pu solutionner son
problème mais en nous débrouillant. On
devrait avoir des logements disponibles
pour ces situations… Nous avons aussi eu
le cas d’un incendie. Il a fallu reloger la famille dans un hôtel payé par la collectivité
au titre de l’urgence. Il serait bien plus raisonnable que nous ayons des logements
disponibles pour faire face à ces situations.
L’orientation, là comme ailleurs, c’est le service public à nos concitoyens.
Rénovation du stand de tir
Conseil en bref...
Pool routier 2013/2014
Comme chaque année, la Ville doit
inscrire ses projets de travaux dans la
programmation du Conseil Général
afin de pouvoir solliciter différentes
subventions. Pour le pool routier
2013/2014, la Ville a décidé d’inscrire
un montant de 1,1 millions d’€uros H.T.
Le programme « travaux » comprend
l’aménagement de deux intersections,
qui seront transformées en giratoire :
le carrefour de la sous-préfecture et
celui de «la Croix de la Mission».
Le projet détaillé de ces aménagements
devrait être finalisé dans le courant
du mois d’octobre. Par ailleurs, un
programme d’études sera lancé :
l’intersection avenue de
Boulogne/boulevard des
Troubadours/boulevard Cazassus ;
l’aménagement de l’intersection
entre la rue Lavoisier et l’avenue du
Maréchal Joffre ; enfin, une opération
d’urbanisation (trottoirs et réseaux)
sur l’avenue François Mitterrand.
Modification du P.O.S
Le Plan d’Occupation des Sols (P.O.S)
de la commune va être modifié en
vue de l’urbanisation des secteurs à
vocation économique de la Graouade
et Bordebasse d’une part (en bas de
la ville), et sur les Landes d’autre part
(rond-point de l’autoroute). Il convient
également d’harmoniser le règlement
sur l’ensemble de la ZAC entre les
deux communes de Saint-Gaudens et
Estancarbon.
U
n pas de tir ouvert, cela occasionne
des nuisances sonores que les
riverains du stand de tir, situé à Sède,
n’ont pas manqué de faire reconnaître,
plainte à l’appui. Aujourd’hui, Claude
Attard, président du club de tir, en sourit.
Il n’y avait que deux options possibles :
fermer ou rénover. Du côté de la mairie, on
a bien évidemment travaillé sur l’option
rénovation. Le pas de tir de 25 mètres, qui
posait problème, a été entièrement revu et
corrigé : une dalle de béton sur le toit, des
plaques de laine de roche sur les murs et le
plafond, un système unique en France de
ventilation pour évacuer la fumée dégagée
par les armes, une insonorisation de
grande qualité ont été créés... De son côté,
Les joies
estivales
de la piscine
l’association en a profité pour investir
dans un nouvel aménagement intérieur
et pour créer un piège à balles. «C’est un
vrai travail d’équipe» confiait d’ailleurs
Claude Attard à La Dépêche du Midi.
Créé en 1975, le club de tir de SaintGaudens, compte tout de même plus
de 250 adhérents dont une trentaine
de jeunes qui fréquentent l’école de tir.
Certifiée handisport, l’association a la
fierté de posséder en ses rangs une jeune
championne de France, Lisa, âgée de 11
ans et amputée du bras gauche. Outre
son fonctionnement associatif, le stand de
tir de Saint-Gaudens accueille policiers,
gendarmes, douaniers qui viennent
s’entraîner sur ce site particulièrement
apprécié. Et désormais extrêmement
fonctionnel et sécurisé. Reste désormais
à la Fédération Française de Tir
d’homologuer le pas de tir. L’inauguration
de ces nouvelles installations pourra alors
se faire.
Club de Tir Saint-Gaudinois
271, Rue des Ponts - Tél : 05 61 89 30 02
www.clubtir-stgaudinois.fr
Ouvert de 14h à 17h le lundi, mercredi
et samedi, et de 9h à 12h le dimanche.
De nouvelles
mains courantes
Opération façades
Les opérations façades se poursuivent
en centre-ville. Initialement menées
dans le cadre d’une convention
ville-habitat, ces actions consistent
à améliorer l’aspect esthétique de
l’habitat de la commune. Une nouvelle
opération, avenue de l’Isle, vient
de bénéficier d’une subvention de
1467,02€ pour un montant de travaux
de 2 934,03€.
Plaine de jeux de Sède
4 projecteurs supplémentaires
complèteront bientôt le dispositif
de la plaine de jeux à Sède. La part
communale de cette réalisation s’élève
à 3 419€, la part gérée par le syndicat
d’électricité (SDEHG) à 2 750€ et le
FCTVA à 2 037€ pour un total de
travaux de 8 206€.
M
algré
un
début
juillet
météorologiquement morose, la
piscine de Saint-Gaudens a connu
de belles affluences tout au long de l’été.
La volonté de la Ville est de réhabiliter
au mieux cet équipement qui, on le sait,
accuse le poids des ans. Cet équipement
de territoire dessert, on le sait aussi,
l’ensemble du Saint-Gaudinois et au-delà.
D’où un légitime questionnement quant
à un éventuel transfert de la piscine à
la Communauté. Le sujet a souvent été
évoqué, tant au sein du conseil municipal
de Saint-Gaudens que du conseil
communautaire. Toujours est-il que cet été,
du 1er juillet au 26 août, 14 223 entrées ont
été comptabilisées, avec une pointe à 3217
personnes la semaine du 15 août. Une très
bonne fréquentation !
F
inis les gros piliers en béton d’une
autre époque... Le stade Jules Ribet,
avenue de l’Isle, a été doté cet
été de barrières nouvelles générations,
assurant la sécurité de l’aire de jeu. Un
investissement de 35 000€ réalisé par la
ville de Saint-Gaudens, qui a également
doté de ce matériel le stade du Bugatet.
Pour autant, le stade Jules Ribet n’est pas
terminé puisqu’il sera bientôt procédé à
un ré-engazonnement des zones situées
en bordure de terrain, près des lignes de
touche. Des bordures souples y seront
également installées et quelques couloirs
de l’ancienne piste d’athlétisme, utilisés
par les scolaires, devraient être conservés
et ré-ensablés.
Le journal de
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DOSSIER
Une nouvelle classe pour la rentrée aux Gavastous
Une nouvelle salle de classe a
été construite aux Gavastous.
Initié en 2011, le projet s’est
concrétisé moins d’un an après,
suite à une large concertation
avec les parents d’élèves et
les équipes enseignantes. Le
résultat est probant : les élèves
de maternelle des Gavastous
disposent désormais de locaux
neufs, spacieux, fonctionnels
et autonomes, qui ne sont
plus couplés avec les classes
élémentaires. Une volonté de
la Ville d’offrir aux enfants et
aux enseignants les meilleures
conditions possibles. Par ailleurs,
les services techniques de la
Ville ont profité de l’été pour
intervenir dans toutes les écoles.
I
Parents, enfants et enseignants découvrent la nouvelle classe maternelle
l y a des rentrées plus significatives que tissement de la collectivité pour offrir le
d’autres. Une rentrée des classes, on meilleur aux enfants et au corps enseile sait, c’est pour un élu l’occasion de gnant malgré l’inconnue aléatoire des ferprendre le pouls de la ville à travers celui metures de classes. Toujours est-il que les
de chaque école. Aussi, Jean-Raymond préfabriqués de l’école des Gavastous ont
Lépinay a pris l’excellente habitude, ac- été démolis pour permettre la construccompagné d’élus et des responsables tion d’une salle de classe consacrée aux
des services municipaux concernés par le élèves de la maternelle. Un investissement
sujet, d’aller d’établissement en établisse- de 350 000€ qui a permis la construction
ment, à la rencontre des enseignants, des d’une salle de classe, d’un dortoir, d’une
parents d’élèves et des enfants, de vérifier salle d’éveil et d’activités, de sanitaires,
les travaux effectués durant l’été, d’appor- d’une salle de rangement et d’un préter une solution rapide à ce qui peut être au, soit une surface utile de 250m2. Une
encore amélioré. Cette année, la rentrée construction emblématique qui ne doit
des classes avait une saveur particulière pas faire oublier l’intervention estivale des
car c’est un nouveau bâtiment
différents corps de métiers
un vrai travail des services techniques de
qui a été construit à l’école des
Gavastous; et c’est toujours un de concertation la ville (peintres, plombiers,
événement pour une municimaçons, serruriers, charpalité que de construire une entre élus, parents pentiers...) qui profitent des
structure pour ses plus jeunes et enseignants» grandes vacances pour enconcitoyens. Jean-Raymond
tretenir les écoles de la ville.
Lépinay a donc rencontré des parents et Au Pilat, aux Caussades, à la Résidence,
des enfants à la fois étonnés et ravis, qui aux Olympiades, il a été question d’imn’ont pas manqué de lui affirmer leur sa- plantation de nouveau mobilier urbain
tisfaction, à l’école des Gavastous. «C’est (bancs, poubelles, jeux...), de goudronl’exemple type d’un vrai travail de concerta- nage de cour, d’aménagement paysager,
tion entre les élus, les parents d’élèves et les de réfection de toilettes, de pose de grilles
enseignants» se félicite Stephan Précigout, d’aération, de travaux de peintures et
premier adjoint au maire. «Nous avons eu d’électricité, de pose de tableaux, de remune demande, en 2011, pour dissocier les placement de menuiseries, de traçages de
élèves de la maternelle et de l’élémentaire. petits terrains de sport... L’entretien, c’est
Un an plus tard, voilà le résultat». Le résul- un éternel recommencement !
tat ? Un acte fort qui témoigne de l’inves-
«
Volonté et concertation
Yannick Bompart, Laurence Payrau et
Arnaud Dulac ont fait la rentrée des classes
en compagnie de Jean-Raymond Lépinay
C
’est une volonté de donner les moyens
aux enseignants de travailler dans les
meilleures conditions et d’offrir aux
enfants le meilleur environnement possible».
C’est ainsi que Stephan Précigout, 1er adjoint et Noëlle Toulouse, conseillère municipale en charge des affaires scolaires, résument l’action de la Ville de Saint-Gaudens
en matière scolaire. «Un choix volontariste»
poursuit Stephan Précigout qui se félicite
encore, comme vous avez pu le lire ci-
contre, de la construction d’une nouvelle
salle de classe aux Gavastous, ainsi que de
tous les aménagements, qui sont peut-être
moins visibles, qu’effectuent les services
techniques de la Ville dans les écoles, notamment en terme de mise en sécurité des
établissements.
Mais il insiste aussi sur d’autres points
extrêmement importants qui mettent en
lumière cette volonté municipale. Depuis
2008, chaque école a été dotée de matériel informatique, 40 000€ ont été investis.
Les manuels scolaires, qui dataient parfois
de…fort longtemps, ont été renouvelés
peu à peu. Cette année, chaque école a
La rentrée scolaire en chiffres
été équipée de photocopieurs modernes,
facilitant le travail pédagogique des instituteurs. Toutes les écoles bénéficient, pour
leurs sorties pédagogiques, d’une prise en
charge à 100% par la Ville de leurs transports sur le territoire de la Communauté de
Communes du Saint-Gaudinois, et de 50%
en dehors de ce périmètre. Chaque école
bénéficie à titre gracieux d’un spectacle au
théâtre Jean Marmignon, afin de favoriser
l’accès à la culture. Un accompagnement
régulier est effectué par des éducateurs
sportifs de la Ville. Enfin, les élus de la Ville
siègent dans les conseils d’école, dans un
rôle d’écoute et afin de pouvoir recueillir
les doléances des parents d’élèves ou des
enseignants. «C’est notre méthode. Volonté,
mais aussi concertation. Nous sommes participants sur le dossier de l’école» conclut
Stephan Précigout.
Les effectifs
Caussades élémentaires 165
Caussades maternelle 66
Gavastous élémentaire 37
Gavastous maternelle 25
Olympiades 28
Pilat élémentaire 208
Pilat maternelle 136
Résidence élémentaire 107
Résidence maternelle 70
Total écoles publiques 842
Sainte-Thérèse élémentaire 228
Sainte-Thérèse maternel
117
Total1187
4
élèves supplémentaires dans les effectifs des écoles publiques de la ville par
rapport à la rentrée 2011, mais une
classe en moins au Pilat... C’est ainsi qu’il
est possible de résumer, chiffres à l’appui,
la rentrée scolaire dans les écoles de SaintGaudens. La fermeture d’une classe à l’école
élémentaire du Pilat a été prise par l’inspection académique très en amont, selon une
Visite à l’école des Caussades
logique purement comptable, qui prime
sur la logique de service public d’éducation.
Les écoles publiques de la ville comptent à
ce jour 842 élèves ; l’école privée de SainteThérèse compte 345 d’écoliers. Au total, ce
sont1187 élèves qui ont effectué leur rentrée scolaire dans les différents établissements maternels et primaires de la Ville.
Le journal de
Sept / Octobre 2012
7
travaux
Améliorer la ville
Un giratoire
aux Caussades
C’était un endroit à la fois accidentogène (de
nombreux refus de priorité étaient constatés) et générateur de petits embouteillages
aux heures de pointe. La réalisation d’un
giratoire aux Caussades, à l’intersection
de la rue des Caussades, du chemin de la
Hount Barrade, du boulevard d’Encore, de
la rue Michelet et de la rue Schweitzer permet désormais un écoulement normal des
véhicules et donc, une meilleure fluidité du
trafic. Une voie d’insertion en galets, voulue
par le Conseil Général, a également été réalisée. Coût des travaux : 177 000€.
Bientôt deux
nouveaux giratoires
Si la circulation s’est considérablement fluidifiée sur du boulevard de Gaulle le long
de la traversée de la ville, il reste néanmoins deux points noirs, deux verrous à
faire sauter : les feux tricolores de la croix
de la Mission, à l’intersection du boulevard
Pasteur, des avenues Foch, Joffre et Azémar
et de la rue Victor-Hugo ; et l’intersection de
la sous-préfecture. Les études ont été engagées et les sommes pour la réalisation de
ces nouveaux aménagements inscrites au
pool routier. Les travaux sont programmés
pour être effectués en 2013.
L’avenue Anselme
Arrieu refaite
Les travaux de l’Avenue Anselme Arrieu
sont terminés depuis le début de l’été. A
en croire les utilisateurs et les riverains,
tout le monde est ravi de cette réalisation particulièrement attendue : l’avenue Anselme Arrieu, disons-le, était
dans un état déplorable. «Nous avons
mangé de la poussière, mais ça valait le
coup» a d’ailleurs commenté Arlette
Baux lors d’un récent conseil municipal. Les réseaux ont été repris, les lignes
électriques enterrées, de nouveaux
enrobés effectués et des trottoirs, plus
larges qu’auparavant, réalisés. «Ce chantier a été réalisé en concertation avec les
divers utilisateurs de l’avenue et le principe est celui du partage de l’espace»
explique Michel Sibra, adjoint à l’urbanisme. Cette réalisation, testée sur site
par les pensionnaires du centre André
Mathis, respecte la charte de l’accessibilité. Coût des travaux : 750 000€.
Avenue François
Mitterrand
Chemin des Carrelous
Le chemin des Carrelous, dans le quartier de
la Hount Barrade, bénéficiera lui aussi d’un
lifting. Là aussi, le principe de partage de la
voirie entre ses différents utilisateurs, automobilistes, piétons et cyclistes a été retenu.
Le fossé sera supprimé afin de permettre
l’élargissement de la voie et une sente piétonne sécurisée devrait voir le jour.
La réfection de l’avenue François
Mitterrand est elle aussi inscrite au pool
routier 2013/2014. Il convient, auparavant, d’effectuer les études préalables
nécessaires, programmées en 2013.
L’ensemble du réseau pluvial de l’avenue sera à reprendre en fonction des largeurs de voirie et de trottoirs qui seront
retenues ; l’un ne peut aller sans l’autre,
il convient de tout mettre en accord. Les
travaux se feront en 2014.
Plan de circulation
Depuis cet été, un nouveau plan de
circulation est en vigueur à SaintGaudens. Le principe en est simple :
le but était de supprimer les feux tricolores du boulevard de Gaulle afin
de les transformer en feux clignotants. La fluidité de la circulation s’en
ressent fortement, ici aussi, les avis
des utilisateurs sont excellents. Les
piétons qui souhaitent traverser l’avenue ont la possibilité, par le biais de
boutons poussoirs, d’appeler le feu
rouge le temps qu’ils traversent. Cette
transformation a impliqué, pour des
raisons de sécurité, l’interdiction aux
véhicules de traverser le boulevard.
Aussi, les sens de circulation de la rue
Voltaire (désormais « sortante ») et de
la rue des Compagnons du Tour de
France (désormais « entrante ») ont dû
être inversés, de même que la portion
de la rue de la République qui relie ces
deux artères. De tels changements
entraînent toujours une période de
réadaptation en raison des vieilles habitudes de circulation prises par chacun, mais ces inversions ont été dans
l’ensemble bien accueillies et n’ont pas
posé de problèmes majeurs. Le dispositif sera complété par des aménagements de la sortie de la rue Voltaire sur
le boulevard de Gaulle et de la sortie
de la rue de la République sur le boulevard Pasteur. Enfin, un nouveau système de stationnement se met peu à
peu en place en centre-ville , avec des
durées de stationnement variant selon
l’endroit (arrêt minute, 45 minutes et
une heure trente). Des panneaux définitifs remplaceront les panneaux provisoires qui ont été posés et qui scelleront le dispositif qui, à l’usage, pourrait évoluer ces prochaines semaines
sur le pourtour du Palais de Justice.
ZOOM
Rue du commerce
Prépa au concours d’orthophonie
En créant sa deuxième structure de soutien scolaire et de cours
particuliers, «Cap Etudes 31», Nathalie Gavarini ne se doutait
certainement pas qu’elle allait proposer une formation aux
concours d’orthophonie. Si les enfants dyslexiques trouvaient
une réponse adaptée à leur problème avec des enseignants
formés à ce trouble spécifique qu’ont connu des personnes
telles que Benjamin Franklin, Pablo Picasso ou Albert Einstein,
Natahlie Gavarini s’est aperçu que le Comminges manquait
cruellement d’orthophonistes. D’où son idée de préparation
à ces concours par le biais de deux formules distinctes : à
l’année sur un planning hebdomadaire de 30h30 d’octobre à
mai ; soit en stage, c’est-à-dire en formule concentrée, lors des
vacances de Noël et/ou de février. Les études d’orthophonie
sont accessibles sur concours de niveau bac et sont longues
de 4 années ; il existe 16 écoles en France dont une à Toulouse.
Cap Etudes 31 / C2FA – 1 bis boulevard Bepmale
du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h30
Tel : 05 61 95 35 47 ou 06 83 36 64 90 - [email protected]
Artisan bijoutier joaillier
Un métier de passion. Difficile de résumer de manière plus concise,
plus concrète aussi, l’activité professionnelle de Martine de Pizzol.
Une passion née auprès de son père, horloger à Boulogne sur Gesse,
avec qui elle travaillait depuis 1983. Aujourd’hui, Martine a choisi de
s’installer, il y a tout juste un an, à Saint-Gaudens, dans un petit local
de 55m2 et d’y créer son atelier de réparation, de transformation et
de fabrication en bijouterie. Elle est artisan bijoutier joaillier. «Venir
à Saint-Gaudens est un choix, la situation du local, ouvert sur la place
Jean-Jaurès est idéale» sourit-elle. Là, sur son établi installé dans
un piano demi-queue, elle crée, répare, transforme des bijoux,
souvent avec de l’or amené par ses clients, mais répare aussi des
objets pour le compte de bijoutiers qui sollicitent son talent. Alors,
l’atelier est-il amené à s’enrichir d’un espace de vente ? Martine
y pense mais chaque chose en son temps. Peut-être un jour…
Martine de Pizzol – 14 place Jean-Jaurès – Tel : 05 61 79 61 64
Mutualité Française
Le Ti Punch
C’est quasiment une figure locale. Jo Agbani Bassirou –appelez
le simplement Jo- est arrivé à Saint-Gaudens en 1982 «pendant la
Coupe du Monde de football». Depuis, il a travaillé avec bonheur dans
plusieurs établissements, aux Cèdres, à la Rapière et depuis 1988
au Français. Aujourd’hui, depuis le mois d’avril 2011, Jo a choisi de
voler de ses propres ailes et d’ouvrir le Ti Punch, un bar rhumerie de
nuit, généralement ouvert à partir de 17h ou 18h selon les jours, et
où il organise fréquemment des soirées DJ. «Je n’avais pas envie de
finir serveur à la retraite. Tenir un établissement en gérance, c’est plus
de responsabilité mais aussi plus de liberté» sourit ce Franco-Togolais
originaire de Sokodé, qu’il a fallu étroitement protéger lors de la
Coupe du Monde de football 2006 et d’un certain France/Togo. Si
si… Mais c’est normal ! Parce que Jo, on ne peut que l’apprécier !!
Le Ti Punch – 2 avenue François Mitterrand
Tel : 05 61 88 24 30
Un nouveau local. En raison des travaux de la future médiathèque,
c’est ce que recherchaient les responsables de la Mutualité
Française, dont l’officine était jusque là située square Saint-Jean
depuis 1974. Elle y a d’abord développé une activité dentaire, avant
de se lancer dans l’optique et l’audition. Désormais, l’enseigne bien
connue est implantée rue de la République, dans un local vaste, en
pleine lumière, un ancien magasin de vente de vêtements «qui nous
donne une meilleure visibilité au cœur de la ville» comme l’affirmait
Elvire de Almeida Loubière, présidente de la Mutualité Française
Haute-Garonne lors de l’inauguration. Ce qui permet également au
magasin d’optique et à celui d’audition d’être réunis. «Il s’agit d’une
volonté de maillage du territoire avec la même exigence de service et de
qualité en zone rurale qu’en zone urbaine» poursuivait la présidente.
Ce que n’ont pas manqué de saluer Jean-Raymond Lépinay, maire
de Saint-Gaudens et Carole Delga, députée du Comminges.
Mutualité Française - 39 Rue de la République
OPTIQUE : du lundi au samedi de 9h à 12h30
et de 14h à 19h - Tél 05 61 89 68 13
AUDITION : mardi et jeudi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h
vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30 - Tél 05 61 94 94 73
Le journal de
Sept / Octobre 2012
9
VILLE A VIVRE
Saison culturelle : le fil
conducteur des grandes auteurs
Catherine Mouniélou-Auban et Philippe Saunier-Borrell
C
atherine Mouniélou-Auban est
rompue à l’exercice. Septembre
est toujours synonyme de rentrée
culturelle et de présentation de la saison à venir, avec la sortie du programme
officiel du théâtre Jean-Marmignon et
de quelques spectacles délocalisés en
divers lieux de la ville. C’est d’ailleurs le
Royal de Luxe qui a ouvert le bal de cette
saison, durant 3 jours, sur la place du
Pilat avec le succès que l’on sait (lire par
ailleurs). Mais au-delà de cette entrée
en matière prestigieuse, l’adjointe à la
culture, accompagnée pour l’occasion
par Philippe Saunier-Borrell, co-directeur
de Pronomade(s) en Haute-Garonne, a
tenu à préciser les fils conducteurs de
cette programmation 2012/2013, dans
un théâtre Jean-Marmignon qui a su
trouver sa place entre les propositions
culturelles Toulousaines et Tarbaises. Un
fil conducteur évident : la littérature, les
grands textes et les auteurs. Victor Hugo,
Zola, Zweig, Shakespeare ou Choderlos
de Laclos et ses « liaisons dangereuses »
rythmeront la série de 31 spectacles vivants qui composent la programmation
saint-gaudinoise. Laquelle se veut par ailleurs parfaitement éclectique.
En effet, la théâtre Jean-Marmignon accueillera des spectacles de chanson française (Ni vu ni connu, Charles Berling...),
de jazz (Kenny Werner, Fabien Mary
Quartet...), de danse (Black’n blues, David
Rolland, Caterina et Carlotta Sagna ...),
d’humour (le retour d’Ary Abittan...), de
cirque (Théâtre Luzzi), de spectacles pour
jeune public (Pars de là, la pelle du large,
battement d’elles, Pupella-Nogues...),
d’expositions (Atelier d’Art, passe à ton
voisin, Amnesty, Catherine Capdepon,
O
n ne l’avait plus vu à SaintGaudens depuis « les petits contes
nègres», en 2000. Parce que ses
apparitions sont somme toute assez
rares, la venue du Royal de Luxe revêt toujours un caractère d’événement, de rendez-vous exceptionnel. Pour sa rentrée
de septembre et en collaboration avec
la ville de Saint-Gaudens, «Pronomade(s)
en Haute-Garonne» a choisi de programmer le Royal de Luxe à Saint-Gaudens, à
l’occasion des fêtes de la Ville. 3 représen-
Théâtre Jean Marmignon
3 place Hippolyte Ducos
05 61 95 57 87 / [email protected]
Du 22 septembre au 6 octobre
Exposition de l’Atelier d’art
Jeudi 27 septembre
21h - théâtre - Théâtre du grenier
«Frida» par la Cie Nine
Samedi 6 octobre
21h – chanson française «J’tembrouille»
Ni vi ni connu en concert
Du 13 au 27 octobre
Exposition «Passe à ton voisin»
Vendredi 19 octobre
21h - jazz
Kenny Werner all-star
Quintet feat David Sanchez et Randy Brecker
A ne pas manquer, Charles Berling le 27 novembre
Claude Corman, Dominique Boucher...),
de conférences, de travail avec les associations, de partenariat, tout en continuant
ses collaborations avec Pronomade(s) en
Haute-Garonne, Clap, Virtuacité, le cinéma Le Régent, la chapelle Saint-Jacques,
le salon de la B.D, les écoles de la ville
(des spectacles leur sont offerts)... Sans
oublier les propositions émanant de Plug
In, la scène des musiques actuelles et des
cultures alternatives, qui s’est installée
aux anciens haras. Vraiment, il y en a pour
tout le monde !
Un far west Royal !
4000 personnes en 3 jours pour le Royal de Luxe
Programme
tations hors-normes d’un spectacle horsnorme « Rue de la Chute », d’un far west
revisité à la sauce Jean-Luc Courcoult,
loufoque et carnassier. Comme le patron
de la troupe Nantaise le disait dans les
colonnes de La Dépêche du Midi, «il faut
savoir rester enfant» et le far-west que l’on
s’imagine, son propre far west, est celui
qui vit toujours en nous depuis nos rêves
d’enfants. Même Brel en avait fait un film
pour évoquer son enfance... Jean-Luc
Courcoult présente donc son propre far
west en inventant une nouvelle légende.
«Par chance, on ne maîtrise pas les réactions» aime t-il aussi à répéter. C’est tout
le charme du spectacle vivant, et plus
précisément du théâtre de rue. «Rue de
la chute» n’a pas laissé insensible et c’est
tant mieux. A Saint-Gaudens, plus de
4000 personnes ont pu juger sur pièce. Et
n’ont pas sorti les plumes et le goudron.
C’est plutôt bon signe !!!
Mercredi 24 octobre
21h – théâtre - Cie Anthéa Sogno
«Victor Hugo, mon amour»
Du 10 au 24 novembre
Exposition Amnesty International,
50 ans de combats en affiches
Jeudi 15 novembre
21h – danse - Cie I.D .A Mark Tompkins
Black’n blues a minstrel show
Samedi 24 novembre
21h – théâtre jeune public - Cie Philippe Genty
«La pelle du large»
Vendredi 27 novembre
21h – chanson - «Jeune chanteur»
Charles Berling
Du 30 novembre au 22 décembre
Exposition
«Plein air» - Catherine Capdepon
Vendredi 7 décembre
21h – théâtre
Ancrage Productions en accord avec ACTE
«J’accuse !»
Mercredi 19 décembre
21h – théâtre jeune public - Cie Tara théâtre
«Pars de là !»
Plug In
Scène de musiques actuelles
et cultures alternatives.
Salle des haras, rue Lavoisier 05 62 00 28 43
Samedi 17 novembre
Scène découverte - Tremplin Plug In
Samedi 8 décembre
« Rock’n Soup » - Le Père Noël est un rockeur
(M.J.C du Saint-Gaudinois)
Carnet de notes
Salon du chocolat
Bras ou pas bras, il y aura du chocolat, et
il y en aura pour tout le monde ! Parce
que tout le monde aime le chocolat,
et il n’y a surtout pas d’âge pour cela.
Pour la 6ème fois, le Kiwanis Comminges
organise le salon du chocolat qui se
tiendra à Saint-Gaudens les 20 et 21
octobre. Une quinzaine d’exposants,
chocolatiers ou de métiers tournant
bien évidemment autour du sujet,
se retrouveront, comme à l’accoutumée, sous l’ancienne halle aux grains.
A noter, cette année, l’organisation
d’un concours de dessins pour lequel
les écoles maternelles et primaires de
la ville ont été sollicitées. Les dessins
seront bien évidemment exposés les
deux jours du salon et un jury désignera les vainqueurs (peut-être gagneront-ils une médaille en chocolat !). Le
groupe philanthropique des Kiwanis,
présidé cette année par Jean-Claude
Lorenzi, utilisera les bénéfices dégagés par cette manifestation pour une
action en faveur d’un enfant commingeois handicapé. L’an dernier, les bénéfices ont permis l’achat d’un monitoring néonatal, offert à la maternité de
l’hôpital de Saint-Gaudens.
Carnet de Bals
Expo photo
La programmation de bals et de thés dansants de la ville de Saint-Gaudens se poursuit. Avec une nouveauté cette année : tout
se déroulera (exception faite du bal du
Muguet et de la nuit dansante du Réveillon)
dans une salle du Belvédère spécialement
dédiée à la danse, avec un plancher spécifique qui a été posé.
Bals musette, 21h, 8€
Samedi 20 octobre Yvan Louis
Samedi 17 novembre
Paris Guinguette
Lundi 31 décembre
Nuit dansante avec Alain Carrère
(Parc des Expositions)
Thés dansants, 15h, 6€
Dimanche 14 octobre Gérard Luc
Dimanche 25 novembre Top Musette
Dimanche 9 décembre Les copains du musette
© Jérémy Ségura
L’Office de Tourisme du Saint-Gaudinois
abrite une galerie photo, ouverte tout
au long de l’année, qui propose des
expositions gratuites. Au programme de
cette fin d’année, le retour aux expositions
du ciné photo-club ainsi que deux
nouveaux artistes, qui exposent à l’Office
pour la première fois.
Du 2 au 30 octobre
«Les couleurs de la vie»
de Jérémy Ségura
Du 5 novembre au 6 décembre
«Rythmes urbains »
de Vanessa Westrelin
TRIAL
Forum
200 choristes
au centre culturel du Pilat
L’ensemble vocal du Comminges,
présidé par Jean-Claude Laprade,
organise un grand concert qui réunira
le 13 octobre au centre culturel du
Pilat de , plus de 200 choristes issus
du grand Sud-Ouest.
Ce chœur, accompagné par l’orchestre
à cordes d’Ariège, interprètera une
œuvre majeure de Giacomo Puccini,
« la messa di Gloria », sous la direction
de Christian Nadalet.
La Ville de Saint-Gaudens et la
Communauté de Communes
du Saint-Gaudinois sont partenaires
de cet événement.
Réservations Office de Tourisme
du Saint-Gaudinois 05 61 94 77 61
La semaine de l’emploi
Le pôle emploi de Saint-Gaudens
organise, dans le cadre de la semaine
de l’emploi, le forum de l’emploi du
Comminges. Cela se passera le mardi
23 octobre, de 9h à 13h, dans la salle
du Belvédère, à Saint-Gaudens.
La ville de Saint-Gaudens est
partenaire de cet événement.
Et comme il est précisé sur l’affiche,
«n’oubliez pas vos C.V».
La journée des associations
Il se déroule traditionnellement à la rentrée...
Mais pour cause de Pyrénéennes, le Forum
des associations se tiendra un peu plus tard,
le dimanche 7 octobre. Quelques 116 associations (il y en avait 111 l’an dernier) ont
répondu à l’invitation de Katia Montoloix,
conseillère municipale en charge des associations, et présenteront sur le site du parc
des expositions du Comminges, leurs différentes activités. Des petits nouveaux aussi
comme UFC Que Choisir, Omalia (SaintMarcet), l’Ordre National du Mérite, la Croix
Rouge, les Jardins du Comminges, Horizons
musicaux, Gospel 31, Grandir Ensemble,
Emmaüs, les Anciens Elèves de SainteThérèse... A noter également la présence
d’un grand village sportif avec un parcours
spécifique pour les enfants, encadré par
les moniteurs de la Mairie. La restauration
sera cette année assurée par le Stade SaintGaudinois XV. Des navettes, mises à disposition par la CCSG, feront le trajet entre la Ville
et le Parc des Expos avec des arrêts à Pégot,
à la Poste et au camping.
Trial indoor
et open free dans les rues
C’est décidé ! Le Parc des Expositions du
Comminges accueillera de nouveau un
trial indoor : ce sera le samedi 13 octobre.
Le dernier trial indoor remonte à l’hiver
2010. L’an dernier, une épreuve VTT Open
free dans les rues de Saint-Gaudens avait
été organisée. Cette année, les deux seront
couplés ! En effet, sous l’habile houlette de
Bernard Estripeau, le pape de l’organisation
de trials indoors, une grande journée trial
VTT et moto sera proposée. L’après-midi,
les rues de Saint-Gaudens seront livrées à
l’ingéniosité et au talent des trialistes VTT
pour un Open free de toute beauté. Le soir,
le traditionnel trial indoor VTT et moto fera
la part belle au spectaculaire et à l’apparemment impossible. Passer de rocher en
rocher, de tronc en palettes, juché sur son
engin et sans poser le pied à terre : tel est le
défi qui sera relevé par les meilleurs pilotes
du monde, parmi lesquels on annonce déjà
la présence de Takahisa Fujinami, le japonais N°3 mondial ou encore le grand espoir
Français Steven Coquelin.
Le journal de
Sept / Octobre 2012
11
sOLIDARITES
Le renforcement des missions
de la Police Municipale
Une présence appréciée pour sécuriser la sortie des établissements scolaires
Après la construction de locaux
parfaitement identifiés au coeur
de la ville, l’équipe de la Police
Municipale se trouve également
confortée dans ses missions. Elle
sera bientôt équipée d’armes
de défense. Une convention
doit être prochainement
signée avec la Police Nationale
pour un partage des tâches
clairement énoncé. Davantage
de proximité, de prévention
mais aussi de présence sur le
terrain. Par ailleurs, des caméras
de vidéo protection seront
prochainement installées. Une
réflexion est menée sur les lieux
d’implantation.
S
aint-Gaudens n’échappe pas à la
règle : les gens connaissent un sentiment d’insécurité. Et même si celuici ne correspond pas toujours à la réalité,
ce sentiment est bel et bien présent et il
est difficile de s’en détacher. «Il est donc
important que la police municipale soit plus
présente» affirmait d’ailleurs récemment
Jean-Raymond Lépinay. Une présence
plus visible par le biais de davantage de
patrouilles, dans un souci de prévention et
de proximité, un peu comme sont assimi-
lés les bobbies Anglais au sein de leur po- été renforcé par l’arrivée d’un Agent de
pulation. Mais en relation avec les services Surveillance de la Voie Publique (A.S.V.P),
d’Etat, la Ville travaille également à une ancien médiateur urbain, ainsi que par un
convention de coordination entre la Police nouveau policier municipal dont l’arrivée
Municipale et la Police Nationale. Un par- anticipe un prochain départ à la retraite.
tage des tâches qui s’effectue pourtant na- Le but est de toujours renforcer la surveilturellement sur le terrain dans la sécurisa- lance sur les manifestations municipales,
tion et l’encadrement des manifestations. avec l’aide ponctuelle d’équipes de sécuPour autant, les missions des deux polices rité privée : cela fait partie intégrante du
sont bien distinctes. Le maintien de l’ordre dispositif. De nouveaux locaux, visibles
revient évidemment à la Police Nationale. et implantés au cœur de la ville, ont été
Les missions de la Police Municipale construits. Enfin, il est à l’étude le pasconsistent à assurer la tranquilsage du régime d’astreinte de
lité publique, le contrôle du
la Police Municipale au régime
Assurer
stationnement, la surveillance
d’ouverture le samedi.
des abords des établissements la tranquillité Dernier point, la sécurisation de
scolaires, l’engagement sur
publique»
certains lieux publics par l’intertoutes les manifestations de la
médiaire de vidéo-protection.
commune, le traitement des incivilités sur L’implantation des caméras dans certaines
la voie publique...
rues et parkings, qui est imminente, est à
Pour aider les agents de la Police déterminer avec l’expertise de la Police
Municipale dans leur tâche, plusieurs me- Nationale. Il s’agit d’un dispositif relevant
sures ont été prises. Tout d’abord, d’ici la des libertés publiques et de ses procéfin de l’année, ils seront équipés d’armes dures, ce qui explique que ce déploiement
de défense, bâton et bombe lacrymogène, ne se fasse pas du jour au lendemain. Si
voire de menottes. «C’est important, que ce le but premier de leur présence est de
soit pour l’image qu’ils renvoient à la popula- dissuader les mauvaises intentions, l’utilition, mais aussi pour leur dignité dans leurs sation des images est extrêmement réglemissions, pour le respect qu’ils doivent sus- mentée. C’est seulement dans le cadre de
citer» note pour sa part Yannick Bompart, demandes du Procureur de la République
Directeur Général des Services. Le ser- que ces images sont confiées à la Justice et
vice de la Police Municipale a également à la Police Nationale.
«
Les vacances de St Go Sports
Perfectionnement BAFA
O
n s’en serait douté, ils en sont revenus enchantés. Une cinquantaine
de jeunes saint-gaudinois âgés de
9 à 17 ans ont pu participer aux vacances
sportives proposées par le dispositif “St Go
Sports”, conjointement mis en place par la
Ville de Saint-Gaudens et la Communauté
de Communes du Saint-Gaudinois. La
joyeuse troupe a pris la direction de SainteEnimie, près de Mande dans la Lozère, pour
une semaine d’activités ludiques et actives,
pour ne pas dire dynamiques, en plein
mois d’août. Au programme, kayak dans les
gorges du Tarn, spéléo, escalade, tyrolienne,
tir à l’arc, descente VTT, VTT trial, randonnée
pédestre, journée multi-activités. Le tout en
passant la nuit à la fraîche sous des marabouts... Les jeunes saint-gaudinois étaient
encadrés par des agents de la ville de SaintGaudens mais aussi par des intervenants
sportifs diplômés d’Etat pour la pratique
de certaines activités. De quoi reprendre le
chemin du collège et du lycée régénérés !!!
La CCSG propose un stage de
perfectionnement BAFA qui se déroulera,
du 29 octobre au 3 novembre, sur le site
de l’école des Caussades, à Saint-Gaudens.
30 places sont disponibles pour ce stage
dont le thème tournera autour des grands
jeux et de l‘accueil des enfants handicapés
en accueils collectifs à caractère éducatifs
de mineurs. Le prix est de 290€, des
aides sont possibles auprès de divers
organismes.
Renseignements auprès du Pôle
Enfance/Jeunesse de la CCSG,
rue Victor Hugo à Saint-Gaudens
Tel : 05 82 59 00 04. Mail : [email protected]
Les tarifs
des jardins familiaux
De nouveaux
médiateurs urbains
Mis en place le 1er janvier 2010, le service des médiateurs urbains, placé sous la
double égide de Brigitte De Larrard, adjointe aux solidarités et de Laure Vigneaux,
directrice de la communication, est une
vraie réussite. Leur mission consiste à assurer une veille des espaces publics, à faciliter
les usages de la cité, à participer au diagnostic de dysfonctionnement, à dialoguer
et orienter, à aider à la résolution de problèmes, à être une interface entre les publics et les services municipaux. Ce service
est désormais composé de 7 personnes.
Si Angélique Lafon (28 ans), fait presque
figure de matriarche, 6 autres jeunes personnes ont été embauchées sous forme
de CAE : Emilie Potola (18 ans), Yoan Pagès
(21 ans), Tony Dessaint (23 ans), Anthony
Delaurier (24 ans), Renaud Clesse (25 ans)
et Boris Carrere (29 ans).
Bientôt une piste de BMX
Ce sont les utilisateurs qui le disent : le
skate park, créé par la Ville en contrebas du
boulevard des Pyrénées, est un véritable
succès. Les jeunes artistes de la planche
à roulettes s’adonnent à leur passion en
toute quiétude, en utilisant un équipement
qu’ils jugent idéal. Fort de ce constat, et
comme promis, le dispositif sera amené à
être complété. En effet, entre le skate park
et le stade du Bugatet, une piste de BMX
est en cours de création, avec bosses et
virages adéquats. La piste de BMX faite, un
nouvel équipement sera créé dans la foulée : il s’agit d’un city park, c’est-à-dire d’un
petit terrain de jeux où il sera possible de
pratiquer le foot, le hand, le basket… Pour
terminer sur le sujet, des jeux d’enfants
seront positionnés en centre-ville ; la Ville
cherche les lieux les mieux adaptés en
termes de proximité et de sécurité.
Les jardins familiaux de la rue des Fontaines,
créés par la Ville de Saint-Gaudens au printemps, sont un succès. 27 parcelles de
100m2 chacune sont mis à la disposition
de ceux qui désirent avoir un jardin. Un
dur labeur a consisté à quelque peu défricher les lieux et faire un sort aux mauvaises
herbes pour tracer des sillons rectilignes
où poussent désormais tomates, salades,
aubergines, melons, courgettes, haricots.
De ci de là poussent même quelques fleurs,
histoire d’égayer ces lieux qui ont désormais totalement changé de physionomie.
Des récupérateurs d’eau ainsi que des cabanes ont été installées pour que chacun
abrite son matériel de jardinage. Restait au
conseil municipal à fixer les tarifs annuels
de location de ces parcelles, sur la base du
quotient familial. C’est ce qui a été fait lors
du conseil du 27 août. Selon le quotient
familial, les parcelles coûtent 12€, 48€ ou
96€ par an.
Renseignements auprès
du pôle réglementation,
place Saint-Jean 05 61 94 78 87
Le journal de
Sept / Octobre 2012
13
LIBRE expression
Majorité
La trêve estivale a été de courte
durée pour notre équipe
majoritaire qui s’était fixée un
programme de devoirs d’été très
dense.
Le maire a été actif et a saisi :
madame la ministre des affaires
sociales et de la santé pour
l’informer de la situation de
l’hôpital en insistant
sur la nécessité d’engager
au plus tôt les travaux de
modernisation du site unique ;
madame la ministre de la justice
dans l’espoir de redonner vie à
notre Tribunal condamné, avec la
brutalité qu’on sait, par la réforme
judiciaire de Nicolas Sarkozy ;
monsieur le ministre de
l’économie et des finances pour
évoquer le sujet récurrent des
emprunts toxiques.
C’est ce dernier point qui a
conduit à la décision de céder par
bail emphytéotique administratif
la gendarmerie mobile à une
filiale de la Caisse des Dépôts et
Consignations pour retrouver des
marges de manœuvre financières
et rendre aux saint-gaudinois
les services qu’ils sont en droit
d’attendre de la collectivité,
une décision de gestion
et de bon sens.
Comble de l’ironie, la minorité
municipale a lancé une polémique
sur le sujet, se refusant à
reconnaître les erreurs de gestion
de la précédente municipalité.
Nous prenons les décisions que
nous devons prendre, compte
tenu de l’héritage que nous ont
légué nos prédécesseurs.
C’est bien ça la réalité...
Notre volonté clairement affichée
depuis le début du mandat,
c’est de réaliser les projets que
nous nous sommes engagés à
conduire quand bien même le
contexte difficile nous conduit à
modifier certaines orientations et
à rechercher systématiquement
les solutions
les plus économiques.
C’est bien là-aussi le rôle de
l’élu que de savoir s’adapter
aux changements provoqués
par cette crise mondiale que
nous endurons. Pour autant, et
c’est tout à notre honneur, le
programme de campagne sur
lequel nous avons été élus connaît
un taux de réalisation tout à fait
exemplaire.
Ça aussi, c’est la réalité...
Rémy Lahore
Président du groupe majoritaire
Minorités
Les vacances se terminent. Normal !
La crise est toujours là. Normal !
L’essence s’envole. Normal !
Les impôts seront de plus en plus
élevés. Normal ! Les plans sociaux
se succèdent : «Normal ! »
Dans ce Monde où le « Normal»
fait figure de consensuel et
d’aboutissement politique.
Dans ce Monde où il est «Normal»
que la vie soit de plus en dure pour nos
concitoyens… puisque l’empathie fait
lieu de réponse plutôt que la lutte
pour le «Mieux». Alors il est «Normal»
de vous annoncer que notre ville est
des plus «normales » ! Ainsi pour bien
coller à cet état de l’Être «Normal»,
la majorité municipale qui fait partie
du Monde du «Normal» s’est prononcée
pour la vente de la jouissance de biens
communaux au profit
d’un gain immédiat et au détriment
des générations futures
– après eux le Déluge !!!
Les huit élus de la minorité municipale
qui, au passage, représentent près
de la moitié des électeurs ont un droit,
non plus normal mais légal,
d’expression sur ce journal.
Ils ont souhaité pouvoir aussi, sur le
quotidien local et de manière non
polémique, donner leur position
sur ce choix de cession.
A ce jour, rien n’a été publié sur le
journal de la Démocratie.
«Normal ou pas» ?
De mauvais esprits, et c’est Normal,
pourraient penser que ce quotidien
est «sous contrôle». ?
Peu nous importe car nos concitoyens,
dans leur large majorité, ont d’autres
moyens pour apprécier la gestion
municipale actuelle que la lecture
d’informations partiales ou sélectives.
Martine Rieu-Griffe
Bernard Darrees
Sylvie Icart-Barat
Joël Guillermin
Arlette Baux
Pierre Jammes
Josette Cazes
Huguette Rives Antichan Boulogne Beauchalot et
Villeneuve créent une maison de
retraite.
Pourquoi la politique du maire n’a pas
permis de développer un tel projet ?
Je propose de réinitier une politique
créatrice d’emploi et de bien être.
Eric Heuillet (PRG)
REPERTOIRE
Numéros utiles
Espace St-Jean
Mairie
Rue de Goumetx
BP 163 / 31806 Saint-Gaudens
du lundi au vendredi de 8h30
à 12h et de 13h30 à 17h30
Standard : Ecoles
Tél : 05.61.94.78.00
Fax : 05.61.94.78.78
site internet : www.stgo.fr
Direction Générale
des Services : 05.61.94.78.24
Secrétariat Maire et élus : 05.61.94.78.25
Etat Civil : 05.61.94.78.02
Cimetières : 05.61.94.78.15
Affaires scolaires : 05.61.94.78.81
Communication : 05.62.00.74.72
Ressources Humaines : 05.61.94.78.94
05.61.94.78.37
Achats / marchés publics : 05.61.94.78.06
Affaires Générales : 05.61.94.78.04
Police municipale : 05.61.89.91.85
Finances/ comptabilité : CTM (Centre Technique Municipal)
05.61.94.20.22
Salles et Matériel : 05.61.94.20.35
Voirie : 05.62.00.39.81
Standard : Pôle réglementation : 05.61.94.78.87
Bureau d’études : 05.61.94.78.56
Urbanisme : 05.61.94.78.90
Rue de la République
Culture : 05.62.00.28.32
Sports : 05.62.00.28.28
Autres services
Animations : 05.61.79.99.65
Bibliothèque municipale : 05.62.00.19.72
Théâtre Jean Marmignon : 05.61.95.57.87
Musée municipal : 05.61.89.05.42
Résidence de création
Les Haras : 05.61.89.02.63
Maison des Associations : 05.62.00.19.52
Camping du Belvédère : 05.62.00.19.03
Piscine municipale : 05.62.00.16.25
Stade Jules Ribet : 05.62.00.12.58
Gymnase Jacques Ferjoux : 05.61.79.10.68
Dojo : 05.61.89.65.61
05.61.89.11.32
Complexe sportif de Sède : 05.62.00.17.06
Abattoir : 05.62.00.38.34
Gymnase du Pilat : Ecole des Caussades :
- Maternelle : 05.62.00.16.31
- Elémentaire : 05.62.00.16.12
Ecole Maternelle
05.62.00.16.39
des Olympiades : Ecole du Pilat :
- Maternelle : 05.62.00.90.49
- Elémentaire : (Pilat 1) 05.62.00.33.59
(Pilat 2) 05.61.89.64.67
Ecole de la Résidence :
- Maternelle : 05.62.00.16.32
- Elémentaire : 05.62.00.16.11
Ecole élémentaire et
maternelle des Gavastous : 05.62.00.16.04
CCSG (Communauté de Communes)
Standard : 05.61.89.21.42
Pôle Enfance jeunesse : 05.82.59.00.01
Halte-garderie
«Une souris verte » : 05.62.00.96.40
Relais Assistantes
Maternelles : 05.82.59.00.02
Crèche collective « Il était une fois » et crèche
familiale « Lutins, lutines » : 05.62.00.30.82
Crèche « La belle étoile » : 05.61.79.34.72
Centre de loisirs sans hébergement (CLSH)
«L’Ilôt’z’ enfants» : 05.62.00.85.93
Bébéthèque / Ludothèque : 05.62.00.85.91
Centre Social «Azimut» : 05.61.94.52.30
Agenda
Concerts
Les Rendezvous d’automne
La Ville de Saint-Gaudens et la
Communauté de Communes du SaintGaudinois, par le biais d’un service
événementiel désormais mutualisé
entre les deux collectivités, poursuivent
la programmation des « Rendez-vous
d’automne », originellement créés par
la CCSG et l’Office de Tourisme du SaintGaudinois. 5 rendez-vous sont ainsi
proposés sur le territoire :
Samedi 29 septembre
Labarthe-Rivière
Samedi 10 Novembre
Saint-Gaudens
21h15 Salle des fêtes
21h15 Théâtre Jean-Marmignon
Musique et chant du monde, Kurde
Swing de l’Est
Demazadi
Opus 4
Samedi 24 novembre
Landorthe
21h15 Salle des fêtes
Santandrea Jazz Quartet
Samedi 15 septembre
Labarthe-Inard
21h15 Salle des fêtes
Doolin
Musique Irlandaise
Samedi 27 octobre
Pointis-Inard
21h15 Salle des fêtes
Paamath
Une guitare, une voix
Jazz et chanson française
Concert 10€
Carte pass 30€ les 5 concerts
gratuit pour les moins de 15 ans
réservation 05 61 94 77 61 / 05 61 79 99 65
Le journal de
Sept / Octobre 2012
15
HISTOIRE(S)
La saga des Pyrénéennes en 9 tomes
Les enfants et les scolaires aiment le contact avec les animaux.
L
es salons et les foires agricoles ont
droit de cité depuis longtemps dans
le Comminges. Dans les années 60, de
nombreux concours agricoles locaux, souvent inter-cantonaux, se déroulaient. Des
concours itinérants, qui changeaient de lieu
d’année en année, même si deux ou trois
places fortes, comme Boulogne, Salies et
Montesquieu, se démarquaient. Il s’agissait
de petits concours concernant essentiellement les bovins, agrémentés de stands techniques et de présentation de matériels. Au
fil des années, ces concours, organisés par
les Associations Cantonales de Vulgarisation
Agricole (A.C.V.A), se sont rapprochés de
Montréjeau et de Saint-Gaudens. En effet,
certains fiefs avaient de plus en plus de mal à
organiser ces rendez-vous qui se déroulaient
pourtant tous les 3 ans et qui accueillaient,
entre autres, beaucoup d’Ariégeois. Ariège
– Comminges, même combat, et pas seulement en rugby...
1997, Concours au Parc de la Hitére
En 1988, «les journées de l’élevage » étaient
organisées à Saint-Gaudens. Le salon s’était
un peu ouvert aux ovins et aux porcins. Un
véritable succès sur le site de la Hitère, où la
Ville, sous la mandature de Pierre Ortet, venait
d’investir dans une nouvelle halle aux bestiaux, près des abattoirs. Le lieu semblait tout
indiqué et les infrastructures dimensionnées
aux exigences de l’époque. Alors, les présidents des syndicats de race ont émis le souhait de ne plus tourner dans le Comminges
et de rester à Saint-Gaudens ce qui, à leurs
yeux, devait conforter l’image de la manifes-
tation. On ne le savait pas encore à l’époque,
mais ces «Journées de l’élevage» étaient en
fait les premières Pyrénéennes. D’autant plus
que la foire agricole de Toulouse devait cesser ses activités en 1989. Le Conseil Général
décidait dès lors de miser sur Saint-Gaudens.
L’activité élevage, il est vrai, se concentre essentiellemnt sur le Comminges et le Volvestre.
3 ans plus tard, «les Pyrénéennes» se déroulaient donc sur le site du Parc de la Hitère
pour la seconde fois. Il s’agissait en fait du
véritable départ de cet événement devenu
incontournable. Mais le souhait des élus
était d’ouvrir la manifestation sur les activités
rurales, comme le tourisme (les stations de
ski étaient présentes), le bois. Bref, une véritable fête de l’agriculture, de l’élevage et de
la ruralité... Ces Pyrénéennes de 1991 ont dû
essuyer une tempête, mais aussi la présence
de CRS sur le toit de la halle aux bestiaux. Une
nouvelle réforme de la PAC s’annonçait et
le climat était tendu. Mais ce qui ne tue pas
rend plus fort... Et de ces Pyrénéennes suintaient une véritable envie commune de travailler, de se rencontrer, d’exister. Les A.C.V.A
et la Ville de Saint-Gaudens travaillaient main
dans la main. Ce qui n’est pourtant pas toujours évident pour travailler...
En 1994, les Pyrénéennes repartaient sur le
même principe, mais avec un budget beaucoup plus conséquent. La manifestation commençait à s’implanter sur les terrains des propriétaires voisins. En 1997, toujours avec un
budget en augmentation, les Pyrénéennes
se sont déroulées sur deux week-ends et accueillaient pour la première fois un concours
National : celui de la Blonde d’Aquitaine. Pour
préparer au mieux cet événement, des délégations saint-gaudinoises s’étaient rendues
en 1995 à Castres et en 1996 à Partenay. Mais
un constat s’imposait. Le site de la Hitère était
devenu extrêmement exigu et pouvait poser
des problèmes de sécurité.
C’est ainsi qu’en 2000, les Pyrénéennes
ont investi un nouveau lieu : le Parc des
Expositions du Comminges, que venait d’ac-
quérir la Communauté de Communes du
Saint-Gaudinois plus exactement le SIDEC,
(devenu CCSG au 1er janvier 2000), sous la
présidence de Jean-Raymond Lépinay. Le
Parc des Expos étaient alors une sorte de
coquille vide, une ossature métallique livrée
aux quatre vents et il fallait être visionnaire
pour entrevoir le potentiel du lieu. Claude
Méda, le Monsieur Loyal des Pyrénéennes
jusqu’en 2006, aime à répéter «Le parc des
Expos a fait progresser les Pyrénéennes mais
les Pyrénéennes ont fait progresser le Parc».
Quelques semaines avant la manifestation,
des arbres poussaient encore à l’intérieur
de la structure. Mais tout s’est bien déroulé,
avec seulement le sol et le toit. 1 hectare de
chapiteaux ont été montés mais le site offrait
35 hectares de superficie. De quoi prendre
ses aises. Puis, en 2003, la Communauté de
Communes du Saint-Gaudinois, sous la présidence de Jean-Claude Madamour, prenait
en main l’organisation des Pyrénéennes. Le
budget était devenu bien trop lourd pour les
2006, inauguration avec Mathilde la petite fille
et Margot , la Gasconne de Francis Estadieu.
A.C.VA. Pour la 2ème fois, un concours national de la Blonde d’Aquitaine participait au
succès des Pyrénennes. En 2006, on recensait 40 000 visiteurs. En 2009, le Concours
National de la Blonde d’Aquitaine revenait
pour la troisième fois et on comptabilisait
50 000 visiteurs.
En 2012, la CCSG s’investit et investit toujours
autant pour les Pyrénéennes. Une volonté
politique forte. «Sur les 587 000€ de budget,
la CCSG en finance 46%, soit 267 000€» note
Jean-Raymond Lépinay. Mais s’il s’agit de
soutenir une manifestation extrêmement
appréciée, la 9ème de l’histoire qui aura
l’honneur d’être inaugurée par Stéphane
Le Foll, Ministre de l’Agriculture, il s’agit
aussi de soutenir une filière (y compris son
abattoir) et de promouvoir la ruralité, ce
qu’est le Comminges, ce qu’est la vie dans le
Comminges. Bref, ce que nous sommes !
2009, 3éme Concours national de la Blonde d’Aquitaine
Le journal de
Sept / Octobre 2012
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