producteurs de la filière pomme de terre

Transcription

producteurs de la filière pomme de terre
producteurs de la filière
pomme de terre
Edito
La pomme de terre :
un aliment pour tous !
N
otre dernier congrès a permis de mettre en évidence les
grands flux de pommes de terre au niveau de l’hexagone, qui peuvent se simplifier ainsi : nous exportons des
pommes de terre en l’état et nous importons des produits
transformés. Cette situation nous a poussés à essayer de comprendre les pratiques et
l’évolution de la consommation des ménages français, sous forme de pomme de terre
brute mais également sous forme de frites ou de chips et ce à la maison ou au Mc Do.
Les principaux résultats de cette étude que vous trouverez dans ce numéro de Profil
sont passionnants :
• Les français consomment en moyenne près de 3 millions de tonnes de pommes de
terre.
• On consomme plus de pommes de terre sous forme de frites, chips et purée déjà
transformés qu’en soupe ou gratin faits à la maison.
• Pour la cuisine à domicile, chaque ménage achète en moyenne près de 92kg d’équivalents pommes de terre sous toutes ces formes par an et dépense près de 65 €/an
pour cela. Ce qui représente 1,4 % du budget alimentaire des ménages.
A l’heure de contraintes budgétaires pour l’ensemble de la population, il est nécessaire
de rappeler que la pomme de terre, sous toutes ces formes, reste un plat extrêmement
accessible. En général, un plat pour 4 personnes à base de pommes de terre coûte
moins de 1 € !
La pomme de terre est donc un légume et un féculent bon marché, il n’empêche que de
nombreuses personnes font appel aux associations caritatives pour leur alimentation. Dans un esprit d’aide aux personnes en difficultés, le secteur de la pomme de
terre, à travers le CNIPT et l’UNPT, vient de participer activement à la mise en place de
SOLAAL, Solidarité des producteurs agricoles et des filières alimentaires, une association loi 1901 présidée par Jean-Michel Lemetayer. En partenariat avec de nombreuses
filières agricoles et agro-alimentaires, cette association a pour objet de contribuer à
l’alimentation des personnes les plus démunies, en renforçant l’engagement des
acteurs agricoles, en facilitant l’organisation des dons, en contribuant à l’équilibre
nutritionnel et en luttant contre le gaspillage. Que cette belle initiative permette de
mieux organiser les dons agricoles et de venir en aide aux personnes en difficultés !
Patrick TRILLON,
Président de l’UNPT
CONVENTION DE SOLIDARITE
INTERPROFESSIONNELLE EN MATIERE SANITAIRE :
Pour être indemnisé (e) en cas de maladie de
quarantaine, déclarez vos surfaces à l’UNPT
avant le 30 juin 2013 !
 cf. page 20
Sommaire
Edito
En bref…
En direct des sociétés
Cahier technique
(Cahier détachable)
La consommation de pommes
de terre en France
Actions régionales
Convention de solidarité
interprofessionnelle
en matière sanitaire
union
nationale
des producteurs
de pommes
de terre
Union Nationale
des Producteurs de Pommes de
Terre
M. Patrick TRILLON, Président
M. Martin MASCRÉ, Directeur
43-45, rue de Naples
75008 Paris
Tél. : 33(0)1 44 69 42 40
Fax : 33 (0)1 44 69 42 41
[email protected]
Contact PROFIL :
François-Xavier BROUTIN
www.producteursdepommesdeterre.org
51
N°
ÉTÉ 2013
Lettre d’information
producteurs de la filière pomme de terre
En bref…
Suite à la commission FranceAgriMer du 22 mai dernier, le résultat de l’appel à candidatures
concernant l’investissement pour la construction et l’aménagement de bâtiments de stockage
de pommes de terre est le suivant : 39 dossiers éligibles sur 64 présentés (dont 1 non conforme
au niveau technique et donc rejeté dès le départ)
La répartition, pour une enveloppe totale de 850 000 €, est la suivante :
 24 transformation (avec 4 non retenus + 1 fécule (seul dossier présenté en fécule))
 7 frais (12 non retenus)
 8 plants (8 non retenus)
Les producteurs ont du recevoir un courrier fin mai/début juin.
>
> SOLAAL : les filières agricoles et agro-alimentaires s’engagent en matière d’aide alimentaire !
Face à l’augmentation du nombre de Français vivant en-dessous du seuil de pauvreté, aux besoins croissants des associations
caritatives ainsi qu’à la baisse du soutien communautaire, la profession agricole et ses filières créent une association de dons de
produits agricoles et alimentaires à destination des plus démunis en France : SOLAAL, SOLidarité des producteurs Agricoles
et des filières ALimentaires. L’UNPT et le CNIPT sont dans la liste des membres fondateurs.
Un audit complet de la chaîne des dons alimentaires a été réalisé au moyen d’interviews d’une centaine d’acteurs, ce qui a permis
de recenser les freins, blocages ou manques et de définir ainsi le rôle de l’association, en complément des actions existantes.
SOLAAL travaille en étroite relation avec les donateurs et les associations caritatives françaises existantes. Elle a pour objectifs de :
• mobiliser plus encore la générosité des producteurs ;
• renforcer l’engagement des acteurs ;
• faciliter l’organisation des dons sur les plans national et local ;
• lutter contre le gaspillage alimentaire ;
• veiller à l’équilibre nutritionnel des bénéficiaires.
Les premières actions en 2013 visent à :
• sensibiliser et informer sur les types de dons (en nature, logistiques, notamment) ;
• obtenir l’avantage fiscal prévu par la loi pour les agriculteurs, qui ne peuvent en bénéficier dès lors que les produits
donnés sont transformés ;
• pérenniser les dons de lait, menacés par la suppression de la taxe fiscale affectée et la fin des quotas ;
• mettre en relation tous les acteurs locaux (donateurs, associations caritatives et collectivités territoriales) pour créer des
partenariats ;
• veiller au bon acheminement des produits car la prise en charge de la logistique est le maillon faible de la chaîne du don
alimentaire ;
• créer des filières d’insertion pour collecter les produits hors calibre ou non récoltés.
Jean-Michel Lemétayer, élu président de SOLAAL, déclare : « J’appelle tous nos partenaires des secteurs coopératif, industriel et de
la grande distribution, mais aussi toute organisation désireuse de soutenir cette démarche, à rejoindre l’association, afin de pourvoir
une alimentation en quantité et de qualité pour les personnes les plus démunies ».
P
e
> Du mouvement dans la filière
Bernard QUERE, précédemment en charge des relations internationales à la FN3PT, en tant que Directeur de France Obtention, a été nommé le 22 avril Directeur de la FN3PT, en remplacement de Jean-François RAMES.
L’ensemble de la filière pomme de terre a appris avec tristesse le décès d’Hervé MOREL, le 21 avril dernier. Hervé a, entre
autres, été directeur de FEDEPOM, après avoir été plusieurs années Délégué Régional du CNIPT à Lille. Toutes nos condoléances à sa famille et ses proches.
Le 14 mai, le conseil d’administration du CNIPT a élu à sa présidence Francisco MOYA. Il succède à Sébastien GALLAND
jusqu’à l’assemblée générale de l’interprofession en décembre prochain. Francisco MOYA, 49 ans, est directeur général du
groupe de négoce Negonor, où il poursuit sa carrière depuis 25 ans.
Sébastien GALLAND, précédemment Directeur Général de Touquet Savour, a pris la Direction Générale de Huchette CapGris Nez, en remplacement de Pierre HUCHETTE, ce dernier faisant valoir ses droits à la retraite à partir du 1er juillet.
Dominique COURTOIS, qui a exercé depuis de nombreuses années en tant que secrétaire à l’ITPT, puis ensuite au sein de
l’activité pomme de terre d’ARVALIS-Institut du végétal sur le site d’Estrées-Mons / Villers St Christophe, a entamé une seconde
vie depuis début juillet, faisant elle aussi valoir ses droits à la retraite.
MODE D
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Adério®: 8,33% de zo
GOWAN France SAS
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En bref…
Le site Internet du NEPG (Groupe des producteurs de pommes de terre du Nord-ouest européen / NorthWestern European Potato growers) a récemment été complété et totalement actualisé. Retrouvez toutes
les informations utiles concernant la pomme de terre en Allemagne, Angleterre, Belgique, France et PaysBas sur www.nepg.info
> EN HAUSSE / EN BAISSE !
Pomme de terre féculière :
revalorisation du prix payé
sur la campagne 2012/2013
Les producteurs se félicitent de la prise en
compte du contexte par l’industriel ROQUETTE,
via la revalorisation de la pomme de terre de
fécule sur la campagne 2012/2013. Cet accompagnement des producteurs était nécessaire.
:
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ÉTÉ 2013
Lettre d’information - N°51
Filière pomme de terre
Trop souvent, la filière pomme de terre n’est
pas unie pour faire avancer des dossiers
concernant, par exemple, la recherche,
l’aspect sanitaire, etc. Le cloisonnement
entre les différentes structures ne favorise
pas une avancée satisfaisante des sujets
de préoccupation pourtant majeurs pour
la filière et l’ensemble de ses maillons,
au premier rang desquels on trouve les
producteurs.
Agenda national et international
02 juillet 2013 : visite des essais Pomme de Terre ARVALIS à Villers-Saint-Christophe (02). www.arvalis-infos.fr
11 et 12 septembre 2013 : PotatoEurope à Emmeloord (Pays-Bas). www.potatoeurope.com
27 et 28 novembre 2013 : British Potato 2013 à Harrogate (UK) www.bp2013.co.uk
13 février 2014 : 11ème Congrès de l’UNPT à St Malo (35) www.producteursdepommesdeterre.org
Du 6 au 11 juillet 2014 : 19ème conférence triennale de l’EAPR à Bruxelles (Belgique) www.eapr2014.be
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AVANT TOUTE UTILISATION, LISEZ L’ÉTIQUETTE ET LES INFORMATIONS CONCERNANT LE PRODUIT.
producteurs de la filière pomme de terre
En direct des sociétés
1) Communiqué de CAP SEINE
Pour tirer profit d’un marché du légume en pleine croissance, Cap Seine s’appuie sur deux acteurs majeurs de
la filière : Pom’Alliance, numéro un français de la pomme de terre fraîche et Lunor, leader national de la 5ème
gamme, le cuit prêt à l’emploi.
Le groupe coopératif concrétise ainsi sa stratégie de diversification visant à consolider la valorisation des
productions de son territoire.
Ayant obtenu le 26 mars dernier l’accord de l’Autorité de la Concurrence, Cap Seine a pris le contrôle de la
société Pom’Alliance à travers un accord conclu avec le fonds d’investissements LBO France. Dans le même
temps, cette nouvelle activité a pris un ancrage territorial par l’étude d’un projet de fusion avec la coopérative Lunor.
L’objectif de Cap Seine, en alliant les compétences, le potentiel de production, les marques et les débouchés de ces deux structures, est de générer un nouveau pôle de croissance rentable dans un domaine d’activité en parfaite cohérence avec ses valeurs
historiques.
Les marques de Lunor et de Pom’Alliance sont reconnues et référencées dans toutes les enseignes de la grande distribution,
mais aussi chez les clients de la restauration hors foyer et les industriels de l’agro-alimentaire. Sur le marché de la 5ème gamme,
Lunor représente aujourd’hui 30 % de parts de marchés national. L’activité export est en forte croissance (environ + 30% en
chiffres d’affaires). Quant à Pom’Alliance, la structure couvre aujourd’hui 10% du marché national du frais.
Par leur expertise sur l’accompagnement des producteurs, leurs certifications produit, une traçabilité éprouvée et une innovation
permanente pour offrir aux consommateurs un produit de qualité alliant santé et plaisir, Pom’Alliance et Lunor, appuyés par le
groupe Cap Seine, auront toutes les ressources nécessaires pour poursuivre ainsi leur développement tant sur le marché intérieur
qu’à l’export. Au travers de leurs outils industriels performants alimentés par des volumes ainsi consolidés, ils pourront investir
davantage encore dans l’innovation.
Cap Seine souligne son ambition d’être au service du développement de ses adhérents, en cultivant le lien avec les producteurs –
de nombreux adhérents de Lunor sont aussi adhérents de Cap Seine - au travers de contrats toujours étroitement liés à un débouché. Cap Seine apportera sa contribution sur la gestion du risque face à la volatilité des cours de la pomme de terre, notamment
par les outils déjà existants dans l’univers céréalier.
Jean-Jacques Prévost, président de Cap Seine, voit dans ce projet « une belle opportunité pour le groupe coopératif au travers
d’un développement de nouveaux métiers venant pérenniser la performance de l’activité existante, le tout dans la droite ligne de notre
projet d’entreprise. »
Chez Lunor, on se félicite d’avoir ainsi trouvé des synergies à activer pour porter encore plus haut une marque qui valorise un
terroir, et ce dans un cadre de valeurs partagées : la coopération.
Enfin, le comité de direction de Pom’Alliance a exprimé toute sa satisfaction à renouer avec un actionnariat agricole.
Le projet de fusion entre Lunor et Cap Seine ne sera complètement abouti qu’à l’issue des assemblées générales des deux coopératives qui devront le valider.
A l’issue de ces opérations, le groupe Cap Seine comptera dans ses diversifications, un nouveau métier, porté par la holding
Noralliance Légumes créé à cet effet, métier qui pèsera aux environs de 150 millions d’euros de chiffre d’affaires avec une contribution à l’EBE du groupe de plus de 10 millions d’euros.
Pom’Alliance
Directeur Général : Marc Morellato
N°1 français de la pomme de terre fraîche,
Pom’Alliance commercialise 250 000 tonnes
de pommes de terre fraîches dans plus de
30 pays. Implantée dans les meilleurs terroirs
français (Beauce, Artois, Picardie, Champagne
et Provence) l’entreprise travaille avec 200 producteurs de ces
régions, avec des contrats de production sous cahiers des charges
assurant la sécurité d’approvisionnement et la qualité des produits
pour le distributeur. Les marques de Pom’Alliance sont Doréoc, La
Cabrette, Les Gourmandes et Pom’Saveur.
Détenue jusque-là par un fonds d’investissements, LBO France,
Pom’Alliance rejoint désormais le groupe coopératif Cap Seine.
Lunor
Chiffres Clés
100 millions d’euros de chiffre d’affaires en moyenne
200 collaborateurs
4 500 hectares plantés
250 000 tonnes commercialisées par an, dont 40 % à l’export
5 implantations dont
2 sites collecteurs-conditionneurs
1 site conditionneur
2 sites collecteurs
2 sites sont habilités au conditionnement des produits bio
100 000 tonnes exportées dans plus de 30 pays
 80% des surfaces certifiées Global Gap
Président : Benoit Leforestier – Directeur Général : Xavier Leroy
Coopérative agricole née en 1956, Lunor est devenue, de par sa maîtrise de la technologie de la cuisson
vapeur sous vide, leader de la 5ème gamme en légumes. La marque Lunor est référencée chez un très large
panel de clients, de la grande et moyenne distribution, de la restauration hors foyer et des industriels de
l’agro-alimentaire. Sur la 1ère gamme, Lunor commercialise sous la marque Belle de Normandie.
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Chiffres Clés
47 millions d’euros de chiffre d’affaires (2011/2012), dont 10% à l’export.
330 collaborateurs
80 producteurs adhérents en Seine-Maritime (1 800 ha de collecte) certifiés NF25 111 (production raisonnée de la pomme de terre) et/ou
Global Gap
180 exploitations en Picardie
3 implantations industrielles (en Haute-Normandie, Picardie et Champagne)
140 000 tonnes de légumes fournies aux 3 sites de production.
Cap Seine
Chiffres 2011/2012
Président : Jean-Jacques Prévost
716 millions d’euros de chiffre d’affaires
Directeur général : Patrick Aps
3 350 adhérents coopérateurs
Cap Seine est un groupe coopé613 salariés pour le groupe et l’activité distribution verte
ratif agricole, leader régional dans
1,5 millions de tonnes de collecte de grains 121 000 bovins collectés
l’accompagnement de plus de
84 millions d’euros de fonds propres
4 000 agriculteurs de l’hinterland du
54 millions d’euros de dette nette financière.
port de Rouen (Haute-Normandie, Somme, Oise et Val
d’Oise) tant en productions végétales qu’en productions
animales. Le groupe Cap Seine commercialise dans l’union Sillage, 1,5 millions de tonnes de céréales et oléoprotéagineux destinés à l’alimentation humaine, l’alimentation animale et l’industrie de la chimie verte et collecte plus de 120 000 bovins viande. Il
conseille ses adhérents pour une productivité durable notamment en développant l’agriculture de précision.
Enfin, le groupe développe son savoir-faire dans l’activité distribution verte sous enseigne Gammvert avec 25 magasins répartis
sur son territoire.
En devenant un acteur majeur de la filière Légumes, Cap Seine poursuit son projet de diversification et de consolidation des
filières régionales.
2) Communiqué de PARMENTINE
Lundi 13 mai vers 20 h 30, un incendie d’une rare violence
a totalement détruit notre nouveau centre de conditionnement de Voves.
En 3 heures à peine, l’ensemble des machines et des bâtiments industriels ont été calcinés. Heureusement, on ne déplore aucun
blessé parmi nos équipes, ni à l’extérieur dans la commune de Voves. Grâce à un engagement humain massif et à des moyens
considérables, les corps de sapeurs pompiers de toute la région ont réussi à protéger tout notre stockage frigos et l’intégralité du
parc de palox.
Tous les matériels de récolte et de travaux agricoles ont également été épargnés, nous conservons donc tous nos moyens pour
assurer la récolte et le stockage de la production 2013 dans les mêmes conditions que par le passé.
Les bureaux ont été peu touchés et toutes les données informatiques et administratives ont été protégées. Un nouveau local
administratif a déjà été installé dans les locaux d’une autre filiale du groupe à 20 kilomètres de Voves.
Ce sinistre constitue évidemment un fort traumatisme pour les personnels, les dirigeants et tous ceux qui avaient œuvré depuis
3 ans pour faire du site de Voves un des plus modernes et des plus performants d’Europe.
Certes, c’est un coup dur pour notre groupe, mais notre organisation et les moyens dont nous disposons par ailleurs dans les
autres sites de PARMENTINE et également ceux des autres filiales du groupe, seront mis en œuvre pour compenser l’activité du
site de Voves et la répartir.
Ainsi, nous garderons la capacité à servir tous nos clients sans réduction d’activité.
Face à cette épreuve, et grâce à la solidarité, à l’engagement et à la détermination de toutes nos équipes, notre groupe a déjà pris
la décision de reconstruire un nouveau centre sur le site de Voves et compte mener à bien ce projet dans les délais les plus courts
avec le soutien de tous les acteurs économiques de la région Beauce.
3) Communiqué de PINGUIN LUTOSA
Le 29 mai 2013, la Commission Européenne a, sur base du règlement
sur les concentrations de l'UE, autorisé Mc Cain à faire l'acquisition
de la division Lutosa. La Commission déclare ne pas s'opposer à la
transaction proposée et les obligations connexes et déclare la transaction conforme à la réglementation du marché intérieur.
Le 31 mai 2013, Mc Cain Foods et Pinguin SA ont finalisé le contrat de vente de la division Lutosa. La vente comprend la marque
Lutosa, la gamme complète de produits (surgelés, frais, flocons) et les 2 sites de production. Pinguin SA est heureuse que cette
transaction ait pu être finalisée. Grâce à cette transaction, Pinguin SA peut se concentrer pleinement sur sa stratégie d'investissement actuelle basée sur la transformation et commercialisation de légumes, fruits et plats préparés surgelés par l'intermédiaire
de Pinguin ou en conserves par ScanaNoliko.
ÉTÉ 2013
En direct des sociétés
www.producteursdepommesdeterre.org
s de
5ème
Lettre d’information - N°51
@
producteurs de la filière pomme de terre
En direct des sociétés
La division Lutosa contribuera à la croissance de Mc Cain en tant qu'acteur mondial et viendra compléter le positionnement de
Mc Cain.
Par cette transaction, Pinguin SA enregistrera une plus-value estimée à 4,00 euros par action. Ce montant peut encore changer en
fonction des résultats finaux jusqu’en mai 2013.
Les produits de cette vente seront dans un premier temps utilisés pour la réduction de la plupart des dettes bancaires existantes.
Une structure de financement personnalisée sera ensuite mise en place.
Le Conseil d'Administration proposera à l'Assemblée Générale Extraordinaire d'effectuer une réduction de capital de 2,40 euros
par action. De cette façon, Pinguin SA désire montrer sa reconnaissance envers ses actionnaires.
A propos de McCain
Mc Cain Foods Continental Europe, dont le siège social est situé à Villeneuve d'Ascq (France), emploie plus de 2 500 collaborateurs.
Au sein de l’Europe Continentale, Mc Cain travaille en étroite collaboration avec 1 700 agriculteurs partenaires. La zone d'activité
de Mc Cain Continental Europe s’étend sur 45 pays et comprend des sites de production en Belgique, France, Pologne et Pays-Bas.
A propos de Pinguin
L’activité de Pinguin SA se concentre sur la transformation et commercialisation de fruits et légumes et de plats préparés, surgelés
ou en conserves. Le Groupe dispose de 15 sites de production répartis dans 6 pays différents (Belgique, France, Royaume-Uni,
Pologne, Allemagne et Hongrie) et de filiales et bureaux de vente dispersés sur cinq continents.
4) Communiqué de TEREOS
Le groupe Tereos qui avait conclu en 2011 un partenariat avec le groupe Wilmar pour la production d’amidons
de blé et de ses dérivés en Chine, a annoncé le 24 avril dernier l’élargissement de ce partenariat au maïs et à la
pomme de terre ainsi que l’acquisition de 49% d’une amidonnerie de maïs en joint-venture avec Wilmar.
L’usine située à Tieling dans le Nord de la Chine (province du Liaoning) et qui dispose actuellement d’une capacité
de transformation de 700 000 tonnes de maïs par an sera détenue à hauteur de 51 % par Wilmar et 49% par Tereos,
conformément à l’accord de partenariat pour le marché chinois.
L'opération reste soumise à l'approbation des autorités de la concurrence compétentes.
« L’acquisition de l’amidonnerie de Tieling marque une étape importante de notre partenariat avec le
groupe Wilmar et nous permettra de produire dès 2014 une gamme d’amidons issue du blé aussi bien que du maïs et de répondre ainsi plus
largement aux besoins de nos clients sur le marché chinois» déclare Alexis Duval, Président du Directoire de Tereos.
Tereos apportera son expertise dans la production d’amidons et de ses dérivés à partir de maïs développée depuis plus de 15 ans
dans ses usines européennes de Marckolsheim (France) puis de Saragosse (Espagne). Le groupe a, par ailleurs, entrepris la construction d’une amidonnerie de maïs à Palmital, au Brésil. Avec l’acquisition des usines d’Haussimont en France et de Palmital au Brésil,
Tereos a également élargi, en 2011, son expertise technologique à la production de fécule à partir de pomme de terre et de manioc.
En Chine, l’autre projet industriel issu du partenariat Tereos/Wilmar concernant la construction d’une amidonnerie de blé à Dongguan, près de Canton sera opérationnel au cours du 1er semestre 2014. L’usine transformera 500 000 t de blé pour produire de l’amidon, des sirops de glucose et du gluten. Depuis 2010, la Chine est devenue le 1er marché mondial de l’amidon devant les Etats-Unis
et représente 30 % de la consommation mondiale. La part de l’isoglucose a été multipliée par 4 en 6 ans et représente 11% des sucres
consommés.
A propos de Tereos
Tereos est un groupe coopératif sucrier spécialisé dans la première transformation de la betterave, de la canne et des céréales en
sucre, alcool et amidon.
Ancré dans ses territoires, Tereos fédère 12 000 associés coopérateurs autour d’une vision long terme : valoriser les productions agricoles et contribuer à l’offre alimentaire.
Avec 40 sites industriels et 26 000 salariés en Europe, Amérique du Sud, Afrique et Chine, Tereos accompagne ses clients dans leur
développement en Europe et à l’international.
Le groupe se situe aujourd’hui parmi les leaders mondiaux dans trois secteurs d’activités : les sucres (n° 4 mondial, n° 2 européen),
l’alcool/éthanol (n° 1 européen, n° 3 brésilien) et les produits amylacés (n° 2 européen).
A propos de Wilmar
Wilmar International Limited, dont le siège social se situe à Singapour a été créée en 1991. C’est aujourd’hui le premier groupe agroalimentaire en Asie. Wilmar se classe par sa capitalisation boursière parmi les plus grandes sociétés cotées à la Bourse de Singapour.
Figurent parmi les activités de Wilmar la culture de palmiers à huile, la trituration des graines oléagineuses, le raffinage d’huiles
alimentaires, la production et le raffinage du sucre, la production de graisses spéciales, de biocarburant et d’engrais ainsi que la
transformation de céréales. La stratégie de Wilmar s’articule autour d’un modèle agro-industriel intégré résilient ; celui-ci englobe
l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur de la transformation des matières premières agricoles, de la production à la transformation, en passant par la commercialisation, la distribution et la mise à sa marque d’un large éventail de produits. Les 450 usines de
production de Wilmar et son réseau de distribution couvrent la Chine, l’Inde, l’Indonésie et plus de 50 autres pays. Le Groupe rassemble 93 000 collaborateurs. Le portefeuille de Wilmar se compose de produits agricoles transformés appréciés par les industriels
du secteur agroalimentaire aussi bien que par les consommateurs. Grace à sa taille, son intégration et les atouts logistiques de son
modèle économique, Wilmar parvient à dégager des marges à chaque étape de la chaîne de valeur, récoltant ainsi les bénéfices de
synergies opérationnelles et d’économies d’échelle. Entreprise citoyenne responsable, Wilmar s’est engagée à jouer en faveur de la
croissance durable.
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Le mildiou de la pomme de terre reste (Phytophthora infestans) l'une des maladies les plus dangereuses
des plantes cultivées :
¬ une épidémie extrêmement rapide en conditions favorables avec une production de spores très importante et
une durée d'incubation très courte ;
¬ une évolution des souches avec une adaptation facile aux variétés et aux fongicides, et une agressivité en augmentation ;
¬ en zone tempérée, les conséquences économiques sont fréquentes et graves, puisqu’une attaque précoce peut
entraîner des baisses de rendement de plus de 50 % et une attaque plus tardive détériore la qualité des tubercules.
Pour contrôler le mildiou, il convient d’éviter l’entrée de cette maladie dans les parcelles et de limiter son développement en associant au mieux différentes actions :
1) Conduire une prophylaxie soignée, généralisée et bien implanter la culture ;
2) Traiter au meilleur moment avec un pulvérisateur parfaitement réglé ;
3) Choisir le fongicide le mieux adapté à chaque situation ;
4) Appliquer la conduite recommandée en cas de mildiou déclaré ;
5) Protéger la culture jusqu'au défanage complet.
ÉTÉ 2013
CAHIER TECHNIQUE
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Stratégie de lutte contre le mildiou de la pomme de terre
1) Conduire une prophylaxie soignée, généralisée et bien implanter la culture
Mettre en œuvre une gestion efficace des tas de déchets et écarts de triages afin d’éviter la dissémination de la
maladie
Choix judicieux du lieu de stockage
Eviter :
• l’écoulement des jus vers les fossés, les points d’eau de surface ou la nappe ;
• les nuisances, odeurs et développement des insectes près des habitations ;
• les dépôts dans les périmètres de protection des captages d’eau potable.
Lorsqu’il y a principalement de la terre
(écart de triage) => pose d’une bâche plastique.
S'il y a beaucoup de tubercules et un risque
d'écoulement de jus => traitement à la chaux vive.
Méthode :
- mélanger la chaux aux pommes de terre à la dose de
Méthode :
10 % du tonnage à traiter ;
Recouvrir le tas de déchets d'une bâche de type
- se protéger lors de l’application de la chaux par le
ensilage avant l’apparition de la végétation.
port d’un masque, de lunettes, de gants,…
La bâche doit être en bon état et maintenue au sol (terre, lestage mobile,…).
- éviter l’écoulement des jus par la réalisation d’une
ceinture de rétention autour du silo.
Afin d’avoir une bonne gestion du parasitisme, il est fortement déconseillé d’épandre des déchets de pomme de terre sur les
parcelles susceptibles de recevoir de la pomme de terre dans l’avenir.
Ne plus épandre les déchets sur les parcelles en jachères (hors rotation pomme de terre) dès le mois de février : la destruction
des tubercules par le gel est plus aléatoire.
Eliminer le plus possible les repousses
Les repousses de pomme de terre dans les autres cultures favorisent la dissémination du mildiou. Il est donc
important de limiter leur développement.
Mise en place d’une lutte culturale
• éviter de laisser trop de tubercules sur le sol lors de la récolte
• ne pas épandre de résidus de pomme de terre au printemps
• éviter l’enfouissement des tubercules à la récolte
• préférer l’implantation des céréales en non labour, afin de favoriser l’action du gel
Utiliser un plant sain
Le plant certifié garantit un niveau de qualité satisfaisant.
Gérer l’implantation des parcelles
Eviter l’implantation des zones où le traitement et la récolte sont difficiles (ou interdits).
• Coin de champ
Pour éviter la création de tout foyer dans • Bordure de parcelle notamment près de bois, de chemin, de haie
la parcelle, il convient avant tout d’assurer • Tour de pylône ou obstacle
une protection de l’ensemble de la par- • Bordure de rivière et/ou de points d’eau : pour tous les fongicides, une zone de non traitement
celle :
(ZNT) est obligatoire ; sa largeur diffère selon les spécialités (voir étiquette)
• Courts-tours, fourrières difficilement accessibles
CAHIER TECHNIQUE
ntes.
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CAHIER TECHNIQUE
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Lettre d’information - N°51
producteurs de la filière pomme de terre
CAHIER TECHNIQUE
2) Traiter au meilleur moment avec un pulvérisateur parfaitement réglé
3
Vérifier la qualité de la pulvérisation
Il
c
Il
▪
▪
• Traiter de façon homogène toute la parcelle : démarrage de traitement,
courts tours, raccordement de rampe
• Traiter quand les plantes sont "réceptives" : bonne hygrométrie,
absence de vent, température modérée…
• Respecter les zones de non-traitements (ZNT) aux abords des points
d’eau réglementées pour les spécialités
CAHIER TECHNIQUE
CAHIER TECHNIQUE
Utiliser un pulvérisateur « contrôlé »
et parfaitement réglé afin de limiter les effets
sur l’environnement.
Traiter si nécessaire et en bonne condition
Il s'agit d'intervenir en fonction du risque épidémique (juste avant chaque contamination grave), de la sensibilité
des variétés, de l'environnement et de certaines pratiques culturales notamment l'irrigation.
Les bulletins de santé du végétal et/ou le système de conseils à la parcelle Mileos® (associant prévisions par les
modèles épidémiologiques et situation sanitaire de la micro région) sont indispensables.
▪
▪
C
d
c
• La décision de traitement est prise en fonction de la sensibilité variétale : pour une variété sensible on attend la 3ème
génération, pour une variété de sensibilité intermédiaire on attend la 4ème génération et pour une variété résistante on
attend la 5ème génération. Les seuils de risque sont disponibles dans le système de conseil à la parcelle Mileos® ou les
bulletins de santé du végétal (BSV). Attention, il faudra tenir compte de la présence d'inoculum primaire dans l'envi Date de la première
ronnement (sur tas de déchets, jardins particuliers ou cultures bâchées) dans le raisonnement des traitements.
intervention
• Le stade de développement de la plante n'est pas un critère fiable de décision de déclenchement du premier traitement.
• En zones de primeurs, du fait de la diversité de situations, il convient de se reporter aux bulletins de santé du végétal
(BSV) local ou sur constat de mildiou dès le débâchage.
 Phase épidémique
• Le système de conseils à la parcelle Mileos® permet de simuler l'épidémie et donc d'en déduire les meilleures dates
% de feuillage
d'intervention. Il permet d’éviter certains traitements
en l’absence de risque, mais ils doivent toujours être complétés
détruit par le mildiou
100
par des observations de terrain.
BINTJE
90
KAPTAH
VANDEL
Tenir compte de la sensibilité variétale
▪ La prise en compte de la tolérance variétale vis à vis du mildiou du feuillage est un critère essentiel pour limiter le
nombre de traitements. Mileos® et les BSV régionaux prennent en compte la résistance variétale pour élaborer les
conseils de traitements.
▪ La sensibilité sur feuillage n'est pas corrélée à la sensibilité sur tubercules : pour les variétés très tolérantes sur tubercules, quelques traces de mildiou en fin de saison sur feuillage auront peu d'incidence sur la qualité de la récolte.
▪ Les variétés sont caractérisées au regard de leur résistance, toutefois cette tolérance évolue dans le temps. Des
essais de comportement implantés par plusieurs SRPV, FREDON et ARVALIS-Institut du végétal l'ont mis en évidence. Il convient donc de réagir en fonction de ces évolutions.
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COQUINE
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20/ 07/ 12
25/ 07/ 12
Figure 1 : Résistance variétale au mildiou de la pomme de terre –
Variétés non traitées – Boigneville (91) 2012
% de feuillage
détruit par le mildiou
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COQUINE
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Figure 2 : Résistance variétale au mildiou de la pomme de terre –
Variétés non traitées – Villers-St-Christophe (02) 2012
A l’exception des variétés très sensibles (Bintje par exemple) ou très résistante et récente (Coquine par exemple),
le comportement des variétés intermédiaires est assez difficilement prévisibles d’une année à l’autre et d’un site à
l’autre. Cette prévision est d’autant plus difficile que la variété est inscrite au catalogue depuis très longtemps. Malgré
tout, les seuils utilisés par Mileos® sont suffisamment prudents pour éviter des erreurs de raisonnement de la protection au champ.
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MAESTRO
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25/06/12
27/06/12
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25/ 07/ 12
% de feuillage
détruit par le mildiou
100
% de feuillage
détruit par le mildiou
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COQUINE
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13/07/12
Im
S
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Au niveau des fongicides contre le mildiou de la pomme de terre, on peut différencier les modes d’action des molécules en 5
grandes familles (cf schéma classification FRAC,). Dans ces familles, des sous-groupes existent avec une ou plusieurs matières actives
par sous-groupe.
Schéma de classification FRAC (Fungicide Resistance Action Commitee)
C : Respiration mitochondriale
C3 : famoxadone, fenamidone
C4 : cyazofamid, amisulbrom
C5 : fluazinam,
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I : Inconnu
cymoxanil
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Rappels sur le classement des familles chimiques :
F : Paroi cellulaire, synthèse des
lipides
F4 : propamocarb
F5 : benthiavalicarb, dimethomorph,
mandipropamid, vanifenalate
M : Multisites
Dithiocarbamates,
cuivre, folpel,
chlorothalonil
CAHIER TECHNIQUE
Il convient de choisir les spécialités fongicides en fonction de leur mode d’action, de la pression de la maladie, des
conditions de lessivage et de l’évolution de la culture.
Il faut souligner :
▪ l’intérêt particulier de certaines spécialités pour la protection des tubercules ;
▪ l’intérêt des produits de contact élaborés et des produits translaminaires pendant les périodes de lessivage
important (orages et pluies) ;
▪ l’intérêt des produits pénétrants (à base de cymoxanil) pour le rattrapage de contaminations récentes (1 à 2
jours maximum) ;
▪ l’intérêt de certains produits ascendants à diffusion acropétale et translaminaires pendant la phase active de
croissance du feuillage.
Compte tenu des risques de développement de la résistance aux substances actives, une stratégie de gestion
des risques doit être mise en place. Le tableau de synthèse et le dépliant reprennent la classification des familles
chimiques des différents produits et leur mode d’action.
CAHIER TECHNIQUE
n
3) Choisir le fongicide le mieux adapté a chaque situation
A : Synthèse des acides nucléiques
A1 : mefenoxam, benalaxyl-M
B : Mitose et division cellulaire
B3 : zoxamide
B5 : fluopicolide
Impact de l’irrigation sur le développement de la maladie
Sous irrigation, la croissance foliaire par rapport à une culture sèche est favorisée, ce qui représente un risque plus
important vis à vis du mildiou. De plus, selon le type d’irrigation, le risque mildiou sera plus ou moins augmenté.
Par canon
Lessivage des produits de contact, mais peu d’action sur le développement du champignon,
compte tenu de la rapidité de l’apport d’eau (sauf irrigation de fin de journée). Par contre, il convient
de limiter le recoupement entre les passages de canon et de surveiller particulièrement ces
zones, ainsi que celles arrosées en fin de journée lors des tours d’eau.
Par sprinkler en couverture intégrale
Lessivage des produits de contact mais, étant donné la durée de l’apport d’eau, cette technique
favorise aussi les contaminations par le champignon.
Par micro irrigation
Meilleur compromis entre la protection contre le mildiou et l’apport d’eau, car elle ne provoque pas
de lessivage des produits de contact, ni l’humectation du feuillage.
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Lettre d’information - N°51
producteurs de la filière pomme de terre
CAHIER TECHNIQUE
CAHIER TECHNIQUE
L’irrigation peut contribuer à allonger une période climatique à risque (brouillard, rosée, hygrométrie élevée) par
l’humidité du sol qu’elle entretient sur la parcelle.
Dans ces conditions, il convient :
▪ d’irriguer sur un feuillage protégé, s’il y a des risques ;
▪ d’attendre la durée de mise en place des matières actives avant d’irriguer (se reporter à l’étiquette du produit).
L’application de spécialités de contact ou translaminaires, plus résistantes au lessivage, permet de mener distinctement la protection fongicide et l’irrigation, tout en gardant un excellent niveau d’efficacité afin de diminuer les
risques, faciliter l’organisation du travail et réduire l’utilisation d’intrants (protection raisonnée).
4) Conduite recommandée en cas de mildiou déclaré
Il faut respecter tous les points évoqués précédemment pour éviter cette situation.
En effet, aucune solution ne permet de supprimer le mildiou en place, toutes les techniques proposées ont pour
seul objet de tenter de protéger le feuillage encore sain et aussi de ralentir l'évolution de l'épidémie. L’utilisation
de modes d’action anti-sporulants complémentaires (réduction de la quantité de spores produites et action sur
la viabilité des spores produites, se référer au tableau de synthèse ou au dépliant) est vivement recommandée.
Si des foyers sont bien isolés dans la parcelle, les détruire au plus vite. Attention, s’il y a un transport des fanes, il
faut les mettre dans un sac plastique.
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CAHIER TECHNIQUE
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5) Protéger la culture jusqu'au défanage complet
La date de défanage est décidée en fonction des critères culturaux et technologiques.
La protection fongicide avant et après le défanage est particulièrement importante pour obtenir des tubercules sains. En effet, à cette époque toute tache, même isolée mais sporulante, est source de contamination
directe des tubercules en cas de précipitations.
Dans le cas d'utilisation d'un produit de contact, et si la destruction de la végétation est trop lente et/ou les
conditions climatiques sont favorables au mildiou, il est nécessaire de maintenir la protection fongicide jusqu'à la
destruction complète de la végétation.
Utiliser des produits dont le Délai Avant Récolte (DAR) est compatible avec les dates
de défanage et de récolte prévues (cf dépliant ou tableau de synthèse).
Remplissage du pulvérisateur :
travailler en toute sérénité et répondre à la réglementation
Le remplissage du pulvérisateur est une opération à risque pour l’environnement. Si aucune précaution n’est prise, de
faibles quantités de produits déversées au sol lors de la préparation de la bouillie phytosanitaire suffisent à engendrer rapidement un dépassement des seuils réglementaires de la qualité de l’eau.
Depuis 2006, un arrêté impose la mise en œuvre de moyens pour protéger la ressource d’eau lors du remplissage du pulvérisateur, pour prévenir les éventuels débordements de bouillie et pour rincer correctement les bidons vides. L’aménagement d’une
aire de remplissage sécurisée, avec une dalle étanche n’est pas à proprement parler obligatoire, mais c’est un bon moyen pour
répondre à la réglementation et travailler en toute sérénité.
Aménager un site dédié sur le site d’exploitation
La préparation des bouillies phytosanitaires est recommandée à la ferme, pour plusieurs raisons :
■ la sécurité de l’opérateur : les équipements de protection individuelle (armoire vestiaire à proximité) sont disponibles,
l’intervention en cas de contact avec les produits (présence d’un point d’eau, voire douche à proximité, téléphone…) est
facilitée,
■ le confort et la précision dans le travail : les équipements présents permettent de doser facilement les produits (paillasse
stable et à bonne hauteur, ustensiles de préparation : broc doseur, balance pour poudre…),
■ le rinçage correct des bidons et l’égouttage avant la mise en sac spécifique pour préparer la collecte Adivalor.
Toutes ces conditions ne peuvent être remplies lors de la préparation au champ.
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Aire de remplissage ou aire de lavage ?
Il est préférable de prévoir deux aires séparées
pour le remplissage et le lavage du pulvérisateur. Sur une aire de lavage, les produits sont
dirigés vers un bac «débourbeur» (ou décanteur) et sont mélangés à la terre qu’il contient.
Le recours à un procédé de traitement devient
indispensable pour gérer ces effluents.
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Pour travailler en confort et en sécurité, une paillasse bien
aménagée, bien que non obligatoire, est indispensable
Préparation de la bouillie : mode opératoire
Disposer d’un site bien aménagé est indispensable,
mais ne suffit pas. Il est également nécessaire d’être
rigoureux dans son utilisation, pour réduire les risques
à chaque étape.
Sur une aire de remplissage spécifique, il est
possible de récupérer facilement de petits
volumes d’eau souillée par les produits pour
les réutiliser au champ, via le pulvérisateur.
Ceci nécessite une certaine rigueur (propreté de la zone de préparation), mais c’est la
solution la plus simple et la moins coûteuse.
Avant :
▪ Vérifier la propreté du poste et si nécessaire le nettoyer. Cette opération facilitera la récupération et le pompage d’une éventuelle fuite de produit ou un débordement du pulvérisateur.
▪ Si remplissage sur une aire extérieure, vérifier la fermeture de la vanne d’évacuation des eaux pluviales.
Pendant :
▪ Manipuler et préparer les produits sur la table de préparation du poste de remplissage.
▪ Préparer la quantité de bouillie juste nécessaire.
▪ Verser les produits dans l’incorporateur du pulvérisateur.
▪ En cas de renversement d’une petite quantité de produit : laver légèrement la surface et récupérer le produit
dans le bac d’incorporation. Si la propreté est convenable, on pourra le réintroduire dans le pulvérisateur. Sinon,
ce sera un effluent qu’il faudra stocker en attente de traitement par une entreprise spécialisée, ou par un procédé agréé installé sur le site de l’exploitation.
▪ Rincer au moins 3 fois les bidons vides, verser les eaux de rinçage dans la cuve du pulvérisateur, égoutter les
bidons sur la paillasse.
▪ Rincer méticuleusement l’incorporateur et le circuit d’incorporation.
▪ Laver et égoutter les accessoires de préparation.
▪ Débrancher et ranger le tuyau d’approvisionnement en eau.
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t).
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Le cahier des charges pour un site fonctionnel
Dans la mesure du possible, le poste de remplissage doit être le plus proche possible du local de stockage des
produits phytosanitaires, éloigné des lieux d’habitation, du voisinage, des cours d’eau, des zones à concentration
de personnel, des bâtiments d’élevage, des produits finis et des stockages de denrées alimentaires et de produits
inflammables.
Le plus pratique est d’aménager le poste de remplissage sous un hangar, à proximité immédiate du local de
stockage. Cela présente l’avantage de regrouper toutes les manipulations de produits phytosanitaires sur un
même site et de ne pas avoir à gérer les eaux pluviales. L’espace servira également pour le stationnement du
pulvérisateur.
À défaut et si on est contraint de placer le poste de remplissage à l’extérieur, il faut choisir un endroit à l’écart des
zones sensibles : regard, fossé, cours d’eau, voisinage…
Dans ce cas, le bac de récupération doit comporter une vanne ou une pompe de reprise pour l’évacuation des
eaux pluviales. Pour éviter tout problème dans la gestion des eaux pluviales et/ou des effluents, il est important
de suivre le mode opératoire préconisé et l’adapter au poste proposé.
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CAHIER TECHNIQUE
CAHIER TECHNIQUE
ÉTÉ 2013
Lettre d’information - N°51
producteurs de la filière pomme de terre
Après :
▪ Ranger dans le local de stockage les bidons entamés.
▪ Ranger les emballages vides, rinçés et égouttés, dans un endroit fermé en attente de la collecte ADIVALOR.
▪ Laver et retirer ses équipements de protection individuelle, les ranger à l’écart des produits phytosanitaires et se
laver les mains.
Un accessoire très utile : l’incorporateur
En grandes cultures, les pulvérisateurs sont presque tous équipés d’un
bac incorporateur facilitant l’introduction des produits dans la cuve du
pulvérisateur. Pour optimiser la dilution des produits dans l’eau, la cuve
doit être remplie aux deux-tiers du volume souhaité avant incorporation des produits. A noter que plus la bouillie est concentrée, plus le
risque d’incompatibilité physique augmente. La cuve doit être maintenue sous agitation afin de garder une bonne homogénéité de la bouillie. La vanne d’incorporation doit être fermée dès que l’incorporation
est terminée pour empêcher l’aspiration d’air, à l’origine de la formation
de mousse dans la cuve. Si malgré tout, les anti-mousses présents dans L’incorporateur facilite également le rinçage
les produits commerciaux ne sont pas suffisants, il est possible d’en des bidons vides
ajouter lors de la préparation de la bouillie.
Michel MOQUET
et Lionel JOUY
Le poste de remplissage, la solution pour protéger la source
en eau, maîtriser débordements et fuites et travailler en toute
sécurité
(Exemple d’aménagement d’une aire de remplissage sur le site Arvalis-Institut du végétal de la Jaillière - 44)
1. Protéger la source en eau en créant
une rupture hydraulique
- Potence (bras articulé et tuyau flexible)
- Réserve intermédiaire
- Clapet anti-retour
CAHIER TECHNIQUE
2. Eviter les débordements du pulvérisateur
- Réserve d’eau à volume limité
- Compteur d’eau
- Présence obligatoire de l’opérateur au moment du
remplissage
3. Préparer la bouillie en
toute sécurité
- Paillasse stable et à bonne
hauteur
- Incorporateur de produits
sur le pulvérisateur
CAHIER TECHNIQUE
CAHIER TECHNIQUE
CAHIER TECHNIQUE
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4. Une surface étanche
- Une aire bétonnée étanche
en légère pente vers un bac
de récupération. Des rebords
pour empêcher les eaux de
pluie de la cour de se diriger
vers le poste
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5. Bac de récupération
- Utilisé pour recueillir par gravité
les éventuelles fuites
- Produit récupéré dans un seau
placé au fond du regard ou par
pompage
6. Bien gérer les emballages vides
- Rinçage lors de la préparation de la
bouillie et vidange dans le pulvérisateur
- Stockage des bidons vides à l’abri
Lav
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le rinçage de l’incorporateur à la fin du remplissage et le nettoyage des filtres au
champ, deux précautions qui peuvent éviter des problèmes de phytotoxicité lors
d’un prochain traitement
La vidange du fond de cuve est autorisée si
la concentration de la bouillie a été divisée
par 100
Lavage au champ : possible avec un matériel bien équipé
Le lavage au champ n’est pas systématique après chaque chantier de pulvérisation, mais il est souvent nécessaire pour retirer la terre ou les
débris végétaux collés au matériel.
La réglementation autorise le lavage du pulvérisateur au champ, si le fond de cuve a été préalablement rincé. Il n’est pas obligatoire de
retourner sur la parcelle qui vient d’être traitée, mais l’opération doit s’effectuer à distance des zones à risque : 50 mètres d’un point d’eau, sur
une surface empêchant le ruissellement et l’entraînement en profondeur (sol non gelé, sans forte pente) et capable d’absorber les effluents
ÉTÉ 2013
CAHIER TECHNIQUE
Qu’il s’agisse du rinçage de l’intérieur du pulvérisateur ou de son lavage extérieur, toutes les eaux issues de ces opérations de
nettoyage sont aujourd’hui considérées comme des déchets dangereux. Il est donc indispensable d’acquérir les bons réflexes
pour les gérer en respectant la réglementation.
L’arrêté du 12/09/2006 a défini le statut d’« effluents phytosanitaires ». Il s’agit notamment des fonds de cuves et des eaux de nettoyage du
pulvérisateur (intérieur ou extérieur). Pour gérer convenablement les eaux issues du rinçage ou du lavage du pulvérisateur, la réglementation
autorise deux solutions : l’élimination au champ ou la gestion à la ferme (traitement des effluents).
Rinçage au champ : obtenir la dilution au 1/100è
Le rinçage du pulvérisateur au champ est une pratique possible et relativement simple à condition de disposer d’un pulvérisateur bien
équipé. Cette opération nécessite une grande rigueur dans le mode opératoire. Si elle est mal maîtrisée, elle peut entraîner rapidement une
pollution ponctuelle ou des problèmes de phytotoxicité sur les cultures lors des traitements ultérieurs.
En fin de chantier de pulvérisation, après désamorçage de la pompe, la vidange du fond de cuve résiduel est interdite. Cette vidange n’est
possible qu’après un rinçage du pulvérisateur suffisant pour permettre de diviser au moins par 100 la concentration initiale de la bouillie. En
pratique, pour obtenir une réduction suffisante de la concentration de la bouillie, il est indispensable de disposer d’un volume d’eau claire
important (au moins 10% du volume de la cuve principale) et de pratiquer le fractionnement du rinçage en 2, voire 3 séquences (Figure 1).
La pulvérisation du fond de cuve dilué est autorisée sur la parcelle qui
vient d’être traitée, sous réserve de respecter la dose maximale autorisée
sur la culture concernée. A l’issue des rinçages successifs, si la concentration en matière active a bien été divisée au moins par 100, il est possible
de vidanger le dernier fond de cuve, en veillant à le faire à distance des
zones sensibles (à au moins 50 mètres d’un point d’eau), sur un sol non
saturé, ou en forte pente et une seule fois par an au même endroit.
Ne pas oublier le rinçage de l’incorporateur et les filtres :
Un rinçage incomplet du pulvérisateur peut générer des problèmes
de phytotoxicité lors de l’application suivante. Pour éviter ces ennuis,
en plus de la procédure de rinçage au champ décrite ci-dessus, il faut
également porter son attention sur le circuit d’incorporation et sur les
filtres. A la fin de la préparation de la bouillie, il est indispensable de faire Figure 1 : Quantité d’eau nécessaire pour arriver à une dilution au
passer de l’eau claire, par aspiration, dans l’incorporateur de produits et 1/100, pour différents volumes de fond de cuve et selon le nombre de
dans tout le circuit d’incorporation du pulvérisateur. Au champ, à la fin fractionnements
de la procédure de rinçage, il est conseillé de démonter et de nettoyer à Pour un volume à rincer (fond de cuve + volume mort accessible au
l’eau claire les 2 filtres principaux du pulvérisateur situés de part et d’autre rinçage : tuyaux, filtres) de 10 litres, il faut 180 litres d’eau si on fractionne en 2 rinçages.
de la pompe : filtre aspiration et filtre refoulement.
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Nettoyage du pulvérisateur : acquérir les bons réflexes
CAHIER TECHNIQUE
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producteurs de la filière pomme de terre
CAHIER TECHNIQUE
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(sol ressuyé). De plus, le lavage ne peut avoir lieu qu’une seule fois par an sur la même surface. Pour faciliter cette opération, il faut disposer
des équipements sur le pulvérisateur et il est conseillé de prévoir une surface enherbée, ou en culture, à proximité de l’exploitation, d’une taille
suffisante pour changer d’endroit à chaque fois.
Le lavage peut être réalisé grâce à la pompe du pulvérisateur ou une pompe annexe. Si le lavage est réalisé aussitôt le chantier de pulvérisation,
il n’est pas nécessaire d’utiliser un nettoyeur à haute pression. Dans ces conditions, un simple jet alimenté avec une pression entre 5 et 10 bars
suffira. Plus le lavage est réalisé dans un délai court après le traitement et moins le volume d’eau nécessaire est important, car les souillures
présentes sur le matériel sont plus faciles à décrocher (Figure 2).
De façon générale, la capacité de la cuve de rinçage (au moins 10 % du volume de la cuve principale) sera suffisante pour un lavage correct.
Réalisé après le rinçage du pulvérisateur, le lavage nécessite donc un retour à la ferme pour remplir cette cuve annexe.
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Réalisé rapidement après le traitement, le lavage ne nécessite
pas de nettoyeur haute pression. Kit de lavage branché sur la
pompe du pulvérisateur et cuve d’eau annexe
Figure 2 : Laver en fin de chantier permet de gagner en efficacité
(Source : Debaer et al, 2008)
La gestion des effluents à la ferme : une solution alternative dans certaines conditions
La gestion au champ du rinçage et du lavage du pulvérisateur est une solution qui ne génère pas de déchets, mais qui nécessite un équipement adapté sur le pulvérisateur et de bons réflexes. Dans certains cas, une gestion à la ferme, partielle ou complète, des effluents phytosanitaires issus du rinçage et du lavage peut s’envisager. Cela peut être une solution intéressante dans le cas d’assolement très diversifiés ou avec
des cultures sensibles. Dans ces situations, les rinçages de pulvérisateur sont nombreux et les risques de phytotoxicité sont plus importants.
L’arrêté du 12/09/2006 autorise la gestion à la ferme, sous réserve de collecter toutes les eaux souillées issues du rinçage ou du lavage et de les
traiter avec un procédé reconnu par l’administration (liste publiée régulièrement par le Ministère chargé de l’Environnement). Il est également
possible de faire appel à une entreprise habilitée. Quelque soit la solution retenue, un stockage préalable des effluents sera néanmoins à prévoir. Par ailleurs, pour l’opération de nettoyage de l’intérieur du pulvérisateur, une première étape de rinçage au champ sera toujours nécessaire.
Pour les grandes cultures, 7 procédés sont reconnus par l’administration dans le champ des grandes cultures et 6 en production légumières.
Parmi ceux-ci, on peut citer :
« Phytobac » : c’est un lit biologique composé de 60 cm d’un mélange terre (70%) – paille (30%). Le principe du traitement est la dégradation
biologique sur substrat organique. Réservé aux effluents peu concentrés (fond de cuve dilués et eaux de lavage du pulvé), il reproduit le fonctionnement de la parcelle agricole.
Heliosec : c’est un bac étanche (en polyéthylène noir) de 3000 litres, avec double enveloppe géotextile, une bâche de 150 microns et un toit
transparent. Le principe du traitement est la déshydratation naturelle, par la chaleur et le vent. Selon les conditions, sa capacité d'évaporation
varie de 2500 à 4500 litres.
Osmofilm : c’est une sache spéciale posée dans un casier étanche, surmontée d’un toit. Cette sache retient les matières actives par déshydratation naturelle (rayonnement Infra Rouge et chaleur). La capacité de déshydratation est de 3 à 4 saches (250 litres) par casier et par an.
Quelque soit le procédé choisit, il conviendra de ne pas négliger l’étude préalable pour dimensionner le dispositif au besoin de l’exploitation
(nombre de fonds de cuve, nombre de lavages extérieurs, volume global à l’année…) et réaliser un aménagement conforme. La réglementation impose notamment des distances minima pour le stockage des effluents. Dans tous les cas, il faudra aussi réaliser l’enregistrement des
opérations d’alimentation du procédé (identification produit phytosanitaire, quantité, dilution, date apport…) et de maintenance (nature des
opérations réalisées, dates…).
Le Phytobac peut être réalisé en auto-construction, mais il faut respecter les prescriptions de sa notice technique (construction étanche, proportion du support terre – paille, répartition homogène des effluents phytosanitaires sur le substrat,…). Par ailleurs, sa mise en œuvre demande
un suivi spécifique (prévention de l’ennoiement, maintien d’un degré d’humidité suffisant, aération régulière du contenu). En pratique, un
système de répartition programmée des effluents sur le substrat à l’aide d’une pompe est presque obligatoire pour garantir un bon fonctionnement du procédé.
2. C
Rap
part
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Les achats de pom
des
1,6 Mt pour 1,6 Md
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Michel MOQUET
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La consommation de pommes de terre en France
La pomme de terre, en l’état ou transformée, bénéficie d’une part plutôt élevée dans l’alimentation des
La pomme de terre, en l’état ou transformée, bénéficie d’une part plutôt élevée dans l’alimentation des
ménages
français. Cette note
a pour objectif, en compilant
données CNIPT/GIPT, de
présenter les
ménages français. Cette note a pour objectif, en compilant les
données
CNIPT/GIPT,
delesprésenter
les
chiffres clés de consommation de la pomme de terre. Ceux-ci sont détaillés selon que la
consommation
se
fait
à
domicile
ou
hors
domicile.
chiffres clés de consommation de la pomme de terre. Ceux-ci sont détaillés selon que la consommation se
fait à domicile ou hors domicile.
1. Place de la pomme de terre dans les dépenses des ménages
1. Place de la pomme de terre dans les dépenses des ménages
Le poste Alimentation dans les dépenses des ménages
Le poste Alimentation dans les dépenses des ménages
proande
e, un
tion-
Selon l’INSEE, la baisse de la part budgétaire de l’alimentation à domicile, qui s’élevait à 13,6 % en
2011, s’explique surtout par une croissance des volumes des dépenses alimentaires inférieure à celle
du budget total de consommation. Le fait que les dépenses alimentaires continuent de croître,
s’explique pour l’essentiel par des phénomènes de transferts en faveur de produits de meilleur qualité,
de plus en plus élaborés et diversifiés, au détriment des produits bruts, nécessitant plus de temps de
préparation.
Selon l’INSEE, la baisse de la part budgétaire de l’alimentation à domicile, qui s’élevait à 13,6 % en 2011, s’explique surtout
Légumes
et féculentstotal
dans lesde
dépenses
des ménages
par une croissance des volumes des dépenses alimentaires inférieure à celle
du budget
consommation.
Le fait que
D’après la dernière enquête INSEE disponible, la pomme de terre sous toutes ses formes représentait
les dépenses alimentaires continuent de croître, s’explique pour l’essentielune
par
desannuelle
phénomènes
de
en faveur
dépense
par ménage d’un peu
plustransferts
de 1% du total Alimentation
à domicile.de
Ses principaux concurrents, pâtes et le riz, engageaient une dépense inférieure ou égale à 1%, tandis
produits de meilleur qualité, de plus en plus élaborés et diversifiés, au détriment
des
bruts, nécessitant
plus de
que les légumes
frais produits
tous confondus représentaient
environ 5% des dépenses
alimentaires à
domicile.
temps de préparation.
Légumes et féculents dans les dépenses des ménages
D’après la dernière enquête INSEE disponible, la pomme de terre sous toutes
ses formes représentait une dépense annuelle par ménage d’un peu plus de
1% du total Alimentation à domicile.
Ses principaux concurrents, pâtes et le riz, engageaient une dépense inférieure ou égale à 1%, tandis que les légumes frais tous confondus représentaient environ 5% des dépenses alimentaires à domicile.
2. Consommation à domicile de la pomme de terre
Rappel : la consommation à domicile de pommes de terre est évaluée à
2. Consommation à domicile de la pomme de terre
partir du panel Kantar qui suit les achats des ménages, pour une consommaRappel : la consommation à domicile de pommes de terre est évaluée à partir du panel Kantar qui
tion uniquement à domicile hors vacances. Ce panel représente environ 75%
suit les achats des ménages, pour une consommation uniquement à domicile hors vacances. Ce
panel représente environ 75% des ventes des fabricants. On compte en moyenne 2,3 habitants par
Les achats de pomme de terre sous toutes ses formes pour une consommation à domicile s’élèvent à
ménage. Le taux de pénétration représente le nombre de ménages acheteurs sur 100.
des
ventes
des
fabricants.
On
compte
en
moyenne
2,3
habitants
par
ménage.
1,6 Mt pour 1,6 Md€ (cf tableaux détaillés en volume et en valeur en annexe).
On constate de fortes disparités concernant le taux de pénétration : la pomme de terre en l’état est
Le tauxà domicile,
de pénétration
le nombre
de ménages acheteurs sur 100.
Pour sa consommation
un ménage achètereprésente
en moyenne par campagne
59 kg d’équivalent
achetée par 9 ménages sur 10. Viennent ensuite les frites et spécialités surgelées avec 77 % de
pommes de terre dont plus de la moitié en pommes de terre en l’état (32 kg), 16 kg en produits
ménages acheteurs ainsi que les chips (74 %). Les purées déshydratées concernent 1 ménage sur 2
achats de pomme de terre
sous toutes ses formes pour une consommation à domicile s’élèvent à
surgelés (éq.pdt),
kg en chips et purées
(éq.pdt) et moins d’1
kg en 5 gamme. le taux de pénétration Les
On 5 constate
de déshydratées
fortes disparités
concernant
: tandis
la
que les produits 5 gamme sont achetés par moins de 1 ménage sur 10.
1,6 Mt pour 1,6 Md€ (cf tableaux détaillés en volume et en valeur en annexe).
En termes d’évolution, la pomme de terre en l’état, les produits surgelés et les chips profitent d’une
pomme de terre en l’état est achetée par 9 ménages sur 10. Viennent
Pourhausse
sa consommation
à domicile,
un ménage
moyenne
par campagne
kg d’équivalent
de leur taux
de pénétration
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que lesenpurées
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et les59produits
5 gamme
perdent
ménages
acheteurs.
pommes
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dont plus
de la moitié en pommes de terre en l’état (32 kg), 16 kg en produits
ensuite les frites et spécialités surgelées avec 77 % de ménages acheteurs
Les
achats
de pomme
terre sous
toutesdéshydratées
ses formes pour
une et
consommation
à domicile
s’élèvent à
surgelés
(éq.pdt),
5 kg de
en chips
et purées
(éq.pdt)
moins d’1 kg en
5 gamme.
1,6 Mt pour 1,6 Md€ (cf tableaux détaillés en volume et en valeur en annexe).
ainsi que les chips (74 %). Les purées déshydratées concernent 1 ménagePour
sursa consommation à domicile, un ménage achète en moyenne par campagne 59 kg d’équivalent
2 tandis que les produits 5e gamme sont achetés par moins de 1 ménagepommes
sur de terre dont plus de la moitié en pommes de terre en l’état (32 kg), 16 kg en produits
surgelés (éq.pdt), 5 kg en chips et purées déshydratées (éq.pdt) et moins d’1 kg en 5 gamme.
10.
En termes d’évolution, la pomme de terre en l’état, les produits surgelés
et les chips profitent d’une hausse de leur taux de pénétration alors que les
purées déshydratés et les produits 5e gamme perdent des ménages acheteurs.
Source : Kantar
Source : Kantar
e
e
e
Source : Kantar
e
1/7 - avril 2013
e
e
* : coeff. surgelés et 5 gamme : 1,8 déshydratés : 4,5 chips : 3,3 - Source : Kantar
Les sommes dépensées par ménage pour une consommation à domicile de pomme de terre sous
toutes ses formes s’élèvent globalement à 65 € pour la campagne 2011-12, dont 24 € pour la
pomme de terre en l’état.
Les achats de pomme de terre sous toutes ses formes pour une consommation à domicile s’élèvent à 1,6 Mt pour 1,6 Md€
Les sommes dépensées par ménage pour une consommation à domicile de pomme de terre sous
toutes ses formes s’élèvent globalement à 65 € pour la campagne 2011-12, dont 24 € pour la
(cf tableaux détaillés en volume
et en
valeur en annexe).
pomme de terre
en l’état.
e
* : coeff. surgelés et 5 gamme : 1,8 déshydratés : 4,5 chips : 3,3 - Source : Kantar
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* : coeff. surgelés et 5 gamme : 1,8 déshydratés : 4,5 chips : 3,3 - Source : Kantar
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par ménage
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toutes ses formes s’élèvent globalement à 65 € pour la campagne 2011-12, dont 24 € pour la
pomme
de
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l’état.
campagne 59 kg d’équivalent pommes de terre dont plus de la moitié en
pommes de terre en l’état (32 kg), 16 kg en produits surgelés (éq.pdt), 5
kg en chips et purées déshydratées (éq.pdt) et moins d’1 kg en 5e gamme.
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ation
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ÉTÉ 2013
La consommation de pommes de terre en France
www.producteursdepommesdeterre.org
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Lettre d’information - N°51
Les sommes dépensées par ménage pour une consommation à domicile
de pomme de terre sous toutes ses formes s’élèvent globalement à 65 €
pour la campagne 2011-12, dont 24 € pour la pomme de terre en l’état.
La somme dépensée par acte d’achat est de l’ordre de 2 € quelle que soit la catégorie de produits.La somme dépensée par acte d’achat est de l’ordre de 2 € quelle que
La somme dépensée par acte d’achat est de l’ordre de 2 € quelle que soit la catégorie de produits.
soit la catégorie de produits.
Source : Kantar
Source : Kantar
Source : Kantar
2/7 - avril 2013
3. Consommation hors domicile
2/7 - avril 2013
La somme dépensée par acte d’achat est de l’ordre de 2 € quelle que soit la catégorie de produits.
Evolution de la consommation hors domicile
Source : Kantar
3. Consommation hors domicile
Evolution de la consommation hors domicile
Part du budget alimentaire des ménages en %
Conso. à domicile
2/7 - avril 2013
En 50 ans, la part de la consommation hors domicile dans les dépenses
@
producteurs de la filière pomme de terre
alimentaires des ménages a quasiment doublé pour atteindre 33 %. Le déjeuner
prend une part de plus en plus importante par rapport au diner : 68 % pour 32 %
en 2010. Le temps moyen de prise de repas diminue régulièrement pour s’établir
à 32 minutes.
Est
Vo
do
do
Consommation hors domicile de la pomme de terre
do
Rappel : la consommation hors domicile de pommes de terre est évaluée
à partir d’études ponctuelles réalisées par des cabinets spécialisés type
Gira Food service. Les données recueillies ne sont pas cependant pas
exhaustives du fait de la difficulté à enquêter sur l’ensemble des circuits de restauration hors domicile et ont tendance à
sous-estimer les volumes consommés (environ 6% pour les produits transformés à base de pomme de terre).
La consommation hors domicile de pomme de terre sous toutes ses formes est estimée à 0,9 Mt en 2010-2011 (en équivalent pommes de terre) pour un montant de 475 M€HT, dont près de 60% provient des frites et spécialités surgelées.
Les données détaillées sont disponibles en annexe.
Les produits transformés forment l’essentiel du volume consommé en hors domicile. Les frites et spécialités surgelées
représentent 65% du total (en équivalent pommes de terre).
Pour sa consommation hors domicile, un ménage achète en
moyenne par campagne 34 kg d’équivalent pommes de terre
dont 22 kg en produits surgelés (éq.pdt), 5 kg en 5e gamme, 3
kg en pommes de terre en l’état et en purées déshydratées et 1 kg en
chips (éq.pdt).
4. Consommation non marchande de pommes
de terre
Il s’agit de la production des jardins, de l'autoconsommation agricole, des
Pour sa consommation hors domicile, un ménage achète en moyenne par campagne 34 kg
production
des
jardins
est
estimée
à 350
0005 kgt sur
base3 kg
ventes non déclarées et cadeaux, pour un total estimé de 450 000 t. La
d’équivalent
pommes de
terre
dont 22 kg
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surgelés
(éq.pdt),
en 5 la
gamme,
en pommes de terre en l’état et en purées déshydratées et 1 kg en chips (éq.pdt).
des ventes de plants jardiniers (20 000 tonnes avec un rendement de 15 pour 1 et une estimation de 50% de réutilisation). L'autoconsommation agricole, les ventes non déclarées, les cadeaux pourraient
s’élever à 100 000 t.
4. Consommation non marchande de pommes de terre
Source : Gira
e
5. Consommation française de pommes de terre
Il s’agit de la production des jardins, de l'autoconsommation agricole, des ventes non déclarées et
cadeaux, pour un total estimé de 450 000 t. La production des jardins est estimée à 350 000 t sur la
base des ventes de plants jardiniers (20 000 tonnes avec un rendement de 15 pour 1 et une
estimation de 50% de réutilisation). L'autoconsommation agricole, les ventes non déclarées, les
cadeaux pourraient s’élever à 100 000 t.
Approche à partir des études disponibles
Rappel : une estimation de la consommation française de pommes
de terre peut être
faite de
à partir
desde
études
5. Consommation
française
pommes
terre menées par
les interprofessions CNIPT et GIPT, qui portent sur les achats des ménages
consommation
à domicile (panel Kantar)
Approche pour
à partir une
des études
disponibles
Rappel : une estimation de la consommation française de pommes de terre peut être faite à partir des
et les achats des circuits de restauration/consommation hors domicile
(étude
GIRA).
Les
données
recueillies
par
ces
études menées par les interprofessions CNIPT et GIPT, qui portent sur les
achats
des canaux
ménages pour
une consommation à domicile (panel Kantar) et les achats des circuits de restauration/consommation
ne sont cependant pas exhaustives et ont tendance à sous-estimer les
volumes
consommés.
On
peut
considérer
les
hors domicile (étude GIRA). Les données recueillies par ces canaux ne sontvolumes
cependant pas
exhaustives et ont tendance à sous-estimer les volumes consommés. On peut considérer les volumes
obtenus comme la borne basse de la consommation.
obtenus comme la borne basse de la consommation.
 En 2010-11, la consommation de pommes de terre sous toutes ses formes est estimée à 2,5
▪ En 2010-11, la consommation de pommes de terre sous toutes ses
formes est estimée à 2,5 Mt, auxquelles s’ajoutent
Mt, auxquelles s’ajoutent environ 0,4 Mt de pommes de terre en l’état non marchandes
 2/3 des volumes est absorbé par la consommation à domicile,1/3 par la consommation hors
environ 0,4 Mt de pommes de terre en l’état non marchandes
domicile
 La
de terre en l’état est essentiellement
achetée pour une consommation à domicile
▪ 2/3 des volumes est absorbé par la consommation à domicile,1/3 par
lapomme
consommation
hors domicile
 Les produits transformés à base de pomme de terre sont principalement achetés pour une
consommation hors domicile
▪ La pomme de terre en l’état est essentiellement achetée pour une consommation
à domicile
▪ Les produits transformés à base de pomme de terre sont principalement achetés pour une consommation hors domicile
Estimation 2010-2011 (source : Kantar, Gira)
Estimation 2010-2011 (source : Kantar, Gira)
Volume Pomme de terre*
dont Pomme de terre en l'état
dont Produits transformés en éq. pdt*
dont Pomme de terre en l’état non marchande
Consommation
à domicile
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0,7 Mt
0,4 Mt
Consommation
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dont Produits transformés en éq. pdt*
0,9 Mt
dont Pomme de terre en l’état non marchande
0,07 Mt
Approche à partir de0,8
la macro-économie
Mt
Volume Pomme de terre*
dont Pomme de terre en l'état
Consommation
à domicile
2 Mt**
0,9 Mt
0,7 Mt
0,4 Mt
Consommation
hors domicile
Consommation
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0,9 Mt
2,9 Mt
Consommation
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1 Mt
à 0,07
domicile
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1,5 Mt
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0,4 Mt
1 Mt
1,5 Mt
* : en équivalent pdt avec coeff. surgelés et 5e gamme : 1,8 déshydratés : 4,5 chips : 3,3 ** : les données Kantar ont été augmentées de 25%
compte-tenu du taux de couverture du panel
-
0,4 Mt
4/7 - avril 2013
* : en équivalent pdt avec coeff. surgelés et 5e gamme : 1,8 déshydratés : 4,5 chips : 3,3
** : les données Kantar ont été augmentées de 25% compte-tenu du taux de couverture du panel
Approche à partir de la macro-économie
Rappel : une estimation de la consommation apparente de pommes de terre peut être faite à partir de la méthode
Production + Imports - Exports. On peut considérer les volumes obtenus comme la borne haute de la consommation.
Pour avoir les flux estimés en équivalent pommes de terre, cf diagramme en annexe.
En 2010-11, la consommation de pomme de terre sous toutes ses formes est estimée à 2,8 Mt auxquelles s’ajoutent
environ 0,4 Mt de pommes de terre en l’état non marchandes.
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* : av
Rappel : une estimation de la consommation apparente de pommes de terre peut être faite à partir de
la méthode Production + Imports - Exports. On peut considérer les volumes obtenus comme la borne
haute de la consommation. Pour avoir les flux estimés en équivalent pommes de terre, cf diagramme
en annexe.
En 2010-11, la consommation de pomme de terre sous toutes ses formes est estimée à 2,8 Mt
auxquelles s’ajoutent environ 0,4 Mt de pommes de terre en l’état non marchandes.
Estimation 2010-2011 (source : douane/GIPT/CNIPT/FN3PT)
Volume Pomme de terre*
dont Pomme de terre en l'état
dont Produits transformés en éq. pdt*
Estimation 2010-2011 (source : douane/GIPT/CNIPT/FN3PT)
Volume Pomme de terre*
dont Pomme de terre en l'état
dont Produits transformés en éq. pdt*
dont Pomme de terre en l’état non marchande
dont Pomme de terre en l’état non marchande
Consommation totale
3,2 Mt
3,2 Mt
1 Mt
1 Mt
1,8 Mt
1,8 Mt
Consommation
totale
ÉTÉ 2013
Lettre d’information - N°51
0,4 Mt
0,4 Mt
* : en équivalent pdt avec coeff. surgelés et 5e gamme : 1,8 déshydratés : 4,5 chips : 3,3, les données Kantar ont été augmentées de 25%
compte-tenu du taux de couverture du panel
ce à
quiées.
ées
Pour sa consommation à et hors domicile, un ménage achète en moyenne
par campagne 92 kg d’équivalent pommes de terre dont 38 kg en
produits surgelés (éq.pdt), 35 kg en pommes de terre en l’état, 8
kg en purées déshydratées (éq.pdt), 6 kg en chips et 5e gamme (éq.pdt).
6. Conclusion
Bien que concurrencée par les féculents de type Pâtes/riz, la pomme de terre,
qu’elle soit consommée en l’état ou sous forme transformée, se maintient dans l’aliPour sa consommation à et hors domicile, un ménage achète en moyenne par campagne 92 kg
mentation des français.
d’équivalent pommes de terre dont 38 kg en produits surgelés (éq.pdt), 35 kg en pommes de
terre en l’état, 8 kg en purées déshydratées (éq.pdt), 6 kg en chips et 5 gamme (éq.pdt).
Elle représente ainsi un volume consommé de l’ordre de 2,7 Mt (en équivalent pomme
de terre) auquel s’ajoute environ 0,4 Mt de
pommes de terre en l’état non marchandes.
6. Conclusion
2/3 des volumes est absorbé par la consommation à domicile, 1/3 par la consommation
hors domicile
Bien queses
concurrencée
les féculents
de type auxquels
Pâtes/riz, la pomme
de terre, qu’elle soit
En valeur, le marché de la consommation à domicile de la pomme de terre sous toutes
formesparatteint
1,6 Md€,
s’ajoutent
consommée en l’état ou sous forme transformée, se maintient dans l’alimentation des français.
Elle
représente
ainsi
un
volume
consommé
de
l’ordre
de
2,7
Mt
(en
équivalent
pomme de terre)
475 M€HT provenant de la consommation hors domicile.
Source : Kantar+ Gira, hors conso. non marchande
e
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Mt
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ées de 25%
7 - avril 2013
ode
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auquel s’ajoute environ 0,4 Mt de pommes de terre en l’état non marchandes.
2/3 des volumes est absorbé par la consommation à domicile, 1/3 par la consommation hors
domicile
En valeur, le marché de la consommation à domicile de la pomme de terre sous toutes ses formes
atteint 1,6 Md€, auxquels s’ajoutent 475 M€HT provenant de la consommation hors domicile.
Annexe
Consommation à domicile
Quantités achetées extrapolées en kt (source : Kantar)
2008-09
2009-10
2010-11
2011-12
Total Volume Pomme de terre*
1,59 Mt
1,54 Mt
1,56 Mt
1,64 Mt
900
860
860
925
dont Pomme de terre en l'état
dont Produits transformés en éq. pdt*
dont Frites et spécialités surgelées en éq. pdt
dont Purées déshydratées en éq. pdt
dont Chips en éq. pdt
dont 5e gamme en éq.pdt
685
675
705
715
415
405
430
440
125
120
125
115
130
135
140
145
15
15
15
15
* : en équivalent pdt avec coeff. surgelés et 5e gamme : 1,8 déshydratés : 4,5 chips : 3,3,
les données Kantar ont été augmentées de 25% compte-tenu du taux de couverture du
panel, conso. non marchande non comprise
Sommes dépensées extrapolées en M€ (source : Kantar)
2008-09
Total Valeur Pomme de terre*
1,47 Md€ 1,41 Md€ 1,61 Md€ 1,58 Md€
dont Pomme de terre en l'état
dont Produits transformés
dont Frites et spécialités surgelées
dont Purées déshydratées
dont Chips
dont 5e gamme
2009-10
700
655
2010-11
2011-12
810
735
765
760
795
850
385
370
390
425
110
100
100
100
255
270
285
305
20
20
20
20
* : en équivalent pdt avec coeff. surgelés et 5e gamme : 1,8 déshydratés : 4,5 chips : 3,3,
les données Kantar ont été augmentées de 25% compte-tenu du taux de couverture du
panel, conso. non marchande non comprise
Consommation hors domicile
Estimation 2010-2011 (source : Gira)
Total Pomme de terre*
dont Pomme de terre en l'état
dont Produits transformés en éq. pdt*
dont Frites et spécialités surgelées en éq.pdt
dont Purées déshydratées en éq.pdt
dont Chips en éq.pdt
ont Autres (y compris 5e gamme) en éq. pdt
Consommation hors Consommation hors
domicile Volume
domicile Valeur
0,9 Mt
475 M€HT
70 kt
55 M€HT
825 kt
420 M€HT
575 kt
280 M€HT
90 kt
40 M€HT
15 kt
25 M€HT
145 kt
75 M€HT
* : avec coeff. surgelés et 5e gamme : 1,8 déshydratés : 4,5 chips : 3,3
Flux estimés en équivalent pommes de terre
(hors fécule) - France 2010-11
5/7 - avril 2013
Imports
plants
0,03 Mt
Stocks 2009-10 ?
Production
4,9 Mt
Stocks 2010-11 ?
Alim. bétail/pertes : 0,6 Mt
Imports
Transfo
0,2 Mt
Exports
plants
0,1 Mt
Prod.
Transfo
0,9 Mt
Imports
Frais
0,1 Mt
Pommes de terre
valorisées
Imports
produits
1,4 Mt
en Frais
3 Mt
Pommes
de terre
valorisées
en Transfo.
1,1 Mt
Exports
produits
0,8 Mt
Production Plants : 0,4 Mt
Exports
Frais
2 Mt
1,8 Mt
1 Mt
Consommation
2,8 Mt
Coefficients utilisés pour équivalence : surgelés /5e gamme 1,8:1 purées
4,5:1 chips 3,3:1
A la consommation de 2,8 Mt, s’ajoute celle de pommes de terre en l’état
non marchandes, estimée à 0,4 Mt
Sources : douane/GIPT/CNIPT/UNPT/FN3PT
www.producteursdepommesdeterre.org
* : en équivalent pdt avec coeff. surgelés et 5e gamme : 1,8 déshydratés : 4,5 chips : 3,3, les données Kantar ont été augmentées
de 25% compte-tenu du taux de couverture du panel
@
producteurs de la filière pomme de terre
Actions régionales
PICARDIE
Cette année, la Foire agricole de
Montdidier (Lundi de Pâques) avait des
airs de pomme de terre. A l’occasion
de l’année de commémoration des
200 ans de la mort d’Antoine-Augustin Parmentier, l’ARPT Picardie – en
partenariat avec le CNIPT – a mobilisé
la filière régionale pour animer les 200
mètres de rue dédiés au tubercule.
L’inauguration officielle au pied de la
Statue de Parmentier s’est faite sous
les chants de la chorale. Sous-préfet,
président du Conseil général, Mme le
Maire de Montdidier, présidents de la
Chambre d’agriculture de la Somme,
des JA de la Somme, de la FDSEA 80
et, bien sûr, le président du CNIPT,
tous ont planté symboliquement des
pommes de terre au pied de la statue.
Une session du concours d’épluchage
de pommes de terre dédié aux officiels
a même été organisée. C’est Mme le
Maire qui a gagné haut la main.
En
Agenda régional
ALSACE
▪ Fête de la pomme de terre: les 6 et 7 juillet
NORD – PAS DE CALAIS
▪ Formation RUCIP (FDSEA 62-UNPT) :
2013 à Wickershwihr (68). Plus d’informations sur
http://wickerschwihr.centerblog.net
mercredi 26 juin 2013, de 9h à 17h, à St Laurent
Blangy (62). Renseignements et inscriptions :
03 21 10 01 60 ou [email protected]
▪ Salon « Saveurs et Soleil d’Automne » :
du 27 au 29 septembre 2013 à Sélestat (67).
▪ Qualipom Nord : jeudi 27 juin 2013.
Plus d’informations sur
www.saveurs-soleil-automne.com
A Chocques (62). Plus d’informations sur
www.agriculture-npdc.fr
CHAMPAGNE-ARDENNE
▪ Visite des essais GIPT fécule : mardi 25 juin 2013 à
Gourgançon (51) à partir de 9h30. Contacter le GIPT.
24/02/11
7:35
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Fidèle à ses valeurs de solidarité et de proximité, le Crédit Mutuel place
ses clients au cœur de ses préoccupations et de ses actions.
Partenaire des agriculteurs, il est à votre écoute pour vous conseiller
et vous proposer une large gamme de produits et services adaptés
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INTERPROFESSIONNELLE EN MATIERE SANITAIRE :
ÉTÉ 2013
CONVENTION DE SOLIDARITE
Pour être indemnisé(e) en cas de maladie de quarantaine,
déclarez vos surfaces avant le 30 juin 2013!
En vous déclarant, vous pourrez être indemnisé(e) des dommages rencontrés
(pertes de revenu dues à la destruction des lots contaminés) :
En cas de lots contaminés, dans le respect des
dispositions édictées par les Services Régionaux
de l’Alimentation (SRAL), les producteurs sont
dans l’obligation de :
▪ Détruire en totalité les lots de pommes de terre,
▪ Ne pas cultiver pendant 4 ans des pommes de terre, des plantes
solanées et des plantes sarclées, et éliminer toutes les repousses
sur les parcelles concernées,
▪ Désinfecter les bâtiments et le matériel.
Ce qui représente une perte économique importante pour votre exploitation
l’année du sinistre.
Vous pouvez vous déclarer de deux façons :
1) Par Internet : Simple et facile, cette télé-procédure permet de s’affranchir du papier.
En quelques minutes, vous pouvez déclarer vos surfaces directement à partir de l’Extranet de l’UNPT :
http://www.producteursdepommesdeterre.org/ext_prod_login
Pour cela, il vous suffit d’avoir votre numéro de SIRET et une adresse mail.
Etape 1 : Si vous vous déclarez pour la première fois, vous remplissez vos informations personnelles. Si vous vous êtes déjà déclaré (e), vous passez à l’étape 3
Etape 2 : Un mot de passe vous est envoyé par mail.
Etape 3 : Muni de votre mot de passe et de votre SIRET, vous aurez accès à l’extranet et vous
pourrez déclarer vos surfaces.
NB : vous pourrez utiliser ce mot de passe pour vous connecter à l’Extranet UNPT toute l’année et ainsi
accéder à des informations économiques et techniques réservées aux producteurs.
2) En renvoyant la fiche de déclaration (au dos de cette feuille) par courrier ou fax.
Vous pouvez obtenir toutes les informations sur la convention d’indemnisation de maladies de
quarantaine sur notre site : www.producteursdepommesterre.org
ou auprès de l’UNPT tél : 01 44 69 42 40.
- L’UNPT garantit la confidentialité totale des informations -
www.producteursdepommesdeterre.org
Laurent
Lettre d’information - N°51
@
Convention relative à la solidarité
interprofessionnelle en matière sanitaire
concernant les pommes de terre de conservation
(frais et transformation) et féculières
Exemplaire à renvoyer (conservez une copie comme justificatif) par fax au 01 44 69 42 41,
par courrier à l’adresse suivante : UNPT - Fonds d’indemnisation, 43-45 rue de Naples, 75008 PARIS
ou par mail : [email protected]
Formulaire de déclaration obligatoire de surfaces : Avant le 30
juin 2013
Je soussigné(e) :
Nom du responsable : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Numéro SIRET (14 chiffres) OBLIGATOIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Forme juridique (GAEC, SCEA, …) :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Raison sociale : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse :
....................................................................................................................................................................................................
Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Téléphone :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Courriel :
....................................................................................................................................................................................................
déclare que l'ensemble de la production de pommes de terre de l'exploitation est produit dans les
parcelles indiquées ci-dessous :
Plantations 2013
Dép.
Numéro
Commune
de la Parcelle
Parcelle
Variétés
N° îlot
Nom
Superficie
plantée
(arrondir à l'are)
Plants
Destination
utilisés :
(Frais, Industrie,
PC, PAPC,
Fécule, non
PFC ou PFNC
défini )
(voir en bas)
lots de plants à
mentionner
exemple
622
18
Bois vert
Bintje
3,80
PC
industrie
F2 272 801 0001 2
Type de plants utilisés : plants certifiés=PC, Plants autoproduits contrôlés par EPR=PAPC, plants fermiers contrôlés=PFC, plants fermiers non contrôlés=PFNC.
Je déclare, par le présent document, adhérer à la convention de solidarité interprofessionnelle en matière sanitaire.
Le :
..............................................................................
Signature obligatoire du producteur :
✃
Fait à : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
DEJA LINK : 01 75 62 04 75 - imprimé sur papier recyclé
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