Vol 6, n° 11 novembre 2006 - Manitoba Human Rights Commission
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Vol 6, n° 11 novembre 2006 - Manitoba Human Rights Commission
Égalité des chances et absence de discrimination Connexions Bulletin d’information de la Commission des droits de la personne du Manitoba Volume 6 Numéro 11 Novembre 2006 « Un grand jour pour les étudiants » La conférence de Winnipeg de 2006 encourage les étudiants Après avoir participé aux ateliers du matin et à une séance plénière, les étudiants de 30 écoles secondaires différentes du Manitoba se sont mis à la tâche afin de créer des bannières sur les droits de la personne et de transmettre ainsi le message d’antidiscrimination dans leur école et dans leur collectivité. Sur fond de musique rock, les étudiants avaient une heure pour trouver un message et l’écrire sur une bannière. Comme matériaux et comme outils, ils avaient du feutre, des ciseaux, de la peinture luisante et un fusil à colle. Après une heure, les étudiants ont été surpris de voir à quelle allure un groupe pouvait travailler afin de promouvoir les droits de la personne. On a pu voir ensuite que trente bannières tapissaient la scène du Centre culturel franco-manitobain. La séance était organisée par le Winnipeg Aboriginal Sport Achievement Centre (WASAC). La 6e conférence annuelle des jeunes sur les droits de la personne a attiré des étudiants provenant d’aussi loin que Norway House. Heather York, la surveillante des étudiants du Helen Betty Osborne Education Centre, a affirmé que le long voyage avait porté fruit. « Je suis si contente que nous soyons venus », a-t-elle déclaré, et d’ajouter que « chaque kilomètre parcouru en valait la peine. » Les étudiants de Norway House se sont joints à quelque deux cents étudiants pour participer à une journée d’ateliers. Mme York a particulièrement aimé la « séance plénière Mission possible » à laquelle participaient les jumelles Pasternak; celles-ci avaient récemment remporté leur procès sur les droits de la personne et Conférence : suite à la page 2 www.gov.mb.ca/hrc Les droits en question par Mme Janet Baldwin, présidente Mauvais commerce La recommandation que nous avons faite en vue de la modification du Code des droits de la personne pour y inclure la protection contre la discrimination fondée sur les désavantages sociaux continue de recueillir un appui croissant. Par exemple, la Fédération du travail du Manitoba et le Syndicat des employés généraux et des fonctionnaires du Manitoba ont adopté des résolutions en faveur de cette proposition. Je voudrais de ce fait commenter certains articles parus récemment dans les médias et qui ont fait ressortir combien il était essentiel de tenir compte de toutes les personnes, y compris des personnes désavantagées sur le plan social ou économique, lorsque l’on fournit des services. Salisbury House a récemment annoncé qu’elle n’accepterait plus les paiements en espèces dans ses restaurants de 22 h à 7 h, tous les soirs. Seuls les paiements par carte de crédit, par carte de débit ou par carte-cadeau seront acceptés à la suite des vols qualifiés qui ont eu lieu récemment. Bien que cette mesure semble être neutre, son incidence peut être plus grande pour les jeunes et les personnes à faible revenu, qui sont moins susceptibles de posséder une carte de débit ou de crédit. Lorsqu’une règle semble probablement discriminatoire, il doit être démontré qu’elle peut être raisonnablement exigée dans les circonstances. D’après un rapport de 1999 de la Coalition canadienne pour le réinvestissement communautaire, 8 % des Canadiens dont le revenu annuel est inférieur à 25 000 $ ne possèdent pas de compte bancaire. Il a défini les obstacles qui existent pour les consommateurs à faible revenu lorsqu’ils font affaires avec des institutions financières, y compris : « …la quantité et à la nature des pièces d’identité requises pour ouvrir un compte; le gel arbitraire des fonds pendant une période trop longue; les frais bancaires de plus en plus élevés; la fermeture de certaines succursales dans les quartiers, et finalement, une certaine ignorance de la part des consommateurs. » Cela dit, et du fait de la prolifération des points de vente de prêt de dépannage et des bureaux de prêteurs sur gage, l’ouverture, ce mois-ci, d’un Centre communautaire de services financiers dans le quartier nord de Winnipeg a été très bien accueillie. Les clients de quatre organismes desservant les quartiers défavorisés du centre-ville de Winnipeg seront renvoyés au Centre et ils recevront de l’aide pour ouvrir un compte auprès de l’Assiniboine Credit Union. Outre les services financiers habituels, des microprêts d’un montant aussi faible que 20 $ seront consentis, et il sera renoncé aux frais d’adhésion de 5 $ de la caisse populaire s’ils posent un problème. Une telle innovation dans la fourniture de services financiers aux personnes à faible revenu a été lancée par le professeur Muhammad Yunus, fondateur de la Grameen Bank au Bangladesh. Le professeur Yunus a partagé cette année le prix Nobel de la paix avec la Grameen Bank. Conférence : suite de la page 1 ainsi pu participer aux sélections de l’équipe masculine de hockey dans leur école secondaire. Mme York a expliqué qu’elle voyait ces jeunes filles sous un angle tout à fait différent et qu’à son avis, toute la question et les jumelles elles-mêmes avaient été décrites de façon très différente dans les journaux. Bon nombre d’étudiants étaient du même avis. Comme l’a avoué un des étudiants du West Kalona Collegiate, « Avant je Jesse et Amy Pasternak montrent aux étudiants pensais qu’elles devaient jouer avec leur chandail des l’équipe féminine, mais maintenant j’ai Wolverine que les changé d’avis. Après les avoir écoutées, entraîneurs de l’équipe je pense que j’aurai moi aussi maintenant de hockey masculine de le courage de le faire. » D’autres ont West Kildonan leur ont apprécié avoir des conférencières donné. L’inscription invitées du même âge qu’eux. Jesse et « 2006 » a été mise au Amy Pasternak leur ont dit comment et dos du chandail en pourquoi elles avaient déposé une plainte souvenir de l’année où elles se sont battues pour en matière de droits de la personne et ce qui s’était passé au cours des deux avoir le droit de participer aux sélections années suivantes. Toutes deux ont admis de l’équipe masculine de qu’elles n’avaient jamais pensé que leur plainte se rendrait jusqu’à l’étape de hockey de l’école l’audience et qu’elles avaient été secondaire et ont surprises par l’intense couverture triomphé. médiatique. Elles ont cependant affirmé que cela avait valu la peine pour permettre aux jeunes filles désireuses de jouer au hockey avec l’équipe masculine d’une école secondaire, de le faire. Les étudiants ont également participé à des ateliers. L’un deux, intitulé « Deux mocassins – deux mondes », a vu la participation de Ryan McMahon, l’un des premiers diplômés autochtones du prestigieux Second City of Toronto Conservatory. Ryan, qui croit que le rire est le meilleur des remèdes, a parlé aux étudiants de son propre parcours, où il a connu le déni et la découverte de soi. Les étudiants ont rejoint le duo de hip hop BonaFide sur la scène qui se produisait pour les participants à la conférence Un autre atelier intitulé « De la passivité à la participation », a permis au cours de la pause aux étudiants d’improviser des sketchs déjeuner. sur la discrimination et du harcèlement. Ils ont reçu des accessoires pour jouer des rôles comme des tourmenteurs, des enseignants, des employés, des directeurs d’école et des surveillants. À la fin de la journée, Jerry Woods, vice-président du Conseil des commissaires de la Commission des droits de la personne du Manitoba et organisateur de la conférence, a invité les étudiants à relayer à leur tour ce qu’ils avaient appris et les a mis au défi de créer un projet des droits de la personne. C’est ce qu’ont fait les élèves de deux écoles de Winnipeg, le Daniel McIntyre Collegiate et le Miles Macdonell Collegiate; ils ont organisé des activités liées aux droits de la personne à leur école, et celles-ci ont reçu des prix en espèces et des certificats de réussite pour leur travail. Des groupes communautaires discutent des questions de maintien de l’ordre sans préjugés Trente représentants de quelque 20 groupes communautaires, d’associations de quartier, de l’Université de Winnipeg et du service de police de Winnipeg se sont récemment rencontrés à la Commission des droits de la personne du Manitoba pour une table ronde sur les questions de maintien de l’ordre sans préjugés. La Commission a annoncé la création du projet intitulé Collectivités racialisées et services policiers (le « projet RCAPS »), un partenariat avec des chercheurs de l’Université de Winnipeg ayant pour vocation d’étudier les questions soumises à la Commission en ce qui concerne les services policiers fournis aux résidents autochtones d’un quartier de Winnipeg. Le comité du projet RCAPS a élaboré un certain nombre de propositions de projet afin de détecter tout problème dans la prestation de services de maintien de l’ordre aux communautés autochtones et aux membres des minorités visibles et de fixer des stratégies pour appuyer des services de maintien de l’ordre dénués de préjugés. Au cours d’une discussion ouverte en table ronde, divers groupes communautaires ont insisté sur l’importance d’avoir des programmes d’éducation antiracistes et la nécessité de consacrer davantage de ressources policières à la formation interculturelle et à l’approche communautaire. Ils ont partagé des anecdotes de leur collectivité en matière d’expériences avec la police. Le chef de la police de Winnipeg, Jack Ewatski, s’est dit ne pas avoir « d’être convaincu que la méfiance existe entre certains membres de la collectivité et certains membres du service de police de Winnipeg. Je vois cette table ronde comme une occasion d’obtenir des conseils et de l’orientation de la part de la collectivité afin de trouver des moyens pour atténuer cette méfiance. » Il a également été convenu qu’il serait intéressant pour tous les groupes représentés de se rencontrer périodiquement pour partager des renseignements, surtout quant aux stratégies visant à traiter les rapports ou les perceptions relatives aux préjugés dans la prestation de services policiers aux collectivités racialisées. Des demandes de subvention ont été présentées à divers organismes de financement en ce qui concerne le projet RCAPS. L’une des subventions qui a déjà été reçue permettra au comité de tenir des consultations de quartier pour recueillir de l’information du public sur les services policiers aux membres des collectivités racialisées. La table ronde a constitué la troisième consultation dans une série de rencontres publiques tenues par la Commission des droits de la personne du Manitoba. Le mandat de la Commission des droits de la personne du Manitoba est d’atteindre l’égalité des chances et d’éliminer la discrimination grâce à la protection et à la promotion des droits de la personne. La Commission des droits de la personne du Manitoba, la Commission canadienne des droits de la personne et l’Association manitobaine des droits et libertés présenteront le Prix du dévouement à la cause des droits de la personne et la bourse commémorative Sybil Shack pour les droits de la personne pour les jeunes, le 8 décembre 2006, en reconnaissance de la Journée internationale des droits de l’homme. York the Hotel Le 8 décembre 2006 Billets 25 $ Beatrice Watson - 945-7653