Patrimoine de Garlan chateaux et manoirs
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Patrimoine de Garlan chateaux et manoirs
Le patrimoine de Garlan Châteaux et manoirs Château de Kervézec : Manoir privé datant de 1568 mais les origines de la construction du château restent obscures. Il a été remanié, mais sa partie ancienne garde encore un portail défendu par des meurtrières et une galerie à mâchicoulis. Il présente des caractéristiques de la demeure noble, malgré les modifications subies au 19e siècle. Il a en effet été modifié par Pol de Courcy, l'auteur de l'armorial de Bretagne, entre 1877 et 1879 : le bâtiment prolongeant vers le nord-est, le portail d'entrée à mâchicoulis a été démoli, le manoir s'est étendu vers le sud par la création de deux bâtiments parallèles terminés par une cour. L'intérieur a conservé son décor du 19e siècle. La mention la plus ancienne de ses propriétaires remonte à 1667, date à laquelle les châtelains sont François Rolland, seigneur de Kergréach, et son épouse, Jeanne Sanquer. La tombe du dernier seigneur de Kervézec, Alain Louis Le Gualès (père de Mme de Courcy et époux de Guillotou de Kerdu), décédé en 1806, est visible dans la chapelle privée dédiée à Notre-Dame de Lorette. En 1806, suite au mariage de Marie Félicité Le Gualès (fille d'Alain Louis Le Gualès) avec Arnaud Alexandre Potier de Courcy, Kervézec devient la propriété de la famille de Courcy. De la famille de Courcy, le domaine passe à la famille Abrial (suite au mariage d'Alice de Courcy avec Hervé Abrial) puis à la famille Charmeil en 1979. Bois de la Roche : Château privé, il date du XVI éme et a été rénové. Dès 1546, propriété successive des familles de Languéouez, Le Blonsart du Bois de la Roche, Gillart de Villeneuve (vers 1820) et Forsanz. On y voit un colombier et un moulin et une chapelle privée. L’origine de la propriété remonte à la fin du Moyen-Age, en 1427, et on l’attribue à un seigneur de la famille Eon De Foucault.Sur sa façade Est, le château s’ouvre sur une cour bordée de bâtiments annexes ( maison de garde, petite maison d’époque) et comprend en son centre un puits imposant.La façade opposée, quant à elle, s’ouvre sur un parc où, le long d’une allée principale, se mêlent harmonieusement arbres fruitiers, arbustes fleuris et arbres séculaires. A l’angle du parc, se dresse une petite chapelle du 17ième siècle. Cette chapelle abritait autrefois une statue classée de la Vierge laquelle a malheureusement disparu. Au bâtiment principal fût rattaché au cours des années 1930, une partie plus moderne reconnaissable à un style et un type de pierre différents. Le château fut successivement habité par des familles nobles et paysannes mais également par les troupes allemandes en 1940. Kervolongar : Château privé, édifié sous Louis XV par la famille Thépault de Tréfalégan ,la propriété comporte deux portails originaux du XVIII éme. En 1427 c’est un édifice construit par le seigneur de Kergariou. Il devient ensuite propriété des seigneurs de Lesvern, des Anges, du Laz et de Tréfalégan (ou Tréffalégan). La fille du seigneur de Tréfalégan épouse en 1775 Mathurin de Forsanz, seigneur du Houx. Résidence du comte Hilarion de Forsanz. La famille Forsanz est propriétaire de Kervolongar jusque dans les années 1970 et se trouve alliée à la famille Weygand, habitant à Coatamour (ou Coat-Amour, en Morlaix/Ploujean). Le haut de la façade principale est surmonté de dix fenêtres à meneau, toutes surmontées d'un fronton triangulaire. La façade du château est modifiée en 1845. Il comporte encore un pigeonnier. Sur la fontaine se trouve un écusson écartelé des familles Thépault et Kergroas. Kermerchou : Manoir privé, il date du XVIIéme Propriété de Pierre Arrel, capitaine des vaisseaux du roi et chevalier de Saint-Michel (en 1630) et puis du marquis de Rosnivynen de Piré (en 1767) . La maison a une remarquable tour épaulant sa façade modernisée. Plus au sud on trouve un énorme colombier. Pradigou et Kertanguy : Manoirs modernes privés. Rascoat :Manoir qui n’est plus affecté à l’habitation ; propriété en 1772 de la famille Lannux de La Chaume Ancienne auberge, relais de diligences Ancien relais de diligence: Autrefois appelée Convenant Blandé, cette ancienne auberge, est composée d'un grand logis épaulé par une tour ronde dans la façade ouest. En annexe étaient érigées les écuries, surmontées de greniers à fourrage, et les bâtisses des domestiques. Pendant la Révolution, les aubergistes auraient accueilli et caché le curé de Garlan, qui refusait de prêter serment à la Convention. Les aubergistes seront emprisonnés à Morlaix, mais le prêtre parviendra à fuir vers l'Espagne. Le relais devient résidence particulière en 1872.