FICHE DE PRESENTATION CARDIF MULTI PLUS 2 Option PEP
Transcription
FICHE DE PRESENTATION CARDIF MULTI PLUS 2 Option PEP
FICHE DE PRESENTATION CARDIF MULTI PLUS 2 Option PEP SOMMAIRE Objet de l’adhésion 2 Eligibilité 2 Co-adhésion 2 Garanties 2 Date d’effet de l’adhésion 2 Durée de l’adhésion 3 Terme de l’adhésion 3 Renonciation 3 Versements 3 Supports financiers disponibles 4 Valorisation du fonds en euros 5 Valorisation des unités de compte 6 Arbitrage 6 Services financiers 7 Frais 7 Avance 7 Rachat 7 Transfert de l’adhésion 8 Transformation en rente viagère 8 Désignation des bénéficiaires en cas de décès 8 Décès 9 Fiscalité 9 Réclamation 9 Annexe 1 : Fiscalité des contrats d’assurance vie collectifs 11 Annexe 2 : Services financiers 15 Mars 2014 1 OBJET DE L’ADHESION Cardif Multi-Plus 2 Option PEP est un contrat collectif d’assurance sur la vie à adhésion facultative, dont les garanties sont exprimées en euros (fonds en euros) et/ou en unités de compte (supports en unités de compte), souscrit par l’UFEP auprès de Cardif Assurance Vie. Les droits et obligations de l’adhérent peuvent être modifiés par des avenants au contrat conclus entre Cardif et l’UFEP. L’adhérent est préalablement informé de ces modifications. L’adhérent est la personne qui adhère au contrat de groupe. L’adhérent est également l’assuré. Le contrat prévoit le paiement d’un capital ou d’une rente viagère au terme de l’adhésion et comporte également une garantie en cas de décès. Dans le cadre de l’option PEP, Cardif garantit que la valeur de rachat est au moins égale aux versements nets de frais et de rachats depuis l’ouverture du PEP. L’épargne peut être affectée sur : Des supports en unités de compte, les montants investis ne sont pas garantis mais sont sujets à des fluctuations à la hausse et à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Et/ou le fonds en euros, les sommes versées nettes de frais et de rachat sur le fonds en euros sont garanties à tout moment. ELIGIBILITE La qualité d’adhérent est réservée aux personnes physiques : membres de l’UFEP, résidentes d’un Etat membre de l’Union Européenne ou partie à l’Espace Economique Européen, de Nouvelle Calédonie, de Polynésie française, de Wallis et Futuna ou de la Principauté de Monaco, qui en outre ne sont ni citoyennes américaines (y compris les personnes ayant la double nationalité ou nées sur le sol américain), ni détentrices d’une carte verte. Pour les personnes non fiscalement domiciliées en France, la fiscalité applicable est différente. CO-ADHESION Il ne peut être détenu qu’un PEP par personne physique. La co-adhésion n’est pas admise dans le cadre de l’option PEP. GARANTIES Cardif garantit le versement du capital : en cas de vie de l’adhérent au terme de l’adhésion : à l’adhérent. en cas de décès de l’adhérent avant le terme : aux bénéficiaires désignés. Le capital est majoré le cas échéant de la garantie décès complémentaire. Les transferts sont autorisés uniquement pour les PEP dont la valeur de transfert est supérieure aux versements nets de frais et Mars 2014 2 de rachat. DATE D’EFFET DE L’ADHESION L’opération d’assurance est conclue à la date de signature du Bulletin d’adhésion ; l’adhésion prend effet à cette même date, sous réserve de l’encaissement par Cardif du premier versement effectué par l’adhérent. L’antériorité fiscale correspondant à la date d’ouverture du PEP d’origine est maintenue. DUREE DE L’ADHESION L’adhésion a une durée de 30 ans. Toutefois, l’adhérent peut opter pour une durée différente. En années pleines, entre 8 et 30 ans. A l’issue de cette période, l’adhésion est prorogée tacitement année par année, sauf dénonciation par l’une des parties 2 mois avant le terme, par lettre simple. L’adhésion prend fin au décès de l’adhérent ou lors du rachat total de l’adhésion effectué avant le terme. TERME DE L’ADHESION RENONCIATION Délai de renonciation L’adhésion prend fin : Au décès de l’adhérent, Lors du rachat total de l’adhésion, A l’arrivée du terme. L’adhérent peut renoncer à son adhésion : - dans un délai de 30 jours calendaires révolus à compter de la date de signature du Bulletin d’adhésion. - si le Fonds en euros a été choisi à l’adhésion, dans les 30 jours calendaires révolus à compter de la réception par l’adhérent de son attestation d’adhésion adressée par Cardif et comportant le tableau des valeurs de rachat personnalisées. Forme de la renonciation Lettre recommandée avec avis de réception adressée à Cardif Assurance Vie – 8, rue du Port – 92728 Nanterre Cedex. Modèle de lettre de renonciation « Je soussigné(e) (M., Mme : Nom, Prénom, Adresse) déclare renoncer à mon adhésion Cardif Multi-Plus 2 Option PEP n° (numéro) du (date de signature du Bulletin d’adhésion) : le (date), signature ». Effet de la renonciation En cas de renonciation à une adhésion liée à un transfert entrant vers le contrat Cardif Multi Plus 2 Option PEP, remboursement intégral des sommes transférées à l'organisme gestionnaire d'origine, dans un délai maximum de 30 jours calendaires révolus à compter de la réception de la lettre de renonciation. En aucun cas, Cardif ne remboursera à l’adhérent les sommes reçues au titre du transfert du PEP. VERSEMENTS Versements libres Mars 2014 Le versement initial à l’adhésion correspond à la valeur de transfert du PEP net de frais d’entrée de 4.75 % au maximum. Les transferts sont autorisés uniquement pour les PEP dont la valeur de transfert est supérieure aux versements nets de frais et 3 de rachats. Versements complémentaires : 750 euros minimum. Le cumul des versements nets de frais d’entrée (y compris ceux provenant du montant transféré) ne peut pas excéder 92 000 euros. Dans le cas contraire, le plan est clôturé. En cas de dépassement de ce plafond, ou en cas de versement après un rachat partiel effectué après le 10ème anniversaire du PEP d’origine, la totalité des sommes est réputée retirée immédiatement. Versements réguliers Le versement peut être affecté : - Soit à 100 % sur le fonds en euros, - Soit au fonds en euros et aux supports en unités de compte en respectant les contraintes de répartition décrites dans le Profilscore rempli lors de chaque versement. - périodicité au choix : mensuelle (75 € minimum), trimestrielle (225 € minimum), semestrielle (450 € minimum) ou annuelle (750 € minimum). - possibilité de modifier le montant et/ou la périodicité, ou d’interrompre les versements réguliers (puis, le cas échéant, les reprendre) en cours de vie du contrat. Prise d’effet d’un versement Frais d’entrée La mise en place de versements réguliers n’est possible qu’à échéance du transfert. Sous réserve de son encaissement par Cardif, chaque versement prend effet le lendemain de la réception de la demande par Cardif, en fonction du plus long des délais d’investissement des actifs intervenant dans l’opération. Sur le fonds en euros : les versements commencent à capitaliser à la date d’effet de l’opération. Sur les supports en unités de compte : la date de valorisation (date retenue pour la conversion du montant versé en unités de compte) est fonction du délai d’investissement de l’actif correspondant. Ce délai est calculé à compter de la date d’effet du versement. 4,75 % au maximum du versement. Versements sur OPCVM ou SCI : les frais peuvent être majorés pour tenir compte des commissions de souscription acquises à l’OPCVM ou à la SCI => voir l’annexe à la Note d’information, et dans le Document d’Information Clé de l’Investisseur (DICI) ou, le cas échéant, dans la note détaillée ou dans le prospectus simplifié ou dans les caractéristiques principales du support, remis à l’adhérent. Règle particulière Versements sur d’autres actifs qu’OPCVM ou de SCI : les frais peuvent être majorés pour tenir compte des frais sur opérations financières. Les versements sur des supports en unités de compte correspondant à des parts de SCI sont réalisés dans la limite de l’enveloppe disponible. La part du versement affectée aux supports en unités de compte correspondant à des parts de SCI Mars 2014 4 ne doit pas excéder 30 % du montant versé. SUPPORTS FINANCIERS DISPONIBLES Fonds en euros L’adhérent a le choix parmi le fonds en euros et la liste des supports en unités de compte proposés sur le contrat lors de chaque opération (cf Annexe à la Notice pour la liste des unités de compte proposées à l’adhésion). Fonds à capital garanti géré par l’assureur, Pour bénéficier d'un taux de rendement minimum annuel garanti et d'une participation aux bénéfices, Investissements par Cardif Assurance Vie dans un patrimoine principalement composé d'obligations et de valeurs françaises et européennes. Certitude d'une rentabilité annuelle définitivement acquise (effet de cliquet). Frais de gestion annuels : 0,70 % au maximum de la part de la valeur de rachat affectée au fonds en euros. Supports en unités de compte La liste des supports en unités de compte proposés ainsi que le nombre d’unités de compte sont susceptibles d’évoluer. Une unité de compte correspond à une part d’OPCVM (action de SICAV ou part de FCP) ou de SCI, ou de tout autre actif prévu à l’article R 131-1 du Code des assurances sur proposition de Cardif. Les caractéristiques principales ou le Document d’Information Clé de l’Investisseur (DICI) ou la note détaillée ou le prospectus simplifié des unités de compte choisies sont remis à l’adhérent lors de l’adhésion, ou le cas échéant, lors d’opérations ultérieures. Frais de gestion annuels : 0,96 % au maximum du nombre d’unités de compte autre que des parts de SCI. Les frais supportés par les unités de compte sont précisés dans l’annexe à la Note d’information, et dans le Document d’Information Clé de l’Investisseur (DICI) ou, le cas échéant, dans la note détaillée ou dans le prospectus simplifié ou dans les caractéristiques principales du support, remis à l’adhérent. VALORISATION DU FONDS EN EUROS Taux Minimum Garanti Mars 2014 Participation aux bénéfices Le Taux Minimum Garanti est fixé annuellement : 1. Pour le 1er exercice civil, il s'applique à compter de la date d'effet du 1er versement jusqu'au 31/12 de l'année de souscription (figure dans l'attestation de souscription). 2. Pour les exercices suivants, il figure dans l'information annuelle communiquée par Cardif au souscripteur. A défaut de communication, ce taux est égal à zéro. A la fin de chaque exercice civil, une participation aux bénéfices est attribuée. Elle correspond au moins à 90 % des résultats financiers obtenus au cours de l’exercice au titre du fonds en 5 euros de la catégorie de contrats à laquelle Cardif Multi-Plus 2 Option PEP est rattaché, diminués des intérêts garantis et des frais de gestion. VALORISATION EN UNITES DE COMPTE La valorisation est fonction de la performance des unités de compte choisies : - Si l'unité de compte capitalise : la plus-value réalisée par les supports est incluse dans le calcul de performance ce qui vient accroître la valeur de rachat du contrat, - si l'unité de compte distribue : le revenu versé par les supports permet d'attribuer des unités de compte supplémentaires au niveau du contrat. Pour les unités de compte, le contrat prévoit l’affectation aux contrats de 100 % des revenus, nets de frais sur la performance de la gestion financière, distribués par les actifs correspondants. Les montants investis sur les unités de compte ne sont pas garantis mais sont sujets à des fluctuations à la hausse et à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Toutefois, dans le cadre de l’option PEP, Cardif garantit que la valeur de rachat est au moins égale aux versements nets de frais et de rachats depuis l’ouverture du PEP. ARBITRAGE Les arbitrages sont autorisés à tout moment, – Pour les contrats mis en garantie, nécessité d’obtenir préalablement à l’arbitrage l’accord de l’établissement créancier bénéficiaire de la garantie, dans la mesure où ceci est prévu dans l’acte conclu avec le créancier, à l’exception des demandes d’arbitrage entrant vers le fonds en euros. Cardif peut refuser ou suspendre : – les demandes d’arbitrage sortant du fonds en euros en fonction de l’évolution des marchés, dès lors qu’au moment de la demande, le dernier TME publié est supérieur au taux de rendement net servi l’année précédente au titre du fonds en euros, – les demandes d’arbitrage sortant des UC correspondant à des parts de SCI, si les indices de référence du marché immobilier présentent une baisse de 20 % sur un an, – les demandes d’arbitrage entrant sur les UC correspondant à des parts de SCI, notamment si le nombre de parts en circulation est insuffisant. L’arbitrage peut être affecté : - soit à 100 % sur le fonds en euros - soit au fonds en euros et aux supports en unités de compte en respectant les contraintes de répartition décrites dans le Profilscore rempli lors de chaque arbitrage. Mars 2014 Prise d’effet d’un arbitrage Chaque arbitrage prend effet au plus tôt le lendemain de la réception de la demande par Cardif, en fonction du plus long des 6 délais d’investissement / désinvestissement des actifs intervenant dans l’opération. Frais d’arbitrage 1 % au maximum du montant arbitré. Règles particulières Pour les arbitrages entrant ou sortant d’un support en unités de compte, ces frais peuvent être majorés en fonction des commissions supportées par les supports en unités de compte. Ces commissions sont indiquées dans le Document d’Information Clé de l’Investisseur (DICI) ou, le cas échéant, dans la note détaillée ou dans le prospectus simplifié ou dans les caractéristiques principales de l’unité de compte, remis à l’adhérent. SERVICES FINANCIERS FRAIS Frais sur versements Frais de gestion Se reporter à l’annexe 2 - 4,75 % au maximum (hors frais supportés par les unités de compte). - 0,70 % au maximum par an de la part de la valeur de rachat affectée au fonds en euros, - 10 % au maximum des résultats financiers du fonds en euros, - 0,96 % au maximum par an de la part de la valeur de rachat affectée aux unités de compte autres que des parts de SCI, - 25 % au maximum des loyers et des produits accessoires nets de charge, pour des unités de compte correspondant à des parts de la SCI Cardimmo. Les frais supportés par les unités de compte sont précisés dans le document d’information clé de l’investisseur (DICI) ou, le cas échéant, dans les caractéristiques principales du support. Frais d’arbitrage - 1 % maximum du montant arbitré en cas d’arbitrage (hors frais supportés par les unités de compte). Frais de transfert (Option PEP) - 4 % au maximum du montant transféré au titre des frais prélevés lors d’un transfert sortant avant la 10ème année à compter de la date d’effet de l’adhésion et 0 % à partir de la 10ème année. Frais de sortie - néant. AVANCE RACHAT Rachat total ou partiel Une avance peut être consentie sur l’adhésion, sous réserve de l’accord du bénéficiaire s’il est acceptant. Les conditions applicables seront celles en vigueur à la date de mise en place de l’avance. Les conditions des avances sont fournies à l’adhérent sur simple demande auprès de Cardif. L’adhérent peut, à tout moment, demander un rachat partiel ou total de son adhésion (sous réserve de l’accord du bénéficiaire s’il est acceptant) en s'adressant à Cardif. Un rachat partiel après les 10ères années du PEP d’origine rend Mars 2014 7 impossible tout versement ultérieur. Même si le PEP est clôturé, l’adhésion se poursuit en bénéficiant dès lors des conditions juridiques et fiscales d’un contrat d’assurance vie classique. Au-delà de 8 années d’ancienneté du PEP d’origine, les produits financiers générés par l’adhésion ne sont plus imposables à l’impôt sur le revenu. Les produits financiers sont soumis aux prélèvements sociaux au taux de 15.5 %. Rachats partiels programmés La mise en place de rachats partiels programmés (RPP) est possible : Si la valeur de rachat de l'adhésion est supérieure à 15 000,00 €, Sous réserve de l'accord du (des) bénéficiaire(s) s'il (ils) est (sont) acceptant(s), Si l'adhésion ne fait pas l'objet d'une avance. Détermination par l'adhérent du montant (minimum 500 €) et de la périodicité (mois, trimestre, semestre, année) de ses RPP : données modifiables ultérieurement, suspension ou reprise des RPP possible à tout moment. mise en place pour une durée comprise entre 1 à 10 ans, à défaut 3 ans. Les rachats partiels programmés sont effectués au prorata des supports détenus dans le contrat. Délai de règlement du capital TRANSFERT DE L’ADHESION 2 mois à compter de la réception de l’ensemble des pièces. L’adhérent peut, à tout moment, demander le transfert de son contrat Cardif Multi Plus 2 option PEP vers un contrat de même nature. Frais de transfert - 4 % au maximum de l’épargne-retraite au titre des frais prélevés lors d’un transfert sortant avant la 10ème année à compter de la date d’effet de l’adhésion et 0 % à partir de la 10ème année. TRANSFORMATION EN RENTE VIAGERE Possible à compter de la 4ème année du contrat, - l’adhérent doit avoir moins de 80 ans au moment de la transformation. La rente est calculée conformément aux tarifs et conditions en vigueur à la date de la transformation. DESIGNATION DES BENEFICIAIRES EN CAS DE DECES L’adhérent désigne le(s) bénéficiaire(s) des capitaux en cas de décès : - dans le bulletin d’adhésion, - ultérieurement, par avenant à l’adhésion. - Par acte sous seing privé ou par acte authentique (exemple : par testament). L’adhérent peut, en outre, porter à la connaissance de l’assureur, Mars 2014 8 notamment dans le bulletin d’adhésion ou par avenant à l’adhésion, les coordonnées du ou des bénéficiaire(s) nommément désigné(s). Ces coordonnées seront utilisés par Cardif en cas de décès de l’adhérent, lorsque Cardif aura eu connaissance du décès. Modification possible à tout moment sous réserve d’accord du ou des bénéficiaire(s) s’il(s) est (sont) acceptant(s). Il existe d’autres possibilités de désignations de bénéficiaire (cf Notice et Bulletin d’adhésion). DECES En cas de décès de l'adhérent, versement aux bénéficiaires désignés du capital décès, majoré en cas de mise en jeu de la garantie décès complémentaire. Capital décès Le capital décès est égal à la valeur de rachat calculée au plus tôt le lendemain du jour où Cardif a reçu l’acte de décès ou l’acte de naissance avec mention du décès en marge. Pour le fonds en euros, le capital décès est égal à la part du fonds en euros de l'adhésion, valorisée sur la base du taux minimum garanti prorata temporis du 1er janvier à la date du décès. Garantie décès complémentaire Si le capital décès n’est pas réglé moins d’un an après la date du décès, il est revalorisé jusqu’à la réception par Cardif des pièces nécessaires au règlement dans les conditions suivantes : Si connaissance du décès par Cardif avant la date du 1er anniversaire du décès du contrat : le capital décès est revalorisé prorata temporis à compter de cette date anniversaire et jusqu’à la réception des pièces nécessaires au règlement. Le taux de revalorisation est égal pour chaque exercice, à 60% du TME (taux moyen des emprunts d’Etat français) calculé sur une base semestrielle au 1er janvier de chaque exercice concerné. Si connaissance du décès par Cardif après la date du 1er anniversaire du décès du contrat : la valeur de rachat du contrat continue de valoriser (voir Valorisation du fonds en euros et Valorisation des unités de compte) jusqu’à la date de connaissance (à laquelle est calculée le capital décès). Le capital décès est ensuite revalorisé prorata temporis jusqu’à la réception des pièces nécessaires au règlement en appliquant le taux de revalorisation indiqué ci-dessus. La date de connaissance du décès correspond à la date de réception de l’acte de décès du contrat ou de l’acte de naissance avec mention du décès en marge. Revalorisation du capital décès Mars 2014 Si le capital décès est inférieur aux versements nets de frais et de rachats (cas d’une baisse des marchés financiers), un capital décès complémentaire est prévu pour combler la différence. Les caractéristiques de cette garantie sont les suivantes : - garantie annuelle prorogeable tacitement année par année, sauf dénonciation par l’UFEP ou Cardif. - cesse au 31/12 de l'année du 80ème anniversaire de l'adhérent. 9 - coût de la garantie inclus dans les frais de gestion annuels du contrat. - au-delà de 765 000 euros de versements nets de frais et de rachats, le capital décès complémentaire est réduit. - application des exclusions mentionnées dans la Notice. Délai de règlement du capital décès 2 mois à compter de la réception de l’ensemble des pièces nécessaires au règlement. Lors du règlement, le capital versé est diminué des éventuels prélèvements sociaux et fiscaux à la charge de l’adhérent ou du bénéficiaire et, le cas échéant, des sommes dues au titre de l’avance en cours. Le règlement du capital ne pourra pas intervenir par crédit d’un compte bancaire ouvert auprès d’un établissement établi aux Etats-Unis. FISCALITE Se reporter à l’annexe 1 : Fiscalité des contrats d’assurance vie collectifs RECLAMATION Les réclamations sont à adresser à : Cardif Assurance Vie Service Qualité Réclamations Clients – SH 944 8, rue du Port 92728 Nanterre Cedex Tél : 01 41 42 83 00 Mars 2014 10 ANNEXE 1 : FISCALITE DES CONTRATS D’ASSURANCE VIE COLLECTIFS Principales caractéristiques de la fiscalité en vigueur au 1er janvier 2014 en France métropolitaine et dans les DOM pour une personne physique résidente fiscale française. a/ Rachat En cas de rachat partiel ou total, les produits financiers générés par l’adhésion sont soumis à l’impôt sur le revenu (IR) : - soit au taux du barème progressif (appliqué à défaut de choix de l’adhérent), - soit, sur option de l’adhérent, au prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) dont le taux varie en fonction de l’ancienneté du contrat. Ils sont également soumis aux prélèvements sociaux lors de leur inscription en compte pour les contrats mono support en euros. A compter du 1er juillet 2011, les produits attachés aux droits exprimés en euros sont soumis aux prélèvements sociaux lors de leur inscription en compte au contrat pour les contrats en unités de compte dits « multi-supports ». Un mécanisme de régularisation est prévu au rachat ou au décès. Les produits financiers sont exonérés d’impôt sur le revenu en cas de rachat par le souscripteur ou son conjoint ème et 3ème catégorie ou de la résultant du licenciement, de la mise à la retraite anticipée, de l’invalidité de 2 cessation d’activité non salariée suite à un jugement de liquidation judiciaire. Ils sont, en cas de rachat lié à une invalidité de 2ème et 3ème catégorie de la sécurité sociale, également exonérés de prélèvements sociaux. Le décès survenu depuis le 1er janvier 2010 constitue désormais un fait générateur d’imposition aux prélèvements sociaux des produits acquis ou constatés sur les contrats d’assurance-vie (LFSS 2010) selon les mêmes modalités qu’en cas de rachat. Tableau de synthèse : Date de souscription Date de versement des primes Date du rachat Avant le (2) 01/01/1983 A compter du 01/01/1983 et avant le 26/09/1997 Taux du prélèvement libératoire (à défaut d’option pour le PFL, imposition des produits à l’IR) Exonération Prélèvements (1) sociaux Taux effectif (1) d’imposition 15,50 % 50.50 % 30,50 % 15,50 % Avant le (3) 26/09/1997 Avant 4 ans Entre 4 et 8 ans Après 8 ans 35 % 15 % 0% A partir du (4) 01/01/1998 Avant 4 ans Entre 4 et 8 ans Après 8 ans 35 % 15 % (5) 7.5 % 50,50 % 30,50 % (5) 23 % Avant 4 ans Entre 4 et 8 ans Après 8 ans 35 % 15 % (5) 7.5 % 50,50 % 30,50 % (5) 23% A compter du 26/09/1997 15.5 % (1) Application des prélèvements sociaux tenant compte de la règle dite des taux historiques (Loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 et « réserve d’interprétation » du Conseil constitutionnel). Date de souscription Avant le 01/01/1990 Date de versement des primes Quelle que soit la date Produits acquis ou constatés Avant le 01/01/97 0%* A partir du 01/01/97 15.5 % Les huit 1ères années du contrat Avant le 26/09/1997 A compter du 1/01/1990 et avant le 26/09/1997 (4) A partir du (5) 01/01/1998 Quelle que soit la Mars 2014 Après 8 ans En fonction de l’entrée en vigueur des prélèvements : - 3.9 % du 01/01/1997 au 31/12/1997, - 10 % du 01/01/1998 au 30/06/2004, - 10.3 % du 01/07/04 au 31/12/04, - 11 % à partir du 01/01/05. 15.5 % 15.5 % 11 A compter du 26/09/1997 date NB : ces modalités d’assujettissement aux prélèvements sociaux concernent les dénouements (rachat partiel ou total, décès) intervenus à compter du 26/09/2013. (2) : Les contrats souscrits avant le 1er janvier 1983 sont exonérés d’impôt sur le revenu. (3) : Concerne également les versements exceptionnels effectués entre le 26/09/1997 et le 31/12/1997 dans la limite de 200 000 F, ainsi que les versements programmés effectués du 26/09/1997 au 31/12/1997 en vertu d’engagements antérieurs. (4) : Concerne également la part des versements exceptionnels (ou programmés qui ne sont pas réalisés en vertu d’engagements antérieurs) effectués entre le 26/09/1997 et le 31/12/1997 qui excède la limite de 200 000 F. (5) : En cas de rachat après 8 ans, les produits bénéficient d’un abattement annuel (tous contrats d’assurance vie et de capitalisation confondus) de 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple marié ou lié par un PACS, soumis à une imposition commune. Cet abattement ne s’applique pas aux prélèvements sociaux. b/ Rente Au moment de la sortie en rente viagère, les produits financiers acquis sont exonérés d’impôt sur le revenu, mais soumis aux prélèvements sociaux. Au cours de la vie de la rente, cette dernière est soumise à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux sur une fraction de son montant, fraction déterminée en fonction de l’âge du rentier lors de l’entrée en jouissance de la rente. Elle est égale à : - 70 % si l'intéressé était alors âgé de moins de 50 ans ; - 50 % s'il était âgé de 50 à 59 ans inclus ; - 40 % s'il était âgé de 60 à 69 ans inclus ; - 30 % s'il était âgé de plus de 69 ans. c/ Fiscalité en cas de décès La fiscalité en cas de décès diffère selon la date d’adhésion au contrat, les dates de versement des primes et l’âge de l’assuré lors du versement de chaque prime, selon le tableau suivant : Contrat souscrit avant le 20 novembre 1991 Avant l’âge de 70 ans de l’assuré Primes versées avant le 13 octobre 1998 Après l’âge de 70 ans de l’assuré Exonération totale des capitaux transmis Abattement de 152 500 euros sur le capital transmis à chaque bénéficiaire. Avant l’âge de 70 ans de l’assuré Primes versées à compter du 13 octobre 1998 Fiscalité jusqu’au 30/06/2014 : Au-delà, taxation forfaitaire de 20 % de 152 500 € à 1 055 338 € et de 25 % au-delà de (2) (3) 1 055 338 € Fiscalité à compter du 01/07/2014 : Au-delà, taxation forfaitaire de 20 % de 152 500 € à 852 500 € et de 31.25 % au-delà de 852 500 € (2) (3) Après l’âge de 70 ans de l’assuré Mars 2014 Contrat souscrit à compter du 20 novembre 1991 Exonération totale des capitaux transmis Imposition des primes versées après l’âge de 70 ans aux droits de succession au-delà d’un abattement de 30 500 euros (les produits sont exonérés) (1) Abattement de 152 500 euros sur le capital transmis à chaque bénéficiaire. Fiscalité jusqu’au 30/06/2014 : Au-delà, taxation forfaitaire de 20 % de 152 500 € à 1 055 338 € et de 25 % au-delà de (2) (3) 1 055 338 € Fiscalité à compter du 01/07/2014 : Au-delà, taxation forfaitaire de 20 % de 152 500 € à 852 500 € et de 31.25 % au-delà de (2) (3) 852 500 € Imposition des primes versées après l’âge de 70 ans aux droits de succession au-delà d’un abattement de 30 500 euros (les 12 produits (1) exonérés) sont (1) Lorsque plusieurs contrats sont conclus sur la tête d’un même assuré, il est tenu compte de l’ensemble des primes versées après l’âge de 70 ans de l’assuré pour l’appréciation de la limite de 30 500 €. En outre, le conjoint survivant, le partenaire lié au défunt par un PACS et sous certaines conditions les frères et soeurs vivants ensemble sont exonérées de droits de mutation par décès sur les sommes rentes ou valeurs quelconques dues directement ou indirectement par un assureur, à raison du décès de l'assuré. En conséquence, en cas de pluralité de bénéficiaires, il n'est pas tenu compte de la part revenant aux personnes précitées pour répartir l'abattement de 30 500 € entre les différents bénéficiaires. (2) Le conjoint survivant, le partenaire lié au défunt par un PACS et les frères et sœurs sous certaines conditions sont exonérés du prélèvement prévu par l’article 990 I du CGI. (3) Les prélèvements sociaux liquidés lors du décès de l’assuré diminuent le montant des sommes, rentes ou valeurs, qui sont assujetties au prélèvement de 20 % et/ou 25 % (31.25 % à compter du 01/07/2014) prévu par l’article 990 I du CGI. d/ Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) La valeur de rachat de l’adhésion au 1er janvier de l’année d’imposition doit être intégrée au patrimoine de l’adhérent si celui-ci est assujetti à l’ISF. Si l’adhérent est bénéficiaire d’une rente viagère, sa valeur de capitalisation au 1er janvier de l’année d’imposition doit y être intégrée également. Fiscalité PEP Principales caractéristiques fiscales des Plans d’épargne populaires (PEP) Principales caractéristiques de la fiscalité du PEP « assurance vie » en vigueur au 1er janvier 2014 en France métropolitaine et dans les DOM pour une personne physique résidente fiscale française. Il ne peut être détenu qu’un PEP par personne physique. Au cas où il aurait été ouvert 2 ou plusieurs PEP au nom du même souscripteur, les sommes figurant sur l’ensemble des PEP de ce souscripteur sont réputées retirées à la date à laquelle le PEP en surnombre a été ouvert. On notera que les PEP ont pu être ouverts du 1er janvier 1990 au 24 septembre 2003, mais peuvent faire l’objet d’un transfert. NB : dorénavant, tous les PEP collectifs « assurance » ont alors plus de 8 ans. a/ Fiscalité en cas de vie Avant 4 ans (1) Date à laquelle intervient le retrait Avant 10 ans Après 10 ans Clôture du plan Nouveaux versements interdits Entre 4 et moins de Entre 8 et moins de Après 10 ans (1) 10 ans 8 ans Produits exonérés d’impôt sur le revenu Imposition des produits : -au barème progressif de l’impôt sur le revenu -ou sur option au PFL de 19 % Imposition des produits : -au barème progressif de l’impôt sur le revenu -ou sur option au PFL de 35 % Sortie en Rente viagère exonérée d'impôt sur le revenu Rente viagère soumise à l’impôt sur le revenu et rente viagère aux prélèvements sociaux (15.5 %) sur une mais soumise aux prélèvements sociaux (15.5 %) fraction de son montant. sur une fraction de son montant. (1) En dehors de certains évènements familiaux (2) Pour les PEP en euros, le rachat ne donne pas lieu à prélèvements sociaux car les produits y ont été soumis lors de leur inscription en compte, sauf pour les produits constatés entre le jour de la dernière inscription en compte et le jour du rachat. Pour les PEP multi-supports, lorsque les produits sont imposables à l’impôt sur le revenu (barème progressif ou, sur Retrait en (2) capital Mars 2014 13 option, PFL), l’assiette des prélèvements sociaux (15.5 %) est constituée du montant des produits imposables à l’impôt sur le revenu. Lorsque les produits sont exonérés d’impôt sur le revenu, l’assiette et le taux de l’assujettissement des prélèvements sociaux sont déterminés en fonction de l’entré en vigueur des différents prélèvements. (1) A compter de février 1996 CRDS 0.5 % --- A compter du 01/01/1997 A compter du 01/01/1998 A compter du 01/07/2004 A compter du 01/01/2005 A compter du 01/01/2009 A compter du 01/01/2011 A compter du 01/10/2011 A compter du 01/07/2012 A compter du 01/01/2013 CRDS 0.5 % CRDS 0.5 % CRDS 0.5 % CRDS 0.5 % CRDS 0.5 % CRDS 0.5 % CRDS 0,5% CRDS 0,5% CRDS 0,5% CSG 3.4 % CSG 7.5 % CSG 7.5 % CSG 8.2 % CSG 8.2 % CSG 8.2 % CSG 8,2% CSG 8,2% CSG 8,2% PS 2 % --- PS 2 % PS 2 % PS 2 % PS 2.2 % PS 3,4 % PS 5,4 % PS 4.5 % CSA 0.3 % CSA 0.3 % CSA 0.3 % CSA 0.3% CSA 0,30% CSA 0,30% CSA 0,30% --- --- --- --- --- --- --- --- --- RSA 1.1 % RSA 1.1 % RSA 1,1% RSA 1,1% … PSO* … 2.0 % 0.5 % 3.9 % 10 % 10.3 % 11 % 12.1 % 12.3 % 13,5 % 15,5 % 15,5 % * Prélèvement de solidarité (2) : En cas de rachat après 8 ans, les produits bénéficient d’un abattement annuel (tous contrats d’assurance vie et de capitalisation confondus) de 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple marié ou lié par un PACS, soumis à une imposition commune. Cet abattement ne s’applique pas aux prélèvements sociaux. (3) : Les contrats souscrits avant le 1er janvier 1983 sont exonérés d’impôt sur le revenu. (4) : Concerne également les versements exceptionnels effectués entre le 26/09/1997 et le 31/12/1997 dans la limite de 200 000 F, ainsi que les versements programmés effectués du 26/09/1997 au 31/12/1997 en vertu d’engagements antérieurs. (5) : Concerne également la part des versements exceptionnels (ou programmés qui ne sont pas réalisés en vertu d’engagements antérieurs) effectués entre le 26/09/1997 et le 31/12/1997 qui excède la limite de 200 000 F. b/ Fiscalité en cas de décès En cas de décès de l’assuré, le plan est clos. La fiscalité applicable sera donc celle du contrat d’assurance vie. En cas de transfert d’un PEP assurance vers un autre PEP assurance l’antériorité du contrat initial sera conservée (BOI 7 G 5 04, du 13 août 2004), sauf novation. La fiscalité en cas de décès diffère selon la date d’adhésion au contrat, les dates de versement des primes et l’âge de l’assuré lors du versement de chaque prime, selon le tableau suivant : Contrat souscrit avant le 20 novembre 1991 Avant l’âge de 70 ans de l’assuré Primes versées avant le 13 octobre 1998 Après l’âge de 70 ans de l’assuré Exonération totale des capitaux transmis Abattement de 152 500 euros sur le capital transmis à chaque bénéficiaire. Primes versées à compter du 13 octobre 1998 Avant l’âge de 70 ans de l’assuré Fiscalité jusqu’au 30/06/2014 : Au-delà, taxation forfaitaire de 20 % de 152 500 € à 1 055 338 € et de 25 % au-delà de (2) (3) 1 055 338 € Fiscalité à compter du Mars 2014 Contrat souscrit à compter du 20 novembre 1991 Exonération totale des capitaux transmis Imposition des primes versées après l’âge de 70 ans aux droits de succession au-delà d’un abattement de 30 500 euros (les produits sont exonérés) (1) Abattement de 152 500 euros sur le capital transmis à chaque bénéficiaire. Fiscalité jusqu’au 30/06/2014 : Au-delà, taxation forfaitaire de 20 % de 152 500 € à 1 055 338 € et de 25 % au-delà de 1 055 338 € (2) (3) Fiscalité à compter du 01/07/2014 : Au-delà, taxation forfaitaire de 20 % de 152 500 € à 852 500 € et de (2) (3) 31.25 % au-delà de 852 500 € 14 Après l’âge de 70 ans de l’assuré 01/07/2014 : Au-delà, taxation forfaitaire de 20 % de 152 500 € à 852 500 € et de 31.25 % au-delà de 852 500 € (2) (3) Imposition des primes versées après l’âge de 70 ans aux droits de succession au-delà d’un abattement de 30 500 euros (les produits sont exonérés) (1) (1) Lorsque plusieurs contrats sont conclus sur la tête d’un même assuré, il est tenu compte de l’ensemble des primes versées après l’âge de 70 ans de l’assuré pour l’appréciation de la limite de 30 500 €. En outre, le conjoint survivant, le partenaire lié au défunt par un PACS et sous certaines conditions les frères et soeurs vivants ensemble sont exonérées de droits de mutation par décès sur les sommes rentes ou valeurs quelconques dues directement ou indirectement par un assureur, à raison du décès de l'assuré. En conséquence, en cas de pluralité de bénéficiaires, il n'est pas tenu compte de la part revenant aux personnes précitées pour répartir l'abattement de 30 500 € entre les différents bénéficiaires. (2) Le conjoint survivant, le partenaire lié au défunt par un PACS et les frères et sœurs sous certaines conditions sont exonérés du prélèvement prévu par l’article 990 I du CGI. (3) Les prélèvements sociaux liquidés lors du décès de l’assuré diminuent le montant des sommes, rentes ou valeurs, qui sont assujetties au prélèvement de 20 % et/ou 25 % (31.25 % à compter du 01/07/2014) prévu par l’article 990 I du CGI. C/ Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) La valeur de rachat de l’adhésion au 1er janvier de l’année d’imposition doit être intégrée au patrimoine du souscripteur si celui-ci est assujetti à l’ISF. Si le souscripteur est bénéficiaire d’une rente viagère, sa valeur de capitalisation au 1er janvier de l’année d’imposition doit y être intégrée également. Mars 2014 15 ANNEXE 2 : SERVICES FINANCIERS L’adhérent a la possibilité de choisir un seul des deux services suivants, lors de l’adhésion ou à tout moment dans les conditions indiquées ci-après. ARBITRAGE PROGRESSIF Le service “Arbitrage progressif” est ouvert aux adhérents qui souhaitent mettre en place un plan d'arbitrages programmés (ci-après dénommés “arbitrages progressifs”), afin d’accéder progressivement aux marchés financiers en fonction de leur profil de gestion. Conditions de mise en place Le montant global à arbitrer doit être supérieur ou égal à 15 000 euros. Fonctionnement Les caractéristiques suivantes du service sont déterminées par l’adhérent : - le fonds en euros ou le support en unités de compte à diminuer par les arbitrages progressifs, - le montant résiduel minimum à conserver sur le fonds en euros ou le support en unités de compte à diminuer, - la périodicité des arbitrages progressifs : mensuelle ou trimestrielle, - le fonds en euros et/ou les supports en unités de compte destinataires (au total 10 choix maximum) ainsi que leur répartition (en pourcentage), - le montant de chaque arbitrage progressif (minimum de 1 500 euros puis par tranche de 750 euros). Les frais prélevés par Cardif lors de chaque arbitrage progressif sont 1% du montant arbitré. Les arbitrages progressifs cessent lorsque le montant résiduel est atteint. Ce montant résiduel est un objectif recherché. Cardif ne peut être tenue d'une obligation de résultat en cas de non-atteinte de cet objectif. En effet, la fluctuation de la valeur des unités de compte et d'éventuelles opérations en attente d'effet au moment du calcul des arbitrages peuvent engendrer un dépassement de ce montant. Dans ce cas, les arbitrages progressifs cessent immédiatement. Si Cardif constate qu’à l’issue d’un arbitrage, la différence entre le montant restant sur le fonds en euros ou le support en unités de compte à diminuer et le montant résiduel à atteindre sera inférieure à 300 euros, Cardif majore le montant de cet arbitrage de cette différence. Si le fonds en euros est destiné à être diminué, Cardif peut suspendre les arbitrages progressifs en fonction de l’évolution des marchés (selon les conditions définies aux Conditions Générales). La mise en place du service est effectuée : - à l’adhésion : la date d'effet de l’adhésion. - en cours de vie du contrat : 2 jours ouvrés suivant la date de Mars 2014 16 réception de la demande par Cardif. Interruption du service à la demande de l’adhérent REPARTITION CONSTANTE L’adhérent peut demander à tout moment à mettre fin au service "Arbitrage progressif". Le service est interrompu à compter de l'arbitrage progressif qui suit d'au moins 2 jours ouvrés la réception de la demande par Cardif. L’objectif de ce service est de modifier périodiquement la répartition de la valeur de rachat du contrat, afin de cibler une répartition constante choisie par l’adhérent. Conditions de mise en place La valeur de rachat doit être supérieure ou égale à 15 000 euros. Fonctionnement Les caractéristiques suivantes du service sont déterminées par l’adhérent : - la répartition constante cible entre le fonds en euros et les supports en unités de compte (en pourcentage), - la périodicité des arbitrages automatiques : trimestrielle, semestrielle ou annuelle. Les frais prélevés par Cardif lors de chaque arbitrage sont de 1% du montant arbitré. La répartition constante s'impose à la totalité de la valeur de rachat du contrat (excepté la part affectée aux SCI, aux fonds professionnels à vocation générale, aux fonds de fonds alternatifs et aux actifs à période de commercialisation limitée). Le fonds en euros et l’ensemble des supports en unités de compte sont arbitrés pour respecter la répartition constante, à chaque périodicité. L'arbitrage n'est effectué que si son montant est supérieur à 300 euros. Si le fonds en euros est destiné à être diminué, Cardif peut suspendre les arbitrages automatiques en fonction de l’évolution des marchés (selon les conditions définies aux Conditions Générales). La mise en place du service est effectuée : - à l’adhésion : à la date d'effet de l’adhésion. - en cours de vie du contrat : 2 jours ouvrés suivant la date de réception de la demande par Cardif. Modifications à la demande de l’adhésion L’adhérent peut demander à tout moment : - à mettre fin au service "Répartition constante", - à modifier la répartition constante. La demande d’arrêt du service ou de modification est prise en compte après un délai de 2 jours ouvrés à compter de la réception de la demande par Cardif. Mars 2014 17