Bourses d`études de l`UGAB : un soutien qui ad

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LE MAG/regard
Bourses d’études de l’UGAB : un soutien qui a d
Les bourses octroyées par l’UGAB ont pour objectif de préserver la culture et l’identité arméniennes, à la fois
entre les deux pôles de l’arménité. Portrait de 5 des 25 boursiers de l’UGAB France pour l’année universitaire 200
L’
Alex Taschiyan
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Nouvelles d’Arménie Magazine N°143
Zhirayr a 27 ans
est est en 4e année
à l’école spéciale
d’architecture de
Paris. Il est actuellement en stage dans un
cabinet d’architecture.
Grâce à ses contacts avec des
spécialistes arméniens, il est
très au fait de méthodes utilisées sur place. Ses connaissances des nouvelles
technologies architecturales
pourront apporter beaucoup
au pays.
Il anime des conférences sur
l’histoire de l’architecture
des églises arméniennes. Le
22 mai, il a participé à la
conférence organisée par
l’UGAB Paris, « Erevan,
enjeux et défis d’une ville en
pleine évolution urbaine »
au centre culturel Alex Manoogian.
A 30 ans, Chant est en
deuxième année de doctorat de
géographie, aménagement et
urbanisme à la Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Son sujet de
recherche : la mise en valeur du patrimoine et le développement touristique.
De septembre 2006 à avril 2007, il a organisé le salon du tourisme et du patrimoine de l’Arménie, qui s’est tenu le 21
avril 2007 au centre culturel Alex Manoogian, à Paris.
Au mois de septembre, il organisera une
exposition photographique sur Lori avec
conférences et production d’un guide
touristique de cette région.
« Le tourisme est la première source de
financement. Il faut attirer les investisseurs et créer des emplois. » Pour Chant,
cela passe par l’amélioration des maisons
d’accueil, des conditions sanitaires, des
routes, par la protection des lieux historiques, « créer tout le confort pour que les
touristes reviennent et investissent en
Arménie. »
D.R.
Chant Marjanian
D.R.
« En tant que boursiers,
nous devons nous
impliquer dans
un projet qui a
pour objectif
de promouvoir
notre arménité. »
Zhirayr Torgomyan
D.R.
UGAB France octroie
annuellement des bourses d’études à des étudiants, descendants d’un
père ou d’une mère d’origine
arménienne, âgés de 19 à 26 ans,
en cours d’études supérieures
dans une université ou une grande
école.
Les critères de sélection tiennent
compte de la filière d’études de
l’étudiant, de son parcours, de sa
situation financière, et, enfin, de la
qualité du « projet de bénévolat »
qu’il propose à mettre en place
dans le cadre de l’UGAB.
Sont privilégiées les filières d’études pérennisant l’identité arménienne tels le cinéma, la musique,
le chant et la linguistique.
Toutefois, les étudiants suivant
d’autres types d’études sont également retenus mais ils doivent
manifester un fort penchant pour
des activités axées sur la culture et
l’identité arméniennes et leur
développement.
En 2007-2008, 26 étudiants de
France ont bénéficié de bourses
pour un montant total de 46 800
euros. Environ 500 000 euros ont
été distribués par l’UGAB dans le
monde entier.
Pour télécharger le formulaire de
demande de bourse ou le règlement des bourses, visiter notre
site :
http://etudiants.agbueurope.org
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a du sens
a fois en diaspora et en Arménie, afin de favoriser au mieux les échanges
re 2007-2008.
Vahé Martirossian
Arminé Shahbazyan
A 30 ans, Arminé est en
première année de doctorat d’histoire arménienne
médiévale à l’école pratique des hautes études
(EPHE-Sorbonne). Son directeur de
recherche n’est autre que le grand
professeur Jean-Pierre Mahé.
Selon Arminé, les méthodes d’enseignement différent de l’Arménie à la
France. « Ici, dit-elle, il y plus d’informations et de liberté d’expression sur
l’histoire arménienne qu’en Arménie
même C’est la raison pour laquelle je
suis venue. »
La future maman donnera des cours
d’histoire aux élèves de l’école du
samedi de l’UGAB, pour qui elle prépare actuellement une brochure sur
l’histoire de l’Arménie. Pour elle, la
jeune génération n’est pas assez informée, à peine savent-ils ce qui s’est
passé en 1915. « Quand on est loin de
l’Arménie, on a besoin de garder notre
identité et notre culture. On a vécu de
nombreuses difficultés, mais on a
quand même gardé notre arménité. »
UGAB
gie.
Membre actif de l’UGAB Jeunes de
Marseille, il organise les différents
événements et consacre son temps
libre à la communauté pour pouvoir
préserver l’identité et la culture arméniennes. « Du fait de notre fort attachement à la religion et à la souffrance, la préservation se fait presque
automatiquement. Je pense que la clé
de voûte de cette préservation, pour la
jeune génération, est de donner une
bonne éducation religieuse, de rappeler sans fatigue la souffrance de notre
peuple pour les autres générations,
ainsi que de s’investir dans des associations et d’avoir un contact fort avec
la communauté arménienne. »
Vahé envisage de retourner en
Arménie, mais plus tard. Pour le
moment, il se consacre à la fin de ses
études, ce qui ne l’empêche pas d’agir
en tant que bénévole.
Sa future carrière de médecin le
conduira forcément en Arménie, lui
qui se sent si concerné par le développement des techniques existantes. « Il
faut seulement les structurer. Et ça ne
peut venir que de la diaspora. »
Alex Tasciyan
A 22 ans, ce juriste conseiller
d’entreprise, diplômé en
droit des affaires de l’université Jean Moulin de Lyon, a
également participé au programme 2007 des stages d’été à Paris. Les
stages constituent, avec les bourses d’études, les deux principaux volets du projet
éducatif auquel l’UGAB consacre chaque
année près de 12,5 millions d’euros dans
le monde.
« En tant que boursiers, nous devons nous
impliquer dans un projet qui a pour objectif de promouvoir notre arménité. De
manière plus générale, la préservation de
la culture arménienne se fait par deux
biais : l’information sur le passé et le
devoir de mémoire, et dans un second
temps sur l’avenir. »
L’avenir justement : « J’ai d’ores et déjà
prévu de renvoyer l’ascenseur en participant financièrement aux efforts de
l’UGAB. En fonction de mes évolutions je
vais voir dans quelle mesure il sera possible de participer à des projets, et de m’intégrer aux YP.. »
« Concernant mon implication au sein de
la communauté, j’essaye de participer
autant que faire se peut aux activités de
l’UGAB. Cela m’a permis de faire de très
nombreuses rencontres. »
UGAB
UGAB
Etudiant en dernière année
à la faculté de médecine
d’Aix-Marseille, Vahé, 26
ans, se destine à la chirurgie dentaire et l’odontolo-
En 2007-2008,
26 étudiants de France
ont bénéficié de bourses,
pour un montant total
de 46 800 euros.
Environ 500 000 euros
ont été distribués par
l’UGAB dans le monde.
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COMMUNAUTE
VALENCE
CONCOURS ET VOYAGE DECOUVERTE EN ARMENIE
L’UGAB Jeunes de Valence a organisé un concours sur la culture arménienne. Le vainqueur ira en Arménie cet été
Une dizaine de jeunes français
d’origine arménienne de la région valentinoise ont participé à
un concours organisé par l’UGAB
Jeunes de Valence le samedi 17
mai 2008, dont le vainqueur participera au voyage découverte en
Arménie du 8 au 27 août, offert
par la section de l’UGAB Valence.
UGAB
Voyage découverte
en Arménie
de g. à d. : Herminé Kenan, organisatrice du concours, Hamig Osipian,
vainqueur et Philippe Panossian, président de l’UGAB Valence.
« Les questions sur des sujets aussi divers que la politique, l’histoire, la géographie, la religion de
leur pays d’origine, la diaspora et
la jeunesse arménienne, ont permis à nos jeunes candidats âgés
de 15 à 18 ans d’exposer leurs
connaissances et leur culture géné-
rale » a indiqué Herminé Kenan,
organisatrice de l’événement.
Hampig Osipian, vainqueur du
concours, se réjouit déjà à l’idée
de participer à la 5e session du
voyage en Arménie et au Karabagh, parmi plus de vingt jeunes
de France et du monde. Ce
voyage est une occasion unique
pour les 15 à 18 ans de découvrir
et d’apprécier les richesses du
pays au cœur de leurs racines.
Dans une ambiance conviviale
les parents ont pu comparer
leurs connaissances à celles de
leurs enfants, en s’aventurant à
remplir un jeu de mots croisés
créé par les jeunes la veille.
Félicitation au lauréat, aux participants et aux organisateurs.
PARIS
UN JUILLET À LEDJAP
Film d’un jeune réalisateur arménien plébiscité par l’UGAB Jeunes de Paris
C’est par hasard que la route du
Comité Jeune de l’UGAB Paris
croisa celle de Sévan Karian, président du CSOE, Comité de Secours
pour les Orphelins et les Etudiants :
« Nous avons travaillé l’été dernier sur la restauration de l’école
du village de Ledjap. Un jeune
réalisateur, Khajag Soudjian, nous
a suivi avec sa caméra. Il en a fait
un documentaire, et nous cherchons des salles pour le projeter »,
a indiqué Sévan Karian.
arménophones
autres ! ».
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aidé
les
Les jeunes Arméniens
en peine de mobilisation
Le quotidien d’un
village arménien
Aussitôt dit, aussitôt fait. Une première projection a été organisée
au Centre Culturel Alex Manoogian
de l’UGAB Paris le 6 juin, qui a
mobilisé de nombreux jeunes.
Le film commence par une description touchante du quotidien
des Ledjaptsi : une économie fragile, peu de commerces et un
village entier en état de délabrement depuis la fin de l’URSS.
Khajag Soudjian nous plonge
dans une triste réalité, malheureusement commune à beaucoup
de villages arméniens.
ont
Rénovation de
l’école du village
L’arrivée du CSOE va bouleverser
la routine de ce village situé à
quelques kilomètres du Lac
Sévan. Juillet 2007 : douze
français, d’origine arménienne
ou non, posent leurs bagages à
Ledjap avec comme unique
objectif la rénovation de l’école
du village et l’animation du quotidien des enfants. Le réalisateur
Nouvelles d’Arménie Magazine N°143
suit le travail de ces jeunes, qui,
au fil des semaines, se lient
d’amitié avec les villageois. « Au
départ, je pensais que ça allait
être difficile de mobiliser des
jeunes autour de mon projet,
explique Sévan Karian, et en fait
j’ai rassemblé un bon groupe
d’amis, dont des Français qui
n’ont aucun lien avec l’Arménie.
Malgré la barrière de la langue,
tout s’est très bien passé, les
Le projet est mené à bien, l’école
rénovée et le groupe de bénévoles quitte Ledjap le cœur plein
de souvenirs avec l’espoir de
revenir l’été suivant. Mais il n’en
est rien. Cet été le CSOE ne
repartira pas en mission. Et ce ne
sont les contraintes financières
qui les en empêchent : une
dizaine de bénévoles sont mobilisés, mais aucun n’est d’origine
arménienne. Faute d’avoir assez
de traducteurs, l’association a
préféré remettre l’action humanitaire à plus tard. Triste constat
du manque de mobilisation des
jeunes Arméniens de France.
Espérons que le film Un Juillet à
Ledjap de Khajag Soudjian,
sélectionné dans des festivals
dont celui de Berlin, donnera
envie à d’autres jeunes de porter
cet engagement jusqu’au bout.
Pour plus d’information sur
le projet du CSOE à Ledjap :
[email protected]
http://www.csoe.org/
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PARIS
ÉCOLE DU SAMEDI DE L’UGAB
Un spectacle de fin d’année coloré et vibrant mis en scène par les enfants célébrant la culture arménienne
de l’UGAB Paris est donc très
positif cette année.
Rentrée septembre 2008
UGAB
Constatant un rajeunissement
de la moyenne d’âge des élèves
cette année (les jeunes enfants
étaient plus nombreux cette
année que les adolescents),
l’équipe éducative compte dès la
rentrée prochaine adapter ses
programmes pour attirer plus
adolescents. Les inscriptions
pour l’année scolaire 2008-2009
sont ouvertes à partir du 13
septembre de 14h à 18h. Les
cours reprennent le 20 septembre.
Pour plus d’information sur
l’école du Samedi de l’UGAB :
http://paris.agbueurope.org/
[email protected]
Les enfants, entourés de leur professeur de chant, Haig Sarkissian, chantent les chansons arméniennes.
Comme chaque année, c’est
avec bonheur que les enfants de
l’école du samedi de l’UGAB
présentèrent aux parents le
spectacle de fin d’année, préparé avec les neuf enseignants
de l’école et les nombreux
bénévoles.
La langue arménienne
renforcée par les activités
culturelles
Au programme : poésie, chant,
danse et théâtre. Chaque activité
est prétexte à travailler la langue
arménienne. Le résultat du travail de cette année est incontestable : les enfants, âgés de 6 à 17
ans, maîtrisent l’arménien et
montrent leur attachement à
leur culture, rendant fiers leurs
parents et grands-parents venus
les applaudir.
Résultats du BAC
Les bacheliers de l’école, quant à
eux, attendent avec impatience
le résultat des épreuves d’armé-
nien qu’ils ont passées il y a
quelques semaines. Qu’ils se
rassurent, la moyenne des notes
du cours Prépa-Bac de l’école de
l’UGAB est toujours excellente.
Pour plus d’informations
ou pour soutenir l’UGAB
dans son action,
merci de contacter :
Bilan 2007-2008 positif
UGAB Europe
11, square Alboni
75016 Paris
De nombreuses activités extra
scolaires de l’école ont aussi été
organisées (sorties musée, fête
des mères, lecture de contes
arméniens ou activités manuelles) toujours liées à la culture
arménienne. Le bilan de l’école
Tél. : 01 45 20 03 18
www.agbueurope.org ou
www.ugabeurope.org
[email protected]
VALENCE
WEEKEND FESTIF ET CULTUREL
A l’initiative de l’UGAB Jeunes
de Marseille et Valence, le samedi 7 Juin, un groupe de 37
jeunes de Marseille, Lyon, Valence
et Paris, âgés de 17 à 35 ans, se
sont réunis pour un weekend
convivial et culturel à Valence.
Au programme, la visite du très
beau musée du Patrimoine arménien de Valence, qui a ému l’ensemble du groupe, puis, après
avoir profité de la fin de journée
pour découvrir la belle ville qui
les accueillait, une grande soirée
dansante a permis à tous de
mieux se connaître et de passer
un moment inoubliable.
Un programme diversifié
Dimanche matin, les participants
ont assisté à la messe arménienne
à l’église apostolique de Sourp
Sahag, puis, après le pique-nique
du midi, un tournoi de Bowling a
été organisé afin de passer un
dernier moment tous ensemble
avant le départ. Félicitations au
vainqueur Franck Derhagossian
qui a reçu un diplôme ! En fin de
journée, chacun a repris la route
vers sa ville d’origine, le cœur
rempli d’émotion et dans
l’attente de retrouver très vite ses
nouveaux amis et d’organiser de
prochaines activités communes.
Pour celles et ceux qui souhaitent être informés du programme UGAB Jeunes de Marseille,
ou tout simplement contacter
l’équipe, veuillez adresser vos
mails à l’adresse suivante :
[email protected]
UGAB
Rencontre des UGAB Jeunes de Marseille, Valence, Lyon et Paris
Les jeunes impatients de savoir
le nom du vainqueur.
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