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de ma cité Au Le journal de nos clients, ayants droit et locataires DOSSIER Âge et handicap N° 27 - DEC. 2011 Apporter une réponse adaptée Proximité Rencontre avec des jardiniers P. 08 Portrait Bertrand Cocq poète patoisant P. 09 Échappée Bruay-la-Buissière Un haut lieu de l'épopée minière P. 10 SOMMAIRE DES EFFORTS SOUTENUS POUR LES CITÉS MINIÈRES Dans un an, le Louvre-Lens P. 03 Thivencelle Renaissance d'un quartier P. 05 > Zoom édito > Actualités Le groupe Maisons & Cités, comme tous les acteurs de l’habitat, suit avec attention l’évolution de la situation et de ses répercussions probables sur l’habitat social, l’immobilier, le coût des travaux de construction et de rénovation, sur certaines aides sociales peut-être… > Dossier Répondre aux enjeux du vieillissement P. 06/07 Le logement est un besoin fondamental qui intervient très largement sur la qualité de vie ; il est donc important de moderniser les cités, de les adapter aux besoins des clients, de les valoriser pour en faire des lieux où il fasse bon vivre. S’il est un domaine sur lequel le Groupe intervient avec force, c’est bien celuilà, et vous pouvez faire confiance en Maisons & Cités, son Conseil d’administration et l’ensemble de ses collaborateurs pour poursuivre dans cette voie. > Proximité Rencontre avec des jardiniers P. 08 P. 09 > Portrait Bertrand Cocq comique patoisant En cette fin d’année, je vous souhaite de passer d’excellentes fêtes et vous présente mes meilleurs vœux pour 2012. > Échappée Bruay l'épopée miniére De nouveau, notre pays traverse la tourmente, captif d’une crise provoquée par les magnats de la finance, ceux-là mêmes qui n’ont pas tiré les leçons de la débâcle financière de 2008. Et, de nouveau, ce sont les populations qui paient les pots cassés, les responsables n’étant pas les payeurs. P. 10 Jean-Pierre Kucheida Président de Maisons & Cités > Pratique Les bons plans de Fred P. 11 Directeur de la publication : Dominique Soyer Courriel : aucœ[email protected] Crédits photos : Ville de Bruay-la-Buissière service communication p.10 Équipe rédactionnelle : Émilie Goguet, Frédéric Gobolyak, Grégory Roussel, Bruno Vermuse, Matthieu Devos Site internet : www.maisonsetcites.fr MV2 Architectes p.6 Photo de couverture : Richard Baron / light Motiv Impression : L’Artésienne Liévin Numéro ISSN : 1763-4288 Conception graphique : Xavier Jakobiak Conseil Régional NPDC Copyright Fotolia p. 8 & 11 P. 02 // Au cœur de ma cité / novembre 2011 Toute reproduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans autorisation de l’éditeur. Actualités > Dans un an, le Louvre-Lens ouvre ses portes L a première pierre du LouvreLens a été posée le jour de la sainte-Barbe, en 2009. C’est également à l’occasion d’une sainte-Barbe que le musée sera inauguré, en décembre 2012. La création de ce musée, au cœur du bassin minier, est une chance dont beaucoup ont encore du mal à saisir la portée. Il ne s’agit pas d’un simple musée qui exposera des œuvres exceptionnelles, mais d’un véritable tremplin culturel, social et économique pour notre territoire. Au cœur des cités minières, le chantier vu du ciel. Le Conseil régional de Nord-Pas-de-Calais est maître d'ouvrage du projet. À l’image Bilbao* ville Pays À l’image de de Bilbao* – ville– du Paysdu basque basque espagnol économiquement espagnol économiquement sinistrée dans sinistrée dans lesqui années 1990 qui grâce a su seà les années 1990, a su se relever relever grâce àd’un l’implantation d’un musée l’implantation musée de la Fondation de la Fondation – la Région Guggenheim – Guggenheim le Nord/Pas-de-Calais, le Nord-Pas-de-Calais du bassin minier et les (maître habitantsd’ouvrage de la région projet), le bien bassin minier et retombées les habitants comptent profi ter des de comptent profiàter des retombées de la venue dubien Louvre Lens. l’arrivée d’une antenne du Louvre à Lens. > Essor culturel, social et économique L’implantation du musée est un atout pour le bassin minier, ses valeurs et l’image qu’il veut donner. Elle est aussi un formidable outil de démocratisation de la culture pour une population qui en est parfois exclue. Au-delà des emplois créés pour et > Les cités minières L’antenne du Louvre s’implante au cœur des cités minières. C’est dire si elles font l’objet de toutes les attentions. Maisons & Cités s’est engagé dans une valorisation de ces quartiers qui passe par la rénovation de l’habitat ancien, le traitement des abords ou « résidentialisation », des opérations de construction de logements individuels pour l’accession et la location, et un béguinage. Ce vaste chantier ne peut être mené sans concertation avec les habitants, régulièrement conviés à des réunions publiques, ni une réflexion approfondie sur les stratégies à adopter vis-à-vis des cités proches du futur musée, amenées à s’ouvrir sur le monde. Cette réflexion est menée avec les partenaires du projet LouvreLens, notamment le Conseil régional, la Communauté d’agglomération de Lens/ Liévin, la Mission Bassin minier et les Bâtiments de France. autour de la construction de l’édifice, des retombées importantes sont attendues à l'échelle de la région surtout dans les domaines de l'emploi, des transports, de l'hôtellerie, du logement, et de l'économie locale… C’est l'effet Bilbao. Maisons & Cités, mécène bâtisseur, contribue à sa façon à l’appropriation par la population du Louvre-Lens en organisant à la Maison du projet, sur le site du futur musée, des « ateliers du Louvre » dont bénéficient les enfants des écoles et des centres sociaux du bassin minier. * Bilbao : l’effet Guggenheim Plongée dans un profond marasme économique, la ville de Bilbao, dans le Pays basque espagnol, a surmonté ses difficultés avec la construction du quatrième musée de la Fondation Solomon R. Guggenheim. Ce dernier est devenu l’un des plus visités du monde et, près de quinze ans après son ouverture en 1997, il accueille un million de visiteurs par an, a généré 45 000 emplois directs ou indirects et contribue à l’économie basque espagnole à hauteur de 1,5 milliard d’euros. Zoom sur le futur hall d’accueil depuis le parvis Est. P. 03 // Au cœur de ma cité / novembre 2011 © Cyrille Thomas pour Sanaa / ImreyCulbert / Catherine Mosbach Actualités > Soyons courtois STOP aux agressions ! > Première pierre pour Unéo HABITAT Maisons & Cités ne peut tolérer que ses collaborateurs soient agressés, verbalement et/ou physiquement. Afin d’assurer leur protection, une procédure spécifique a été mise en place, pouvant entraîner des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs de ces faits. Ce type de comportement est en effet puni par la loi et des condamnations ont déjà été prononcées à l'encontre de locataires ou visiteurs irrespectueux. > Un site pour les élus partenaires de M&C Le 24 septembre a été posée, cité 7 à Mazingarbe, la première pierre d’un programme de 54 logements individuels locatifs. Ces logements sont réalisés dans le cadre des activités d’Unéo HABITAT, un groupement d’intérêt économique qui a pour objectif de mutualiser les moyens et développer les synergies entre ses différents partenaires : Pas-de-Calais Habitat, Partenord Habitat, Adévia et bien entendu Maisons & Cités. Et aussi > Une seconde chance pour les jeunes en difficulté http://mc-partenaires.fr Le groupe Maisons & Cités a lancé un nouveau site internet. Entièrement dédié aux élus locaux, cet outil leur permettra notamment d’y trouver un grand nombre d’informations sur le parc de logements Soginorpa. Ils pourront aussi suivre l’évolution de la demande, visualiser l’avancement des travaux de construction ou connaître les logements en cours de réhabilitation sur leur commune. Découvrez la partie accessible au grand public en vous rendant sur http://mc-partenaires.fr Un oubli gigantesque... Dans notre dernier numéro, nous listions les géants du bassin minier, en omettant toutefois de mentionner : Marguerite de Wallers et Odette M'lampiste d'Evin-Malmaison. Cette dernière a été créée pour rendre hommage aux mineurs et honorer toutes les femmes qui ont œuvré dans les fosses du bassin minier. N'hésitez pas à nous communiquer le nom d'autres géants pour que nous puissions compléter notre liste ! P. 04 // Au cœur de ma cité / novembre 2011 Le 20 octobre dernier a eu lieu l’inauguration de l’École de la deuxième chance de l’Artois. Implantée sur deux sites, à Liévin et Arras, elle est la quatrième du genre à voir le jour dans la région : « Notre ambition est de venir en aide à des jeunes âgés de 18 à 25 ans qui sont sortis du > Par ici la bonne soupe Depuis trois ans, locataires et ayant droits liévinois se réunissent pour préparer et déguster ensemble une grande variété de soupes. Organisé cette année au cœur la cité des Petits bois de Liévin, ce projet fédérateur et créateur de lien social, a reçu une nouvelle fois le soutien du groupe Maisons & Cités. système scolaire. Nous agissons en amont en les accompagnant dans la définition de leur projet professionnel », explique Christophe Lobé-Sikoti, responsable pédagogique et développement de l’école. Durant plusieurs mois, les jeunes stagiaires suivent des cours de français, mathématiques et informatique, tout en effectuant des stages réguliers en entreprise. Jean-Pierre Kucheida, président de l’école, a mis en évidence l’importance de ces lieux de formation pour l’avenir des jeunes en difficulté : « l’objectif est que tous les jeunes de la région qui en ont besoin puissent avoir accès à ces formations. Ils ont une vraie place à tenir dans la société de demain ». Le groupe Maisons & Cités compte parmi les 220 entreprises et associations partenaires de l’école. Zoom > Thivencelle : (Re)naissance d’un quartier La cité de la Perche, à Thivencelle, est métamorphosée. Fruit de la collaboration entre Maisons & Cités, la commune, l’État et d'autres acteurs de l’habitat, un vaste chantier d’aménagement y a été mené, mêlant rénovation de l’habitat ancien, constructions neuves et valorisation paysagère. Ajout de volumes lors de la rénovation des 21 logements de la cité. 31 constructions neuves ont vu le jour pour remplir les « dents creuses » et favoriser la mixité sociale. Lors de l'inauguration, visite du quartier par les différents partenaires. La rue Piérard située dans la cité de la Perche. > Un quartier précieux pour la commune Cette collaboration a permis dans un premier temps la rénovation des voiries, préalable incontournable de la rénovation, en y ajoutant une touche paysagère qui s’intègre parfaitement au milieu rural de la commune. Suivirent la réhabilitation des vingt et un logements de la cité et la construction de logements neufs pour combler de nombreux espaces libres. Dix logements locatifs ont ainsi été bâtis par l’opérateur Val Hainaut Habitat, dix autres en accession sociale par Pierres et Territoires et onze parcelles libres de constructeurs ont été commercialisées par Maisons & Cités. La cité de la Perche est ainsi passée de vingt et un à cinquante deux logements. " J usqu’alors, la réhabilitation des 21 logements de la cité se heurtait à un obstacle majeur : le coût trop important pour la commune de la mise aux normes des voiries et de l’assainissement. La situation géographique éloignée du village en était la cause principale1. Cependant, conscients de la nécessité d’agir pour ce quartier en attente d’un sérieux coup de pinceau, plusieurs partenaires 2 se sont associés autour d’un projet ambitieux d’aménagement urbain et ont imaginé un nouveau quartier associant l’ancien réhabilité avec le neuf, mêlant le locatif avec l’accession sociale pour favoriser la mixité sociale. Un projet ambitieux d'aménagement urbain " Une goutte d’eau ? Pas vraiment lorsqu’on sait qu’avec les 114 logements des cités mitoyennes de Saint-Roch, Saint-Pierre et des Hauts-Champs, le quartier représente peu ou prou la moitié des logements de la commune, 100 % du logement social et la moitié de la population ! C’est dire si le projet était important aux yeux de la municipalité de Thivencelle. (1) À peine à 8 kilomètres de Péruweltz en Belgique, plus grande ville à proximité, le village de Thivencelle est entouré de champs et par les communes de Condé-surl’Escaut, Saint-Aybert et Crespin. (2) Principaux partenaires du projet : Thivencelle, l’État, la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), le Conseil régional Nord-Pas-de-Calais, Valenciennes Métropole, Maisons & Cités Soginorpa, Val Hainaut Habitat, Pierres et Territoires. Thivencelle, au Nord-Est de Valenciennes, est un petit village rural de 840 habitants, à un jet de pierre de la frontière belge. Maisons & Cités y représente pratiquement la moitié de l’habitat et de la population. Son patrimoine y est composé de 135 logements répartis sur les cités de la Perche (21), Saint-Roch (39), Saint-Pierre (42) et les Hauts Champs (33). Le village est devenu minier avec la Compagnie des mines de Thivencelle, fruit de la fusion avec les sociétés Condéenne et Fresnes-Midi, qui a construit des logements pour ses ouvriers vers la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. P. 05 // Au cœur de ma cité / novembre 2011 DOSSIER Le site de l'ancien collège de Leforest a été choisi pour accueillir le futur EHPAD. Le programme comprendra trois unités d'hébergement de 24 lits. > Âge et handicap L’action de Maisons & Cités pour répondre aux enjeux du vieillissement ( Nous vivons plus longtemps. Grâce aux progrès de la science et de la médecine, notre espérance de vie s’allonge et la réponse aux enjeux du vieillissement de la population est devenue une priorité pour toute la société. À plus forte raison lorsque la maladie et le handicap viennent s’ajouter à l’âge. P Les programmes de construction comprennent des logements de plain pied adaptés à la mobilité réduite, comme ici, un lotissement de huit maisons individuelles dans la cité du Transvaal à Divion. P. 06 // Au cœur de ma cité / novembre 2011 eut-être plus que d’autres bailleurs, Maisons & Cités est confronté à ce problème. Les ayants droit du statut du mineur occupent un tiers des logements et leur moyenne d’âge est de 78 ans. Beaucoup d’entre eux souffrent de maladies ou de handicaps liés à leur ancien métier (silicose, broncho -pneumopathies, blessures…) qui réduisent leur mobilité et, dans certains cas, leur autonomie. Les anciens mineurs ne sont pas les seuls à souffrir de handicap. Bien que relativement jeunes (moyenne d’âge 48 ans), les locataires de Maisons & Cités ne sont pas à l’abri d’une dégradation de leur état de santé. Parmi eux, certains réclament une attention particulière. Dès lors se pose la question du logement, de son adaptation lorsqu’il est ancien, de sa conception lorsqu’il s’agit de construction neuve, individuelle ou spécialisée en relation avec des structures médicalisées. Adaptation des logements anciens : les travaux les plus courants concernent l’installation d’une douche adaptée à la place de la baignoire. Sur notre photo, une douche à fond plat (sans rebords) réalisée pour une personne à mobilité très réduite. Des poignées de maintien peuvent être fixées pour plus de confort. > "Home family" et EHPAD > L’adaptation des logements anciens > Les logements neufs adaptés Qu’il s’agisse d’apporter une réponse au vieillissement ou au handicap, la politique de Maisons & Cités vise à maintenir le plus longtemps possible chez lui le locataire ou l’ayant droit. C’est d’ailleurs un souhait largement exprimé par les intéressés. La démarche consiste alors à adapter le logement existant aux besoins spécifiques de l’occupant : installation d’une douche adaptée à la place de la baignoire, rampes d’accès, WC surélevés, poignées de maintien, élargissement des portes pour les fauteuils roulants, etc. Pour financer en partie la réalisation de ces travaux, il est fait appel à l’Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) pour les ayants droit, et aux Maisons départementales des personnes handicapées pour les locataires. Le manque de logements adaptés est criant dans la région et l’aménagement des maisons basses du parc ancien est loin de suffire à le combler. Systématiquement, les programmes de construction neuve engagés par Maisons & Cités comportent des logements de plain pied adaptés pour les personnes à mobilité réduite (PMR). Ils sont destinés à la location ou à l’accession sociale et bénéficient, en plus des mêmes caractéristiques techniques que les logements plus grands (confort, économies), de particularités telles que facilité d’accès, volets roulants électriques... Certains sont rassemblés en résidences, à l’image du lotissement Émile Gobbe à Auberchicourt, ou dans un « béguinage » comme celui de Oignies (résidence Camille Delabre). Le handicap est un fardeau lourd à porter, comme l’est la perte d’autonomie. C’est un fardeau pour celui qui le subit, mais aussi pour ses proches. La moindre activité, le moindre détail de la vie quotidienne doit être organisé en fonction de ce handicap. Les structures médicalisées sont là pour offrir des conditions de vie optimales pour les personnes désorientées et un répit pour les proches. Mais ces structures sont trop peu nombreuses. Le phénomène prend de l’ampleur et oblige les collectivités à revoir leur réseau d’établissements adaptés. Maisons & Cités apporte à ces collectivités et à certains organismes spécialisés ses compétences de constructeur. Ainsi, la résidence Camille Delabre de Oignies comporte deux «home family» destinés à recevoir des personnes âgées dépendantes, tout comme les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Logements aménagés, lotissements adaptés, structures médicalisées… la personne âgée, handicapée, en perte d’autonomie ou désorientée doit pouvoir avoir le choix. Maisons & Cités s’efforce d’apporter des réponses. La résidence Camille Delabre, à Oignies, comprend 20 logements individuels de plain pied, deux « home family » (à l’arrière plan sur la photo) composés chacun d’un grand logement pour la famille d’accueil et de trois studios pour les personnes fragiles, une loge pour l’intendant, une salle des fêtes et deux parkings. La résidence est occupée depuis cette fin d’année 2011. P. 07 // Au cœur de ma cité / novembre 2011 Proximité > Rencontre avec des jardiniers qui méritent les honneurs E mbellir sa maison avec des fleurs, c’est aussi embellir sa cité, son quartier et sa ville. Cela contribue donc à améliorer sensiblement son cadre de vie. Partant de ce constat, Maisons & Cités s’associe à des municipalités organisant des concours de maisons fleuries, en récompensant ses résidents. Cette année, lors de 16 remises de prix, les représentants des antennes de proximité ont félicité plus de 300 artistes en décoration florale. Certains cumulent cette passion avec celle du jardinage. Notre Groupe est aussi partenaire de l’association des amateurs de jardins des secteurs de Oignies et d’Hénin-Beaumont qui organise le plus grand concours du bassin minier. > À Bruay-la Buissière, chez les Gérard, les fleurs et les concours renforcent aussi les liens familiaux. « Nul doute que mes cinq petits enfants et mon arrière-petite-fille suivront le même chemin » ajoute Henriette. C’est « Pépé » René et « Mamy » Henriette qui ont transmis le virus au reste de la famille. Le 30 septembre, ils ont à nouveau remporté le 1er prix de la catégorie façade et pelouse du concours bruaysien. Leur petit plain-pied de la rue d’Anjou, dans la cité des Provinces, est baptisé « mon désir ». Il est décoré toute l’année sans surcharge et avec une certaine poésie qui ne laisse jamais insensible les jurys. « Après avoir habité durant des décennies dans les rues de Béthisy et de Bretagne, dans des logements non rénovés mais toujours fleuris, nous rêvions de vivre dans un plain-pied moderne et confortable. Notre rêve s’est réalisé il y a deux ans » clament nos deux sympathiques retraités qui ont fêté dernièrement leurs noces d’or. Maryse, leur fille, habite aussi à Bruay, dans un logement Maisons & Cités situé rue d’Isbergues. En 2011 elle s'est classée première du concours local dans la catégorie jardins et cours, juste devant son beau-père, « encore un champion dans la famille. » Leur fierté est aussi d’avoir transmis leur passion à leurs deux fils et à leur fille, et par voie de conséquence à leurs gendre et belles filles. La famille Gérard se concerte pour la préparation des concours > À Carvin, René et Andrée Tramecourt ont ajouté une touche d’exotisme à leur jardin Carvinois. René et Andrée sont connus de tous les habitants de la cité Saint-Jean à Carvin. René est, depuis près de 20 ans, concierge de la salle Dauchet face à leur logement. Le couple est aussi l’un des plus fervents embéllisseurs du quartier et remporte régulièrement des prix. Depuis cinq ans, les Tramecourt cachaient un secret qui a été dévoilé le 9 octobre, lors de la remise des prix du concours de l’association des amateurs de jardins du secteur de Oignies. Ils ont réussi à faire pousser des bananes dans leur jardin ! « Notre bananier, qui culmine aujourd’hui à près de 5 mètres du sol, était à l’origine une plante de moins d’un mètre offerte par des amis, de retour d’un voyage en République dominicaine. Il y a plusieurs petits régimes mais, malheureusement, les fruits restent verts. L’hiver, il faut protéger le bananier qui craint le gel mais nécessite peu d’entretien. Juste un peu de purin d’ortie contre les insectes » précise René. P. 08 // Au cœur de ma cité / novembre 2011 Cette année, René a aussi surpris ses amis avec ses betteraves rouges. Certaines pesaient plus de 2 kg ! Portrait Portrait > Bertrand Cocq : Comique patoisant et grand poète Depuis plus de 30 ans, Bertrand Cocq remplit les salles, fait rire son public et lui procure de grandes émotions en maniant à la perfection le patois, une langue qui a forgé son identité. " « Vrai éfant du bassin minier », Bertrand Cocq, âgé aujourd’hui de 60 ans, père de deux enfants et quatre fois grand-père est un auteur et acteur patoisant de talent. Cet amour pour notre patois est inscrit dans ses gènes. « Mon grand-père et mon père étaient mineurs et le parlaient fort bien. Ma mère l’utilisait sans cesse car elle arpentait le bassin minier avec sa roulotte pour faire les ducasses en tenant « le casse gueule Demandrille », explique-t-il avec nostalgie. Ce n’est qu’à l’âge de six ans, au moment de rentrer en école primaire à Auchel, que j’ai appris réellement la langue française. » Mon plaisir c’est aussi de faire naître le silence dans une salle simplement avec un poème patoisant. Une maîtrise de la langue qui fait merveille Une maîtrise si parfaite de la « langue des mineurs » qu’en plus de son métier d’éducateur spécialisé pour les écoles de Divion, on lui donne, en 1982, la possibilité de jouer sur l’émotion aussi bien que sur les mots à travers les ondes radios. « Mes débuts et mes premiers succès, c’est à Radio Alfa, une radio auchelloise, que je les ai connus. C’était avec Guy Dubois, l’un des plus grands poètes patoisants », précise l’artiste. Il écrira aussi huit livres sur l’histoire des mines dans le Bruaysis. Son sens de la formule et son patois font alors merveille. Il fait rire aux éclats ou pleurer, avec une facilité déconcertante. À tel point qu’en 1990, il est approché par la compagnie théâtrale « Les tréteaux de l’impasse » pour rédiger une pièce intitulée « Ein n’dit pas d’mau d’ches morts »*. « Ce coup d’essai a tellement plu que j’en ai écrit quatre autres par la suite, souligne cette fine plume. Pour « Ein partie d’pêque à l’ieau »**, la deuxième pièce, toute l’équipe m’a demandé d’intégrer la troupe comme acteur. Dès lors, je n’ai jamais pu m’en passer ». En tout, ses pièces de théâtre ont été jouées près de 350 fois et ont rempli les plus belles salles de spectacle de la région Nord-Pas-de-Calais. « Nous avons rempli trois fois le casino d’Arras, huit fois la scène de Béthune et une fois le Sébastopol de Lille ». Les textes simples, drôles et émouvants font mouche... sans jamais aucune grossièreté : « J’ai une réaction épidermique à cela. Si j’en entends une dans un spectacle rédigé en patois, ça me hérisse le poil et je préfère m’en aller », avoue-t-il. Des spectacles inspirés de la vie dans nos cités En 2009, il décide de mettre entre parenthèses sa collaboration avec la compagnie, pour « vivre une autre aventure humaine et artistique ». Il se met en scène avec son complice Jean-Marc Delattre, pour « Léon et Gérard, tout seul à 2 », puis réalise, toujours avec lui, des vidéos sur internet décryptant l’actualité intitulées « In va décoder sec ! » (750 000 connexions). Enfin, il raconte sa vie dans les corons dans un dernier spectacle « Simon et Bertrand vont vous dire quoi », où la musique de Simon Colliez et les illustrations d’André Boudon viennent ajouter à la beauté des textes, le son et les images tirées directement de la vie dans nos cités. Un spectacle en réaction à la déferlante « Bienvenue chez les Ch'tis ». « Ce projet rétablit la vérité sur notre patois qui n’est pas qu’une succession d’onomatopées, s’agace-t-il. Notre « parlache »*** ne se résume pas à Hein et Biloute ! C’est avant tout une langue parlée empreinte d’émotions et de poésie ». ” Son inspiration ? Bertrand Cocq la tire de ses racines, de ce qu’il ressent, de ce qu’il voit dans la vie courante. Avec lui, une simple conversation entre voisins peut vite devenir un sujet hilarant. « Mon plaisir c’est aussi de faire naître le silence dans une salle simplement avec un poème patoisant, admet-il. Mais ma plus grande récompense c’est d’entendre à la fin du show : « Merci, vous m’avez expliqué ce qu’était la vie de mon grand-père » ou bien : « Je pensais que ma vie dans les corons était ordinaire, mais vous l’avez rendue si belle ». * « Ein n’dit pas d’mau d’ches morts » : On ne dit pas de mal des morts ** « Eine partie d’pêque à l’ieau » : Une partie de pêche à l’eau *** parlache : langage P. 09 // Au cœur de ma cité / novembre 2011 Échappée >Bruay-la-Buissière Un haut lieu de l’épopée minière B ruay-la-Buissière était un simple village avant la découverte du charbon. En l’espace d’un siècle, elle a connu un développement spatial et démographique fulgurant : la compagnie des mines locale y a bâti, au fil des années, des centaines de logements répartis sur plusieurs cités. Rebaptisée Bruay-les-Mines en 1900, puis Bruay-en-Artois en 1923, elle s’est établie en 1987 sous le nom de Bruay-la-Buissière, après s’être associée à sa commune voisine, Labuissière. Entre monuments, habitations et espaces verts, la ville a tout d’un haut lieu d’histoire, constituant un témoin important de l’épopée minière. La piscine Art Déco, dont la rénovation vient de se terminer, est la dernière du genre encore en activité en France. la culture du lin et du blé. > Le patrimoine minier La découverte du charbon et la création en 1852 de la Compagnie des mines de Bruay marquent le début du développement de la commune. De nombreuses cités minières se dessinent alors autour des puits de mines, modelant le paysage urbain. Parmi les plus connues, la cité des Électriciens, composée de 43 logements, est la dernière du genre à l’échelle du bassin minier. Conçue en 1856 et achevée en 1861, elle constitue un élément patrimonial fort du bassin minier, faisant partie des 21 cités d’exception autour du Louvre-Lens. Elle est en cours d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco et classée monument historique depuis décembre 2009. La cité a été investie pendant trois ans par un collectif d'artistes et a ainsi reçu 15 000 visiteurs. Aujourd'hui une étude cofinancée par les collectivités locales, l'État et Maisons & Cités est en cours pour imaginer les futurs possibles de cette cité devenue si populaire. Le donjon du château de la Buissière, construit en 1310. > > Ville Ville d’histoire d’histoire Les premiers écrits évoquant Bruay datent de 1127. Les premiers écrits évoquant Bruay datent de 1127. Elle n’est alors qu’un territoire dépendant du château Elle n’est alors qu’un territoire dépendant du château de Béthune. En 1430, Guy Guilbaut y fait construire un de Béthune. En 1430, Guy Guilbaut y fait construire château, dont il ne reste aujourd’hui que la tour de un château, dont il ne reste aujourd’hui que la tour Lambres. Le château de La Buissière, construit en 1310, de Lambres. Le château de La Buissière, construit a laissé un héritage plus marquant dans le paysage : en 1310, a laissé un héritage plus marquant dans son donjon, qui constitue aujourd’hui un monument le paysage : son donjon, qui constitue aujourd’hui incontournable du territoire. Du XIIIe au XVIIIe siècle, un monument incontournable du territoire. Du le village se développe presque uniquement sur XIIIe au XVIIIe siècle, le village se développe presque les bords de la rivière « La Lawe » qui le traverse. Les uniquement sur les bords de la rivière « La Lawe » qui habitants vivent alors d’élevage et de la culture du lin le traverse. Les habitants vivent alors d’élevage et de et du blé. P. 10 // Au cœur de ma cité / novembre 2011 Bruay-la-Buissière est aussi connue pour sa piscine Art Déco, située au cœur des cités minières. Inaugurée le 1er août 1936, elle a été conçue par Paul Hanote, architecte bruaysien. Cette piscine de plein air, ouverte du 1er juin au 30 septembre avec une eau chauffée à plus de 30°c, a été classée monument historique en 1997. C'est la dernière piscine du genre encore en activité en France. La compagnie des mines a par ailleurs accordé un prêt à la commune pour la construction de l’hôtel de ville, qui a été édifié entre 1928 et 1930 par les architectes René et Paul Hanote. D’inspiration renaissance flamande, le bâtiment est composé d’un corps central et d’un beffroi d’une hauteur de 47,50 m. On y retrouve des guirlandes de fleurs au niveau du cadran de l’horloge, qui font référence au style Art Déco, ainsi que des têtes de mineurs sur chacune des trois portes d’entrée. Les vitraux, réalisés en 1929 par les maîtres verriers lillois Labille et Bertrand, retracent des scènes de la vie des mineurs de la fosse 5. L’hôtel de ville est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis octobre 2009. > Bruay aujourd’hui : des cités renouvelées Depuis la fermeture des puits, le patrimoine de la Compagnie des mines de Bruay est entretenu, réhabilité, renouvelé. La piscine art Déco a été totalement restaurée et continue d’accueillir des milliers de nageurs chaque année. Les cités minières sont rénovées jour après jour par Maisons & Cités, l’objectif étant de conserver ce paysage urbain historique. Le territoire continue son développement, auquel participe Maisons & Cités puisque près de 90 logements ont été construits par le Groupe ces dernières années. Située place Suffren, la résidence Washington construite par le groupe Maisons & Cités. Pratique > Accidents domestiques : mieux vaut les prévenir Chutes, brûlures, noyades, intoxications, asphyxies, ingestions et inhalations d’objets, risques électriques, morsures… la liste des accidents domestiques est longue. Pourtant, quelle qu’en soit la cause, 9 accidents sur 10 auraient pu être évités. C’est pourquoi il est important d’en prévenir les risques. " E n France, 20 000 personnes meurent chaque année d’un accident domestique parmi les 8 millions qui en sont victimes. Ce type d’accident constitue aujourd’hui la troisième cause de mortalité en France et la première cause de mortalité infantile. Les enfants, premières victimes d’accidents domestiques " Organisez votre logement de façon à éviter les chutes : faites place nette, évitez les obstacles, assurez-vous, lorsque vous devez prendre de la hauteur, de monter sur un objet stable. Etre bien chaussé vous évitera de trébucher. ns ons pla b s o v z fr Envoye inorpa. g o s @ s n bonspla >Les bons plans de Fred ;) Un logement bien éclairé sécurisera vos déplacements. Installez des sols et tapis antidérapants. Débranchez tout appareil électrique immédiatement après usage. Aérez votre logement quotidiennement. Pour protéger vos enfants, ne laissez pas traîner de petits objets qui pourraient être ingérés, éloignez les objets électriques de leurs petites mains. Tenez hors de leur portée tout produit chimique, médicament ou objet tranchant, ne le laissez pas seul avec un animal. Parcourez, avec lui, les endroits à risques de votre maison. Expliquez-lui les dangers dans un discours adapté à son âge. Ne laissez jamais un enfant en bas âge sans surveillance : le pire arrive souvent à cause d’un tout petit manque d’attention. Pour la maison Pour l’extérieur > Un miroir de salle de bains sans buée > Sortir, c’est bon pour le moral Pour éviter la formation de buée sur le miroir de votre salle de bains, lavez-le avec un mélange d’eau chaude, de vinaigre et quelques gouttes de liquide vaisselle. Essuyez soigneusement afin de ne laisser aucune trace. Avec l’hiver vient le cafard. L’état d’âme, pas l’insecte. Il est dû au manque de soleil. Pour l’éviter, il faut braver le froid et sortir le plus souvent possible. Le sport, la marche dans la nature, une sortie au cinéma… les prétextes ne manquent pas pour mettre son nez dehors. > Pour repousser les araignées À l’automne, elles sont entrées dans la maison. Pour les repousser, voici quelques trucs efficaces. Quelques gouttes d’essence algérienne (vendue en pharmacie) sur un pot pourri, posé sur un radiateur. De l’huile essentielle de marronnier d’Inde sur les encadrements de portes et de fenêtres. Pour l’automne prochain, pensez à disposer sous les meubles des pédoncules de tomates en grappe ou des marrons (les châtaignes marchent aussi) dans leur coque coupée en deux. > Protéger les plantes fragiles En terre ou en gros pot : disposer du pailletin (tonte de pelouse par exemple) à la base de la plante et/ou l’enrouler d’un voile protecteur, vendu en jardinerie. En pot ou jardinière : les mettre à l’abri, dans une serre, une véranda ou à la maison près d’une fenêtre pour qu’elles bénéficient de la lumière. P. 11 // Au cœur de ma cité / novembre 2011 Du rêve à la propriété... >ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ Bénéfi cie en modèle à étage livrés avec jardin et garage 03 27 99 59 38 ON LOCATI ON* I ACCESS la type 4 sà PROCHAINEMENT À DECHY vantages es a lié d z * offre soumise aux plafonds l f d de d ressources PSLA, voir conditions en agence Tradition et modernité pour ce programme de 29 logements de 3 chambres THIBAUT PAGLI, conseiller commercial La première phase de commercialisation concerne 15 logements de type 4 à étage. Chaque habitation disposera d'un garage intégré, du chauffage central au gaz et d'un jardin clôturé. L’architecture se veut à la fois contemporaine et traditionnelle. Ces maisons sont idéales pour un premier achat et répondent parfaitement aux besoins d’une famille en termes d’espace, de conception et d’implantation. De plus, Dechy bénéficie d’une situation favorable à 2 minutes du centre de Douai. Elle profite d’infrastructures autoroutières permettant d’accéder rapidement à Lille, Valenciennes, Arras et la Belgique. Vous y trouverez tous les commerces et services de proximité ainsi qu’une zone commerciale. Tout ceci contribue à faire de Dechy une ville attractive qui concilie développement urbain, préservation de l’environnement et qualité de vie. S Achetez en TOUTE SÉCURITÉ! Renseignements et inscriptions : M&C Immobilier, 119 rue St Jacques 59500 DOUAI, Ce programme de 29 logements est idéalement situé en centre-ville et se trouve à proximité de toutes commodités telles qu'un centre commercial, les transports en commun et les axes autoroutiers. Les logements sont de type 4 (3 chambres) avec garage intégré et jardin. Dans le cadre de la location accession, les futurs propriétaires peuvent bénéficier de nombreux avantages comme la TVA à 5,5%, l’exonération de la taxe foncière pendant 14 ans et la garantie de rachat et de relogement en cas d’accident de la vie. Ces logements consommeront peu d’énergie, tout en étant accessibles à des prix très attractifs. S Situé au cœur de Dechy, dans un îlot de verdure, ce projet s’inscrit dans une démarche de renouvellement urbain du centre de la commune. Il permettra la création d’une offre nouvelle de logements plus adaptée aux besoins des personnes souhaitant accéder à la propriété. Nos logements seront innovants et moins coûteux à l'usage grâce aux économies d’énergie. En effet, nos réalisations seront classées BBC (bâtiment basse consommation). M&C Immobilier 03 27 99 59 38 w w w . m c i - i m m o b i l i e r. f r A1 /A2 1> (* Accession soumise aux plafonds de ressources PSLA, voir conditions en agence.) A21 Vers Lille A1 <D ou ai Dechy Vers Lens Sin-le-Noble >D < ri Fé B n/ a ap um e en Guesnain ain /Va len cie nn es Situation du projet Une réalisation M&C HABITAT Découvrez les autres programmes en accession à la propriété sur www.mci-immobilier.fr