Apporter une réponse adaptée Apporter une

Transcription

Apporter une réponse adaptée Apporter une
de ma
cité
Au
Le journal de nos clients,
ayants droit et locataires
DOSSIER
Âge et handicap
N° 27 - DEC. 2011
Apporter
une réponse
adaptée
Proximité
Rencontre avec
des jardiniers
P.
08
Portrait
Bertrand Cocq
poète patoisant
P.
09
Échappée
Bruay-la-Buissière
Un haut lieu de
l'épopée minière
P.
10
SOMMAIRE
DES EFFORTS SOUTENUS
POUR LES CITÉS MINIÈRES
Dans un an,
le Louvre-Lens
P.
03
Thivencelle
Renaissance d'un quartier P.
05
> Zoom
édito
> Actualités
Le groupe Maisons & Cités, comme tous les acteurs de
l’habitat, suit avec attention l’évolution de la situation
et de ses répercussions probables sur l’habitat social,
l’immobilier, le coût des travaux de construction et de
rénovation, sur certaines aides sociales peut-être…
> Dossier
Répondre aux enjeux
du vieillissement
P.
06/07
Le logement est un besoin fondamental qui intervient
très largement sur la qualité de vie ; il est donc
important de moderniser les cités, de les adapter
aux besoins des clients, de les valoriser pour en faire
des lieux où il fasse bon vivre. S’il est un domaine sur
lequel le Groupe intervient avec force, c’est bien celuilà, et vous pouvez faire confiance en Maisons & Cités,
son Conseil d’administration et l’ensemble de ses
collaborateurs pour poursuivre dans cette voie.
> Proximité
Rencontre
avec des jardiniers
P.
08
P.
09
> Portrait
Bertrand Cocq
comique patoisant
En cette fin d’année, je vous souhaite de passer
d’excellentes fêtes et vous présente mes meilleurs
vœux pour 2012.
> Échappée
Bruay l'épopée miniére
De nouveau, notre pays traverse la tourmente, captif
d’une crise provoquée par les magnats de la finance,
ceux-là mêmes qui n’ont pas tiré les leçons de la
débâcle financière de 2008. Et, de nouveau, ce sont les
populations qui paient les pots cassés, les responsables
n’étant pas les payeurs.
P.
10
Jean-Pierre Kucheida
Président de Maisons & Cités
> Pratique
Les bons plans
de Fred
P.
11
Directeur de la publication :
Dominique Soyer
Courriel :
aucœ[email protected]
Crédits photos :
Ville de Bruay-la-Buissière
service communication p.10
Équipe rédactionnelle :
Émilie Goguet, Frédéric Gobolyak,
Grégory Roussel, Bruno Vermuse,
Matthieu Devos
Site internet :
www.maisonsetcites.fr
MV2 Architectes p.6
Photo de couverture :
Richard Baron / light Motiv
Impression : L’Artésienne
Liévin
Numéro ISSN : 1763-4288
Conception graphique :
Xavier Jakobiak
Conseil Régional NPDC
Copyright Fotolia p. 8 & 11
P. 02 // Au cœur de ma cité / novembre 2011
Toute reproduction, intégrale ou partielle,
est strictement interdite sans autorisation
de l’éditeur.
Actualités
> Dans un an,
le Louvre-Lens ouvre ses portes
L
a première pierre du LouvreLens a été posée le jour de
la sainte-Barbe, en 2009.
C’est également à l’occasion d’une
sainte-Barbe que le musée sera
inauguré, en décembre 2012. La
création de ce musée, au cœur du
bassin minier, est une chance dont
beaucoup ont encore du mal à
saisir la portée. Il ne s’agit pas d’un
simple musée qui exposera des
œuvres exceptionnelles, mais d’un
véritable tremplin culturel, social et
économique pour notre territoire.
Au cœur des cités minières, le chantier vu du ciel. Le Conseil régional de Nord-Pas-de-Calais est maître
d'ouvrage du projet.
À
l’image
Bilbao*
ville
Pays
À l’image
de de
Bilbao*
– ville– du
Paysdu
basque
basque
espagnol économiquement
espagnol
économiquement
sinistrée dans
sinistrée
dans
lesqui
années
1990
qui grâce
a su seà
les
années
1990,
a su se
relever
relever grâce àd’un
l’implantation
d’un
musée
l’implantation
musée de la
Fondation
de la Fondation
– la Région
Guggenheim
– Guggenheim
le Nord/Pas-de-Calais,
le
Nord-Pas-de-Calais
du
bassin
minier et les (maître
habitantsd’ouvrage
de la région
projet), le bien
bassin
minier
et retombées
les habitants
comptent
profi
ter des
de
comptent
profiàter
des retombées de
la
venue dubien
Louvre
Lens.
l’arrivée d’une antenne du Louvre à Lens.
> Essor culturel, social
et économique
L’implantation du musée est un atout pour
le bassin minier, ses valeurs et l’image qu’il
veut donner. Elle est aussi un formidable
outil de démocratisation de la culture
pour une population qui en est parfois
exclue. Au-delà des emplois créés pour et
> Les cités minières
L’antenne du Louvre s’implante au cœur des
cités minières. C’est dire si elles font l’objet
de toutes les attentions. Maisons & Cités
s’est engagé dans une valorisation de ces
quartiers qui passe par la rénovation de
l’habitat ancien, le traitement des abords
ou « résidentialisation », des opérations de
construction de logements individuels pour
l’accession et la location, et un béguinage.
Ce vaste chantier ne peut être mené
sans concertation avec les habitants,
régulièrement conviés à des réunions
publiques, ni une réflexion approfondie sur
les stratégies à adopter vis-à-vis des cités
proches du futur musée, amenées à s’ouvrir
sur le monde. Cette réflexion est menée
avec les partenaires du projet LouvreLens, notamment le Conseil régional, la
Communauté d’agglomération de Lens/
Liévin, la Mission Bassin minier et les
Bâtiments de France.
autour de la construction de l’édifice, des
retombées importantes sont attendues
à l'échelle de la région surtout dans les
domaines de l'emploi, des transports, de
l'hôtellerie, du logement, et de l'économie
locale… C’est l'effet Bilbao.
Maisons & Cités, mécène bâtisseur, contribue à sa façon à l’appropriation par la
population du Louvre-Lens en organisant
à la Maison du projet, sur le site du futur
musée, des « ateliers du Louvre » dont
bénéficient les enfants des écoles et des
centres sociaux du bassin minier.
* Bilbao : l’effet Guggenheim
Plongée dans un profond marasme
économique, la ville de Bilbao, dans le Pays
basque espagnol, a surmonté ses difficultés
avec la construction du quatrième musée de la
Fondation Solomon R. Guggenheim. Ce dernier
est devenu l’un des plus visités du monde et,
près de quinze ans après son ouverture en
1997, il accueille un million de visiteurs par an,
a généré 45 000 emplois directs ou indirects et
contribue à l’économie basque espagnole à
hauteur de 1,5 milliard d’euros.
Zoom sur le futur hall d’accueil depuis le parvis Est.
P. 03 // Au cœur de ma cité / novembre 2011
© Cyrille Thomas pour Sanaa / ImreyCulbert / Catherine Mosbach
Actualités
> Soyons courtois
STOP aux agressions
!
> Première pierre pour Unéo HABITAT
Maisons & Cités ne peut tolérer que
ses collaborateurs soient agressés,
verbalement et/ou physiquement.
Afin d’assurer leur protection, une
procédure spécifique a été mise en
place, pouvant entraîner des poursuites
judiciaires à l’encontre des auteurs de
ces faits.
Ce type de comportement est en effet
puni par la loi et des condamnations
ont déjà été prononcées à l'encontre
de locataires ou visiteurs irrespectueux.
> Un site pour les élus
partenaires de M&C
Le 24 septembre a été posée, cité 7 à Mazingarbe, la première pierre d’un programme de 54
logements individuels locatifs. Ces logements sont réalisés dans le cadre des activités d’Unéo
HABITAT, un groupement d’intérêt économique qui a pour objectif de mutualiser les moyens et
développer les synergies entre ses différents partenaires : Pas-de-Calais Habitat, Partenord Habitat,
Adévia et bien entendu Maisons & Cités.
Et aussi
> Une seconde chance
pour les jeunes en difficulté
http://mc-partenaires.fr
Le groupe Maisons & Cités a lancé un
nouveau site internet. Entièrement dédié
aux élus locaux, cet outil leur permettra
notamment d’y trouver un grand nombre
d’informations sur le parc de logements
Soginorpa. Ils pourront aussi suivre
l’évolution de la demande, visualiser
l’avancement des travaux de construction
ou connaître les logements en cours de
réhabilitation sur leur commune.
Découvrez la partie accessible au grand
public en vous rendant sur
http://mc-partenaires.fr
Un oubli gigantesque...
Dans notre dernier numéro, nous listions les
géants du bassin minier, en omettant toutefois de mentionner : Marguerite de Wallers et
Odette M'lampiste d'Evin-Malmaison. Cette
dernière a été créée pour rendre hommage
aux mineurs et honorer toutes les femmes
qui ont œuvré dans les fosses du bassin
minier. N'hésitez pas à nous communiquer
le nom d'autres géants pour que nous puissions compléter notre liste !
P. 04 // Au cœur de ma cité / novembre 2011
Le 20 octobre dernier a eu lieu l’inauguration
de l’École de la deuxième chance de l’Artois.
Implantée sur deux sites, à Liévin et Arras, elle
est la quatrième du genre à voir le jour dans la
région : « Notre ambition est de venir en aide à
des jeunes âgés de 18 à 25 ans qui sont sortis du
> Par ici
la bonne soupe
Depuis trois ans, locataires et ayant droits liévinois
se réunissent pour préparer et déguster ensemble
une grande variété de soupes. Organisé cette
année au cœur la cité des Petits bois de Liévin,
ce projet fédérateur et créateur de lien social,
a reçu une nouvelle fois le soutien du groupe
Maisons & Cités.
système scolaire. Nous agissons en amont en les
accompagnant dans la définition de leur projet
professionnel », explique Christophe Lobé-Sikoti,
responsable pédagogique et développement de
l’école. Durant plusieurs mois, les jeunes stagiaires
suivent des cours de français, mathématiques
et informatique, tout en effectuant des stages
réguliers en entreprise. Jean-Pierre Kucheida,
président de l’école, a mis en évidence
l’importance de ces lieux de formation pour
l’avenir des jeunes en difficulté : « l’objectif est
que tous les jeunes de la région qui en ont besoin
puissent avoir accès à ces formations. Ils ont une
vraie place à tenir dans la société de demain ». Le
groupe Maisons & Cités compte parmi les 220
entreprises et associations partenaires de l’école.
Zoom
> Thivencelle :
(Re)naissance d’un quartier
La cité de la Perche, à Thivencelle, est métamorphosée. Fruit de la collaboration entre
Maisons & Cités, la commune, l’État et d'autres acteurs de l’habitat, un vaste chantier d’aménagement
y a été mené, mêlant rénovation de l’habitat ancien, constructions neuves et valorisation paysagère.
Ajout de volumes lors de la rénovation des 21 logements
de la cité. 31 constructions neuves ont vu le jour pour
remplir les « dents creuses » et favoriser la mixité sociale.
Lors de l'inauguration, visite du quartier par les
différents partenaires.
La rue Piérard située dans la cité de la Perche.
> Un quartier précieux
pour la commune
Cette collaboration a permis dans un
premier temps la rénovation des voiries,
préalable incontournable de la rénovation,
en y ajoutant une touche paysagère qui
s’intègre parfaitement au milieu rural de la
commune. Suivirent la réhabilitation des
vingt et un logements de la cité et la
construction de logements neufs pour
combler de nombreux espaces libres. Dix
logements locatifs ont ainsi été bâtis par
l’opérateur Val Hainaut Habitat, dix autres
en accession sociale par Pierres et Territoires
et onze parcelles libres de constructeurs ont
été commercialisées par Maisons & Cités.
La cité de la Perche est ainsi passée de vingt
et un à cinquante deux logements.
"
J
usqu’alors, la réhabilitation des 21
logements de la cité se heurtait à un
obstacle majeur : le coût trop important
pour la commune de la mise aux normes
des voiries et de l’assainissement. La
situation géographique éloignée du village
en était la cause principale1. Cependant,
conscients de la nécessité d’agir pour ce
quartier en attente d’un sérieux coup de
pinceau, plusieurs partenaires 2 se sont
associés autour d’un projet ambitieux
d’aménagement urbain et ont imaginé un
nouveau quartier associant l’ancien
réhabilité avec le neuf, mêlant le locatif avec
l’accession sociale pour favoriser la mixité
sociale.
Un projet ambitieux
d'aménagement urbain
"
Une goutte d’eau ? Pas vraiment lorsqu’on
sait qu’avec les 114 logements des cités
mitoyennes de Saint-Roch, Saint-Pierre et
des Hauts-Champs, le quartier représente
peu ou prou la moitié des logements de la
commune, 100 % du logement social et la
moitié de la population ! C’est dire si le projet
était important aux yeux de la municipalité
de Thivencelle.
(1)
À peine à 8 kilomètres de Péruweltz en Belgique, plus
grande ville à proximité, le village de Thivencelle est
entouré de champs et par les communes de Condé-surl’Escaut, Saint-Aybert et Crespin.
(2)
Principaux partenaires du projet : Thivencelle, l’État,
la Direction départementale des territoires et de la
mer (DDTM), le Conseil régional Nord-Pas-de-Calais,
Valenciennes Métropole, Maisons & Cités Soginorpa, Val
Hainaut Habitat, Pierres et Territoires.
Thivencelle, au Nord-Est de
Valenciennes, est un petit village rural
de 840 habitants, à un jet de pierre de
la frontière belge. Maisons & Cités y
représente pratiquement la moitié de
l’habitat et de la population. Son
patrimoine y est composé de 135
logements répartis sur les cités de la
Perche (21), Saint-Roch (39), Saint-Pierre
(42) et les Hauts Champs (33). Le village
est devenu minier avec la Compagnie
des mines de Thivencelle, fruit de la
fusion avec les sociétés Condéenne et
Fresnes-Midi, qui a construit des
logements pour ses ouvriers vers la fin
du XIXe siècle et le début du XXe siècle.
P. 05 // Au cœur de ma cité / novembre 2011
DOSSIER
Le site de l'ancien collège de Leforest a été choisi pour
accueillir le futur EHPAD. Le programme comprendra
trois unités d'hébergement de 24 lits.
> Âge et handicap
L’action de Maisons & Cités
pour répondre
aux enjeux du vieillissement
(
Nous vivons plus longtemps. Grâce aux progrès de la science et de la médecine, notre espérance
de vie s’allonge et la réponse aux enjeux du vieillissement de la population est devenue une priorité
pour toute la société. À plus forte raison lorsque la maladie et le handicap viennent s’ajouter à l’âge.
P
Les programmes de construction comprennent des
logements de plain pied adaptés à la mobilité réduite,
comme ici, un lotissement de huit maisons individuelles
dans la cité du Transvaal à Divion.
P. 06 // Au cœur de ma cité / novembre 2011
eut-être plus que d’autres bailleurs,
Maisons & Cités est confronté à ce
problème. Les ayants droit du statut
du mineur occupent un tiers des logements
et leur moyenne d’âge est de 78 ans.
Beaucoup d’entre eux souffrent de maladies
ou de handicaps liés à leur ancien métier
(silicose, broncho -pneumopathies,
blessures…) qui réduisent leur mobilité et,
dans certains cas, leur autonomie. Les
anciens mineurs ne sont pas les seuls à
souffrir de handicap. Bien que relativement
jeunes (moyenne d’âge 48 ans), les locataires
de Maisons & Cités ne sont pas à l’abri d’une
dégradation de leur état de santé. Parmi
eux, certains réclament une attention
particulière.
Dès lors se pose la question du logement,
de son adaptation lorsqu’il est ancien, de
sa conception lorsqu’il s’agit de construction
neuve, individuelle ou spécialisée en
relation avec des structures médicalisées.
Adaptation des logements anciens : les travaux les plus
courants concernent l’installation d’une douche adaptée
à la place de la baignoire. Sur notre photo, une douche
à fond plat (sans rebords) réalisée pour une personne
à mobilité très réduite. Des poignées de maintien peuvent
être fixées pour plus de confort.
> "Home family"
et EHPAD
> L’adaptation
des logements anciens
> Les logements neufs
adaptés
Qu’il s’agisse d’apporter une réponse au
vieillissement ou au handicap, la politique
de Maisons & Cités vise à maintenir le plus
longtemps possible chez lui le locataire ou
l’ayant droit. C’est d’ailleurs un souhait
largement exprimé par les intéressés. La
démarche consiste alors à adapter le
logement existant aux besoins spécifiques
de l’occupant : installation d’une douche
adaptée à la place de la baignoire, rampes
d’accès, WC surélevés, poignées de maintien,
élargissement des portes pour les fauteuils
roulants, etc. Pour financer en partie la
réalisation de ces travaux, il est fait appel à
l’Agence nationale pour la garantie des
droits des mineurs (ANGDM) pour les ayants
droit, et aux Maisons départementales des
personnes handicapées pour les locataires.
Le manque de logements adaptés est criant
dans la région et l’aménagement des
maisons basses du parc ancien est loin de
suffire à le combler. Systématiquement, les
programmes de construction neuve engagés
par Maisons & Cités comportent des
logements de plain pied adaptés pour les
personnes à mobilité réduite (PMR). Ils sont
destinés à la location ou à l’accession sociale
et bénéficient, en plus des mêmes
caractéristiques techniques que les
logements plus grands (confort, économies),
de particularités telles que facilité d’accès,
volets roulants électriques... Certains sont
rassemblés en résidences, à l’image du
lotissement Émile Gobbe à Auberchicourt,
ou dans un « béguinage » comme celui de
Oignies (résidence Camille Delabre).
Le handicap est un fardeau lourd à porter,
comme l’est la perte d’autonomie. C’est un
fardeau pour celui qui le subit, mais aussi
pour ses proches. La moindre activité, le
moindre détail de la vie quotidienne doit
être organisé en fonction de ce handicap.
Les structures médicalisées sont là pour
offrir des conditions de vie optimales pour
les personnes désorientées et un répit pour
les proches. Mais ces structures sont trop
peu nombreuses. Le phénomène prend de
l’ampleur et oblige les collectivités à revoir
leur réseau d’établissements adaptés.
Maisons & Cités apporte à ces collectivités
et à certains organismes spécialisés ses
compétences de constructeur. Ainsi, la résidence Camille Delabre de Oignies comporte
deux «home family» destinés à recevoir des
personnes âgées dépendantes, tout comme
les établissements d'hébergement pour
personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Logements aménagés, lotissements adaptés,
structures médicalisées… la personne âgée,
handicapée, en perte d’autonomie ou
désorientée doit pouvoir avoir le choix.
Maisons & Cités s’efforce d’apporter des
réponses.
La résidence Camille Delabre, à Oignies, comprend 20
logements individuels de plain pied, deux « home family »
(à l’arrière plan sur la photo) composés chacun d’un grand
logement pour la famille d’accueil et de trois studios pour
les personnes fragiles, une loge pour l’intendant, une salle
des fêtes et deux parkings. La résidence est occupée depuis
cette fin d’année 2011.
P. 07 // Au cœur de ma cité / novembre 2011
Proximité
> Rencontre
avec des jardiniers
qui méritent les honneurs
E
mbellir sa maison avec des
fleurs, c’est aussi embellir
sa cité, son quartier et
sa ville. Cela contribue donc à
améliorer sensiblement son
cadre de vie.
Partant de ce constat, Maisons
& Cités s’associe à des municipalités organisant des concours de maisons fleuries, en
récompensant ses résidents.
Cette année, lors de 16 remises
de prix, les représentants des
antennes de proximité ont
félicité plus de 300 artistes en
décoration florale. Certains
cumulent cette passion avec
celle du jardinage. Notre
Groupe est aussi partenaire
de l’association des amateurs
de jardins des secteurs de
Oignies et d’Hénin-Beaumont
qui organise le plus grand
concours du bassin minier.
> À Bruay-la Buissière, chez les Gérard,
les fleurs et les concours renforcent
aussi les liens familiaux.
« Nul doute que mes cinq petits enfants et mon
arrière-petite-fille suivront le même chemin » ajoute
Henriette.
C’est « Pépé » René et « Mamy » Henriette qui
ont transmis le virus au reste de la famille. Le 30
septembre, ils ont à nouveau remporté le 1er prix
de la catégorie façade et pelouse du concours
bruaysien. Leur petit plain-pied de la rue d’Anjou,
dans la cité des Provinces, est baptisé « mon
désir ». Il est décoré toute l’année sans surcharge
et avec une certaine poésie qui ne laisse jamais
insensible les jurys. « Après avoir habité durant des
décennies dans les rues de Béthisy et de Bretagne,
dans des logements non rénovés mais toujours
fleuris, nous rêvions de vivre dans un plain-pied
moderne et confortable. Notre rêve s’est réalisé il
y a deux ans » clament nos deux sympathiques
retraités qui ont fêté dernièrement leurs noces
d’or.
Maryse, leur fille, habite aussi à Bruay, dans un
logement Maisons & Cités situé rue d’Isbergues.
En 2011 elle s'est classée première du concours
local dans la catégorie jardins et cours, juste
devant son beau-père, « encore un champion dans
la famille. »
Leur fierté est aussi d’avoir transmis leur passion
à leurs deux fils et à leur fille, et par voie de
conséquence à leurs gendre et belles filles.
La famille Gérard se concerte pour la préparation des concours
> À Carvin, René et Andrée Tramecourt
ont ajouté une touche d’exotisme à
leur jardin Carvinois.
René et Andrée sont connus de tous les habitants
de la cité Saint-Jean à Carvin. René est, depuis
près de 20 ans, concierge de la salle Dauchet face
à leur logement. Le couple est aussi l’un des plus
fervents embéllisseurs du quartier et remporte
régulièrement des prix.
Depuis cinq ans, les Tramecourt cachaient un
secret qui a été dévoilé le 9 octobre, lors de la
remise des prix du concours de l’association des
amateurs de jardins du secteur de Oignies. Ils
ont réussi à faire pousser des bananes dans leur
jardin !
« Notre bananier, qui culmine aujourd’hui à près de
5 mètres du sol, était à l’origine une plante de moins
d’un mètre offerte par des amis, de retour d’un
voyage en République dominicaine. Il y a plusieurs
petits régimes mais, malheureusement, les fruits
restent verts. L’hiver, il faut protéger le bananier
qui craint le gel mais nécessite peu d’entretien.
Juste un peu de purin d’ortie contre les insectes »
précise René.
P. 08 // Au cœur de ma cité / novembre 2011
Cette année, René a aussi surpris ses amis avec
ses betteraves rouges. Certaines pesaient plus de
2 kg !
Portrait
Portrait
> Bertrand Cocq :
Comique patoisant
et grand poète
Depuis plus de 30 ans, Bertrand Cocq remplit
les salles, fait rire son public et lui procure de
grandes émotions en maniant à la perfection
le patois, une langue qui a forgé son identité.
"
« Vrai éfant du bassin minier », Bertrand Cocq, âgé
aujourd’hui de 60 ans, père de deux enfants et quatre fois
grand-père est un auteur et acteur patoisant de talent.
Cet amour pour notre patois est inscrit dans ses gènes.
« Mon grand-père et mon père étaient mineurs et le parlaient
fort bien. Ma mère l’utilisait sans cesse car elle arpentait le
bassin minier avec sa roulotte pour faire les ducasses en tenant
« le casse gueule Demandrille », explique-t-il avec nostalgie.
Ce n’est qu’à l’âge de six ans, au moment de rentrer en école primaire
à Auchel, que j’ai appris réellement la langue française. »
Mon plaisir c’est aussi
de faire naître le silence
dans une salle simplement
avec un poème patoisant.
Une maîtrise de la langue
qui fait merveille
Une maîtrise si parfaite de la « langue des mineurs » qu’en plus
de son métier d’éducateur spécialisé pour les écoles de Divion,
on lui donne, en 1982, la possibilité de jouer sur l’émotion aussi
bien que sur les mots à travers les ondes radios. « Mes débuts
et mes premiers succès, c’est à Radio Alfa, une radio auchelloise, que
je les ai connus. C’était avec Guy Dubois, l’un des plus grands poètes
patoisants », précise l’artiste. Il écrira aussi huit livres sur l’histoire
des mines dans le Bruaysis.
Son sens de la formule et son patois font alors merveille.
Il fait rire aux éclats ou pleurer, avec une facilité déconcertante. À tel point qu’en 1990, il est approché par
la compagnie théâtrale « Les tréteaux de l’impasse » pour
rédiger une pièce intitulée « Ein n’dit pas d’mau d’ches morts »*.
« Ce coup d’essai a tellement plu que j’en ai écrit quatre autres par la
suite, souligne cette fine plume. Pour « Ein partie d’pêque à l’ieau »**,
la deuxième pièce, toute l’équipe m’a demandé d’intégrer la troupe
comme acteur. Dès lors, je n’ai jamais pu m’en passer ».
En tout, ses pièces de théâtre ont été jouées près de 350 fois
et ont rempli les plus belles salles de spectacle de la région
Nord-Pas-de-Calais. « Nous avons rempli trois fois le casino d’Arras,
huit fois la scène de Béthune et une fois le Sébastopol de Lille ».
Les textes simples, drôles et émouvants font mouche... sans
jamais aucune grossièreté : « J’ai une réaction épidermique à cela.
Si j’en entends une dans un spectacle rédigé en patois, ça me hérisse
le poil et je préfère m’en aller », avoue-t-il.
Des spectacles inspirés de
la vie dans nos cités
En 2009, il décide de mettre entre parenthèses sa collaboration
avec la compagnie, pour « vivre une autre aventure humaine
et artistique ». Il se met en scène avec son complice
Jean-Marc Delattre, pour « Léon et Gérard, tout seul
à 2 », puis réalise, toujours avec lui, des vidéos sur
internet décryptant l’actualité intitulées « In va
décoder sec ! » (750 000 connexions). Enfin, il raconte
sa vie dans les corons dans un dernier spectacle
« Simon et Bertrand vont vous dire quoi », où la
musique de Simon Colliez et les illustrations d’André
Boudon viennent ajouter à la beauté des textes, le
son et les images tirées directement de la vie dans
nos cités. Un spectacle en réaction à la déferlante
« Bienvenue chez les Ch'tis ». « Ce projet rétablit la
vérité sur notre patois qui n’est pas qu’une succession
d’onomatopées, s’agace-t-il. Notre « parlache »*** ne se
résume pas à Hein et Biloute ! C’est avant tout une langue
parlée empreinte d’émotions et de poésie ».
”
Son inspiration ? Bertrand Cocq la tire de ses racines,
de ce qu’il ressent, de ce qu’il voit dans la vie courante.
Avec lui, une simple conversation entre voisins peut vite
devenir un sujet hilarant. « Mon plaisir c’est aussi de faire
naître le silence dans une salle simplement avec un poème
patoisant, admet-il. Mais ma plus grande récompense
c’est d’entendre à la fin du show : « Merci, vous m’avez
expliqué ce qu’était la vie de mon grand-père » ou bien :
« Je pensais que ma vie dans les corons était ordinaire,
mais vous l’avez rendue si belle ».
* « Ein n’dit pas d’mau d’ches morts » : On ne dit pas de mal des morts
** « Eine partie d’pêque à l’ieau » : Une partie de pêche à l’eau
*** parlache : langage
P. 09 // Au cœur de ma cité / novembre 2011
Échappée
>Bruay-la-Buissière
Un haut lieu de l’épopée minière
B
ruay-la-Buissière était un simple village
avant la découverte du charbon. En
l’espace d’un siècle, elle a connu un
développement spatial et démographique
fulgurant : la compagnie des mines locale
y a bâti, au fil des années, des centaines
de logements répartis sur plusieurs cités.
Rebaptisée Bruay-les-Mines en 1900, puis
Bruay-en-Artois en 1923, elle s’est établie
en 1987 sous le nom de Bruay-la-Buissière,
après s’être associée à sa commune voisine,
Labuissière. Entre monuments, habitations
et espaces verts, la ville a tout d’un haut lieu
d’histoire, constituant un témoin important
de l’épopée minière.
La piscine Art Déco, dont la rénovation vient de se terminer, est la dernière du genre encore en activité en France.
la culture du lin et du blé.
> Le patrimoine minier
La découverte du charbon et la création en 1852 de
la Compagnie des mines de Bruay marquent le début
du développement de la commune. De nombreuses
cités minières se dessinent alors autour des puits
de mines, modelant le paysage urbain. Parmi les
plus connues, la cité des Électriciens, composée de
43 logements, est la dernière du genre à l’échelle
du bassin minier. Conçue en 1856 et achevée en
1861, elle constitue un élément patrimonial fort du
bassin minier, faisant partie des 21 cités d’exception
autour du Louvre-Lens. Elle est en cours d’inscription
au patrimoine mondial de l’Unesco et classée
monument historique depuis décembre 2009.
La cité a été investie pendant trois ans par un collectif
d'artistes et a ainsi reçu 15 000 visiteurs. Aujourd'hui
une étude cofinancée par les collectivités locales,
l'État et Maisons & Cités est en cours pour imaginer
les futurs possibles de cette cité devenue si populaire.
Le donjon du château de la Buissière, construit en 1310.
>
> Ville
Ville d’histoire
d’histoire
Les premiers écrits évoquant Bruay datent de 1127.
Les premiers écrits évoquant Bruay datent de 1127.
Elle n’est alors qu’un territoire dépendant du château
Elle n’est alors qu’un territoire dépendant du château
de Béthune. En 1430, Guy Guilbaut y fait construire un
de Béthune. En 1430, Guy Guilbaut y fait construire
château, dont il ne reste aujourd’hui que la tour de
un château, dont il ne reste aujourd’hui que la tour
Lambres. Le château de La Buissière, construit en 1310,
de Lambres. Le château de La Buissière, construit
a laissé un héritage plus marquant dans le paysage :
en 1310, a laissé un héritage plus marquant dans
son donjon, qui constitue aujourd’hui un monument
le paysage : son donjon, qui constitue aujourd’hui
incontournable du territoire. Du XIIIe au XVIIIe siècle,
un monument incontournable du territoire. Du
le village
se développe presque uniquement sur
XIIIe au XVIIIe siècle, le village se développe presque
les bords de la rivière « La Lawe » qui le traverse. Les
uniquement sur les bords de la rivière « La Lawe » qui
habitants vivent alors d’élevage et de la culture du lin
le traverse. Les habitants vivent alors d’élevage et de
et du blé.
P. 10 // Au cœur de ma cité / novembre 2011
Bruay-la-Buissière est aussi connue pour sa piscine
Art Déco, située au cœur des cités minières.
Inaugurée le 1er août 1936, elle a été conçue par Paul
Hanote, architecte bruaysien. Cette piscine de plein
air, ouverte du 1er juin au 30 septembre avec une eau
chauffée à plus de 30°c, a été classée monument
historique en 1997. C'est la dernière piscine du genre
encore en activité en France.
La compagnie des mines a par ailleurs accordé un prêt
à la commune pour la construction de l’hôtel de ville,
qui a été édifié entre 1928 et 1930 par les architectes
René et Paul Hanote. D’inspiration renaissance
flamande, le bâtiment est composé d’un corps central
et d’un beffroi d’une hauteur de 47,50 m. On y retrouve
des guirlandes de fleurs au niveau du cadran de
l’horloge, qui font référence au style Art Déco, ainsi
que des têtes de mineurs sur chacune des trois portes
d’entrée. Les vitraux, réalisés en 1929 par les maîtres
verriers lillois Labille et Bertrand, retracent des scènes
de la vie des mineurs de la fosse 5. L’hôtel de ville est
inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments
historiques depuis octobre 2009.
> Bruay aujourd’hui :
des cités renouvelées
Depuis la fermeture des puits, le patrimoine de
la Compagnie des mines de Bruay est entretenu,
réhabilité, renouvelé. La piscine art Déco a été
totalement restaurée et continue d’accueillir des
milliers de nageurs chaque année. Les cités minières
sont rénovées jour après jour par Maisons & Cités,
l’objectif étant de conserver ce paysage urbain
historique. Le territoire continue son développement,
auquel participe Maisons & Cités puisque près de
90 logements ont été construits par le Groupe ces
dernières années.
Située place Suffren, la résidence Washington construite
par le groupe Maisons & Cités.
Pratique
> Accidents domestiques :
mieux vaut les prévenir
Chutes, brûlures, noyades, intoxications,
asphyxies, ingestions et inhalations d’objets,
risques électriques, morsures… la liste des
accidents domestiques est longue. Pourtant,
quelle qu’en soit la cause, 9 accidents sur 10
auraient pu être évités. C’est pourquoi il est
important d’en prévenir les risques.
"
E
n France, 20 000 personnes meurent
chaque année d’un accident domestique
parmi les 8 millions qui en sont victimes.
Ce type d’accident constitue aujourd’hui la
troisième cause de mortalité en France et la
première cause de mortalité infantile.
Les enfants, premières victimes
d’accidents domestiques
"
Organisez votre logement de façon à éviter les
chutes : faites place nette, évitez les obstacles,
assurez-vous, lorsque vous devez prendre
de la hauteur, de monter sur un objet stable.
Etre bien chaussé vous évitera de trébucher.
ns
ons pla
b
s
o
v
z
fr
Envoye
inorpa.
g
o
s
@
s
n
bonspla
>Les bons
plans
de Fred ;)
Un logement bien éclairé sécurisera vos
déplacements. Installez des sols et tapis
antidérapants. Débranchez tout appareil
électrique immédiatement après usage. Aérez
votre logement quotidiennement.
Pour protéger vos enfants, ne laissez pas traîner
de petits objets qui pourraient être ingérés,
éloignez les objets électriques de leurs petites
mains. Tenez hors de leur portée tout produit
chimique, médicament ou objet tranchant, ne
le laissez pas seul avec un animal. Parcourez,
avec lui, les endroits à risques de votre maison.
Expliquez-lui les dangers dans un discours
adapté à son âge. Ne laissez jamais un enfant en
bas âge sans surveillance : le pire arrive souvent
à cause d’un tout petit manque d’attention.
Pour la maison
Pour l’extérieur
> Un miroir de salle de bains
sans buée
> Sortir,
c’est bon pour le moral
Pour éviter la formation de buée sur le
miroir de votre salle de bains, lavez-le
avec un mélange d’eau chaude, de
vinaigre et quelques gouttes de liquide
vaisselle. Essuyez soigneusement afin
de ne laisser aucune trace.
Avec l’hiver vient le cafard. L’état d’âme,
pas l’insecte. Il est dû au manque de
soleil. Pour l’éviter, il faut braver le froid
et sortir le plus souvent possible. Le
sport, la marche dans la nature, une
sortie au cinéma… les prétextes ne
manquent pas pour mettre son nez
dehors.
> Pour repousser les araignées
À l’automne, elles sont entrées dans la
maison. Pour les repousser, voici
quelques trucs efficaces. Quelques
gouttes d’essence algérienne (vendue
en pharmacie) sur un pot pourri, posé
sur un radiateur. De l’huile essentielle
de marronnier d’Inde sur les encadrements de portes et de fenêtres. Pour
l’automne prochain, pensez à disposer
sous les meubles des pédoncules de
tomates en grappe ou des marrons (les
châtaignes marchent aussi) dans leur
coque coupée en deux.
> Protéger les plantes fragiles
En terre ou en gros pot : disposer du
pailletin (tonte de pelouse par exemple)
à la base de la plante et/ou l’enrouler
d’un voile protecteur, vendu en
jardinerie.
En pot ou jardinière : les mettre à l’abri,
dans une serre, une véranda ou à la
maison près d’une fenêtre pour qu’elles
bénéficient de la lumière.
P. 11 // Au cœur de ma cité / novembre 2011
Du rêve à la propriété...
>ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ
Bénéfi
cie
en modèle à étage livrés avec jardin et garage
03 27 99 59 38
ON
LOCATI ON*
I
ACCESS
la
type 4
sà
PROCHAINEMENT À DECHY
vantages
es a
lié
d
z
* offre soumise aux plafonds
l f d de
d ressources PSLA, voir conditions en agence
Tradition et modernité pour ce programme
de 29 logements de 3 chambres
THIBAUT PAGLI,
conseiller commercial
La première phase de commercialisation
concerne 15 logements de type 4 à étage.
Chaque habitation disposera d'un garage
intégré, du chauffage central au gaz et d'un
jardin clôturé. L’architecture se veut à la
fois contemporaine et traditionnelle. Ces
maisons sont idéales pour un premier achat
et répondent parfaitement aux besoins d’une
famille en termes d’espace, de conception et
d’implantation.
De plus, Dechy bénéficie d’une situation
favorable à 2 minutes du centre de Douai.
Elle profite d’infrastructures autoroutières
permettant d’accéder rapidement à Lille,
Valenciennes, Arras et la Belgique. Vous y
trouverez tous les commerces et services de
proximité ainsi qu’une zone commerciale.
Tout ceci contribue à faire de Dechy une ville
attractive qui concilie développement urbain,
préservation de l’environnement et qualité de
vie.
S
Achetez en TOUTE SÉCURITÉ!
Renseignements et inscriptions :
M&C Immobilier,
119 rue St Jacques 59500 DOUAI,
Ce programme de 29 logements est
idéalement situé en centre-ville
et se trouve à proximité de toutes
commodités telles qu'un centre
commercial, les transports en commun
et les axes autoroutiers. Les logements
sont de type 4 (3 chambres) avec
garage intégré et jardin. Dans le cadre
de la location accession, les futurs
propriétaires peuvent bénéficier de
nombreux avantages comme la TVA à
5,5%, l’exonération de la taxe foncière
pendant 14 ans et la garantie de rachat
et de relogement en cas d’accident de la
vie. Ces logements consommeront peu
d’énergie, tout en étant accessibles à
des prix très attractifs. S
Situé au cœur de Dechy, dans un îlot de
verdure, ce projet s’inscrit dans une démarche
de renouvellement urbain du centre de la
commune. Il permettra la création d’une offre
nouvelle de logements plus adaptée aux
besoins des personnes souhaitant accéder à la
propriété. Nos logements seront innovants et
moins coûteux à l'usage grâce aux économies
d’énergie. En effet, nos réalisations seront
classées BBC (bâtiment basse consommation).
M&C Immobilier
03 27 99 59 38
w w w . m c i - i m m o b i l i e r. f r
A1
/A2
1>
(* Accession soumise aux plafonds de ressources PSLA, voir conditions en agence.)
A21
Vers
Lille
A1
<D
ou
ai
Dechy
Vers
Lens
Sin-le-Noble
>D
<
ri
Fé
B
n/
a
ap
um
e
en
Guesnain
ain
/Va
len
cie
nn
es
Situation du projet
Une réalisation M&C HABITAT
Découvrez les autres programmes en accession à la propriété sur www.mci-immobilier.fr