Logement en Gironde : tract à destination du grand
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Logement en Gironde : tract à destination du grand
Louer dans le privé ? Un T4 de 80 m2 : loyer mensuel moyen 816 Euros dans la CUB. Il faut disposer de 2720 € mensuels. S’éloigner ? Parcourir 20 000 km / an avec un 5 cv fiscaux coûte sur 20 ans 143 360 Euros… Plus le risque de dégradation des conditions de vie et de transport… Louer dans le social ? Renouveler la demande pendant des années… Par rapport à la loi il manque 31 000 logements locatifs sociaux en Gironde, il en manque 12 000 à Bordeaux ! Acheter du neuf ? On atteint 4 000 euros le m2 pour un T4, soit plus de 1 500 Euros par mois de remboursement d’emprunt pendant 20 ans : il faut disposer de 5 000 euros mensuels. Acheter de l’ancien ? Les prix ont plus augmenté que dans le neuf… LA PART DE NOS RESSOURCES CONSACREE AU LOGEMENT EST TROP ELEVEE !! Aujourd’hui, nous dénonçons cette situation alors AGISSONS !! La CGT propose en matière de logement : qu’il y ait une politique foncière publique en Gironde avec, par exemple, la création d’un établissement foncier public qui ait comme objectif de mettre des terrains à la disposition des opérations de construction sociales ou intermédiaires. qu’un appui financier, humain, foncier soit donné aux HLM pour créer vite les logements sociaux que demandent les girondins et résorber le déficit de 31 000 logements sociaux. une démocratisation profonde du fonctionnement des organismes HLM. une transparence totale sur la gestion des demandes de logement et sur leur manière d'y répondre. que le 1% logement soit rétabli dans sa fonction initiale de construction, qu’il soit étendu à tous les emplois publics et privés, que les comités d’entreprises aient la responsabilité de l’utilisation de la collecte du 1% logement, hors de toute domination patronale. que les politiques locales de l’habitat fassent d’abord l’objet de négociations entre les collectivités territoriales et les syndicats de salariés. de sécuriser les locataires et les accédants face aux risques de diminution de ressources dans une logique de solidarité. de multiplier les opérations de location-accession. de multiplier les possibilités de construction sans but lucratif, notamment dans le cadre de coopératives d’habitants ou de coopératives d’auto promotion. de réguler les marchés fonciers et immobiliers, d'encadrer les pratiques des agences immobilières. que les politiques publiques d’urbanisme maîtrisent les localisations de l’emploi, de l’habitat et des services. que les syndicats de salariés et les associations s'occupant de logement soient systématiquement associés aux réflexions des institutions en matière de politique urbaine et de politique de l'habitat. NB - les données chiffrées ici utilisées sont issues de documents publics de l’agence d’urbanisme de Bordeaux ou de nos observations directes. Pour tous renseignements, je prends contact avec le collectif logement de l’union départementale : CGT de la Gironde, Bourse du Travail, 44 crs A Briand, 33 000 Bordeaux.