Salle de bain

SÄNDNINGSDATUM: 2008-02-06
PRODUCENT: DFM FIKTION AB
KONTAKTPERSON UR : GUNILLA BOMAN
PROGRAMNR: 100754/tv1
Les courants
Salle de bain
Agnès : Maman ?
Sylvie : Hum ?
Agnès : Je peux aller au casting ?
Sylvie : Je ne sais pas, tu n'es pas un peu jeune, non ? A la télé, ils ont 18 au moins. Et
puis, Paris c'est cher, hein ?
Kevin, alors là ! Va te changer ! Allez, vas-y, dépêche-toi, tout de suite !
Kevin : Mais non.
Maman, Maman, je ne le trouve pas !
Sylvie : Dans le tiroir du bas.
Agnès : Maman !
Sylvie : Mais écoute, on ouvre dans dix minutes, j'ai un milliard de choses à faire.
D'accord ? Si j'étais toi, je sortirais de là.
Agnès : Tu ne sais même pas ce que j'allais dire.
Sylvie : On verra ça ce soir, hein chérie ?
Kevin ! Viens ici, allez, vite, vite, vite ! Tiens !
Ça y est ! Je suis en retard !
Au magasin
Sylvie : Tu me remplaces, je vais aller la poster.
Kevin (dehors) : Regarde ! Regarde ! Tu as vu ? Tu veux jouer ? Allez viens !
Les courants
PROGRAMNR: 100754/tv1
A la fête pendant le feu d'artifice
Public : Ça déchire sa race ! C'est trop beau ! C'est super ! Génial !
Eric : Ça va, poussin ? Ça va ?
Kevin : Oh c'est beau !
Sylvie : C'était beau, hein, Agnès ?
Agnès : Je vais rentrer.
Sylvie : Ah bon, ben, tu fais comme tu veux, tu fermes la porte, hein, je vais chez Eric. Et
toi, Kevin, tu dors chez Mamie, hein ?
Kevin : Oui, Maman.
Sylvie : Comme ça, tu seras tranquille.
Eric : On y va ?
Sylvie : Oui.
Dans le jardin
Agnès : Tu ne diras rien à personne, hein ?
Andréa : Comment tu t'appelles ?
Agnès : Agnès.
Andréa : Moi, c'est Andréa. Je peux rentrer ?
Agnès : Oui.
Dans la cuisine
Andréa : C'est bien ici. Tu vis avec tes parents ?
Agnès : Non, avec ma mère et mon petit frère.
Andréa : Pourquoi ? Ils sont divorcés tes parents ?
Agnès : Non.
Andréa : Ton père il est mort ?
Agnès : Mais je le vois jamais. Tu vis où, toi ?
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Les courants
PROGRAMNR: 100754/tv1
Andréa : Où je veux. C'est bien, je peux faire ce que je veux. Si je veux ce soir, je reste ici
et puis demain je pars. Je vois plein de monde. Mais ça, tu peux pas comprendre, tu as
une petite maman qui te fait tes tartines tous les matins. Tu as quelque chose à boire ?
Agnès : Oui.
Andréa : C'est quoi qu'on entend là ?
Agnès : C'est les courants. On ne peut pas se baigner ici, c'est trop dangereux.
Andréa : Toi, tu vas être une star, toi ?
Agnès : Je ne sais pas, peut-être.
Andréa : En tout cas, tu danses vachement bien, c'est vrai, hein !
Agnès : J'aime bien tes mèches.
Andréa : C'est trop facile à faire, ça. Si tu veux, je te les ferai, hein.
Dans les vestiaires de la patinoire
Andréa : Vas-y, viens !
Dans les toilettes de la patinoire en face du miroir
Andréa : Regarde-moi. Ça te va trop bien. Comme ça, on sera des stars toutes les deux.
On s'appellera « Les reines de la nuit » !
Agnès : Ouais, ça fait pitié !
Andréa : Pourquoi ?
Agnès : Ça fait pitié.
Andréa : Tu n'aimes pas ?
Agnès : Non.
Andréa : « Les sœurs de sang ».
Agnès : Ça fait bizarre !
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Les courants
PROGRAMNR: 100754/tv1
Andréa : Non, j'aime bien. Tu es trop classe !
Agnès : Attends !
Au bord de la patinoire
Christophe: Qu'est-ce que tu fais là, Agnès ? Je ne savais pas que tu étais une star. Le
Carnaval, ce n'est pas ce week-end, tu sais.
Andréa : Ah bon, ben, c'est con parce que moi, quand j'ai vu ta tête, j'ai cru que c'était le
Carnaval.
Christophe : Bon, vous venez ?
Dans la chambre d'Agnès – La nuit
Andréa : Qu'est-ce que tu as fait avec tes mèches ?
Agnès : Rien, j'ai pris une douche. Il est con, Christophe.
Andréa : Toi, tu aimes Julien ?
Agnès : Non, ce n'est pas mon genre.
Andréa : Je croyais.
Agnès : Demain, il faut que tu restes dans ma chambre. Je ne veux pas que ma mère te
voie.
Andréa : On n'est pas vraiment des sœurs, hein ?
Agnès : Ce n'est pas ça.
Dans la chambre d'Agnès – le matin
Andréa : « Je t'ai aimé la première fois que je t'ai vu.... »
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Les courants
PROGRAMNR: 100754/tv1
A côté du téléphone dans l'entrée
Andréa : Allo ? Non, Monsieur, c'est Andréa. Elle n’est pas là pour le moment et puis ça
sert à rien de l'appeler une fois tous les dix ans. Vous devriez plus vous occuper de votre
fille. Non. Je suis sa sœur.
Au magasin
Sylvie : C'est joli, c'est toi qui l'as fait ? Tu sais, j'ai pensé à l'émission, je pense que
c'est mieux que tu attendes l'an prochain. Il y en aura d'autres, non ? Tu m'en veux ?
Agnès : Non, ça va.
Sylvie : Je peux voir ce que vous avez dans les poches, Mademoiselle ? Fais voir ce que
tu as dans les poches ! C'est 2 Euros 30, ma belle. Je t'ai vue hier. Tu rends visite à
quelqu'un ?
Kevin : Maman, Maman, elle est où ma protection ?
Sylvie : J'arrive tout de suite.
Bon, si tu n'as pas d'argent, ça passe pour cette fois, mais c'est la dernière. Et ben, tu
peux dire merci.
Andréa : Merci.
Sylvie : Kevin !
Sylvie : Ça m'énerve ça, des gens qui ne s’occupent pas de leurs gosses.
En vélo sur le bord de mer
Agnès : Tu veux partir où après ?
Andréa : Je ne sais pas. Pourquoi est-ce qu'on est toujours obligé de partir quelque
part? Je peux rester chez toi. Je pourrais travailler dans le magasin de ta mère moi aussi.
Agnès : Ha, ha !
Andréa : Ben quoi ? Toi, tu l'aimes bien ta mère ?
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Les courants
PROGRAMNR: 100754/tv1
Agnès : Ben ouais, ouais, pourquoi ?
Andréa : Comme ça. Elle est sympa. Allez viens !
Agnès : Elle est comment la tienne ?
Dans l'eau
Agnès : Laisse tomber, il y a des trous !
Andréa ? Andréa ?
Mais qu'est-ce que tu fais ? Tu es complètement tarée ?
Sur les vélos
Andréa : Agnès ! Agnès ! Qu'est-ce que tu as ?
Dans l'herbe
Andréa : Attends ! Mais qu'est-ce que tu me fais, connasse, là, hein ? Tu comprends
vraiment rien !
Dans l'herbe regardant les nuages
Andréa : Tu penses vraiment que je suis tarée ?
Agnès : Non, tu es bizarre.
Andréa : Toi aussi.
Tu as déjà aimé une personne à vouloir mourir pour elle ?
Agnès : C'est toi qui les as faits ?
Andréa : Si je pars, tu viens avec moi ?
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Les courants
PROGRAMNR: 100754/tv1
Dans le salon de la maison d'Agnès dans la nuit
Sylvie : Tu étais où ? J'ai mangé sans toi.
Agnès : Bonne nuit.
Sur la plage la nuit
Agnès : Tu n’as plus mal ?
Andréa : Non, c'est parti. Tu as vraiment envie de le faire ?
Agnès : Oui.
Andréa : Il ne faut pas que tu parles quand on le fait, d'accord ?
Agnès : D'accord !
Andréa : Tends ta main ! Ce soir, nous mélangeons notre sang pour devenir sœurs pour
l'éternité. Nous nous protégerons et nous partirons ensemble là où le destin nous
emmènera.
Ta main. Attends ! Attends !
Dans la chambre d'Agnès la nuit puis dans la salle de bain
Andréa : Je t'aime depuis longtemps, depuis la première fois que je t'ai vu. Je t'aime
jusqu'à la mort, depuis le mardi 10 décembre.
Julien, je veux qu'on fasse l'amour.
Andréa : Je t'aime Julien, je t'aime jusqu'à la mort.
Tu l'as déjà fait avec quelqu'un ? Non. Moi non plus. En fait, je dis toujours que je l'ai fait
mais ce n’est pas vrai.
Tu viens chez moi ? Ma mère n'est pas là. Je t'aime Julien pour de vrai.
Sylvie : Sors d'ici ! Sors d'ici !
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