8 étapes pour gérer les périodes de doute

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8 étapes pour gérer les périodes de doute
Le doute, vous connaissez?
A un moment ou à un autre, il nous guette et parfois, il peut prendre le dessus et nous
empêcher d’avancer, de se réaliser. Je vous propose donc un petit texte qui parle de la
gestion du doute et qui peut aider à calmer cette bibitte incommodante!
Bonne lecture!
Nathalie
8 étapes pour gérer les périodes de doute
Sylvaine Pascual – Publié dans Relation à soi / Talents et ressources
Qu’on soit en prépa, en poste, en recherche d’emploi, en reconversion, en création
d’entreprise, il arrive que le doute insidieux s’immisce par les plus petites fissures de la
confiance en soi et qu’on se décourage, qu’on ait plus envie de rester sous la couette en
mode hibernation que de prendre la moindre décision ou de poser la moindre action.
Voici comment sortir du marécage en 8 étapes.
Machine à l’arrêt et métaphore en béton
Lorsque le doute s’installe, c’est toute la machine qui ralentit: on en vient à questionner
chaque décision, chaque stratégie, à ressasser en boucle ses appréhensions. Le doute
s’auto-alimente et s’amplifie tout seul: on ne sait plus comment s’y prendre, on se met à
procrastiner donc à douter davantage etc… et hop! En moins de temps qu’il n’en faut
pour le dire, c’est la panne complète.
Pourtant, le projet est le bon, il est cohérent avec vos valeurs et vos aspirations, et en
temps normal, il vous enthousiasme… le doute, lui, concerne votre capacité à le mener à
bien, la validité de vos stratégies et le tout vous amène même à vous demander si vous
avez fait le bon choix au départ. Cette perte de confiance, avec les tombereaux de
morosité qui l’accompagne, pour peu qu’on la laisse s’installer, risque de menacer la
concrétisation de tout le projet.
Permettez-moi une métaphore en béton: quand la confiance est fissurée, c’est tout le
bâtiment qui contient la chaîne de production qui se lézarde. L’inquiétude à l’idée de le
voir s’écrouler sur notre tête concentre notre attention bien loin de la chaîne en question
qui, sans supervision, s’arrête…
Sortons mortier, enduit et truelles pour renforcer les fondations de la confiance et renouer
avec l’optimisme et le dynamisme nécessaires à nos odyssées professionnelles…
1- Admettre que les tripes ont toujours raison…
Et qu’on ne raisonne pas des sentiments. Les émotions qui génèrent ce passage à vide
sont les messagers légitimes de nos tripes, qui nous envoient des signaux précis sur ce
que nous percevons comme une menace. Vous pouvez vous répéter « même pas peur,
même pas mal » tout votre saoul, vos tripes veillent et vous renverront les sentiments
négatifs tant que vous n’accepterez pas que vous traversez une période difficile dont il est
essentiel de se préoccuper.
2- … et écouter leur message
Les émotions et sentiments associés vous transmettent des informations importantes sur
ce qui menace votre bien-être et entrave les mises en action. Alors plutôt que de jouer les
GI-Joe-qui-ne-s’écoutent-pas, de tenter de remettre ses sentiments au placard à coups de
« c’est rien ça va passer », ou de se rêver en insensible proche de la psychopathie, autant
gagner du temps et de l’énergie en explorant ses ressentis pour déterminer les besoins à
satisfaire.
3- Revenir à ses valeurs
Nos valeurs sont un véritable filon, une mine de motivation intrinsèque. Par extension,
elles favorisent des actions fluides qui nourrissent le plaisir, et donc un état d’esprit
positif, entreprenant, tournée vers l’action. Rappeler à sa conscience comment le projet
que nous menons honore nos valeurs motrices et s’appuie sur elles, chercher comment
nous pouvons exploiter et exprimer davantage ces valeurs, comment elles peuvent être
utilisées pour satisfaire les besoins qui ont déclenché le doute, tout cela aidera à faire
redémarrer le moteur.
Attention à une chose: nous parlons bien des valeurs motrices et non pas des valeurs
morales, car ces dernières ont tendance à contraindre l’action, là où les premières la
suscitent.
4- S’appuyer sur ses talents
En dépit de l’humilité qui nous caractérise, nous avons une multitude de talents et
qualités qui s’expriment naturellement et dans lesquels nous pouvons puiser pour trouver
les ressources qui vont aider à dépasser un période de doute. Se les remémorer et
chercher comment les utiliser concrètement, y compris dans de toutes petites choses,
permet de renouer avec l’action et aide à sortir du blocage.Ils peuvent aussi aider à
satisfaire les besoins à l’origine de la période de doute.
5- Explorer ses accomplissements
Nous disposons d’une longue liste de grands et petits accomplissements derrière lesquels
se cache la façon dont nous nous y prenons pour réussir:
 les talents que nous mettons en œuvre
 le type de stratégie qui nous réussit
 les capacités dont nous pouvons faire preuve
 les ressources que nous pouvons exploiter etc..
Tout cela ne demande qu’à être exploré pour être réactivé et transposé, de manière réelle
ou symbolique, dans la situation qui vous préoccupe.
6- Repasser en mode valorisation
Les périodes de doute ont une faculté impressionnante à être encombrées de pensées
dévalorisantes, sur l’air célèbre du du « je suis nul j’y arriverais jamais » qui renforcent
les inhibitions. Les laisser s’installer risque d’ancrer une image de soi négative, une
estime de soi dans les chaussettes, cocktail idéal pour perdre l’envie d’aller au bout de ses
ambitions.
7- Appliquer la triplette du coaching
La notion d’échec peut nous plonger facilement dans les cercles vicieux et visqueux de la
dévalorisation, du découragement, du doute. A l’inverse, considérer chaque mise en
œuvre comme une expérience puis observer et analyser les résultats de nos stratégies
pour les ajuster et les modifier jusqu’à ce qu’elles soient satisfaisantes est un moyen de
sortir de la spirale de l’échec et de revenir à un état d’esprit davantage orienté solutions
que lamentations.
8- S’appuyer sur les proches prêts à vous soutenir
Rien de tel qu’un peu de chaleur humaine et d’encouragements pour se rebooster le moral
et reprendre confiance en soi et en sa capacité à mener à bien son projet: ils nourrissent
les sentiments de reconnaissance et d’appartenance si nécessaires à l’équilibre et au bienêtre psychologique.
Et si, une fois appliquées toutes ces techniques vous vous rendez compte que votre état
d’esprit est toujours aussi morose, il est peut-être temps de s’adresser à un psy :)
(ici, j'ajouterais qu'on peut aussi s'adresser à un conseiller d'orientation! ;) Nathalie!)
Source : ithaquecoaching.com