VERISTAR HULL, UN SYSTEME INTEGRE DE SUIVI DE L`ETAT
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VERISTAR HULL, UN SYSTEME INTEGRE DE SUIVI DE L`ETAT
VERISTAR HULL, UN SYSTEME INTEGRE DE SUIVI DE L’ETAT STRUCTUREL DES NAVIRES Par Mireille FRANCO Martin NIEUWENHUIJS Division Marine de Bureau Veritas SOMMAIRE Le marché mondial demande de plus en plus une « containerisation » des marchandises. L’introduction des nouveaux VLCC (Very Large Container Carriers, des navires allant jusqu’à 10000 boîtes) et l’intérêt croissant pour les ULCC (des unités dépassant les 10000 TEU) sont justifiés par la rapide absorption par le marché de ce nouveau volume de charge et par le fait que les navires sont toujours chargés à 100% de leur capacité. De plus, des études démontrent qu’il est possible de réduire le prix par TEU en construisant des navires plus grands. Sachant que la capacité des terminaux à accueillir ces VLCC et ULCC, et à les charger et décharger dans un délai acceptable, a déjà évolué au-delà des besoins réels actuels (fig. 1) et que depuis la construction du premier porte-conteneurs de 6200 TEU en 1999, les chantiers, en particulier les chantiers asiatiques, ont la capacité de construire des unités de plus en plus grandes, il ne reste que des problèmes de design à surmonter. Si des navires de 10000 TEU sont actuellement en construction, des unités de 12000 / 13000 TEU sont proposées aux armateurs par des chantiers coréens et des études sur des unités encore plus grandes sont déjà envisagées. Il faut considérer plusieurs points d’étude : l’échantillonnage de la coupe au maître, la flexion de la poutre navire, la réponse à la torsion, aux vibrations, etc., sans oublier les exigences des sociétés de classe, ainsi que celles des ports en ce qui concerne le tirant d’eau qui peut être une condition très restrictive car ne dépassant pas les 15 m dans la plupart des cas. Tout cela demande des navires de plus en plus longs, et même de plus en plus larges, sans pour autant augmenter leur tirant d’eau. 1 Une étude menée en 2001 par Knud E. Hansen à la demande de Bureau Veritas arrivait à des conclusions très intéressantes pour résoudre les problèmes de structure et de propulsion dans un porteconteneurs de 12500 TEU. Depuis, de nombreuses autres études ont été faites. L’évolution des critères et des résultats par rapport à la situation en 2002 des Très Grands Porte-conteneurs est la base de ce document où des conclusions particulières seront exposées. 2 1 LE SYSTEME VERISTAR HULL L’histoire des porte-conteneurs est très courte car le premier bateau à porter des boîtes fut le IDEAL X en 1956. Il transportait 58 boîtes sur son pont. Actuellement, des études sont menées pour le design de porte-conteneurs allant jusqu’à 12500 boîtes pour un avenir à moyen terme. Entre 2003 et 2005 les progressions ont été vertigineuses. Si en 2004 une commande pour un porte-conteneurs de 9200 TEU a été signée avec un chantier coréen, en 2005 la collaboration entre deux sociétés de classe et un chantier asiatique permet de parler d’unités de 12000 TEU. Aujourd’hui tout le monde parle déjà d’unités à 14000 TEU comme le prochain pas. L’évolution de la capacité de chargement des navires a obligé l’étude et l’évolution future de nombreux autres sujets : le stockage des boîtes, l’échantillonnage, la propulsion, la capacité des ports... 2 LES SOLUTIONS A TROUVER A chaque fois que la taille du navire a été agrandie, il a fallu un nouveau design et à chaque nouveau design il a fallu reconsidérer certains « points clé » du navire. Depuis les choses ont beaucoup évolué. En 1968, le ELBE EXPRESS transportait déjà 730 boîtes, c’est-à-dire plus de 10 fois plus en 10 ans. Et rien que 13 ans plus tard, le FRANKFURT EXPRESS chargeait autour de 3400 TEUs. L’évolution n’a pas été linéaire : en 1991 la capacité de chargement avait atteint les 4400 TEU et cinq ans plus tard les 6700, avec le REGINA MAERSK. 2.1 2.1.1 Design structurel LA SECTION TRANSVERSALE Dans l’étude de Bureau Veritas menée en 2001 pour un navire de 12500 TEU, trois solutions ont été envisagées : A. avec un surbau d’écoutille et un seul conteneur sur le pont B. avec un surbau d’écoutille mais avec deux conteneurs hors écoutille C. sans surbau d’écoutille La solution A correspond au design traditionnel mais la valeur du module de résistance étant insuffisante, le design a été refusé. La solution B ne permettant pas d’avoir le nombre désiré de boîtes a été également refusée, malgré la bonne qualité de la résistance longitudinale et la rigidité à la torsion. En 2001, le HAMBURG EXPRESS fut le premier navire à pouvoir naviguer avec 7500 TEU. Il fut battu par le navire OOCL SHENZHEN (8060 boîtes) en 2003. 3 et légers car ils sont supportés par des hiloires de panneaux sans bords libres. Maintenant, pour les Post Panamax il y a normalement un design de cale ouverte sans hiloires. Le nombre de panneaux est entre 3 et 5 selon les préférences de l’armateur et le poids à supporter. 2.1.3 L’arrangement C a donc été accepté, car offrant un bon compromis entre la valeur de résistance et de stabilité. Actuellement, il est généralement accepté que les ULCC aient toujours des panneaux de cales et que les « open top » soient réservés aux navires ne dépassant pas les 3000 boîtes. SLAMMING AND WHIPPING Les porte-conteneurs sont construits avec un grand devers (renvoi de l’étrave) pour pouvoir charger le maximum de boîtes possible sur le pont. Actuellement, l’angle dépasse les 55º et localement peut atteindre les 65º. Quand le bateau navigue à grande vitesse, l’impact sur la coque est de presque 90º et la structure ne supporte pas toujours les énormes forces dues aux impacts des vagues. Pour échapper aux dommages structurels, Bureau Veritas a inclus dans son règlement une façon de calculer l’échantillonnage qui tient compte de l’espacement entre raidisseurs et l’influence de l’angle entre le raidisseur et la tôle associée. Bien sûr, l’emploi d’acier haute résistance est envisagé (nous arrivons maintenant à une valeur de 390 N/mm2) avec des contrôles stricts sur les soudures, ainsi que sur les systèmes de « revêtement ». 2.1.2 LES PANNEAUX DE CALE Les grandes dimensions de l’écoutille font des panneaux de cales un point critique au niveau de la structure. Plusieurs études ont été menées à ce sujet. Une des premières conclusions est que l’épaisseur de la tôle du pont peut être de 100 mm. Les hiloires qui accompagnent les « lift away covers » (les panneaux non coulissants) ne sont pas très favorables pour un ULCC car elles prennent trop de place. Les navires de la première génération de Panamax et Post Panamax avaient des hiloires et des panneaux de cale appuyés sur 4 cotés. Sur ces unités, les panneaux, éléments d’étanchéité inclus, sont simples Avec la méthodologie décrite dans le règlement, les conclusions de l’étude ayant pour objectif de connaître l’influence de l’angle sont très significatives : une diminution de 40% de la force globale quand on diminue l’angle de 55º à 45º et une réduction de 60% de la pression. 4 calculées avec HydroSTAR avec les calculs par les éléments finis. AVERAGE PRESSURE ON BOW STRIPS : BOW 1 7.0E+005 strip 1 strip 2 strip 3 strip 4 strip 5 strip 6 6.0E+005 pa [Pa] 5.0E+005 4.0E+005 3.0E+005 2.0E+005 On ne doit pas pour autant croire que la corrélation avec les mesures faites à bord et les dommages trouvés sur les navires est si simple. La non linéarité de la réponse de la structure face à un tel phénomène (très local et d’une durée très limitée dans le temps) explique la difficulté à obtenir une bonne corrélation. De plus, localement, certains éléments peuvent flamber ou avoir de fortes contraintes et la redistribution des charges sur le navire doit être refaite pour arriver à une étude correcte du phénomène. Nous avons déjà eu l’exemple sur un navire où l’endroit le plus chargé à cause du « slam » à l’avant était la cloison transversale du cargo-room. 1.0E+005 2.2 0.0E+000 59.8 60.0 60.2 60.4 60.6 Time [s] Wide Flare AVERAGE PRESSURE ON BOW STRIPS : BOW 2 3.0E+005 strip 1 strip 2 strip 3 strip 4 strip 5 strip 6 2.5E+005 pa [Pa] 2.0E+005 1.5E+005 1.0E+005 Emplacement du rouf Traditionnellement, le rouf (deckhouse) était à l’arrière, tout prêt du puits. Le besoin de transporter de plus en plus de boîtes sur le pont posait de vrais problèmes pour la visibilité depuis le rouf. Soit le rouf était de plus en plus haut, soit il devait être déplacé à l’avant. Dans l’étude sur les 12500 TEU, la conclusion était que le rouf devait être mis à l’avant et le compartiment machine à l’arrière (dans le ¼ L arrière). Cette configuration permet d’avoir une rigidité à la torsion plus importante, une meilleure visibilité, des arbres de propulsion plus courts et moins des bruits dans les locaux de l’équipage. 5.0E+004 0.0E+000 59.8 60.0 60.2 60.4 60.6 Time [s] Narrow Flare Après un calcul réglementaire, la valeur des pressions dues au slamming peut être calculée avec des logiciels pour calculs hydrodynamiques, tel que HydroSTAR. Cela permet de comparer des designs différents et d’en choisir un, sachant quelles sont les pressions prévues contre la perte de conteneurs sur le pont. Notre équipe de développement a même élargi les calculs liant les charges dues au slamming et 5 Les locaux d’habitation et le compartiment machine peuvent être déplacés si les tests avec les analyses FEM montrent un manque de rigidité. La dernière configuration représente un nombre de conteneurs 11,5% plus grand que la première, c’està-dire, de 11 535 à 12 873 TEU 2.3 Le moteur Selon les résultats de Knud E. Hansen, la puissance nécessaire pour la propulsion du porte-conteneurs de 12500 boîtes est de 60MW (à 85% MCR). La solution traditionnelle, c’est-à-dire, un seul moteur diesel pour une ligne d’hélice unique n’est plus valable due à plusieurs inconvénients : les charges sur l’hélice deviennent trop importantes, la vitesse en extrémité de pale est critique, le diamètre du propulseur est limité par le tirant d’eau maximal et l’épaisseur des pales d’un propulseur approprié serait trop gros. L’idée de navires avec double moteur/propulseur devient très intéressante quand la puissance s’accroît car installer deux moteurs améliore la redondance et l’efficacité de la propulsion. D’autre part, avoir une double ligne demande un investissement plus important et c’est pour cela que la solution d’un seul moteur reste la préférée des armateurs et des chantiers. Selon la vitesse, la puissance, la consommation de fuel et d’autres aspects économiques, la solution optimale peut être différente. Actuellement, les derniers designs continuent à vouloir imposer un seul moteur. C’est le cas sur le 9400 TEU en construction à Hyundai et classé BV. 6 2.4 Torsion La longueur des navires atteint des valeurs inimaginables. Nous arrivons à 378 m entre perpendiculaires pour le navire 12500 TEU et à 391 m pour le 14500 TEU sur lequel nous travaillons actuellement. La grande longueur de ces unités fait que la coque est soumise à des sollicitations considérablement plus importantes que celles imposées sur les petits navires, en particulier, en ce qui concerne la torsion. Les effets de torsion peuvent être diminués en ayant une plus importante « zone fermée » dans la section transversale (Saint Venant) ou en augmentant la résistance au « warping » de la coque. Pour lutter contre la torsion, des études approfondies ont été menées sur les unités à classer avec un règlement qui a déjà inclus les spécificités de ce type de navires. En particulier, une des dernières innovations est l’approche semi probabiliste. Selon cette approche, le critère de défaillance concerne la résistance ultime et la fatigue cumulée. Des études avec les Eléments Finis sont systématiquement faites pour connaître les contraintes et étudier la fatigue. Des problèmes de cavitation et de vibrations sont à attendre avec la configuration « un moteur/un propulseur » pour un tirant d’eau de 15 m environ. Des études avec CFD et des tests avec modèles sont nécessaires pour éviter l’érosion et la défaillance du gouvernail. Le gouvernail travaille dans un champ très complexe combinaison du flux hélicoïdal créé par le propulseur et le flux créé par la coque elle même. Les vortex générés combinés à la cavitation finissent par créer une érosion, particulièrement sur le safran. Une solution, qui se révèle partielle, est l’installation de gouvernails fabriqués avec de l’acier inoxydable, mais cela suppose une maintenance continue. Pour avoir une solution acceptable, il faut une étude approfondie comprenant CFD et tests sur des modèles. Cela demande des mesures de flux créer par le propulseur et incident sur le gouvernail et du flux limite due à la coque. Les tolérances du design sont très petites, et donc la construction de ces gouvernails doit être aussi très soignée. Cet outil applique les coefficients de concentration de contraintes, calcul de dommage pour chacun des cycles de contrainte calculés, puis combine ces dommages en applicant la methode de Miner. 2.5 Gouvernail La taille des gouvernails à installer dans des ULCC est déjà à sa limite maximale, depuis le design du 9400 TEU. 7 2.6 Roulis roll ») parametrique (« parametric Les porte-conteneurs actuels peuvent être soumis à des accélérations de roulis extrêmes quand ils naviguent avec une mer debout ou de l’arrière. La Figure 1 montre une réponse typique. Ce comportement, connu comme « parametric roll », peut créer des dommages sévères sur la structure d’un navire. Bureau Veritas a étudié le phénomène et on est maintenant possible de créer des graphiques avec la vitesse et la direction de la houle pour aider les équipages à identifier et éviter les conditions qui causent ce « parametric roll ». La résonance due au « parametric roll » arrive toujours avec une mer debout ou de l’arrière. Cela ne peut pas s’expliquer par des mécanismes linéaires puisque dans ces conditions (mer debout ou de l’arrière) l’excitation linéaire du mouvement de roulis est très basse (zéro pour les mers debout ou de l’arrière). La raison se trouve dans les critères changeant de stabilité quand le navire passe à travers le train d’ondes. Alors que le navire se déplace dans les vagues, la géométrie sous-marine du navire varie, ce qui résulte en un changement périodique de la valeur GM. Quand la période de roulis naturel du navire est deux fois plus élevée que la période de rencontre de la vague, et que la longueur d’onde est à peu près la même que la longueur du navire, le roulis est peu important et l’amplitude de la vague est assez haute pour que le roulis paramétrique se produise. Figure 1. : Roulis paramétrique typique (Typical parametric roll event) vitesse et route qui pourraient créer un roulis extrême. Après avoir effectué un nombre important de simulations pour chaque navire et pour différents cas de chargement, il est possible de produire des relevés polaires qui représentent le mouvement de roulis maximal escompté pour un état de mer donné quant à la vitesse et au cap du navire. La Figure 2 en montre un exemple typique. Ces relevés peuvent être utilisés par l’exploitant du navire afin d’éviter des situations dangereuses qui pourraient mener au roulis paramétrique. En ce qui concerne le développement en taille des porte-conteneurs, il est intéressant de noter que l’augmentation de la longueur du navire peut avoir des répercussions positives quant à la prédisposition au roulis paramétrique. Comme la longueur d’onde doit être d’à peu près la même magnitude que la longueur du navire pour qu’un roulis paramétrique survienne, une longueur entre perpendiculaires bien au-dessus de 350m amènerait le navire dans une zone plus sure. Les longueurs d’onde predominates sont d’environ 200 à 350m. Figure 2. : Roulis maximal for un état de mer donné et pour différents caps et vitesses / Maximum roll motion for a given sea state and for different headings and speeds Le roulis paramétrique ne peut pas être évité dans le design des navires sans changer radicalement la forme de la coque, ce qui affecterait d’autres exigences. Toutefois, le roulis extrême est en fonction de la vitesse et de la route du navire en relation avec des longueurs d’ondes particulières. Si donc les officiers du navire connaissent les raisons du problème et les longueurs d’ondes qui le font se produire, ils peuvent prédire et éviter les associations 8 3 LES OUTILS L’étude complète depuis le design d’un navire aussi complexe qu’un porte-conteneurs de 14500 boîtes n’est possible que si nous disposons d’outils adaptés. Des ordinateurs de plus en plus puissants et des logiciel de calcul de plus en plus réalistes ont permis aujourd’hui au design d’un 14500 boîtes d’être sur nos bureaux. Avec l’augmentation des tailles de navires et les formes de la coque associées aux porte-conteneurs, le moment de flexion de la vague escompté doit être calculé. Le calcul de ces chargements rigides nonlinéaires doit être effectué dans le domaine du temp. Ces calculs sont nécessaires afin de prendre en compte la pression hydrodynamique de la surface mouillée exacte (la théorie linéaire s’arrête à z=0). La différence avec les moments de flexion de la vague de l’IACS pourrait bien être autour de 10%. Dans le cas de très grands navires, le spring pourrait être significatif. Ceci est dû aux fréquences structurelles naturelles basses qui (partiellement grâce à la vitesse sur l’avant qui augmente la fréquence de rencontre) pourraient entrer dans le champ des fréquences contenues dans le spectre de mer typique. DYANA ABAQUS VERISTAR HYDROSTAR P HYDROSTAR ++ (Time domain) SLAM GLOBAL ANALYSIS t Scatter Diagram Springing ABAQUS Local Analysis ) Whipping SEA STATE Les recherches effectuées montrent qu’un porteconteneurs de 14500 boîtes aurait 391 m de long, 54.2 m de large et un tirant d’eau de 14.5 m et naviguerait à 25.5 Kn. 9 4 CONCLUSIONS Les études actuellement en cours parlent déjà des porte-conteneurs de 13000 TEUs et plus. Les calculs du BV se basent sur un navire de 14500 TEU et ils regroupent une très grande partie des résultats présentés par les experts dans les différentes publications et présentations. Cette étude devient donc une compilation idéale des conclusions. Le navire, avec une section fermée, charge 10 files de 19 colonnes de conteneurs dans ses cales et 8 files de 21 colonnes sur son pont. l’expérience, les calculs à faire et différentes façons d’éviter les problèmes. Les prévisions de construction pour un futur proche restent sur des tailles d’environ 13000 boîtes. Le compartiment machines se situe dans le ¼ L arrière tandis que le rouf est à l’avant, permettant une plus grande capacité de charge, grâce aussi à un bow flare d’environ 60º. Concernant la propulsion, malgré le fait que la solution un moteur/un propulseur continue à être la préférée, pour les 14500 boîtes (comme pour les 12500 auparavant) une solution double moteur/double propulseur est préconisée. En ce qui concerne les problèmes des efforts sur le navire (torsion, whipping, warping...) l’application du règlement et les recommandations de nos experts suffisent pour obtenir des valeurs à la fois raisonnables et fiables. Alors que l’étude n’est pas encore au stade du design du gouvernail, tous les logiciels et l’expérience de BV sont mis en place pour pouvoir avancer avec confiance, sachant les problèmes soulevés par 10