Bulletin gratuit Camino 121 septembre 2012

Transcription

Bulletin gratuit Camino 121 septembre 2012
Nouveauté : le guide du chemin de Stevenson
CAMINO
N° 121 Septembre 2012
Cyber-bulletin international d’information
du pèlerin et du randonneur
[email protected]
«Tous les Chemins mènent à Compostelle »
En attendant sa parution en version papier en février 2013, vous
pouvez d’ores et déjà vous lancer sur le chemin de Stevenson avec
le guide Lepère en version électronique (pdf), à télécharger sur
votre smartphone ou votre tablette. Voir sur :
http://www.chemin-compostelle.fr/boutique-livre-34-Le-Cheminde-Stevenson,-e-book-pour-smartphone-ou-pour-imprimer(version-PDF).htm
A VENDRE GITE neuf entièrement équipé et MAISON de charme, piscine 10x5m dans parc arboré sur 3800m2
Connu pour son accueil pèlerins, activité en pleine expansion, calme, dans un village à 8 km de Cahors
référencé dans les guides pèlerins, et label « rando-étape » du Lot.
Déjà référencé dans tous les guides pèlerins, pour poursuivre l’activité de refuge pèlerin.
1
Où l’esprit du chemin souffle-t-il ?
Avril 2005, j’arrive à Burgos, il pleut ; je croise un pèlerin allemand, Fred, qui comme moi cherche l’albergue…
vite au sec ! Fred est de Hambourg, je suis proche de Montpellier, et de chemin en chemin, d’albergue en albergue,
nous nous retrouvons à Santiago.
Une belle amitié est née ; depuis, nous correspondons régulièrement par le truchement d’Internet ; sa femme Anne
fait de l’aquarelle, j’en fais aussi, nous avons des petits-enfants, eux regrettent de n’en avoir encore ; bref nous
savons presque tout des uns et des autres.
Cette année, 4 avril 2012, je marche au départ d’Irun sur le Norte, il pleut… le mardi 10 je suis à Bilbao, ici le guide
suggère de prendre le bus pour éviter la zone industrielle avant Portugalete ; je me décide pour le bus, d’autant qu’il
pleut depuis le départ, sans parler de la boue ; je m’approche du bus 21 et là, dans le coude du trottoir….. 7 ans
après, je me heurte à Fred qui allait prendre le bus 22 pour Burgos.. Ein Fata Morgana* diraient les Allemands, un
miracle pensais-je... Fred, le même copain, le même sourire, le même sac à dos et la même tenue, le même pèlerin…
Mein Gott ! Nos embrassades, mon allemand un peu court, nos émotions, nos gestes intempestifs ont dû faire croire
aux Espagnols présents, qu’ils avaient affaire à deux dingues ! Ça devait d’ailleurs ressembler à cela.
Pourquoi, comment, cela défie les lois de la probabilité ou alors il faut croire à un Dieu du camino qui seul peut
diligenter une rencontre pareille, c’est inouï. De retour chez moi à Pignan, je vais ce matin acheter le journal
(occupation habituelle de mon épouse) et je croise un ami cher que je n’ai pas vu depuis plusieurs mois…. il part
demain de Jaca pour Santiago. J’arrête là ! Comment comprendre, comment croire, comment imaginer ? Est-ce que
seul le chemin peut offrir des bonheurs de la sorte ? C’est gravé, j’ai aimé cela, je reste rêveur et émerveillé. Ultreïa
et susseia. Roger Baudin. * un mirage
Faire le pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle
c'est rencontrer, acquérir ou retrouver de vraies
valeurs. C'est aussi se rencontrer soi-même.
C'est Le rencontrer Lui qui est partout présent, qui
marche à tes côtés et qui est le seul à savoir pourquoi
tu es sur le chemin vers Compostelle.
Toi qui Le cherches sans encore savoir Le nommer.
Toi qui ne Le cherches pas encore. Toi qui résistes à
Sa grâce. Sur le chemin tu mesureras ta faiblesse
c'est là que tu Le rencontreras et tes larmes diront ta
joie.
André, Gîte Hospitalet Saint-Jacques, Aire sur l'Adour
Le 20 mai dernier, au couvent du Malet, à Saint-Côme
d’Olt, j’ai longuement parlé dans la bibliothèque avec
un certain Louis. J’aimerais beaucoup reprendre
contact avec lui. Pierre Bourgeois, le Québécois.
[email protected]
A VENDRE - Maison de bourg comprenant :
1 grande cuisine, salle à manger avec
cheminée, salon, wc, salle d'eau, 4 belles
chambres, garage, cave et grand grenier.
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120 000 € à débattre. Contact : Mme ASTIER
Tél : 06 98 73 63 09
« Samedi 14 avril, chemin d'Arles, Maubourguet, 13h30, mairie fermée, office du tourisme fermé, accueil du
camping fermé. La pluie tombe déjà depuis un certain temps. Je décide de poursuivre mon chemin jusqu'à Anoye, je
téléphone au gîte communal pour réserver ma nuitée. Bien m'en a pris. Un bénévole de la commune, sur les
conseils de son épouse, m'attend au bord du lac d’Anoye. Monsieur très sympathique, qui m'indique, entre autres,
qu'il vend conserves, vin, plats cuisinés, produits laitiers, compote ou encore fruits au sirop à prix coûtants puisqu'il
n'y a pas de commerce dans la commune. Gîte très bien équipé. Je l'en remercie encore. » René.
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Au hasard de l'internet….
Pour la troisième année consécutive, cet été, j'ai marché 5 semaines à travers la France, en suivant les
chemins balisés de coquilles Saint-Jacques qui m'ont conduite de Cologne jusqu'à Puente la Reina
(Navarre) en passant les Pyrénées par le mythique col de Roncevaux. Au total, près de 3000 km, à un
rythme allant de 5 à 35 km par jour, au gré des rencontres et de mes envies…
Mais pourquoi ce chemin ? Qu'y cherche-t-on ? Qu'en ramène-t-on ? Tentative de réponse d'une
modeste pèlerine…
Ce que je recherche sur ce chemin…
- La liberté totale : avec un sac de 6 kilos sur le dos, mes sandales et mes bâtons, je suis libre d'aller où
je veux, de m'arrêter quand je veux, et même de passer la nuit à la belle étoile si l'envie m'en prend ou
si je trouve en endroit de rêve… Je suis seule, personne ne m'attend, je n'ai plus aucune contrainte,
aucune obligation.
- J'aime l'aventure et ce sentiment grisant que chaque jour va m'apporter plein de surprises, que
chaque nouveau pas me mène en terre inconnue, que je ne sais pas où je logerai ni qui je rencontrerai
aujourd'hui.
- J'aime aussi le sentiment de paix intérieure qu'apporte le rythme lent de la marche et le silence de la
solitude. En l'absence de sollicitations de toutes sortes (plus de téléphone, ni Internet, ni moteurs de
voitures,…), en pleine nature du matin jusqu'au soir, je peux laisser mes pensées vagabonder où bon
leur semble. Un vrai luxe !
Ce que le Chemin m'a appris…
- D'abord, à me débarrasser de mes peurs : la peur de l'inconnu, la peur de manquer, la peur de la nuit
(eh oui, la première nuit seule au fond des bois, on ne rigole pas !!!), la peur de la douleur, la peur de
l'autre… Ce sont ces peurs qui nous bloquent et nous empêchent d'avancer…
- J'ai dû apprendre à écouter très attentivement mon corps, car je marche avec deux genoux très
fragiles (les médecins m'avaient tous prédit un retour après 3 jours, voire même interdit de partir « avec
ce que vous avez »). Ce n'est pas facile d'accepter ses limites, mais les nombreuses pauses, les bains
dans les rivières pour refroidir les articulations, cela a aussi du bon…
- J'ai appris à dire OUI, à accepter sans gêne le café ou le repas offert, à être attentive aux petits signes
du destin, à ne jamais fermer la porte aux rencontres…
- J'ai appris à accepter la vie comme elle vient, avec ses imprévus, ses surprises et ses épreuves.
J'essaie de positiver les petits tracas, sans lutter inutilement. Exemple : Internet est tombé en panne ce
matin. Plutôt que de m'énerver toute la journée, j'ai pris congé et suis allée marcher ! Et grâce à cette
panne, je passerai le reste de la semaine en co-working plutôt que de rester chez moi. Rien que du
positif, donc !
- J'apprends à prendre mon temps. Cet été, j'ai lu « L'Eloge de la lenteur » tout en découvrant le plaisir
de ce voyage de 5 semaines à 4 km/heure. Dans ma vie de tous les jours, j'essaie de bannir le mot
« vite » (pas facile avec 3 enfants !), de prendre le train plutôt que la voiture, de marcher une fois par
semaine, de faire la cuisine (si vous avez des recettes pour une grande débutante, je suis preneuse !).
Résultat : je me sens mieux avec ma famille, plus productive dans mon travail et beaucoup plus
créative. Ce qui m'a marquée…
A Sault-de-Navailles, je cherchais un logement pour la nuit. Dans ma poche, un numéro de téléphone
copié dans un gîte. J'appelle Marie, qui est à l'autre bout de la France, mais qui me prête sans hésiter
sa maison : « les clés sont sous la poubelle jaune et il y a des provisions dans les placards ». Selon
elle, la confiance ne peut apporter que du bon. Quelle belle leçon !
- Des personnes (en Belgique et sur le Chemin) m'ont confié des intentions de prières. Je les ai portées
dans mon sac et relues chaque fois que je trouvais une petite chapelle ou un bel endroit en pleine
Nature. Je crois beaucoup dans la force de la prière (ou des « pensées positives » en termes plus
laïques).
- La générosité spontanée des gens. Combien de fois ne m'a-t-on pas offert un « ptit ballon d'rosé »
bien frais au milieu de la matinée (dur dur mais j'assume, j'apprends à dire OUI !), invitée à partager un
barbecue familial et même à me joindre à un banquet de mariage !
Tout cela me fait croire que l'Etre humain est profondément bon. Il suffit de regarder l'autre avec
bienveillance, sans peur, sans carapace. Comme le disent les Asiatiques : « si tu regardes ton prochain
en lui souriant, cela ne peut créer que du bien ».
Trouvé sur le site : http://www.radiocamino.net/personnel/mon-experience-du-chemin-de-saint-jacques
Bonjour, dans votre n° 118 de juin 2012, un pèlerin de 70 ans ayant parcouru 11 fois le « Chemin » vient
de constater que les obsèques religieuses peuvent être organisées par une personne laïque et s’indigne
qu’un « Pèlerin » ne puisse être assuré de bénéficier au terme de sa vie d’une cérémonie avec prêtre.
Il nous invite tous à secouer le ban et l’arrière-ban de la hiérarchie catholique pour je cite « ... bénéficier
d’une cérémonie religieuse chrétienne ... «
Peut-être n’a-t-il pas songé, au cours de ses nombreuses pérégrinations, à prier dans les nombreux lieux de
culte qu’il a dû rencontrer pour que davantage de jeunes aient la vocation de servir Dieu?
Peut-être n’a-t-il pas songé à se mettre lui-même au service de son curé pour être formé, en son absence, à
la conduite « chrétienne » des obsèques « religieuses » de sa paroisse?
Peut-être découvrira-t-il, en y réfléchissant sur son prochain chemin, qu’il n’est qu’ « homme parmi les
hommes » et n’a pas à se prévaloir de quelque privilège que ce soit (même au moment de sa mort) au titre
de son passé de pèlerin. Au contraire! Que Dieu entende son appel et lui vienne en aide !
Jean-Pierre (hospitalero) [email protected]
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A propos de la réflexion de M. Blond dans le n° 118 de juin 2012
Vous vous questionnez sur les funérailles à partir de l'expérience pénible que vous en avez faite dans un
funérarium. Vous appelez à agir pour qu'un prêtre soit disponible pour la célébration des obsèques d'un
pèlerin.
La qualité de pèlerin n'est pas un motif en soi, on discute assez dans ce bulletin sur ce qu'est un pèlerin et
son rapport à la religion. La question est de savoir si le défunt a témoigné d'un souci religieux durant sa vie
qui montrerait que des funérailles chrétiennes ont un sens : il s'agit en vérité d'une cérémonie qui exprime
l'espérance en Jésus ressuscité. Si c'est le cas, il connaît déjà, lui ou ses proches, le curé de la paroisse où il
vit, et une célébration chrétienne n'est jamais refusée.
Ces cérémonies sont parfois dirigées par des laïcs missionnés par leur évêque et sous l'autorité du curé de
la paroisse. La tenue vestimentaire doit être sobre évidemment, avec même un signe distinctif mais qui ne
doit pas ressembler à celui du prêtre (étole au-dessus d'une aube) pour éviter toute ambiguïté. La pénurie
de prêtres ne permet pas d'en user « à la demande » fussent-ils anciens pèlerins. C'est suivant les usages de
la paroisse, sous l'autorité du curé, que se déroulent les funérailles chrétiennes. Que les chrétiens sachent
valoriser les vocations autour d'eux, dans leur famille en premier lieu, et en faire une urgence. Combien
disent « chez les autres, oui, mais non, pas mon fils » ? Alors sans doute nous aurons des prêtres pour entre
autres nous accompagner au terme de notre vrai pèlerinage.
Ars, ville du Saint-Curé à 30 km au nord de Lyon, est une belle destination de pèlerinage pour les
vocations. Amicalement. [email protected]
Vous avez été pèlerin vers Compostelle.
Vous aimeriez continuer à avoir un contact, une relation « privilégiée » avec ce qui a été pour
vous un grand moment de votre vie. Sur le chemin de Genève, au bord, à le « toucher », à deux
pas du Puy-en-Velay, à Saint-Julien-Chapteuil, juste à côté de l'église où certains s'arrêtent,
pour une pause ou un moment de recueillement, une petite maison est à vendre, trois chambres,
salle à manger, cuisine, salle de bains, garage, jardin, terrasse sur trois niveaux, le tout en
parfait état.
Appelez Georges sur son portable: 06 13 30 17 59 ou son fixe: 04 50 89 02 92 ou envoyez-lui un
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Ayant pour projet de partir pour Santiago fin mars 2013 à partir du Puy et imaginant le
faire en semi autonomie (1 nuit en gîte, 2 nuits dehors, tout au moins en France),
j'aimerais avoir votre avis sur la faisabilité de mon projet ; ma date de départ me pose
également question ...merci de vos conseils et de partager avec moi votre expérience à :
l'adresse suivante : [email protected]
Partez en e-pèlerinage vers le Mont-Saint-Michel
Après le succès du e-pèlerinage sur les chemins de Saint-Jacques, l’hebdomadaire Pèlerin vous invite à
participer au e-pèlerinage de Paris au Mont-Saint-Michel. Du 23 au 29 septembre (fête de saint Michel),
les inscrits recevront un e-mail quotidien, les invitant à rythmer leur journée en trois temps : un temps de
repos (en contemplant une photo), un temps de rencontre (en écoutant une interview), un temps de
méditation. Cet itinéraire emprunte les grandes étapes de ce chemin historique : Paris, Saint-Évroult-NotreDame-du-Bois, Argentan, Briouze, Mortain, Avranches et Le Mont-Saint-Michel. Les Fraternités
monastiques de Jérusalem installées au Mont-Saint-Michel, partenaires de cet e-pèlerinage, prieront
chaque jour aux intentions que leur confieront les e-pèlerins.
Inscrivez-vous gratuitement sur www.pelerin.info du 30 août au 20 septembre
Dominique JOYE……Viens, on t’invite au voyage… EDITIONS LE ROSEAU
1700 kilomètres à pied de Vézelay à Saint-Jacques-de-Compostelle
Format 21x14, 5cm, couverture pelliculée 196 pages. Prix de vente port compris : 18 €
Adresse de commande : Dominique JOYE 39 rue des Lapereaux 95280 Jouy le Moutier.
C’est le témoignage d’un vécu authentique au jour le jour de 1700 km à pied en 79 étapes au départ de Vézelay vers
Compostelle. Pris par le récit quotidien de la route et de ses petits et grands soucis, on se laisse volontiers entraîner
loin du monde des cités : soutenue par des paysages qui ne peuvent qu’élever l’esprit, une quête plus ou moins
consciente d’un ailleurs où se trouver soi-même et découvrir les autres.
Hello Camino, Merci pour l'envoi régulier du camino... Une joie de replonger dans cette délicieuse aventure, à mener
en solo , en groupe,et surtout au gré des rencontres diverses, variées... outrée probablement comme tout pèlerin qui
se respecte, de voir, des « voyagistes » s'emparer du business que constitue cette expérience « humaine » - de soi
à soi - (à des tarifs indigestes, en plus), je le suis encore plus, en voyant le droit de réponse de « premiers pas »… :
un particulier qui propose d'accompagner des pèlerins pour 230 euros .. ?!!?? on croit rêver.
Encourageons tous les indécis, - comme je l'ai été moi-même - à prendre la route, en autonomie..: « Quitte ton
pays, et va vers toi »... lit-on dans la Bible... Partie en solo, la dernière année de mon périple (j'ai parcouru le chemin
du Puy-de-Velay à Santiago, par le camino primitivo, en… 7 ans!!! / deux à trois semaines par an pour cause de
disponibilité limitée) j'ai rencontré tour à tour, des Espagnols de tout âge, confession, culture, qui m'ont servi
d'anges gardiens, - ne parlant pas l'espagnol, cependant ! m'amenant jusqu'à la cathédrale... la solidarité existe, le
compagnonnage « gratuit, détaché », aussi, Dieu merci...!!!!!!
Longue vie au Camino.
Nathalie (de Lille)
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LE CHEMIN de SAINT-JACQUES et LE SEL DE LA TERRE
L'absence totale de défense de la vocation spirituelle du chemin de Saint-Jacques.
L'absence totale de défense de l'identité du chemin en tant que chemin de pèlerinage.
Ceci amène à de plus en plus de dérives.
COMME LE SEL DE LA TERRE (Mathieu 5:13) il est temps de veiller à ce que le chemin de pèlerinage
vers Saint-Jacques de Compostelle ne perde pas sa saveur, c'est-à-dire son identité et sa vocation et qu'il ne
devienne pas une balade avec un thème original, à la mode, permettant de satisfaire des besoins qui n’ont
rien à voir avec un pèlerinage. Le chemin vers Saint-Jacques de Compostelle n'a jamais été voué à la
pratique du moindre effort et (ou) la valorisation de sa personne. C’est au contraire dans l’effort, la fatigue,
le dépouillement, la simplicité, l'intériorité, au vivre avec peu, la fraternité, l'humilité, qu’on accède à la
source et qu’on peut y boire. Le chemin de Saint-Jacques, grâce à la spiritualité qu'il éveille, qu'il amplifie,
qu'il simplifie, nous amène :
A être beaucoup moins dans le PARAITRE et être plus dans L'ETRE. A vivre le fait que l'important ce
n'est pas ce qu'ON DIT mais ce qu'ON FAIT. A retrouver de vraies valeurs sur lesquelles on peut fonder
son avenir et son devenir. Alors veillons à ce que le chemin de Saint-Jacques de Compostelle ne devienne
pas quelque chose sans saveur. Il y en a tant qui en ont besoin.
ANDRE Gîte Hospitalet Saint-Jacques, Aire sur l’Adour
www.saintjacques-hospitalet.fr
A LIRE : Pèlerin à vendre
Un roman charnelo-mystique bouleversant. Pour inaugurer leur nouvelle collection Récits et Romans, les
éditions de la Hutte, en collaboration avec Gérard du Camino, ont choisi le nouveau livre de Bernard de
Marsangy : Pèlerin à vendre, un road-book pimenté du caminho portugais de Lisbonne à Santiago.
L’accueil des premiers lecteurs est enthousiaste.
Comme l’écrit un professionnel de l’édition : Ce texte est à mon goût magnifique. Moi qui ai tout lu, je le
garantis zéro ennui ! Il y a du suspens, de l’érotisme raffiné et discret, une quête de rédemption sur le
Caminho et une bonne dose de délire persécutif. J’adore. Lecteurs, êtes vous prêts à partir en croisade ?
Et cet autre lecteur : « quel beau combat d’une femme pour son droit d’aimer et d’être aimée…
S’il y avait un fil rouge, ce serait le pardon ».
Extrait : Alain reparut au refuge deux heures plus tard ; la nuit était tombée depuis un certain temps et
j’allai partir sans plus l’attendre. Les mâchoires serrées, les yeux mornes, il me dit :
- Je l’ai vue. Je n’en peux plus. Tout cela va mal finir. Je l’égorge ou je l’épouse. ….Cette affirmation à
double issue aussi curieusement formulée m’intrigua ….Voici la suite…
Dans les bonnes librairies ou en ligne :
http://www.editionsdelahutte.com/index.html et http://www.lepolardecompostelle.eu
VISITE JACQUAIRE de PARIS, avec Sophie Martineaud. Le 21 octobre de 9h à 18h.
Tarif : 16 € par personne.
S’inscrire ou s’informer : 01 34 86 72 77 ou 06 89 99 34 77.
Possibilité d’organiser visites pour groupes constitués.
Ne pouvant pas marcher sur le Chemin cette année suite à une opération du genou, j'aimerais vivre le chemin
autrement en étant hospitalière en octobre, novembre ou décembre. Où pourrais-je poser ma candidature?
Sylvaine Drablier
[email protected]
Il y a quelques temps j'ai demandé des renseignements sur le chemin de St Régis, de très nombreuses personnes
m'ont répondu, je remercie vivement tout le monde et aussi à nouveau le Monsieur qui nous a offert un pain au
chocolat à Tence ! (j'espère qu'il lira ce message et qu'il se reconnaîtra !).
Suite à ces conseils, je viens de faire ce chemin. Je peux maintenant donner des renseignements à mon tour aux
personnes qui le désirent. [email protected] (tiret du 8)
5
Il vous manque un N° du célèbre Journal Camino… Ne cherchez plus ! Aller le télécharger
gratuitement sur le site web au format PDF : www.lepere-editions.com et passer de belles et longues
soirées d’été à le lire, à le dévorer….
L'association Sur les chemins de Compostelle de Rouen vous informe qu'elle a pris son bâton de pèlerin
pour la mise en place des itinéraires historiques, Dieppe-Rouen-Chartres et Amiens-Rouen-Chartres.
Un itinéraire part de Bruges vers Amiens, Rouen, Evreux, Chartres, Tours, Compostelle.
Nous vous invitons à nous rejoindre dans cette Aventure, " Ultréïa ! "
Elle organise une réunion publique : Le samedi 8 septembre - 6 octobre - 10 novembre - 8 décembre 2012
Forum des Associations : 22 septembre 2012 (Halle aux Toiles)
de 10h à 12h, maison de quartier « Jardin des Plantes »
114 bis avenus des Martyrs de la Résistance 76100 Rouen
Contact: [email protected]
[email protected] www.rouen-histoire.com

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