les éléments éditoriaux - Agir contre les accidents de la vie courante

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les éléments éditoriaux - Agir contre les accidents de la vie courante
Prévention des accidents domestiques dont sont victimes les enfants
Ces éléments éditoriaux utiles à votre communication en matière de
prévention sont à utiliser librement :
En France 1,7 million d’enfants de moins de 15 ans sont victimes chaque année d’un
AcVC.
Enquête Permanente sur les Accidents de la vie Courante (EPAC), résultats 2002-2003, INVS
Parmi les enfants de moins de 15 ans victimes d’un AcVC, 6 sur 10 ont dû avoir recours
à l’hôpital.
Enquête Santé et Protection Sociale 2002 (ESPS), INVS
En 2004, 280 enfants de moins de 15 ans sont décédés des suites d’un AcVC.
La noyade a été la première cause de mortalité (77 décès), suivie par les suffocations (64
décès), les accidents par le feu (38 décès) et les chutes (33 décès).
Base nationale des causes de décès CépiDC-Inserm
Chez les enfants, 36 % des AcVC ont pour cadre l’intérieur de la maison.
En dessous de 2 ans, ce sont près de 7 accidents sur 10 qui ont lieu au domicile.
Enquête Permanente sur les Accidents de la vie Courante (EPAC), résultats 2002-2003, INVS
Chez les enfants de moins de 1 an, les lésions à la tête représentent 76 % des
conséquences d’accidents de la vie courante.
Enquête Permanente sur les Accidents de la vie Courante (EPAC), résultats 2002-2003, INVS
Une étude comparative réalisée par la European Child Safety Alliance rendue publique fin 2007,
portant sur les enfants et adolescents de 0 à 19 ans de 18 pays (les 15 Etats membres de l’UE,
l’Ecosse, l’Irlande du Nord et la Norvège) fait apparaître que le taux de décès par AcVC
est en France le plus élevé d’Europe. La comparaison avec la Suède, pays de référence,
permet de considérer que près d’un décès sur deux pourrait être évité.
http://www.eurosafe.eu.com/csi/eurosafe2006.nsf/0/D09BE17E528E744DC12571770024CA82/$file/
FrenchPR191107.pdf
A consulter en ligne :
www.stopauxaccidentsquotidiens.fr
Première plate-forme grand public sur les accidents de la vie courante, ce portail
référence l’ensemble des contenus disponibles sur les risques liés aux AcVC.
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Prévention des accidents domestiques dont sont victimes les enfants
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Merci cependant de reproduire cette interview in extenso sans aucun changement.
Trois questions à Jean-Philippe Cicurel, secrétaire général de la Commission de la Sécurité des
Consommateurs, rapporteur de l’atelier consacré à la sécurité des enfants au sein du Livre blanc sur la
prévention des AcVC.
A l’intérieur de la maison, la vigilance des parents est
irremplaçable pour prévenir les accidents chez les jeunes
enfants. Quelles sont les précautions supplémentaires
qu’ils peuvent prendre du point de vue de l’équipement ?
La CSC émet des avis permettant de réduire les risques
liés aux AcVC. Concernant les risques d’accidents
domestiques touchant les enfants, quels sont ceux sur
lesquels vous avez porté une attention particulière ?
La plupart des AcVC dont sont victimes les enfants de moins de 4 ans,
des chutes le plus souvent, surviennent à l’intérieur de la maison, ce
qui montre que le domicile n’est pas forcément un lieu aussi sûr que les
parents peuvent le penser. Pour mieux le sécuriser, si leur vigilance reste
essentielle, elle ne doit pas se limiter à une simple surveillance des enfants
mais peut aussi, dans une démarche de prévention, s’accompagner
de la mise en place de quelques équipements adaptés comme, par
exemple, des cache-prises, des barrières d’escalier, des bloque-portes,
des entrebâilleurs de fenêtres, des tapis de bain antidérapants ou des
robinets de baignoire thermostatiques. Pour être efficace, l’installation
de ces équipements doit être effectuée correctement et vérifiée
régulièrement.
Au travers de l’étude des risques liés à une activité ou à un produit
particulier, la CSC a souvent été conduite à s’intéresser à la prévention
des AcVC touchant les enfants. Elle a notamment été attentive aux
risques d’étouffement provoqués par les petits objets détachables
des jouets, ou ornant des vêtements (cordons), ou encore de nature
alimentaire (cacahuètes), mais aussi aux risques de chute liés à
certains couchages en hauteur, à l’utilisation de trampolines, ou aux
défenestrations de jeunes enfants, peu sujets à l’appréhension du vide.
Elle a également étudié les risques de brûlure liés aux barbecues ou
aux lampes halogènes ou les coupures provoquées par des appareils
électroménagers. Enfin, elle a largement traité le risque de noyade des
jeunes enfants en piscine privée, de type hors sol ou enterrées.
L’étude comparative réalisée par la European Child
Safety Alliance de 2007, portant sur les enfants et
adolescents de 0 à 19 ans, fait apparaître que le taux
de décès par AcVC est en France trois fois supérieur à ce
qu’il est en Suède. Selon vous, quelles sont les raisons de
cet écart ?
Comparer les résultats obtenus par les pays européens en matière de
mortalité ou de morbidité des enfants est intéressant, mais l’exercice est
difficile, surtout dans une Europe qui compte 27 Etats. Les situations
nationales sont très contrastées, et la place accordée à la prévention
des AcVC est variable. La Suède s’est depuis longtemps investie dans
une politique volontariste, et sa législation est exigeante. Par ailleurs,
l’homogénéité de sa population et de son territoire urbain constituent
des facteurs favorables, comparés à la France avec sa diversité
géographique et sociologique. Néanmoins, les choses évoluent. La
France a pris conscience d’un certain retard, tous les acteurs se sont
mis activement au travail, une dynamique s’enclenche peu à peu et des
progrès sont déjà sensibles, comme le montrent les résultats de cette
même étude parus en 2009. Mais il ne faut surtout pas relâcher nos
efforts.
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