trait d`union

Transcription

trait d`union
KlettMagazin
Frühjahr 2016
trait d’union
Bretagne, mon Armor
Land & Leute
Editorial/Inhalt
Inhalt
Liebe Leserin, lieber Leser,
Traumbuchten, zerklüftete Felsklippen und
pittoreske Häfen … die Bretagne ist eines
der Lieblingsurlaubsziele Frankreichs. Kaum
eine andere französische Region ist gleichwohl von ihrer keltischen Identität so tief
geprägt wie die Bretagne. Marie Gauvillé
nimmt uns mit auf eine Reise durch die
Küsten und die Legenden dieser Region (S.3).
Vézelay liegt im Burgund und ist eines der
schönsten Dörfer Frankreichs. Vézelay ist
aber auch der beliebteste Startpunkt zur
Wallfahrt nach Santiago de Compostela.
Thierry Sète führt uns durch dieses be­
zaubernde Dorf, in dem Weltgeschichte
geschrieben wurde (S.6).
Der Laptop nimmt eine zunehmende Rolle
im Klassenunterricht ein. Wie sieht es 2016 in
der praktischen Umsetzung aus? Und sind
Laptops das neue Wundermittel? Wir haben
Stefanie Wojaczek befragt (S.8).
Land & Leute
3
Bretagne, mon Armor
arie Gauvillé
M
5Recette : Far breton
Bretagne, mon Armor
On dit de ses habitants qu’ils ont des chapeaux ronds, qu’ils déménagent,
et qu’ils dansent en croisant les petits doigts. Ils ont inventé la crêpe, le
beurre salé, et hébergent le plus gaulois des héros de B.D. Mais ­au-delà des
clichés, la Bretagne est surtout une identité revendiquée, et pleinement
vécue. Par Marie Gauvillé
6Vézelay – La colline éternelle au XXIe siècle
Thierry Sète
Forum Fremdsprachen
8 Unterrichten in Laptop-Zeiten: Interview mit Stefanie Wojaczek
9Clip didactique : „Das lernen wir spielend!“
Christopher Mischke
Fußball-EM in Frankreich
10Poster zum Heraustrennen
Unterrichtspraxis
12 Typisch Französisch: Drei-Gänge-Menü statt Eintopf für alle –
Differenzierendes Arbeiten im Französischunterricht
der Oberstufe.
Ulrike C. Lange
Fremdsprachen spielend zu lernen, unterstützt den Spracherwerb auf vielfältige Art
und kann dabei Unsicherheiten abbauen und
Selbstbewusstsein stärken. Christopher
Mischke verrät uns, wie man Schülerinnen
und Schüler im Französischunterricht mit
theaterpädagogischen Verfahren animieren
kann (S.9).
Vu, lu & entendu
Ein weiterer Schwerpunkt dieser Ausgabe ist
die Differenzierung. Ulrike C. Lange zeigt uns,
wie sinnvoll es ist, Schülerinnen und Schüler
der Oberstufe gemäß ihrer Bedürfnisse und
Leistungsfähigkeiten zu fördern und
differenzierendes Arbeiten im Französisch­
unterricht als Chance und Herausforderung
zu erkennen (S.12).
Cyril Skinazy
14« Comme un avion » de Bruno Podalydès
Hasan Ugur
15
Zweierpasch ou le rap comme outil pédagogique
CD-Tipp: Louane « Chambre 12 »
16Moi, Eugène-Louis de Rastignac, YouTube Popstar
Aktuell
17Fusion des régions :
une réforme territoriale ambitieuse
18Klett engagiert sich für das Fach Französisch
Diese Themen und noch viel mehr in diesem
neuen trait d’union. Ihnen eine interessante
Lektüre!
Christa Weck
Ernst Klett Verlag
Ihre Rückmeldungen zu trait d’union sind herzlich willkommen
unter: [email protected]
Klett-Magazin trait d’union | 3
Land & Leute
Cap Frehel
Grande péninsule à l’ouest de la
France, la Bretagne est, avec la Provence et le Pays Basque, la région la
plus célèbre du pays. Et pourtant, ce
sont des britanniques Bretons qui
sont à l’origine de sa création. Arrivés
en Armorique dès la fin du 5e ­siècle, il
s’agissait alors surtout de ­défendre la
Grande-Bretagne à partir des côtes de
la petite sœur Britanny. Sorte de zone
tampon entre deux ­royaumes, la Bretagne fera reine des princesses françaises et anglaises, maintenant un
fragile équilibre dans les relations entre les deux pays. Mais temporiser les
orgueils royaux ne peut durer qu’un
temps. Au 15e ­siècle, François II de
Bretagne expulse l’administration
royale française, et ce alors que le
français est la langue administrative
depuis deux siècles déjà. Or cette
­expulsion n’est que l’expression d’un
rejet de la France de plus en plus
­vivement exprimé par les seigneurs
bretons. En 1485, une coalition se
soulève d’ailleurs contre Anne de
France, régente officielle. Trois ans
plus tard, le roi de France est officiellement vainqueur du conflit,
­dorénavant aucun duc de Bretagne ne
pourra marier ses filles sans son
­consentement. Dès lors, les ­Français
colonialisent la péninsule.
Une région de légendes
Devenue province française, dépendante de la couronne, en 1532, la
­Bretagne subira, comme beaucoup
d’autres provinces, les aléas de
4 | Klett-Magazin trait d’union
Land & Leute
Vannes
guerres de pouvoir. Il faut dire que rapidement, sa position géographique,
qui la place au centre des routes
­maritimes les plus actives, fait de la
Bretagne une des plus riches régions
du royaume. Le patrimoine architectural, impressionnant, en témoigne.
Jusqu’à la fin du 19e siècle, la Bretagne jouit d’une position unique, en
France. Divisée en cinq départements
(puis quatre lorsque le Pays de la
Loire est rattaché à la Loire-Atlantique en 1956) son déclin économique
s’amorce avec la Révolution industrielle, et la création de manufactures
sur tout le territoire. Qu’à cela ne
­tienne, la Bretagne est pleine de ressources ! Déjà parce que c’est avant
tout une région proche de l’océan.
Plus de 1000 km de côtes et une foultitude de petites îles font de la Bretagne une région essentiellement associée à la mer. Rares sont les Bretons
du littoral qui n’ont pas une petite
barque dans un port ! Région de
pêche, la Bretagne voit naître aussi
régulièrement ces marins qui font la
fierté de la voile française, ces Kersauson, Tabarly et autres Peyron.
D’ailleurs, c’est la seule région de
France où les bateaux aussi ont leur
cimetière. Brest, et sa flotte marine,
ou Trinité-sur-Mer et ses catamarans,
font partie des hauts lieux bretons de
la navigation. La mer, toujours… Poissons et fruits de mer sont omniprésents, les algues aussi se dégustent, et
cette région de plages, de marées, de
vents et d’embruns héberge quelques-
Village de Kercanic
Marché breton
uns des hauts lieux de la thalasso,
comme Carnac, Belle-Île, ou Saint-­
Malo. Douceur du climat oblige, et
même s’il y pleut souvent, il n’y fait
jamais froid, et l’on connaît aussi de
belles journées ensoleillées, en Bretagne ! Pourtant, la Bretagne recèle aussi de très jolies coins dans les terres.
L’Argoad, la partie intérieure, n’a rien
à envier à l’Armor, la partie côtière.
D’autant que, tout comme les légendaires villes englouties par les flots,
les forêts aussi débordent de mystères
et de légendes. Brocéliande, domaine
de Merlin l’enchanteur et de ses fées.
Les dolmens et les menhirs, peuplés
de korrigans facétieux. Cairns et tumulis, où dansent les magiciennes…
La capitale bretonne elle-même,
Rennes, est côté terre, et non côté
mer. Riche en histoires, la Bretagne a
su conserver et entretenir tout un folklore littéraire, fortement imprégné
de mythologie celtique. Et que ce soit
côté mer ou côté terre, la Bretagne a
longtemps préservé une réputation
de région sauvage, ayant su protéger
la nature, contrairement aux côtes
bétonnées de la Méditerranée.
Brezhoneg et épandage
Mais les temps changent, et comme
partout ailleurs, la modernité réclame son dû. Longtemps adepte de
­petites exploitations familiales, la
Bretagne s’est lancée, dans les années
50, dans l’élevage intensif. La filière
porcine bretonne représente
aujourd’hui 58 % de la production
­ ationale (source : Le Point) et est
n
­devenue le symbole de la destruction
environnementale provoquée par ce
modèle agricole. L’algue verte, ou
plutôt sa prolifération excessive, est
le témoin récurent, qui hante chaque
année les plages bretonnes, faisant
parfois fuir ces touristes pourtant essentiels pour l’économie de la région.
Dans le monde cruel de l’agriculture
moderne, seul le Prince de Bretagne,
ainsi que l’on appelle l’artichaut, tire
son épingle du jeu, et parvient à
pousser sans détruire. Mais si on ne
peut pas, aujourd’hui, parler de la
Bretagne sans évoquer les problème
écologiques, ceci ne doit pas occulter
pour autant le caractère si attachant
de la région. Car attachante elle l’est,
la Bretagne. Attachante et têtue ! Le
« Breizh Cola », réponse des irréductibles aux mastodontes américains,
n’est qu’un des exemples de
l’inventivité de ces buveurs de cidre
et de Chouchen ! La Bretagne est aussi
la seule région de France à avoir obtenu que ses « initiales », bzh (pour
Breizh, Bretagne, en breton) deviennent une extension Internet, après
avoir été pourtant plusieurs fois interdites ! Or la défense de leur patrimoine culturel est une priorité, pour
les Bretons. Les médias bretons sont
légion, même si le plus connu, Breizh
TV, ne diffuse plus qu’en français. Le
festival interceltique, qui accueille
des milliers de participants chaque
année, fait partie des évènements culturels marquants, pour les Bretons, et
l’on ne compte plus les héritiers
d’Alan Stivell, qui chantent en breton
et perpetuent ainsi une grande tradition musicale. Les partis régionalistes
ne se sont pas vraiment imposés dans
le paysage politique, mais c’est peutêtre parce que, d’une part, les trois
millions et quelques de Bretons se
sentent globalement français (contrairement aux Corses et aux Catalans, p.e.) et que d’autre part, ils ont
obtenu dès 1977 que leur langue, parlée par environ 200.000 personnes,
soit enseignée dans des écoles bilingues. Aujourd’hui, on compte environ 16.000 enfants scolarisés dans
472 établissements bilingues (contre
à peine 3600 élèves dans les 65 établissements occitans). Peut-être aussi
parce que les associations bretonnes
qui existent partout en France leur
procure la sensation d’être partout
un peu chez eux – pas un Breton ne
s’expatrie sans en trouver, voire un
fonder une ! Alors oui, la Bretagne est
une région joliment folklorique, et
heureusement ! Car pour qui a déjà
partagé fest-noz et autres galettes,
c’est plutôt une bonne chose.
­Kenavo !
Recette
Far breton
250 g de farine
150 g de sucre
1 paquet de sucre vanillé
4 gros œufs
75 cl de lait
20 pruneaux
Mélanger le farine, le lait, le sucre,
les œufs, le sucre vanillé.
Préchauffer le four à 200°C.
Verser la pâte dans le plat bien beurré.
Ajouter les pruneaux.
Faire cuire 40 à 45 minutes dans le four
à 200°C.
Laisser refroidir.
Bon appétit !
 Marie Gauvillé est auteure et
­journaliste. Elle vit à Montpellier.
 www.bretagne.bzh
Klett-Magazin trait d’union | 5
Land & Leute
Land & Leute
Vézelay – La colline éternelle au XXIe siècle
Cette petite cité bourguignonne au départ d’un des grands chemins
de Saint-Jacques de Compostelle a failli mourir. Sauvée de justesse,
elle nous renvoie à un autre futur. Par Thierry Sète
Vézelay, la colline éternelle, comme l’a
appelée l’écrivain et académicien Maurice Druon, est une petite ville bour­
gui­gnonne, dans la nouvelle grande
­région Bourgogne-Franche-Comté
­depuis le 1er janvier dernier. Vézelay
était ­célèbre au début du Moyen Âge:
des pèlerins affluaient alors de toute
l’Europe chrétienne pour se recueillir
­devant les reliques de Sainte Madeleine. C’était une des étapes essentielles
sur le chemin de Compostelle. Ce haut
lieu de la chrétienté sera notamment
le point de départ de la deuxième croisade, qui y sera prêchée par Bernard
de Clairvaux en 1146 devant plus de
cent mille personnes, dont le roi de
France.
Déclin et sauvetage
Mais Vézelay va connaître par la suite
un long déclin et n’est plus que
l’ombre d’elle-même au XIXe siècle.
Elle est passée de dix mille à cinq cents
habitants. De nombreux monuments
médiévaux ont soit presque ­disparu,
comme l’abbaye, soit se trouvent dans
un état catastrophique. ­Ainsi, l’église
Sainte-Madeleine menace ruine. En
1834, Prosper Mérimée constate les
« dégradations épouvantables qu’a
subies cette magnifique église. (…)
Lorsque je dessinais dans l’église,
6 | Klett-Magazin trait d’union
j’entendais à chaque instant des
­petites ­pierres se détacher et tomber
autour de moi (…) Si l’on ­tarde encore
à donner des secours à la Madeleine,
il faudra bientôt prendre le parti de
l’abattre pour éviter des ­accidents. »
En 1839, alors inspecteur des monuments historiques, il confie au jeune
Viollet-le-Duc (connu aujourd’hui surtout pour avoir restauré Notre Dame
de Paris ou la cité de Carcassonne) le
sauvetage de l’église. Ce chantier considérable durera ­dix-neuf ans, soit le
temps d’une génération, et favorisera
le renouveau progressif de la vieille
cité.
Dans les flux du présent
Quelques autres facteurs peuvent
également expliquer cette lente
­renaissance. Une reprise de la vie
­religieuse tout d’abord : en effet, des
reliques, authentiques cette fois, de
Sainte Madeleine (celles du Moyen Âge
s’étaient avérées fausses vers la fin du
XIIIe siècle et les pèlerins s’étaient
­détournés de Vézelay) sont remises à
l’église en 1876. Les pèlerinages vont
pouvoir recommencer. En 1920,
l’église Sainte Marie-Madeleine est
promue sur ­décision du Vatican au
rang de basilique. Des moines
s’établissent de nouveau à Vézelay à
partir de 1945. Parallèlement à ce
­renouveau religieux et spirituel,
­Vézelay va devenir dès les années 1930
un lieu très prisé de certains artistes et
écrivains, tels le prix Nobel de littérature Romain Rolland, d’autant qu’elle
est à trois ou quatre heures de Paris.
Et l’essor général du tourisme aprèsguerre profitera beaucoup à cette
­petite ville, si provinciale et si sédui­
sante à la fois, qui offre un saisissant
témoignage architectural du passé, un
dépaysement garanti et la douceur de
flâneries toujours renouvelées, bref,
une évidente ­plus-value culturelle et
touristique... Plus-value ? Oui, car
­Vézelay aujourd’hui, c’est aussi cela,
indiscutablement : un « produit »
­touristique qui attire chaque année
près d’un million de visiteurs, tout en
préservant son identité. Mais mettonsnous en route…
Les jacquets de la
Rue Saint-Etienne
Approchant de la ville, nous voyons se
profiler une colline verdoyante de
forme allongée, couronnée d’une
­imposante église. Classées en 1979 au
patrimoine mondial de l’UNESCO,
­basilique et colline attirent de très
loin les regards. Arrivant d’Avallon,
nous entrerons dans Vézelay par
l’ouest et suivrons la rue principale
vers le nord-est. Cette rue très commerçante, la Rue Saint-Etienne, grimpe
vers la ­Madeleine. Prenons ses magasins comme un hommage – certes
un peu intéressé – au tourisme. Mais
quoi ? Pas de vulgarité en effet dans
l’offre commerciale, et même de
bonnes ­surprises pour les amateurs de
livres par exemple ou de produits culinaires bourguignons. La faim me
pousse à entrer dans une boulangeriepâtisserie, tout au début de la rue
Saint-­Etienne. Sur recommandation
de la boulangère, j’en ressors avec une
« gougère » et me jette sur cette spécia­
lité régionale au fromage. Fameux…
Je regarderai sur internet. Mais entamons la montée. Je remarque alors
des pèlerins avec leurs coquilles SaintJacques, souvent attachées aux sacs à
dos : les « jacquets », comme on les
nomme, font partie ici du quotidien
en ce début de vingt-­et-unième siècle.
De Vézelay, ils pourront descendre
jusqu’à Roncevaux à la frontière
­espagnole par la Via Lemovicensis,
ainsi nommée car passant par Limoges
­(cf. carte). Il s’agit d’un des quatre
principaux chemins de Saint-Jacques
en France, classés au ­patrimoine mondial par l’UNESCO ­depuis 1998. Les
trois autres sont la Via ­Tolosana (Chemin d’Arles), la Via Podiensis (Chemin
du Puy) et la Via Turonensis (Chemin
de Tours). Nous y ­reviendrons dans de
prochains articles.
De deux mondialisations
Je presse le pas vers la basilique, admirant au passage des façades gothiques
et surtout romanes: après Cluny, c’est
ici que nous trouvons le plus de bâtiments civils romans en Bourgogne. Et
soudain je me retrouve face à la Made­
Coquille de Saint-Jacques
leine et son portail ouest qu’encadrent
deux tours asy­métriques. Dès l’entrée
dans le narthex, on comprend que
­cette basilique ne doit pas être simplement visitée, mais méditée, sculpture
par sculpture, chapiteau par chapiteau. Entrons maintenant dans la nef.
Une longue nef, romane jusqu’au
­transept et qui donne sur un choeur et
une ­abside gothiques. L’harmonie de
ce vaisseau de pierre construit entre
1120 et 1140 est parfaite. La nef,
Chemins de Compostelle
Via Lemovicensis
­ trangement lumineuse, témoigne du
é
savoir – souvent ésotérique – et de la
technicité de ses bâtisseurs.
L’ensemble est calculé en fonction des
différentes positions du soleil pour
­mettre en valeur certains points de la
basilique au fil des saisons, tels des
chapiteaux exceptionnels par leur
puissance d’évocation. L’univers, la
­lumière ont été utilisés pour ­célébrer
la foi, une foi en harmonie avec le ciel,
le cosmos, le monde. Une « mondialisation mystique » bien différente de
notre mondialisation. Et sans doute
plus ­durable, dans une simplicité et
un ­dépouillement qui vont à
Eglise Sainte-Madeleine
l’essentiel et nous permettent de rentrer en nous-mêmes. Car tel est le sens
de ce voyage. La basilique et ­Vézelay
nous renvoient à nous, à notre présent, à l’avenir aussi. A la question
toujours ouverte de l’harmonie entre
les hommes et de leur harmonie avec
les choses, vers un avenir souhaitable,
vers un avenir possible.
 Thierry Sète est actuellement
­enseignant d’allemand en Alsace.
Pour aller plus loin :
 www.lesamisdevezelay.fr
 www.vezelay-visiteur.com
 www.chemindecompostelle.com
Bas-relief du portail central
Klett-Magazin trait d’union | 7
Forum Fremdsprachen
InterviewForum Fremdsprachen
Unterrichten in Laptop-Zeiten
Stefanie Wojaczek studierte Französisch und Spanisch an der Universität
Würzburg mit Auslandsaufenthalten in Paris und Salamanca. Seit Ende
des Referendariats unterrichtet sie am Clavius-Gymnasium Bamberg, an
dem Laptop-Klassen seit über 10 Jahren etabliert sind. Daneben ist sie als
Staatsexamensprüferin an der Universität Bamberg tätig. Sie antwortet für
trait d’union auf die Fragen, die sich jede(r) zum Laptop-Unterricht stellt.
Tdu: Frau Wojaczek, eine erste Frage: Können Sie uns erst einmal
das Verhältnis von "normaler" Unterrichtszeit zu "Laptop-Zeit"
­erklären? In welchen Unterrichtsphasen arbeiten die Lerner am
Laptop?
Stefanie Wojaczek: Viele denken, dass bei Laptop-Klassen der
Computer alle anderen Medien im Unterricht ersetzt. Er ist
aber nur ein Medium, das sich mit den anderen abwechselt
bzw. diese ergänzt. Je nach Thema der Stunde variiert die
Dauer des Einsatzes stark. Bei Einführung eines neuen
Grammatikthemas ist der Laptop-Einsatz geringer, bei
Übungen oder Textarbeit höher. Grundsätzlich können die
Schüler je nach bereitgestelltem Material in allen Unterrichtsphasen, in denen nicht
der Lehrer im Mittelpunkt
steht, mit dem Laptop arbeiten.
Tdu: Welche Lehreraufgaben
­werden durch den Laptopeinsatz
erleichtert?
Stefanie Wojaczek: Die Lehreraufgabe verändert sich durch
den Laptopeinsatz von einem
reinen Wissensvermittler hin
zu einem Coach, der den Lernprozess begleitet. Das bedeutet u.a., dass die Vorbereitung
von digitalen Materialien für Phasen des selbstgesteuerten
Lernens sorgfältig erfolgen muss. Danach sind diese aber
einfacher wiederverwendbar. Im Gegenzug wird die
­Herausforderung, im Unterricht allen Schülern gleichermaßen gerecht zu werden, erleichtert. Gerade die Individualisierungsmöglichkeiten durch den Laptop erlauben es
dem Lehrer, sich aus dem aktiven Unterrichtsgeschehen
zurückzuziehen und Schüler mit Schwierigkeiten besser
zu unterstützen.
Tdu: Werden Lernaufgaben dadurch auch erleichtert?
Stefanie Wojaczek: Die Schüler können am Laptop
Übungen oder Aufgaben mehrfach durchlaufen und er­
halten trotzdem immer ein individuelles Feedback. Sie
können selbst entscheiden, wann und wie oft sie Hilfestellungen in Anspruch nehmen und wann sie selbstständig
ihr Lernniveau erhöhen.
8 | Klett-Magazin trait d’union
Tdu: Welche Materialien kommen zum Einsatz und welcher Art
sind die Anforderungen an diese Materialien?
Stefanie Wojaczek: Man kann alle Materialien verwenden,
die digital vorliegen. Wichtig ist dabei, dass sie nicht nur
vom Lehrer, sondern auch vom Schüler bearbeitet werden
können und dürfen.
Tdu: Wie ist die Motivation der Schüler und die Mitarbeit?
Stefanie Wojaczek: Die Motivation der Schüler ist oft höher
als im traditionellen Unterricht. Hier spielt neben der intrinsischen Motivation die Möglichkeit, selbstständig
Lernaktivitäten auszuwählen, eine große Rolle. Auch das
veränderte, unmittelbare
Feedback durch den „unbestechlichen” Computer motiviert die Schüler oft, einen
neuen Versuch mit dem Ziel
eines höheren Lösungsgrades
zu unternehmen.
Tdu: Kann man etwas zu den
­Lernergebnissen im Vergleich zum
herkömmlichen Unterricht sagen?
Stefanie Wojaczek: Der Laptop
ist kein Wundermittel, das
Lernen steht weiterhin im
Vordergrund und bleibt dem Schüler nicht erspart. Dementsprechend fallen auch die Ergebnisse aus.
Tdu: Sehen Sie klare Vorteile im Fremdsprachen-Unterricht?
Stefanie Wojaczek: Ja, u.a. kann fremdsprachiges Audiound Videomaterial viel leichter eingebunden oder auch
durch die Schüler selbst erstellt werden.
Tdu: War die Umstellung „schwer“ für Sie? Würden Sie sich
­wieder darauf einlassen? Und wie ist die Resonanz bei den
­Kollegen?
Stefanie Wojaczek: Nein, die Umstellung ist nicht schwer.
Man muss sich nur auf das neue Medium einlassen, dann
sind die Erfahrungen (auch bei Kollegen) durchweg positiv.
Tdu: Haben Sie abschließend noch praktische/persönliche Tipps
für Kolleginnen und Kollegen, die mit Laptop-Klassen starten?
Stefanie Wojaczek: Man muss offen sein gegenüber der
­veränderten Art zu unterrichten und sollte sich nicht von
eventuellen Startschwierigkeiten entmutigen lassen.
Clip didactique „Das lernen wir spielend!“
Schüleraktivierung im Französischunterricht
mit theaterpädagogischen Verfahren
Von Christopher Mischke
„Comment?“, „Un peu plus fort!“,
„Répète, s’il te plaît!“ – Standardsätze
von Lehrkräften im Unterricht. Die
Hürde des Französischsprechens ist
für Schüler häufig groß, besonders,
wenn die Sprache neu gelernt wird.
Anfangs fällt die ungewohnte Aussprache schwer, Akzent und Satzmelodie sind anders als im Deutschen,
man muss sich an die „chaîne parlée“
gewöhnen. Zudem ist die Angst Fehler zu machen bei vielen Lernenden
ein steter Begleiter im Unterricht. Die
Konsequenz: Es wird eher leise und
monoton gesprochen, in den Worten
und Sätzen liegt wenig Betonung, geschweige denn, dass die Schüleräußerungen gestisch oder mimisch unterstützt würden. Offenkundig werden
die Schwierigkeiten insbesondere
dann, wenn Dialoge im Unterricht
vorgespielt werden sollen. Die Realität sieht dann häufig so aus: Die
Schüler treten mit dem Dialog im
Heft nach vorn, stellen sich in einer
Reihe auf und lesen ihren Text, mal
mehr, mal weniger stockend ab. Die
Szene wird dadurch schwer nachvollziehbar und allzu oft sind die Lehrkräfte die Einzigen, die bewusst zuschauen.
Wie kann solch wenig ertragreichen
Ergebnissen entgegengewirkt, wie
können Unsicherheiten der Ler-
nenden abgebaut werden? „Theaterpädagogische Verfahren“ können
hier einen sinnvollen Beitrag leisten.
Mit diesem Begriff werden methodische Vorgehensweisen bezeichnet,
die Elemente der Theaterarbeit im
Unterricht nutzen (Einsatz von Mimik, Gestik, Körperarbeit, Bewegung,
Sprach-/Intonations­übungen, theatralische Formen wie z.B. darstellendes
Spiel, Standbilder, Improvisation
u.a.m.). Diese Verfahren unterstützen
den Spracherwerb auf vielfältige Art:
Sie tragen zum Abbau von Hemmungen bei und fördern das Selbstbewusstsein. Die Fremdsprache wird
dabei spielerisch angewendet, Motivation und Freude an der Sprache
werden erhöht und zielsprachliche
Strukturen werden unbewusst automatisiert. In Zusammenhang z. B. mit
Figuren aus dem Unterricht (Lehrbuch, Literatur) sprechen die Schüler
nun nicht mehr nur über Lehrbuch­
figuren, sondern als diese, was wiederum die Identifikation verstärkt. Die
(sprachliche) Kreativität wird gefördert. Schüler, denen die Sprache weniger leicht fällt, haben die Möglichkeit, andere Fähigkeiten zu zeigen,
die ansonsten verborgen bleiben.
­Außerdem fördern theaterpädagogische Verfahren die Gruppen­
dynamik und tragen zur Stärkung
 Christopher Mischke ist Bereichsleiter für Projektarbeit/
Projektmanagement am Staatlichen Seminar für Didaktik
und Lehrerbildung (Gymnasium) Esslingen am Neckar und
Mitglied der Klett-Akademie.
des Wir-Gefühls bei. Nicht zuletzt
bieten sie eine gute Möglichkeit der
Differenzierung im Unterricht. Es ist
sinnvoll, diese Art der Spracharbeit
von Anfang an in den Unterricht zu
integrieren.
Regelmäßiges theaterpraktisches Arbeiten ist meist nicht nur förderlich
für die Aktivierung der Schüler und
die Stärkung ihrer sprachlichen Fertigkeiten, sondern es hat auch positive Auswirkungen auf die gesamtkommunikative Haltung der
Lerngruppe. Um an das Beispiel des
Dialogs von oben anzuknüpfen:
Wenn die Lernenden von Anfang an
kleine theaterpädagogische Aufgaben
im Unterricht durchführen, dann
werden sie zunehmend freier sprechen, verstärkt Gestik und Mimik
einsetzen und die gespielten Dialoge
werden sich der natürlichen Kommunikation immer mehr annähern. Und
dann folgt daraus aller Voraussicht
nach auch ein natürlicher Impuls der
Klasse, dem Dialog aktiv folgen zu
wollen.
Literaturhinweise:
 Quoi de neuf? Didaktik des Übergangs
(2006). LS Heft F84, Französisch. Landesinstitut für Schulentwicklung, Stuttgart.
 Der Fremdsprachliche Unterricht
Französisch, Heft 111 (2011). „Theaterpraktische Methoden.“ Friedrich Verlag, Seelze.
 Bruchet Collins, Janine (2013): 77
kommunikative Spiele. Französischer
Wortschatz in 10 Minuten. Klett, Stuttgart.
 Bruchet Collins, Janine (2013): 77
kommunikative Spiele. Französische
Grammatik in 10 Minuten. Klett, Stuttgart.
 Bruchet Collins, Janine (2014): 44
kommunikative Spiele. Französische
Aussprache in 10 Minuten. Klett, Stuttgart.
Klett-Magazin trait d’union | 9
der Linienrichter
die Fahne
Tor!!!!
But!!!!
le juge de ligne
le drapeau
Die Finalspiele
in Frankreich 2016:
der Einwurf
la remise en jeu
der Eckstoß
le corner
Achtelfinale
der Fallrückzieher
:
le coup de pied
retourné
die Auswechselbank
die Auswechslung
:
le banc de touche
:
der Trainer
le remplacement
:
l’entraîneur (m)
:
das Tor
le but
:
der Strafraum
:
la surface de réparation
:
die Deckung
le marquage
Viertelfinale
:
das Handspiel
der Torwart
le gardien de but
der Stürmer
die „Kugel“
l’attaquant (m)
la balle
:
la main
:
:
der Elfmeter
le penalty
Halbfinale
:
die Trillerpfeife
:
le sifflet
köpfen
der Schiedsrichter
faire une tête
l’arbitre (m)
Spiel um Platz 3
:
der Freistoß/die Mauer
die Rote Karte
le coup franc/le mur
le carton rouge
Finale
:
la faute
der Mittelfeldspieler
le milieu de terrain
die Schwalbe
simuler une faute
Französisch lernen mit Klett!
Illustration: Michael Luz
das Foulspiel
Kennt Ihr noch
Begriffe in anderen
Sprachen?
Einfach in die freien
Felder eintragen!
Unterrichtspraxis
Unterrichtspraxis
Vu, lu et entendu
Unterrichtspraxis
Typisch Französisch:
Drei-Gänge-Menü statt Eintopf für alle
Differenzierendes Arbeiten im Französischunterricht der Oberstufe
Von Ulrike C. Lange
Eine ganz normale Französischklasse im Eingangsjahr der
Oberstufe, irgendwo in Deutschland: Melina liebt Sprachen, war schon zwei Monate in Frankreich im collège
ihrer corres und freut sich auf den Leistungskurs Französisch (so in Castrop-Rauxel, in Oldenburg auf das erhöhte
Anforderungsprofil oder in Erlangen auf das projektorientierte Seminar). Wenn Mourad bei seinen Verwandten in Tunesien ist, hört er viel Französisch, weshalb er
munter parliert und mit Leichtigkeit Sätze bildet, an
die seine Lehrer in den Arbeiten aber oft „ugs.“ für „umgangssprachlich“ schreiben. Jakob hat erst seit der Achten Französisch als dritte Fremdsprache: Texte versteht er
sehr schnell, aber frei sprechen: bloß nicht! Lea braucht
einen Pflichtkurs – und Physik mochte sie noch weniger.
Silas kommt von der Realschule und hatte bisher drei
Jahre Französisch: Er liebt französischen Rap, auch wenn
er vom subjonctif noch nie etwas gehört hat. Und die Lehrkraft fragt sich: Wie soll ich denn eine solche Lerngruppe
angemessen unterrichten?
An diesem, an der Realität meiner Klassen orientierten
Beispiel wird sofort sinnfällig, dass es auch in der Oberstufe bis zum Abitur Sinn macht, Schülerinnen und Schüler gemäß ihrer Bedürfnisse und Leistungsfähigkeit zu
fördern und differenzierendes Arbeiten im Französischunterricht als Chance und Herausforderung zu erkennen.
Dennoch: Individuelle Förderung in allen Ehren, aber
natürlich lässt sich nicht für jeden Schüler in jeder Stunde ein eigenes Süppchen kochen – aber das ist auch gar
nicht gewollt. Vielmehr sollte es das Ziel sein,
die einzelnen Lernenden dazu zu befähigen –
um im typisch französischen Bild der Gastronomie zu bleiben – einen eigenen Teil zum Menü
beizutragen, das dann gemeinsam verspeist werden kann. Das bedeutet konkret für den Unterricht,
dass inhaltlich ein gemeinsames Lernziel angesteuert
wird, welches aber auf verschiedenen Wegen und
in ­unterschiedlicher Ausprägung erreicht werden kann. Grundsätzlich ist eine Differenzierung
nach Neigung und Leistung denkbar, wobei die
beiden Aspekte auch gut kombiniert werden
können. Um differenzierendes Arbeiten ziel-
12 | Klett-Magazin trait d’union
führend ­planen zu können, ist es in jedem Fall erforderlich, Stärken, Schwächen und Vorlieben der Lernenden
zu ­diagnostizieren, was in Selbst- und Fremddiagnose ge­
schehen kann. Im Folgenden werden Möglichkeiten der
Differenzierung bei der Auswahl von Texten, Aufgaben,
Hilfen und Methoden systematisch vorgestellt.
1. Differenzierung auf Textebene
Die Differenzierung kann zunächst über den Textinput
­erfolgen, wobei sich im Wesentlichen drei Formen der
Differenzierung ausmachen lassen, Kombinationen sind
natürlich möglich und sinnvoll:
a)Differenzierung nach Anspruchsniveau:
Es liegt auf der Hand, dass Texte unterschiedliche Schwierigkeitsgrade aufweisen können und zwar im Hinblick
auf den sprachlichen Anspruch ebenso wie auf den
trans­portierten Inhalt. Für die Lernenden kann es bei
einer selbstgesteuerten Textauswahl eine große Hilfe
sein, wenn das jeweilige inhaltliche und sprachliche Anspruchsniveau eines Textes durch Symbole markiert wird
(z. B. Δ = leicht, / = schwer).
b)Thematische Differenzierung: Zu einem Oberthema werden mehrere Texte der gleichen
Textsorte zu verschiedenen thematischen Aspekten eingesetzt, die die Lernenden arbeitsteilig in Kleingruppen
bearbeiten. In einem Gruppenpuzzle stellen sie anschließend ihre Ergebnisse vor, sodass jede Gruppe einen wichtigen Beitrag zum Gesamtergebnis beiträgt. Diese Art der
Differenzierung eignet sich z. B. zur Darstellung historischer Fakten, wobei sich aus den Teilaspekten am Ende
etwa als Lernprodukt eine Zeitleiste mit Erläuterungen
ergibt, die dann für alle als Referenztext zur Verfügung
steht. Es passen auch gut Texte zu einem Thema aus unterschiedlichen Perspektiven, die dann zu einer kontroversen Debatte führen können (siehe z. B. die Texte 4a und
4b in Horizons Basisdossier, Les ados, S. 8-9).
c) Textsortenspezifische Differenzierung:
In diesem Fall werden der Lerngruppe zu einem gleichen
Thema mehrere Textsorten (informativer Text, Reportage,
Kommentar, literarischer Text, etc.) angeboten, die sich
darüber hinaus auch im Hinblick auf die Zugangsweisen
unterscheiden können: Lesetext, Hördokument, Filmauszug, Bild, diskontinuierlicher Text (z. B. Diagramme oder
Schaubilder) etc. Auf diese Weise ist es möglich, dass die
Lernenden bei der Textrezeption ihren diagnostizierten
Bedürfnissen oder ihren Neigungen entsprechend verschiedene funktional-kommunikative Kompetenzen
­(Lese-, Hör-, Hörsehverstehen) trainieren.
2. Differenzierung auf Aufgabenebene
Es ist recht zeitaufwändig, unterschiedliche geeignete
Texte zu einem Thema zu finden. Über die zu einem Text
­gestellten Aufgaben ist aber, mit etwas weniger Aufwand,
ebenfalls eine sehr differenzierte Förderung möglich:
a)Differenzierung nach Anspruchsniveau und ­Umfang:
Vorentlastende Zusatzaufgaben zu einem Text können
das Anspruchsniveau senken, weiterführende oder vertiefende Zusatzaufgaben können es heben. Parallel kann
man das Niveau durch einfachere oder anspruchsvollere
Ersatzaufgaben als Alternative beeinflussen. Solche Aufgaben mit unterschiedlichem Komplexitätsgrad lassen sich
auch „Au choix“ und wieder mit erläuternden Symbolen
markiert anbieten, sodass die Lernenden auch selbst entscheiden können, wie sie arbeiten möchten.
b)Differenzierung nach Aufgabenart:
Die aktuell vielerorts von den curricularen Vorgaben vorgesehenen Aufgabenformate sehen zunehmend auch
geschlossene Aufgabentypen zur Überprüfung der rezeptiven Fertigkeiten (Hör-, Hörseh- und Leseverstehen) vor.
Je nach Diagnoseergebnis können den Lernenden auch bei
geschlossenen Aufgaben mehrere Angebote gemacht werden, um die unterschiedlichen Teilfertigkeiten (z. B. Leseverstehen: Global-, Selektiv- und Detailverstehen) gezielt
zu trainieren.
c)Differenzierung nach Art des Output:
Schließlich können zu einem gleichen Text verschiedene
Schreib- oder Sprechprodukte von den Lernenden angefertigt werden, d.h. die Aufgaben bieten die Gelegenheit,
sich in der Erstellung unterschiedlicher Zieltextformate
(analytisch: Résumé, Kommentar etc., kreativ: Innerer
­Monolog, Brief etc.) zu üben.
3. Differenzierung durch Hilfen
Auch über Hilfestellungen, die die Lernenden zu den
Texten und Aufgaben erhalten, kann differenzierendes
Arbeiten angelegt werden. Zum Lese- und Hörverstehen
werden die Texte mit mehr oder weniger Annotationen
oder Strukturhilfen ausgestattet, für die mündliche und
schriftliche Textproduktion können Hilfen in Form von
Strategien (z. B. Satzmuster, Karteikärtchen, Präsenta-
tionszettel), Redemitteln (z. B. Wortgeländer, ‚On dit’Kästen, associogramme), ­visuellen Impulsen (z. B. Bilder)
und Wort-Bild-Kombinationen (z. B. Sprechblasen, Rollen­
karten, Strukturdiagramme) eingesetzt werden.
4. Differenzierung nach Methoden
Auch im Rahmen der möglichst vielfältig angebotenen
Methoden und Sozialformen kann man den unterschiedlichen Voraussetzungen der Lernenden gerecht werden,
indem immer wieder Alternativen au choix im Unterricht verankert werden, die Einzel- und Partnerarbeit
ebenso wie kooperative Methoden im Programm haben.
Für ­kooperative Methoden ist das REP (Réfléchir-Échanger-­
Présenter) ein Grundmuster, das ausgebaut und variiert
werden kann (z. B. als dem placemat nachempfundene
grille de ­discussion). Um einen fiktionalen Text kreativ weiterzuentwickeln, wählen die Lernenden, ob sie in Einzelarbeit Leerstellen des Textes produktiv-gestaltend füllen
wollen (z. B. Tagebucheintrag einer Figur) oder lieber in
der Gruppe Elemente der literarischen Vorlage spielerisch
interpretieren möchten (z. B. in einem tableau figé oder
einem jeu de rôle).
Natürlich gibt es für die vorgestellten Formen der Differenzierung darüber hinaus viele Kombinationsmöglichkeiten.
Wichtig ist es, dabei den Blick auf das gemeinsame Lernziel
nicht zu verlieren und den Arbeitsaufwand für Lehrerinnen
und Lehrer im Bereich des Machbaren zu ­halten, indem
man sich vernetzt und Aufgaben im Team verteilt. Der Aufwand zahlt sich jedenfalls aus. Melina, Mourad, Jakob, Lea
und Silas werden es zu schätzen wissen!
 Ulrike C. Lange ist Studiendirektorin am Zentrum für
schulpraktische Lehrerausbildung in Recklinghausen,
­Autorin von Lehrwerken (z. B. Découvertes, Horizons und
Dossiers wie Le Québec) und Fortbildnerin. Sie unterrichtet
Französisch am Ernst-Barlach-Gymnasium in Castrop-Rauxel
und engagiert sich in der Vereinigung der Französischlehrerinnen und -lehrer (VdF).
Klett-Magazin trait d’union | 13
Vu, lu & entendu
Vu, lu & entendu
« Comme un avion »
de Bruno Podalydès
Zweierpasch ou le rap comme
outil pédagogique
Depuis son tout premier long métrage « Dieu seul me voit (Versailles-chantiers) », les comédies
de Bruno Podalydès nous donnent le sourire et nous émerveillent. Entre gags burlesques et
poésies, son cinéma, très personnel, nous touche toujours autant. Par Hasan Ugur
« Offrir aux élèves un accès original aux langues étrangères », voilà le
projet du groupe Zweierpasch qui part cette année en tournée dans les
écoles françaises et allemandes avec son projet Ra(p)conte.
Zweierpasch ou « Double Deux » en français
est un duo de hip-hop originaire de la zone
frontalière Kehl/Strasbourg. Fidèles à leur
­devise « 2 voix – 2 langues », les frères jumeaux
Till et Felix Neumann encouragent les
échanges culturels à travers leur musique,
mais aussi par leur engagement pédagogique.
Leur concept : rapper en français et en allemand sur des beats hip-hop mêlant funk, jazz
et reggae.
« Comme un avion » est le septième long métrage de Bruno
Podalydès en tant que réalisateur. C’est son frère l’acteur
Denis Podalydès, de la Comédie Française, qui jusque-là se
retrouvait en tête d’affiche de ses films. Il n’occupe ici
qu’un rôle secondaire. Pour la première fois, Agnès Jaoui et
Sandrine Kiberlain font partie du casting d’un de ses films.
Le reste de la distribution est composé de ses fidèles
acteurs, à l’image de Michel Vuillermoz ou Jean-Noël Brouté. Un peu à la manière d’un autre génie du cinéma, Alain
Resnais, dont la troupe d’acteurs le suivait régulièrement
dans ses films.
Michel, le personnage principal, est interprété par Bruno
Podalydès. Une fois n’est pas coutume, il s’attribue le premier rôle. À l’instar de Patrick Chesnais dans « Je ne suis pas
là pour être aimé » de Stéphane Brizé, il joue le rôle d’un
quinquagénaire désenchanté et attachant en quête de
­renouveau.
Ainsi, Michel voue une passion frénétique à l’Aéropostale et
à l’aviation en général, tendant vers l’obsession et rêve
­depuis toujours d’escapades. Pourtant, c’est après une conversation entre collègues sur les palindromes qu’il tombe
en admiration devant les formes d’un kayak. Il a le coup de
foudre immédiat pour cet « avion » sans ailes. Commence
alors un périple en kayak qui nous emmène soudainement
à nos propres questionnements sur l’envie de tout plaquer
et de partir vivre autre chose. Certains appelleront cela la
crise de la cinquantaine.
14 | Klett-Magazin trait d’union
Comme pour ses films précédents, Bruno Podalydès
accorde beaucoup d’importance aux tout petits détails,
comme la multitude de pièces détachées du kayak à monter soi-même ou le nombre considérable d’ustensiles qu’il
doit emporter avec lui lors de son expédition d’une petite
semaine, soulignant le côté burlesque du personnage.
Il ne déroge pas à la règle de tourner en extérieur, car il
aime cela. Ainsi, le rapport au temps qui passe prend une
tout autre tournure. C’est entre fable et fantaisie, entre conte et réel qu’il nous entraîne à la rencontre de personnages
déjantés, portés par des acteurs formidables se retrouvant
dans une guinguette. C’est de la bonne humeur contagieuse. La scène du pêcheur grincheux dérangé, interprété par
Pierre Arditi, est une pure merveille. C’est drôle, c’est poétique, toujours en mouvement, accompagné par des chansons de Georges Moustaki, de Charlélie Couture ou le très
émouvant et sensuel « Vénus » d’Alain Bashung. La bande
originale a toute son importance et elle est remarquablement bien choisie. La mélancolie n’est parfois pas très loin.
Le talent de Bruno Podalydès n’est plus à démontrer. C’est
sans conteste son meilleur film, le genre de film d’où l’on
ressort joyeux.

asan Ugur est coordinateur général du Festival du H
film francophone de Tübingen-Stuttgart.
 « Comme un avion » (Nur Fliegen ist schöner)
Sortie dans les salles allemandes prévue le 19 mai 2016
Tout commence en 2011 avec leur ­titre
« Grenzgänger/Frontalier » qui va s’imposer
comme l’hymne du rap franco-allemand en
invitant à dépasser
les frontières géographiques et symboliques. Le morceau commence et
se termine par les
enregistrements originaux des discours
prononcés par
Charles de
Gaulle et
Konrad Adenauer
lors de la signature
du traité d’amitié
franco-allemand en
1963. Consécration pour le duo : ils sont invités à jouer en novembre 2013 au Château
Bellevue, sur invitation du président allemand
Joachim Gauck à l’occasion des commémorations officielles du Traité de l’Elysée.
Mais l’engagement de Zweierpasch ne s’arrête
pas là. En plus de poursuivre leur carrière musicale – leur dernier album « Mon chemin » est
sorti en 2014 –, les frères mènent un important travail pédagogique en animant des ateliers interculturels de rap dans les écoles et
centres culturels des deux cotés du Rhin. Au
cours d’ateliers d’une durée de 3 heures minimum, Till et Félix qui ont suivi une formation
d’animateurs linguistiques, proposent aux
participants de se familiariser avec les techniques de base du rap, au travers de
l’apprentissage d’une chanson franco-allemande. Les participants y sont ainsi sensibilisés aux langues étrangères, au rythme et à
l’expression orale.
En 2015, Zweierpasch poursuit son aventure
et lance un nouveau projet musical adressé
aux écoles de l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau. Les rappeurs pédagogues réécrivent et
mettent en musique cinq contes classiques
tels que le « Chat Botté » et « Raiponce ». Leur
CD est accompagné de matériel
pédagogique utilisable en cours.
Ils proposent
avec leurs partenaires des formations et des
ateliers adressés
aux enseignants
et aux élèves de
la région. Le
­résultat de cette
production pourra être apprécié cette année puisque Zweierpasch sera en tournée dans l’Eurodistrict
Strasbourg-Ortenau en 2016. Au programme :
ateliers et concerts auxquels plus de 1500
­élèves prendront part. Till en est convaincu
« Rythme et rimes sont un formidable outil
d’apprentissage. Les contes, quant à eux,
­ouvrent l’imaginaire ».
 Pour en savoir plus sur les projets Zweierpasch:
http://zweierpasch.blogspot.de
CD-Tipp
LOUANE EMERA –
Premier album
« Chambre 12 »
À tout juste 19 ans, elle est déjà
l’une des artistes les plus populaires
de France. Louane Emera, de son
vrai nom Anne Peichert, a été
découverte en 2013 grâce à sa
participation au télécrochet « The
Voice, la plus belle voix ». C’est
cependant son rôle dans le film
« La Famille Bélier » (Verstehen Sie
die Béliers ?), véritable succès au
box-office, qui lui permet de lancer
sa carrière d’artiste. Louane y
interprète l’adolescente Paula Bélier,
unique entendante d’une famille de
sourds. Sa performance lui a valu le
César du Meilleur espoir féminin en
2015.
Mais la spécialité de Louane est
avant tout le chant. Elle réalise un
rêve de longue date en sortant son
premier album « Chambre 12 » un
disque qui lui ressemble : jeune,
frais et direct. Ses chansons sont
des concentrés d’émotion, des
confidences qu’elle exprime sans
détours d’une voix chaude et rare,
portée par des mélodies entêtantes
et des arrangements électro
efficaces. Les textes parlent d’elle :
ils disent les doutes et états d’âme
d’une jeune femme au seuil de l’âge
adulte.
Louane chante en français, mais
quelques refrains en anglais
confèrent un potentiel international
à ses chansons. Car la jeune artiste
ne compte pas s’arrêter à la France :
elle commence à se faire connaître
en Allemagne, où elle devrait être
en tournée en février 2016.
Louane, « Chambre 12 » (Mercury/UMI/Universal Music)
Plus d’informations sur Louane et
d’autres artistes produits en France :
www.chic-schnack.org
Klett-Magazin trait d’union | 15
Vu, lu & entendu
Aktuell
Moi, Eugène-Louis de Rastignac,
YouTube Popstar
Elles étaient 22, les voilà 13, en France métropolitaine : à partir du 1er janvier
2016, le découpage du pays change, et le nombre des régions, contraintes à
fusionner, est quasiment réduit de moitié. Explications.
Nés avec Internet et un ordinateur dans
les mains, la génération Y maîtrise le
montage vidéo et joue des réseaux
sociaux comme personne. Suivis par une
communauté qui ne cesse de s’étendre,
les jeunes Youtubeurs sont devenus
aujourd’hui de véritables stars en France.
Par Cyril Skinazy
Si Eugène-Louis de Rastignac, le héros de la « Comédie
­Humaine », vivait aujourd’hui il serait probablement une
star de la vidéo sur Internet. Cette supposition n’a rien
d’hasardeux lorsque l’on sait que YouTube, la plateforme
vidéo en laquelle les observateurs « sérieux » ne voyaient à
ses débuts qu’un simple outil de divertissement pour ados,
est devenue en à peine une décennie un réseau ­social majeur et un canal médiatique incontournable.
L’irruption de la vidéo sur Internet a en effet permis à
­chacun de devenir éditeur de films, de passer de l’idée à la
réalisation avec des moyens dérisoires et un peu
d’imagination. Ainsi pour une nouvelle génération, la voie
royale vers la réussite, c’est d’être Youtubeur ou Youtube­u­
se, d’avoir sur sa chaîne des centaines de milliers, voire des
millions d’abonnés. Devenu le baromètre de la célé­brité,
YouTube consacre les stars du moment par des ­chiffres
d’audience vertigineux. A la clé, une rente de ­droits
d’auteurs indexée sur le nombre de vues, rente qui ­explose
en cas de partenariat avec des marques.
Dans l’Hexagone, les superstars masculines sont les jeunes
humoristes Cyprien, Norman et le bondissant et irrespectueux Rémy Gaillard qui totalisent à eux trois 20 millions
d’abonnés. Tous pratiquent un humour acerbe, la mise en
scène de leurs qualités d’acteur, une forte connivence avec
leurs fans sur des montages dopés aux amphétamines.
« L’école » et « Technophobe » de Cyprien ainsi que « La
­jalousie » de Norman sont à ce titre des pépites d’humour
absurde. Chez les filles, la dérision n’est pas en reste
comme le prouvent Nadège Dabrowski alias Andy dont il
16 | Klett-Magazin trait d’union
Fusion des régions :
une réforme territoriale ambitieuse
faut voir l’hilarante vidéo où les personnages représentent
des réseaux sociaux. Dans un autre registre, la « poétubeuse »
Solange qui dans « Solange te parle » développe une proximité avec son public sur le ton de la confidence. C’est elle
d’ailleurs qui avoue avoir découvert sa vocation à travers
les chaînes « booktube », ce nouveau phénomène de vidéos
autour des livres et de la littérature.
La vidéo didactique élargit elle son champ d’application
avec les fameux « tutoriels » dans lesquels les conseils
­pratiques voisinent allégrement avec la psychologie : diététique, décoration, beauté, santé, développement personnel,
gastronomie, survivalisme, rares sont les domaines qui
échappent à ces nouveaux mentors de la toile. Montage
­dynamique, ton décalé, proximité avec ses fans sont quelques unes des clés du succès en la matière. Parrainé par le
cuisinier Jamie Oliver, Alexis Gabriel et sa chaîne « French
Guy Cooking » rencontrent un franc succès outre-manche
avec des recettes de cuisine endiablées dans un anglais très
frenchy. Enfin, la figure emblématique du genre, véritable
phénomène de société est sans conteste la Youtubeuse
beauté Marie Lopez alias EnjoyPhoenix qui du haut de ses
20 ans et ses presque deux millions de fans fait un véritable
tabac. Icone des adolescentes qui reçoit et ­répond à 200
mails par jour, elle a subi le 19 septembre 2015 à Bruxelles
l’assaut de 3000 fans surexcitées venues pour la sortie de
son livre #EnjoyMarie (Anne Carrière Eds).
De quoi laisser songeur notre héros balzacien dont la gloire
de vieille aristocratie française apparaît soudain bien terne
et compassée.
 Cyril Skinazy est auteur et vidéo-blogger. Il vit à Paris.
Comme beaucoup de particularités françaises, la naissance
des régions en France remonte à la Révolution française. A
l’origine, une idée louable : celle de respecter les particularités de chaque région. Région rurale ou urbaine, zone
­industrialisée ou plutôt sauvage, chaque région devait
­pouvoir compter sur une administration adaptée à son
­caractère spécifique. Car pendant
longtemps, toute la gestion de la
France passait par
Paris, et la population ­provinciale se
sentait ­oubliée par
« ceux d’en haut ».
­Depuis, les mentalités n’ont
cessé d’évoluer, et le découpage
administratif du pays de ­changer.
Amenées vers plus d’autonomie
dans le cadre d’une décentralisation
progressive, les Régions se sont vues
attribuer de plus en plus de responsabilités : la gestion des transports
régionaux, la formation profes­
sionnelle et la gestion des lycées,
ou encore les ports et aérodromes, leur ont ainsi été confiés. Les départements, dont
le nombre demeure inchangé,
gèrent quant à eux entre autres les
collèges, l’aide sociale, ou encore les transports routiers des personnes au sein d’un département.
Toujours dans l’idée d’une simplification et d’une économie substantielle, le Gouvernement a, en 2015, modifié la
carte de France, en fusionnant des régions entre elles.
Seules la Bretagne et PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur)
n’ont pas changé. Désormais au nombre de 13 (plus cinq
outre-mer) les régions sont appelées à mettre en commun
les administrations dont elles ont la charge. Les plus importantes sont la préfecture de région, le rectorat, ainsi que le
secteur de la santé. Or qui dit « responsabilités et
­administrations » dit aussi « pouvoir… et argent » : une
­ dministration qui quitte une ville, ce sont des fonctiona
naires qui suivent, des budgets « perdus » et un certain
­rayonnement national qui s’efface. La bataille pour
­savoir qui serait nouvelle capitale et accueillerait
les fonctionnaires fut p.e. particulièrement virulente entre Montpellier, capitale du Languedoc-Roussillon, et Toulouse, celle de
­Midi-Pyrénées. Les deux régions
une fois réunies, c’est la ville
rose qui a emporté le
titre de nouvelle
­capitale ­régionale,
mettant un sérieux
coup de freins aux
­efforts de la ville languedocienne pour se hisser
au rang des grandes villes de
France. Ceci-dit, à côté des
­protestations ­officielles, les
­réactions des Français ont
été moins hostiles qu’on
­aurait pu croire, même si la
question de l’identification à
« sa » ­région s’est posée, ainsi
que la cohérence – ou pas
– de certaines fusions.
Car s’il peut paraître
­logique de fusionner l’Alsace
et la Lorraine, l’évidence ne
­saute pas aux yeux entre Rhône-Alpes
et ­Auvergne. Idem pour les noms des
­nouvelles entités : si « Basse-Normandie
et Haute-Normandie » sont devenues
« Normandie », « Aquitaine, Limousin et
Poitou-Charentes », c’est long, sur une
carte postale ! Or ce n’est que courant 2016 que seront
­officiellement baptisées les nouvelles grandes régions.
Cette nouvelle simplification fera-t-elle ses preuves ?
L’avenir nous le dira. En attendant, où que se trouve la préfecture, un Catalan restera toujours un Catalan, un Basque
un Basque, et un Français… Un Français !
Klett-Magazin trait d’union | 17
Aktuell
Aktuell
Klett engagiert sich für das Fach Französisch
Seit vielen Jahren engagiert sich der Ernst Klett Verlag für den Französischunterricht in Deutschland –
von der Unterstützung kleiner Lesewettbewerbe an den Schulen über Lehrerfortbildungen bis hin zu
gemeinsamen Informationsmaterialien mit der Französischen Botschaft.
Französisch in der Welt
Le Maroc
Le Québec
La Belgique
Le Canada
Le Michigan
L´Océ an
La Belgique
Le Luxembourg
Le Vermont
Le Maine
La Suisse
Monaco
La France
St-Pierre-et-Miquelon
Chef-lieu: Saint-pierre
Les États-unis
Le Tchad
La Tunisie
La Louisiane
L´Océ an
Pacifique
Le Maroc
La Mauritanie Le Mali
les Antilles
françaises
Le Sénégal
L’île Clipperton
Le Niger
L´ AMÉRIquE
du Sud
L´Océ an
Pacifique
Le Tchad
djibouti
La Guinée
La Guyane française
Chef-lieu: Cayenne
Le Liban
L’ Algérie
L´ AFRIquE
Haïti
La Guadeloupe Chef-lieu: Basse-Terre
La Martinique Chef-lieu: Fort-de-France
La Guadeloupe / La Martinique
L´ ASIE
L´ EuRopE
Le québec
L´ AMÉRIquE
du NoRd
La Côte d’ Ivoire
Le Burkina-Faso
Le Togo
Le Bénin
La Guinée équatoriale
Le Cameroun
Le Gabon
Le Congo
La République
Centrafricaine
La
République
démocratique
du Congo
Wallis-et-Futuna
L´Océ an
Le Rwanda
Le Burundi
Les Seychelles
indien
Mayotte Chef-lieu: Mamoudzou
Wallis-et-Futuna
Chef-lieu: Mata-utu
L´oCÉANIE
Vanuatu
Les Comores
L’île Rodrigues
L’île Maurice
atL antique
Madagascar
La Polynésie française
Chef-lieu: papeete
La Réunion
L´ Australie
La Nouvelle-Calédonie
Chef-lieu: Nouméa
La Réunion
Chef-lieu: Saint-denis
La Guyane française
Les pays francophones
La Nouvelle-Calédonie
Les îles Kerguelen
pays ou régions où le français est langue maternelle et officielle
pays ou régions où le français est langue officielle
pays ou régions où le français est très présent
dans l’administration ou l’enseignement
W510350 9/2015
Collectivités territoriales d’outre-mer
L´ ANTARCTIquE
Bildnachweis: La Guadeloupe / La Martinique: Corel photo Library; Le québec: iStockphoto/RF/Alphonse Tran; Le Maroc:
photodisc; La Belgique Bruxelles: photodisc; Le Tchad:Corel photo Library; Wallis-et-Futuna: fotolia/laurent; La NouvelleCalédonie: Getty Images/Eyewire; La Réunion: thinkstock/istockphoto; La Guyane française: thinkstock/hemera.
Les Terres Australes et
Antarctiques Françaises (TAAF)
Der Bevollmächtigte
Der BunDesrepuBlik DeutschlanD
für kulturelle angelegenheiten
im rahmen Des vertrages üBer Die
Deutsch-französische zusammenarBeit
Info-Paket Französisch
für den ­Elternabend
Französisch-Lehrer können sich
kosten­los dieses Paket Französisch
mit CD-ROM, Broschüre für Eltern
und ­Schüler sowie einer Karte der
Frankophonie bestellen. Es ist auf
Elternabenden vor der Wahl der
2. Fremdsprache einsetzbar.
Instituts français
France Mobil
Der Ernst Klett Verlag arbeitet eng mit den
11 Instituts français in Deutschland zusammen, bietet hier Lesungen, ­Workshops oder
Musiker­auftritte an und unterstützt zahlreiche Veranstaltungen der Institute finanziell und ideell, ebenso die der Centres
­Culturels Franco-Allemands.
Klett unterstützt auch das von den Instituts
français veranstaltete Kinofestival Cinéfête.
Das France Mobil tourt im
Auftrag der Französischen
Botschaft und der Instituts
français durch Deutschland,
um die Schüler für die französische Sprache zu begeistern.
Der Ernst Klett Verlag unterstützt das Programm.
A vous!
Auch im Schuljahr
2015/2016 ruft der Ernst
Klett Verlag ­wieder zum
­großen Wettbewerb „La vie
en BD“ auf. Lehrer zeichnen mit ­ihren Schülerinnen
und Schülern im ­Unterricht
eine „bande dessinée“.
DécouvertesTheaterwettbewerb
„Mein erstes
Französischbuch“
Zum Schulstart
2015/2016 hat der Schülerwettbewerb erstmals
die besten Theater­
szenen auf Französisch
gesucht.
Unsere Festschrift zum
­Elysée-Jahr: Seit 63 Jahren
Französischlehrwerke am
Gymnasium aus dem Ernst
Klett Verlag.
www.france-blog.info
Ob das eigene Hör- und Leseverstehen
in Französisch bereits für eine der
DELF-Sprachzertifikate ausreicht,
­können Schüler/-innen mit den elektronischen Tests DELF@klett kostenlos
überprüfen. Die Tests wurden vom
Ernst Klett Verlag in Kooperation mit
der Französischen Botschaft und dem
Institut français Deutschland ent­
wickelt. www.klett.de/delf
Seit 2006 behandelt der
France-Blog ­Themen für
den Französischunterricht.
Er informiert aktuell über
Aspekte der deutsch-französischen Beziehungen.
www.france-blog.info
Bundeswettbewerb
Fremdsprachen
Prix des Lycéens
Französische Filmtage
Stuttgart/Tübingen
La chanson
à l’école
Speziell für Schulklassen
bieten die Filmtage ein ausgewähltes Filmprogramm.
Der Ernst Klett Verlag
unter­stützt mit den passenden Unterrichtsmaterialien.
Der Schülerwettbewerb
im Saarland macht Lust
auf die Sprache des
Nachbarlandes. Der
Ernst Klett Verlag unterstützt das ­Programm
maßgeblich.
Der Ernst Klett Verlag
unterstützt die
Landespreisverleihungen
des Bundeswettbewerbs
Fremdsprachen mit
Sachpreisen.
trait d’union
Das kostenlose Magazin
für Französisch-Lehrer
­erscheint jährlich und enthält interessante Artikel zu
Landeskunde, Unterrichts­
praxis und aktuellen
­pädagogischen Themen.
DELF@klett
Beim Ernst Klett Verlag
­erscheinen Informationsmaterial und Arbeitshefte
zur Vorbereitung auf die
DELF-Prüfung. Nach Abschluss der DELF-Prüfung
erhalten die Schüler vom
Klett Verlag ein Delfin-­
Abzeichen als Anerkennung.
Seit 2005 besteht diese Kooperation
zwischen französischer Botschaft,
Bureau du Livre de Jeunesse, der
Leipziger Buchmesse und den KlettVerlagen. Oberstufenschüler wählen unter fünf nominierten französischsprachigen ­Jugendromanen
den besten aus.
Histoire/
Geschichte
Die Verlage Klett
und Nathan in ­Paris
haben ein gemeinsames Geschichtsbuch herausgebracht.
Im Westen nichts Neues?
A l’Ouest, rien de nouveau ?
Georges Victor-Hugo (1868 –1925) ist der Enkel Victor Hugos.
Er lebt im Schatten des Großvaters, auch in der Malerei, seiner Passion.
Später überschattet ihn der eigene Sohn, der vielseitige Künstler Jean Hugo.
1915/1916 nimmt er an den Kämpfen in der Champagne teil und legt mit
dem Album Sur le Front de la Champagne (1915/1916) den Höhepunkt seines
Schaffens vor. 1917 in Paris ausgestellt und publiziert, wird es 2015 erstmals
auch in Deutschland gezeigt.
Jörg W. Rademacher
Als Ergebnis von anderthalb Jahrzehnten Arbeit spürt der Romanist Jörg W.
Rademacher erstmalig Leben und Werk dieses unbekannten Künstlers nach.
Georges Victor-Hugo (1868 –1925) est le petit-fils de Victor Hugo. Il passe sa vie
à l’ombre du grand-père, même en peinture, sa passion. Plus tard, il est éclipsé
par son propre fils, l’artiste polyvalent Jean Hugo.
En 1915/1916, il participe aux combats en Champagne et prépare l’album
«Sur le Front de Champagne» marquant le point culminant de son art. Exposé
et publié à Paris en 1917, c’est la première fois qu’il est exposé en Allemagne.
Après des travaux d’une quinzaine d’années, Jörg W. Rademacher est le premier
à retracer la vie et l’œuvre de cet artiste méconnu.
ISBN 978-3-939483-35-9
Rademacher – Georges Victor-Hugo (1868 – 1925)
La vie en BD
DELF
Die unbekannten Zeichnungen von Georges Victor-Hugo
Sur le Front de Champagne (1915/1916)
Les dessins méconnus de Georges Victor-Hugo
Sur le Front de Champagne (1915/1916)
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Tête à tête
Zusammenarbeit mit dem Deutsch- Die Vereinigung
Französischen Jugendwerk DFJW
Deutsch-Französischer
Der Ernst Klett Verlag arbeitet eng mit dem Gesellschaften für Europa
Deutsch-Französischen Jugendwerk DFJW
zusammen und unterstützt seit 2014 die
bundesweit stattfindenden Lehrerfortbildungen zum Thema binationale
Sprachkurse nach dem Tandem-Prinzip.
18 | Klett-Magazin trait d’union
brachte mit Unterstützung des Ernst
Klett Verlags zu Beginn des Jahres
2015 „Im Anfang war das Volk“
heraus, die dritte und aktualisierte
Ausgabe der ­Doku-mentation über
die VDFG. www.vdfg.de
C’est parti !
Ein Werbekoffer für die Französisch­
förderung. Er enthält Materialien für
Schüler, die vor der Wahl der 2. Fremdsprache stehen. Bezogen werden können die Koffer über die jeweiligen Instituts français. Eine Auswahl der Projekte
kann auch unter www.institutfrancais.de/
bildung/lehrprojekte/ressourcen/
­heruntergeladen werden.
Wanderausstellung
zum 1. Weltkrieg
Deutsch-Französischer Schülerwettbewerb
100. Jahrestag Erster Weltkrieg
In Kooperation mit dem Ernst Klett Verlag
tourt die Wanderausstellung seit Anfang
2015 mit unbekannten Zeichnungen
von Georges Victor-Hugo quer durch
Deutschland.
Der Wettbewerb, der gemeinsam vom Institut Français Deutschland und dem
Goethe-Institut Paris veranstaltet wurde, rief Schülerinnen und Schüler dazu auf,
spannende fächerübergreifende Projekte zum Themengebiet „Erinnern-ErzählenErfahren / Se Souvenir-Raconter-Partager“ in der Partnersprache einzureichen.
Der Ernst Klett Verlag unter­stützte diesen Wettbewerb maßgeblich.
30.01.2015 14:56:57
Mehr Information auch im ­Internet unter:
www.klett.de/frankreich
Ansprechpartnerin:
Christa Weck
Leiterin der Abteilung Französisch
Ernst Klett Verlag
Rotebühlstraße 77, 70178 Stuttgart
Telefon: 0711/6672-1876
Klett-Magazin trait d’union | 19
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Cooking
W 510781 (2/2016)
Redaktion: Dr. Nathalie Karanfilovic
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