trait d`union
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KlettMagazin Frühjahr 2016 trait d’union Bretagne, mon Armor Land & Leute Editorial/Inhalt Inhalt Liebe Leserin, lieber Leser, Traumbuchten, zerklüftete Felsklippen und pittoreske Häfen … die Bretagne ist eines der Lieblingsurlaubsziele Frankreichs. Kaum eine andere französische Region ist gleichwohl von ihrer keltischen Identität so tief geprägt wie die Bretagne. Marie Gauvillé nimmt uns mit auf eine Reise durch die Küsten und die Legenden dieser Region (S.3). Vézelay liegt im Burgund und ist eines der schönsten Dörfer Frankreichs. Vézelay ist aber auch der beliebteste Startpunkt zur Wallfahrt nach Santiago de Compostela. Thierry Sète führt uns durch dieses be zaubernde Dorf, in dem Weltgeschichte geschrieben wurde (S.6). Der Laptop nimmt eine zunehmende Rolle im Klassenunterricht ein. Wie sieht es 2016 in der praktischen Umsetzung aus? Und sind Laptops das neue Wundermittel? Wir haben Stefanie Wojaczek befragt (S.8). Land & Leute 3 Bretagne, mon Armor arie Gauvillé M 5Recette : Far breton Bretagne, mon Armor On dit de ses habitants qu’ils ont des chapeaux ronds, qu’ils déménagent, et qu’ils dansent en croisant les petits doigts. Ils ont inventé la crêpe, le beurre salé, et hébergent le plus gaulois des héros de B.D. Mais au-delà des clichés, la Bretagne est surtout une identité revendiquée, et pleinement vécue. Par Marie Gauvillé 6Vézelay – La colline éternelle au XXIe siècle Thierry Sète Forum Fremdsprachen 8 Unterrichten in Laptop-Zeiten: Interview mit Stefanie Wojaczek 9Clip didactique : „Das lernen wir spielend!“ Christopher Mischke Fußball-EM in Frankreich 10Poster zum Heraustrennen Unterrichtspraxis 12 Typisch Französisch: Drei-Gänge-Menü statt Eintopf für alle – Differenzierendes Arbeiten im Französischunterricht der Oberstufe. Ulrike C. Lange Fremdsprachen spielend zu lernen, unterstützt den Spracherwerb auf vielfältige Art und kann dabei Unsicherheiten abbauen und Selbstbewusstsein stärken. Christopher Mischke verrät uns, wie man Schülerinnen und Schüler im Französischunterricht mit theaterpädagogischen Verfahren animieren kann (S.9). Vu, lu & entendu Ein weiterer Schwerpunkt dieser Ausgabe ist die Differenzierung. Ulrike C. Lange zeigt uns, wie sinnvoll es ist, Schülerinnen und Schüler der Oberstufe gemäß ihrer Bedürfnisse und Leistungsfähigkeiten zu fördern und differenzierendes Arbeiten im Französisch unterricht als Chance und Herausforderung zu erkennen (S.12). Cyril Skinazy 14« Comme un avion » de Bruno Podalydès Hasan Ugur 15 Zweierpasch ou le rap comme outil pédagogique CD-Tipp: Louane « Chambre 12 » 16Moi, Eugène-Louis de Rastignac, YouTube Popstar Aktuell 17Fusion des régions : une réforme territoriale ambitieuse 18Klett engagiert sich für das Fach Französisch Diese Themen und noch viel mehr in diesem neuen trait d’union. Ihnen eine interessante Lektüre! Christa Weck Ernst Klett Verlag Ihre Rückmeldungen zu trait d’union sind herzlich willkommen unter: [email protected] Klett-Magazin trait d’union | 3 Land & Leute Cap Frehel Grande péninsule à l’ouest de la France, la Bretagne est, avec la Provence et le Pays Basque, la région la plus célèbre du pays. Et pourtant, ce sont des britanniques Bretons qui sont à l’origine de sa création. Arrivés en Armorique dès la fin du 5e siècle, il s’agissait alors surtout de défendre la Grande-Bretagne à partir des côtes de la petite sœur Britanny. Sorte de zone tampon entre deux royaumes, la Bretagne fera reine des princesses françaises et anglaises, maintenant un fragile équilibre dans les relations entre les deux pays. Mais temporiser les orgueils royaux ne peut durer qu’un temps. Au 15e siècle, François II de Bretagne expulse l’administration royale française, et ce alors que le français est la langue administrative depuis deux siècles déjà. Or cette expulsion n’est que l’expression d’un rejet de la France de plus en plus vivement exprimé par les seigneurs bretons. En 1485, une coalition se soulève d’ailleurs contre Anne de France, régente officielle. Trois ans plus tard, le roi de France est officiellement vainqueur du conflit, dorénavant aucun duc de Bretagne ne pourra marier ses filles sans son consentement. Dès lors, les Français colonialisent la péninsule. Une région de légendes Devenue province française, dépendante de la couronne, en 1532, la Bretagne subira, comme beaucoup d’autres provinces, les aléas de 4 | Klett-Magazin trait d’union Land & Leute Vannes guerres de pouvoir. Il faut dire que rapidement, sa position géographique, qui la place au centre des routes maritimes les plus actives, fait de la Bretagne une des plus riches régions du royaume. Le patrimoine architectural, impressionnant, en témoigne. Jusqu’à la fin du 19e siècle, la Bretagne jouit d’une position unique, en France. Divisée en cinq départements (puis quatre lorsque le Pays de la Loire est rattaché à la Loire-Atlantique en 1956) son déclin économique s’amorce avec la Révolution industrielle, et la création de manufactures sur tout le territoire. Qu’à cela ne tienne, la Bretagne est pleine de ressources ! Déjà parce que c’est avant tout une région proche de l’océan. Plus de 1000 km de côtes et une foultitude de petites îles font de la Bretagne une région essentiellement associée à la mer. Rares sont les Bretons du littoral qui n’ont pas une petite barque dans un port ! Région de pêche, la Bretagne voit naître aussi régulièrement ces marins qui font la fierté de la voile française, ces Kersauson, Tabarly et autres Peyron. D’ailleurs, c’est la seule région de France où les bateaux aussi ont leur cimetière. Brest, et sa flotte marine, ou Trinité-sur-Mer et ses catamarans, font partie des hauts lieux bretons de la navigation. La mer, toujours… Poissons et fruits de mer sont omniprésents, les algues aussi se dégustent, et cette région de plages, de marées, de vents et d’embruns héberge quelques- Village de Kercanic Marché breton uns des hauts lieux de la thalasso, comme Carnac, Belle-Île, ou Saint- Malo. Douceur du climat oblige, et même s’il y pleut souvent, il n’y fait jamais froid, et l’on connaît aussi de belles journées ensoleillées, en Bretagne ! Pourtant, la Bretagne recèle aussi de très jolies coins dans les terres. L’Argoad, la partie intérieure, n’a rien à envier à l’Armor, la partie côtière. D’autant que, tout comme les légendaires villes englouties par les flots, les forêts aussi débordent de mystères et de légendes. Brocéliande, domaine de Merlin l’enchanteur et de ses fées. Les dolmens et les menhirs, peuplés de korrigans facétieux. Cairns et tumulis, où dansent les magiciennes… La capitale bretonne elle-même, Rennes, est côté terre, et non côté mer. Riche en histoires, la Bretagne a su conserver et entretenir tout un folklore littéraire, fortement imprégné de mythologie celtique. Et que ce soit côté mer ou côté terre, la Bretagne a longtemps préservé une réputation de région sauvage, ayant su protéger la nature, contrairement aux côtes bétonnées de la Méditerranée. Brezhoneg et épandage Mais les temps changent, et comme partout ailleurs, la modernité réclame son dû. Longtemps adepte de petites exploitations familiales, la Bretagne s’est lancée, dans les années 50, dans l’élevage intensif. La filière porcine bretonne représente aujourd’hui 58 % de la production ationale (source : Le Point) et est n devenue le symbole de la destruction environnementale provoquée par ce modèle agricole. L’algue verte, ou plutôt sa prolifération excessive, est le témoin récurent, qui hante chaque année les plages bretonnes, faisant parfois fuir ces touristes pourtant essentiels pour l’économie de la région. Dans le monde cruel de l’agriculture moderne, seul le Prince de Bretagne, ainsi que l’on appelle l’artichaut, tire son épingle du jeu, et parvient à pousser sans détruire. Mais si on ne peut pas, aujourd’hui, parler de la Bretagne sans évoquer les problème écologiques, ceci ne doit pas occulter pour autant le caractère si attachant de la région. Car attachante elle l’est, la Bretagne. Attachante et têtue ! Le « Breizh Cola », réponse des irréductibles aux mastodontes américains, n’est qu’un des exemples de l’inventivité de ces buveurs de cidre et de Chouchen ! La Bretagne est aussi la seule région de France à avoir obtenu que ses « initiales », bzh (pour Breizh, Bretagne, en breton) deviennent une extension Internet, après avoir été pourtant plusieurs fois interdites ! Or la défense de leur patrimoine culturel est une priorité, pour les Bretons. Les médias bretons sont légion, même si le plus connu, Breizh TV, ne diffuse plus qu’en français. Le festival interceltique, qui accueille des milliers de participants chaque année, fait partie des évènements culturels marquants, pour les Bretons, et l’on ne compte plus les héritiers d’Alan Stivell, qui chantent en breton et perpetuent ainsi une grande tradition musicale. Les partis régionalistes ne se sont pas vraiment imposés dans le paysage politique, mais c’est peutêtre parce que, d’une part, les trois millions et quelques de Bretons se sentent globalement français (contrairement aux Corses et aux Catalans, p.e.) et que d’autre part, ils ont obtenu dès 1977 que leur langue, parlée par environ 200.000 personnes, soit enseignée dans des écoles bilingues. Aujourd’hui, on compte environ 16.000 enfants scolarisés dans 472 établissements bilingues (contre à peine 3600 élèves dans les 65 établissements occitans). Peut-être aussi parce que les associations bretonnes qui existent partout en France leur procure la sensation d’être partout un peu chez eux – pas un Breton ne s’expatrie sans en trouver, voire un fonder une ! Alors oui, la Bretagne est une région joliment folklorique, et heureusement ! Car pour qui a déjà partagé fest-noz et autres galettes, c’est plutôt une bonne chose. Kenavo ! Recette Far breton 250 g de farine 150 g de sucre 1 paquet de sucre vanillé 4 gros œufs 75 cl de lait 20 pruneaux Mélanger le farine, le lait, le sucre, les œufs, le sucre vanillé. Préchauffer le four à 200°C. Verser la pâte dans le plat bien beurré. Ajouter les pruneaux. Faire cuire 40 à 45 minutes dans le four à 200°C. Laisser refroidir. Bon appétit ! Marie Gauvillé est auteure et journaliste. Elle vit à Montpellier. www.bretagne.bzh Klett-Magazin trait d’union | 5 Land & Leute Land & Leute Vézelay – La colline éternelle au XXIe siècle Cette petite cité bourguignonne au départ d’un des grands chemins de Saint-Jacques de Compostelle a failli mourir. Sauvée de justesse, elle nous renvoie à un autre futur. Par Thierry Sète Vézelay, la colline éternelle, comme l’a appelée l’écrivain et académicien Maurice Druon, est une petite ville bour guignonne, dans la nouvelle grande région Bourgogne-Franche-Comté depuis le 1er janvier dernier. Vézelay était célèbre au début du Moyen Âge: des pèlerins affluaient alors de toute l’Europe chrétienne pour se recueillir devant les reliques de Sainte Madeleine. C’était une des étapes essentielles sur le chemin de Compostelle. Ce haut lieu de la chrétienté sera notamment le point de départ de la deuxième croisade, qui y sera prêchée par Bernard de Clairvaux en 1146 devant plus de cent mille personnes, dont le roi de France. Déclin et sauvetage Mais Vézelay va connaître par la suite un long déclin et n’est plus que l’ombre d’elle-même au XIXe siècle. Elle est passée de dix mille à cinq cents habitants. De nombreux monuments médiévaux ont soit presque disparu, comme l’abbaye, soit se trouvent dans un état catastrophique. Ainsi, l’église Sainte-Madeleine menace ruine. En 1834, Prosper Mérimée constate les « dégradations épouvantables qu’a subies cette magnifique église. (…) Lorsque je dessinais dans l’église, 6 | Klett-Magazin trait d’union j’entendais à chaque instant des petites pierres se détacher et tomber autour de moi (…) Si l’on tarde encore à donner des secours à la Madeleine, il faudra bientôt prendre le parti de l’abattre pour éviter des accidents. » En 1839, alors inspecteur des monuments historiques, il confie au jeune Viollet-le-Duc (connu aujourd’hui surtout pour avoir restauré Notre Dame de Paris ou la cité de Carcassonne) le sauvetage de l’église. Ce chantier considérable durera dix-neuf ans, soit le temps d’une génération, et favorisera le renouveau progressif de la vieille cité. Dans les flux du présent Quelques autres facteurs peuvent également expliquer cette lente renaissance. Une reprise de la vie religieuse tout d’abord : en effet, des reliques, authentiques cette fois, de Sainte Madeleine (celles du Moyen Âge s’étaient avérées fausses vers la fin du XIIIe siècle et les pèlerins s’étaient détournés de Vézelay) sont remises à l’église en 1876. Les pèlerinages vont pouvoir recommencer. En 1920, l’église Sainte Marie-Madeleine est promue sur décision du Vatican au rang de basilique. Des moines s’établissent de nouveau à Vézelay à partir de 1945. Parallèlement à ce renouveau religieux et spirituel, Vézelay va devenir dès les années 1930 un lieu très prisé de certains artistes et écrivains, tels le prix Nobel de littérature Romain Rolland, d’autant qu’elle est à trois ou quatre heures de Paris. Et l’essor général du tourisme aprèsguerre profitera beaucoup à cette petite ville, si provinciale et si sédui sante à la fois, qui offre un saisissant témoignage architectural du passé, un dépaysement garanti et la douceur de flâneries toujours renouvelées, bref, une évidente plus-value culturelle et touristique... Plus-value ? Oui, car Vézelay aujourd’hui, c’est aussi cela, indiscutablement : un « produit » touristique qui attire chaque année près d’un million de visiteurs, tout en préservant son identité. Mais mettonsnous en route… Les jacquets de la Rue Saint-Etienne Approchant de la ville, nous voyons se profiler une colline verdoyante de forme allongée, couronnée d’une imposante église. Classées en 1979 au patrimoine mondial de l’UNESCO, basilique et colline attirent de très loin les regards. Arrivant d’Avallon, nous entrerons dans Vézelay par l’ouest et suivrons la rue principale vers le nord-est. Cette rue très commerçante, la Rue Saint-Etienne, grimpe vers la Madeleine. Prenons ses magasins comme un hommage – certes un peu intéressé – au tourisme. Mais quoi ? Pas de vulgarité en effet dans l’offre commerciale, et même de bonnes surprises pour les amateurs de livres par exemple ou de produits culinaires bourguignons. La faim me pousse à entrer dans une boulangeriepâtisserie, tout au début de la rue Saint-Etienne. Sur recommandation de la boulangère, j’en ressors avec une « gougère » et me jette sur cette spécia lité régionale au fromage. Fameux… Je regarderai sur internet. Mais entamons la montée. Je remarque alors des pèlerins avec leurs coquilles SaintJacques, souvent attachées aux sacs à dos : les « jacquets », comme on les nomme, font partie ici du quotidien en ce début de vingt-et-unième siècle. De Vézelay, ils pourront descendre jusqu’à Roncevaux à la frontière espagnole par la Via Lemovicensis, ainsi nommée car passant par Limoges (cf. carte). Il s’agit d’un des quatre principaux chemins de Saint-Jacques en France, classés au patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1998. Les trois autres sont la Via Tolosana (Chemin d’Arles), la Via Podiensis (Chemin du Puy) et la Via Turonensis (Chemin de Tours). Nous y reviendrons dans de prochains articles. De deux mondialisations Je presse le pas vers la basilique, admirant au passage des façades gothiques et surtout romanes: après Cluny, c’est ici que nous trouvons le plus de bâtiments civils romans en Bourgogne. Et soudain je me retrouve face à la Made Coquille de Saint-Jacques leine et son portail ouest qu’encadrent deux tours asymétriques. Dès l’entrée dans le narthex, on comprend que cette basilique ne doit pas être simplement visitée, mais méditée, sculpture par sculpture, chapiteau par chapiteau. Entrons maintenant dans la nef. Une longue nef, romane jusqu’au transept et qui donne sur un choeur et une abside gothiques. L’harmonie de ce vaisseau de pierre construit entre 1120 et 1140 est parfaite. La nef, Chemins de Compostelle Via Lemovicensis trangement lumineuse, témoigne du é savoir – souvent ésotérique – et de la technicité de ses bâtisseurs. L’ensemble est calculé en fonction des différentes positions du soleil pour mettre en valeur certains points de la basilique au fil des saisons, tels des chapiteaux exceptionnels par leur puissance d’évocation. L’univers, la lumière ont été utilisés pour célébrer la foi, une foi en harmonie avec le ciel, le cosmos, le monde. Une « mondialisation mystique » bien différente de notre mondialisation. Et sans doute plus durable, dans une simplicité et un dépouillement qui vont à Eglise Sainte-Madeleine l’essentiel et nous permettent de rentrer en nous-mêmes. Car tel est le sens de ce voyage. La basilique et Vézelay nous renvoient à nous, à notre présent, à l’avenir aussi. A la question toujours ouverte de l’harmonie entre les hommes et de leur harmonie avec les choses, vers un avenir souhaitable, vers un avenir possible. Thierry Sète est actuellement enseignant d’allemand en Alsace. Pour aller plus loin : www.lesamisdevezelay.fr www.vezelay-visiteur.com www.chemindecompostelle.com Bas-relief du portail central Klett-Magazin trait d’union | 7 Forum Fremdsprachen InterviewForum Fremdsprachen Unterrichten in Laptop-Zeiten Stefanie Wojaczek studierte Französisch und Spanisch an der Universität Würzburg mit Auslandsaufenthalten in Paris und Salamanca. Seit Ende des Referendariats unterrichtet sie am Clavius-Gymnasium Bamberg, an dem Laptop-Klassen seit über 10 Jahren etabliert sind. Daneben ist sie als Staatsexamensprüferin an der Universität Bamberg tätig. Sie antwortet für trait d’union auf die Fragen, die sich jede(r) zum Laptop-Unterricht stellt. Tdu: Frau Wojaczek, eine erste Frage: Können Sie uns erst einmal das Verhältnis von "normaler" Unterrichtszeit zu "Laptop-Zeit" erklären? In welchen Unterrichtsphasen arbeiten die Lerner am Laptop? Stefanie Wojaczek: Viele denken, dass bei Laptop-Klassen der Computer alle anderen Medien im Unterricht ersetzt. Er ist aber nur ein Medium, das sich mit den anderen abwechselt bzw. diese ergänzt. Je nach Thema der Stunde variiert die Dauer des Einsatzes stark. Bei Einführung eines neuen Grammatikthemas ist der Laptop-Einsatz geringer, bei Übungen oder Textarbeit höher. Grundsätzlich können die Schüler je nach bereitgestelltem Material in allen Unterrichtsphasen, in denen nicht der Lehrer im Mittelpunkt steht, mit dem Laptop arbeiten. Tdu: Welche Lehreraufgaben werden durch den Laptopeinsatz erleichtert? Stefanie Wojaczek: Die Lehreraufgabe verändert sich durch den Laptopeinsatz von einem reinen Wissensvermittler hin zu einem Coach, der den Lernprozess begleitet. Das bedeutet u.a., dass die Vorbereitung von digitalen Materialien für Phasen des selbstgesteuerten Lernens sorgfältig erfolgen muss. Danach sind diese aber einfacher wiederverwendbar. Im Gegenzug wird die Herausforderung, im Unterricht allen Schülern gleichermaßen gerecht zu werden, erleichtert. Gerade die Individualisierungsmöglichkeiten durch den Laptop erlauben es dem Lehrer, sich aus dem aktiven Unterrichtsgeschehen zurückzuziehen und Schüler mit Schwierigkeiten besser zu unterstützen. Tdu: Werden Lernaufgaben dadurch auch erleichtert? Stefanie Wojaczek: Die Schüler können am Laptop Übungen oder Aufgaben mehrfach durchlaufen und er halten trotzdem immer ein individuelles Feedback. Sie können selbst entscheiden, wann und wie oft sie Hilfestellungen in Anspruch nehmen und wann sie selbstständig ihr Lernniveau erhöhen. 8 | Klett-Magazin trait d’union Tdu: Welche Materialien kommen zum Einsatz und welcher Art sind die Anforderungen an diese Materialien? Stefanie Wojaczek: Man kann alle Materialien verwenden, die digital vorliegen. Wichtig ist dabei, dass sie nicht nur vom Lehrer, sondern auch vom Schüler bearbeitet werden können und dürfen. Tdu: Wie ist die Motivation der Schüler und die Mitarbeit? Stefanie Wojaczek: Die Motivation der Schüler ist oft höher als im traditionellen Unterricht. Hier spielt neben der intrinsischen Motivation die Möglichkeit, selbstständig Lernaktivitäten auszuwählen, eine große Rolle. Auch das veränderte, unmittelbare Feedback durch den „unbestechlichen” Computer motiviert die Schüler oft, einen neuen Versuch mit dem Ziel eines höheren Lösungsgrades zu unternehmen. Tdu: Kann man etwas zu den Lernergebnissen im Vergleich zum herkömmlichen Unterricht sagen? Stefanie Wojaczek: Der Laptop ist kein Wundermittel, das Lernen steht weiterhin im Vordergrund und bleibt dem Schüler nicht erspart. Dementsprechend fallen auch die Ergebnisse aus. Tdu: Sehen Sie klare Vorteile im Fremdsprachen-Unterricht? Stefanie Wojaczek: Ja, u.a. kann fremdsprachiges Audiound Videomaterial viel leichter eingebunden oder auch durch die Schüler selbst erstellt werden. Tdu: War die Umstellung „schwer“ für Sie? Würden Sie sich wieder darauf einlassen? Und wie ist die Resonanz bei den Kollegen? Stefanie Wojaczek: Nein, die Umstellung ist nicht schwer. Man muss sich nur auf das neue Medium einlassen, dann sind die Erfahrungen (auch bei Kollegen) durchweg positiv. Tdu: Haben Sie abschließend noch praktische/persönliche Tipps für Kolleginnen und Kollegen, die mit Laptop-Klassen starten? Stefanie Wojaczek: Man muss offen sein gegenüber der veränderten Art zu unterrichten und sollte sich nicht von eventuellen Startschwierigkeiten entmutigen lassen. Clip didactique „Das lernen wir spielend!“ Schüleraktivierung im Französischunterricht mit theaterpädagogischen Verfahren Von Christopher Mischke „Comment?“, „Un peu plus fort!“, „Répète, s’il te plaît!“ – Standardsätze von Lehrkräften im Unterricht. Die Hürde des Französischsprechens ist für Schüler häufig groß, besonders, wenn die Sprache neu gelernt wird. Anfangs fällt die ungewohnte Aussprache schwer, Akzent und Satzmelodie sind anders als im Deutschen, man muss sich an die „chaîne parlée“ gewöhnen. Zudem ist die Angst Fehler zu machen bei vielen Lernenden ein steter Begleiter im Unterricht. Die Konsequenz: Es wird eher leise und monoton gesprochen, in den Worten und Sätzen liegt wenig Betonung, geschweige denn, dass die Schüleräußerungen gestisch oder mimisch unterstützt würden. Offenkundig werden die Schwierigkeiten insbesondere dann, wenn Dialoge im Unterricht vorgespielt werden sollen. Die Realität sieht dann häufig so aus: Die Schüler treten mit dem Dialog im Heft nach vorn, stellen sich in einer Reihe auf und lesen ihren Text, mal mehr, mal weniger stockend ab. Die Szene wird dadurch schwer nachvollziehbar und allzu oft sind die Lehrkräfte die Einzigen, die bewusst zuschauen. Wie kann solch wenig ertragreichen Ergebnissen entgegengewirkt, wie können Unsicherheiten der Ler- nenden abgebaut werden? „Theaterpädagogische Verfahren“ können hier einen sinnvollen Beitrag leisten. Mit diesem Begriff werden methodische Vorgehensweisen bezeichnet, die Elemente der Theaterarbeit im Unterricht nutzen (Einsatz von Mimik, Gestik, Körperarbeit, Bewegung, Sprach-/Intonationsübungen, theatralische Formen wie z.B. darstellendes Spiel, Standbilder, Improvisation u.a.m.). Diese Verfahren unterstützen den Spracherwerb auf vielfältige Art: Sie tragen zum Abbau von Hemmungen bei und fördern das Selbstbewusstsein. Die Fremdsprache wird dabei spielerisch angewendet, Motivation und Freude an der Sprache werden erhöht und zielsprachliche Strukturen werden unbewusst automatisiert. In Zusammenhang z. B. mit Figuren aus dem Unterricht (Lehrbuch, Literatur) sprechen die Schüler nun nicht mehr nur über Lehrbuch figuren, sondern als diese, was wiederum die Identifikation verstärkt. Die (sprachliche) Kreativität wird gefördert. Schüler, denen die Sprache weniger leicht fällt, haben die Möglichkeit, andere Fähigkeiten zu zeigen, die ansonsten verborgen bleiben. Außerdem fördern theaterpädagogische Verfahren die Gruppen dynamik und tragen zur Stärkung Christopher Mischke ist Bereichsleiter für Projektarbeit/ Projektmanagement am Staatlichen Seminar für Didaktik und Lehrerbildung (Gymnasium) Esslingen am Neckar und Mitglied der Klett-Akademie. des Wir-Gefühls bei. Nicht zuletzt bieten sie eine gute Möglichkeit der Differenzierung im Unterricht. Es ist sinnvoll, diese Art der Spracharbeit von Anfang an in den Unterricht zu integrieren. Regelmäßiges theaterpraktisches Arbeiten ist meist nicht nur förderlich für die Aktivierung der Schüler und die Stärkung ihrer sprachlichen Fertigkeiten, sondern es hat auch positive Auswirkungen auf die gesamtkommunikative Haltung der Lerngruppe. Um an das Beispiel des Dialogs von oben anzuknüpfen: Wenn die Lernenden von Anfang an kleine theaterpädagogische Aufgaben im Unterricht durchführen, dann werden sie zunehmend freier sprechen, verstärkt Gestik und Mimik einsetzen und die gespielten Dialoge werden sich der natürlichen Kommunikation immer mehr annähern. Und dann folgt daraus aller Voraussicht nach auch ein natürlicher Impuls der Klasse, dem Dialog aktiv folgen zu wollen. Literaturhinweise: Quoi de neuf? Didaktik des Übergangs (2006). LS Heft F84, Französisch. Landesinstitut für Schulentwicklung, Stuttgart. Der Fremdsprachliche Unterricht Französisch, Heft 111 (2011). „Theaterpraktische Methoden.“ Friedrich Verlag, Seelze. Bruchet Collins, Janine (2013): 77 kommunikative Spiele. Französischer Wortschatz in 10 Minuten. Klett, Stuttgart. Bruchet Collins, Janine (2013): 77 kommunikative Spiele. Französische Grammatik in 10 Minuten. Klett, Stuttgart. Bruchet Collins, Janine (2014): 44 kommunikative Spiele. Französische Aussprache in 10 Minuten. Klett, Stuttgart. Klett-Magazin trait d’union | 9 der Linienrichter die Fahne Tor!!!! But!!!! le juge de ligne le drapeau Die Finalspiele in Frankreich 2016: der Einwurf la remise en jeu der Eckstoß le corner Achtelfinale der Fallrückzieher : le coup de pied retourné die Auswechselbank die Auswechslung : le banc de touche : der Trainer le remplacement : l’entraîneur (m) : das Tor le but : der Strafraum : la surface de réparation : die Deckung le marquage Viertelfinale : das Handspiel der Torwart le gardien de but der Stürmer die „Kugel“ l’attaquant (m) la balle : la main : : der Elfmeter le penalty Halbfinale : die Trillerpfeife : le sifflet köpfen der Schiedsrichter faire une tête l’arbitre (m) Spiel um Platz 3 : der Freistoß/die Mauer die Rote Karte le coup franc/le mur le carton rouge Finale : la faute der Mittelfeldspieler le milieu de terrain die Schwalbe simuler une faute Französisch lernen mit Klett! Illustration: Michael Luz das Foulspiel Kennt Ihr noch Begriffe in anderen Sprachen? Einfach in die freien Felder eintragen! Unterrichtspraxis Unterrichtspraxis Vu, lu et entendu Unterrichtspraxis Typisch Französisch: Drei-Gänge-Menü statt Eintopf für alle Differenzierendes Arbeiten im Französischunterricht der Oberstufe Von Ulrike C. Lange Eine ganz normale Französischklasse im Eingangsjahr der Oberstufe, irgendwo in Deutschland: Melina liebt Sprachen, war schon zwei Monate in Frankreich im collège ihrer corres und freut sich auf den Leistungskurs Französisch (so in Castrop-Rauxel, in Oldenburg auf das erhöhte Anforderungsprofil oder in Erlangen auf das projektorientierte Seminar). Wenn Mourad bei seinen Verwandten in Tunesien ist, hört er viel Französisch, weshalb er munter parliert und mit Leichtigkeit Sätze bildet, an die seine Lehrer in den Arbeiten aber oft „ugs.“ für „umgangssprachlich“ schreiben. Jakob hat erst seit der Achten Französisch als dritte Fremdsprache: Texte versteht er sehr schnell, aber frei sprechen: bloß nicht! Lea braucht einen Pflichtkurs – und Physik mochte sie noch weniger. Silas kommt von der Realschule und hatte bisher drei Jahre Französisch: Er liebt französischen Rap, auch wenn er vom subjonctif noch nie etwas gehört hat. Und die Lehrkraft fragt sich: Wie soll ich denn eine solche Lerngruppe angemessen unterrichten? An diesem, an der Realität meiner Klassen orientierten Beispiel wird sofort sinnfällig, dass es auch in der Oberstufe bis zum Abitur Sinn macht, Schülerinnen und Schüler gemäß ihrer Bedürfnisse und Leistungsfähigkeit zu fördern und differenzierendes Arbeiten im Französischunterricht als Chance und Herausforderung zu erkennen. Dennoch: Individuelle Förderung in allen Ehren, aber natürlich lässt sich nicht für jeden Schüler in jeder Stunde ein eigenes Süppchen kochen – aber das ist auch gar nicht gewollt. Vielmehr sollte es das Ziel sein, die einzelnen Lernenden dazu zu befähigen – um im typisch französischen Bild der Gastronomie zu bleiben – einen eigenen Teil zum Menü beizutragen, das dann gemeinsam verspeist werden kann. Das bedeutet konkret für den Unterricht, dass inhaltlich ein gemeinsames Lernziel angesteuert wird, welches aber auf verschiedenen Wegen und in unterschiedlicher Ausprägung erreicht werden kann. Grundsätzlich ist eine Differenzierung nach Neigung und Leistung denkbar, wobei die beiden Aspekte auch gut kombiniert werden können. Um differenzierendes Arbeiten ziel- 12 | Klett-Magazin trait d’union führend planen zu können, ist es in jedem Fall erforderlich, Stärken, Schwächen und Vorlieben der Lernenden zu diagnostizieren, was in Selbst- und Fremddiagnose ge schehen kann. Im Folgenden werden Möglichkeiten der Differenzierung bei der Auswahl von Texten, Aufgaben, Hilfen und Methoden systematisch vorgestellt. 1. Differenzierung auf Textebene Die Differenzierung kann zunächst über den Textinput erfolgen, wobei sich im Wesentlichen drei Formen der Differenzierung ausmachen lassen, Kombinationen sind natürlich möglich und sinnvoll: a)Differenzierung nach Anspruchsniveau: Es liegt auf der Hand, dass Texte unterschiedliche Schwierigkeitsgrade aufweisen können und zwar im Hinblick auf den sprachlichen Anspruch ebenso wie auf den transportierten Inhalt. Für die Lernenden kann es bei einer selbstgesteuerten Textauswahl eine große Hilfe sein, wenn das jeweilige inhaltliche und sprachliche Anspruchsniveau eines Textes durch Symbole markiert wird (z. B. Δ = leicht, / = schwer). b)Thematische Differenzierung: Zu einem Oberthema werden mehrere Texte der gleichen Textsorte zu verschiedenen thematischen Aspekten eingesetzt, die die Lernenden arbeitsteilig in Kleingruppen bearbeiten. In einem Gruppenpuzzle stellen sie anschließend ihre Ergebnisse vor, sodass jede Gruppe einen wichtigen Beitrag zum Gesamtergebnis beiträgt. Diese Art der Differenzierung eignet sich z. B. zur Darstellung historischer Fakten, wobei sich aus den Teilaspekten am Ende etwa als Lernprodukt eine Zeitleiste mit Erläuterungen ergibt, die dann für alle als Referenztext zur Verfügung steht. Es passen auch gut Texte zu einem Thema aus unterschiedlichen Perspektiven, die dann zu einer kontroversen Debatte führen können (siehe z. B. die Texte 4a und 4b in Horizons Basisdossier, Les ados, S. 8-9). c) Textsortenspezifische Differenzierung: In diesem Fall werden der Lerngruppe zu einem gleichen Thema mehrere Textsorten (informativer Text, Reportage, Kommentar, literarischer Text, etc.) angeboten, die sich darüber hinaus auch im Hinblick auf die Zugangsweisen unterscheiden können: Lesetext, Hördokument, Filmauszug, Bild, diskontinuierlicher Text (z. B. Diagramme oder Schaubilder) etc. Auf diese Weise ist es möglich, dass die Lernenden bei der Textrezeption ihren diagnostizierten Bedürfnissen oder ihren Neigungen entsprechend verschiedene funktional-kommunikative Kompetenzen (Lese-, Hör-, Hörsehverstehen) trainieren. 2. Differenzierung auf Aufgabenebene Es ist recht zeitaufwändig, unterschiedliche geeignete Texte zu einem Thema zu finden. Über die zu einem Text gestellten Aufgaben ist aber, mit etwas weniger Aufwand, ebenfalls eine sehr differenzierte Förderung möglich: a)Differenzierung nach Anspruchsniveau und Umfang: Vorentlastende Zusatzaufgaben zu einem Text können das Anspruchsniveau senken, weiterführende oder vertiefende Zusatzaufgaben können es heben. Parallel kann man das Niveau durch einfachere oder anspruchsvollere Ersatzaufgaben als Alternative beeinflussen. Solche Aufgaben mit unterschiedlichem Komplexitätsgrad lassen sich auch „Au choix“ und wieder mit erläuternden Symbolen markiert anbieten, sodass die Lernenden auch selbst entscheiden können, wie sie arbeiten möchten. b)Differenzierung nach Aufgabenart: Die aktuell vielerorts von den curricularen Vorgaben vorgesehenen Aufgabenformate sehen zunehmend auch geschlossene Aufgabentypen zur Überprüfung der rezeptiven Fertigkeiten (Hör-, Hörseh- und Leseverstehen) vor. Je nach Diagnoseergebnis können den Lernenden auch bei geschlossenen Aufgaben mehrere Angebote gemacht werden, um die unterschiedlichen Teilfertigkeiten (z. B. Leseverstehen: Global-, Selektiv- und Detailverstehen) gezielt zu trainieren. c)Differenzierung nach Art des Output: Schließlich können zu einem gleichen Text verschiedene Schreib- oder Sprechprodukte von den Lernenden angefertigt werden, d.h. die Aufgaben bieten die Gelegenheit, sich in der Erstellung unterschiedlicher Zieltextformate (analytisch: Résumé, Kommentar etc., kreativ: Innerer Monolog, Brief etc.) zu üben. 3. Differenzierung durch Hilfen Auch über Hilfestellungen, die die Lernenden zu den Texten und Aufgaben erhalten, kann differenzierendes Arbeiten angelegt werden. Zum Lese- und Hörverstehen werden die Texte mit mehr oder weniger Annotationen oder Strukturhilfen ausgestattet, für die mündliche und schriftliche Textproduktion können Hilfen in Form von Strategien (z. B. Satzmuster, Karteikärtchen, Präsenta- tionszettel), Redemitteln (z. B. Wortgeländer, ‚On dit’Kästen, associogramme), visuellen Impulsen (z. B. Bilder) und Wort-Bild-Kombinationen (z. B. Sprechblasen, Rollen karten, Strukturdiagramme) eingesetzt werden. 4. Differenzierung nach Methoden Auch im Rahmen der möglichst vielfältig angebotenen Methoden und Sozialformen kann man den unterschiedlichen Voraussetzungen der Lernenden gerecht werden, indem immer wieder Alternativen au choix im Unterricht verankert werden, die Einzel- und Partnerarbeit ebenso wie kooperative Methoden im Programm haben. Für kooperative Methoden ist das REP (Réfléchir-Échanger- Présenter) ein Grundmuster, das ausgebaut und variiert werden kann (z. B. als dem placemat nachempfundene grille de discussion). Um einen fiktionalen Text kreativ weiterzuentwickeln, wählen die Lernenden, ob sie in Einzelarbeit Leerstellen des Textes produktiv-gestaltend füllen wollen (z. B. Tagebucheintrag einer Figur) oder lieber in der Gruppe Elemente der literarischen Vorlage spielerisch interpretieren möchten (z. B. in einem tableau figé oder einem jeu de rôle). Natürlich gibt es für die vorgestellten Formen der Differenzierung darüber hinaus viele Kombinationsmöglichkeiten. Wichtig ist es, dabei den Blick auf das gemeinsame Lernziel nicht zu verlieren und den Arbeitsaufwand für Lehrerinnen und Lehrer im Bereich des Machbaren zu halten, indem man sich vernetzt und Aufgaben im Team verteilt. Der Aufwand zahlt sich jedenfalls aus. Melina, Mourad, Jakob, Lea und Silas werden es zu schätzen wissen! Ulrike C. Lange ist Studiendirektorin am Zentrum für schulpraktische Lehrerausbildung in Recklinghausen, Autorin von Lehrwerken (z. B. Découvertes, Horizons und Dossiers wie Le Québec) und Fortbildnerin. Sie unterrichtet Französisch am Ernst-Barlach-Gymnasium in Castrop-Rauxel und engagiert sich in der Vereinigung der Französischlehrerinnen und -lehrer (VdF). Klett-Magazin trait d’union | 13 Vu, lu & entendu Vu, lu & entendu « Comme un avion » de Bruno Podalydès Zweierpasch ou le rap comme outil pédagogique Depuis son tout premier long métrage « Dieu seul me voit (Versailles-chantiers) », les comédies de Bruno Podalydès nous donnent le sourire et nous émerveillent. Entre gags burlesques et poésies, son cinéma, très personnel, nous touche toujours autant. Par Hasan Ugur « Offrir aux élèves un accès original aux langues étrangères », voilà le projet du groupe Zweierpasch qui part cette année en tournée dans les écoles françaises et allemandes avec son projet Ra(p)conte. Zweierpasch ou « Double Deux » en français est un duo de hip-hop originaire de la zone frontalière Kehl/Strasbourg. Fidèles à leur devise « 2 voix – 2 langues », les frères jumeaux Till et Felix Neumann encouragent les échanges culturels à travers leur musique, mais aussi par leur engagement pédagogique. Leur concept : rapper en français et en allemand sur des beats hip-hop mêlant funk, jazz et reggae. « Comme un avion » est le septième long métrage de Bruno Podalydès en tant que réalisateur. C’est son frère l’acteur Denis Podalydès, de la Comédie Française, qui jusque-là se retrouvait en tête d’affiche de ses films. Il n’occupe ici qu’un rôle secondaire. Pour la première fois, Agnès Jaoui et Sandrine Kiberlain font partie du casting d’un de ses films. Le reste de la distribution est composé de ses fidèles acteurs, à l’image de Michel Vuillermoz ou Jean-Noël Brouté. Un peu à la manière d’un autre génie du cinéma, Alain Resnais, dont la troupe d’acteurs le suivait régulièrement dans ses films. Michel, le personnage principal, est interprété par Bruno Podalydès. Une fois n’est pas coutume, il s’attribue le premier rôle. À l’instar de Patrick Chesnais dans « Je ne suis pas là pour être aimé » de Stéphane Brizé, il joue le rôle d’un quinquagénaire désenchanté et attachant en quête de renouveau. Ainsi, Michel voue une passion frénétique à l’Aéropostale et à l’aviation en général, tendant vers l’obsession et rêve depuis toujours d’escapades. Pourtant, c’est après une conversation entre collègues sur les palindromes qu’il tombe en admiration devant les formes d’un kayak. Il a le coup de foudre immédiat pour cet « avion » sans ailes. Commence alors un périple en kayak qui nous emmène soudainement à nos propres questionnements sur l’envie de tout plaquer et de partir vivre autre chose. Certains appelleront cela la crise de la cinquantaine. 14 | Klett-Magazin trait d’union Comme pour ses films précédents, Bruno Podalydès accorde beaucoup d’importance aux tout petits détails, comme la multitude de pièces détachées du kayak à monter soi-même ou le nombre considérable d’ustensiles qu’il doit emporter avec lui lors de son expédition d’une petite semaine, soulignant le côté burlesque du personnage. Il ne déroge pas à la règle de tourner en extérieur, car il aime cela. Ainsi, le rapport au temps qui passe prend une tout autre tournure. C’est entre fable et fantaisie, entre conte et réel qu’il nous entraîne à la rencontre de personnages déjantés, portés par des acteurs formidables se retrouvant dans une guinguette. C’est de la bonne humeur contagieuse. La scène du pêcheur grincheux dérangé, interprété par Pierre Arditi, est une pure merveille. C’est drôle, c’est poétique, toujours en mouvement, accompagné par des chansons de Georges Moustaki, de Charlélie Couture ou le très émouvant et sensuel « Vénus » d’Alain Bashung. La bande originale a toute son importance et elle est remarquablement bien choisie. La mélancolie n’est parfois pas très loin. Le talent de Bruno Podalydès n’est plus à démontrer. C’est sans conteste son meilleur film, le genre de film d’où l’on ressort joyeux. asan Ugur est coordinateur général du Festival du H film francophone de Tübingen-Stuttgart. « Comme un avion » (Nur Fliegen ist schöner) Sortie dans les salles allemandes prévue le 19 mai 2016 Tout commence en 2011 avec leur titre « Grenzgänger/Frontalier » qui va s’imposer comme l’hymne du rap franco-allemand en invitant à dépasser les frontières géographiques et symboliques. Le morceau commence et se termine par les enregistrements originaux des discours prononcés par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer lors de la signature du traité d’amitié franco-allemand en 1963. Consécration pour le duo : ils sont invités à jouer en novembre 2013 au Château Bellevue, sur invitation du président allemand Joachim Gauck à l’occasion des commémorations officielles du Traité de l’Elysée. Mais l’engagement de Zweierpasch ne s’arrête pas là. En plus de poursuivre leur carrière musicale – leur dernier album « Mon chemin » est sorti en 2014 –, les frères mènent un important travail pédagogique en animant des ateliers interculturels de rap dans les écoles et centres culturels des deux cotés du Rhin. Au cours d’ateliers d’une durée de 3 heures minimum, Till et Félix qui ont suivi une formation d’animateurs linguistiques, proposent aux participants de se familiariser avec les techniques de base du rap, au travers de l’apprentissage d’une chanson franco-allemande. Les participants y sont ainsi sensibilisés aux langues étrangères, au rythme et à l’expression orale. En 2015, Zweierpasch poursuit son aventure et lance un nouveau projet musical adressé aux écoles de l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau. Les rappeurs pédagogues réécrivent et mettent en musique cinq contes classiques tels que le « Chat Botté » et « Raiponce ». Leur CD est accompagné de matériel pédagogique utilisable en cours. Ils proposent avec leurs partenaires des formations et des ateliers adressés aux enseignants et aux élèves de la région. Le résultat de cette production pourra être apprécié cette année puisque Zweierpasch sera en tournée dans l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau en 2016. Au programme : ateliers et concerts auxquels plus de 1500 élèves prendront part. Till en est convaincu « Rythme et rimes sont un formidable outil d’apprentissage. Les contes, quant à eux, ouvrent l’imaginaire ». Pour en savoir plus sur les projets Zweierpasch: http://zweierpasch.blogspot.de CD-Tipp LOUANE EMERA – Premier album « Chambre 12 » À tout juste 19 ans, elle est déjà l’une des artistes les plus populaires de France. Louane Emera, de son vrai nom Anne Peichert, a été découverte en 2013 grâce à sa participation au télécrochet « The Voice, la plus belle voix ». C’est cependant son rôle dans le film « La Famille Bélier » (Verstehen Sie die Béliers ?), véritable succès au box-office, qui lui permet de lancer sa carrière d’artiste. Louane y interprète l’adolescente Paula Bélier, unique entendante d’une famille de sourds. Sa performance lui a valu le César du Meilleur espoir féminin en 2015. Mais la spécialité de Louane est avant tout le chant. Elle réalise un rêve de longue date en sortant son premier album « Chambre 12 » un disque qui lui ressemble : jeune, frais et direct. Ses chansons sont des concentrés d’émotion, des confidences qu’elle exprime sans détours d’une voix chaude et rare, portée par des mélodies entêtantes et des arrangements électro efficaces. Les textes parlent d’elle : ils disent les doutes et états d’âme d’une jeune femme au seuil de l’âge adulte. Louane chante en français, mais quelques refrains en anglais confèrent un potentiel international à ses chansons. Car la jeune artiste ne compte pas s’arrêter à la France : elle commence à se faire connaître en Allemagne, où elle devrait être en tournée en février 2016. Louane, « Chambre 12 » (Mercury/UMI/Universal Music) Plus d’informations sur Louane et d’autres artistes produits en France : www.chic-schnack.org Klett-Magazin trait d’union | 15 Vu, lu & entendu Aktuell Moi, Eugène-Louis de Rastignac, YouTube Popstar Elles étaient 22, les voilà 13, en France métropolitaine : à partir du 1er janvier 2016, le découpage du pays change, et le nombre des régions, contraintes à fusionner, est quasiment réduit de moitié. Explications. Nés avec Internet et un ordinateur dans les mains, la génération Y maîtrise le montage vidéo et joue des réseaux sociaux comme personne. Suivis par une communauté qui ne cesse de s’étendre, les jeunes Youtubeurs sont devenus aujourd’hui de véritables stars en France. Par Cyril Skinazy Si Eugène-Louis de Rastignac, le héros de la « Comédie Humaine », vivait aujourd’hui il serait probablement une star de la vidéo sur Internet. Cette supposition n’a rien d’hasardeux lorsque l’on sait que YouTube, la plateforme vidéo en laquelle les observateurs « sérieux » ne voyaient à ses débuts qu’un simple outil de divertissement pour ados, est devenue en à peine une décennie un réseau social majeur et un canal médiatique incontournable. L’irruption de la vidéo sur Internet a en effet permis à chacun de devenir éditeur de films, de passer de l’idée à la réalisation avec des moyens dérisoires et un peu d’imagination. Ainsi pour une nouvelle génération, la voie royale vers la réussite, c’est d’être Youtubeur ou Youtubeu se, d’avoir sur sa chaîne des centaines de milliers, voire des millions d’abonnés. Devenu le baromètre de la célébrité, YouTube consacre les stars du moment par des chiffres d’audience vertigineux. A la clé, une rente de droits d’auteurs indexée sur le nombre de vues, rente qui explose en cas de partenariat avec des marques. Dans l’Hexagone, les superstars masculines sont les jeunes humoristes Cyprien, Norman et le bondissant et irrespectueux Rémy Gaillard qui totalisent à eux trois 20 millions d’abonnés. Tous pratiquent un humour acerbe, la mise en scène de leurs qualités d’acteur, une forte connivence avec leurs fans sur des montages dopés aux amphétamines. « L’école » et « Technophobe » de Cyprien ainsi que « La jalousie » de Norman sont à ce titre des pépites d’humour absurde. Chez les filles, la dérision n’est pas en reste comme le prouvent Nadège Dabrowski alias Andy dont il 16 | Klett-Magazin trait d’union Fusion des régions : une réforme territoriale ambitieuse faut voir l’hilarante vidéo où les personnages représentent des réseaux sociaux. Dans un autre registre, la « poétubeuse » Solange qui dans « Solange te parle » développe une proximité avec son public sur le ton de la confidence. C’est elle d’ailleurs qui avoue avoir découvert sa vocation à travers les chaînes « booktube », ce nouveau phénomène de vidéos autour des livres et de la littérature. La vidéo didactique élargit elle son champ d’application avec les fameux « tutoriels » dans lesquels les conseils pratiques voisinent allégrement avec la psychologie : diététique, décoration, beauté, santé, développement personnel, gastronomie, survivalisme, rares sont les domaines qui échappent à ces nouveaux mentors de la toile. Montage dynamique, ton décalé, proximité avec ses fans sont quelques unes des clés du succès en la matière. Parrainé par le cuisinier Jamie Oliver, Alexis Gabriel et sa chaîne « French Guy Cooking » rencontrent un franc succès outre-manche avec des recettes de cuisine endiablées dans un anglais très frenchy. Enfin, la figure emblématique du genre, véritable phénomène de société est sans conteste la Youtubeuse beauté Marie Lopez alias EnjoyPhoenix qui du haut de ses 20 ans et ses presque deux millions de fans fait un véritable tabac. Icone des adolescentes qui reçoit et répond à 200 mails par jour, elle a subi le 19 septembre 2015 à Bruxelles l’assaut de 3000 fans surexcitées venues pour la sortie de son livre #EnjoyMarie (Anne Carrière Eds). De quoi laisser songeur notre héros balzacien dont la gloire de vieille aristocratie française apparaît soudain bien terne et compassée. Cyril Skinazy est auteur et vidéo-blogger. Il vit à Paris. Comme beaucoup de particularités françaises, la naissance des régions en France remonte à la Révolution française. A l’origine, une idée louable : celle de respecter les particularités de chaque région. Région rurale ou urbaine, zone industrialisée ou plutôt sauvage, chaque région devait pouvoir compter sur une administration adaptée à son caractère spécifique. Car pendant longtemps, toute la gestion de la France passait par Paris, et la population provinciale se sentait oubliée par « ceux d’en haut ». Depuis, les mentalités n’ont cessé d’évoluer, et le découpage administratif du pays de changer. Amenées vers plus d’autonomie dans le cadre d’une décentralisation progressive, les Régions se sont vues attribuer de plus en plus de responsabilités : la gestion des transports régionaux, la formation profes sionnelle et la gestion des lycées, ou encore les ports et aérodromes, leur ont ainsi été confiés. Les départements, dont le nombre demeure inchangé, gèrent quant à eux entre autres les collèges, l’aide sociale, ou encore les transports routiers des personnes au sein d’un département. Toujours dans l’idée d’une simplification et d’une économie substantielle, le Gouvernement a, en 2015, modifié la carte de France, en fusionnant des régions entre elles. Seules la Bretagne et PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur) n’ont pas changé. Désormais au nombre de 13 (plus cinq outre-mer) les régions sont appelées à mettre en commun les administrations dont elles ont la charge. Les plus importantes sont la préfecture de région, le rectorat, ainsi que le secteur de la santé. Or qui dit « responsabilités et administrations » dit aussi « pouvoir… et argent » : une dministration qui quitte une ville, ce sont des fonctiona naires qui suivent, des budgets « perdus » et un certain rayonnement national qui s’efface. La bataille pour savoir qui serait nouvelle capitale et accueillerait les fonctionnaires fut p.e. particulièrement virulente entre Montpellier, capitale du Languedoc-Roussillon, et Toulouse, celle de Midi-Pyrénées. Les deux régions une fois réunies, c’est la ville rose qui a emporté le titre de nouvelle capitale régionale, mettant un sérieux coup de freins aux efforts de la ville languedocienne pour se hisser au rang des grandes villes de France. Ceci-dit, à côté des protestations officielles, les réactions des Français ont été moins hostiles qu’on aurait pu croire, même si la question de l’identification à « sa » région s’est posée, ainsi que la cohérence – ou pas – de certaines fusions. Car s’il peut paraître logique de fusionner l’Alsace et la Lorraine, l’évidence ne saute pas aux yeux entre Rhône-Alpes et Auvergne. Idem pour les noms des nouvelles entités : si « Basse-Normandie et Haute-Normandie » sont devenues « Normandie », « Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes », c’est long, sur une carte postale ! Or ce n’est que courant 2016 que seront officiellement baptisées les nouvelles grandes régions. Cette nouvelle simplification fera-t-elle ses preuves ? L’avenir nous le dira. En attendant, où que se trouve la préfecture, un Catalan restera toujours un Catalan, un Basque un Basque, et un Français… Un Français ! Klett-Magazin trait d’union | 17 Aktuell Aktuell Klett engagiert sich für das Fach Französisch Seit vielen Jahren engagiert sich der Ernst Klett Verlag für den Französischunterricht in Deutschland – von der Unterstützung kleiner Lesewettbewerbe an den Schulen über Lehrerfortbildungen bis hin zu gemeinsamen Informationsmaterialien mit der Französischen Botschaft. Französisch in der Welt Le Maroc Le Québec La Belgique Le Canada Le Michigan L´Océ an La Belgique Le Luxembourg Le Vermont Le Maine La Suisse Monaco La France St-Pierre-et-Miquelon Chef-lieu: Saint-pierre Les États-unis Le Tchad La Tunisie La Louisiane L´Océ an Pacifique Le Maroc La Mauritanie Le Mali les Antilles françaises Le Sénégal L’île Clipperton Le Niger L´ AMÉRIquE du Sud L´Océ an Pacifique Le Tchad djibouti La Guinée La Guyane française Chef-lieu: Cayenne Le Liban L’ Algérie L´ AFRIquE Haïti La Guadeloupe Chef-lieu: Basse-Terre La Martinique Chef-lieu: Fort-de-France La Guadeloupe / La Martinique L´ ASIE L´ EuRopE Le québec L´ AMÉRIquE du NoRd La Côte d’ Ivoire Le Burkina-Faso Le Togo Le Bénin La Guinée équatoriale Le Cameroun Le Gabon Le Congo La République Centrafricaine La République démocratique du Congo Wallis-et-Futuna L´Océ an Le Rwanda Le Burundi Les Seychelles indien Mayotte Chef-lieu: Mamoudzou Wallis-et-Futuna Chef-lieu: Mata-utu L´oCÉANIE Vanuatu Les Comores L’île Rodrigues L’île Maurice atL antique Madagascar La Polynésie française Chef-lieu: papeete La Réunion L´ Australie La Nouvelle-Calédonie Chef-lieu: Nouméa La Réunion Chef-lieu: Saint-denis La Guyane française Les pays francophones La Nouvelle-Calédonie Les îles Kerguelen pays ou régions où le français est langue maternelle et officielle pays ou régions où le français est langue officielle pays ou régions où le français est très présent dans l’administration ou l’enseignement W510350 9/2015 Collectivités territoriales d’outre-mer L´ ANTARCTIquE Bildnachweis: La Guadeloupe / La Martinique: Corel photo Library; Le québec: iStockphoto/RF/Alphonse Tran; Le Maroc: photodisc; La Belgique Bruxelles: photodisc; Le Tchad:Corel photo Library; Wallis-et-Futuna: fotolia/laurent; La NouvelleCalédonie: Getty Images/Eyewire; La Réunion: thinkstock/istockphoto; La Guyane française: thinkstock/hemera. Les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) Der Bevollmächtigte Der BunDesrepuBlik DeutschlanD für kulturelle angelegenheiten im rahmen Des vertrages üBer Die Deutsch-französische zusammenarBeit Info-Paket Französisch für den Elternabend Französisch-Lehrer können sich kostenlos dieses Paket Französisch mit CD-ROM, Broschüre für Eltern und Schüler sowie einer Karte der Frankophonie bestellen. Es ist auf Elternabenden vor der Wahl der 2. Fremdsprache einsetzbar. Instituts français France Mobil Der Ernst Klett Verlag arbeitet eng mit den 11 Instituts français in Deutschland zusammen, bietet hier Lesungen, Workshops oder Musikerauftritte an und unterstützt zahlreiche Veranstaltungen der Institute finanziell und ideell, ebenso die der Centres Culturels Franco-Allemands. Klett unterstützt auch das von den Instituts français veranstaltete Kinofestival Cinéfête. Das France Mobil tourt im Auftrag der Französischen Botschaft und der Instituts français durch Deutschland, um die Schüler für die französische Sprache zu begeistern. Der Ernst Klett Verlag unterstützt das Programm. A vous! Auch im Schuljahr 2015/2016 ruft der Ernst Klett Verlag wieder zum großen Wettbewerb „La vie en BD“ auf. Lehrer zeichnen mit ihren Schülerinnen und Schülern im Unterricht eine „bande dessinée“. DécouvertesTheaterwettbewerb „Mein erstes Französischbuch“ Zum Schulstart 2015/2016 hat der Schülerwettbewerb erstmals die besten Theater szenen auf Französisch gesucht. Unsere Festschrift zum Elysée-Jahr: Seit 63 Jahren Französischlehrwerke am Gymnasium aus dem Ernst Klett Verlag. www.france-blog.info Ob das eigene Hör- und Leseverstehen in Französisch bereits für eine der DELF-Sprachzertifikate ausreicht, können Schüler/-innen mit den elektronischen Tests DELF@klett kostenlos überprüfen. Die Tests wurden vom Ernst Klett Verlag in Kooperation mit der Französischen Botschaft und dem Institut français Deutschland ent wickelt. www.klett.de/delf Seit 2006 behandelt der France-Blog Themen für den Französischunterricht. Er informiert aktuell über Aspekte der deutsch-französischen Beziehungen. www.france-blog.info Bundeswettbewerb Fremdsprachen Prix des Lycéens Französische Filmtage Stuttgart/Tübingen La chanson à l’école Speziell für Schulklassen bieten die Filmtage ein ausgewähltes Filmprogramm. Der Ernst Klett Verlag unterstützt mit den passenden Unterrichtsmaterialien. Der Schülerwettbewerb im Saarland macht Lust auf die Sprache des Nachbarlandes. Der Ernst Klett Verlag unterstützt das Programm maßgeblich. Der Ernst Klett Verlag unterstützt die Landespreisverleihungen des Bundeswettbewerbs Fremdsprachen mit Sachpreisen. trait d’union Das kostenlose Magazin für Französisch-Lehrer erscheint jährlich und enthält interessante Artikel zu Landeskunde, Unterrichts praxis und aktuellen pädagogischen Themen. DELF@klett Beim Ernst Klett Verlag erscheinen Informationsmaterial und Arbeitshefte zur Vorbereitung auf die DELF-Prüfung. Nach Abschluss der DELF-Prüfung erhalten die Schüler vom Klett Verlag ein Delfin- Abzeichen als Anerkennung. Seit 2005 besteht diese Kooperation zwischen französischer Botschaft, Bureau du Livre de Jeunesse, der Leipziger Buchmesse und den KlettVerlagen. Oberstufenschüler wählen unter fünf nominierten französischsprachigen Jugendromanen den besten aus. Histoire/ Geschichte Die Verlage Klett und Nathan in Paris haben ein gemeinsames Geschichtsbuch herausgebracht. Im Westen nichts Neues? A l’Ouest, rien de nouveau ? Georges Victor-Hugo (1868 –1925) ist der Enkel Victor Hugos. Er lebt im Schatten des Großvaters, auch in der Malerei, seiner Passion. Später überschattet ihn der eigene Sohn, der vielseitige Künstler Jean Hugo. 1915/1916 nimmt er an den Kämpfen in der Champagne teil und legt mit dem Album Sur le Front de la Champagne (1915/1916) den Höhepunkt seines Schaffens vor. 1917 in Paris ausgestellt und publiziert, wird es 2015 erstmals auch in Deutschland gezeigt. Jörg W. Rademacher Als Ergebnis von anderthalb Jahrzehnten Arbeit spürt der Romanist Jörg W. Rademacher erstmalig Leben und Werk dieses unbekannten Künstlers nach. Georges Victor-Hugo (1868 –1925) est le petit-fils de Victor Hugo. Il passe sa vie à l’ombre du grand-père, même en peinture, sa passion. Plus tard, il est éclipsé par son propre fils, l’artiste polyvalent Jean Hugo. En 1915/1916, il participe aux combats en Champagne et prépare l’album «Sur le Front de Champagne» marquant le point culminant de son art. Exposé et publié à Paris en 1917, c’est la première fois qu’il est exposé en Allemagne. Après des travaux d’une quinzaine d’années, Jörg W. Rademacher est le premier à retracer la vie et l’œuvre de cet artiste méconnu. ISBN 978-3-939483-35-9 Rademacher – Georges Victor-Hugo (1868 – 1925) La vie en BD DELF Die unbekannten Zeichnungen von Georges Victor-Hugo Sur le Front de Champagne (1915/1916) Les dessins méconnus de Georges Victor-Hugo Sur le Front de Champagne (1915/1916) begleitheft_cover.indd 1-3 Tête à tête Zusammenarbeit mit dem Deutsch- Die Vereinigung Französischen Jugendwerk DFJW Deutsch-Französischer Der Ernst Klett Verlag arbeitet eng mit dem Gesellschaften für Europa Deutsch-Französischen Jugendwerk DFJW zusammen und unterstützt seit 2014 die bundesweit stattfindenden Lehrerfortbildungen zum Thema binationale Sprachkurse nach dem Tandem-Prinzip. 18 | Klett-Magazin trait d’union brachte mit Unterstützung des Ernst Klett Verlags zu Beginn des Jahres 2015 „Im Anfang war das Volk“ heraus, die dritte und aktualisierte Ausgabe der Doku-mentation über die VDFG. www.vdfg.de C’est parti ! Ein Werbekoffer für die Französisch förderung. Er enthält Materialien für Schüler, die vor der Wahl der 2. Fremdsprache stehen. Bezogen werden können die Koffer über die jeweiligen Instituts français. Eine Auswahl der Projekte kann auch unter www.institutfrancais.de/ bildung/lehrprojekte/ressourcen/ heruntergeladen werden. Wanderausstellung zum 1. Weltkrieg Deutsch-Französischer Schülerwettbewerb 100. Jahrestag Erster Weltkrieg In Kooperation mit dem Ernst Klett Verlag tourt die Wanderausstellung seit Anfang 2015 mit unbekannten Zeichnungen von Georges Victor-Hugo quer durch Deutschland. Der Wettbewerb, der gemeinsam vom Institut Français Deutschland und dem Goethe-Institut Paris veranstaltet wurde, rief Schülerinnen und Schüler dazu auf, spannende fächerübergreifende Projekte zum Themengebiet „Erinnern-ErzählenErfahren / Se Souvenir-Raconter-Partager“ in der Partnersprache einzureichen. Der Ernst Klett Verlag unterstützte diesen Wettbewerb maßgeblich. 30.01.2015 14:56:57 Mehr Information auch im Internet unter: www.klett.de/frankreich Ansprechpartnerin: Christa Weck Leiterin der Abteilung Französisch Ernst Klett Verlag Rotebühlstraße 77, 70178 Stuttgart Telefon: 0711/6672-1876 Klett-Magazin trait d’union | 19 Bildnachweis: Titel: fotolia (DreanA); S. 2: Klett-Archiv (Thomas Weccard); S. 3: fotolia (Baillou); fotolia (pio3); fotolia (Delphotostock); fotolia (aquaphoto); fotolia (synto); fotolia (Giuseppe Porzani); S. 4: Thinkstock (vidalidali); fotolia (Nathou76); fotolia (Delphotostock); fotolia (guitou60); fotolia (Jérôme Rommé); S. 6: fotolia (odemll); S. 7: Karte: CC-BY-3.0 (Manfred Zentgraf, Volkach); shutterstock (Gena Melendrez); Klett-Archiv (Heiner Wittmann); S. 8: Stefanie Wojaczek; shutterstock (lightpoet); S. 9: fotolia (highwaystarz); Christopher Mischke; S. 10: MEV-Verlag; S. 11: fotolia (david_franklin) S. 14: PROKINO Filmverleih GmbH; S. 15: Timmy Hargesheimer; S. 16: Alex Gabriel, French Guy Cooking W 510781 (2/2016) Redaktion: Dr. Nathalie Karanfilovic Das Klett Magazin erscheint im Ernst Klett Verlag, Postfach 10 26 45, 70022 Stuttgart Telefon 0711 · 66 72 13 33, Telefax 0711 · 98 80 90 00 99 www.klett.de © Ernst Klett Verlag GmbH, Stuttgart 2016