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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL
B.P. 2849
BUKAVU
IMPACT DU METAYAGE AGRICOLE DANS LA GESTION
DES CONFLITS LIES AUX RESSOURCES
NATURELLES DU PARC NATIONAL DE KAHUZI BIEGA
Présenté par :
Semy NTAMWIRA KASIGWA
Directeur
: Ephrem BALOLE BWAMI
LUBALA
DEA. En économie
Travail de fin de cycle présenté
industrielle
pour l'obtention du diplôme de
gradué en développement rural
Niveau de technicité A1
Option : Planification Régionale.
Décembre 2000
_
0.0.
1
INTRODUCTION
Le sol joue un rôle primordial dans le maintien de la vie sur terre, par la nutrition
des plantes, par la régulation des climats, le cycle de divers composés chimiques
importants à la vie des plantes et de l'eau. C'est le substrat naturel sur lequel reposent
tous les êtres vivants et matériels.
Dès la vieille antiquité, des structures sociales ont vu les jours partout où se
trouvait un groupe humain. Ces groupes des tailles différentes selon les nombres de gens
se sont choisis, pour l'instauration d'une hiérarchie en vue de la gestion du bien commun,
un représentant.
Etant donné que le sol était et continu d'être une fortune naturelle sur lequel
l'homme devait exercer son intelligence, le chef élu avait immédiatement autorité, sur la
terre. C'est à lui que revenait la prérogative d'instaurer une législation foncière.
Ainsi se sont pérennisés des systèmes dont les générations actuelles sont devenues
héritières. Avec les différentes formes de brassage que le monde entier a connu et
notamment l'Afrique, les terres ont appartenu désormais aux familles ou personnes auxquelles étaient reconnues une certaine influence Socio-économique sur la société.
Nombreux sont par après devenu simplement des acquéreurs des plantations des cultures
industrielles lorsqu'il y a eu des reformes politiques en Afrique.
Cependant, acquéreurs, chefs coutumiers ou autres concessionnaires ne sont pas
restés riches jusque maintenant alors que nombreux ont utilisé les techniques des cultures
mécanisées lorsqu'ils y avait beaucoup de moyens, cela n'a plus été le cas avec le temps.
Les champs sont devenus une brousse, au détriment des propriétaires qui désormais ne
savaient plus avoir des moyens pour l'exploitation de leurs concessions, mais aussi leurs
revenus baissaient pendant même que les autres ( voisins et autres) lui demandaient
quelques mètres carrées pour l'entretien payant du champs outragé. Voilà comment le
_
2
métayage comme système d'exploitation a vu les jours bien sur que ce dernier change de
forme avec le temps.
Nous avons abordé dans les lignes qui suivent la question de ce système avec une
approche bipartite, celle-ci nous a amené sur terrain où nous avons écouté les métayers (
exploitants) mais aussi avons pris des contacts avec des personnalités originaires de MITI
et MUDAKA, grands propriétaires terriers.
_
3
0.1.
PROBLEMATIQUE
Autre fois, le métayage était pratiqué entre amis ou famille seulement.
La récompense était en nature avec un degré de confiance élevé.
Actuellement, il ne se limite plus aux amis et aux frères, mais s'étend à n'importe
qu'elle personne en besoin.
Chaque année les métayers s'engagent auprès des grands propriétaires terriers et
obtiennent d'eux le droit d'exploitation d'une portion de leur concession. La plupart
d'entre eux n'ont pas de champs et lorsqu'ils en ont , ils ne sont plus suffisant soit (0,7ha)
par ménage, chose grave moins fertiles pour subvenir aux besoins de leurs familles. Il est
à signaler que la superficie ou les terres disponibles sont restées le même au moment ou
la population ne cesse de croître et alors à une vitesse de croisière; en 1995 le
groupement de MITI compté 14.321 habitants sur une superficie de 53 km_ soit 271,9
habitant/km_ mais en 1999, 4 ans après cette population s'est élevée à 14943 habitants sur
une superficie de 53 km_ soit 281,9hab/km_. Tandis que pour le groupement de
MUDAKA sur une superficie de 86,5 km_ en 1995 la population était élevée à 28.578
habitants. Mais cette population est passée dans 4 ans à 30.104 habitats. La densité
actuelle est de 3465 habit/km_. Mis a part cette situation déplorable d’une croissance
accélérée de la population de ces deux groupements, retenons également que non
seulement la superficie agricole utile pour le paysan de Mudaka et de Miti ne suffit pas
pour nourrir un ménage mais aussi la culture industrielle occupe la majeur partie de la
surface des terres paysannes, ce qui fait que la population recours au métayage; ce dernier
augmente sa superficie jusqu'à environ 1ha par ménage.
Cependant nous ne devrions pas pendre de vie de la place de la zaïrianisation et
du PNKB dans la situation actuelle que traverse ces deux groupements.
_
4
Par la zaïrianisation de 1973, les entreprises agricoles qui occupaient une grande
partie de la population ont été mises à genoux. Doublée de guerre actuelles, cette
situation a occasionnée la fermeture des plusieurs usines, entreprises, occasionnée ainsi
un grand chômage en milieu rural.
L'Agriculture est alors restée la principale activité de survie. Et, comme la terre ne
suffit pas pour couvrir les besoin des ménages, la population se dirige vers le PNKB
pour chercher les bois, bambous, les matières premières et autres.
Le PNKB est ainsi sérieusement menace 3500 ha ont déjà été spoliées. Il existe là
dessus une sorte de vengeance, car lors de l'extension du PNKB certaines terres
paysannes ont été incorporées dans le parc.
En permettant l'accroissement des surfaces agricoles des ménages, le métayage a
aidé à réduire la pression sur PNKB. Mais malheureusement, actuellement, ce système de
métayage connaît plusieurs problèmes notamment:
Le vieillissement de la terre suite au manque de jachère qui fait à ce qu'il ait une
faible productivité. De même, le métayage tend à toucher à sa limite supérieure
d'efficacité, par conséquent, on a tendance à l'abandonner.
Dans un prochain avenir, si rien ne change, la pression sur le PNKB pourrait
davantage se renforcer. La population pourrait se diriger vers le parc pour chercher de
quoi manger. C'est pourquoi, il est grand temps de chercher des voies alternatives.
Tout au long de ce travail, deux questions maîtresse guiderons notre réflexion :
1. Quel est l'impact actuel du métayage sur l'apaisement de conflit entre les
populations de Miti ,de Mudaka et le PNKB?
2. Le Métayage n'arrivant plus à contenir un grand nombre de chômeurs
agriculteurs comment peut-on à la fois sauvegarder le PNKB et assurer un
minimum de bien être aux populations riveraines ?
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5
0.2.
HYPOTHESE
Pour sauver le parc cet garantir un niveau de vie à la population , le PNKB devrait
appliquer la co-gestion avec les populations riveraines notamment celles des
groupements de Miti et de Mudaka. Cette co-gestion devrait permettre d'améliorer le
niveau de vie des ces populations. Elle serait orienter vers les activités génératrices de
revenu comme les micro-crédits rotatifs, l'intensification agricole,…
0.3.
CHOIX ET INTERET DU SUJET.
Le choix de notre sujet s'explique par le soucis de concilier la conservation du
PNKB et la vie de la population des groupements de Miti et Mudaka.
En effet, actuellement la pression n'est pas encore grande par ce que le métayage
occupe une partie importante de la population. Et lui permet de satisfaire quelques
besoins. Mais toutes choses restant égales par ailleurs ,cette pression pourra croître au
point de menacer l'existence du parc.
Ce travail est double, théorique et pratique :
Théoriquement, ce travail apporte une contribution à la problématique de la
gestion foncière face à la conservation de la nature.
Pratiquement, il propose une solution aux problèmes que rencontre ICCN dans les
groupements de Miti et de mudaka Outre il présente les avantages et les inconvénients du
métayage sur le ménage, sur le parc , les chefs coutumiers, concessionnaires,…
0.4.
METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
0.4.1. METHODES
Notre préoccupation capitale est de contacter certains métayers et métayeurs, que
nous rencontrons grâce aux différentes méthodes et techniques.
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6
0.4.1.1. Méthode historique
Cette méthode nous a permis de rassembler, d'ordonner et de hiérarchiser les
données sur le PNKB et les groupements de MITI et MUDAKA. Dans le choix des
documents à exploiter à récolter les témoignages des personnes consultées. Elle nous a
ensuite permis de rechercher la genèse des faits en établissant des relations entre les faits
étudiés et la situation antécédente.
0.4.1.2. Méthode comparative
Elle nous a permis d'analyser les problématiques de la gestion des ressources
naturelles PNKB et ses répercutions sur la vie socio-économique des populations
riveraines dans les groupements de Miti et Mudaka. Elle nous a ensuite permis d'établir la
comparaison entre la gestion d'un parc en associant la population locale et la réalité au
PNKB afin d'envisager une solution.
Grâce à cette méthode nous avons comparé les différents points de vue et
initiatives pour une cogestion participative et le mauvais fonctionnement du métayage ce
qui freine le développement socio-économique des milieux dans lesquels ce parc est
installé.
0.4.1.3.
Méthode descriptive.
Cette méthode nous a permis d'analyser les aspect géo-physique, politicoadministratifs, socio-culturels et économique des groupements de Miti et Mudaka.
Décrire le fonctionnement du métayage.
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7
0.4.2.
LES TECHNIQUES
Nous avons utilisé les techniques ci après :
0.4.2.1. Observation participative
Dans les différents contacts, nous nous sommes imprégné de la vie des riverains
du PNKB, nous nous y sommes intégré en vue de nous identifier à ces milieux non
comme un espion mais comme l'un d'eux. en vue d'en savoir plus.
0.4.2.2. Le questionnaires 1
Notre questionnaire s'est focaliser sur les grandes orientations ci-après :
-
D'ordre psychologique
-
D'ordre socio-économique
-
D'ordre politique.
0.4.2.3. La documentation.
Grâce à la documentation relative au PNKB et aux groupement de Miti et
Mudaka, nous avons eu a savoir plus sur notre sujet. Nous nous sommes plus servi de
TFE ( Travail de Fin de d'Etude) et TFC ( Travail de Fin de Cycle), article, journaux,
ouvrages, cours, revues et les rapports.
0.4.2.4. Interview
Elle nous a permis de recueillir des témoignages auprès des experts de la
conservation de la nature, des métayers et métayeurs et aux populations avoisinantes du
parc pour obtenir des informations.
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8
0.5.
DELIMITATION DU SUJET
Notre étude a pour un cadre de travail le PNKB et les groupements voisins à savoir
Mudaka et Miti en territoire de Kabare. Elle se limite dans le temps à la période allant de
1990 jusqu' à 2000.
Cette circonscription spatio-temporelle s'explique par le fait que cette présente
recherche est faite à l'année 2000 et que la plus part de publications sur le PNKB ne date
que de 1989.
0.6.
PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL
Notre travail est subdivisé en quatre chapitre précédés d'une introduction et suivi
d'une conclusion générale.
Le premier chapitre traite sur l'aspect théorique : Définition des concepts, le
deuxième traite des éléments de Monographie du groupement de Miti et de Mudaka. Le
troisième sera consacré à l'analyse et critique des résultats de la recherche. Le quatrième
portera sur l'élaboration d'un projet de cogestion du PNKB avec les populations
riveraines de MITI et MUDAKA.
1
Annexe 1 Questionnaire d'enquête.
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CHAP I. HISTORIQUE DU METAYAGE
Dans la plupart de société, il existe deux classes sociales celle des riches et celle
des pauvres.
Autres fois les riches acquéraient des grandes étendues de souverains, un système
féodal s'est établit et a régi les rapports à la terre durant des siècles.
Les pauvres ne pouvaient acquérir des terres fautes de moyens, ils étaient alors
obligés de recourir aux propriétaires terriers pour une exploitation momentanée avec de
contrats soit de métayage ou de fermage.
Le métayage selon Micro Robert , est un mode d'exploitation agricole, louage
d'un domaine pour une partie du produit cultivé.
Pour les économistes, c'est un contrat d'exploitation agricole dans lequel le
propriétaires fournit outre la terre, tout ou partie du capital d'exploitation et reçoit en
nature de l'exploitant une partie des fruits et récoltes.
Dans le groupements des Miti & Mudaka, le métayage s'est sous attend comme
un bail rural d'un lopin de terre dans lequel l'exploitant remet ( paye) au propriétaire une
tribut ou l'équivalent en espèce ou encore un " Salongo" pour un temps d'exploitation
convenu entre les deux parties.
Fermage, c'est une forme de contrat locatif apparenté au métayage ou bail à
ferme. La jouissance est précaire ( une ou quelques saisons ) et part l'objet d'une
transaction.
L'origine du métayage est mal connu ; Elle peut être située à deux niveaux :
Le système coutumier et le droit de propriété privée.
A une certaine époque, les propriétaires terriers qui utilisaient une agriculture
mécanisée, ont vu leur moyens insuffisants pour couvrir tous les besoins imposés par
l'exploitation des vaste étendue de terres. Cependant il y avait aussi la demande des
paysans pauvres qui n’avaient pas leurs propres champs ; Plutôt que de laisser leur terre
_
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s'embroussailler, les propriétaire furent contraints de distribuer des lopins des terres
moyennant quelques chose.
Au cours du temps, on se rend compte que l'esprit de métayers n'est plus le même
qu'au début du contrat. Dans certain cas, on a vu des mandants qui se sont échelonnées
sur des années relativement longues.
En conséquence, des métayers ont fait du champs d'autrui leurs propriétaires
privées. Pour s'en rendre compte, il suffit de voir le nombre de procès tranchés dans les
tribunaux; la majorité d'entre eux sont liés aux conflit terriers.
Dans d'autres cas aussi bien fréquent, des grands propriétaires des champs ont
connu des situations économico-sociale tellement délicates qu’ils sont tentés de valoriser
la partie des terres exploitées par les métayers. Répétée, cette pratique conduit parfois à
finir toute la concession, héritage de toute la famille.
Des anciens "colons" sont devenus aujourd'hui des véritables dépendants de gens
auxquels ils ont (loué) leurs concessions. Actuellement, dans le but de prévenir des
conflits, d'éviter de prendre son champs lorsque le métayer à une influence socioéconomique plus marquée, que celle du propriétaire, le système semble se transformer
pour notre cas d'étude, en une emphytéose. Celle-ci s'étend sur un certain nombré de mois
relativement réduit et consiste à avancer un peu d'argent pour avoir le droit d'exploitation
dont la durée ne dépasse plus habituellement une saison culturale.
En entendant les opinions de certains propriétaires que nous avons rencontré, le
système de métayage n'est pas en voie de disparition car, ces pratiques distributives des
champs leurs permettent de conserver leurs patrimoines, bien qu'exploité par de tiers
personnes ; mais ils en tirent un peu d'argent et permet d'obtenir des journées de travail
de leurs métayers.
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En définitive, dans son sens pratique, dans notre province, les grands propriétaires
semblent encourager la pratique du métayage, car c'est elle qui leur permet d'avoir à la
fois leurs concessions et d'en tirer profit.
Le métayage a existé dans notre province depuis longtemps et existe
jusqu'aujourd'hui mais avec une certaine évolution dans le temps et dans l'espace. Son
fonctionnement et l'analyse du contrat ont aussi évolué compte tenu des contraintes
socio-économique du contrant en nature, on est alors passé en prestation du nombre
d'heure.
La propriété privée a basculé le système coutumier du métayage cela à réduit le
pouvoir du MWAMI et face à l'administration, les propriétaires terriers ont acquis une
grande autonomie.
Le métayage est donc un système qui permet aux paysans d'obtenir des terrains
pour la culture, aide les terriers à mettre en valeur leurs concessions grâce à un main
d'œuvre à bon marché mais la seule forme qui protège le propriétaire est la pratique " du
Salongo" et aussi l’emphytéose.
I.1. ANALYSE DES CONTRATS.
Le contrat serait l'ensemble de conditions qui régissent les rapports entre
propriétaires et métayers. Il est déterminé par campagne, saison, ou jusqu'à ce que le
métayers se découragent on en abuse parfois , les métayers donnent ne rétribution
représentant une chèvre, une poule ou en générale le un tiers des produits de récolte. Ou
" CISHOKO". D'autre par contre, pour acquérir un champs, ils donnent 5 à 10 $ quant il
s'agit d'un marais. Cela permet d'avoir 30 mètre carré ou 50 mètres. Et cela dépend du
propriétaire.
Il faut faire un Salongo à un endroit indiqué par le propriétaire ou son gérant car la
conjoncture actuelle ne permet plus aux pauvres paysans d'avoir une chèvre soit avant ou
après la saison culturale, et étant donner que le concessionnaire a besoin d'une main
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d'œuvre il préfère compenser le prix par un travail manuel dit " Salongo". La plus part de
fois, ils se fond deux fois par semaine ( en moyenne six heures par semaine).
Le contrat peut être rompu par les absences répétées au Salongo et peut entraîner
parfois la perte du terrain et même des cultures; aussi en cas de vol quand il s'agit du
travail dans les plantations. Souvent les contrats ne sont pas écrits , néanmoins des noms
des métayers sont enregistrés dans un cahier pour faciliter le contrôle des activités ( le
Salongo ) en cas d'absence, de l'un des conjoints l'autre peut le faire.
I.2. CONTRAINTES.
S'il y a convention entre les deux parties en discussion on confirme l'accord
d'acquisition de terre. Il se fait malheureusement qu'il y ait non respect des conventions
d'une part du côté du métayer et de l'autre part du propriétaire de terre. Pour ce qui est du
métayer, en cas de non respect de convention prise avec le propriétaire de terre, le champ
lui est ravi.
Pour ce qui est du propriétaire, il est accusé au chef du village pour trancher le
palabre. Et dans ce cas on demande au propriétaire terriers de respecter la convention.
Une amande d'une calebasse de boisson locale lui est demandé " KASIKSI" ou "NDAHA
Yamamvu" est payable auprès du chef du village.
Il reste à signaler que le chef du village n'est pas consulté en cas de métayage. Les
conventions sont prises entre les métayers et les propriétaires des terres sans intervention
du chef. Ce dernier n'a des rôles à jouer dans le contrat du métayage qu'en cas de non
respect des conventions. Retenons que ceci peut engendrer des conflits entre les deux
parties.
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I.3. LES AVANTAGES, INCONVENIENTS ET PERSPECTIVES DU
METAYAGE A MITI ET MUDAKA
I.3. A. Avantages
De part et d'autre, il y a des avantages comme des inconvénients. Ceux-ci se résument en
:
-
Sociaux
-
Economiques
-
Culturels
A.1 Sociaux : La terre est un substrat qui est obligatoire pour tout le monde, d'autant plus
qu’obligatoire pour les personnes riches et pauvres. C'est ainsi que lorsqu'il n'y a plus des
moyens, les propriétaire sont obligés de donner des champs en échange d'argent et des
services. Pour les pauvres paysans, la conception de n'avoir rien suscite la psychologie
de dépendance et crée un état de vassalisme et entretient constamment la pauvreté, car ce
métayers ne savent pas avoir un champ par eux-mêmes.
A.2. Economiques : pour avoir une terre à labourer ou sur laquelle construire, il faut de
moyens matériels pour budgétisation de tous les travaux. Cette condition, difficile à
satisfaire amène souvent les gens à vendre ce qu'ils avaient obtenu gratuitement ou hérité
de leurs ancêtres pour cet aspect économiques, il y a l'irresponsabilité de l'Etat qui ne
peut ou ne veut plus injecter de crédits dans les secteurs agricoles privés.
A.3. Culturels : il y a des enjeux géographique:
En ville par exemple, on a besoin de la terre seulement pour construire mais dans les
milieux ruraux, nombreuses tribus considèrent la terre comme un bien cardinal sur lequel
la société doit s'installer et faire des travaux d'investissement et du suivi. Le métayage ne
serait il pas classé dans cet état de chose ? les principes de la législation foncière sont
déterminé par chaque culture.
Retenons également que ce sont les propriétaires fonciers qui gagnent le plus dans ce
système quelque soit le mode de paiement. En prenant le cas concret de Miti et Mudaka
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où l'on ne demande que le Salongo aux métayers, nous avions remarqué que ce système
de Salongo permet aux propriétaires fonciers de diminuer le coût de production surtout le
coût de la main d'œuvre.
L'outil de travail est fourni par le métayer lui même, ce qui fait que le propriétaire foncier
n'a pas des coûts à supporter. Et comme nous le savons au fur et à mesure que les coûts
de productions diminuent, il y a maximisation des profits.
Par ailleurs, les quelques concessionnaires qui
demandent le "NTUMBULO"
2
bénéficient d’un montant à chaque récolte qui lui permet de faire des investissements et
aussi de s'enrichir davantage.
I.3.B. Les inconvénient par rapport au concessionnaire
Vu que les propriétaires terriers se méfient de l'autorité des chefs coutumiers ce
dernier peut envisager des mécanismes de blocage contre tous les activités des
propriétaires terriers.
Ajoutons également que lorsque ces derniers ne renouvellent pas leur contrat
d'emphytéose après chaque 30 ans. La législation peut leur ravir les terres. Enfin lorsque
l'exploitant n'arrive pas à mettre une des terres en valeur il court le risque de perdre cette
terre. Ceci comme prévu par la loi foncière.
I.3.C. Par rapport aux métayers
C.1. Avantages
Grâce à ce système le métayer assure tout simplement la survie de sa famille. Sa
culture de choix ne repose que sur l'autoconsommation puisque ne disposent pas des
grands espaces où cultiver et n’ayant quasi pas des moyens pour exploiter des espaces
énormes.
Le métayer ne gagne qu'une petite partie ou quantité seulement qu'il vend sur le marché
et qui lui permet de faire, avec d'autre produits, un échange.
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C.2. Inconvénients
Le système de métayage à Miti et à Mudaka repose sur la conception de "BWASSA".3
Avec cette conception le métayer restera toujours métayer. Il n'aura jamais la chance de
devenir un jour propriétaire de terre malgré ses ambitions. Par contre, s'il s'agissait de
Kalinzi4 il espérerait un jour devenir propriétaire et accéder aussi à des ambitions.
I.3.D. Par rapport au chef coutumier
Le chef coutumier du système de métayage, ne gagne rien il est marginalisé par les
propriétaires terriers. Il perd sa position, car la terre est sortie du registre traditionnel. Par
ailleurs, le chef coutumier ne connaît que des inconvénients : il perd une partie de la main
d'œuvre au profit des propriétaires terriers. Ajoutons en plus que l'autorité du chef
coutumier n'inquiète en rien ces propriétaires des terres, il y a transfert d'influence.
Les métayers respectent plus les propriétaires fonciers que les chefs coutumiers;
d'où la naissance d'un conflit entre les chefs coutumiers et propriétaires fonciers.
I.3.E. Par rapport à l'administration :
L'administration de l'Etat perçoit de taxes qu'elle fait payer aux propriétaires
terriers.
2
NTUMULO
BWASSA
4
KALINZI
3
_
16
I.3.F. Par rapport aux familles
F.1. Avantages :
Les familles des propriétaires terriers profitent énormément sur le revenu
des terres. Les enfants de ces derniers arrivent à payer les frais des études, ils vivent
aisément. Les propriétaires profitent de ce revenu pour investir dans les immobiliers.
F.2. Inconvénients :
Les familles des métayers resteront toujours sacrifiées à cette activité. Le métayer se
trouvant incapable de faire étudier ses enfants, ces derniers resteront toujours dépendant
des propriétaires fonciers par conséquent il est difficile à la famille de métayer de
s’épanouir du point de vue socio-économique.
I.3.4. Par rapport à la législation foncière
Cette pratique de métayage est fondée sur les lois de la législation foncière.
Elles lui confèrent toutes les garantis d'être appliquée légalement et constituent les garde fou contre les menaces des populations que des chefs coutumiers.
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17
CHAP II. ELEMENT DE LA MONOGRAPHIE DU GROUPEMENT
DE MITI& MUDAKA
Ces deux groupements sont limités comme suit :
Le groupement de Miti est imité au
Nord par le groupement de Bughorhe
Sud par le groupement de Mudaka
A l'Est par le groupement de Bushumba
A l'Ouest par le parc de Kahuzi bièga.
Tandis que le groupement de Mudaka est limité :
Au Nord par le groupement de Miti
Au Sud par le groupement de Bushumba
A l'Est par le Lac kivu
A l'Ouest par le parc de Kahuzi bièga.
Composé par quatre localité le groupement de Miti est occupé par 14943 habitant
sur un superficie de 53 km_ soit une densité de 281,9 hab/km_. Alors que le groupement
de Mudaka sur une superficie de 86,5 km_ compte 30104 habitant, soit une densité de
346,5 hab/km_, situé à 1731 m d'altitude en moyenne.
TABLEAU N° 1&2 Montre les effectifs de la population de Miti et de
Mudaka en 1998.
N°1.
LOCALITES
KASHUSHA
MITI
KAKENGE
OMBO
TOTAL
%
Homme
610
774
33
476
1893
12,66
CATEGORIE
Femme
Garçon
fille
620
1422
1402
1003
2035
1943
350
722
821
494
1132
1106
2467
5311
5272
16,50
35,54
35,28
Total
4054
5755
1926
3208
14943
100
%
27,12
38,51
12,88
21,46
100
_
18
LOCALITE
CATEGORIES
Homme
Femme
Garçon
Fille
Total
%
CINSONA
736
869
1044
959
3608
11,98
KASHUSHA
603
701
862
784
2950
89,79
CITUZO
2117
2423
2853
2955
10348
34,37
CUHOGALE
915
982
541
1117
3551
11,80
MUBUMBU
308
852
500
1021
2681
08,90
KALEHE/KIBUMB
1180
1436
2193
2153
6962
23,12
TOTAL
5859
7263
7093
8989
30104
100
%
19,48
24,12
26,55
29,85
100
/////////
Source : rapport du groupement de Miti et de Mudaka 1999.
La quasi totalité de la population est Chrétienne ; à peu près de 72% est constituée
des catholiques, 25% des protestants, et le reste de la population est constitué des adeptes
d'autres sectes religieuses et animiste.
La situation démographique dans ces deux groupement est déplorable car, ces
groupements connaissent une rapide passée démographique avec une croissance annuelle
accélérée et la densité est de 281,9 hab/km_ à Miti et 346,5 bah/km_ à Mudaka.
Comme nous l'avons signalé précédemment les concessions occupent environs
90% des terres disponibles et fertiles de ces deux groupements.
Tableau n° 3 et 4 Quelques concessions disponibles dans le groupement de Miti et
de Mudaka.
N°3 Pour Miti
1.
2.
3.
4.
DESIGNATION
INERA
SUPERFICIE
1.114 ha
-
PLANTATION MADAGA
PLANTATION MBAYO
MISSION PROTESTANTE
KABUGA
PLANTATION NFUNDIKO
116 ha
559 ha
30 ha
-
100 ha
-
6.
SŒUR DE RESURRECTION
Miti
103 ha
-
7.
8.
GTZ/ECC GTER
MUDEKEREZA N.
5.
-
-
ACTIVITES
Culture vivrière et élevage de grand et
petit bétail.
Culture industrielle (thé)
Culture industrielle thé + quinine
Boisement eucalyptus.
Culture vivrière ( haricot, maïs, élevage,
caprins et bovins
Culture vivrière et élevage caprin et
Bovins
Culture vivrière ( soja + haricot)
Culture vivrière & industrielle ( café)
_
19
N°4. Pour Mudaka
DESIGNATION
1. KASAZA
SUPERFICIE
100 ha
ACTIVITES
-
Agriculture ( vivrière , industrielle et
élevage gros bétail
2. KACHUNGUNU
-
Agriculture ( vivrière et industrielle
3. RUKERATABARO
-
Agruculture vivrière et industrielle et
boisement
4. LEBANGU
-
Agriculture vivrière et élevage
exploitation carrière de moellons
5. MUSHOBEKWA
-
Agriculture vivrière et industrielle
6. ZET MANFRED
-
"
7. BASHIZI
-
''
8. RUSINGIZI
-
''
9. RBUHENDWA BWA. M.
-
''
10. MIRINDI
-
''
11. PETERS
-
boisement
12. MUSHAVA.
-
agriculture vivrière et industrielle et
café, culture vivrière
élevage gros bétails.
Source : données récoltées auprès des grand concessionnaires.
Ces deux tableaux montrent à suffisance la place qu'occupe l'agriculture
industrielle dans ce deux groupement et cela fait voir par les superficies des concession,
et quant bien même les paysans viendraient faire le métayage de fois ils le fond dans ces
mêmes cultures industrielles.
Dans le tableau 1 et 2 il est repris également plus de 35 % du personnel du PNKB
( cadres, guides, gardes et pisteurs) qui sont soit originaire ou soit logés dans les
installations d'autres institutions situées dans ces deux groupements.
Ces derniers sont habités essentiellement par le Bashi et Comprend une minorité
de Barega, Banande …
_
20
La deuxième guerre dite de libération à l'Est du Congo qui a commencée en Août
1998 a poussée les Batembo en provenance de Bitali et Bunyakiri à Mugeri vers Miti,
Kavumu et Mudaka la densité moyenne est de 280 hab/km_ pour Miti et 345 hab/km_
pour Mudaka.
Des infrastructure sociale importante : le groupement de Miti compte cinq écoles
secondaire, huit écoles primaire. Grâce aux routes principale de Bukavu-Kisangani,
Bukavu-Goma, et à la présence de l'aéroport de Kavumu, le groupement de Miti est
parmi les quelques groupements beaucoup plus ouvert à l'extérieur par rapport au reste
du territoire de Kabare. Pour les échanges commerciaux réguliers à part les petits centre
de négoce et des petits centres de Miti avec son agglomération en pleine expansion, la
grande référence reste le grand marché de Mudaka situé à plus au moins 9 km_ dans le
groupement de Mudaka, ce centre de négoce de Miti a la chance d'être électrifié et d'avoir
une adduction gravitaire qui dessert la population en eau potable.
Le marché de Bunyakiri sert aussi, en cas de sécurité de bien d'approvisionnement.
En plus , en temps normal la présence du PNKB offrant bien d'autres potentialités à cette
entité grâce aux activités touristique, l'Agriculture et l'élevage sont des principales
activités exercés par la population; la première sert surtout de substance. Les cultures les
plus pratiques sont surtout des haricots, les maniocs, les pommes de terres, le soja, les
colocases et quelques cultures maraîchères comme choux et carottes. Il n' y a pas assez
de détail sur le groupement de Mudaka.
Du point de vue politique
Ces deux groupements administratifs sont très marqué par la coutume. Sur ce plan,
ils dépendent du Mwami Kabare, actuellement représenté par la Mwamikazi M'
MUHIGIRWA qui est le sommet de la hiérarchie coutumière dans cette hiérarchique.
Le Mwami est le gérant de l'accès à la terre, les formes courantes d'accès à la terre
sont les Kalinzi, le Bwassa, le Bugule, et le Buiguarhire.
_
21
Du point de vue culturel.
La population est essentiellement Shi. Elle pratique l'agriculture de subsistance.
L'habitat est dispersé. Les cases et les huttes traditionnelles constituent le types dominent
des maisons surtout au fur et à mesure qu'on s'éloigne de la route.
Dans les petits centres des négoces somme Miti-centre Shuni et Murhesa on peut quant
même trouver des maisons en dur ou en matériaux semi-durable.
Sur le plan climatique
Ces deux groupements jouissent d'un climat équatorial tempéré par l'altitude, ce
climat est marqué par deux saisons : la saison de pluie de septembre à mai et la saison
sèche qui va de juin à Août. La température moyenne annuelle varie entre 18 et 20°C
tandis que la précipitation moyenne annuelle varie entre 1500 et 1600 mm.
L'altitude moyenne du groupement de Mudaka se situe autour de 1731 et celle de Miti
varie de l'Est à l'Ouest entre 1500 et 200 mm.5
S'agissant de la faune et la flore.
A part la partie du territoire dans le PNKB il n’existe plus de forêt naturelle. La
faune caractéristique ( gorille, chimpanzé, éléphant etc.) a disparu en dehors de cette aire
protégée. L'hydrographie de Mudaka est dominé par deux grandes rivières : Mpugwe et
Muchuva qui prennent toutes deux leurs sources dans le parc et se déversent dans le lac
Kivu.
_
22
CHAP III. ENQUETE SUR LE METAYAGE DANS LES
GROUPEMENTS DE MITI & MUDAKA
3.1. ENQUETE PSYCHOSOCIALE
3.1.1. Description du champs d'enquête.
Notre enquête s'est déroulé dans les groupements de Miti et Mudaka en territoire
de Kabare, dans les plantations où le métayage se pratique, chez différentes autorités
locale et/ou concessionnaires que nous appelons dans notre travail métayeurs.
Nous ne nous étendrons pas plus dans la description de ces deux groupement, car
l'ayant déjà fait dans la partie monographique de ce travail.
3.1.2. Déroulement de l'enquête
Pour y arriver, nous nous sommes servis d'un questionnaire que nous avons mis à
la dispositions de nos enquêtés.
Nos travaux ont débuté le 17 mars 2000 et ce sont clôturés le 18 avril 2000. Dans
chaque groupement il nous a fallu deux semaines pour parvenir à récolter les données
essentielles.
C'est dans ce cadre que nous avons pris comme échantillon à Mudaka 26 enquêtes
et à Miti 29 enquête au total 55 personnes.
Les questions ont été élaborées en français et traduites en Swahili et en Mashi pour se
rassurer d'une transmission fidèle, exempte de toute déformation du message. La
communication était directe entre l'enquêteur et l'enquêté sans intermédiaires.
5
Lunjuire, TFC…
_
23
Tableau N°1 Taille de l'échantillon par catégorie d'acteur
GROUPEMENT
MITI
CATEGORIE
SEXE
8
8
6
1
3
0
TOTAL
%
-
METAYERS ( exploitants )
9
14
23
41,8
-
METAYEURS
4
0
4
7,2
(concessionnaires )
2
0
2
3,6
-
AUTORITES LOCALES
HOMMES FEMMES
MUDAKA
-
METAYERS ( exploitants )
16
29,3
-
METAYEURS
7
12,7
(concessionnaire)
3
5,4
55
100
-
AUTORITES LOCALES
32
23
Source : Nos investigations
Commentaire: pour nous informer de la situation, nous avons considéré 32 homme qui
représentent 58,2% et 23 femmes qui représentent 41,8% de notre échantillon.
Comme on l'observe, le grand effectif se trouve dans la ligne des métayers, cela parce que
nous avons jugé utile d'avoir plus d'informations des métayers pour nous rendre compte
de l'impact du métayage sur leur niveau de vie ou son implication et enfin leur
satisfaction par métayage.
3.1.3. Outils d'enquête
3.1.3.1. Echantillon.
Pour raison de manque des moyens matériels et financiers, de temps suffisant pour
atteindre les différents concessionnaires et exploitants nous avons fait recours à la
_
24
technique d'échantillonnage afin de nous permettre d'accéder le plus facilement aux
données nécessaires.
Tenant compte de tous les acteurs, l'échantillon stratifiée nous a servi à catégoriser
les acteurs en strate ayant pris en considération les rôles de chaque acteur;
Les 3 strates suivants ont été retenus :
-
Le METAYERS ( exploitant ).
-
LE METAYEURS ( concessionnaires)
-
AUTORITES LOCALES (cfr le tableau n°1.)
3.1.3.2. Le Questionnaire
Pour l'élaboration du questionnaire, nous avons commencé par établir un guide
d'entretient que nous avons testé sur 55 personnes actrices dans le système de métayage.
Ce sont les résultats du test du guide d'entretien que nous avons administré aux différents
acteurs. Notre questionnaire a été complété par l'interview qui se faisait sous forme
d'entretien dirigé étant donné que la plus part de nos interlocuteurs étaient des
analphabètes.
3.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES DE L'ENQUETE.
Cette partie a pour objet de présenter les résultats issus des questions posées.
Cette enquête interpelle notre attention sur l'impact du métayage où la gestion des conflits
liés aux ressources naturelles entre le PNKB et la population environnante du parc, qui
demeure la convergence de toutes nos préoccupations tout au long de ce travail.
_
25
Tableau n° 2 Les problèmes du métayage à Mudaka
N°
PROBLEME
-
baisse de la productivité dû à la pauvreté du
FREQUENCES
%
22
40
sol
-
manque des moyens matériels
2
3,6
-
manque de fertilisant et dégradation des
20
36,4
3
5,5
8
14,5
56
100
ressources naturelles
-
insuffisance de soutien technique,
d'encadrement et d'accompagnement
-
le taux de rendement à remettre est très
élevé.
TOTAL
Source : nos investigations
De tous les problèmes du métayage, nous constatons que la baisse de la
productivité dite aux différentes causes notamment : l'érosion, perturbation climatique…
s'élève au premier rang avec 40 %.
De l'autre part, nous remarquons que : le processus de la dégradation des
ressources enlève à l'Agriculture sa place d'être la base vitale pour la population rurale.
Celle-ci est en plus confrontée à une économie qui se détériore régulièrement de
façon qu'elle ne permet plus à la population rurale de réaliser des contre mesures et ce
c'est qui fait qu'il se fait voir à la deuxième position avec 36,4%. Ces résultats prouvent
que le Métayage a des sérieux problèmes d'ordre agricole suite à la dégradation du sol
disponible pour l'Agriculture.
_
26
Q ) pourquoi préférez-vous recourir au métayage ?
3.2.1. Contribution du métayage au Développement de Mudaka et Miti
a) Sur le plan social
Tableau n° 3 Contribution du métayage sur le plan social
Q) En quoi le métayage vous est-il utile ?
N°
désignation
1
-
fréquence
Permet aux ménages de restituable. (
%
8
29,5
avoir une terre à cultiver )
2
-
Esprit du travail ( indépendance)
3
-
Solidification des liens d’amitié et de
20
36,4
solidarité
8
32,7
18
1,8
4
( de brouillardisme)
-
5
Respect du contrat.
Revalorisation de valeurs morale et
culturelles.
1
TOTAL
55
100.
Source : nos investigations.
Commentaire : Les résultats de ce tableau nous montrent clairement que le métayage
contribue à l'instauration d'un esprit du travail en évitant la dépendance. 36,4% ceci vient
en première position et est suivi par le respect du contrat ( 32,7%) ce sont les deux
grandes contribution du métayage de ce deux groupement bien sûr, sur le plan social.
_
27
Q) Quelle est la part du métayage sur le plan économique ?
b) sur le plan économique.
Tableau n°4 Contribution du métayage sur l'économique
N°
1
2
-
3
-
DESIGNATION
Augmente la superficie Agricole
Permet de valoriser les produits récoltés en
argent ( revenu augmente)
Permet de subvenir aux besoins familiaux
FREQUENCE
20
15
%
36,4
27,2
20
55
36,4
100
Source : Nos en investigations.
Commentaire : Les résultats montrent que le métayage augmente la superficie utile à
l'Agriculture d'un paysan, ainsi il permet de subvenir aux besoin familiaux d'ailleurs cela
se promet par le pourcentage. ( 36,4%) pour le premier et 36,4% pour le second.
En outre, il y a un élément important sur lequel nous ne devrions pas garder de
vue. C'est le fait qu'il augmente le revenu familial, car en vendant les produits du champs.
On leur donne une somme d'argent qui leur permet de pouvoir satisfaire certains
besoins.
Q ) Le métayage à-t-il un impact sur l'écologie ?
c) Sur le plan écologique
Tableau n°5 La contribution du métayage à la gestion des conflits lié aux ressources
naturelles
N°
1
DESIGNATION
- Diminue la pression sur les ressources en
occupant les métayers.
2
- Permet d'oublier leurs champs occupes par
PNKB depuis 1975
3
- En ne posant pas beaucoup des conditions
4
- En raccourcissant le trajet a effectuer pour
chercher la terre
TOTAL
Source : Nos en investigations.
FREQUENCE
35
%
63,6
10
18,2
2
8
3,6
14,6
55
100
Commentaire : En voyant notre tableau de prime à bord on se dit que le métayage
diminue la pression de la population sur les ressources naturelles PNKB par le fait que les
_
28
paysans se sentent occuper presque toute la semaine et que au delà de leurs propres
champs. Ils peuvent faire le métayage chez plusieurs concessionnaire et gagner plus en
traversant bien sûr plus de (63,6%), ceci prouve en suffisance la place du métayage dans
la gestion des ressources naturelles PNKB.
Ces mêmes paysans se sentant encadrés et occupés par des travaux champêtres, ils
perdent de vie qu'il y a une partie de leurs terres qui a été spoliée par le PNKB et avec ça
la pression sur le PNKB diminue davantage comme le prouve le tableau avec ( 18,2%).
Q) Qu'attendez-vous du projets PNKB
d) L'attente de la population au PNKB.
Tableau N°6
N°
1
-
DESIGNATION
FREQUENCE
%
Soutient dans leurs activités à travers des
5
9,1
4
7,3
micro projets.
2
-
Qu'en protégeant les animaux pense aussi à
protéger les hommes
3
-
Impliquer la population à la gestion du parc
21
38,2
4
-
Octroi des micro crédits rotatifs à chaque
15
27,2
10
18,2
55
100
collectivité
5
-
Construire des écoles , C.S., addiction,
électrification des milieux…
TOTAL
Source : Nos enquêtes
Nous nous rendons compte qu'à ( 38,2%) la population attend du PNKB, la cogestion des
ressources naturelles et l'octroi des micro crédits rotatifs pour élever le revenu ménager
( 27,2% ).
_
29
III. 3. OPINION DE LA POPULATION SUR L'EVOLUTION DU METAYAGE
Q) Quel est votre opinion sur l'évolution de ce dernier ?
Tableau n°7 L'opinion de la population sur l'évolution du métayage.
N°
1
DESIGNATION
- Cette pratique ne cessera jamais à Mudaka et
à Miti
2
- Cessera avec la situation future du pays
( prendre en main sa concession)
3
- Cessera à la longue ( abandonner) si rien
n'est fait pour améliorer la terre.
( amendement …)
TOTAL
Source : Nos en investigations.
FREQUENCE
8
%
14,5
10
18,2
37
67,3
55
100
Commentaire : Avec ( 67,3 %) d'opinion ou de point de vue, nous réalisons que bien que
aujourd'hui le métayage soit une solution ou un facteur de gestion de conflit liés aux
ressources naturelles, avec cette croissance démographique, le fait par lequel le métayage
ait atteint son rendement supérieur. Nous risquons d’être débordés à la longue toute
chose restant égale par ailleurs. Car le métayers se verront jeter leurs champs à la
recherche de champs productifs et d'autres ressources naturelles qui peuvent permettre
d'accéder facilement aux vivres et à l'argent.
Cependant nous n'oublions pas de faire mention de la situation actuelle que
traverse le pays. Et les deux groupements en particulier. Si la situation revenait à la
normale qui sait si les concessions ne seront pas vendues aux gens qui ont des moyens
pour les valoriser . Que deviendront les actuels métayers au cas où cela serait le cas ?
Quel avenir pour les ressources naturelles voilà des questions qui nécessitent encore des
réponses.
Tableau n° 8 Appréciation sur le métayage.
N°
1.
2.
3.
1
2
3
ACTEURS
MUDAKA
MITI
Métayers
Métayeurs
Autorités
locale
Métayers
Métayeurs
Autorités
locales
Source : nos investigations
FREQUENCE
%
Mauvaise
23,6
3
10,9
1
1,8
2
%
5,6
1,8
3,6
19
4
0
345
73
0
4
0
2
7,3
0
3,6
46 43
78,1
12
21,9
Bonne
13
6
1
_
30
Commentaire : Il ressort de ce tableau que les métayers ont plus besoin du métayage que
les autres acteurs. Car il les manifeste par le pourcentage 58,1%.
Mais ce sont les concessionnaires qui gagnent plus que les autres acteurs par le fait
que chez eux , c'est une bonne affaire.
En outre une chose doit attirer notre attention, les autorités locales n'aiment pas le
métayage, car comme nous l'avions dit précédemment les paysans bafouent leur autorité
au profit du concessionnaire. Les chiffres se trouvant dans le tableau peuvent encore
mieux le démontrer plus que nous.
Car sur 5 autorités locales 4 interrogés, soit 72% ont répondu négativement c'est
seulement 1 ce qui représente 12 % qui a répondu favorablement.
3.3.1. Suggestion de la population des groupements de
Mudaka et Miti sur le métayage.
Après que l'entièreté de la population de ces groupements ont montré son
insatisfaction au système de métayage, destinés à améliorer leurs conditions de vie. Elle
nous a proposée ce qui suit :
-
Vu l'insuffisance des terres, il n'y a pas moyen de laisser les terrains en jachère,
l'utilisation des engrais organiques s'avère nécessaire, par exemple le compost.
-
Que le Chef coutumier ou l'autorité locale travail en collaboration avec les
concessionnaires pour briser cette barrière qui pouvait exister en eux.
-
Que le PNKB les appuient dans leurs actions en leurs prodiguant des conseils et en
leur cherchant des semences améliorées.
-
Créer un marché d'écoulement des produits obtenus ( variété INERA MULUNGU)
-
Que le T.D.R. de ces deux groupements les soutiennent dans leurs actions.
-
Que le gouvernement s'intéresse aux actions du métayage.
_
31
CONCLUSION PARTIELLE
Il ressort de notre recherche que la conception du métayage dans ces deux
groupements repose sur la pratique du BWASSA. Grâce a cette pratique les deux parties
tirent leurs parts, mais cependant celle du concessionnaire est énorme; en outre le
métayage permet à la population de trouver de quoi manger et ainsi diminuer la
pression sur les ressources naturelles PNKB.
Cependant ce dernier devient de plus en plus inefficace car ayant atteint son seuil de
rentabilité maximal.
C’est pourquoi en résolution de ce problème, nous avons pensé mettre sur pied un
projet appuyant la cogestion du parc. Le dit projet aura comme rôle d'animer et de
sensibiliser les paysans et les différents leaders comment vivre avec le PARC; c'est ainsi
que le projet se bornera sur l'appui - conseil auprès des populations qui sont promotrices
et responsables de tout entretien sur leur terroir.
_
32
CHAP 4 : PROJET DE COGESTION DU PNKB AVEC LES POPULATIONS
RIVERAINES ( de Miti & Mudaka )
4.1. INTRODUCTION
" Pour pouvoir aider une population donnée à améliorer leur condition de vie, il
faut qu'il y ait avant tout un besoin ressenti de sa part et le désir spontané de chercher à le
satisfaire". 6
Après avoir remarqué les multiples problèmes aux quels est butté le PNKB, ayant
approfondie la question de l'impact métayage qui semble être une piste de sortie.
Nous constatons que la nécessité d’une cogestion du PNKB s'impose pour prétendre
protéger les restes dans ressources naturelles constants.
4.1.1. IDENTIFICATION DU PROJET.
4.1.1.1. Définition du projet.
Le projet tel que définit par R. REZSOHAZY " est une préfiguration d'un objectif
choisi à réaliser par une action menée, comprenant une certaine combinaison de voies et
moyens et commandées par une prévision."7
Pour POUMAILLON, un projet " est l'ensemble de moyens de toutes sortes dont
la mise en œuvre de façon coordonnée est estimée nécessairement pour obtenir un
résultat du développement économique et social concourant à la réalisation des objectifs
d'un plan.8
6
J. AROCENA : Développement pour l'initiative locale. Ed. l'Harmattan Paris 1986. P. 227
R.REZSOMAZY : action et échangement, pulication de l'insttitut de science politique et sociale, Louvain 1971,
cité par AKILI MBUTHO, TFC ISDR / BUKAVU . 1999.
8
POUMAILON, cité par AKILI MBUTO, TFC ISDR/ BUKAVU, 1999.
7
_
33
4.1.1.2. But de projet :
Le but que poursuit notre projet est d'assurer essentiellement une protection des
ressources naturelles du PNKB tout en augmentant le niveau de revenu de la population
pour que celle-ci puisse vivre en harmonie avec le PNKB afin d'atténuer les conflits qui
existeraient entre ces derniers.
4. 1.1.3. Objectif :
L'objet que nous assignons à notre projet est d'arriver à réduire la pression sur le
PNKB et également améliorer de niveau de vie de la population riveraine du PNKB.
4.1.1.4. Durée et localisation du projet
Tentatives que nous effectuerons dans ces groupement auront une durée de 3 ans
renouvelable, c'est à dire à partir du 1er Février 2000 jusqu'au 1er février 2003.
Quant à la localisation, notre projet sera installé à Bukavu, mais aura son terrain à
Miti et à Mudaka ceci pour facilité le contrôle et le suivi de ses activités.
4.1.2. NATURE ET CADRE DU PROJET
4.1.2.1. Nature.
Le présent projet est de nature social ses effets seront, par conséquent lent et
difficilement quantifiable.
Il vise la protection des ressources naturelles
( environnement) et l'amélioration des conditions de vie de la population riveraine du
PNKB en générale et celle de Miti & Mudaka en particulier.
_
34
4.1.2.2. Cadre juridique.
Notre projet s'inscrit dans le cadre de projet de collectif, intégré et concerté, car elle
nécessite la participation de tous les acteurs pour sa réussite.
Il est privé, apolitique et sans but lucratif.
4.1.3. FAISABILITÉ DU PROJET
La protection des ressources à long terme repose sur une gestion communautaire
dont le contrôle incombe aux instances administratives locales, car l'interdiction
d'utilisation du domaine forestier ou des ressources naturelles affaiblit les liens sociaux
qui relient les hommes aux ressources naturelles et réduisent sa valeur utilitaire. La foret
devient alors une ressource dont on peut user et abuser. La seule façon d'éviter ceci serait
de faire des domaines protégés, des domaines utiles aux paysans et dont ils contrôleraient
en partie la gestions.
C'est ainsi que nous avons pensé que si l'on pouvait travailler avec les autorités
locales administratives et religieuses cela pouvait nous faciliter la tâche dans la
réalisation de cette stratégie.
Aux autorités religieuses
Partant des formations que nous aurons avec les différentes autorités religieuses de
ces deux groupements nous ciblerons les études qui font appelle à la participation
communautaire, à la gestion du PNKB. C'est à dire quoi ? Ces autorités devront arriver à
faire comprendre à leurs chrétiens à travers les animations dans les communautés de
bases( Shirika) sur l'importance du parc et comment vivre avec le parc. Bien sûr qu'elles
seront accompagné par quelques animateurs du projet après que les chrétiens protestants,
catholiques aient été sensibilisés nous pourrions passer à l'Etape précédent celui des
autorités administratives.
_
35
Aux autorités administratives
Nous supposons que la plus part de ces habitants auront déjà été sensibilisés et
conscientisés dans les églises ce qui constitue notre première étape, les autorités
administratives pourront organiser des réunions aux niveau des cellules, quartiers,
localités……et montrer à sa population comment cette population peut profiter des
éléments de la foret, comment protéger le parc au niveau du groupement et là elles
pourront définir les sanctions qui pourront suivre.
AU PNKB
Le PNKB non seulement qu'il va accompagner les paysans dans cette cogestion,
mais également il pourra inventorier les espèces rares ou menacées de manière à dissocier
les ressources qui font l’objet de la cogestion et ce qui feront objet de la protection
intégrale nous estimons qu'une fois que cela est fait nous pourrions réussir notre stratégie
mise en place.
Stratégies
Nous pensions que comme c'est un problème de crise sociale qui fait à ce que la
population se dirige vers le parc et que l'interdiction de s'approprier des ressources
naturelles ne tiennent pas débout actuellement, étant donné que la plus part de la
population a déjà lu sur les expériences vécues ailleurs ; En Ouganda avec le parc de
Bwindi et en Indonésie avec le PNKS ( parc national de Kerinci) nous pensons que les
micro crédit rotatifs pouvaient être une des solutions dans la résolution de ces conflits
commençant dans les églises, ONGD et dans certains localités. Parce que non seulement
nous allons donner l'argent mais aussi les matériels agricoles pendant 3 mois et delà nous
pourrions voir si nous pouvons mettre en place d'autre stratégies pour renforcer les
précédentes.
C'est vrai que c'est une tentative de la co-gestion mais à la longue l'on pourra
définir d'autres mesures. Voici comment nous allons procéder.
_
36
COMITE CONSULTATIF POUR LA GESTION DU PARC
Ici nous aurons les représentants des sous comités. C'est à dire que chaque comité
sera organisé de la manière suivante selon les localités : 14 personnes, 2 délégués par
catégorie.
Localité :
5 dirigeants : venant des ILD et ONGDs
30 membres : venant des différentes paroisses
25 leaders locaux : de préférence des vieux.
12 représentant des usagées ( Braconniers, vendeurs des Bambous)
4 Herboristes
10 sages femmes
5 chef des églises.
Leur façon de travailler
PRAGMATIQUE ( Modèle global)
Conservation et
développement intégré
APPROCHE
Substituts
ressources du parc
Utilisation
ressources du parc
Promotion
développement
APPROC approprié
Partage autres bien
Méthode
Gestion collaboration
outils
Composantes
-
PARTICIPATION ( ASSURER )
INSTITUTION LOCALES ( rendre capable)
ZONES DE SOUTIENT ( établir)
SAVOIR INDIGENE ( utiliser)
Savoir scientifique ( utiliser )
-
Planification participative de la gestion
méthode d'évaluant rapides de la
vulnérabilité
-
Méthode participative d'évaluation des
systèmes ruraux
_
37
4.4. OPERATIONNALISATION DU PROJET
4.4.1. PHASES DU PROJET.
Notre projet se déroulera en 3 phases à savoir.
4.4.1.1. Animation et sensibilisation.
Cette phase est d'une importance capitale car, c'est de sa préparation sérieuses que
dépend la réussite du projet. Elle a pour but d'éveiller la conscience et favoriser la
participation de la population aux activités de la protection des ressources naturelles tout
en leur montrant leurs parts.
4.4.1.2. Mise en place des infrastructures et recherche de financement
Cette phase est celle de la disponibilisation des différents matériels et matériaux, la
construction ou location de bâtiments du projet et achat d'équipements nécessaires
favorisant le bon déroulement des activités du centre.
4.1.1.3. Recrutement des formateurs et formation proprement dite
cette phase est la plus importante de notre projet. Elle débutera dès que les deux
premières phases seront réalisées. Elle consistera à une formation professionnelle
théorique et pratique sur le pourquoi et comment vivre avec le parc.
4.1.1.4. Suivi et évaluation.
Cette phase nous permettra de connaître l'évolution du projet de manière à relancer
les coups en cas de nécessité.
_
38
a. Extrait I Animation et sensibilisation
Cible : Contacter, sensibiliser toute la population de Miti et Mudaka et tous les acteurs
des ILD sur le bienfait des ressources naturelles.
Echéance : 1er février 2001 au 31 décembre2003.
Durée : 3 ans.
Responsables : - Coordinateur du projet
- Animateur du projet.
Réalisations:
- Les animateurs du projet. (3)
- Les représentants des ILD.
Condition préalable
-
Que cette prise de contact et la sensibilisation soient effectuées par des gens influents
et responsable.
-
Que les animateurs soient disposés à accomplir leur tâche et sachent atteindre la
population -cible.
-
Que les autorités de l'Etat et l'ICCN collaborent avec le service de sensibilisation et
acceptent le présent projet.
-
Que la population-cible soit disposée à collaborer et à comprendre le bien fondé du
projet en cours.
Ressources
Humaine : le coordonnateur du projet, trois animateurs les responsables des ILD et les
autorités locales.
Financier : paiement des animateur et leur moyen de déplacement pour atteindre la
population cible dans chaque localité de ces deux groupements
Activités
-
Engagement des animateurs
_
39
-
Sensibiliser les acteurs des ILD et les autorités locales
-
Organiser les acteurs à former et enregistrer ceux qui seront formés pour la protection
des ressources naturelles.
Evaluation et suivi
Responsable : coordonnateur du projet, un comité des membres de l'équipe de protection,
ICCN.
DATE : 30 janvier 2004.
Moyen de vérification
-
Rapport des animateurs
-
Nombres d’acteurs des ILD engagés dans la protection des ressources naturelles
-
La population locale engagée et enregistrée pour la formation professionnelle.
Supposition
-
Qu'il y ait compréhension entre les animateur
-
Qu'il soit payé régulièrement et motivé
-
Qu'il ait une étroite collaboration entre les coordonnateur et les animateurs.
Extrant II Recherche de financement.
Cible : les différents partenaires sur le plan local et ailleurs, concernés par le financement
de ce projet;
Echéance : 1er Février au 30 novembre 2001
Durée : 9 mois
Responsable: Coordonnateur du projet
Réalisation : ICCN, PNKB, coordonnateur du projet.
Ressources
• Humaines: Coordonnateur du projet et le représentants de différents partenaires.
• Matériels : fourniture de Bureau et autres matériels
• Financiers : frais de fourniture et frais divers, plus les frais de déplacement du
coordinateur lors de la recherche de financement.
_
40
Conditions préalables
• Que les donateurs acceptent de libérer le financement
Activités et sous activités
• Contacter les partenaires
• Recevoir le financement
Evaluation et suivi
• Responsable : coordonnateur du projet
• Date : 30 novembre 2001.
Moyen de vérification
• Les réponses favorables aux demandes et les pièce comptables.
Extrait III Achat ou acquisition des infrastructures.
Cible : Acquérir les différents infrastructures nécessaires au fonctionnement du projet.
Echéance : du 1 décembre au 30 février 2002
Durée: 3 mois
Responsable : coordonnateur du projet
Réalisateur : le coordonnateur du projet et le comité de gestion du projet.
Ressources
• Humaines : coordonnateur du projet et les membres de la direction
• Financières: frais de transport et frais divers.
Condition préalable
• que les matériaux et matériels nécessaire soient disponible aux lieux de vente.
• Que les achats soient effectifs et sans détournement
• Que les différents frais soient effectifs respectivement et rationnellement par le
coordonnateur et son équipe.
Evaluation et suivi
• Responsable : partenaires et le directeur du centre.
• Date : 30 février 2002
_
41
Moyen de vérification
• Descente sur le terrain
• Rapport du comité de gestion du centre
• Rapport du coordonnateur de projet.
Extrant IV Recrutement de formateur et formation proprement dite
4.1. Recrutement de formateur.
Cible : dater le projet des formateurs compétents
Echéance : du 1 mars au 31 juin 2002
Durée : 4 mois
Responsable : Coordonnateur du projet.
Réalisation : le coordonnateur au projet
Conditions préalables
• Que l'offre d'emploi de formateur soit communiqué à temps
• Que les demandes d'emploi soient déposées
suivant le délai indiqué
• Que les formateurs soient disponibles et acceptent la tâche.
Ressources
Humaines : Les formateurs, le coordonnateur du projet
Matériels : papiers, bics, questionnaires
Financiers : frais de déplacement pour le recrutement de frais divers.
Activités
• Communiquer les offres d'emploi
• Etude de demande d'emploi
• Organiser un test d'embauche
• Publication des résultats
• Embauche des lauréats.
Moyen de vérification
• La présence des formateurs recrutés et la publication de résultat du test.
_
42
• Rapport émis par le projet.
Evaluation
• Responsable: coordonnateur du projet et le comité de gestion du projet.
• Date : le 20 Août 2002
Formation proprement dite
Cible:
• Formation des différents leaders ,autorités locales et la population intéressée.
• Donner une formation professionnelle et aussi suffisant aux candidats futurs employés
du projet.
Echéance : A partir du mois de juin 2002
Responsable : coordinateur du projet et le secrétaire du projet.
Réalisateur: coordonnateur du projet, formateurs
Condition préalable
Humaines : le coordonnateur du projet, les différents acteurs animateurs des ILD et
autorités locales
Matériels : tableau, craie , cahier, bic, écran, magnéton etc.
Financiers : salaires des formateurs, frais de fonctionnement plus frais divers.
Activités
• Recrutement des candidats à la formation
• Etablissement d'un horaire et choix des cours de la formation
• Former les autorités locales, les animateurs des ILD et autres.
Moyens de vérification
• Rapports des formateurs
• Participation aux cours
• Rapport du coordinateur
Evaluation
*Organiser un test et le soumettre aux formés
Responsable
Coordinateur du projet et le comité du projet
*Date : 30 Février 2003.
_
43
Suppositions
• Que les chargés de formation soient motivé par un salaire suffisant .
• Que les formés aient l'âges d'environs 25 à 60 ans.
• Que la langue de formation soit celle comprise par tous.
Extrant III. Suivi et évaluation
Cible:
Faire un jugement sur l'Etat d'avancement des activités du
projet vers
l'accomplissement des objectifs
Echéance :
l'Evaluation du projet est prévue à la fin de chaque activité selon le
calendrier des activités, tandis que le suivi se fera pendant la réalisation de chaque
activité.
Responsables:
• Coordinateur du projet
• Conseil de direction
Cible :
• Formation des différents leaders autorités locales et la population intéressée
• Donner une formation professionnelle et aussi suffisante aux candidats futurs
employés du projet.
Echéance : A partir du mois de juin 2002
Responsable : coordinateur du projet et le secrétaire du projet
Réalisateur : coordonnateur du projet, formateurs
Condition préalable
Humain : le coordonnateur du projet, les différents acteurs animateur des ILD et autorités
locales
Matériels : tableaux, craies, cahiers, bics, écran, magnéton etc.
financières : salaires des formateurs, frais de fonctionnement plus frais divers.
_
44
Activités
• Recrutement des candidats à la formation
• Etablissement d’un horaire et choix des cours de la formation
• Former les autorités locales, les animateurs de ILD et autres.
Moyen de vérificateurs
• Rapport des formateurs
• Participation aux cours
• Rapport du coordonnateur
Evaluation
• organiser un test et le soumettre aux formés
• responsables : coordonnateur du projet et le comité du projet
• date :30 février 2003
Suppositions
• Que les chargés de formations soient motivés par un salaire suffisant
• Que les formés aient l’âge d’environ 25 à 65 ans
• Que la langue de formation soit celle comprise par tous.
Extrant IV : Suivi et évaluation
Cible :faire un jugement sur l’état d’avancement des activités du projet vers
l’accomplissement du projet.
Echéance :l’évaluation du projet est prévue à la fin de chaque activité selon le calendrier
des activités, tandis que le suivi se fera pendant la réalisation de chaque activité.
Responsables :
• coordonnateur du projet
• conseil de direction
Réalisateurs
• Comité de développement
• Coordonnateur du projet et les membres du personnel
• Des partenaires
_
45
Conditions préalables
• Que l’équipe chargée de l’évaluation soit informée avant leur descente sur terrain
• Que chaque agent ait la liberté d’action lors des enquêtes sur terrain
Ressources
• Humaines
-
partenaires
-
personnel du projet
-
comité de gestion
Matérielles
-
rapports des activités
-
questionnaire d’enquête
-
fiche d’évaluation
-
papiers, bics …
financières
-
frais de mission
-
frais divers
activités
• Elaboration d’un questionnaire d’enquête
• Constitution d’une équipe d’évaluation et l’amener auprès du groupe cible ( personnel
du centre, comité de gestion )
• Appréciation des résultats en le comparant aux objectifs du projet.
• détermination des moyens de vérification
• rédiger le rapport final d’évaluation
Moyen de vérification
• Descente sur le terrain
• Sondage d’opinion
• Rapport d’évaluation
Suppositions
-
Que l’équipe chargée de l’évaluation et suivi soit disposée à réaliser la tâche.
-
Que le rapport de chaque organe soit prêt
-
Que les frais de mission de l’équipe chargée de l’évaluation soient disponible
_
46
4.1.5. ORGANISATION DU PROJET ET MANAGEMENT
4.2.3.1. Organigramme.
Comité de gestion
coordination
secrétariat
Service technique
Sous service
Micro Crédit
Service administratif
S/service eau
potable
personnel
Service de formation
comptabilité
Formateurs
animateur
4.1.5.1. Management du projet
1. Comité de direction ou comité de gestion
C’est l’organe suprême du projet. Il se réunit en Assemblée générale une seule fois par
trimestre.
Titre du projet
: comité de gestion
Nature du projet : a temps plein
Responsabilité
:
• collaborer avec le coordonnateur du projet
• veiller à la bonne marche des activités du projet
• prodiguer des conseils
taches et attributions :
• prendre acte des rapports d’activités
• définir la politique, les stratégies et le programme d’activités
• prendre des décisions sur base des propositions faites par la
direction
• faire l’évaluation et suivi des activités du projet.
_
Composition
47
: il sera composé des membres élus par l’Assemblée générale il
s’agira du président, vice président, secrétaire et conseiller.
Qualité personnelles :
• Avoir l’esprit d’initiative
• Avoir l’amour du travail
• Avoir la ponctualité et sacrifice.
2. Coordonnateur ou directeur général
Titre du poste : coordonnateur
Nature du poste :temps plein
Responsabilités :
• Il est le chef du projet
• Planifie, organise, dirige, contrôle et suit les activités du projet
• Il représente le projet à l’extérieur
• Il assure la supervision de tout le personnel du projet.
Existence du poste
• Etre consciencieux, honnête, compétent et clairvoyant.
• Etre autoritaire et créatif
• Avoir la souplesse et le tact dans les relations
• Avoir le souci des autres et de la protection
3. Secrétariat
Titre du poste : secrétaire
Nature du poste : temps plein
Responsabilité :
• Tenir le documents comptable du projet
• Rédiger les rapports des activités du centre
• Collaborer avec les autres services
• Contacter l’extérieur
• Assurer les relations extérieures.
Taches et attributions
• s’occuper de la correspondance du projet
• dresser le P.V. des réunions, les dactylographier ou le saisir
_
48
• contrôler les entrées et sorties au sein du projet.
Exigence du poste :
• avoir un diplôme d’Etat des humanités commerciales
• être bien réputé
• avoir l’expérience
• être disponible et expéditif
qualités personnelles
• Etre compétent
• Avoir la conscience professionnelle et être discret.
4. Service technique
Titre du poste : Technique du projet
Nature du poste : Temps plein
Responsable :
• Charger de l’octroi des micro crédit
• Charger du suivi du micro crédit
• Propose les nouveaux bénéficiaires et les genre de crédit à
octroyer
Taches et attributions :
• Charger de proposer aux coordinateur du projet les catégorie des
bénéficiaires crédit rotatif
• Définisse l’échéance et font le suivi
Exigence du poste :
• Etre gradué ou licencié en gestion des entreprises ou avoir des
formation similaires
• Etre crédible
Qualités personnelles
• Loyauté
• Honnêteté
• Dévouement
5. Service administratif
Titre du poste : Chargé du personnel et de la logistique
_
49
Nature du poste : temps plein
Responsabilités : veuillez à la bonne gestion du personnel et des équipements
Taches et attributions :
• Veuillez à la supervision et à la bonne gestion du personnel
• Assurer le contrôle des équipements et des bâtiments du centre
Exigence du poste :
• être licencié ou gradué
• être crédible
qualités personnelles
• dévouement
• être à l’écoute des autres
• honnêteté
Il est composé de : TDR, 1 Agronome et de 3 Animateurs
Responsable : un technicien de développement rural
Nature du poste :temps plein
Exigence du poste :
• être un TDR gradué ou licencié
• être un Agronome gradué ou diplômé
qualités personnelles :
• avoir le tact dans le relation humaine
• être clairvoyant et persuasif
• être éloquent
2001
2002
J F MA M J J A S O N D J F MA M J J A S O N D
Animation et sensibilisation
Mise en place des instrictures et
recherche de financement
Recrutement de formateurs et
formation proprement dite s
Suivi et évaluation
x
x
_
50
2001
J F MA M J J A S O N D
Animation et sensibilisation
Mise en place des instrictures et
recherche de financement
Recrutement de formateurs et
formation proprement dite s
Suivi et évaluation
x
Activités continues
Activités intermittentes
x
Suivi et évaluation
4.1.6. BUDGÉTISATION
4.1.6.1. investigation humains
Tableau n° salaire du personnel permanent
FONCTION
EFFECTIFS
Coordinateur du
projet
Secrétaire cptble
Chargé
du
personnel
Chargé de services
technique
Formateurs
Ouvriers
Animateurs
Sentinelles
TOTAL
Nbres de mois
Salaire mensuel en TOTAL
$
150
5400
1
36
1
1
36
36
100
70
3600
2520
1
36
70
2520
3
1
2
36
36
36
36
70
30
50
40
2520
1080
1800
1440
20880
1
4.1.6.2. Fourniture de Bureau
Tableau N° 3
désignation
quantité
PU ( $)
P.T.
Ordinateur + Impri.
1
1500
1500
Machine à écrire
1
300
300
Photocopieuse
1
600
600
Machine calculatrice
4
10
40
Agrafeuses
2
4
8
Desagrafeuse
2
4
8
_
51
Classeurs
10
4
40
Boites d'attaches
10
2
20
Boites d'agrafe
10
1
10
Farde chemise
10
0,2
2
Rame de papier A4
5
7
35
Rame de papiers
5
5
25
Perforateurs
2
5
10
Papier collant
2
1
2
Correcteur blanc
5
3
15
Boite de stylos
5
4
20
Cahier registre
2
10
20
Fichier de compte
-
-
10
Lattes en plastic
6
0,3
1,8
Boites de craie
10
5
50
tempos
2
3
6
Boites souligneur
1
5
5
Ruban machines
5
5
25
Cahiers brouillons
50
2
100
carbone
Total
2752,8
Source : MAKI et papeterie MAMBINO
4.1.6.3. COUT DE MATERIEL AGRICOLE ( ARATOIRES)
Tableau n°4
désignation
quantité
P.U en $
P.T. en $
Houes
50
5
250
Bêches
50
5
250
Tridents
20
5
100
Manchettes
50
5
250
_
52
Pioches
20
8
160
Râteaux
20
5
100
Manches
210
1
210
TOTAL
420
34
1320
4.1.6.4. CAPITAL PERMANENT OU ENVELOPPE POUR LES MICRO
CREDITS ROTATIF
GROUPEMENT
MONTANT en $
GROUPEMENT DE MITI
50.000
GROUPEMENT DE MUDAKA
50.000
TOTAL
100.000
4.1.6.5. RECAPITILATION DU COUT TOTAL DU PROJET
Tableau n°6
DESIGNATION
SALAIRE DU PERSONNEL
COUT TOTAL EN $
20.880
_
53
FOURNITURES DE BUREAU
2752,8
COUT DES MATERIELS AGRICOLES
1.320
CAPITAL PERMANENT OU
100.000
ENVELOPPE POUR LE MICRO CREDIT
SOUS TOTAL
124.952,8
IMPREVU 15%
18.742,9
TOTAL
143.695,72
1.6. 6. 1. SOURCES DE FINANCEMENT
DESIGNATION
%
MONTANT
GTZ/PNKB
35%
50293,5
UNESCO
25%
35923,9
BERGGORILLA
15%
21554,9
WWF
10%
14369,5
ICCN
15%
21554,4
143.695,7
4.1.6. 6. 2. RENTABILITÉ DU PROJET
Etant donné que notre projet s’inscrit dans le cadre purement social, il est donc difficile
de calculer avec exactitude sa rentabilité qui sera observée en terme qualitatif. C’est-àdire qu’il sera rentable quand nous verrons la pression sur les ressources naturelles
diminués et que le revenu de la population a augmenté. C’est-à-dire quand population
_
54
locale trouvera satisfaction à partir des produits mis sur le marché par ceux là qui ont
bénéficié du micro crédit rotatif.
4.1.6. 6. 3. EVALUATION ET SUIVI
Comme indiqué dans la programmation des activités du projet, l’évaluation se fera à la
fin de chaque activité par chaque responsable au niveau de son service en y associant les
différents partenaires et la population cible. Quant au suivi, il se fera pendant la
réalisation de chaque activité.
551
_
4.1.6.6 4. CADRE LOGIQUE
Date de l’achèvement 19.12.2000
Date prévue pour la remise 21.12.2000
Date du début du projet 26.12.2000
Titre du projet : Projet de Cogestion du PNKB avec la
Populations Riveraines (Miti & Mudaka)
RESUME NARRATIF
OBJECTIF
I. O. V
80% de ceux qui ont profité du
micro crédit satisfaits et remettent
Améliorer le niveau de vie de la la somme.
population riveraines du PNKB en -Servir plus de 80% de la
diminuant la pression sur les ressources population en matériels aratoires
naturelles du PNKB
BUT
Créer un centre à travers un projet de -Un centre portant le nom du projet
cogestion de ses ressources naturelles du installé avec un personnel
PNKB.
I.
EXTRANTS
Plus de 80% des responsables des
Les responsables des ONGD et ILD ONGD et ILD et autorités locales
animés et sensibilisés.
animés
et
sensibilisés
méthodologiquement du 1 fév.
2001
II. Financement obtenir
Un financement suffisant obtenu
avant 30 Novembre 2001
III. Matériels achetés
IV. Formateurs recrutés
MOYEN DE VERIFICATION CONDITION CRITIQUE
-enquête auprès des ILD et
ONGD.
-rapport d’évaluation du projet
-rapport d’évaluation
-visite des unités sur terrain
-
Que le projet PNKB accepte
de collaborer avec le projet.
Rapport des animateurs
Enquête auprès des forces et -Que les animateurs soient
de la population cible
efficaces
-que les formés soient
intéressés
- Documents comptables
-Que le financement vienne à
- Visites sur terrain
temps
-Qu’il ne soit pas détourné
Acquisition des matériels Factures d’achat du matériel
Que les matériels soient
nécessaires avant 30 Fév. 2001
disponibles aux lieux d’achat
Recrutement de deux TDR et un Rapport du directeur ou
Agronome
Coordinateur du projet
56
2
_
V. Les responsables des ONGD 80% des responsables des
ILD et autorités locales
ONGD, ILD, autorités
formés et encadrés
locales bien formés et
encadrés à partir de 2003
INTRANTS
Salaire des animateurs
I. Animer et sensibiliser les 1800$US
différents Leaders locaux
II. Obtenir le financement Le montant total du
nécessaire pour pouvoir financement obtenu avec reçu
démarrer le projet
et document comptable
III. Achat des matériels des Que la quantité exacte se
bureaux et aratoires
trouve au dépôt
-Enquêtes auprès des jeunes
-Rapport des formateurs
-
Que les formés soient
disposés à la formation
- Que les conditions répondent
aux critères de formation.
Rapport de la comptabilité du Que les bailleurs libèrent les
centre
fonds à temps
-
Document comptable
Rapport du Coordinateur
Que le financement ne soit pas
détourné
Factures
Documents comptables
Vérification au dépôt
Contrat
Contrôle physique
-
IV.
Recrutement
d e s - L’attribution des tâches formateurs
aux formateurs
- Contrôle physique
V. Formation des différents - 80% formés
leaders et responsables des - les nouvelles demandent des ONGD, ILD,
formations
-
Que ceux qui vont payer
soient honnêtes et expéditifs
- Que le montant soit donné
Que les formateurs soient
disposés à travailler avec le projet
et dans ses objectifs
Les formés satisfait
- Que la guerre n’ait pas lieu
Les nombres des brevets
pendant notre formation
accordés
- Qu’ils acceptent d’être formés
La présence physique
Rapport du Coordinateur
57
3
_
CONCLUSION GENERALE
Le problématique de l’impact du métayage dans la gestion des ressources naturelles
du PNKB a été analysé à travers les effets générés de la cogestion du parc avec le
groupement de Miti et Mudaka.
Dans la pratique quotidienne de l’Agriculture paysanne, le paysan éprouve des
problèmes d’espace de terre où cultiver, où bâtir , où vivre ; car vivant dans un milieu où
l’espace cultivable est rare et que cela s’expliquerait la présence des concessions et du
PNKB.
Cela a eu pour conséquence au cours de l’histoire de l’exploitation de la terre par le
paysan, le recours au métayage pour voir s’ils pouvaient augmenter leur superficie agricole
de 0,7ha à 1ha. Mais cependant il est malheureux de constater que le métayage au lieu de
soulager les problèmes de ces derniers, constitue un moyen d’exploitation de métayers par
les métayeurs. On aurait pu se contenter du métayage mais étant donné qu’il a atteint son
rendement maximal, on a tendance à l’abandonner pour se diriger vers le parc.
Dans la tentative des réponses à ces multiples préoccupations, nous avons pensé
mettre en place un projet de cogestion du PNKB qui aiderait non seulement le projet
GTZ/PNKB à bien assumer ses fonctions, mais également il pourrait aider la population
riveraine à augmenter son revenu et à améliorer son niveau de vie.
C’est ainsi que nous avons mis en place une série de stratégies qui consiste à
travailler avec les différents leaders locaux de manière qu’après un cession de formation ils
arrivent à faire montrer à la population qu’il est possible de vivre avec le parc, consommer
de ses ressources, tout en le protégeant et cela sera appuyé par des micro crédits rotatifs en
espèce et en nature.
Dans tout ceci nous voulons arriver à faire comprendre à la population que contrairement
aux autres approches, il est possible d’user des ressources naturelles sans en obuser.
58
4
_
Le coût de notre projet est estimé à 143.695,7 $ car dans ce dernier non seulement nous
aurons les fournitures du bureau, le salaire du personnel, il y a aussi l’enveloppe des micro
crédits et les matériels aratoires.
Nous attendons de notre projet la bonne collaboration entre la population riveraine et le
projet PNKB dans la protection et la sauvegarde des ressources naturelles, tout en laissant la
gestion du parc à la population par groupement.
Le présent travail est une tentative de cogestion du PNKB avec la population ; nous avons
commencé avec les groupements de Miti et Mudaka, mais toutefois ceux qui viendront
après nous pourrons tenter avec d’autres groupements riveraines du PNKB en mettant en
place d’autres stratégies.
_
5
59
BIBLIOGRAPHIE
1. HUGUE DUPRIEZ, Paysans d’Afrique noire, Harmattan, Paris,1982
2. Idem
, Bushi asphyxie d’un peuple, ceci est un rapport.
2. La différenciation de la population cible du projet Kabare à la base d’une analyse socioéconomique dans la région du Zaïre, Techische, Universität, Berlin.
REVUES ET ARTICLES ET MEMOIRES
-
Tom de Sika Conflit sur l’exploitation des ressources naturelles dans le district MASSAÏ
de SIMANJARO Tanzanie dans Arbre, Forêts et communautés rurale, Bulletin FJPP
n°18, Décembre 1999.
-
A. B COMNINGHAN, Document d’un peuple et plantes, décembre 1996
-
YILDIZ Aumeenddy, Représentations et gestion paysanne des agro-forêts en périphérie
du parc national de Kerinci, seblat à sousmatra, Indonesie, Unesco, Paris, dans peuple et
plantes, document de travail, octobre 1994.
-
COTA, Bulletin trimestriel d’information du cota, mars, 1982, 1999.
-
COTA dans en jeux foncier violence et prévention, n°77, Janvier, 1948.
-
AGADUMENGA, Rétrocession des terres lueurs ou remède foncier pour les paysans
aux alentours du PNKB, Mémoire de Licence, I.S.D.R,1994.
-
Les conflits fonciers frein de développement socio économique, TFC, I.S.D.R, 1990
-
Question foncier face à la croissance démographique en milieu rural, T.F.C., I.S.D.
60 6
_
TABLEAU DES MATIERES
IN MEMORIUM……………………………………………………………………………..I
DEDICACE……………………………………………………………………….. ……..II
REMERCIEMENT……………………………………………………………………….III
0.0. INTRODUCTION…………………………………………………………………... 1
0.1 Problématique……………………………………………………………………….. 3
0.2.Hypothèse……………………………………………………………………………. 5
0.3.Choix et intérêt du sujet……………………………………………………………….5
0.4.Méthodes et technique utilisées………………………………………………………. 5
0.4.1. Méthodes…………………………………………………………………………. 5
0.4.1.1. Méthode Historique……………………………………………………………... 6
0.4.1.2.
Méthode comparative…………………………………………………………. 6
0.4.1.3. Méthode descriptive…………………………………………………………….. 6
0.4.2. Les techniques…………………………………………………………………….. 7
0.4.2.1.
Observation participante………………………………………………………. 7
0.4.2.2.
Le questionnaire………………………………………………………………. 7
0.4.2.3.
La documentation…………………………………………………………….. 7
0.4.2.4.
Interview……………………………………………………………………… 7
0.5.
Délimitation du sujet…………………………………………………………….. 8
0.5.
Présentation sommaire du travail………………………………………………… 8
CHAP I: HISTORIQUE DU METAYAGE…………………………………………….. 9
1.1. Analyse des contrats………………………………………………………….……… 11
1.2. Les contraintes……………………………………………………………………….. 12
l.3. Les avantages, inconvénients et perspectives du
métayage à Miti et à Mudaka………………………………………………………… 13
1.3. A. Les avantages……………………………………………………………………...13
1.3. A.1. Sociaux…………………………………………………………………………. 13
A.2. Economiques……………………………………………………………………13
A.3. Culturels…………………………………………………………………………13
1.3.B. Les incovénients par rapport aux concessionnaires………………………………. 14
_
761
1.3.C. Les incovénients par rapports aux métayers……………………………………… 14
1.3.D. Par rapport aux Chef coutumiers………………………………………………….. 15
1.3.E. Par rapport à l'Administration……………………………………………………... 15
1.3.F. Par rapport aux familles…………………………………………………………… 16
1.3.G. Par rapport à la législation foncière………………………………………………. 16
CHAP II. ELEMENT DE LA MONOGRAPHIE DU GROUPEMENT DE MITI &
MUDAKA…………………………………………………………………… 17
CHAP III ENQUETE SUR LE METAYAGE DANS LES GROUPEMENTS DE MITI &
MUDAKA……………………………………………………………………. 22
3.1. Enquête psychosociale………………………………………………………………..22
3.1.1. Description du champs d'enquête………………………………………………….. 22
3.1.2. Déroulement de l'enquête………………………………………………………….. 22
3.1.3. Outil d'enquête…………………………………………………………………….. 23
3.13.1. Echantillon………………………………………………………………………. 23
3.1.3.2. Le questionnaire…………………………………………………………………. 24
3.2. Analyse et interprétation des données de l'enquête…………………………
24
3.2.1. Contribution du métayage au développement de Miti et de Mudaka………………26
3.3. Opinion de la population sur l'évolution du métayage………………………………. 26
3.3.1. Suggestion de la population des groupements de
Miti et Mudaka sur le métayage…………………………………………………… 30
CONCLUSION PARTIELLE……………………………………………………………. 31
CHAP IV PROJET DE COGESTION DU PNKB AVEC LES POPULATIONS
RIVERAINES DE (MITI& MUDAKA)………………………………………32
4.1. INTRODUCTION…………………………………………………………………… 32
4.1.1. Identification du projet…………………………………………………………….. 32
4.1.1.1. Définition du projet……………………………………………………………….32
4.1.1.2. But du projet……………………………………………………………………... 32
4.1.1.3. Objectif…………………………………………………………………………... 33
62
8
_
4.1.1.4. Durée et localisation du projet………………………………………………….. 33
4.1.2. Nature et cadre du projet………………………………………………………….. 33
4.1.2.1. Nature Cadre juridique…………………………………………………………. 33
4.1.2.2. Nature…………………………………………………………………………… 33
4.1.3. Faisabilité du projet……………………………………………………………….. 33
4.1.4. Opérationnalisation du projet……………………………………………………… 37
4.1.4.1. Phase du projet……………………………………………………………………37
4.1.4.1.1. Animation et sensibilisation…………………………………………………… 38
4.1.2. Mise en place des infrastructures et recherche de financement……………..39
4.1.3. Recrutement des formateurs et formation proprement dite………………… 41
4.1.4. Suivi et évaluation…………………………………………………………. 44
4.1.5. Organisation du projet et management…………………………………………….. 46
4.1.5.1. Management du projet…………………………………………………………… 49
4.1.6. Budgétisation ……………………………………………………………………….50
4.1.6.1. Investissement humains………………………………………………………….. 50
4.1.6.2. Fournitures de bureau……………………………………………………………. 50
4.1.6.3. Coût de matériel Agricole ( Agraroirs)………………………………………….. 51
4.1.6.4. Capital permanent ou enveloppe pour Micro crédits rotatifs……………………. 52
4.1.6.5. Récapitulation du coût total du projet…………………………………………….52
4.1.6.6. Source de financement……………………………………………………………53
4.1.6.6.1. Source de financement………………………………………………………….53
4.1.6.6.2. Rentabilité du projet…………………………………………………………… 53
4.1.6.6.3. Evaluation et suivi…………………………………………………………….. 53
4.1.6.6.4. Cadre logique………………………………………………………………….. 54
CONCLUSION GENERALE……………………………………………………………. 56
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………. 58
TABLE DES MATIERES………………………………………………………………. 59
QUESTIONNAIRES D'ENQUETE…………………………………………………….. 62
SIGLES ET ABREVIATION.
63
9
_
I.S.D.R. BUKAVU
B.P. 2849 BUKAVU/RDC
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Mesdames, Messieurs,
Dans le cadre de la rédaction de notre mémoire intitulé : L'impact du métayage
agricole aux abords du PNKB dans la gestion des conflits liés aux ressource naturelle en
vue de l'obtention du graduat à l'ISDR, nous menons une enquête sur la population de
Miti et de Mudaka.
Merci de nous recevoir et de répondre à nos questions.
Nous vous garantissons l'anonymat.
1. Identité
-
Superficie :
-
Localisation :
-
Année d'exploitation
-
Nombre de métayage utilisés
-
Cultures pratiquées par le métayers
64
10
_
-
Mode d'acquisition du champs
-
Nombre d'Année de métayage
2. Motivation du métayer
1. Pourquoi avez-vous décidé de recourir au métayage comme mode d'exploitation de votre
champs ?
2. Quel contrat vous unit à vos métayés?
3. Quelles difficultés avez-vous dans la pratique de métayages ?
4. Quelles relation entretenez-vous avec les autorités fiscales coutumière….
3. Relation avec le PNKB
-
Quelle relation avez-vous avec le PNKB ?
-
Le PNKB intervient - il dans certains domaines ?
_
11
SIGLES ET ABREVIATIONS
ICCN
: Institut Congolaise de la Considération de la nature
PNKB
: Parc National de Kabuzi Bièga.
PNKS
: Parc National de Kirinci, seblat à Sumatra
WWF
: Word Wilde Fund.
ISDR
: Institut Supérieur de Développement Rural
UNESCO
: Organisation de Nation Unis pour l'Education, la Science et
Communication