HAMLET de SHAKESPEARE

Transcription

HAMLET de SHAKESPEARE
COMMUNIQUE DE PRESSE
La compagnie Colette Roumanoff présente
HAMLET de SHAKESPEARE
Adaptation, traduction et mise en scène de Colette Roumanoff
« Hamlet, jeune prince lucide et charmant, prisonnier d’un terrible
secret, joue à cache-cache avec son destin. Au cœur de la tragédie,
des comédiens arrivent au château d’Elseneur pour y donner une
pièce de théâtre …»
Une équation tragique :
Hamlet peut se résumer à une équation simple : le spectre du Roi vient révéler à
son fils Hamlet qu’il a été assassiné par son frère qui lui a pris sa vie, sa femme
et sa couronne. Il réclame vengeance. En cherchant à venger son père, Hamlet
perd sa fiancée, sa vie et sa couronne. Shakespeare, à rebours de l’opinion
commune, dénonce l’absurdité de la vengeance. Shakespeare tutoie le public et
lui dit, en substance : « Regarde Hamlet, prince noble et généreux. Vois ce qui
lui est arrivé. Qu’aurais-tu fait à sa place ?».
La question du sens de la vie :
Shakespeare poursuit son interpellation du public en convoquant la mort dans sa
formule célèbre : « to be or not to be …» et en la montrant de manière à chaque
fois surprenante : d’abord le spectre sorti de son tombeau, ensuite Hamlet dans
le cimetière qui s’adresse au crane du bouffon, l’enterrement d’Ophélie, et le
carnage final. Shakespeare dit au spectateur : « Tu es mortel, mon ami. Regarde
un peu la vie avec lucidité. Ne te laisse pas abuser par les mensonges, les fauxsemblants, les bonnes causes, les raisons d’Etat, etc. » Ce qui rend la tragédie
d’Hamlet universelle, c’est que l’on reconnaît dans l’apparition du spectre les
figures du passé et de l’inconscient qui empoisonnent et emprisonnent les êtres
humains. Comment se délivrer du passé ? Comment gouverner sa vie ?
Shakespeare ne donne pas de réponse. Il met toutes les questions dans la bouche
d’Hamlet.
Sur le théâtre :
Hamlet explique aux comédiens qui arrivent au château d’Elseneur ce qu’est le
théâtre, à quoi il sert et comment on doit jouer. Le spectateur doit pouvoir se
reconnaître dans le miroir qu’il lui tend. Pour Shakespeare, le théâtre est une
expérience de vie qui se doit d’être bouleversante. Ce n’est pas une distraction
superficielle. La mise en scène vise à amener le spectateur à s’interroger sur sa
propre vie et sur sa mort. Cela implique une participation active du spectateur à
ce qui se joue sur scène.
Contact Presse : Bureau de presse URBAN RP Héloïse Voigt 20 rue Lamartine
75009 Paris Tel / Fax : 01 42 88 16 61 / email : [email protected]
COMMUNIQUE DE PRESSE
La compagnie Colette Roumanoff présente
HAMLET de SHAKESPEARE
Adaptation, traduction et mise en scène de Colette Roumanoff
Confidences du metteur en scène
Beaucoup d’images poétiques de Shakespeare sont riches de sens et passent
merveilleusement l’obstacle de la traduction. Hamlet regarde la mort droit dans
les yeux quand il s’adresse au crane de Yorick le bouffon. J’aimerais que le
spectateur, en quittant la salle, regarde la mort d’un œil différent.
A l’occasion de la traduction d’une œuvre dramatique, certains considèrent qu’il
ne faut pas s’éloigner du texte original, quitte à ce que le texte soit parfois
obscur. Ma démarche est inverse. Les œuvres sont pour moi des nourritures qui,
pour être assimilées, doivent d’abord être comprises.
Quand les anglais mettent en scène Shakespeare, quatre siècles d’histoire les
regardent. La tradition pèse d’un poids énorme sur leurs épaules. Jouer
Shakespeare en français ouvre un espace de liberté plus grand. Je travaille
depuis plus de dix ans sur ce texte, à la recherche d’une écriture qui permette au
spectateur de comprendre et de ressentir les émotions des personnages, une
écriture qui ne fasse pas écran à la tragédie.
Quand je monte une pièce de Molière, il arrive que des spectateurs me
demandent avec inquiétude si j’ai changé le texte, tellement ils sont surpris
d’avoir tout compris. En effet, si certaines tournures de Molière ne sont plus
couramment utilisées, le jeu de l’acteur suffit à les rendre parfaitement
intelligibles. Il n’en est pas de même d’une traduction imprégnée d’anglicismes
et de formules obscures. Celles-ci obligent le spectateur à tenter de retraduire
certaines phrases pour y trouver un sens, pendant que l’action avance. Les
formes poétiques de Shakespeare n’ont pas toutes un écho naturel en français.
Par exemple : « I do not set my life a pin’s fee »
« Je n’estime pas ma vie au prix d’une épingle » F-V Hugo
« Je ne gagerai pas ma vie contre une épingle » A. Gide
« Je ne prise pas ma vie la valeur d’une épingle » J. Malaplate et José Corti
« Je ne met pas ma vie au prix d’une épingle » Jean-Michel Desprats
« Je ne donne pas à ma vie la valeur d’une épingle » Henry Suhamy
Toutes ces traductions sont exactes, parfaites en un sens, sauf qu’en français, le
sens que Shakespeare voulait y mettre est perdu. Ici j’ai traduit : « Ma vie ne
vaut pas un clou ». Alors, tout le monde comprend.
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75009 Paris Tel / Fax : 01 42 88 16 61 / email : [email protected]
COMMUNIQUE DE PRESSE
La compagnie Colette Roumanoff présente
HAMLET de SHAKESPEARE
Adaptation, traduction et mise en scène de Colette Roumanoff
Les comédiens d’Hamlet
Félicien Delon : Hamlet, Prince de Danemark
Jean-Marc Menuge : Claudius, Roi de Danemark
Anne-Dorothée Lebard : Gertrude, Reine de Danemark
Renaud de Manoël : Polonius, premier ministre / Prêtre/voix du Spectre
Sophie Raynaud : Ophélie, fille de Polonius
Simon Gleizes : Laerte, fils de Polonius / Premier Comédien
Laurent Sroussi : Horatio, ami d’Hamlet
Patrick Alluin : Rosencratz, ancien condisciple d’Hamlet / Deuxième
Comédien / Fossoyeur / Osric
Frank Viscardi : Guildenstern, ancien condisciple d’Hamlet / Fossoyeur /
Gentilhomme
Carine Montag : Baptista, comédienne / Dame de la Cour
Les dates : Dimanche 6 et 13 Avril 15h, Jeudi 10 Avril 14H15, Dimanche 18 et
25 mai 15h, Lundi 26 mai 20h30. Lundi 2 Juin 20h30, Lundi 9 juin 20h30.
Reprise en novembre 2008.
Tournées : Vendredi 13 Juin à Versailles, 12 décembre à Saint Rémy les
Chevreuse.
Mise en scène : Colette Roumanoff Musique : Jérôme Lemonnier
Costumes : Katherine Roumanoff
Chorégraphe : Marie-Jo Buffon
Réalisation des costumes : Tiphaine Petit Lumières : Nicolas Bats
Réalisation du décor : Frank Viscardi Photo : Jean François Delon
Régisseur : Jacques Jacquemin Maitre d‘armes : Christophe Mie
Théâtre Fontaine, 10 rue Pierre Fontaine, Paris 9eme
Tel : 01 48 74 74 40 (tlj de 11h à 18h)
HTTP:// THEATRE.ROUMANOFF.COM
Contact compagnie : [email protected]
Remerciements : Tissus Georges Le Manach, Edmond Petit
Jérôme Declercq Passementier Chaussures Arche
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