Session 2005 - Sciences Biologiques et Sciences Sociales appliquées
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Session 2005 - Sciences Biologiques et Sciences Sociales appliquées
CONCOURS D’ACCES AU CORPS DES PROFESSEURS DE LYCEE PROFESSIONNEL (PLP) SECTION BIOTECHNOLOGIES option : santé - environnement concours interne et concours d’accès à l’échelle de rémunération (CAER) SESSION 2005 Rapport du jury -1- COMPOSITION DU JURY Président du jury : M. Guy LEYRAL, INSPECTEUR GENERAL DE L'EDUCATION NATIONALE Vice-présidente : Mme Martine PASCAL, INSPECTEUR DE L'EDUCATION NATIONALE – Rectorat d’AIX-MARSEILLE Secrétaire général : M. Pierre CORNET, PROFESSEUR AGREGE - Lycée Josué Valin de LA ROCHELLE Membres : Mme Sylvie ARNOUD, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Jolimont de TOULOUSE Mme Marie-Hélène BAJARD, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Hôtelier de MAZAMET Mme Annick BARRE, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Ludovic Ménard de TRELAZE Mme Maryse BERNARD, PROFESSEUR CERTIFIE - Lycée Chaptal de QUIMPER Mme Corinne BOIS, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Camille Claudel de CAEN Mme Martine BOUILLAUD, INSPECTEUR DE L'EDUCATION NATIONALE - Rectorat de POITIERS Mme Claudine BOUILLET, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Pierre Boulanger de PONT DU CHATEAU M. Bernard BRAULT, INSPECTEUR DE L'EDUCATION NATIONALE - Rectorat de CRETEIL Mme Evelyne BRISOT, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Edmé Bouchardon de CHAUMONT Mme Annie BRUN, INSPECTEUR DE L'EDUCATION NATIONALE - Rectorat de GRENOBLE Mme Marie-Laure CHERIGNY, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée F. Léger de GRANDCOURONNE Mme Marie-José CILPA, INSPECTEUR DE L'EDUCATION NATIONALE - Rectorat de GUADELOUPE Mme Anne CONERARDY, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Camille Claudel de TOUL Mme Sylvie CROSNIER, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Henri Dunan de ANGERS M. Victor DOSSOU GBETE, DANJOU, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Charles de Gaulle de MURET Mme Christine DUSSOURT, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée C. Claudel de MANTES LA VILLE Mme Marie-Christine FEAT, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Etienne Lenoir de CHATEAUBRIANT Mme Catherine FLORENT, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Santos Dumont de ST CLOUD Mme Brigitte FRANCOIS, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL – Lycée Méditerranée de LA CIOTAT Mme Valérie GARNIER, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Charles de Gaulle de LONGPERRIER Mme Muriel GERAUDIE, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Jacques Monod de PARIS Mme Guilaine GICQUEL, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Fernand Léger ARGENTEUIL Mme Sylviane GICQUEL, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Edmond Rostand de PARIS Mme Catherine GRANDJEAN, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Jean Rostand de NEVERS Mme Martine HEBERT, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Turgot de MONTMORENCY Mme Martine LACOTE, INSPECTEUR DE L'EDUCATION NATIONALE - Rectorat de DIJON de DIJON Mme Nadia LARCHEVEQUE, PROFESSEUR DE LYCEE PROFESSIONNEL. - Lycée professionnel de ROSTRENEN Mme Brigitte LIEUTAUD, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Francis de Croisset de GRASSE Mme LONJON Ghislaine, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Collège Pré de Pâques de BRIGNOLES Mme Jacqueline MEILLER, INSPECTEUR DE L'EDUCATION NATIONALE - Rectorat de LYON Mme Anne-Marie MESSE, INSPECTEUR DE L'EDUCATION NATIONALE - Rectorat de NANCY Mme Anne MOLIERES, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Cressot de GUENANGE Mme Maryline PUELL, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Emile Delataille de LOCHES Mme Marie-Françoise REMINIAC, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Beaumont de REDON Mme Martine ROGEON, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Les Terres Rouges de CIVRAY Mme Sylviane ROSSIGNOL, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - E.R.E.A. Les Boiffiers de SAINTES Mme Catherine SERVEAU, INSPECTEUR DE L'EDUCATION NATIONALE - Rectorat de NANTES Mme Michèle TERRET, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée du 4 septembre d'OLORON SAINTE MARIE Mme Nathalie VERNEUIL, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée Maurice Marland de GRANVILLE Mme Marie-Christine VUILLEMARD, PROFESSEUR DE LYCÉE PROFESSIONNEL - Lycée René Cassin de BELFORT -2- RENSEIGNEMENTS STATISTIQUES CONCOURS INTERNE Candidats inscrits …………………………………………. 509 Candidats présents à l’épreuve d’admissibilité ………… 370 Nombre de postes ………………………………………….. 30 Candidats admissibles …………………………………….. 75 Candidats présents à l’épreuve d’admission …………. 70 Candidats proposés pour l’admission …………………… 30 Epreuve d’admissibilité Note la plus élevée …………………………………………. 14.25 Moyenne générale des candidats présents ……………… 6.50 Moyenne générale des candidats admissibles ………… 9.96 Répartition des notes Notes Notes Notes Notes Notes Notes Notes >ou = à 8 et < 9 …….…… 49 >ou = à 9 et < 10 …….……27 >ou = à 10 et <11 …….… 13 >ou = à 11 et < 12 …….… 10 >ou = à 12 et <13 …….……1 >ou = à 13 et <14 …….……2 >ou = à 14 et <15 …….……3 = à 10 et <11 inférieures à 1 ……………… 0 >ou = à 1 et < 2 …….……...7 >ou = à 2 et < 3 …….…… 19 >ou = à 3 et < 4 …….…… 31 >ou = à 4 et < 5 …….…… 37 >ou = à 5 et < 6 …….…… 63 >ou = à 6 et < 7 …….…… 73 >ou = à 7 et < 8 …….…… 35 = à 8 et < 9 Notes Notes Notes Notes Notes Notes Notes Notes 80 70 60 50 40 30 20 10 -3- = à 15 et <16 Moyenne générale des candidats présents ………………… 9.11 Moyenne générale des candidats admis …………………… 11.34 = à 14 et <15 Ensemble des deux épreuves = à 13 et < 14 Moyenne générale des candidats présents ………………… 8.69 Moyenne générale des candidats admis ……………………. 11.82 = à 12 et <13 Epreuve d’admission = à 11 et <12 = à 9 et < 10 = à 7 et < 8 = à 6 et < 7 = à 5 et < 6 = à 4 et < 5 = à 3 et < 4 = à 2 et < 3 = à 1 et < 2 <1 0 CONCOURS D’ACCES A UNE ECHELLE DE REMUNERATION (CAER) Candidats inscrits …………………………………………. Candidats présents à l’épreuve d’admissibilité ………… Nombre de postes ………………………………………… Candidats admissibles …………………………………….. Candidats présents à l’épreuve d’admission …………… Candidats proposés pour l’admission …………………… 88 70 40 15 14 5 Epreuve d’admissibilité Note la plus élevée ……………………………………… 12.75 Moyenne générale des candidats présents ……………… 6.79 Moyenne générale des candidats admissibles …………… 9.94 15.62 Ensemble des deux épreuves Moyenne générale des candidats admis…….. ……………… 9.70 Moyenne générale des candidats présents ……………… 12.38 -4- = à 15 et <16 Note la plus élevée …………………………………………. = à 14 et <15 Moyenne générale des candidats admis…….. ……………… 13.45 = à 13 et < 14 Moyenne générale des candidats présents ………………… 9.62 = à 12 et <13 = à 10 et <11 Epreuve d’admission = à 11 et <12 >ou = à 8 et < 9 …….…… 7 >ou = à 9 et < 10 …….…… 6 >ou = à 10 et <11 …….…… 4 >ou = à 11 et < 12 …….… 2 >ou = à 12 et <13 …….…… 1 >ou = à 13 et <14 …….…… 0 >ou = à 14 et <15 …….…… 0 = à 9 et < 10 = à 7 et < 8 = à 6 et < 7 = à 5 et < 6 = à 4 et < 5 = à 3 et < 4 = à 2 et < 3 = à 1 et < 2 <1 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 Notes Notes Notes Notes Notes Notes Notes = à 8 et < 9 Répartition des notes Notes >ou = à 1 et < 2 …….……... 1 Notes >ou = à 2 et < 3 …….……… 1 Notes >ou = à 3 et < 4 …….……… 4 Notes >ou = à 4 et < 5 …….…… 8 Notes >ou = à 5 et < 6 …….…… 10 Notes >ou = à 6 et < 7 …….…… 17 Notes >ou = à 7 et < 8 …….…… 9 EPREUVE D’ADMISSIBILITE ETUDE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Durée : 6 heures Coefficient : 1 -5- 2B71-67 5 000354 repère à reporter sur la copie SESSION DE 2005 CA/PLP CONCOURS INTERNE Spécialité : BIOTECHNOLOGIES Option : SANTÉ - ENVIRONNEMENT ÉTUDE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Durée : 6 heures. – Coefficient : 1 L’usage de tout document et de tout matériel électronique est rigoureusement interdit. IMPRIMERIE NATIONALE. – D’après documents fournis. RAPPORT DE L’EPREUVE Rapport établi par Mesdames ARNOUD, BARRE, BOIS, BOUILLET, BRISOT, CHERIGNY, DUSSOURT, FLORENT, FRANCOIS, GERAUDIE, Sylviane GICQUEL, GRANDJEAN, HEBERT, LIEUTAUD, MOLIERES, TERRET, VERNEUIL et Monsieur DOSSOU GBETE. Observations L’épreuve d’admissibilité est une épreuve de connaissances (épreuve scientifique et technique) d’une durée de 6 heures. Elle n’a pas de dimension pédagogique. L’épreuve doit permettre d’évaluer : - les connaissances scientifiques (biologiques, biochimiques et physiques) et technologiques ; - la capacité d’analyse et de synthèse des annexes fournies ; - la pertinence des solutions proposées ; - les qualités de réflexion du candidat. Remarques générales • Une lecture attentive et approfondie du sujet permet de repérer les verbes qui précisent l’attendu de la question, c’est-à-dire le type de réponse. Ainsi il faut différencier les verbes tels que «présenter », « décrire », « préciser » des verbes «analyser », « argumenter », « expliquer », « mettre en relation » qui sont d’un autre registre. Rappelons que ces termes sont utilisés dans les référentiels. • La présence d’une introduction, de transitions, et d’une conclusion est évaluée ainsi que la forme générale (synthèse, lisibilité, orthographe, structure et présentation) du devoir. - L’introduction synthétique doit présenter le sujet par une problématique située dans un contexte d’actualité et/ou par des définitions. Eventuellement, elle peut proposer, sans reprendre les questions du sujet, le plan du devoir en le reliant à la problématique posée. - La conclusion doit reprendre, sans paraphraser l’introduction, et aussi de façon synthétique, les principaux points développés dans le devoir et élargir le sujet vers d’autres axes. - Seuls les devoirs rédigés sur copie d’examen et au stylo sont notés. • Le jury a apprécié : - les copies qui présentaient une articulation entre les questions et le signalement des changements de question par des titres et une numérotation précise ; les devoirs équilibrés avec traitement de la totalité des questions ; l’utilisation rigoureuse et approfondie des annexes ; l’indication de la référence précise des annexes proposées pour le traitement de certains points du devoir ; la présentation judicieuse sous forme de tableaux clairs et soignés pour répondre à certaines questions ; une écriture et une couleur d’encre lisibles. -6- • le jury a parfois déploré : - - le manque de connaissances au niveau du concours ; en effet certains candidats • inventent des notions à partir des annexes ; • écrivent des aberrations ou restent à un niveau de vulgarisation ; • présentent des connaissances attendues d’un niveau 5… le manque d’esprit de synthèse et d’analyse ; le simple renvoi aux annexes ou leur manque d’analyse : recopiage, découpage, collage, surlignage, sans appropriation ni commentaire ; l’insuffisance du vocabulaire scientifique et technique ou un manque de rigueur dans celui-ci ; le non respect de la normalisation des abréviations des unités physiques ; des sigles sans leur signification ; des devoirs avec de longs développements littéraires, vides de contenu… ; des hors sujet masquant l’absence de connaissances ; l’utilisation d’un langage familier voire argotique ; des copies dont la présentation et l’écriture, voire l’orthographe nuisent à la lisibilité ; des devoirs avec des réponses non numérotées ; des devoirs inachevés par mauvaise gestion du temps. • le jury conseille pour la construction de ce type de devoir : - de bien analyser les verbes utilisés dans les questions ; de lire et de répondre entièrement aux questions ; de s’approprier les annexes dans une première étape ; d’établir les liens entre les annexes et les questions ; d’extraire des annexes les informations pertinentes afin de les intégrer aux connaissances lors du traitement des questions ; d’introduire chaque question par la définition des notions essentielles de l’énoncé ; de veiller à répartir équitablement le temps pour pouvoir traiter intégralement le sujet. Constats et attentes du jury sur le sujet proposé Question 1 La question proposait d’analyser et d’argumenter le PNNS : - présenter le PNNS et la démarche adoptée pour l’analyse ; - analyser tous les objectifs de façon non linéaire, sans en omettre. L’analyse et l’argumentation doivent s’appuyer sur les connaissances scientifiques du candidat au niveau concours. Question 2 - Le manque de connaissances en biochimie conduit à des contresens ou des affirmations aberrantes. - Certaines notions présentées sont hors sujet : traitement d’autres glucides que les glucides alimentaires et traitement de l’absorption et du devenir du nutriment dans l’organisme. - Les réponses devaient être structurées (tableau ou schéma). -7- - Le jury attendait une définition des glucides, des oses et de la digestion. Question 3 La première partie de la question demandait une analyse approfondie et structurée des raisons sociales et économiques qui ont amené l’évolution de la consommation des glucides et plus précisément des produits sucrés. La deuxième partie de la question demandait d’analyser de façon critique le petit déjeuner proposé, du point de vue : - quantitatif : notions d’apports énergétiques et utilisation du document pour calculer l’apport recommandé pour un petit déjeuner conseillé et le comparer à celui proposé ; - qualitatif : énoncer la structure de base d’un petit déjeuner et comparer celle du petit déjeuner proposé, en utilisant les documents en annexe 2 ; puis apporter les remédiations. Question 4 Cette question a été l’objet de nombreux développements hors sujets, l’exposé se limitant trop souvent à une paraphrase de la question 1 (obésité, maladies cardiovasculaires…). Les risques microbiologiques et parasitaires ont été souvent traités par les candidats mais certains n’ont pas su limiter leur savoir pour répondre à la question. Il est à noter qu’il subsiste des confusions au niveau de la classification entre microorganismes et parasites. Les risques chimiques, physiques, allergiques ont été souvent ignorés. Question 5.1 - La référence aux articles du décret de 97 n’a été que rarement mentionnée. Il y a eu confusion entre les éléments relevant de l’implantation des locaux et ceux relevant de l’aménagement et l’équipement de ces locaux et donc beaucoup de hors sujet. Question 5.2 - Le tableau à construire devait reprendre les 9 étapes de la fabrication et les 3 items de la question : risques sanitaires, moyens de maîtrise et moyens de contrôle sans oublier les titres des colonnes. Se limiter à la production culinaire demandée : préparation de crudités. Ne pas oublier la traçabilité, l’hygiène et le suivi médical du personnel, le respect des zones de travail et le principe de la marche en avant. Question 5.3 - Question souvent non traitée par manque de temps ou de connaissances. Mauvaise lecture du document et, en particulier, du titre qui permettait de sélectionner les informations. Procédé mal connu par les candidats ce qui conduit à des interprétations erronées. -8- En conclusion Une bonne copie se caractérisait par : - une bonne approche du problème ; des connaissances scientifiques et techniques solides et approfondies ; un vocabulaire scientifique et technique rigoureux ; une exploitation judicieuse des annexes ; un esprit de synthèse et d’analyse ; la clarté et la concision des réponses ; la qualité des exemples choisis ; un équilibre entre les différentes parties avec introduction synthétique, transition et conclusion ; une présentation aérée et une écriture soignée. Eléments de corrigé ENJEUX D’UNE ALIMENTATION SAINE ET EQUILIBREE Introduction Alimentation : enjeu de santé publique prise en compte 1. Programme National Nutrition et Santé Introduction : Présenter les raisons qui ont conduit à élaborer ce plan ainsi que les enjeux d’une manière globale. 1-1 Démarche d’analyse ? Les actions mises en œuvre ont l’objectif de promouvoir une alimentation favorisant les facteurs de protection et réduisant les facteurs de risques de maladies à caractère social tel que le diabète, maladies cardio-vasculaires, …. ? Le plan comporte 2 types de recommandations : - celles concernant l’équilibre nutritionnel (objectifs : 1, 2, 3, 4, 5, 7, 8, 9) - celle concernant la pratique d’une activité physique (objectif : 6) OU ? Différentes pathologies ainsi que les moyens de prévention : diabète (1 ; 4) maladies cardio-vasculaires (3, 5, 6, 7, 8, 9) obésité (4, 6) cancers (1, 3, 4, 5, 8) croissance et ostéoporose (2, 6). Remarque : il faut relier les objectifs du plan à une justification scientifique. 1-2 Démarche d’argumentation L’argumentation doit être présentée sous trois aspects : ? analyse épidémiologique Fibres (prévention du cancer du colon), consommation de vin (prévention des MCV), antioxydants (prévention du vieillissement, cancer et MCV), oméga 3 (prévention MCV) . ? études scientifiques Calcium et vit D (solidification des os), acides gras saturés (plaques d’athérome, MCV), alcool (surplus d’énergie, cancers), IMC (obésité, MCV, cancer), cholestérolémie (MCV), pression systolique (MCV). ? étude du coût social et économique -9- ère MCV (1 cause de mortalité), obésité (augmentation alarmante), dépenses de santé et arrêts de travail en augmentation. 2-1 Classification des glucides Les glucides sont des assemblages d’oses ou de dérivés d’oses. Les oses sont des composés poly-hydroxylés (-OH) comportant une fonction aldéhyde (-CHO) ou cétone (-C=O), dont la formule brute est Cn(H2O)n. Ce sont des substrats énergétiques, apportés par les végétaux qui les élaborent par la voie de la photosynthèse. La classification est fondée sur les résultats de l’hydrolyse : - les éléments non hydrolysables : les « oses », qui sont distingués entre eux par leur nombre de d’atomes de carbone et leur structure. - les éléments hydrolysables : les « osides » s’ils ne donnent par hydrolyse que des molécules d’oses ce sont les holosides (diholoside et polyholoside) ; s’ils donnent par hydrolyse d’autres éléments ce sont les hétérosides comme par exemple les anthocyanes. On classe aussi dans ce groupe certaines fibres alimentaires qui sont des polymères végétaux présents dans la paroi cellulosopectique des végétaux. nom - glucose Oses ou Monosaccharides - galactose - fructose - saccharose 1 molécule de glucose + 1 molécule de galactose - maltose, isomaltose 2 molécules de glucose produit de l’hydrolyse de l’amidon homoglycane Polyholoside ou Polysacchari de - lactose - amidon formé à partir de molécules de glucose (liaison a 1-4) (30% amylose et 70 % amylopectine) hétéroglycane Diholosides ou Disaccharides structure chimique schématique C6H12O6 Aldose (qui possède une fonction aldéhyde) Pyranose (cycle à 6 sommets) C6H12O6 Aldose (qui possède une fonction aldéhyde) Pyranose (cycle à 6 sommets) C6H12O6 Cétose (qui possède une fonction cétone) Furanose (cycle à 5 sommets) 1 molécule de glucose + 1 molécule de fructose - hémicellulose formé à partir de molécules de glucose (liaison β 1-4) reliées en longues chaînes formant des fibres. 2-2 Digestion des glucides Digestion : ensemble des phénomènes mécaniques et chimiques assurés par les enzymes des sucs digestifs qui permettent l’hydrolyse des constituants alimentaires en leurs composants élémentaires qui sont soit absorbés à travers la muqueuse intestinale soit éliminés dans le fécès quand ils n’ont pas pu être absorbés. 2-2-1 Les oses Les oses ne subissent pas de transformation lors de la digestion. - 10 - 2-2-2 Digestion de l’amidon et des diholosides phénomènes chimiques molécule transformée amidon cuit (action de l’enzyme a amylase sur la liaison a 1-4 des molécules de glucose) lieu de la digestion phénomènes mécaniques bouche mastication + imprégnation des aliments par la salive œsophage estomac résultat glandes salivaires a amylase maltose + dextrine amylase voir ci -dessus isomaltase glucose maltase glucose saccharase fructose + glucose lactase galactose + glucose salive Brassage + imprégnation des aliments par le suc gastrique pancréas suc pancréatique dextrine saccharose enzyme digestive progression voir ci dessus maltose organe sécréteur suc digestif intestin grêle Progression + imprégnation des aliments par les sucs pancréatique et intestinal intestin grêle suc intestinal lactose 2-2-3 Les fibres Les fibres alimentaires ne sont pas hydrolysées par les amylases du tube digestif de l’homme, mais certaines d’entre elles sont dégradées partiellement par les enzymes bactériennes du côlon. Lorsqu’elles ne sont pas dégradées par ces enzymes, elles se trouvent intactes dans les selles et exercent leur effet lors de leur séjour dans l’intestin 3- Evolution de la consommation des produits sucrés 3-1- Expliquer les raisons de cette évolution « Selon l’INSEE, les ventes de produits sucrés (confiseries, pâtisseries, glaces, chocolats, biscuits, biscottes, boissons hors jus de fruits) ont fait un bond de 300% ces quarante dernières années » (annexe 2A). Mais cette augmentation ne touche pas que ces seuls produits sucrés puisqu’une grande proportion des produits industriels comportent des sucres cachés. Les raisons de cette augmentation de produits riches en sucres mais aussi en glucides complexes sont multiples : - l’évolution de la société et des habitudes alimentaires : l’évolution des horaires de travail (journée continue avec pauses réduites), le travail de la femme, le manque de temps pour préparer les repas, le développement de la restauration rapide et la déstructuration des repas (plateau-repas consommés devant la télévision ….) sont autant de raisons qui ont amené les - 11 - - consommateurs à utiliser de plus en plus les plats industriels préparés riches en graisses mais aussi en glucides (sandwichs, pizzas, hamburgers). Ces évolutions ont également favorisé le grignotage de produits sucrés (barres chocolatées, yaourts à boire….) et prêts à l’emploi rapidement (ouverture ou déballage facile, portions individuelles). L’exploitation de l’attirance naturelle pour le sucre par les industriels : le sucre est souvent une saveur très appréciée, liée à la fête et/ou à une récompense, à une « douceur », au plaisir, souvent à l’origine de compensation d’ordre psychologique : face au stress, au mal être, à l’ennui, à la solitude. (exemple : la compulsion pour le chocolat pendant les phases de déprime). Les industriels ont exploité cette attirance en multipliant les produits sucrés sous des formes variées, colorées, séduisantes, et en ajoutant des sucres dans bon nombre de produits (boissons, produits laitiers, sauces…) • • - le « matraquage » publicitaire : la publicité pour les produits sucrés est omniprésente (télé, radio, magazines). Elle vise essentiellement, par des discours adaptés les publics suivants : les jeunes, plus sensibles aux aspects gustatifs que nutritionnels ; les parents avides d’information santé, à qui on met en avant les aspects positifs de ces produits (une barre chocolatée équivaut à un verre de lait, allègement en graisses), mais en omettant volontairement les aspects négatifs (apport d’énergie, de glucides… ) l’amélioration des technologies et du niveau de vie des ménages : la multiplication des appareils de froid, accompagnés d’une plus grande aisance des ménages, ont favorisé le développement des produits prêts à l’emploi, des glaces, des sodas en canette, des confiseries, disponibles à tout moment et à tout endroit (ex : distributeurs dans les lieux publics) 3-2- Analyse critique du petit déjeuner Le petit déjeuner est un repas important souvent négligé. Analyse quantitative Il doit apporter près d’un quart de l’énergie de la journée (annexe 2B). Or, la ration énergétique moyenne conseillée pour un homme est de 11300 kJ et pour une femme de 8400 kJ. Le petit déjeuner devrait donc apporter entre 2100 et 2800 kJ. Celui proposé (1660 à 1750 kJ) est donc insuffisant au niveau énergétique. Analyse qualitative La structure de base d’un petit déjeuner est la suivante : • un produit céréalier ; • un produit laitier ; • une boisson ; • un fruit ou jus de fruit frais. Le petit déjeuner proposé respecte cette structure. Cependant, quelques réserves peuvent être formulées : • les biscuits (document 2 annexe 2) sont particulièrement riches en lipides et en sucres simples, aux dépens de sucres lents qui ont un indice glucidique moins élevé et qui rassasient davantage. On peut donc proposer de remplacer les biscuits par du pain ou des céréales peu sucrées. • le yaourt n’a pas sa composition précisée. Le document 1 annexe 2 montre la richesse en sucres des yaourts dits « fantaisie ». Il serait souhaitable que le yaourt soit nature ou remplacé par le lait. • une clémentine ne suffit pas à couvrir les besoins en minéraux, vitamines et fibres ; deux clémentines ou un fruit plus conséquent seraient conseillées. - 12 - 4- Les autres types de risques liés à l’alimentation Les dangers, au sens de tout ce qui peut nuire à la santé humaine, sont présents dans nos aliments et très nombreux. On peut classer ces risques selon le type d’agents mis en cause. 4-1 les risques microbiologiques - d’origine bactérienne : Listeria monocytogenes, Staphylococcus aureus, Clostridium botulinum , Salmonella…. - d’origine virale : virus A de l’hépatite, virus de Norwalk - d’origine fongique : mycotoxines (aflatoxine) 4-2 les risques biologiques parasitaires Les parasites (êtres vivants qui vivent aux dépens d’un autre être vivant appelé hôte) provoquent des parasitoses, exemples : - taenia du porc, du bœuf ou du poisson (viande ou du poisson contaminés), trichine, nématodes (vers rond du hareng ou de la morue), oxyure, douve du foie, échinocoque du renard ou du chien … toxoplasme, amibe (ces deux protozoaires pourraient être classés dans les risques microbiologiques). 4-3 les autres risques biologiques - les protéines infectieuses : le prion qui peut être transmis à partir d’un bovin atteint d’encéphalopathie spongiforme bovine. Ce risque semble limité compte tenu des mesures sanitaires mises en place. - les organismes génétiquement modifiés utilisés pour certains végétaux ou animaux dont les risques sont en cours d’évaluation (cultures contrôlées de céréales ….). - les allergènes dont les plus fréquents sont issus de produits très répandus, utilisés comme ingrédients dans d’innombrables aliments (lait, œuf, poisson, arachide…). La gestion du risque allergique est particulièrement difficile. 4-4 les risques chimiques - la toxicité intrinsèque d’un aliment est liée à ses constituants naturels (alcool éthylique, solanine de la pomme de terre, acide oxalique de la feuille de rhubarbe, acide cyanhydrique des amandes de fruits à noyau ou de pépin de poire…) - la toxicité extrinsèque est celle liée à la présence d’une substance qui lui est étrangère, que l’on appelle xénobiotique alimentaire (résidus médicamenteux, antibiotiques, hormones de croissance) provenant de l’élevage, pesticides sur les végétaux, additifs (nitrite, anhydride sulfureux, glutamate de sodium ….), contaminants accidentels (traces de produit nettoyant désinfectant, retombées radioactives…). Le risque lié aux matériaux en contact avec les aliments : les matériaux ne peuvent être considérés comme totalement inertes, de nombreux composants peuvent migrer dans l’aliment, en quantité très variable selon les natures respectives du contenant et du contenu. L’agrément des matériaux pour un usage alimentaire fait ainsi l’objet d’évaluations préalables approfondies. 4-5 les risques physiques - présence de corps étrangers, cailloux, éclats de verre, débris de métaux….Ceux-ci sont introduits au cours de la préparation ou du conditionnement des aliments. 55-1 Principes d’implantation des locaux er Dans l’arrêté du 29 septembre 1997, on trouve au chapitre 1 , article 6 (points e,f,g) , article 7 (points a,b) et au chapitre 2 article 14 les règles d’implantation que l’architecte doit prendre en compte lors de la conception des locaux afin de limiter les risques de contamination et de multiplication microbiennes. 5.1.1 pour limiter les risques de contamination microbienne, il faut séparer les secteurs propres et les secteurs souillés. - 13 - Chapitre 1 article 6 point g: « permettre la mise en œuvre de bonnes pratiques d’hygiène… en particulier par une séparation suffisante entre les secteurs propres et les secteurs souillés » Les secteurs propres (locaux de préparation et de distribution des aliments, volumes de stockage au froid des aliments déconditionnés) et souillés (zones de déballage, décartonnage, nettoyage des aliments…) doivent être séparés. Selon la taille de l’établissement, il s’agira de locaux séparés ou de zones séparées dans un même local. Il est admis que les déplacements du personnel doivent être les plus courts possibles afin que celui-ci ne soit pas obligé de traverser les locaux en tenue de ville pour se rendre aux vestiaires, évitant ainsi la contamination croisée entre les denrées alimentaires et le personnel. Chapitre 1 article 6 point f : « permettre la progression continue et rationnelle dans l’espace des différentes opérations élémentaires conduisant à l’élaboration des produits finis ... marche en avant dans le temps » . La définition réglementaire est précise : les aliments doivent donc cheminer du secteur souillé vers le secteur propre sans retour vers les secteurs souillés. Le législateur admet que lorsque les locaux sont trop exigus ou mal conçus que la marche en avant dans le temps supplée à la marche en avant dans l’espace. Il s’agit là de mettre en place «des procédures de fonctionnement spécifiques » comme par exemple une procédure de nettoyage désinfection entre deux opérations. Chapitre 1 article 7 point a : « des toilettes en nombre suffisant …. Denrées alimentaires » Les sanitaires du personnel ne devront pas communiquer directement sur les locaux où circulent les denrées alimentaires. Chapitre 1 article 7 point b : « des locaux servant de vestiaires …. Tenues de travail » Les vestiaires du personnel seront conçus de manière à éviter les risques de contamination des tenues de travail. Chapitre 2 article 14 : « les déchets alimentaires … couvercles ». Les locaux destinés à réceptionner les déchets devront être bien séparés des locaux de conservation et de préparation des denrées. 5.1.2 pour limiter les risques de prolifération microbienne, il faut séparer les secteurs chauds et les secteurs froids. Chapitre 1 article 6 point e : « ne pas offrir, lors du travail des denrées alimentaires de conditions d’ambiance favorables à la multiplication des micro-organismes, notamment par une séparation suffisante des secteurs chauds et des secteurs froids… ». Une séparation nette entre les secteurs de préparation chauds et froids évitera d’offrir aux microorganismes (en particulier les bactéries mésophiles) des conditions favorables à leur multiplication. 5-2 Fiche des bonnes pratiques hygiène Pour mettre en place l’organisation HACCP, une équipe de travail doit établir des fiches de bonnes pratiques d’hygiène pour chaque type de production (voir pages suivantes « Fiche des bonnes pratiques d’hygiène pour la production de crudités »). Cette fiche permet de mettre en place la traçabilité de la démarche HACCP. 5.3 Analyse du résultat du contrôle de désinfection Les contrôles de désinfection de surface permettent d’apprécier le nombre de micro-organismes présents à un moment donné et en le comparant, à une grille d’évaluation, de qualifier le nettoyagedésinfection. Il existe différents types de contrôle : - l’écouvillonnage + boite de Pétri ; - boite contact ; - pétrifilm ; - lames gélosées. - 14 - La méthode présentée en annexe 5 est celle de la lame gélosée qui s’effectue par un prélèvement par contact sur les 2 faces, une mise en incubation de 24 à 48h avant lecture et interprétation. Face jaune Face rouge Gélose pour la flore totale (aérobie, mésophile, saprophyte et parfois pathogène) Indicateur du niveau de désinfection des surfaces. Gélose pour les coliformes Indicateur du niveau d’hygiène du personnel par rapport au risque de contamination fécale. Le plan de travail en légumerie est une surface lisse en contact avec les aliments. L’interprétation des résultats est la suivante : - pour la face jaune : 6 colonies sont présentes ; ce nombre est inférieur à 10 donc le résultat est « bien ». - pour la face rouge : pas de colonie ; le résultat est « bien ». Conlusion : la désinfection du plan de travail en légumerie est satisfaisante. Conclusion générale - sur la place de l’enseignement la nutrition à l’école et celle du professeur de biotechnologies option santé environnement et les limites de ces enseignements ; - sur l’importance des comportements individuels en matière d’hygiène alimentaire ou d’équilibre alimentaire… - 15 - Points n° Fiche des bonnes pratiques d’hygiène pour la production de crudités communs à toutes les étapes Hygiène du personnel : suivi médical, lavage des mains, port de la tenue adaptée à la zone de travail. Formation et information du personnel. Respect des zones de travail selon le principe de la marche en avant. risque 1 matière : apport de m.o. par la terre, les emballages 2 matériel : développement des m.o. moyens de maîtrise - mise en place d’un cahier des charges milieu : contamination par la chambre froide 3 4 manipulation alternée de produits sales et propres matière : contamination par des parties pourries, souillée… méthode : contamination par des parties pourries, souillée… matériel / milieu : contamination par couteau, surface main d’œuvre : contamination par le personnel milieu : contamination par l’eau méthode : excès/manque d’agent désinfectant 5 moyens de contrôle - organisation de la zone de réception - maintien de la température à valeur adéquate - déconditionnement, reconditionnement - bionettoyage de la chambre froide - contrôle selon procédure adaptée contrôle visuel étiquetage relevé régulier de la température contrôle visuel, fiche suivi entretien contrôle microbiologique - cadence adaptée - contrôle visuel - maintien en état de propreté de la zone de travail - fiche suivi entretien - contrôle microbiologique - renouvellement de l’eau - respect du protocole de désinfection méthode : contamination par les résidus de désinfectant - 16 - - contrôle visuel 6 méthode : développement des m.o. si humidité résiduelle trop élevée apparition de lésion 7 main d’œuvre : contamination matériel : plan de travail…. Milieu : ambiance de travail matériel : développement des m.o. 8 9 milieu : contamination par la chambre froide et température de la chambre froide - essorage suffisant - propreté du matériel - temps, vitesse de l’essorage, taux de remplissage de l’essoreuse - port de la tenue spécifique - maintien de la température de la zone froide - respect du temps de fabrication - maintien de la température à valeur adéquate - propreté de la chambre froide - protection des préparations méthode : durée de conservation - respect du temps de stockage main d’œuvre : contamination par le personnel - approvisionnement régulier méthode : durée de conservation - entretien de la banque de self milieu : contamination par l’environnement - maintien de la température à valeur adéquate matériel : contamination par la banque de self - contrôle visuel - contrôle microbiologique - contrôle et enregistrement des températures - contrôle du temps de préparation - contrôle et enregistrement de la température - contrat de maintenance de la chambre froide - fiche suivi entretien -contrôle visuel - contrôle microbiologique - échantillon témoin - contrôle du temps de présentation des préparations - fiche suivi entretien, - contrôle visuel - contrôle microbiologique - maintenance de la chambre froide - fiche suivi entretien Remarque : Les risques sanitaires peuvent être traités par catégories de risques : microbiologiques, parasitaires, chimiques (à la place des 5 M). - 17 - EPREUVE D’ADMISSION EXPLOITATION PEDAGOGIQUE DE TRAVAUX PRATIQUES Cette épreuve se divise en deux parties : une première partie «écrite » (2h30) consacrée à la conception et à l’organisation de travaux pratiques (éventuellement à la description de ceux-ci), une deuxième partie « orale » (3h30) permettant de proposer une exploitation pédagogique de ces travaux pratiques. Cette deuxième partie nécessite une phase de préparation (durée 2h30) précédant l’exposé devant le jury suivi de l’entretien (durée 1h). 18 CA PLP Interne Section : Biotechnologies Option : Santé – Environnement Session 2005 Epreuve d’admission Exploitation pédagogique de travaux pratiques Calculatrice non autorisée Durée de l’épreuve : 6 heures Coefficient : 2 Sujet n° 1 Entretien quotidien d’une classe maternelle et entretien périodique des jouets (section des 2 à 4 ans) L’épreuve a une durée totale de 6 heures. Vous disposez des 5 premières heures pour - répondre par écrit aux questions posées dans la 1ère partie de l’épreuve ; votre copie sera relevée 2 h30 après le début de l’épreuve, - préparer vos réponses aux questions posées dans la 2ème partie de l’épreuve. A l’issue de ces 5 heures, vous exposerez au jury vos réponses aux questions posées dans la 2e partie de l’épreuve, cette phase sera suivie d’un entretien avec le jury (prévoir votre exposé sur 20 à 30 minutes environ). Exposé et entretien : durée 1 heure . 19 Première partie de l’épreuve : Conception et organisation d’une activité pratique. Un Agent Territorial Spécialisé d’École Maternelle attaché(e) à la section des 2 à 4 ans, est chargé, dans le cadre de ses fonctions, d’effectuer le nettoyage, l’entretien et la remise en ordre des locaux et du matériel utilisé pour les différentes activités pédagogiques. (L’ATSEM : document 1 annexe 1) A l’aide de vos connaissances et des informations complémentaires en annexe 1 : 1. Présenter l’organisation générale de l’activité sachant que l’ATSEM doit, ce jour, effectuer l’entretien quotidien du sol de la classe et l’entretien périodique des jouets. 2. Décrire les techniques professionnelles mises en œuvre. Pour chaque technique : 2.1 préciser l’objectif et le principe de la technique ; les justifier à l’aide de vos connaissances scientifiques et/ou technologiques ; 2.2 indiquer le protocole de mise en œuvre en précisant les caractéristiques des équipements, des matériels et des produits nécessaires ; 2.3 indiquer, s’il y a lieu, les points réglementaires à respecter ; 2.4 préciser, s’il y a lieu, les consignes de sécurité et d’ergonomie spécifiques à respecter ; 2.5 présenter les outils et/ou les méthodes utilisables pour contrôler l’efficacité de la technique. Deuxième partie de l’épreuve : Exploitation pédagogique de l’activité pratique 1- Présenter une séquence d’enseignement en lien avec l’activité pratique : « Entretien quotidien d’une classe maternelle et entretien périodique des jouets (section des 2 à 4 ans)», pour une section préparant le : Certificat d’Aptitude Professionnelle Petite Enfance 1.1 définir les objectifs de la séquence : objectif général, objectifs et chronologie des séances ; 1.2 situer la séquence dans le projet de formation (place dans le projet disciplinaire et articulations avec les autres disciplines). Justifier vos choix pédagogiques. 2- Présenter l’organisation de l’une des séances de cette séquence : 2.1 préciser ses objectifs, décrire les situations d’apprentissage qui permettront de les atteindre, lister les contenus d’enseignement spécifiques de cette séance ; 2.2 préciser les conditions matérielles à réunir pour cette séance ; 2.3 indiquer et décrire les documents utilisés par le professeur et ceux qui seront remis aux élèves ; 2.4 indiquer les modalités d’évaluation prévues. Justifier vos choix pédagogiques. Annexe 1 : Annexe 2 : Annexe 3 : L’ATSEM, Éléments de la situation professionnelle Répartition conseillée des horaires hebdomadaires indicatifs pour les enseignements technologiques et professionnels Extraits du référentiel du CAP Petite Enfance 20 ANNEXE 1 Document 1 : L’ATSEM L’agent territorial spécialisé d’école maternelle (ATSEM) est un intervenant qualifié de catégorie C d’une collectivité territoriale, recruté sur concours et titulaire du CAP Petite Enfance. Il assiste le personnel enseignant pour la réception, l’animation et l’hygiène des très jeunes enfants. Il prépare et met en état de propreté les locaux et le matériel servant directement à ces enfants. Il participe à la communauté éducative. Document 2 : Éléments de la situation professionnelle 1. Liste de jouets en fonction du matériau principal de constitution : - jouets en matières textiles : « doudous », vêtements de poupées… jouets en bois : jeux de construction, puzzles … jouets en matière plastique : jeux de constructions, balles, petites voitures, poupées, cassettes, instruments de musique … jouets en caoutchouc lisse : animaux souples … jouets en métal : xylophones … 2. Caractéristiques du sol de la classe : - Sol thermoplastique Superficie : 60 m2 21 ANNEXE 2 C.A.P. Petite Enfance Répartition conseillée des horaires hebdomadaires indicatifs pour les enseignements technologiques et professionnels (Arrêté du 24/4/2002, B.O. n°21 du 23 mai 2002) Première année 30 semaines 540 heures (90+405+45) Deuxième année 27 semaines 486 heures (81+351+54) Biologie générale et appliquée 2,5 (1,5 + 1) 2 (1 + 1) PLP Sciences et Techniques Médico-Sociales éventuellement PLP Biotechnologies Sciences médico-sociales ((SMS) 2,5 (1,5+ 1) 3 (2 + 1) PLP Sciences et Techniques Médico-Sociales 1 (0 + 1) 1 (0 + 1) PLP Biotechnologies FORMATIONS ENSEIGN EMENTS Spécialité disciplinaire des enseignants SAVOIRS ASSOCIES Nutrition - alimentation TECHNOLOGIE ET TECHNIQUES PROFESSIONNELLES Soins d'hygiène et de confort, aide aux activités motrices, prévention 2 (0 + 2) 2 (0 + 2) sécurité Animation et techniques éducatives 2,5 (0 + 2,5) 2,5 (0 + 2,5) Techniques d'entretien des locaux, des équipements, du linge 2 (0+ 2) 2 (0 + 2) Préparation et service des repas et des collations 4 (0 + 4) 3,5 (0 + 3,5) Organisation, Ergonomie TOTAL PLP Sciences et Techniques Médico-Sociales PLP Biotechnologies PLP Sciences et Techniques Médico-Sociales et PLP Biotechnologies 1 16,5 (3 +13,5) 16 (3 + 13) PPCP 1,5 (0 + 1,5) 2 (0 + 2) Périodes en entreprise 6 semaines 6 semaines PLP Sciences et Techniques Médico-Sociales et/ou PLP Biotechnologies selon le choix du projet - Le chiffre hors parenthèse indique l'horaire global de la discipline - Le premier chiffre entre parenthèse indique l'horaire dispensé en classe entière - Le deuxième chiffre entre parenthèse indique l'horaire d'enseignement dispensé en groupe à effectifs réduits - L'horaire de module ou de PPCP est destiné au calcul de la DHG, il doit être géré avec souplesse et pas nécessairement organisé avec ce rythme hebdomadaire. - Il est conseillé de confier l'enseignement de la VSP au même professeur de Biotechnologies. 1 La mise en œuvre de l'organisation et de l'ergonomie est à intégrer dans tous les enseignements des techniques professionnelles comme l'enseignement de la technologie liée à ces techniques. 22 ANNEXE 3 : Extraits du référentiel du CAP Petite Enfance 1. Tableau de mise en relation des référentiels des activités professionnelles et du diplôme REFERENTIEL DES ACTIVITES PROFESSIONNELLES Champ d’intervention Petite enfance FONCTIONS REFERENTIEL DU DIPLOME Compétence globale Le titulaire du CAP Petite Enfance est capable : D’assurer l’accueil, les soins d’hygiène corporelle, l’alimentation, la sécurité du jeune enfant ; De contribuer à son développement et à son éducation ; D’assurer l’entretien et l’hygiène des différents espaces de vie de l’enfant CAPACITES C1. S’INFORMER Fonction d’organisation C2. ORGANISER C11. Rechercher l’information C12. Décoder l’information C13. Sélectionner et traiter l’information C14. Identifier les besoins de l’enfant C21. Organiser un programme de travail C22. Gérer un poste de travail C23. Gérer les stocks de produits et de matériels C24. S’adapter à une situation non prévue C31. Aménager les espaces de vie C32. Entretenir les locaux et les équipements C33. Préparer et servir des collations et des repas Fonction d’exécution C3. REALISER Fonction éducative Fonction de communication COMPETENCES TERMINALES C4. COMMUNIQUER C34. Assurer les soins d’hygiène corporelle, le confort de l’enfant C35. Assurer la prévention et la sécurité C36. Mettre en œuvre des activités éducatives et de loisirs C37. Contrôler la qualité du travail effectué C41. Recevoir et transmettre un message C42. Accueillir, dialoguer, sécuriser C43. S’intégrer dans une équipe de travail 23 2- Savoir-faire C3 REALISER Etre capable de C321. Mettre en œuvre une technique de dépoussiérage (sol, équipement) Procédé manuel Ressources C32. Entretenir les locaux et les équipements Indicateurs communs aux différentes opérations : Respect des locaux et des équipements Respect des règles d’hygiène (comportement sanitaire au plan microbiologique, tenue professionnelle), Respect des règles de sécurité, d’ergonomie, d’économie, Respect du temps imparti. Qualité du résultat (absence de salissure, de trace, de dégradation, aspect esthétique) Locaux équipés Choix correct du matériel, des accessoires et des produits. Respect du dosage des produits. Marériels ; Maîtrise de la technique ; Balais ; Humidification correcte des gazes ; Gazes ; Maintien de la gaze en contact avec la surface ; Pulvérisateur ; Opportunité du changement de la gaze ; Produits agglutinants. Vitesse correcte de déplacement. Procédé mécanique Aspirateur à poussières Aspirobrosseur. C322. Mettre en œuvre les techniques de lavage et séchage Procédé manuel : Sols ; Vitrerie ; matériels utilisés pour le stockage, les préparations, le service des produits alimentaires ; Matériaux souples Locaux équipés Procédés mécaniques : Sols. Matériels à entretenir (appareils électriques, vaisselle…) Matériels et matériaux pour entretenir (fauberts, chariots, raclettes, perches télescopiques…) Produits Matériaux souples Monobrosse équipée. Aspirateur à eau. Laveuse essoreuse Chariots Produits Matériaux souples. Matériels utilisés pour : Les préparations, le service alimentaire C323. Mettre en œuvre une technique : De décontamination des locaux et des équipements Indicateurs d’évaluation Maîtrise de la technique ; Position correcte du suceur/sol ; Vitesse correcte de déplacement. Choix correct du matériel, des accessoires et des produits. Respect du dosage des produits. Maîtrise de la technique ; Mouillage adapté aux salissures et aux supports ; Opportunité du changement de la solution de lavage. Respect de la fréquence des entretiens Maîtrise de la technique ; Maîtrise des déplacements ; Maîtrise du débit de la solution de lavage. Maîtrise de la technique ; Tri correct ; Traitement des tâches ; Respect des gammes opératoires de lavage ; Contrôle des paramètres (température, temps) ; Respect des circuits. Respect de la gamme opératoire. Vaisselle. Chariot. Lave-vaisselle. Produits. Locaux (sanitaires…) matériels (biberons, jouets…), matériaux souples à décontaminer . Produits désinfectants. Matériels et matériaux souples nécessaires pour la décontamination Respect des fréquences des décontaminations. Choix correct du matériel, des produits. Maîtrise de la technique ; Application et justification de la gamme opératoire choisie ; Opportunité du changement des matériaux souples ; Traitement après usage des matériels et matériaux utilisés. 24 Etre capable de Vérifier la qualité du résultat par rapport au travail demandé Proposer des solutions correctives. Evaluer la pertinence des actes éducatifs mis en œuvre. Ressources Indicateurs d’évaluation C37. Contrôler la qualité du travail effectué Situation réelle ou simulée. Indication des critères de qualité. Travail demandé. Indication des écarts entre la qualité du résultat obtenu et le travail demandé (temps, résultats..) Auto-évaluation globale du travail effectué. Détermination des causes possibles des écarts. Propositions de corrections possibles. Auto-évaluation des attitudes éducatives et des comportements adoptés. Propositions de corrections possibles. 3- Savoirs associés Connaissances Indicateurs d’évaluation BIOLOGIE GENERALE ET APPLIQUEE 5. Maintien de l’intégrité de l’organisme Agent de contamination : différents Présentation de la diversité du monde microbien : protozoaires, microorganismes : champignons microscopiques, bactéries, virus. Indication d’exemples de germes responsables des maladies chez l’enfant. Les bactéries : classification, structure, Classification des différents types de bactéries selon : conditions de vie et de multiplication ; Des critères morphologiques ; Le type respiratoire. Présentation schématique de l’ultrastructure d’une cellule bactérienne. Indication des conditions favorables ou non à la vie et à la multiplication des bactéries. Enumération des conditions de sporulation. Les virus : caractères généraux Enoncé des critères de définition d’un virus. Comparaison des caractères généraux des virus et des bactéries. Origine des contaminations : Les différentes flores ; Inventaire et classification des sources principales de contamination. Indication des secteurs professionnels à risques relatifs au jeune Les secteurs à risques. enfant. Définition de l’infection nosocomiale. Indication des causes de contamination. Voies de pénétration dans l’organisme Indication des voies de pénétration des microorganis mes. Pouvoir pathogène des microorganismes : Pouvoir pathogène, porteur sain ; Définition du pouvoir pathogène. Explication de la notion de porteur sain. Différenciation des bactéries pathogènes spécifiques et des bactéries opportunistes. Virulence ; Définition de virulence. Indication des facteurs concourant à la virulence. Toxines : classification, mode d’action, Indication des différents types de toxines et de leurs actions. exemples. Enumération des toxines importantes en pathologie infectieuse : toxine diphtérique, staphylococcique, tétanique, botulinique, endotoxine des salmonelles. Résistance de l’organisme à l’infection microbienne : Explication du rôle mécanique, chimique, biologique de la peau et des Immunité non spécifique (barrière cutanéomuqueuses. muqueuse, réaction inflammatoire, Description de la réaction inflammatoire et indication du rôle des phagocytose) ; macrophages. Définition de la phagocytose. Indication des deux types d’immunité. Immunité spécifique (immunité humorale, Définition d’un antigène, d’un anticorps. immunité cellulaire). Indication du rôle des lymphocytes dans l’immunité. Indication des caractéristiques de l’immunité conférée par les vaccins Vaccination, sérothérapie. et les sérums. Indication des vaccinations obligatoires et conseillées. 25 Connaissances Indicateurs d’évaluation TECHNOLOGIE DES EQUIPEMENTS 2. Matériaux et revêteme nts Enoncé des critères d’identification des matériaux Textiles et revêtements textiles. Cuirs. Matières plastiques et revêtements plastiques et stratifiés. Caoutchoucs naturels et synthétiques. Bois. Verre. Produits céramiques. Métaux et alliages (aluminium, nickel, chrome, acier inoxydable). Peinture, vernis. Papiers peints Identification des propriétés justifiant l’utilisation et l’entretien 3. Matériels et appareils 3.2. Matériels et appareils D’animation et de jeux ; Livres, disques, cassettes, vidéo, instruments de musique ; Jeux, jouets. …/… D’entretien des locaux et des équipements (chariots, fauberts, raclettes, balais, aspirateurs, monobrosse,…lave-vaisselle) D’entretien des matériaux souples (laveuseessoreuse, fers à repasser, presse, machine à coudre, séchoir). Justification des choix Enoncé de la fonction globale. Enoncé du principe de fonctionnement. Identification sur un schéma des différentes parties d’un appareil Enoncé des fonctions des différentes parties ou des différents organes fonctionnels, de régulation, de sécurité). Enoncé des conditions d’utilisation dans une situation donnée (réglages, contrôles à effectuer…). Enumération et justification des opérations d’entretien et de maintenance préventive. Enoncé des signes de dysfonctionnement. Enoncé des règles de sécurité à respecter lors de l’utilisation des appareils et lors des opérations d’entretien. TECHNOLOGIE DES PRODUITS 2. Produits d’entretien (locaux – linge) 2.1. Produits de nettoyage et de lavage : Détergents. Classification des produits selon leur mode d’action. Abrasifs. Enumération des propriétés liées à leur utilisation. Détartrants. Justification des choix d’un produit pour un cas donné (nature du Solvants. revêtement, type de salissure…). Décolorants. 3. Produits de traitement des biocontaminations Dérivés phénoliques. Différenciation de l’asepsie et de l’antisepsie. Dérivés chlorés. définition de la stérilisation, de la désinfection, de la décontamination. Oxydants. Explication du mode d’action des désinfectants et antiseptiques Tensio-actifs. couramment utilisés. Alcools. Justification des précautions et règles d’utilisation. Aldéhydes. Justification des précautions et règles de stockage. Connaissances Indicateurs d’évaluation TECHNIQUES PROFESSIONNELLES Indicateurs communs Enoncé du principe de chaque technique. Justification du choix d’une technique. Indication et justification du matériel et des produits nécessaires. Enoncé et justification de l’ordre des différentes opérations. Elaboration d’une gamme opératoire s’il y a lieu. Indication des conditions de réussite. 26 1.1. Dépoussiérage : Manuel ; Mécanique. Enoncé et justification : Des règles d’hygiène corporelle adaptées à une situation professionnelle donnée ; Des règles d’hygiène et de sécurité relatives à l’usage des matériels, du linge… ; Des principes d’ergonomie. Enoncé de l’action et du résultat attendu(e). 1. technique d’entretien des locaux et des équipements Cf. Indicateurs communs 1.2. Lavage, séchage : Manuel pour sols, équipements, vitreries, vaisselle, matériaux souples ; Mécanique pour sols, vaisselle, matériaux souples. Enoncé des précautions à prendre pour éviter la dégradation des matériaux. 1.3. Décontamination des locaux et des équipements, stérilisation des matériels 27 CA PLP Interne Section : Biotechnologies Option : Santé – Environnement Session 2005 Epreuve d’admission Exploitation pédagogique de travaux pratiques Calculatrice non autorisée Durée de l’épreuve : 6 heures Coefficient : 2 Sujet n° 2 Réalisation de fritures L’épreuve a une durée totale de 6 heures. Vous disposez des 5 premières heures pour - répondre par écrit aux questions posées dans la 1ère partie de l’épreuve ; votre copie sera relevée 2 h30 après le début de l’épreuve, - préparer vos réponses aux questions posées dans la 2ème partie de l’épreuve. A l’issue de ces 5 heures, vous exposerez au jury vos réponses aux questions posées dans la 2e partie de l’épreuve, cette phase sera suivie d’un entretien avec le jury (prévoir votre exposé sur 20 à 30 minutes environ). Exposé et entretien : durée 1 heure . 28 Première partie de l’épreuve : Conception et organisation d’une activité pratique. Dans une petite collectivité accueillant des adultes, l’aide de cuisine est chargé(e), dans le cadre de ses fonctions, de réaliser pour le service du repas de midi : - 150 portions de frites, - 100 portions de beignets de pommes . A l’aide de vos connaissances et des informations complémentaires en annexe 1 : 1. Présenter l’organisation générale de l’activité. 2. Décrire les techniques professionnelles mises en œuvre. Pour chaque technique : 2.1 indiquer l’objectif et le principe de la technique ; indiquer les transformations physicochimiques opérées et leurs conséquences organoleptiques et nutritionnelles ; 2.2 indiquer le protocole de mise en œuvre en précisant les précautions particulières à prendre ainsi que les caractéristiques des équipements, matières premières et produits nécessaires ; 2.3 indiquer, s’il y a lieu, les points réglementaires à respecter ; 2.4 préciser, s’il y a lieu, les consignes de sécurité et d’ergonomie spécifiques à respecter ; 2.5 indiquer les moyens permettant de contrôler la qualité des produits obtenus. Deuxième partie de l’épreuve : Exploitation pédagogique de l’activité pratique 1- Présenter une séquence d’enseignement en lien avec l’activité pratique : « Réalisation de fritures », pour une section préparant le : BEP Bioservices dominante Agent technique d’alimentation 1.1 définir les objectifs de la séquence : objectif général, objectifs et chronologie des séances ; 1.2 situer la séquence dans le projet de formation (place dans le projet disciplinaire et articulations avec les autres disciplines). Justifier vos choix pédagogiques. 2- Présenter l’organisation de l’une des séances de cette séquence : 2.1 préciser ses objectifs, décrire les situations d’apprentissage qui permettront de les atteindre, lister les contenus d’enseignement spécifiques de cette séance ; 2.2 préciser les conditions matérielles à réunir pour cette séance ; 2.3 indiquer et décrire les documents utilisés par le professeur et ceux qui seront remis aux élèves ; 2.4 indiquer les modalités d’évaluation prévues. Justifier vos choix pédagogiques. Annexe 1 : Annexe 2 : Éléments de la situation professionnelle Extraits du référentiel du BEP Bioservices dominante Agent technique d’alimentation 29 ANNEXE 1 Éléments de la situation professionnelle - Les frites sont réalisées à partir de frites précuites surgelées (250 g par portion). - Les beignets de pommes sont réalisés à partir de 25 pommes et 1,5 kg de farine. La cuisine de cette petite collectivité est bien installée. Deux friteuses l’équipent : - une friteuse de 14 litres, associée à un gril électrique ; l’ensemble est situé à proximité directe de la banque du self. Cette friteuse à zone froide, sur roulettes, est électrique (18 kW) et peut assurer une production horaire de frites surgelées « 6x6 » de 30 kg ; - une friteuse électrique (25 kW) de 30 litres, à zone froide, intégrée au piano central de la cuisine. ANNEXE 2 Extraits de la brochure CNDP : BEP Bioservices dominante Agent Technique d’Alimentation 30 Tableau de mise en relation des référentiels de l’emploi et du diplôme RÉFÉRENTIEL DE L’EMPLOI RÉFÉRENTIEL DU DIPLÔME Compétence globale : Champ d’intervention : Agent de prévention et de traitement des biocontaminations. FONCTIONS Dans différentes collectivités ou entreprises, le rôle du BEP Bioservices est de maîtriser l’ensemble des moyens de prévention et de traitement des biocontaminations au cours des opérations de nettoyage, de décontamination, de stérilisation et de désinfection des locaux, des équipements et des produits et au cours des opérations de fabrication, conditionnement, conservation et distribution des produits alimentaires. CAPACITÉS C1 S’INFORMER C2 FONCTION FONCTION D’ORGANISATION ORGANISER et GÉRER DE C11 Rechercher l’information C12 Décoder l’information C13 Traiter l’information C21 C22 C23 C24 C25 Organiser le travail Gérer le poste de travail Gérer les produits et les matériels Contribuer à la gestion des ressources humaines S’adapter à une situation non prévue C31 Conduire des opérations d’aseptisation C32 Exécuter des tâches d’entretien, de remise en GESTION DE COMPÉTENCES TERMINALES FONCTION D’EXÉCUTION C3 RÉALISER LA C33 C34 C35 C36 QUALITÉ C37 FONCTION DE COMMUNICATION C4 COMMUNIQUER état et de rénovation des locaux et des équipements Assurer la maintenance de premier et deuxième niveaux des locaux et des équipements Aménager les locaux et l’environnement de façon rationnelle et esthétique Préparer, conditionner des produits alimentaires Distribuer les produits alimentaires et les repas Contribuer au contrôle de la qualité C41 Situer sa fonction dans l’entreprise ou la collectivité C42 Établir des relations professionnelles. 31 Etre capable de Ressources Indicateurs d’évaluation C3 RÉALISER Ressources communes : Locaux et équipements professionnels Indicateurs d’évaluation communs : Respect des locaux et des équipements. Respect de la circulation des personnes, des matériels, des produits, des denrées et du linge de manière à éviter les contaminations. Choix et utilisation corrects du matériel et des accessoires. Mise en œuvre de l’organisation prévue au poste de travail. Maîtrise des gestes et des techniques. Respect de la gamme opératoire. Respect des règles d’hygiène : comportement sanitaire au plan microbiologique, tenue professionnelle adaptée. Respect des règles de sécurité, d’ergonomie, d’économie. Respect du temps imparti. Conformité du résultat obtenu au résultat attendu. C 35 Préparer, conditionner des produits alimentaires Préparer les denrées en vue d’une production culinaire ou de leur consommation. Préparer les légumes et les fruits frais en vue de leur utilisation : Éplucher à la main ou à la machine ; Laver ; Cf. ressources communes Tailler à la main ou à la machine : en tranche, dés mirepoix, dés brunoise, julienne, paysanne. Coupe-légumes. Batteur mélangeur avec accessoires. Déconditionner des denrées conservées. Protocole de déconditionnement. Produits : - surgelés ; - déshydratés ; - appertisés ; - sous atmosphère modifiée : Éplucheuse. Couteaux. Laveuse, essoreuse. Cf. indicateurs d’évaluation communs. Qualité de l’épluchage. Respect des conditions de nombre, durée, teneur en produits chlorés des bains de lavage. Régularité du taillage. Respect du protocole de déconditionnement. Respect de l’intégrité des denrées. produits sous vide et de 4ème gamme. Traiter des denrées conservées. Protocole de traitements. Produits : - surgelés ; - déshydratés ; - appertisés ; - salés. Respect du protocole de traitement. Respect de la durée et de la température. Respect de l’intégrité des denrées. 32 Fabriquer des préparations culinaires simples. Cf. ressources communes. Fiches techniques du matériel. Fiches techniques de préparation. Conduire une technique de cuisson : - cuire dans un liquide ; - cuire à la vapeur ; - cuire au bain-marie ; - étuver ; - griller ; - rôtir ; - rissoler ; - sauter ; - frire ; - braiser ; - cuire en ragoût ; - gratiner. Matériel de cuisson : marmites, friteuses, fours, fours à micro -ondes, cuiseurs vapeur, grils, sauteuses. Conduire une technique en pâtisserie. Réaliser une pâte à crêpes, pâte à frire, pâte à foncer, pâte à choux, pâtes levées (levure chimique, levure organique). Plans de travail spécifiques. Présentation du modèle de référence. Utiliser une pâte feuilletée. Réaliser des opérations connexes : utiliser un nappage, préparer et peser les sirops, faire un caramel. Cf. indicateurs d’évaluation communs Respect des quantités (exactitude des masses et volumes). Respect des qualités organoleptiques attendues. Qualité de l’exécution (finitions, propreté). C37 Contribuer au contrôle de la qualité Vérifier la qualité du travail et proposer des solutions correctives ou des améliorations Fiche de tâches. Matériels de contrôle. Protocole opératoire de contrôle. Procès verbal de contrôle. Gamme opératoire pour chaque méthode utilisée. Indication des critères de qualité et des moyens de contrôle de qualité. Contrôle du niveau de qualité demandé. Propositions de correction immédiate si nécessaire. Comparaison du temps réel d’exécution avec le temps prévu. Détermination de la cause des écarts entre la prestation réalisée et la prestation demandée. Proposition de solutions destinées à réduire les écarts. Proposition de solutions destinées à optimiser le service. Relevé des remarques directes de la clientèle et traitement de ces informations. Matériels spécifiques 33 Ø Technologie des équipements Matériels Fonction des différentes parties du matériel. Énoncé de la fonction globale du matériel. Indication des principales fonctions techniques du matériel. Énoncé des fonctions des différents organes. Justification des organes de sécurité et de commande. Expliquer une liaison simple. Notion de liaison fonctionnelle : liaison mécanique. Fonctionnement : • conditions d’utilisation du matériel • réglage. Ø Énoncé des conditions d’utilisation d’un matériel dans une situation donnée. Identification des organes de réglage. Mise en relation entre la tâche à effectuer et les opérations de réglage. Technologie des produits Technologie des produits alimentaires. Modifications physico-chimiques intervenant lors du stockage ou des préparations culinaires et résultant de l’action : • • • de l’air de la chaleur des acides. Commercialisation des aliments frais ou transformés : • • • • gammes critères de qualité formes de commercialisation étiquetage. Définition des produits de 1ère, 2ème , 3ème, 4ème, 5ème gammes. Énumération des critères de qualité pour un aliment donné. Indication des principales formes de commercialisation des aliments. Lecture et interprétation de l’étiquetage. Identification des mentions obligatoires sur l’étiquetage. Etude technologique des différents groupes Indication : d’aliments • de la classification • des formes de commercialisation Produits laitiers • des techniques de transformation et Viandes, volailles de fabrication Produits de la pêche Œufs et ovo produits • des conditions de stockage Produits céréaliers et assimilés • des circuits de distribution Végétaux frais • des critères de choix : critères de Végétaux secs fraîcheur, rapport qualité/prix, origine Produits sucrés du produit, étiquetage Corps gras • des utilisations culinaires Boissons Condiments et épices Produits semi-élaborés. Mise en relation des propriétés et des applications culinaires : • explication d’une technique • justification d’une technique • justification de l’utilisation d’un aliment dont on exploite les propriétés d’un constituant. 34 Ø Techniques professionnelles Techniques de production et de distribution alimentaire Techniques de préparation des denrées en vue d’une production culinaire ou de leur consommation. Épluchage et lavage des fruits et légumes Taillage : main / machine Traitement des produits de la pêche Traitement des viandes de boucherie, des volailles Déconditionnement des denrées conservées Traitement des denrées conservées. Énoncé des précautions à prendre pour conserver les qualités nutritionnelles, organoleptiques et sanitaires des denrées. Énoncé des caractéristiques attendues de la denrée préparée. Fabrication d’un appareil ou d’une sauce Liaisons avec liants et émulsifiants industriels Liaisons glucidiques Liaisons protidiques Liaisons mixtes. Émulsions stables et instables Fabrication de pâtisseries Fabrication de pâtes : pâte à crêpes, pâte à frire, pâte à foncer, pâte à choux, pâtes levées à la levure chimique et à la levure organique Utilisation de la pâte feuilletée Fabrication de sirops et de caramel Techniques d’assemblage à partir de produits semi -élaborés ou prêts à l’emploi ou préparés. Ø Techniques de fabrication de préparations culinaires simples. Nutrition Constituants alimentaires. Cuisson des aliments Cuisson dans un liquide Cuisson à l’étuvée Cuisson à la vapeur Grillades et rôtis Sautés Braisés Ragoûts Fritures Énumération des ingrédients Explication des transformations subies par les aliments. Nature des constituants. Énumération des principaux éléments chimiques des bio-molécules. Définition des principales bio-molécules (oses, acides aminés, acides gras, glucides, lipides, protides, vitamines). Énoncé des principaux éléments minéraux et oligoéléments présents dans les aliments. 35 Principales propriétés utilisées en techniques culinaires. Etat physique. Solubilité. Fusion. Suspension. Émulsion. Modifications physico-chimiques intervenant lors du stockage ou des préparations culinaires et résultant de l'action : • de l'air ; • de la chaleur ; • des acides. Description d'expériences mettant en évidence les principales propriétés des constituants alimentaires. Explication des conséquences nutritionnelles des différents modes de cuisson. Explication des transformations physicochimiques susceptibles de se produire au cours du stockage et des préparations culinaires. Absorption. Destinées des produits de l'absorption. Notions sur les mécanismes de l'absorption. Utilisation des divers nutriments par l'organis me. Description de l'absorption intestinale. Présentation schématique du transport jusqu'aux organes d'utilisation. Indication des principaux rôles dans l'organisme des protides, lipides, glucides, minéraux, vitamines. Besoins nutritionnels et apports recommandés. En fonction de l'âge, du mode de vie, de l'activité, de l'état physiologique. Indication des besoins énergétiques de l'adulte (activité sédentaire). Indication de l'importance relative des apports recommandés en protides, lipides, glucides pour la journée. Justification des modifications des besoins de l'organisme par les différents facteurs et conséquences sur les apports recommandés en énergie, protides, minéraux, vitamines, eau. Place des différents groupes d'aliments. Présentation, pour une catégorie donnée d'individus, des quantités moyennes d’aliments à consommer pour chaque groupe. Étude des aliments. Enoncé des caractéristiques nutritionnelles de chaque groupe d'aliments. Classifications des aliments. Étude nutritionnelle des différents groupes Répartition, en groupes, d’une liste donnée d'aliments. d'aliments. Équivalences alimentaires. Comparaison des caractéristiques nutritionnelles données de plusieurs aliments. Énoncé et justification d'équivalences énergétiques, protidiques, calciques. Équilibre alimentaire. Rations alimentaires. Importance relative des repas. Analyse critique de menus. Physiologie de la nutrition. Digestion. Anatomie de l'appareil digestif. Digestion : modes d’action des sucs digestifs. Bilan de la digestion. Définition de la digestion. Indication des principales étapes de la digestion dans le tube digestif. Présentation du principe de la simplification des molécules par les enzymes. Énoncé des substances assimilables qui résultent de la digestion. Définition de la ration alimentaire. Présentation de la structure des repas pour une catégorie donnée de consommateurs. Vérification qualitative, à partir des menus, de l'équilibre alimentaire. Proposition et justification de modifications adaptées. Comportement alimentaire. Évolution des modes alimentaires. Erreurs alimentaires et maladies nutritionnelles. Consommation excessive de lipides, glucides, ... Indication des tendances actuelles du comportement alimentaire en France. Énoncé des conséquences d'une alimentation hyper lipidique et/ou hyper glucidique. 36 CA PLP Interne Section : Biotechnologies Option : Santé – Environnement Session 2005 Epreuve d’admission Exploitation pédagogique de travaux pratiques Calculette non autorisée Durée de l’épreuve : 6 heures Coefficient : 2 Sujet n° 3 Mise en place des espaces de distribution, préparation de la commande et vente dans une sandwicherie L’épreuve a une durée totale de 6 heures. Vous disposez des 5 premières heures pour - répondre par écrit aux questions posées dans la 1ère partie de l’épreuve ; votre copie sera relevée 2 h30 après le début de l’épreuve, - préparer vos réponses aux questions posées dans la 2ème partie de l’épreuve. A l’issue de ces 5 heures, vous exposerez au jury vos réponses aux questions posées dans la 2e partie de l’épreuve, cette phase sera suivie d’un entretien avec le jury (prévoir votre exposé sur 20 à 30 minutes environ). Exposé et entretien : durée 1 heure. 37 Première partie de l’épreuve : Conception et organisation d’une activité pratique. A partir du titre du sujet « Mise en place des espaces de distribution, préparation de la commande et vente dans une sandwicherie » et de vos connaissances : 1. Présenter l’organisation générale de l’activité de la mise en place à la vente dans une sandwicherie proposant sandwichs, salades, viennoiseries, tartes salées et sucrées, boissons chaudes et froides. 2. Décrire les techniques professionnelles mises en œuvre de la mise en place des espaces à la vente des différentes prestations . Pour chaque tâche et/ou technique : 2.1 préciser l’objectif et le principe de la tâche et/ou technique et les justifier à l’aide de vos connaissances scientifiques et/ou technologiques ; 2.2 indiquer les équipements, les matériels, les produits, les documents nécessaires en précisant leurs caractéristiques ; 2.3 indiquer les points réglementaires à respecter ; 2.4 préciser, s’il y a lieu, les consignes de sécurité et d’ergonomie spécifiques à respecter ; 2.5 présenter les outils et/ou les méthodes utilisables pour contrôler l’efficacité de la technique. Deuxième partie de l’épreuve : Exploitation pédagogique de l’activité pratique 1- Présenter une séquence d’enseignement en lien avec l’activité pratique : « Mise en place des espaces de distribution, préparation de la commande et vente dans une sandwicherie », pour une classe de : Certificat d’Aptitude Professionnelle Agent Polyvalent de Restauration 1.1 définir les objectifs de la séquence : objectif général, objectifs et chronologie des séances ; 1.2 situer la séquence dans le projet de formation (place dans le projet disciplinaire et articulations avec les autres disciplines). Justifier vos choix pédagogiques. 2- Présenter l’organisation de l’une des séances de cette séquence : 2.1 préciser ses objectifs, décrire les situations d’apprentissage qui permettront de les atteindre, lister les contenus d’enseignement spécifiques de cette séance ; 2.2 préciser les conditions matérielles à réunir pour cette séance ; 2.3 indiquer et décrire les documents utilisés par le professeur et ceux qui seront remis aux élèves ; 2.4 indiquer les modalités d’évaluation prévues. Justifier vos choix pédagogiques. Annexe : extraits du référentiel du CAP Agent Polyvalent de Restauration. 38 ANNEXE REFERENTIEL D’ACTIVITES PROFESSIONNELLES Le titulaire du CAP Agent polyvalent de restauration est un professionnel qualifié qui, sous l’autorité d’un responsable, exerce son métier dans les établissements de production culinaire et/ou de distribution alimentaire. Il assure des activités de préparation, d’assemblage et de mise en valeur des mets simples en respectant les consignes et la réglementation relatives à l’hygiène et à la sécurité. Il réalise la mise en place des espaces de distribution ou de vente et leur réapprovisionnement au cours du service. Il assure des activités de nettoyage et d’entretien des locaux, des matériels, de la vaisselle. Il conseille le client et lui présente des produits prêts à consommer sur place ou à emporter. Il procède éventuellement à l’encaissement des prestations. Par ces activités, il contribue à l’image de marque de l’entreprise. SECTEURS D’ACTIVITE Le titulaire du CAP Agent polyvalent de restauration exerce son métier dans différents secteurs : - services de restauration collective autogérée ou concédée dans les structures publiques, associatives relevant : * du secteur des administrations et des entreprises * du secteur de la santé (hôpitaux, cliniques, établissements pour personnes âgées...) * du secteur scolaire et universitaire ... privées, - nouvelles formes de restauration commerciale (consommation sur place, vente à emporter, livraison à domicile) : * restauration en libre service (cafétéria.....) * restauration rapide (vente au comptoir, en conditionnements jetables) : sandwicherie, viennoiserie, hamburgers... * restauration à thèmes - entreprises de fabrication de plateaux conditionnés (transports aérien, ferroviaire...). La dénomination de l’emploi occupé varie selon les profils de poste définis par l’entreprise ou l’établissement mais aussi selon le statut ou les conventions collectives. L’expérience professionnelle et les aptitudes personnelles permettent au titulaire du CAP Agent polyvalent de restauration d’accéder à des postes de plus larges responsabilités. FONCTIONS Les fonctions décrites sont exercées pour tout ou partie selon l’organisation des entreprises ou des établissements et au niveau de compétence de ce professionnel. 1 - Fonction de production : 1 - 1 Réception et stockage des denrées et des marchandises ; réception et entreposage des plats préparés à l’avance 1 - 2 Réalisation des opérations préliminaires sur les denrées nécessaires pour l’élaboration d’une production culinaire 1 - 3 Réalisation de cuissons préliminaires ou de finitions 1 - 4 Réalisation, par assemblage, de mets destinés à être consommés froids ou chauds 1 - 5 Conditionnement en vue d’une distribution différée dans le temps ou dans l’espace 1 - 6 Remise en température des plats cuisinés à l’avance en vue d’un service immédiat 1 - 7 Mise en place des espaces et des matériels de distribution et de vente 2 - Fonction de service et de communication : 2 - 1 Mise en valeur des produits, des espaces de distribution et de vente 2 - 2 Accueil, information, conseil et service du client ou du convive 2 - 3 Encaissement des prestations 2 - 4 Transmission d’informations 39 3 - Fonction d’entretien : 3 - 1 Entretien des locaux et des équipements 3 - 2 Lavage, rangement : de la vaisselle, des matériels et ustensiles de production 4 - Fonction de gestion de la qualité : 4 - 1 Pratique de la qualité dans les activités de production, d’entretien 4 - 2 Pratique de la qualité dans les activités de service et de communication REFERENTIEL DE CERTIFICATION CAPACITE : C3 - REALISER COMPETENCE : C 36 - PREPARER LA DISTRIBUTION, LA VENTE DES PREPARATIONS ALIMENTAIRES ET ASSURER LEUR DISTRIBUTION Unités U2 Etre capable de : C - 361 Vérifier et mettre en service les matériels assurant la conservation des préparations alimentaires pendant le service et le maintien au chaud des assiettes Ressources Appareils réfrigérants Appareils de maintien température : bain marie, étuve Chariots de distribution Fiches techniques d’utilisation Indicateurs d’évaluation Mise en fonctionnement en prenant en en compte la durée nécessaire pour obtenir la température désirée Respect des règles de sécurité et d’utilisation des appareils Propreté des appareils U2 C - 362 Mettre en ordre les Espaces de distribution, de vente, de espaces de distribution, de consommation vente et de consommation Equipements : banque de distribution, vitrines, tables, chaises... Matériels nécessaires au service : plateaux, vaisselle, couverts, serviettes Consignes U2 C - 363 Conduire la remise en température de préparations élaborées à l’avance et conservées en liaison froide Matériels de remise en température Respect des consignes Fiches techniques des matériels Conformité des températures et des Préparations culinaires élaborées à durées l’avance réfrigérées Consignes réglementaires de remise en température U2 C - 364 Maintenir en température les préparations élaborées à l’avance (liaison chaude) Matériels de maintien température Préparations chaudes Consignes réglementaires maintien en température U2 C - 365 Dresser les Préparations froides préparations froides en vue de Matériels de présentation leur distribution ramequins, coupes, saladiers Fiches techniques et consignes U2 C - 366 Approvisionner et Equipements de distribution, de réapprovisionner les espaces de vente : banques de distribution, distribution, de vente , de vitrines ... consommation : Produits alimentaires : préparations * en mets et boissons chaudes, préparations froides, * en matériels de service boissons, pain ... Matériels nécessaires au service : plateaux, vaisselle, couverts, Espaces opérationnels Mise en place ordonnée, esthétique Propreté des matériels, des équipements, des sols en Respect des consignes Conformité des températures et des durées de Respect de l’hygiène : Présentation esthétique, soignée Respect des fiches techniques et des consignes Respect des consignes de rangement et de présentation des mets et boissons Disposition esthétique et mise en valeur de l’image de marque de l’entreprise, de l’établissement Maintien de l’offre attractive par la présentation, la variété de l’offre Respect des règles d’hygiène 40 serviettes ... Fiches de travail : consignes de rangement, de présentation Organisation du service : flux, horaires C - 367 Préparer la commande Commande face au client : Préparations culinaires à emporter, à * sur assiette, en coupe ... dresser sur assiette ou sur plateau * sur plateau Consignes de dressage, de * pour emporter présentation... Approvisionnement continu en mets, boissons, matériels nécessaires au service Prise en compte de la présence du client U2 C - 368 Distribuer les repas, les Nombre et caractéristiques des préparations, les collations convives : âge, autonomie Circuits de distribution Matériels de distribution : chariots Consignes de service : horaires, durée du repas... Service des repas, des préparations dans les conditions optimales Respect de l’horaire, de la durée du repas Prise en compte des caractéristiques des convives U2 C - 369 Assurer la conservation Consignes de l’entreprise et des excédents et élimination des consignes réglementaires invendus Excédents et invendus Matériels de conservation Matériels d’élimination des déchets Documents de traçabilité Tri correct des produits selon leur devenir Respect de la réglementation et des consignes Mise en conservation adaptée des excédents et élimination judicieuse des invendus Renseignement exact des documents de traçabilité U2 Conformité à la commande, aux consignes Respect de l’hygiène, des températures de service des préparations chaudes ou froides Dressage soigné, plateau équilibré, emballage adapté Prise en compte de la présence du client CAPACITE : C3 - REALISER COMPETENCE : C 37 - ENCAISSER LES PRESTATIONS Unités U2 Etre capable de : Ressources C - 371 Ouvrir et clôturer une A l’ouverture : fonds de caisse caisse A la clôture : espèces, chèques, titres-restaurants ... Enregistrement des prestations Bordereau de caisse Indicateurs d’évaluation En clotûre, correspondance exacte entre la somme du fond de caisse enregistrée à l’ouverture et le montant des paiements encaissés sous les différentes formes Bordereau de caisse correctement renseigné U2 C - 372 Saisir le montant de Caisse enregistreuse informatisée ou chaque élément constituant le non repas ou la prestation vendue Liste des préparations, des codes et prix de vente Rapidité et fiabilité de la saisie Saisie exacte du montant de la prestation Correspondance exacte entre le montant de la prestation et les éléments qui la composent U2 C - 373 Prendre les paiements Caisse enregistreuse informatisée ou dans leurs différentes formes non Terminal bancaire pour paiement par carte Encaissement fiable et rapide Rendu de monnaie exact Tri et regroupement des recettes : espèces, chèques, titres-restaurants, ticket de carte bancaire... 41 CAPACITE : C 4 – COMMUNIQUER COMPETENCE : C 41 - PARTICIPER A LA MISE EN VALEUR DE L’IMAGE DE L’ENTREPRISE, DE L’ETABLISSEMENT Unités U2 U2 U2 U3 Etre capable de : C - 411 Participer à la mise en place d’éléments d’ambiance et de supports d’animation pour des journées, des semaines à thèmes... Ressources Espace de distribution, de vente, de consommation Projet d’animation et consignes de mise en place, de sécurité Supports et éléments de décor, d’animation C - 412 Afficher les prestations Supports et matériels nécessaires à proposées et leur prix l’information visuelle Liste des préparations et prix C - 413 Maintenir un Espaces de vente, de distribution, de environnement accueillant, consommation convivial Indicateurs d’évaluation Respect des consignes données Conformité de l’environnement Prise en compte des caractéristiques de la clientèle Affichage lisible, exact Présentation soignée Espaces propres, ordonnés pendant le service COMPETENCE : C 42 - ACCUEILLIR, INFORMER, CONSEILLER ET SERVIR LE CLIENT Unités U2 U2 U2 U2 U2 U2 U2 Etre capable de : Ressources C - 421 Prendre contact avec le Clientèle client Espaces de distribution, de vente, de consommation Tenue professionnelle C - 422 Répondre aux Client demandes d’information du Carte, spécifications et prix des client ou aux réclamations prestations proposées Tenue professionnelle C - 423 Présenter la gamme des Client prestations ou les adaptations Carte, spécifications et prix des possibles prestations proposées Consignes d’adaptation de l’offre Tenue professionnelle C - 424 Aider à la décision du Client client Carte, spécifications et prix des prestations proposées Tenue professionnelle C - 425 Prendre la commande Client Carte, spécifications et prix des prestations proposées Organisation de la distribution, de la vente : horaires, flux Moyens techniques d’enregistrement et de transmission des commandes Tenue professionnelle C - 426 Présenter le plat ou le Caractéristiques des convives : âges, plateau au client autonomie, contraintes diététiques, goûts .... Préparations culinaires dressées sur assiette ou plateau composé C - 427 Faciliter le confort du convive lors de son installation pour la consommation du repas ou des préparations Publics spécifiques : enfants, personnes handicapées, personnes alitées ..., groupes de convives... Espaces de consommation (salle de restaurant, salle à manger, chambre...) Indicateurs d’évaluation Attitude courtoise, polie, bienveillante Réponse argumentée, juste, adaptée Offre conforme à la politique de l’entreprise et aux attentes du client Argumentation adaptée Prise en compte des attentes du client Conclusion de la vente Enregistrement de la commande conforme à la demande des clients Utilisation correcte des moyens d’enregistrement et de transmission des commandes Attitude courtoise, bienveillante Respect du client et de ses choix Adéquation du plat ou du plateau aux spécificités du client (régime...), à la commande Attitude courtoise, bienveillante, polie Argumentation adaptée aux convives Respect des personnes et de leurs convictions Prise en compte des spécificités de la clientèle : âge, autonomie, groupes Attitude bienveillante, courtoise Respect de la sécurité des personnes Gestes et postures adaptés 42 Equipements adaptés à certains publics : chaises hautes pour enfants, fauteuils roulants, tables amovibles… SAVOIRS ASSOCIES S2 - SCIENCES DE L’ALIMENTATION Connaissances Indicateurs d'évaluation Unités 2 - ETUDE DES CONSTITUANTS ALIMENTAIRES - A partir d’étiquettes indiquant la composition 2 - 1 Nature des constituants et rôles dans nutritionnelle, repérage des principales biomolécules (glucides, lipides, protides, vitamines, éléments minéraux) l’organisme et indication de leurs rôles dans l’organisme - Indication des principaux éléments minéraux, oligoéléments et vitamines nécessaires au fonctionnement de l’organisme et indication de leurs rôles 2 - 2 Principales propriétés utilisées en techniques - Pour une opération culinaire donnée (lavage, cuisson...) culinaires : justification des modes opératoires en fonction des * changement d’état physique propriétés exploitées ou de celles dont on veut limiter * solubilité l’incidence * diffusion * suspension * émulsion 2 - 3 Modifications physico-chimiques intervenant - Pour un aliment ou une technique culinaire, donné, sous l’action de l’air, de la chaleur, de facteurs indication des modifications physico-chimiques chimiques (acide) : souhaitées, attendues, à éviter * lors du stockage - Explication des modifications physico-chimiques subies * lors de la mise en attente d’une préparation lors du stockage et des transformations culinaires et * lors des transformations culinaires justification des mesures adoptées (protection des denrées, maîtrise du temps de cuisson...) - Justification du mode et de la durée de stockage d’un aliment ou d’une préparation culinaire, en fonction des modifications à éviter 3 - ETUDE TECHNOLOGIQUE DES PRODUITS ALIMENTAIRES TRADITIONNELS ET NOUVEAUX * Produits laitiers * Viandes, volailles * Produits de la pêche * Oeufs et ovoproduits * Produits céréaliers et assimilés * Végétaux frais, végétaux secs * Produits sucrés * Corps gras * Boissons * Condiments, épices, assaisonnements U1 U2 - A partir de documents présentant diverses formes de commercialisation, des principes d’obtention, de transformation, de fabrication, des conditions de transport, de stockage (aspects réglementaires et techniques), des critères de choix (critères de fraîcheur, origine des produits, rapport qualité/prix) ..,indication et justification : * des conditions d’acceptation ou de refus à la réception * des protocoles de conservation, d’utilisation * des techniques de découpage, de fractionnement 4 - QUALITE NUTRITIONNELLE DES - Indication des principales caractéristiques nutritionnelles ALIMENTS 4 - 1 Caractéristiques nutritionnelles des aliments et de chaque groupe d’aliments - A partir d’un menu, d’une fiche technique, repérage des classification groupes d’aliments constitutifs d’un menu ou d’un plat 4 - 2 Equivalences alimentaires * équivalences protidiques * équivalences énergétiques * équivalences calciques ... - A partir de documents comparaison des caractéristiques nutritionnelles de divers aliments - Mise en évidence des équivalences énergétiques, protidiques, calciques 43 5 ALIMENTATION RATIONNELLE 5 - 1 Besoins et apports recommandés des adultes - Indication du besoin énergétique de l’adulte d’activité moyenne - Indication de l’importance relative des apports recommandés journaliers en protides, lipides, glucides 5 - 2 Facteurs de variation des besoins : âge, activité, - Justification des modifications des besoins de état physiologique et incidences sur les apports l’organisme en raison de l’activité, de l’âge, de l’état physiologique (les apports recommandés seront donnés) recommandés 5 - 3 Ration alimentaire et principes d’une - Indication, pour l’adulte d’activité moyenne des alimentation hyposodée, d’une alimentation quantités d’aliments à consommer quotidiennement hypoénergétique. - Indication de l’importance relative de chaque prise 5 - 4 Organisation de la journée alimentaire en alimentaire d’une journée pour un adulte et pour un enfant fonction des catégories de convives (enfants, personnes âgées, adultes ....) et importance relative de chaque repas - Pour une structure donnée de repas ou de journée 5 - 5 Equilibre alimentaire : plans alimentaires ; alimentaire, proposition de menus et contrôle de menus l’équilibre qualitatif par vérification des groupes d’aliments 6- COMPORTEMENT ALIMENTAIRE 6 - 1 Evolution des modes alimentaires : * goûts et préférences, interdits * évolution de la demande du client : - recherche de produits traditionnels, - aliment-service - structure des repas et restauration rapide * évolution de l’offre alimentaire : - restauration rapide - restauration à thème U1 - A partir de données statistiques, indication des tendances U2 actuelles des modes alimentaires - Mise en relation de l’évolution de l’offre et de l’évolution de la demande - Dans une liste de plats sélection de ceux qui pourraient figurer dans la carte d’un restaurant à thème, ou d’une journée à thème (fête, région, pays...) 6 - 2 Erreurs alimentaires et maladies nutritionnelles - Indication des principaux déséquilibres quantitatifs et * incidences à long terme d’un déséquilibre qualitatifs et de leurs effets à long terme sur la santé alimentaire (excès et carences) - Indication des conséquences des principales carences minérales et vitaminiques selon les groupes de personnes concernées (enfants, personnes âgées) 6 - 3 Déterminants de la prise alimentaire : * conditions de la prise des repas : - tendances actuelles - aspects culturels * qualités organoleptiques des aliments - rôle des organes des sens dans l’acte alimentaire - propriétés organoleptiques des aliments : couleur, saveur, flaveur, texture - influence des couleurs, du volume, de la texture, de la présentation sur l’appétence et sur le choix du client - influence des modes de conservation, de maintien et de remise en température sur les qualités organoleptiques des aliments et des préparations - A partir de données fournies repérage des tendances actuelles de la prise de repas au domicile et hors domicile (temps consacré, nombre de convives, plats consommés, ambiance...) - Indication des aspects culturels à prendre en compte dans l’offre de restauration pour répondre aux attentes de la clientèle (en fonction de la région, de la religion, du pays d’origine...) - A partir d’exemples de protocoles de réalisation et de présentation, mise en relation des consignes données et des facteurs organoleptiques déterminant le choix du client. 44 S 3 - CONNAISSANCE DES MILIEUX PROFESSIONNELS I - CONNAISSANCE DE L’ENTREPRISE Connaissances Indicateurs d’évaluation Unités 1 - LE SECTEUR DE LA RES TAURATION U1 1 - 1 La restauration hors -foyer : U2 * Structure, fonctions U3 - restauration commerciale (indépendante, relevant d’une chaîne, appartenant à un groupe) - restauration collective : - Identification des différents types d’entreprises existant ° services autogérés dans la région économique ° services concédés aux sociétés de restauration * Evolution quantitative et qualitative - importance économique - évolution des concepts de restauration : (facteurs socio-économiques, changement de comportement alimentaire, nouvelles techniques, nouveaux produits...) 1 - 2 Fonctionnement des entreprises ou des services de restauration * Organigrammes hiérarchiques et fonctionnels : - de l’exploitation - de l’équipe - Repérage dans l’organigramme de l’exploitation de la place de son équipe de travail et des liens hiérarchiques et fonctionnels - Repérage dans l’organigramme de l’équipe de sa place et de ses relations hiérarchiques et fonctionnelles * Organisation de la production : - production avec service immédiat - production avec service différé: ° en liaison chaude ° en liaison froide réfrigérée * textes réglementaires en vigueur (arrêté du 9-5-95, du 26-9-97 ...) - Pour les différents types d’organisation de la production et du service : * énoncé du principe * énoncé de leurs avantages et de leurs limites - Pour des tâches relevant de ces différents types d’organisation : * justification des consignes au regard des textes réglementaires donnés * justification des pratiques professionnelles au regard des consignes reçues * Organisation du mode de distribution : - modes de distribution ° consommation sur place : + service à la place (table, lit..) + libre -service(linéaire, « scramble »...) ° vente à emporter ° portage à domicile ... - Pour une situation donnée, mise en relation du principe de distribution, de l’organisation de l’espace, et des matériels nécessaires - équipements des espaces de distribution, de consommation, de vente ; matériels de transport, de distribution, de consommation, de vente * Image de marque de l’entreprise ou du service - matérialisation de l’image de marque (concepts explicites) : - Dans des situations professionnelles données, ° tenue professionnelle identification des éléments constitutifs de l’image de ° agencement et mise en valeur des espaces, marque de l’entreprise ° animations ° consignes d’accueil, de travail.. U1 U2 U3 45 - rôles du professionnel sur l’image de marque - Mise en relation de l’image que l’entreprise veut (concepts implicites) transmettre et des consignes données au professionnel ° attitudes, comportements vis à vis du client ° pratiques professionnelles ° consignes de l’entreprise (accueil, travail, hygiène...) U2 2 - LES RELATIONS AVEC LA CLIENTELE 2 - 1 Principes de la communication interpersonnelle * Schémas du processus de communication - Dans une situation professionnelle donnée identification * Techniques favorisant la communication avec le exacte : client (écoute active, reformulation, questionnement) * du message * de l’émetteur et du destinataire - Dans une situation professionnelle donnée indication des techniques de communication à mettre en œuvre 2 - 2 La clientèle * Caractéristiques : âge, activité, clientèle captive (hôpital, école...), clientèle mobile (cafétéria...), état physiologique, données culturelles... * Attentes et motivations - Dans une situation donnée mise en relation de la nature des productions, des impératifs de distribution ou de service, avec les motivations, les attentes et les caractéristiques de la clientèle 2 - 3 Comportement du professionnel avec le client * Accueil, prise de contact, prise de congé * Présentation physique et attitudes (communication non verbale) * Expression verbale - Dans une situation de vente ou de service donnée, indication et justification : 2 - 4 Service et vente * de la démarche adoptée * Identification des besoins et des désirs du client * du niveau de langage utilisé * Présentation des produits et des prix * des attitudes et comportements adoptés * Prise en compte des objections et argumentation, aide à la décision * Proposition de vente complémentaire * Conclusion de la vente et service 2 - 5 Traitement des demandes et réclamations U2 * Les raisons possibles * Modes de réclamations (écrit, oral) - Pour une situation de demande ou de réclamation donnée * Comportements à adopter vis à vis de la personne : qui demande ou qui réclame * identification de l’objet de la demande ou de la * Suites à donner vis à vis de la hiérarchie réclamation * justification de la démarche et du comportement à 2 - 6 Signalisation du lieu de vente ou de adopter distribution * Objectifs de la signalisation comme moyen de communication et de promotion des produits, d’information du client, de facilitation des circulations, des choix ... - Indication des objectifs et de l’importance de la * Moyens : affichage, fléchage ... signalisation pour le client et pour l’entreprise * Réglementation en matière d’affichage des prix - Identification des moments et des lieux clefs de mise en * Sécurité dans la mise en place de la signalisation place ou des changements d’affichage 3 - GESTION APPLIQUEE 3 - 1 Principes de gestion des stocks * Nature des stocks : produits alimentaires, produits - Valorisation d’une fiche de stock d’entretien, accessoires du service (serviettes, sets...) U1 U2 46 * Constitution du stock et principe de rotation 3 - 2 Coûts et prix de vente * Les principaux coûts en restauration : - coûts matière - coûts de personnel - coûts des matériels de service (verres, assiettes , couverts, plateau, serviettes... * Composantes du prix de vente : - notion de marge et de taxes 3 - 3 Paiement des prestations et des repas * Moyens de paiement des repas (espèces, chèque, titre restaurant ,carte bancaire, carte d’entreprise...) * Documents de facturation et d’encaissement * Etapes de la tenue de caisse - Calcul d’un coût matière à partir d’une fiche technique de fabrication - Pour un plateau, une prestation donné(e) : * calcul du coût matière * mise en évidence des composantes du prix de vente * mise en évidence de l’importance relative du coût matière - Dans une situation donnée (casse, perte...) calcul du coût résultant pour l’entreprise - Pour un nombre donné de prestations servies (ex : par jour, par mois...) calcul du coût des « accessoires de service » (sets, serviettes, sachets de sel, sachets d’emballage...) - Indication des précautions particulières à prendre pour chaque mode de paiement - A partir de documents de facturation et d’encaissement, repérage des éléments d’information et des erreurs éventuelles - Utilisation du vocabulaire adapté - Indication des étapes obligatoires de la tenue de caisse et justification de leur importance. II - RATIONALISATION DE LA PRODUCTION ET DES SERVICES Connaissances Indicateurs d’évaluation 2 – ORGANISATION DE LA PRODUCTION ET DES SERVICES 2 - 1 Organisation du travail * Eléments à prendre en compte pour optimiser la production et les services : Nature des tâches et qualification professionnelle, organisation d’équipe de travail * Chronologie des tâches et mesure des temps d'exécution * Coût de production : composantes 2 - 2 Organisation des postes de travail * Organisation d’une tâche - Analyse fonctionnelle et approche ergonomique : ° d’une tâche de réception, entreposage des denrées ° d’une tâche de production ° d’une tâche de service ° d’une tâche d’entretien Unités U1 U2 U3 - A partir d’e xemples d’équipes de travail et de tâches à réaliser : * identification du rôle de chacun en fonction de sa qualification. * justification de sa place personnelle dans l’équipe - Identification de sa place dans l’organigramme du personnel. - Pour différentes tâches, identification des éléments entrant dans le coût de production. - Mise en évidence de l’impact de ses activités sur le coût de production ( en hausse ou en baisse). - Commentaire des consignes de l’entreprise liées à un objectif de coût de production. - A partir de tâches professionnelles : * mise en évidence chronologique des différentes phases de l’activité * énumération du matériel nécessaire pour chacune des phases de travail * énumération des produits nécessaires pour chacune des phases de travail * identification des facteurs de risques et indication des règles d’hygiène et de sécurité à respecter lors de l’organisation du poste de travail adapté à ces tâches et de la réalisation de ces tâches. - Pour différents exemples de tâches, justification des gestes et postures à adopter en vue d’une prévention des risques professionnels 47 * Organisation dans l’espace * Organisation dans le temps 2 - 3 Techniques de travail * Techniques de stockage * Techniques de production culinaire * Techniques d'entretien * Techniques de service et de vente - A partir d’exemples de tâches complexes et diverses : * mise en évidence des différents sites de travail * mise en évidence des circuits à respecter en les justifiant par rapport à l’hygiène et à la sécurité. - A partir d’exemples de tâches complexes, élaboration de son plan de travail personnel en justifiant la chronologie proposée par rapport à l’hygiène, aux contraintes de temps, à un travail dans une équipe - Pour chaque technique professionnelle, mise en relation de U1 la tâche à réaliser avec : U2 * les produits et les matériels choisis U3 * l'organisation du travail * les protocoles, les réglementations et consignes à respecter * la qualité du résultat attendu - A partir d’exemples de documents de communication 2 - 4 Documents techniques de communication interne ou externe : professionnelle * identification de l’émetteur et du destinataire * Les documents de communication interne à * décodage exact du document l’entreprise : consignes, notes de service, * utilisation du document à bon escient protocoles, documents de traçabilité, fiches techniques, fiches de stock, planning... * Les documents de communication externe et les documents commerciaux : bon de commande, bon de livraison, étiquettes, cahier des charges, publicité de l’entreprise 3 - QUALITÉ DE LA PRODUCTION ET DES SERVICES 3 - 1 Qualité dans l’entreprise * Concept de qualité * La qualité en tant qu'investissement par rapport à la fidélisation du client, à la perénisation de l'entreprise, à la satisfaction du personnel * Coût de la non-qualité : * Contrat de qualité, normes de qualité 3 - 2 Critères de qualité : * critères d’acceptation, de refus, de tolérance. * validité par rapport aux besoins et intérêts de l’entreprise U1 U2 U3 - Identification dans les consignes données par l’entreprise de celles qui sont relatives à la qualité, et justification de ces consignes - Identification dans ses activités professionnelles des risques de non-qualité, en indiquant les conséquences possibles d’une non qualité - Repérage dans ses activités de causes de défaillance - Evaluation de la qualité de ses activités : mise en évidence des critères d’acceptation ou de refus - Identification dans ses activités professionnelles des points clés de la qualité, en précisant les indicateurs de qualité possibles * validité par rapport aux attentes et aux besoins du client * adhésion du professionnel au projet de l'entreprise 3 - 3 Mesure de la qualité : - Indication des contrôles obligatoires aux différents postes U1 * notion d’indicateurs de la qualité et de de production U2 satisfaction du client - Indication des contrôles volontaires possibles aux U3 * contrôles obligatoires, contrôles volontaires différents postes de travail. 48 * différents types de contrôles : visuel, par comptage, par pesée, par lecture directe d’outils de contrôle * Instruments et appareils de mesure et de contrôle : balance, thermomètre, sonde... * moyen de mesure de la qualité auprès du client (questionnaire d'évaluation, cahier de suggestion....) - Indication du protocole de mise en oeuvre de différents contrôles dans des situations données. - Indication des modalités et précautions d’utilisation des appareils de mesure et de contrôle de la qualité. - Indication et justification des prélèvements alimentaires obligatoires (plat témoin) 49 RAPPORT DE LA PREMIERE PARTIE ECRITE Rapport écrit par Mesdames BERNARD, CHERIGNY, CONERARDY, FEAT, GICQUEL Sylviane, LONJON, ROGEON, ROGUEDA, PUELL. Cette première partie est notée sur 15 points. SUJET N°1 Entretien quotidien d’une classe maternelle et entretien périodique des jouets (section des 2 à 4 ans) RESULTATS - Nombre de copies corrigées : 38 Moyenne des notes : 6,73 Note la plus haute : 13 Note la plus basse : 3, 75 Notes = à la moyenne : 11 ELEMENTS DE CORRIGE Le sujet est construit en lien avec les compétences C 32, C 37 (voir annexe 3) Introduction : présentation du sujet 1ère partie : Conception et organisation d’une activité pratique 1 – Organisation générale de l’activité On attend du candidat qu’il fasse apparaître : • l’analyse de la situation : compréhension du sujet ; • l’organisation chronologique et sa justification ; • la périodicité de l’entretien des jouets et la justification ; • le moment de l’activité dans la journée ; • la durée des activités ; • la notion de tri des jouets, • la préparation de la salle et le port d’une tenue professionnelle ; • la remise en état du local. Exemple d’organisation partielle de l’entretien des jouets : trier les jouets, lancer le lavage en machine des jouets en matières textiles, mettre à tremper les jouets en matière plastique, en caoutchouc lisse et en métal. Pendant les temps de trempage nettoyer manuellement les jouets en bois… Les jouets propres et secs sont rangés dans la salle une fois l’entretien du sol terminé. 50 2- Techniques 2-1 Objectifs et principes de chaque technique Techniques Objectifs Balayage humide Lavage-désinfection du sol Lavage-désinfection des jouets Principes Justifications Eliminer les salissures non adhérentes Action mécanique par agglutination Eviter la dispersion des salissures dans l’atmosphère Eliminer les salissures adhérentes et réduire la charge microbienne Bionettoyage par : Action mécanique Action chimique Temps d’action Température Bionettoyage par : Action mécanique Action chimique Temps d’action Température Prévenir les biocontaminations afin de limiter la propagation des maladies contagieuses Assurer la propreté visuelle Eliminer les salissures adhérentes et réduire la charge microbienne Prévenir les biocontaminations afin de limiter la propagation des maladies contagieuses Assurer la propreté visuelle 2-2 Protocole, équipements, matériels et produits 2.1.1 Entretien quotidien du sol thermoplastique de la classe Protocole • Balayage humide • Lavage avec détergent désinfectant • Rinçage si détergent désinfectant alimentaire Equipements et matériels • Balayage humide : balai trapèze avec gazes pré imprégnées en non tissé à usage unique, poubelle, sac poubelle, pelle. • Lavage et rinçage : balai pour lavage à plat avec son bandeau de lavage (= balai rasant ou balai faubert), chariot à deux seaux avec presse. Produits : eau, détergent désinfectant ou détergent et désinfectant aux normes alimentaires 2.1.2 Entretien périodique des jouets Les techniques choisies (action de la chaleur et/ou des produits désinfectants) tiennent compte des caractéristiques des matériaux à entretenir. Matériau principal de constitution Protocole Matières textiles Laver en machine :30°C à 40°C Sécher à l’air libre ou en sèche linge Bois- métal Laver désinfecter sans trempage Laisser agir Rincer Sécher Matières plastiques, caoutchouc lisse Laver désinfecter Respecter le temps d’action Rinçage Sécher Equipements et matériels Bacs à linge (collecte et tri) Lave linge Etendoir et pinces à linge ou sèche linge (rotatif ou armoire) Lavettes Bacs Brosses, tampons abrasifs doux Papier absorbant Plan de travail + linge Bacs Lavettes Brosses, tampons abrasifs doux Papier absorbant Plan de travail + linge Produits Lessive désinfectante Détergent désinfectant alimentaire Détergent désinfectant alimentaire 51 2.3. Points réglementaires à respecter • • Utiliser d’un détergent-désinfectant alimentaire pour la sécurité des enfants. Rincer obligatoirement les jouets. 2.4. Consignes de sécurité et d’ergonomie Consignes relatives à la manipulation des produits : respect des dosages, interdiction de mélanger les produits, port de gants …selon étiquetage, stockage des produits inaccessible aux enfants. Consignes d’ergonomie afin de limiter les contraintes posturales au moment de l’utilisation du chariot, du port de charges, du travail prolongé devant le bac de lavage (adopter de bonnes positions, choisir des matériels adaptés, …). Prévention des chutes. 2.5. Méthodes de contrôle Contrôles visuels Les contrôles microbiologiques peuvent être envisagés, en cas de contamination exceptionnelle , par des organismes agréés : prélèvement par empreinte ou par écouvillonnage (lames gélosées, boîtes-contact…) SUJET N°2 RESULTATS - Nombre de copies corrigées : 27 Moyenne des notes : 7,8 Note la plus haute : 11,75 Note la plus basse : 4,75 Notes = à la moyenne : 14 ELEMENTS DE CORRIGE Le sujet est construit en lien avec les compétences C 35, C 37 (voir annexe 2) Introduction : présentation du sujet 1ère partie : Conception et organisation d’une activité pratique 1 : Organisation générale du sujet On attend du candidat la présentation d’une organisation chronologique et logique des différentes tâches à réaliser : description, planning, … Cette organisation doit préciser les temps nécessaires à chacune des tâches : temps de réalisation (opérations préliminaires et cuisson) mais aussi temps de repos de la pâte. L’organisation proposée doit enchaîner les différentes tâches de manière logique et pertinente en fonction des équipements et des impératifs du service. La remise en état des postes de travail devrait également apparaître. 52 2.Techniques professionnelles à mettre en oeuvre 2.1 Objectif et principe La réalisation de fritures a pour objectif de développer les qualités organoleptiques de certains aliments en modifiant leur couleur, leur croustillant, leur saveur, … Le principe des fritures est de cuire par immersion des aliments dans un corps gras chaud. On peut frire des aliments (frites) ou des préparations (aliments « enrobés », beignets, pommes dauphine…). 2.1 Suite Transformations physico chimiques Conséquences organoleptiques BEIGNETS Préparation et repos de la pâte Développement de l’élasticité du gluten de la farine en présence d’eau, renforcé par l’action mécanique exercée au moment de la préparation de la pâte. Gonflement des grains d’amidon. BEIGNETS ET FRITES Cuisson Perte d’eau : beignets : pour l’enrobage ; frites : pour la pomme de terre. Formation d’une croûte colorée qui résulte : - de la coagulation du gluten ; - de la caramélisation des glucides ; - des réactions de Maillard. Cuisson de la pomme à l’intérieur de l’enrobage. Conséquences nutritionnelles La valeur nutritionnelle de l’aliment mis en friture est considérablement modifiée : augmentation de l’apport en lipides, surtout saturés, les produits frits absorbant en huile environ 20 % • perte d’eau Outre le brunissement des produits, la caramélisation des glucides et les réactions de Maillard entraînent la modification du goût par l’apparition de produits sapides. On obtient un produit : croustillant en surface ; dont l’intérieur reste moelleux ; de couleur appétissante ; de saveur intéressante ; d’odeur caractéristique. Dans le cas des beignets de pommes, l’enrobage préalable à la mise en friture transforme considérablement l’aliment initial. • destruction des vitamines thermosensibles • risque d’apparition de constituants toxiques si mauvais choix de corps gras, si bain de friture usé, si friture mal conduite • apport de sel (frites) ou de sucre (beignets) en « finition » • apport de glucides supplémentaires provenant de la farine dans le cas des beignets de pommes. ? ramollissement des fibres La digestibilité des fritures est de la pomme. variable ; elle dépend essentiellement de l’huile utilisée, de son état au moment de la réalisation et de la conduite de la cuisson. 53 2-2 Protocole et précautions à prendre – équipements, matières premières et produits Ø Protocole (présentation sommaire) Protocole de réalisation Protocole Beignets de pommes Préparer la pâte à beignets Laisser reposer Préchauffer l’huile Laver les pommes Eplucher, vider Tailler (rondelles de 5 mm d’épaisseur) Equipements Batteur mélangeur Bac gastronorme Chambre froide Matières premières Produits Œufs, Farine, Lait, Sel Pommes Plaques à débarrasser Bac gastronorme Enrober les rondelles de pommes avec la pâte Mettre à frire (150°C) Egoutter Dresser Sucrer Refroidissement ou maintien à température Frites Préchauffer l’huile Déconditionner Mettre à frire (180°C) Egoutter Saler Protocole de contrôle de la qualité de Etapes En fin de service : Pratiquer un test d’auto contrôle de la qualité du bain de friture Lorsque le bain est refroidi, Filtrer l’huile Friteuse à zone froide (30 L) Huile Bac gastronorme Sucre Cellule de refroidissement rapide + chambre froide Ou étuve Friteuse à zone froide (16 L) Frites précuites surgelées Huile Bac gastronorme Sel l’huile Justification Méthodes mises en oeuvre Contrôler la qualité du bain, s’assurer qu’il peut encore servir Test d’auto contrôle ; lire §2.3 Supprimer les résidus nocifs qui accélèrent la dégradation du bain Vidange de la zone froide. L’huile retirée est filtrée et réintégrée au bain. Eviter carbonisation et odeurs. Ø Précautions particulières à prendre Eviter d’utiliser le même bain d’huile pour des aliments de goût différent. Respecter les quantités d’aliments à frire prévues par le fabricant de la friteuse. Une surcharge du panier fait chuter la température du bain et rend la remontée en température plus longue ce qui engendre une plus grande imprégnation d’huile dans l’aliment à frire à Produits de texture désagréable et grande consommation d’huile. 54 Adapter la température du bain aux produits à réaliser : frites 180°C, beignets 150°C. Vérifier de temps en temps la justesse du thermostat. Eviter de prolonger l’égouttage des aliments au-dessus du bain d’huile car l’huile qui s’égoutte des aliments s’oxyde rapidement au contact de l’air. Ne pas saler, ne pas sucrer les aliments au-dessus du bain d’huile. Couvrir le bain dès qu’il n’est plus en service pour éviter son oxydation au repos et, en même temps, la contamination par les poussières. Remplacer un bain usé ; ne pas rajouter de l’huile neuve dans un bain usé car l’huile neuve se dégrade très vite au contact de l’ancienne. La remise à niveau d’un bain correct avec de l’huile neuve ne pose, par contre, pas de problème. Ø Compléments relatifs • aux équipements La friteuse électrique à zone froide : Dans cet appareil, la localisation de la résistance permet de recueillir les particules dans la partie basse (température inférieure d’au moins 60°C à celle du bain). Cette caractéristique évite la carbonisation des résidus à l’origine de la formation de composés toxiques et oxydatifs. ‚ aux matières premières et produits Peu d’éléments sont à développer sur les pommes, la farine, les œufs, le lait. On attend des compléments sur les huiles utilisées dans les collectivités pour les bains de friture. Seules les huiles étiquetées « pour friture », dont la teneur en acide a-linolénique ne dépasse pas 2 %, peuvent être utilisées. Les collectivités semblent actuellement utiliser essentiellement l’huile d’arachide ou l’huile de palme. Toutes deux sont d’origine végétale. L’huile d’arachide est riche en acides gras mono insaturés ; elle est fluide à température ordinaire. L’huile de palme contient surtout des acides gras saturés (79 %) ; c’est une huile concrète. Remarque : L’utilisation de l’huile de palme dans la restauration collective est controversée du fait de sa richesse en acides gras saturés favorisant l’apparition des maladies cardiovasculaires. 2.3. Points réglementaires à respecter Ø « Les graisses et huiles dont la teneur en composés polaires est supérieure à 25 % sont impropres à la consommation » : pour la DGCCRF, un bain de friture est altéré dès lors qu’il renferme 25 % de triglycérides oxydés. Pour mémoire, il n’y en a que 2 à 3 % dans les huiles neuves. Pour être en conformité avec la législation mais surtout pour assurer aux usagers la consommation de produits de bonne qualité organoleptique et nutritionnelle, il convient de contrôler soigneusement la qualité des bains de friture. Des moyens d’auto contrôle existent ; il s’agit généralement de tests colorimétriques permettant d’apprécier le degré d’altération thermo-oxydative du bain de friture. Exemples : « Fritest » dose l’acidité de l’huile et développe des colorations allant du jaune clair au jaune foncé ; « Oxifrit-test » dose les triglycérides oxydés et développe des colorations allant du bleu au marron en passant par le vert. Ces 2 tests d’auto contrôle se réalisent à chaud. Les résultats obtenus correspondent aux mentions : « Graisse bonne, Encore bonne, À changer, Altérée ». Ø Il convient de respecter rigoureusement la DLUO des huiles employées pour les bains de friture d’autant plus que le bain est généralement utilisé bien au-delà de sa date de mise en route. La DLUO préserve essentiellement du rancissement des huiles. Les huiles usagées doivent être prises en charge par des organismes agréés de manière à être recyclées. 55 2.4. Consignes de sécurité et d’ergonomie Consignes de sécurité Outre les consignes visant à assurer la sécurité sanitaire des aliments produits – détaillées ci-dessus – il convient de développer les consignes de sécurité relatives à la prévention des risques suivants pour les opérateurs : - risque de brûlures par éclaboussures, - risque d’incendie : les vapeurs d’huile trop chaude, les gaz libérés par dégradation de l’huile s’enflamment spontanément. à La friteuse est un appareil dangereux. On peut développer les consignes relatives à la prévention des glissades et des chutes. Consignes d’ergonomie On peut développer les consignes destinées à limiter les contraintes posturales. 2.5. Méthodes de contrôle de la qualité des produits obtenus Les contrôles de qualité portent essentiellement sur les qualités organoleptiques des produits obtenus. On peut mettre en œuvre des contrôles : - visuels, portant sur la couleur des produits (plus ou moins brune) et sur leur aspect (plus ou moins gras, plus ou moins ferme) ; - gustatifs, pour apprécier la texture, la croustillance, la saveur… voire la digestibilité des produits obtenus. SUJET N°3 RESULTATS - Nombre de copies corrigées :19 Moyenne des notes :6 ,83 Note la plus haute : 10,5 Note la plus basse : 02 Notes = à la moyenne : 9 ELEMENTS DE CORRIGE Le sujet est construit en lien avec les compétences C 36, C 37, il permet également de mobiliser les compétences C 41 et C 42 1ère partie : Conception et organisation d’une activité pratique Introduction Présentation de la restauration commerciale et de sa progression en lien avec l’évolution des modes alimentaires Comparaison avec la restauration collective, réglementation de mai 1995 … Annonce du plan 56 1- Organisation générale de l’activité Organisation générale dans le temps et l’espace en tenant compte : - de la réglementation en vigueur : arrêté du 9 mai 1995 ; - de la marche en avant ; - de la démarche HACCP ; - du guide de bonnes pratiques ; - des notions d’équipes, de planning… afin de répondre aux fonctions mises en œuvre pour la réalisation de ces activités. Les préparations préliminaires des denrées sont hors sujet. On attend uniquement : - préparation personnelle et bionettoyage ; - mise en place des espaces de distribution de vente ; - mise en valeur des produits, des espaces de distribution et de vente ; - accueil, information, conseil, préparation de la commande et service du client ; - encaissement des prestations ; - réapprovisionnement ; - remise en état et gestion des invendus. Dans le référentiel d’activités professionnelles, sélectionner les pages 14 à 17. 2- Techniques et / ou tâches mises en oeuvre Objectifs, principes et justification pour chaque tâche ou technique suivante Ø Préparation personnelle et bio nettoyage : - lavage des mains - réalisation d’un bionettoyage du local et mise en ordre de l’espace de consommation Ø Mise en place des espaces de distribution - Approvisionnement et réapprovisionnement en matériel et produits nécessaires au service et à la vente de façon rationnelle, ordonnée et esthétique. - Mise en route des matériels assurant la conservation et la cuisson, vérification des températures. - Affichage de la dénomination et du prix des produits proposés de façon exacte lisible et soignée. - Participation à la mise en place d’éléments d’ambiance et de supports d’animation en respectant les consignes. Ø Service - Accueil et prise de congé du client en adoptant une attitude courtoise, polie, bienveillante - Proposition, suggestion de l’offre et réponse aux demandes, aux objections et réclamations réponse argumentée , juste adaptée - Prise de commande ° enregistrement de la commande conforme à la demande des clients ° utilisation correcte des moyens d’enregistrement et de transmission des commandes ° attitude courtoise, bienveillante ° respect du client et de ses choix - Dressage et préparation de la prestation face au client - Aide au confort de la clientèle - Recueil du niveau de satisfaction du convive - Réapprovisionnement de la banque. 57 Ø Encaissement de la prestation - Ouverture et clôture de la caisse ° correspondance exacte entre la somme du fond de caisse enregistrée à l’ouverture et le montant des paiements encaissés sous différentes formes ° bordereau de caisse correctement renseigné - Identification des éléments de la prestation à encaisser - Saisie des prestations sur le système d’encaissement - Traitement et encaissement des paiements ° saisie exacte ° encaissement fiable et rapide, rendu de monnaie exact. Tri et regroupement des modes de paiement Ø Gestion des invendus Ø Remise en état L’énoncé précise qu’il faut pour chaque technique citée : les objectifs, le principe, et les justifier ; le matériel, l’équipement, les produits et les documents et les caractériser. Par exemple : - approvisionnement et réapprovisionnement en matériel et produits nécessaires au service et à la vente de façon rationnelle, ordonnée et esthétique. Objectifs : Organiser son travail, favoriser sa rapidité Certains éléments d’organisation fournissent des critères de maîtrise de certaines opérations, l’organisation du travail dans le temps ou l’espace permet d’éviter les contaminations croisées entre produits et environnement… er er respect de la règle « 1 entré, 1 sorti » le savoir faire professionnel s’exprime également dans l’aptitude à apprécier la bonne conduite des opérations (assemblage de denrées alimentaires…) et la qualité des produits (état de fraîcheur des eres, matières 1 DLC, DLUO) Justification : Mise en valeur de l‘image de marque de l’entreprise, maintien de l’offre attractive par la présentation et la variété - Matériel, équipements, produits et documents : consommables, armoires et vitrines réfrigérées, plateaux, vaisselle jetable, serviettes, emballage… fiches de relevé de température, liste tarifaire des produits Quelques caractéristiques : vitrines réfrigérées à 3°C, en acier inoxydable 2.3. Points réglementaires à indiquer par exemple Examens médicaux obligatoires (arrêté du 10 Mars 1977) Arrêté du 9 mai 1995 relatif à l’hygiène des aliments remis directement au consommateur Guide de bonnes pratiques d’hygiène 2.4. Consignes de sécurité et d’ergonomie : Respect des consignes de sécurité concernant par exemple - l’ergonomie (manutention de marchandises lourdes et encombrantes) : gestes et postures - le risque de chutes et glissades - le risque électrique - le risque de brûlure 2.5. Méthodes de contrôle Contrôle visuel : propreté des espaces de vente, présentation des produits. Contrôles bactériologiques de surface : lames gélosées, boîtes-contact, écouvillonnage, … à fiches de contrôle des préparations : par un laboratoire indépendant (les plats témoins ne sont pas obligatoires en restauration commerciale) 58 ELEMENTS DE CORRIGE ET PISTES DE REFLEXION POUR L’EXPLOITATION PEDAGOGIQUE deuxième partie de l’épreuve communs aux sujets n°1, n°2 et n°3 2ème partie : Exploitation pédagogique de l’activité pratique 1ère question : présentation d’une séquence d’enseignement La séquence d’enseignement exposée doit mettre en évidence l’articulation entre les disciplines d’enseignement technologique et professionnel. L’exposé mettra aussi en évidence la chronologie pertinente des séances. Il est indispensable d’identifier les disciplines d’enseignement relevant de la compétence du PLP Biotechnologies, au regard de la séquence d’enseignement exposée. La séquence peut être en lien : avec la formation en entreprise ; avec un PPCP ; avec des enseignements généraux ; … Il faut nécessairement que le déroulement proposé soit : en conformité avec les limites de compétence décrites dans le référentiel (« être capable de » et « indicateurs d’évaluation ») ; adapté au niveau des élèves et à la finalité de la formation et du diplôme ; réaliste et cohérent (organisation dans le temps, organisation des enseignements, répartition des horaires). Le candidat doit argumenter ses choix pédagogiques. 2ème question : présentation de l’organisation de l’une des séances de cette séquence Il convient de répondre fidèlement aux attentes de l’énoncé. Les possibilités de réponses sont nombreuses, il convient d’en justifier la faisabilité et la pertinence. OBSERVATIONS ET CONSEILS AUX CANDIDATS Le candidat doit se situer dans le contexte professionnel et doit concevoir une activité PRATIQUE et non une application pédagogique. Cette partie écrite permet d’évaluer le candidat sur : la connaissance des techniques professionnelles relatives à l’activité pratique citée ; la maîtrise de l’ensemble des savoirs associés à cette activité pratique. L’exploitation pédagogique n’est pas l’objet de cette première partie de l’épreuve. Le jury a apprécié : - une présentation claire et structurée des copies : par exemple réalisation à bon escient de tableaux, schémas (synthétisant parfois plusieurs questions) ; une maîtrise de la syntaxe et de l’orthographe ; la présence d’une introduction et d’une conclusion ; 59 - une actualisation des connaissances au niveau de la réglementation ; des copies soignées. Le jury a regretté : - une mauvaise analyse du sujet ; des difficultés pour énoncer les objectifs et les principes ; une mauvaise connaissance des techniques professionnelles ; des hors -sujet parfois ; de longs développements n’ayant aucun rapport avec le thème proposé ; des justifications scientifiques et technologiques imprécises voire erronées qui, parfois, ne correspondent pas au niveau attendu au concours ; quelques copies peu lisibles ; l’absence de numérotation qui permet d’identifier la question à laquelle répond le candidat ; le matériel, les équipements et les produits ne soient pas mis en relation avec les tâches. Le jury attend : - une meilleure lecture de l’énoncé qui suggère le plan à adopter ; une analyse qui montre que le candidat connaît le milieu professionnel ; une organisation générale dans le temps (chronologie, durée, périodicité…) et dans l’espace ; un vocabulaire scientifique et technique précis et maîtrisé ; des explications basées sur des connaissances rigoureuses traitées au niveau du concours. Remarques : - le jury rappelle aux candidats qu’une lecture attentive de la situation, du contexte de l’activité, devrait leur permettre d’éviter des hors sujet ; les annexes fournies avec les sujets sont sélectionnées afin d’aider le candidat à organiser sa réflexion sur certains points. 60 RAPPORT DE LA DEUXIEME PARTIE ORALE Rapport établi par Mesdames BAJARD, BOIS, BOUILLAUD, BRUN, CILPA, CROSNIER, FRANCOIS, GARNIER, Guilaine GICQUEL, GRANDJEAN, LACOTE, LARCHEVEQUE, MEILLER, MESSE, MOLIERES, REMINIAC, ROSSIGNOL, SERVEAU et VUILLEMARD et Monsieur BRAULT. Cette deuxième partie a été notée sur 25 points. Elle se compose : - d’une première étape : la préparation écrite de l’exposé (2h30) ; - d’une deuxième étape (1h) : le candidat présente sa réflexion : exposé (20 à 30 min.) suivi d’un entretien avec le jury (de 30 à 40 min.). 1 - LES ATTENTES DU JURY Le jury attendait une exploitation pédagogique en lien avec l’activité pratique La séquence d’enseignement exposée doit être mise en relation avec l’activité pratique énoncée dans le sujet. Il s’agissait, pour une classe donnée, de présenter une séquence d’enseignement ainsi que l’organisation des séances de cette séquence. (voir tableau ci-après) Le jury attendait que le candidat justifie l’ensemble de ses choix pédagogiques. Il était attendu, pour la - - séquence : l’indication du thème et de la discipline lorsqu’elle était au choix du candidat l’indication de la place de la séquence dans la progression de l’année : place dans la formation et/ou dans le projet disciplinaire l’indication du temps imparti Le jury a tenu compte de : - - - - l’indication du titre de la séquence et de ses objectifs : objectif général de la séquence, titres et objectifs des différentes séances. - - - l’indication des liens de la séquence développée avec les autres enseignements : * du domaine professionnel : autres savoir- faire professionnels, savoirs associés ; * PPCP, … et avec les PFE, PFMP * éventuellement du domaine général. - la pertinence de la proposition la cohérence de la place impartie à la séquence dans la formation et/ou dans le projet disciplinaire la présentation d’une séquence articulée autour de techniques professionnelles et de savoirs associés la pertinence du temps imparti / contenus abordés et activités conduites l’adéquation du thème annoncé et des objectifs poursuivis/finalités de la formation et de la discipline la précision de la formulation l’adéquation des objectifs / aux finalités de la formation la cohérence des objectifs des séances au regard de l’objectif de la séquence la pertinence des liens présentés 61 Il était attendu, pour la séance : Le jury a tenu compte de : Une présentation synthétique faisant apparaître : - les objectifs à atteindre ; - la cohérence par rapport à la séquence, la finalité de la formation, la discipline, et par rapport au public concerné - la cohérence chronologique - la formulation centrée sur l’élève - les situations d’apprentissage ; - la précision de la description - le réalisme - le temps imparti - la cohérence par rapport aux objectifs - le lien avec la réalité des tâches professionnelles - la variété des situations - les contenus d’enseignement abordés ; - la conformité par rapport au référentiel - la quantité des connaissances apportées en fonction de la durée de la séance et du public visé - - les supports utilisés par le professeur pour préparer, conduire et évaluer la séance : ressources documentaires, fiche didactique de préparation de séance, outils pédagogiques, les documents destinés aux élèves ; - les matériels, produits et équipements utilisés au cours des différentes situations d’apprentissage ; - le temps imparti à chaque étape. - la description des modalités d’évaluation de la séance - la pertinence de la différenciation faite par le candidat entre les ressources documentaires destinées à son autoformation et les documents destinés aux élèves - la conformité des documents à l’esprit de la pédagogie par objectifs dans leur fond et dans leur forme - la variété des ressources documentaires et de leurs sources (sites Internet, manuels, revues, textes officiels…) - la précision des propositions - la valeur formatrice des outils pédagogiques utilisés avec les élèves - l’adéquation des matériels, produits et équipements listés au regard des activités conduites - la pertinence et le réalisme des propositions. - la présentation d’une maquette de l’évaluation - la pertinence de l’évaluation par rapport aux objectifs de la séance - le degré d’opérationnalisation de l’outil proposé (temps imparti, indicateurs d’évaluation, barème) 2 - LES POINTS FORTS OBSERVES PAR LE JURY : De nombreux candidats ont présenté des exposés : è bien construits ; le jury a apprécié : ü les exposés proposant une introduction (présentation de la section et justification du contexte) et une conclusion ; ü les exposés structurés sur la base des items du sujet. 62 è è bien conduits ; le jury a apprécié : ü la bonne gestion du temps d’exposé par les candidats ; ü l’utilisation pertinente du rétroprojecteur et du tableau ; ü le souci de présenter de façon synthétique les documents destinés aux élèves. étayés par des documents écrits : le jury a apprécié l’utilisation judicieuse de l’informatique. Certains candidats ont bien su : justifier leurs choix pédagogiques ; montrer, au travers de leurs propositions, une réelle prise en compte des élèves (aptitudes, besoins, aspirations, …) et leur souci de les rendre acteurs et autonomes ; faire preuve d’une attitude responsable (sécurité, citoyenneté, …) ; respecter le temps imparti. De nombreux candidats s’adaptent sans difficulté : è aux contraintes du sujet (à une section méconnue, à un enseignement non dispensé) ; è aux attentes et au questionnement du jury. Dans les deux temps de cette partie d’épreuve (exposé et entretien), de nombreux candidats montrent de bonnes aptitudes à la communication, indispensables à l’exercice du métier : è élocution aisée ; è qualité de l’écoute ; è aptitude à proposer des remédiations ; è conviction du ton et de l’attitude ; è capacité à argumenter ; è aptitude à réagir positivement aux remarques du jury et à faire de nouvelles propositions ; è expression et vocabulaire adéquats à la fonction d’enseignant ; è concision des réponses ; è maîtrise de soi. 3 - LES POINTS FAIBLES ET LES CONSEILS POINTS FAIBLES relevés pour certains candidats CONSEILS Lecture superficielle des sujets Exploitation insuffisante des annexes Prendre connaissance de l’intégralité du sujet et de toutes ses annexes Identifier avec précision la situation à traiter dans le sujet Exposé peu structuré et parfois trop bref Construire un exposé comportant une introduction, un développement et une conclusion S’attacher à argumenter les propositions faites Thème choisi pour la séquence trop éloigné de l’activité pratique décrite dans le sujet Proposer un thème qui ait un lien direct avec l’activité décrite dans le sujet Difficulté à définir l’organisation de la séquence et/ou de la séance : - objectifs mal formulés (fond et forme), insuffisamment précis ; - activités peu pertinentes ; - difficulté à concevoir des documents élèves ; - difficulté à construire une évaluation. S’entraîner à la formulation d’objectifs à partir des référentiels S’entraîner à construire de véritables projets de séquence et de séance conformes à la pédagogie par objectifs Utiliser judicieusement les annexes : extraits de référentiel … Justifier la place des savoirs associés / techniques professionnelles Proposer des articulations pertinentes 63 Organisation stéréotypée des séances de TP. Choisir des activités pertinentes et réalistes Absence ou manque d’opérationnalité de la fiche didactique de préparation de séance S’entraîner à la rédaction de fiches didactiques de préparation de séance efficaces Méconnaissance du vocabulaire pédagogique S’approprier le vocabulaire pédagogique afin d’éviter les confusions (ex : évaluation formative et sommative, techniques professionnelles et technologie, séquence et séance….) Connaissances disciplinaires non maîtrisées au niveau de l’enseignant Actualiser et développer ses connaissances S’informer notamment de la réglementation en vigueur dans les différents domaines. Méconnaissance du champ d’intervention Méconnaissance des niveaux d’enseignement Méconnaissance des disciplines S’informer sur l’ensemble du champ d’intervention S’informer sur les caractéristiques des différents niveaux d’enseignement S’informer sur l’ensemble des disciplines Acquérir les connaissances indispensables relatives aux milieux professionnels Remarque : le candidat ne doit pas s’attendre à obtenir des réponses des membres du jury aux questions posées. 64 Conclusion générale Les résultats de l’épreuve d’admissibilité de la session 2005 sont, pour la deuxième année consécutive, en très nette progression par rapport à ceux de la session précédente. Pour le concours interne, les notes moyennes des candidats admissibles et des candidats présents sont supérieures de près d’un point à celles de la session 2004. Cette tendance est, cette année, confirmée par les résultats de l’épreuve d’admission (note moyenne des admis : 11.82 en 2004, 9.09 en 2003, note moyenne des présents : 7.62 en 2004, 8.69 en 2003). Sur l’ensemble du concours, les performances des candidats présents et des candidats admis sont supérieures de plus d’un point par rapport à la session 2004. La moyenne des admis : 11.34, indique bien que le concours 2005 était d’un bon niveau. 2003 2004 2005 258 295 371 4.76 7.72 5.56 9.09 6.50 9.96 8.24 9.40 7.62 9.09 8.69 11.82 8.10 9.40 8.10 10.03 9.11 11.34 Epreuve d’admissibilité Candidats présents à l’épreuve d’admissibilité Moyenne des présents Moyenne des admissibles Epreuve d’admission Moyenne des présents Moyenne des admis Ensemble du concours Moyenne des présents Moyenne des admis Ces résultats expliquent qu’il ait été possible de pourvoir sans difficulté, cette année, à l’intégralité des postes offerts au concours (30 candidats proposés pour l’admission) avec une barre d’admission à nouveau supérieure à celle de l’année précédente. Ils confirment que la préparation des candidats est de plus en plus adaptée aux exigences du concours. On notera, par ailleurs, une nouvelle augmentation du nombre de candidats présents aux épreuves d’admissibilité : 371 en 2004, 295 en 2003. Ces constats sont confirmés, voire amplifiés, par l’analyse des résultats du CAER, pour lequel tous les paramètres significatifs sont à nouveau en nette progression cette année. 2003 Epreuve d’admissibilité Candidats présents à l’épreuve d’admissibilité Moyenne des présents Moyenne des admissibles Note la plus élevée Epreuve d’admission Moyenne des présents Moyenne des admis Ensemble du concours Moyenne des présents Moyenne des admis 2004 2005 78 70 5.35 7.82 11.70 6.45 9.08 13.60 6.79 9.94 12.75 8.24 9.40 9.43 11.04 9.62 13.45 8.10 8.98 9.42 10.53 9.70 12.38 65 On ne peut que renouveler les conseils formulés aux candidats pour la session 2004. Pour se préparer au mieux au CAPLP interne Biotechnologies, il faut ; - élargir son champ de compétences (celui du PLP Biotechnologies santé environnement est très vaste, il est présenté en annexe de ce rapport) ; - acquérir et (ou) approfondir les connaissances scientifiques et techniques relatives à ce champ ; - en maîtriser les applications pratiques. La réussite à ce concours passe donc, pour un professeur dont l’activité professionnelle est ciblée sur un domaine précis, par un travail d’ouverture sur les domaines qu’il ne pratique pas mais qu’il est susceptible d’enseigner dans le cadre de sa carrière de professeur titulaire. Rappelons, enfin, que sur l'ensemble des épreuves (écrites et orales), les candidats doivent faire la preuve de leurs aptitudes à l'enseignement. La rigueur d'un raisonnement, d’ une démarche, la qualité de l'expression écrite et orale, l'illustration par un schéma bien construit, la construction et l'exploitation d'un tableau, l'aptitude à l'écoute et à l’argumentation ... sont autant de qualités nécessaires à un enseignant, et, de ce fait, d’indicateurs d’évaluation pour un concours interne. Remerciements Le jury tient à remercier Monsieur le Proviseur du Lycée René Josué Valin à LA ROCHELLE, et ses collaborateurs (en particulier M. Pierre CORNET, chef de travaux , Madame le Proviseur adjoint et Monsieur l’Intendant) ainsi que tous les agents, pour leur accueil et leur aide efficace. Ils ont permis que les corrections des épreuves écrites et les épreuves orales du CAPLP interne Biotechnologies option santé-environnement se déroulent dans les conditions optimales tant pour les candidats que pour l’ensemble des membres du jury. 66 ANNEXE 1 Sujet de l’épreuve d’admissibilité 67 ANNEXE 2 CHAMPS DE COMPETENCES DU PROFESSEUR DE LYCEE PROFESSIONNEL Spécialité : BIOTECHNOLOGIES Option : SANTE – ENVIRONNEMENT Ce professeur de lycée professionnel enseigne : - la Vie Sociale et Professionnelle en CAP et BEP tertiaires ou indus triels ; - l’Hygiène Prévention Secourisme en Baccalauréats professionnels industriels ; - les sciences appliquées à l’alimentation, à l’hygiène et aux locaux dans les diplômes de l’hôtellerie- restauration et des métiers de l’alimentation (CAP, BEP, Baccalauréats professionnels et Mentions Complémentaires) ; - la biologie générale et appliquée dans les diplômes concernant les services aux personnes (CAP Coiffure, CAP Esthétique -Cosmétique : soins esthétiques-conseilvente) ; - la nutrition, les techniques de préparation des collations et de service des repas, la technologie et l’entretien des locaux en BEP Carrières Sanitaires et Sociales et CAP Petite Enfance ; - les enseignements professionnels et les savoirs associés dans les diplômes relatifs aux services dans les collectivités tels que : • CAP Agent Polyvalent de Restauration • CAP Assistant Technique en Milieux Familial et Collectif • CAP Agent d’Assainissement et de Collecte des Déchets Liquides Spéciaux • CAP Employé Technique de Collectivités • CAP Gestion des Déchets et Propreté Urbaine • CAP Maintenance et Hygiène des Locaux • BEP Bioservices (dominante Agent Technique d’Alimentation ou Maintenance et Hygiène des Locaux) • BEP Métiers de l’Hygiène de la Propreté et de l’Environnement • Baccalauréat professionnel Hygiène -Environnement - Dans certains champs professionnels en SEGPA (Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté). Cette énumération n’est pas exhaustive. S’agissant du Baccalauréat professionnel Bio-industries de transformation, il est rappelé que l’enseignement professionnel est dispensé uniquement par le PLP Biotechnologies option A, Biochimie-génie biologique. 68