Ensemble plutôt que les uns contre les autres

L’ê t r e h u m a i n a u c e n t r e
Ensemble plutôt
que les uns contre
les autres
Les générations dépendent depuis toujours les unes des autres. La cohabitation
des différentes générations, plutôt que leur opposition, gardera une importance
considérable à l’avenir. Un avenir solide dans une société stable ne se conçoit que
si jeunes et moins jeunes reconnaissent leurs caractères complémentaires. La cohésion entre générations est une condition indispensable à la stabilité de notre société.
L’isolement et l’abandon rendent les gens malheureux, voire même souffrants ou
malades. Alors qu’en présence d’autres gens, que ce soit dans le cadre de la famille ou
d’autres communautés d’habitation, dans un cercle d’amis ou au sein d’associations,
ils trouvent la sécurité et le bonheur. L’UDC soutient la quête du bonheur de tout
un chacun dans les différentes formes que peut prendre la vue commune. Toutefois
ces décisions doivent être prises de façon responsable; l’Etat ne peut pas être responsable des échecs dans les projets de vie des citoyens.
Renforcer la famille
La famille a de tout temps constitué le fondement de notre
société. Les parents et les enfants méritent une protection
particulière et la reconnaissance de l’Etat et de la société.
Les couples de parents ou les familles monoparentales
portent la responsabilité de l’éducation et du développement de leurs enfants et ont le devoir de leur offrir la sécurité et leur attention. C’est ainsi que les enfants apprennent
l’entraide et la prévenance de même que la capacité à gérer
les conflits. Pourtant, l’Etat s’immisce de plus en plus dans
l’éducation des enfants, même là où elle fonctionne bien. Et
paie les crèches à des parents qui n’en ont pas besoin financièrement. L’UDC s’oppose fermement à la «professionnalisation» de l’éducation et à la généralisation du modèle
des mamans de jour, qui revient à une mise sous tutelle des
parents. Avec son initiative en faveur de la famille, l’UDC
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demande que les parents qui s’occupent eux-mêmes de leurs
enfants bénéficient des mêmes déductions d’impôts que
ceux qui font garder leurs enfants par des tiers.
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La prise en charge des enfants avalisée
par l’Etat?
Dans son projet d’ordonnance sur la prise en
charge extrafamiliale d’enfants, le Conseil fédéral voulait introduire une accréditation pour
les personnes s’occupant d’enfants. D’après ce
système les parents auraient eu l‘obligation
de demander à l’Etat une autorisation pour
envoyer leurs enfants chez leur parrain ou leur
faire passer un week-end chez une tante. Mais
la montée aux barricades lors des consultations
a permis de couper court à ces invraisemblables
velléités de l’Etat en matière d’éducation.
L’ê t r e h u m a i n a u c e n t r e
Sus à la discrimination des célibataires
Pour des seniors actifs
Près de la moitié de tous les ménages sont composés de
célibataires. Peu importe que ce mode de vie soit le fruit
d’un choix personnel ou des aléas de la vie, l’Etat n’a pas à
discriminer socialement les célibataires ni à les faire passer
à la caisse de façon injustifiée. Car les célibataires contribuent à la société en finançant les infrastructures destinées
aux familles, aux enfants et à la formation, alors qu’ils n’en
profitent pas directement. D’autre part, ils sont souvent
d’importants consommateurs, contribuant ainsi à la santé
de l’économie en général. L’UDC s’oppose aux tentatives de
profiter encore davantage de la solidarité des célibataires.
Ils sont aujourd’hui 1,9 million dans notre pays à être rentiers AVS. 38 Nos aînés ont le droit, après une vie de dur
labeur, à une retraite digne, aux soins médicaux et, si nécessaire, à une prise en charge adaptée. Les membres de la
génération précédente doivent continuer de participer à la
vie sociale et pouvoir vivre de façon autonome, tant que
leurs forces physiques et mentales le leur permettent. C’est
pourquoi les limites d’âge doivent rester aussi souples que
possible. L’UDC prête une attention toute particulière à la
couverture des prestations vieillesse et s’engage pour que les
assurances maladie participent aussi financièrement aux
soins à domicile. Les établissements pour personnes âgées
doivent être construits de telle sorte qu’ils soient vivants et
que les résidents puissent rencontrer d’autres gens. Toute
personne a le droit de vieillir et de mourir dans la dignité.
Hommes et femmes comme partenaires
L’homme et la femme sont des partenaires égaux en devoirs
et en droits. Ils doivent trouver un mode de vie commun
qui convienne à leur situation et à leurs projets et se répartir
les tâches de sorte qu’aucun d’eux – ni les enfants bien sûr
– ne soit en reste. Les hommes et les femmes doivent s’engager ensemble et non l’un contre l’autre. Cette répartition
des tâches ne doit pas être fonction du sexe mais bien des
aptitudes de chacun. Qu’un travail égal mérite un salaire
égal pour les hommes comme pour les femmes relève de
l’évidence pour l’UDC. Et ni les bureaux de l’égalité de l’Etat,
ni les règlements bureaucratiques, et moins encore une
«guerre des sexes», ne mèneront à cet objectif. C’est pourquoi l’UDC s’oppose à cette tendance égalitariste et privilégie l’engagement responsable entre partenaires conjugaux
dans la famille, la société, le monde professionnel et la politique.
Positions
L’ê t r e h u m a i n a u c e n t r e
L’ U D C
s’oppose à l’embrigadement croissant des familles et des enfants par
l’Etat;
réclame que les familles qui élèvent elles-mêmes leurs enfants ne
soient pas discriminées fiscalement;
rejette la généralisation des subsides fédéraux anticonstitutionnels
en faveur de la prise en charge extrafamiliale des enfants;
reconnaît l’homme et la femme comme des partenaires égaux dans
la vie professionnelle et politique;
exige la suppression des bureaux de l’égalité, superflus, et des autres
services publics qui tentent de régenter la vie privée;
considère l’éducation des enfants comme étant avant tout de la
responsabilité des parents;
ne veut des structures de garde que là où il y a un besoin et où le
financement est principalement assuré par des privés;
soutient la formation et la formation continue pour les jeunes gens
ainsi que le travail des clubs et des associations de jeunes;
Notre jeunesse – notre avenir
Pour leur développement psychique, les jeunes enfants ont
besoin d’une personne qui soit un point de repère, une référence. Les institutions de l’Etat, telles les crèches ou les
cantines, ne peuvent et ne doivent pas remplacer l’amour
et l’attention des parents. L’éducation des enfants, de leur
naissance à leur majorité, est de la responsabilité de leurs
parents et ne peut pas simplement être déléguée à l’Etat. Il
est important que nous puissions offrir à notre jeunesse,
parallèlement au soutien et à la reconnaissance, de bonnes
possibilités de développement, de formation et de perfectionnement. La famille offre dans ce domaine un cadre
idéal. L’UDC soutient les clubs et les jeunesses comme des
vecteurs importants d’une organisation sensée de la vie et
des loisirs.
s’engage en faveur de la dignité pour nos aînés et de la garantie de
la prévoyance vieillesse.
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OFS Indicateurs AVS 2009
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